31-01-2025, 03:55 AM
Chapitre 5
Le démon le maintenait fermement par ses innombrables tentacules. Nu, plaqué dos contre le sol, deux des appendices démoniaques lui bloquaient les bras dans le dos, s'enroulant autour d'eux. Il voyait la créature approcher, forme humanoïde à l'épiderme vert d'où saillaient des muscles développés. Son visage carré et ses traits anguleux accentuaient la dureté et la virilité de la créature. Complètement chauve, son crâne lisse semblait luire d'une lumière inexistante tout comme ses yeux d'un banc laiteux. Il s'agissait d'un démon Tentacle, Jim en était certain maintenant qu'il le dominait de toute sa hauteur, un sourire cruel dessiné sur ses lèvres bleues. Une espèce à la fois terrestre et aquatique qui hantait les égouts des grandes métropoles. Bien qu'ils possèdent une paire de bras musclés, ces créatures possédaient aussi de multiples appendices tentaculaires partant de leur dos ainsi que deux sexes massifs entre les cuisses.
Deux appendices s'enroulèrent autour de ses jambes et les lui écartèrent de force tendit qu'un autre jaillissait en direction de son anus et s'y enfonça brutalement et profondément. Jim sentit la douleur se rependre en lui et lui couper la respiration. Il leva des yeux affolés vers le démon qui, toujours le même sourire sadique aux lèvres, le tractait vers ses deux sexes en le trainant sur le sol par ses tentacules. Jim se débattait, tentait de se soustraire aux puissantes excroissances mais il s'approchait inexorablement des deux chibres palpitants. Quand il sentit le premier entrer en contact avec son anus, la terreur l'envahit, le faisant se dresser brutalement... dans le lit qu'il occupait, en hurlant.
Haletant, trempé de sueur, il regarda autour de lui et reconnut immédiatement le lieu où il se trouvait : la salle de soin du Conseil des Ombres. La pièce creusée à même la roche était pourvue d'un plafond en forme de voute. Toute en longueur, elle abritait deux rangées de douze lits médicalisés, tous vides à l'exception de deux d'entre eux, celui qu'il occupait et, non loin de lui, celui où Paul gisait, inconscient. Que faisait-il ici ? Depuis combien de temps reposait-il là dans ce lit ? Et puis soudain des souvenirs affluèrent dans sa mémoire. La caserne… les Koloss… Paul… Le plaisir qu'il avait ressenti dans les bras de l'un de ces démons avant de perdre connaissance…
Un piège ! Oui, il s'était fait avoir ! Gustave lui avait donné une fausse information, il s'était fait piégé par un putain de démon ! Il savait bien qu'il ne fallait pas leur faire confiance, mais il avait cédé et accepté les conditions dégradantes qu'il avait exigé de lui afin d'obtenir ce renseignement.
Mais que faisait-il là ? Comment s'était-il échappé ? Tant de question tournoyaient dans sa tête, menaçant de lui déclencher une migraine carabinée. Il repoussa le drap qui le recouvrait et s'aperçut qu'il était complètement nu, mais propre. Quelqu'un avait du le laver, éliminer la sueur et le sperme du Koloss dont il s'était immanquablement retrouvé enduit. Il se leva et gagna le lit où Paul reposait. L'ancien militaire ne semblait pas blessé et dormait paisiblement. Jim se remémora sa première rencontre avec l'homme, quelques mois auparavant, alors que le monde ne s'était pas encore effondré.
C'est en plein après midi que Paul avait frappé à la porte du domicile de Jim Anderson, où, plutôt, manqué de défoncer l'entrée à l'aide du heurtoir de bronze. Il s'était présenté comme un client à la recherche de l'un de ces amis disparu quelques jours auparavant. A cette époque, les disparitions étaient monnaie courante. L'Or Blanc avait fait son apparition quelques semaines auparavant et se rependait comme une trainée de poudre, permettant à certains d'accomplir des fantasmes jusque là irréalisables.
Jim l'avait accueilli et écouté son histoire. L'homme se disait agent immobilier passionné de rugby, ce que confirmait son physique avantageux. La quarantaine, bien découplé, les cheveux bruns et courts, il portait un jean bleu délavé et un t-shirt blanc qui ne cachait rien de sa musculature. Mais ce qui avait frappé Jim, s'était surtout son regard bleu acier, à la fois calme, dur et froid. Paul s'inquiétait pour un de ses équipiers rugbyman qui avait soi-disant disparu sans laisser la moindre trace deux jours auparavant. La trentaine, l'homme était marié depuis cinq ans et père d'un jeune garçon de deux ans. Heureux en ménage, il ne voyait aucun motif à sa disparition soudaine et sa femme, ne sachant pas vers qui se tourner s'était rapprochée de Paul.
Des histoires comme celle-là, Jim en entendait des dizaines par jour. Mais sans qu'il sache pourquoi, celle-ci avait attiré son attention. Il avait commencé par questionner son visiteur, essayé de savoir si quelqu'un aurait pu en vouloir à son ami…
- Lui connaissez-vous des ennemis ? Des personnes avec lesquelles il aurait eu un différent, avait-il demandé à Paul.
- Non, il était apprécié de tout le monde, que ce soit à son travail où au rugby
- Avait-il une maîtresse ou… un amant…
Paul avait pris un air révulsé.
- NON !! Mais vous êtes tordu, on n'a pas de PD chez nous !
- Calmez-vous avait-il rétorqué, je suis obligé de poser ce genre de questions. Des choses sont à l'œuvre en ce moment, des choses contre-nature qui dépassent vos cauchemars les plus fous, alors ne vous formalisez pas pour si peu. Etes-vous prêt à répondre à toutes mes questions ? C'est le préalable obligé à mon investissement dans votre affaire.
- C'est d'accord, avait répondu l'homme après quelques instants de réflexion.
- Avez-vous remarqué si un de ses collègues ou une de ses connaissances le regardait de manière étrange ? Sous la douche, aucun de ses co-équipiers ne l'a jamais regardé avec insistance ?
-Euh… non… je ne crois pas, avait répondu Paul en prenant apparemment sur lui pour ne pas envoyer paitre le détective avec ses questions tordues. A moins que…
- Oui ?
- Et bien, une nouvelle recrue a intégré l'équipe depuis quelques semaines. Je ne le connais pas bien mais j'ai effectivement remarqué des coups d'œil étranges, des regards qui se détournent. Je n'y avais pas prêté attention, mais maintenant que vous en parlez…
- Savez-vous où je pourrai le trouver ?
- Je dois avoir son adresse chez moi, j'ai toutes les coordonnées des joueurs.
- Bien, je pense que c'est un bon début. Je vous propose de nous rendre chez vous pour trouver cette adresse puis nous nous rendrons là-bas.
- Allons y !
Les deux hommes s'étaient rendus chez Paul afin d'y rechercher l'adresse du dénommé Xavier et Jim s'était trouvé surpris par l'intérieur de l'homme. Certaines choses ne collaient pas avec ce qu'il prétendait être. Des meubles trop onéreux, des traces de cadres récemment décrochées des murs, mirent la puce à l'oreille du détective. Cependant, rien de concret ne lui permettait de mettre en doute les paroles de Paul et, ensemble ils se rendirent sur le lieu d'habitation supposé dudit Xavier.
Ils avaient sonné à la porte, mais personne ne leur avait répondu. Après un instant d'hésitation, les deux hommes avaient fait le tour de la maison et trouvé la porte arrière ouverte. L'intérieur était désert et d'une propreté méticuleuse, comme si la maison avait récemment été vidée et complètement aseptisée. Ils s'étaient séparés pour visiter les pièces et c'est en visitant la cave que Jim avait découvert l'entrée d'un réseau de grottes souterraines. Les deux hommes, équipés de lampes de poches, s'étaient glissés à l'intérieur des galeries - si larges qu'ils pouvaient s'y tenir debout. Après une dizaine de minutes de cheminement, ils s'étaient retrouvés dans une vaste caverne pourvue de nombreuses stalactites et stalagmites et d'un large lac souterrain. C'est alors qu'un bruit d'explosion avait retentit et qu'ils s'étaient retrouvés attaqués par d'étranges créatures venant du lac, des êtres grands d'un mètre environ et pourvus d'une tête volumineuse qui s'étaient jetés sur eux. Jim s'était retrouvé à lutter contre une des créatures munie d'ongles acérés, handicapé par sa lampe de poche. L'un des êtres venus du lac, avec une stupéfiante rapidité, l'avait percuté en pleine poitrine, l'envoyant valser à plat ventre sur le sol, le souffle coupé, puis il s'était jeté sur son dos pour commencer à lacérer son pantalon afin de dévoiler ses fesses. C'est lorsque Jim avait senti une barre glacée essayer d'entrer en lui qu'il avait trouvé la force de repousser le monstre, puis, saisissant une pierre, il lui avait fracassé le crâne alors qu'il revenait à la charge.
Tout cela n'avait duré que quelques secondes. Jim éclaira autour de lui, à la recherche de Paul. Il vit tout d'abord le résultat de l'explosion qu'il avait entendu. Tout une partie de la grotte, la partie par laquelle ils étaient arrivés, s'était complètement effondrée, leur coupant toute retraite. Puis il vit l'homme qu'il recherchait et c'est alors qu'il comprit réellement que quelque chose ne collait pas. Paul se battait une efficacité redoutable contre deux créatures, calculant chacun de ses gestes afin de ne pas s'épuiser en vaines tentatives pour frapper les monstres. Il saisit un couteau et le lança d'un mouvement expert dans la gorge du premier puis, changeant ses appuis, il envoya l'autre valser d'un coup de pied logé en pleine poitrine. Jim entendit le craquement des os du monstre alors que le pied de Paul brisait en mille morceaux sa cage thoracique. La créature s'affaissa sur le sol rocheux et ne se releva pas. Il ne connaissait aucun être humain véritable capable de se battre ainsi et de liquider si rapidement deux démons en même temps - il n'intégrait bien sûr pas les créatures hybrides comme lui dont la force avait été artificiellement décuplée. Une chose était sûre. Il ne s'agissait pas d'un agent immobilier…
- Qui êtes-vous ? avait attaqué Jim sans ambages.
- Comment ça ? Vous savez qui je suis, je…
- Ne me prenez pas pour un con, s'était alors exclamé le détective excédé. Vous êtes aussi agent immobilier que moi ! (Tout en parlant Jim s'approchait de Paul, sans le quitter des yeux.) Je n'ai jamais vu d'agent immobilier se battre de cette manière, alors maintenant vous allez me dire qui vous êtes avant que je ne me fâche, je déteste me faire manipuler !
Paul avait réfléchi un instant, examinant apparemment les options qui s'offraient à lui. Mais sans possibilité de retraite et un adversaire dont il ignorait la force réelle, il avait fini par céder.
- Je… je ne suis en effet pas agent immobilier.
- Sans blague. Et qu'êtes-vous ?
- Je suis le Capitaine Paul Roland, du GILD.
- Le GILD ? avait rétorqué Jim, interloqué. C'est quoi le GILD ?
- Le Groupe d'Intervention et de Lutte contre les Démons.
- Jamais entendu parler.
- Notre groupe a été créé récemment au sein de l'armée de terre, suite à des phénomènes étranges qui ont vu le jour ces dernières semaines et à l'apparition d'une drogue appelée Or Blanc…
- Et qu'est-ce que j'ai à voir avec tout ça ?!
- Ma mission était de prendre contact avec vous afin de découvrir ce que vous savez de cet Or Blanc. Nous savons qui vous êtes en réalité monsieur Anderson. Nous connaissons vos besoins… particuliers et nous savons également que vous étiez présent lors de sa conception par le sorcier Kamji. Je devais également voir si vous représentiez une menace pour l'espèce humaine.
- Et dans ce cas…
- Vous éliminer.
- Il n'y a donc ni disparu, ni Xavier ?
- Je ne vous ai pas complètement menti. Un de mes hommes a disparu et ma mission était également de requérir vos services afin de le retrouver. Après tout, si votre réputation est vraie, vous n'avez jamais raté une mission.
- Et le dénommé Xavier ? Qui est-il ?
- L'homme sur lequel mon gars enquêtait.
- Et que fait-on maintenant, vous me liquidez ? avait rétorqué Jim après une minute de silence.
- Je pense qu'il serait plus judicieux que nous coopérions afin de sortir d'ici. Nous aviserons après. Cependant, je pense que nous gagnerions beaucoup à collaborer ensemble.
Jim avait accepté, contraint et forcé, le marché du militaire, sachant pertinemment qu'ils avaient plus de chance de s'en sortir à deux. Ils avaient commencé par inspecter la caverne dans laquelle ils se trouvaient à la recherche d'un quelconque échappatoire, tout en surveillant le lac au cas où d'autres créatures en surgiraient. Mais ils avaient rapidement du se rendre à l'évidence, ce n'était pas ainsi qu'ils trouveraient une sortie. Quelqu'un les avait piégés et il avait bien réussi son coup !
Par la suite, ils avaient ensuite examiné les créatures et s'étaient vite rendu compte qu'il ne s'agissait pas d'amphibien. Il était peu probable qu'ils vivent dans le lac, mais il était possible qu'ils aient gagné le plan d'eau par le biais d'un réseau de galeries inondées. Les deux hommes s'étaient donc glissés dans l'eau glacée du lac et découvert l'entrée du réseau qu'ils avaient imaginé. Leurs lampes, prévues pour résister dans des environnements hostiles, leur avaient permis de voir où ils se dirigeaient et de gagner, en apnée, une deuxième salle, plus vaste que la première où ils s'étaient mis à chercher une sortie.
C'est au bout que plusieurs minutes de recherche que Jim avait ressenti les premiers signes de la malédiction. Séparé de la lumière du jour, il ne s'était pas rendu compte du défilement du temps. Il commençait probablement à se faire tard maintenant et il n'avait pas assouvi les besoins liés à la malédiction. S'il n'y remédiait pas rapidement, il perdrait tout contrôle et tuerait certainement Paul. Mais, compte tenu des conditions dans lesquelles il se trouvait, les possibilités étaient restreintes. Il allait devoir persuader le militaire de coopérer et s'il n'y parvenait pas, l'y contraindre.
Il s'était alors rapproché de sa cible alors que ce dernier examinait les parois rocheuses. Il avait retiré son t-shirt trempé qu'il avait glissé dans la ceinture de son jean, dévoilant un torse aux muscles puissant et dessiné, complètement imberbe.
- Je pense que nous allons devoir replonger, avait commencé Paul sans se retourner.
- Oui probablement… mais avant je vais avoir besoin de votre coopération
Le militaire s'était retourné, un air d'incompréhension au visage. Puis il avait froncé les sourcils.
- C'est hors de question !
- Je ne vous ai encore rien…
- Je vous l'ai dit, je connais vos besoins ! l'avait interrompu Paul. Et il est hors de question que j'assouvisse votre esprit pervers.
- Si vous connaissez la malédiction dont je suis la victime, vous devez également savoir ce qui se passe si je ne me… nourris pas.
- Je pense que je suis prêt à courir le risque. Tout plutôt que me faire baiser par un démon dégénéré.
- Pas la peine de m'insulter ! Et je ne suis qu'à moitié démon à cause d'un sort ! avait rétorqué Jim. Et moi je ne suis pas prêt à avoir votre mort sur la conscience, si je peux l'éviter !
Il y avait maintenant urgence, il sentait la colère monter en lui, cette colère qui signifiait le début de sa transformation. Paul lui faisait face, prêt à se battre pour conserver sa virginité, il fallait faire vite.
Jim feinta à droite puis, à la vitesse de l'éclair, se jeta sur le flanc gauche de Paul. Les deux hommes s'empoignèrent dans un corps à corps musclé et roulèrent sur le sol caillouteux. Paul libéra son poing et frappa Jim au visage, ce qui ne fit qu'augmenter sa colère. D'un geste sec, ses forces décuplés par le démon qui s'animait en lui, il saisit le jean du militaire à la ceinture et le fit pivoter sur le ventre, s'allongeant sur lui et pesant de tout son poids. L'homme haletait, l'injuriait, se cabrait afin de le déloger, mais Jim tenait bon, bien plaqué contre sa victime, un bras passé sous sa gorge. De son autre main, il alla dégrafer la ceinture de Paul puis baissa le jean et le boxer qui cachait sa cible. Puis, maintenant toujours sa victime récalcitrante, il libéra son sexe bandé à l' extrême, gluant de précum dont il enduisit l'anus vierge. Mais il avait trop attendu et le précum avait perdu de son effet dilatateur, n'entraînant qu'un faible relâchement du sphincter serré. Mais il fallait agir vite maintenant, les minutes lui étaient comptées. Il pressa son gland bouillant et commença à entrer aidé par la viscosité du précum. Mais cette aide se révéla rapidement insuffisante et il du lutter pas à pas pour faire entrer son énorme chibre dans le fondement étroit. Paul hurlait, griffait le sol, cherchant à se dégager du mandrin qui le perforait, mais rien n'y faisait, Jim le maintenait trop fermement et il se retrouva bientôt complètement empalé, trempé de sueur. Jim commença à aller et venir sur toute la longueur de son sexe, accélérant à chaque mouvement, pressé d'en finir. Des vagues de douleurs submergeaient le militaire qui serrait à présent les dents à chaque nouveau coup de boutoir. Il sentait l'homme au-dessus peser sur lui. Il le dominait complètement, l'avait en quelques secondes transformé en ce qu'il détestait le plus. Puis des vagues de plaisirs commencèrent à entrecouper celles de douleur et s'est alors qu'il sentit Jim se raidir et s'immobiliser au fond de lui pour y libérer un liquide chaud et abondant. Il sentait le sexe du détective palpiter en lui, ses abdominaux se contacter comme il le fécondait. Puis, brusquement, il sentit le poids qui le bloquait se retirer et, l'instant d'après, il était sur le dos. Une bouche chaude avalait son sexe déja a demi-bandé et commençait une fellation à laquelle il ne put rester indifférent. Ses testicules se chargèrent de sperme à lui en faire mal, puis le liquide jaillit alors que des spasmes violent lui parcouraient le corps, le laissant épuisé sur le sol.
Jim, rassasié et apaisé s'était relevé, essuyant d'un revers de manche les gouttes de sperme qui s'échappaient de ses lèvres.
Le militaire n'avait pas répondu. Il s'était relevé et rhabillé. Furieux contre Jim mais aussi contre lui-même pour le plaisir qu'il avait ressenti.
- Je ne pense pas que vous deviendrez accroc, vu que mon précum n'a pas fait effet.
Paul avait accueilli la remarque d'un grognement puis, boitant, avait repris ses recherches.
- Je suis désolé, avait-il déclaré à Paul, mais c'était nécessaire.
Oui, c'était ainsi que c'était passé sa première rencontre avec Paul. Ils avaient fini par trouver une sortie dans l'une des salles qu'ils avaient visités par la suite, un boyau étroit creusé dans un mur qui les avait conduits vers la sortie. Ils s'étaient quittés sans un mot et deux jours plus tard, Paul frappait à la porte de Jim, fiévreux, les yeux larmoyant, le suppliant de le prendre à nouveau. Jim s'était trompé, le militaire était en manque, mais il n'avait pas voulu le satisfaire et l'avait aidé à se sevrer, l'enfermant plusieurs jours attaché à un lit, complètement nu afin qu'il se défasse de sa dépendance. Paul avait crié, l'avait injurié, supplié afin qu'il le prenne, mais Jim avait tenu bon. Il disposait déjà de deux hommes de mains accroc à sa semence, il n'en avait pas besoin de plus. Puis le militaire s'était calmé, épuisé et il avait dormi plusieurs jours. A son réveil, ils avaient discuté et s'étaient entendu sur un marché.
Paul
Le démon le maintenait fermement par ses innombrables tentacules. Nu, plaqué dos contre le sol, deux des appendices démoniaques lui bloquaient les bras dans le dos, s'enroulant autour d'eux. Il voyait la créature approcher, forme humanoïde à l'épiderme vert d'où saillaient des muscles développés. Son visage carré et ses traits anguleux accentuaient la dureté et la virilité de la créature. Complètement chauve, son crâne lisse semblait luire d'une lumière inexistante tout comme ses yeux d'un banc laiteux. Il s'agissait d'un démon Tentacle, Jim en était certain maintenant qu'il le dominait de toute sa hauteur, un sourire cruel dessiné sur ses lèvres bleues. Une espèce à la fois terrestre et aquatique qui hantait les égouts des grandes métropoles. Bien qu'ils possèdent une paire de bras musclés, ces créatures possédaient aussi de multiples appendices tentaculaires partant de leur dos ainsi que deux sexes massifs entre les cuisses.
Deux appendices s'enroulèrent autour de ses jambes et les lui écartèrent de force tendit qu'un autre jaillissait en direction de son anus et s'y enfonça brutalement et profondément. Jim sentit la douleur se rependre en lui et lui couper la respiration. Il leva des yeux affolés vers le démon qui, toujours le même sourire sadique aux lèvres, le tractait vers ses deux sexes en le trainant sur le sol par ses tentacules. Jim se débattait, tentait de se soustraire aux puissantes excroissances mais il s'approchait inexorablement des deux chibres palpitants. Quand il sentit le premier entrer en contact avec son anus, la terreur l'envahit, le faisant se dresser brutalement... dans le lit qu'il occupait, en hurlant.
Haletant, trempé de sueur, il regarda autour de lui et reconnut immédiatement le lieu où il se trouvait : la salle de soin du Conseil des Ombres. La pièce creusée à même la roche était pourvue d'un plafond en forme de voute. Toute en longueur, elle abritait deux rangées de douze lits médicalisés, tous vides à l'exception de deux d'entre eux, celui qu'il occupait et, non loin de lui, celui où Paul gisait, inconscient. Que faisait-il ici ? Depuis combien de temps reposait-il là dans ce lit ? Et puis soudain des souvenirs affluèrent dans sa mémoire. La caserne… les Koloss… Paul… Le plaisir qu'il avait ressenti dans les bras de l'un de ces démons avant de perdre connaissance…
Un piège ! Oui, il s'était fait avoir ! Gustave lui avait donné une fausse information, il s'était fait piégé par un putain de démon ! Il savait bien qu'il ne fallait pas leur faire confiance, mais il avait cédé et accepté les conditions dégradantes qu'il avait exigé de lui afin d'obtenir ce renseignement.
Mais que faisait-il là ? Comment s'était-il échappé ? Tant de question tournoyaient dans sa tête, menaçant de lui déclencher une migraine carabinée. Il repoussa le drap qui le recouvrait et s'aperçut qu'il était complètement nu, mais propre. Quelqu'un avait du le laver, éliminer la sueur et le sperme du Koloss dont il s'était immanquablement retrouvé enduit. Il se leva et gagna le lit où Paul reposait. L'ancien militaire ne semblait pas blessé et dormait paisiblement. Jim se remémora sa première rencontre avec l'homme, quelques mois auparavant, alors que le monde ne s'était pas encore effondré.
***
C'est en plein après midi que Paul avait frappé à la porte du domicile de Jim Anderson, où, plutôt, manqué de défoncer l'entrée à l'aide du heurtoir de bronze. Il s'était présenté comme un client à la recherche de l'un de ces amis disparu quelques jours auparavant. A cette époque, les disparitions étaient monnaie courante. L'Or Blanc avait fait son apparition quelques semaines auparavant et se rependait comme une trainée de poudre, permettant à certains d'accomplir des fantasmes jusque là irréalisables.
Jim l'avait accueilli et écouté son histoire. L'homme se disait agent immobilier passionné de rugby, ce que confirmait son physique avantageux. La quarantaine, bien découplé, les cheveux bruns et courts, il portait un jean bleu délavé et un t-shirt blanc qui ne cachait rien de sa musculature. Mais ce qui avait frappé Jim, s'était surtout son regard bleu acier, à la fois calme, dur et froid. Paul s'inquiétait pour un de ses équipiers rugbyman qui avait soi-disant disparu sans laisser la moindre trace deux jours auparavant. La trentaine, l'homme était marié depuis cinq ans et père d'un jeune garçon de deux ans. Heureux en ménage, il ne voyait aucun motif à sa disparition soudaine et sa femme, ne sachant pas vers qui se tourner s'était rapprochée de Paul.
Des histoires comme celle-là, Jim en entendait des dizaines par jour. Mais sans qu'il sache pourquoi, celle-ci avait attiré son attention. Il avait commencé par questionner son visiteur, essayé de savoir si quelqu'un aurait pu en vouloir à son ami…
- Lui connaissez-vous des ennemis ? Des personnes avec lesquelles il aurait eu un différent, avait-il demandé à Paul.
- Non, il était apprécié de tout le monde, que ce soit à son travail où au rugby
- Avait-il une maîtresse ou… un amant…
Paul avait pris un air révulsé.
- NON !! Mais vous êtes tordu, on n'a pas de PD chez nous !
- Calmez-vous avait-il rétorqué, je suis obligé de poser ce genre de questions. Des choses sont à l'œuvre en ce moment, des choses contre-nature qui dépassent vos cauchemars les plus fous, alors ne vous formalisez pas pour si peu. Etes-vous prêt à répondre à toutes mes questions ? C'est le préalable obligé à mon investissement dans votre affaire.
- C'est d'accord, avait répondu l'homme après quelques instants de réflexion.
- Avez-vous remarqué si un de ses collègues ou une de ses connaissances le regardait de manière étrange ? Sous la douche, aucun de ses co-équipiers ne l'a jamais regardé avec insistance ?
-Euh… non… je ne crois pas, avait répondu Paul en prenant apparemment sur lui pour ne pas envoyer paitre le détective avec ses questions tordues. A moins que…
- Oui ?
- Et bien, une nouvelle recrue a intégré l'équipe depuis quelques semaines. Je ne le connais pas bien mais j'ai effectivement remarqué des coups d'œil étranges, des regards qui se détournent. Je n'y avais pas prêté attention, mais maintenant que vous en parlez…
- Savez-vous où je pourrai le trouver ?
- Je dois avoir son adresse chez moi, j'ai toutes les coordonnées des joueurs.
- Bien, je pense que c'est un bon début. Je vous propose de nous rendre chez vous pour trouver cette adresse puis nous nous rendrons là-bas.
- Allons y !
Les deux hommes s'étaient rendus chez Paul afin d'y rechercher l'adresse du dénommé Xavier et Jim s'était trouvé surpris par l'intérieur de l'homme. Certaines choses ne collaient pas avec ce qu'il prétendait être. Des meubles trop onéreux, des traces de cadres récemment décrochées des murs, mirent la puce à l'oreille du détective. Cependant, rien de concret ne lui permettait de mettre en doute les paroles de Paul et, ensemble ils se rendirent sur le lieu d'habitation supposé dudit Xavier.
Ils avaient sonné à la porte, mais personne ne leur avait répondu. Après un instant d'hésitation, les deux hommes avaient fait le tour de la maison et trouvé la porte arrière ouverte. L'intérieur était désert et d'une propreté méticuleuse, comme si la maison avait récemment été vidée et complètement aseptisée. Ils s'étaient séparés pour visiter les pièces et c'est en visitant la cave que Jim avait découvert l'entrée d'un réseau de grottes souterraines. Les deux hommes, équipés de lampes de poches, s'étaient glissés à l'intérieur des galeries - si larges qu'ils pouvaient s'y tenir debout. Après une dizaine de minutes de cheminement, ils s'étaient retrouvés dans une vaste caverne pourvue de nombreuses stalactites et stalagmites et d'un large lac souterrain. C'est alors qu'un bruit d'explosion avait retentit et qu'ils s'étaient retrouvés attaqués par d'étranges créatures venant du lac, des êtres grands d'un mètre environ et pourvus d'une tête volumineuse qui s'étaient jetés sur eux. Jim s'était retrouvé à lutter contre une des créatures munie d'ongles acérés, handicapé par sa lampe de poche. L'un des êtres venus du lac, avec une stupéfiante rapidité, l'avait percuté en pleine poitrine, l'envoyant valser à plat ventre sur le sol, le souffle coupé, puis il s'était jeté sur son dos pour commencer à lacérer son pantalon afin de dévoiler ses fesses. C'est lorsque Jim avait senti une barre glacée essayer d'entrer en lui qu'il avait trouvé la force de repousser le monstre, puis, saisissant une pierre, il lui avait fracassé le crâne alors qu'il revenait à la charge.
Tout cela n'avait duré que quelques secondes. Jim éclaira autour de lui, à la recherche de Paul. Il vit tout d'abord le résultat de l'explosion qu'il avait entendu. Tout une partie de la grotte, la partie par laquelle ils étaient arrivés, s'était complètement effondrée, leur coupant toute retraite. Puis il vit l'homme qu'il recherchait et c'est alors qu'il comprit réellement que quelque chose ne collait pas. Paul se battait une efficacité redoutable contre deux créatures, calculant chacun de ses gestes afin de ne pas s'épuiser en vaines tentatives pour frapper les monstres. Il saisit un couteau et le lança d'un mouvement expert dans la gorge du premier puis, changeant ses appuis, il envoya l'autre valser d'un coup de pied logé en pleine poitrine. Jim entendit le craquement des os du monstre alors que le pied de Paul brisait en mille morceaux sa cage thoracique. La créature s'affaissa sur le sol rocheux et ne se releva pas. Il ne connaissait aucun être humain véritable capable de se battre ainsi et de liquider si rapidement deux démons en même temps - il n'intégrait bien sûr pas les créatures hybrides comme lui dont la force avait été artificiellement décuplée. Une chose était sûre. Il ne s'agissait pas d'un agent immobilier…
- Qui êtes-vous ? avait attaqué Jim sans ambages.
- Comment ça ? Vous savez qui je suis, je…
- Ne me prenez pas pour un con, s'était alors exclamé le détective excédé. Vous êtes aussi agent immobilier que moi ! (Tout en parlant Jim s'approchait de Paul, sans le quitter des yeux.) Je n'ai jamais vu d'agent immobilier se battre de cette manière, alors maintenant vous allez me dire qui vous êtes avant que je ne me fâche, je déteste me faire manipuler !
Paul avait réfléchi un instant, examinant apparemment les options qui s'offraient à lui. Mais sans possibilité de retraite et un adversaire dont il ignorait la force réelle, il avait fini par céder.
- Je… je ne suis en effet pas agent immobilier.
- Sans blague. Et qu'êtes-vous ?
- Je suis le Capitaine Paul Roland, du GILD.
- Le GILD ? avait rétorqué Jim, interloqué. C'est quoi le GILD ?
- Le Groupe d'Intervention et de Lutte contre les Démons.
- Jamais entendu parler.
- Notre groupe a été créé récemment au sein de l'armée de terre, suite à des phénomènes étranges qui ont vu le jour ces dernières semaines et à l'apparition d'une drogue appelée Or Blanc…
- Et qu'est-ce que j'ai à voir avec tout ça ?!
- Ma mission était de prendre contact avec vous afin de découvrir ce que vous savez de cet Or Blanc. Nous savons qui vous êtes en réalité monsieur Anderson. Nous connaissons vos besoins… particuliers et nous savons également que vous étiez présent lors de sa conception par le sorcier Kamji. Je devais également voir si vous représentiez une menace pour l'espèce humaine.
- Et dans ce cas…
- Vous éliminer.
- Il n'y a donc ni disparu, ni Xavier ?
- Je ne vous ai pas complètement menti. Un de mes hommes a disparu et ma mission était également de requérir vos services afin de le retrouver. Après tout, si votre réputation est vraie, vous n'avez jamais raté une mission.
- Et le dénommé Xavier ? Qui est-il ?
- L'homme sur lequel mon gars enquêtait.
- Et que fait-on maintenant, vous me liquidez ? avait rétorqué Jim après une minute de silence.
- Je pense qu'il serait plus judicieux que nous coopérions afin de sortir d'ici. Nous aviserons après. Cependant, je pense que nous gagnerions beaucoup à collaborer ensemble.
Jim avait accepté, contraint et forcé, le marché du militaire, sachant pertinemment qu'ils avaient plus de chance de s'en sortir à deux. Ils avaient commencé par inspecter la caverne dans laquelle ils se trouvaient à la recherche d'un quelconque échappatoire, tout en surveillant le lac au cas où d'autres créatures en surgiraient. Mais ils avaient rapidement du se rendre à l'évidence, ce n'était pas ainsi qu'ils trouveraient une sortie. Quelqu'un les avait piégés et il avait bien réussi son coup !
Par la suite, ils avaient ensuite examiné les créatures et s'étaient vite rendu compte qu'il ne s'agissait pas d'amphibien. Il était peu probable qu'ils vivent dans le lac, mais il était possible qu'ils aient gagné le plan d'eau par le biais d'un réseau de galeries inondées. Les deux hommes s'étaient donc glissés dans l'eau glacée du lac et découvert l'entrée du réseau qu'ils avaient imaginé. Leurs lampes, prévues pour résister dans des environnements hostiles, leur avaient permis de voir où ils se dirigeaient et de gagner, en apnée, une deuxième salle, plus vaste que la première où ils s'étaient mis à chercher une sortie.
C'est au bout que plusieurs minutes de recherche que Jim avait ressenti les premiers signes de la malédiction. Séparé de la lumière du jour, il ne s'était pas rendu compte du défilement du temps. Il commençait probablement à se faire tard maintenant et il n'avait pas assouvi les besoins liés à la malédiction. S'il n'y remédiait pas rapidement, il perdrait tout contrôle et tuerait certainement Paul. Mais, compte tenu des conditions dans lesquelles il se trouvait, les possibilités étaient restreintes. Il allait devoir persuader le militaire de coopérer et s'il n'y parvenait pas, l'y contraindre.
Il s'était alors rapproché de sa cible alors que ce dernier examinait les parois rocheuses. Il avait retiré son t-shirt trempé qu'il avait glissé dans la ceinture de son jean, dévoilant un torse aux muscles puissant et dessiné, complètement imberbe.
- Je pense que nous allons devoir replonger, avait commencé Paul sans se retourner.
- Oui probablement… mais avant je vais avoir besoin de votre coopération
Le militaire s'était retourné, un air d'incompréhension au visage. Puis il avait froncé les sourcils.
- C'est hors de question !
- Je ne vous ai encore rien…
- Je vous l'ai dit, je connais vos besoins ! l'avait interrompu Paul. Et il est hors de question que j'assouvisse votre esprit pervers.
- Si vous connaissez la malédiction dont je suis la victime, vous devez également savoir ce qui se passe si je ne me… nourris pas.
- Je pense que je suis prêt à courir le risque. Tout plutôt que me faire baiser par un démon dégénéré.
- Pas la peine de m'insulter ! Et je ne suis qu'à moitié démon à cause d'un sort ! avait rétorqué Jim. Et moi je ne suis pas prêt à avoir votre mort sur la conscience, si je peux l'éviter !
Il y avait maintenant urgence, il sentait la colère monter en lui, cette colère qui signifiait le début de sa transformation. Paul lui faisait face, prêt à se battre pour conserver sa virginité, il fallait faire vite.
Jim feinta à droite puis, à la vitesse de l'éclair, se jeta sur le flanc gauche de Paul. Les deux hommes s'empoignèrent dans un corps à corps musclé et roulèrent sur le sol caillouteux. Paul libéra son poing et frappa Jim au visage, ce qui ne fit qu'augmenter sa colère. D'un geste sec, ses forces décuplés par le démon qui s'animait en lui, il saisit le jean du militaire à la ceinture et le fit pivoter sur le ventre, s'allongeant sur lui et pesant de tout son poids. L'homme haletait, l'injuriait, se cabrait afin de le déloger, mais Jim tenait bon, bien plaqué contre sa victime, un bras passé sous sa gorge. De son autre main, il alla dégrafer la ceinture de Paul puis baissa le jean et le boxer qui cachait sa cible. Puis, maintenant toujours sa victime récalcitrante, il libéra son sexe bandé à l' extrême, gluant de précum dont il enduisit l'anus vierge. Mais il avait trop attendu et le précum avait perdu de son effet dilatateur, n'entraînant qu'un faible relâchement du sphincter serré. Mais il fallait agir vite maintenant, les minutes lui étaient comptées. Il pressa son gland bouillant et commença à entrer aidé par la viscosité du précum. Mais cette aide se révéla rapidement insuffisante et il du lutter pas à pas pour faire entrer son énorme chibre dans le fondement étroit. Paul hurlait, griffait le sol, cherchant à se dégager du mandrin qui le perforait, mais rien n'y faisait, Jim le maintenait trop fermement et il se retrouva bientôt complètement empalé, trempé de sueur. Jim commença à aller et venir sur toute la longueur de son sexe, accélérant à chaque mouvement, pressé d'en finir. Des vagues de douleurs submergeaient le militaire qui serrait à présent les dents à chaque nouveau coup de boutoir. Il sentait l'homme au-dessus peser sur lui. Il le dominait complètement, l'avait en quelques secondes transformé en ce qu'il détestait le plus. Puis des vagues de plaisirs commencèrent à entrecouper celles de douleur et s'est alors qu'il sentit Jim se raidir et s'immobiliser au fond de lui pour y libérer un liquide chaud et abondant. Il sentait le sexe du détective palpiter en lui, ses abdominaux se contacter comme il le fécondait. Puis, brusquement, il sentit le poids qui le bloquait se retirer et, l'instant d'après, il était sur le dos. Une bouche chaude avalait son sexe déja a demi-bandé et commençait une fellation à laquelle il ne put rester indifférent. Ses testicules se chargèrent de sperme à lui en faire mal, puis le liquide jaillit alors que des spasmes violent lui parcouraient le corps, le laissant épuisé sur le sol.
Jim, rassasié et apaisé s'était relevé, essuyant d'un revers de manche les gouttes de sperme qui s'échappaient de ses lèvres.
Le militaire n'avait pas répondu. Il s'était relevé et rhabillé. Furieux contre Jim mais aussi contre lui-même pour le plaisir qu'il avait ressenti.
- Je ne pense pas que vous deviendrez accroc, vu que mon précum n'a pas fait effet.
Paul avait accueilli la remarque d'un grognement puis, boitant, avait repris ses recherches.
- Je suis désolé, avait-il déclaré à Paul, mais c'était nécessaire.
***
Oui, c'était ainsi que c'était passé sa première rencontre avec Paul. Ils avaient fini par trouver une sortie dans l'une des salles qu'ils avaient visités par la suite, un boyau étroit creusé dans un mur qui les avait conduits vers la sortie. Ils s'étaient quittés sans un mot et deux jours plus tard, Paul frappait à la porte de Jim, fiévreux, les yeux larmoyant, le suppliant de le prendre à nouveau. Jim s'était trompé, le militaire était en manque, mais il n'avait pas voulu le satisfaire et l'avait aidé à se sevrer, l'enfermant plusieurs jours attaché à un lit, complètement nu afin qu'il se défasse de sa dépendance. Paul avait crié, l'avait injurié, supplié afin qu'il le prenne, mais Jim avait tenu bon. Il disposait déjà de deux hommes de mains accroc à sa semence, il n'en avait pas besoin de plus. Puis le militaire s'était calmé, épuisé et il avait dormi plusieurs jours. A son réveil, ils avaient discuté et s'étaient entendu sur un marché.
Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) (slygame.fr)
à chacun son histoire bis (mais ici ce sont des anciennes (g@y-tous styles) ) (slygame.fr)
La "hot" du père Noël ! (GAY-ADO-OS) (slygame.fr)
Piscine...et plaisir aqueux (OS-minet-gay) (slygame.fr)
-La tête dans les étoiles (aquatique)-(fanfiction - gay - humour) (slygame.fr)
à chacun son histoire bis (mais ici ce sont des anciennes (g@y-tous styles) ) (slygame.fr)
La "hot" du père Noël ! (GAY-ADO-OS) (slygame.fr)
Piscine...et plaisir aqueux (OS-minet-gay) (slygame.fr)
-La tête dans les étoiles (aquatique)-(fanfiction - gay - humour) (slygame.fr)