27-02-2025, 03:40 PM
— Oh ! Les Cranberries maintenant, j'adore ! reprends-je.
Robin se retourne alors vers moi.
— Jeune homme voulez-vous m'accorder cette danse ?
— Ben Robin t'es fou ou quoi ?
— TOUTES MES VOLONTES, Thomas, tu l'as pas oublié ?
Je le regarde incrédule.
Il est hyper sérieux. c'est clair, il ne déconne pas ...
Je regarde autour de nous ... il n'y a personne ...
La voix envoûtante de la belle Dolorès résonne dans la nuit ...
— Doop doolootoo, doop doolootoo, doop doolootoo ...
Je m'approche de lui et timidement je passe mes bras autour de lui. Nous restons silencieux, un peu gauches, raides et commençons à suivre maladroitement le rythme lent de la musique ...
He liked me, oh, he liked me
Does anyone care
Does anyone care
Does anyone care ...
...
Petit à petit je me décontracte ...
« Putain ! Je suis trop con ! T'en as rêvé toutes les nuits mon pauv gars, fais quelque chose ! »
Je me rapproche de lui, descend une main sur sa taille et pose ma tête dans le creux de son épaule.
Je m'abandonne complètement maintenant. Je ne pense à rien et en même temps j'ai la tête qui explose.
La musique s'arrête doucement ...
Je le regarde de toutes mes forces, ses yeux me fixent intensément ... j'approche mon visage tout près du sien. Il ne bouge pas ... je tends mes lèvres vers les siennes ... et l'embrasse avec une passion et une frénésie que je ne me connais pas !
« C'est bon ! Nom de Dieu que c'est bon ! »
Je le regarde à nouveau et l'embrasse partout. Sur le nez, sous les yeux, dans les cheveux, dans le cou avant de revenir vers sa bouche ...
Enfin, il réagit ! Sortant de sa tétanie, il se jette sur moi, me dévore la bouche et me roule un patin interminable ... je me laisse emporter ... je plane ...
Nous restons là quelques minutes, un temps qui me parait infini, debout l'un contre l'autre en nous caressant rageusement le visage, les cheveux, le dos comme pour rattraper le temps perdu et nous imprégner l'un de l'autre ...
Je sens monter une érection monstrueuse dans mon jean mais je ne suis pas gêné bien au contraire je suis fier de bander pour lui ! En même temps je me rends compte qu'il n'est pas insensible en sentant grandir une bosse dure et chaude à travers son pantalon ...
Je suis fou de bonheur ...
...
— Was ist los? Gib es jemanden dort hier?“ (qu'est-ce qu'il se passe? Y a quelqu'un là-bas ?) lance tout à coup une voix à quelques mètres de nous.
Nous nous séparons brusquement et sans un mot filons rapidement vers la cour. j'ai le cœur qui bat au-delà de toute vitesse autorisée et je tremble à moitié. Robin me serre dans ses bras et me calme en m'embrassant tendrement ...
— Viens allons rejoindre les autres sinon on va se faire remarquer.
Je quitte à regrets ses bras protecteurs et nous marchons rapidement vers le préau illuminé.
Nous retrouvons une partie de la bande sur la piste de danse et nous laissons emporter par la musique syncopée ...
Pas de paroles mais quelques frôlements et des regards fiévreux nous suffisent pour communiquer.
Nous sommes seuls, ensembles, au milieu de tous ...
Nouvelle série de slows ... je repense à Andreas mais je ne l'aperçois pas ...
Franz par contre est en train d'assurer avec Angelika sous le regard envieux de tous ses copains ... je suis content pour lui, à chacun son moment de bonheur ...
Robin vient tout d'un coup m'arracher à mes pensées.
— Thomas, il est presque une heure moins le quart on est archi à la bourre ! Faut se barrer !
— Merde ! Birgit va nous tuer !
On part comme des voleurs en disant juste au revoir à quelques gars et on se met à courir pour arriver à l'heure.
Je suis complètement cramé et je vois que Robin est dans le même état quand nous atteignons enfin la maison des Kirchman. Il est une heure cinq quand nous franchissons le seuil.
— Also ihr kommt endlich! Ich begann mich Sorgen zu machen! (Ah, vous voilà enfin ! Je commençais à me faire du souci!) dit Birgit en riant à moitié lorsqu'elle nous découvre ruisselant de sueur. Mann könnte glauben ihr seid dort von Schule gelaufen oder? (On pourrait croire que vous êtes venus en courant depuis l'école non ?)
— Ist Andreas schon da ? (Est-ce qu'Andreas est déjà là ?)
— Ja er ist ein paar Minuten bevor ihr angekommen. Er ist schon oben.“ (Oui il est arrivé quelques minutes avant vous. Il est déjà là-haut.)
Elle nous demande de ne pas faire de bruit car tout le monde dort déjà (pas de douche ce soir) et nous indique que demain on pourra rester au lit faire la grasse matinée car à l'école c'est le dernier jour et ils ne vont rien faire à part rendre les livres et quelques formalités de fin d'année.
— Wie ihr wollt ! (C'est comme vous voulez !)
Je regarde Robin rapidement et répond aussitôt.
— Ja danke. Ich glaube wir werden ein bisschen schlafen. (Oui merci . Je crois que nous allons rester dormir un peu)[/color].
Robin acquiesce et nous montons nous coucher.
...
À peine la porte de la chambre refermée, alors que nous commençons à nous déshabiller. Andreas rentre. Il prend Robin dans ses bras et le remercie de l'avoir secoué car grâce à lui il est enfin sorti avec Kathrin et commence à nous raconter, tout excité, la meilleure soirée de sa vie ...
Birgit qui a vraiment l'ouie fine arrive presque aussitôt et renvoie son fils dans sa chambre ce qui coupe court à toute discussion.
Enfin seuls, je m'approche de Robin et commence à l'embrasser partout ...
— Thomas sois sage un peu ! Tu as bien entendu ? Demain matin, nous serons seuls ! me dit-il avec les yeux qui brillent.
Nous nous embrassons une dernière fois et je regagne mon lit.
« OUI DEMAIN NOUS SERONS SEULS TOUS LES DEUX ... »
...
Et je m'endors aussitôt, vaincu par les émotions de la soirée ...
Robin se retourne alors vers moi.
— Jeune homme voulez-vous m'accorder cette danse ?
— Ben Robin t'es fou ou quoi ?
— TOUTES MES VOLONTES, Thomas, tu l'as pas oublié ?
Je le regarde incrédule.
Il est hyper sérieux. c'est clair, il ne déconne pas ...
Je regarde autour de nous ... il n'y a personne ...
La voix envoûtante de la belle Dolorès résonne dans la nuit ...
— Doop doolootoo, doop doolootoo, doop doolootoo ...
Je m'approche de lui et timidement je passe mes bras autour de lui. Nous restons silencieux, un peu gauches, raides et commençons à suivre maladroitement le rythme lent de la musique ...
He liked me, oh, he liked me
Does anyone care
Does anyone care
Does anyone care ...
...
Petit à petit je me décontracte ...
« Putain ! Je suis trop con ! T'en as rêvé toutes les nuits mon pauv gars, fais quelque chose ! »
Je me rapproche de lui, descend une main sur sa taille et pose ma tête dans le creux de son épaule.
Je m'abandonne complètement maintenant. Je ne pense à rien et en même temps j'ai la tête qui explose.
La musique s'arrête doucement ...
Je le regarde de toutes mes forces, ses yeux me fixent intensément ... j'approche mon visage tout près du sien. Il ne bouge pas ... je tends mes lèvres vers les siennes ... et l'embrasse avec une passion et une frénésie que je ne me connais pas !
« C'est bon ! Nom de Dieu que c'est bon ! »
Je le regarde à nouveau et l'embrasse partout. Sur le nez, sous les yeux, dans les cheveux, dans le cou avant de revenir vers sa bouche ...
Enfin, il réagit ! Sortant de sa tétanie, il se jette sur moi, me dévore la bouche et me roule un patin interminable ... je me laisse emporter ... je plane ...
Nous restons là quelques minutes, un temps qui me parait infini, debout l'un contre l'autre en nous caressant rageusement le visage, les cheveux, le dos comme pour rattraper le temps perdu et nous imprégner l'un de l'autre ...
Je sens monter une érection monstrueuse dans mon jean mais je ne suis pas gêné bien au contraire je suis fier de bander pour lui ! En même temps je me rends compte qu'il n'est pas insensible en sentant grandir une bosse dure et chaude à travers son pantalon ...
Je suis fou de bonheur ...
...
— Was ist los? Gib es jemanden dort hier?“ (qu'est-ce qu'il se passe? Y a quelqu'un là-bas ?) lance tout à coup une voix à quelques mètres de nous.
Nous nous séparons brusquement et sans un mot filons rapidement vers la cour. j'ai le cœur qui bat au-delà de toute vitesse autorisée et je tremble à moitié. Robin me serre dans ses bras et me calme en m'embrassant tendrement ...
— Viens allons rejoindre les autres sinon on va se faire remarquer.
Je quitte à regrets ses bras protecteurs et nous marchons rapidement vers le préau illuminé.
Nous retrouvons une partie de la bande sur la piste de danse et nous laissons emporter par la musique syncopée ...
Pas de paroles mais quelques frôlements et des regards fiévreux nous suffisent pour communiquer.
Nous sommes seuls, ensembles, au milieu de tous ...
Nouvelle série de slows ... je repense à Andreas mais je ne l'aperçois pas ...
Franz par contre est en train d'assurer avec Angelika sous le regard envieux de tous ses copains ... je suis content pour lui, à chacun son moment de bonheur ...
Robin vient tout d'un coup m'arracher à mes pensées.
— Thomas, il est presque une heure moins le quart on est archi à la bourre ! Faut se barrer !
— Merde ! Birgit va nous tuer !
On part comme des voleurs en disant juste au revoir à quelques gars et on se met à courir pour arriver à l'heure.
Je suis complètement cramé et je vois que Robin est dans le même état quand nous atteignons enfin la maison des Kirchman. Il est une heure cinq quand nous franchissons le seuil.
— Also ihr kommt endlich! Ich begann mich Sorgen zu machen! (Ah, vous voilà enfin ! Je commençais à me faire du souci!) dit Birgit en riant à moitié lorsqu'elle nous découvre ruisselant de sueur. Mann könnte glauben ihr seid dort von Schule gelaufen oder? (On pourrait croire que vous êtes venus en courant depuis l'école non ?)
— Ist Andreas schon da ? (Est-ce qu'Andreas est déjà là ?)
— Ja er ist ein paar Minuten bevor ihr angekommen. Er ist schon oben.“ (Oui il est arrivé quelques minutes avant vous. Il est déjà là-haut.)
Elle nous demande de ne pas faire de bruit car tout le monde dort déjà (pas de douche ce soir) et nous indique que demain on pourra rester au lit faire la grasse matinée car à l'école c'est le dernier jour et ils ne vont rien faire à part rendre les livres et quelques formalités de fin d'année.
— Wie ihr wollt ! (C'est comme vous voulez !)
Je regarde Robin rapidement et répond aussitôt.
— Ja danke. Ich glaube wir werden ein bisschen schlafen. (Oui merci . Je crois que nous allons rester dormir un peu)[/color].
Robin acquiesce et nous montons nous coucher.
...
À peine la porte de la chambre refermée, alors que nous commençons à nous déshabiller. Andreas rentre. Il prend Robin dans ses bras et le remercie de l'avoir secoué car grâce à lui il est enfin sorti avec Kathrin et commence à nous raconter, tout excité, la meilleure soirée de sa vie ...
Birgit qui a vraiment l'ouie fine arrive presque aussitôt et renvoie son fils dans sa chambre ce qui coupe court à toute discussion.
Enfin seuls, je m'approche de Robin et commence à l'embrasser partout ...
— Thomas sois sage un peu ! Tu as bien entendu ? Demain matin, nous serons seuls ! me dit-il avec les yeux qui brillent.
Nous nous embrassons une dernière fois et je regagne mon lit.
« OUI DEMAIN NOUS SERONS SEULS TOUS LES DEUX ... »
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Et je m'endors aussitôt, vaincu par les émotions de la soirée ...