16-01-2025, 12:57 PM
Chapitre 4
21H27
Tout le monde est debout dans le wagon, les valises à la main, l'atmosphère est joyeuse plutôt à la déconnade, le voyage a été long et l'impatience se fait sentir.
Ca y est, on arrive.
Ca plombe un peu l'enthousiasme et tout d'un coup un quasi-silence règne dans le wagon. Chacun se plonge dans son univers intérieur et commence à affronter ses peurs : j'espère que je vais me plaire, pourvu qu'ils ne parlent pas trop vite, j'aurai pas du venir, je suis trop nul en allemand... et autres angoisses existentielles fort légitimes à l'orée de cette nouvelle expérience assez déstabilisante pour de jeunes ados.
Patrick et Jutta font l'appel des familles allemandes massées sur le quai. Nous sommes à une dizaine de mètres, regroupés en paquet assez compact (la peur développe les instincts grégaires) observant, jaugeant en faisant de petits commentaires à voix basse. Puis ils nous appellent un par un et nous voyons nos compagnons partir avec le membre de la famille venu les chercher. Je ne sais pas ce que ressent un mouton ou une vache avant qu'on ne l'égorge mais j'avais à ce moment l'impression d'être cet animal emmené à l'abattoir.
« Putain ça fout les boules. Robin n'a pas l'air mieux, il est tout blanc » J'ai envie de lui prendre la main mais je n'ose pas.
— Thomas et Robin !
— Ja wir kommen (oui on arrive)
C'est parti !
Rapide présentation dans la voiture, une Audi pas toute neuve mais grande et confortable. Il s'appelle Dieter, sa femme Birgit et ils ont trois enfants : Andreas 15 ans, Florian 13 ans et le petit Michael 5 ans. Ils habitent un petit village à une trentaine de kilomètres de Hanover dans une grande maison qu'ils partagent avec la mère de Dieter.
Je fais l'essentiel de la conversation et je suis content car je comprends presque tout directement par contre Robin a l'air un peu largué et je le sens stressé.
Arrivés sur place, on rencontre brièvement toute la famille sauf la grand-mère, partie quelques jours je ne sais où. Les trois garçons sont des archétypes aryens avec leurs cheveux blonds très clairs et leurs yeux bleus. Ils ont l'air aussi coincé que nous, tout le contraire de Birgit, la maman, très sympa qui parle un peu français, ce qui redonne le sourire à Robin.
Le repas est vite expédié et nous montons dans la chambre. Birgit nous a expliqué qu'au 1er étage il y a 3 chambres et que pendant notre séjour nous dormirons tous les deux dans la chambre d'Andreas, l'aîné des trois garçons.
— Tu prends quel lit ? me demande Robin.
— Comme tu veux.
Je regarde la pièce. C'est une chambre de sportif avec des posters de foot et de champions de tennis. Il y a des coupes sur une étagère, je m'approche et détaille les inscriptions. J'ai l'impression que c'est du tir ! A part ça, deux lits d'une place, une grande armoire, un grand bureau avec un PC dessus et une chaîne dans un coin. Bref la chambre classique d'un jeune de mon âge.
Pendant ce temps Robin a commencé à s'installer et vide sa valise, je fais de même et pendant un instant nous nous affairons dans un silence un peu embarrassé.
— Bon et maintenant qu'est-ce qu'on fait ?
— Toi j'sais pas mais moi je me couche, je suis mort me répond-il.
— Oui t'as raison, j'suis claqué moi aussi.
Je suis un peu tendu et gêné aussi car je n'ai jamais partagé ma chambre avec quelqu'un et je n'ai pas l'habitude de me déshabiller devant une autre personne.
En même temps je suis excité, je vais peut-être le voir nu ! Je sens mon sexe se réveiller dans mon slip et ça me fait un peu flipper.
Robin enlève son t-shirt. Il est de dos et je fixe ses épaules larges et les muscles dorsaux. Il est bien taillé et je me sens tout gamin à côté de lui. Il déboucle maintenant sa ceinture, défait le bouton de son jean et baisse la fermeture éclair.
Le temps s'est arrêté.
Je vois son jean tomber sur ses chevilles. Son caleçon bleu descend à mi-cuisse sur des jambes fines et musclées parsemées de quelques poils noirs.
JE BANDE !
— Alors tu ne déshabilles pas ?
Je me rends compte qu'il s'est retourné et me regarde intrigué. Je suis planté à deux mètres de lui à le dévorer des yeux comme un idiot !
— Si si, je rêvais.
— Oui je vois ça !
J'enlève lentement mon t-shirt et m'assieds sur le lit. Je défais lentement mes lacets, enlève mes tennis puis mes chaussettes. Je jette un œil. Il s'est saisi d'une espèce de caleçon noir brillant dans l'armoire et revient s'asseoir en face de moi.
— Tu dors à poil toi me demande-t-il ?
— Euh non je mets juste un caleçon l'été.
— Comme moi, enfin des fois je dors à poil mais bon on n'est pas encore assez intimes je crois ajoute-t-il en rigolant.
Je sens qu'il me regarde et que je ne peux plus y couper. Je me concentre pour essayer de calmer mon excitation et descends doucement mon pantalon. Mon slip ne doit pas dissimuler grand-chose de mon érection mais je cache ce que je peux et fais vite en me retournant. Je baisse mon Dim Sport et enfile mon caleçon de nuit en quatrième vitesse. Ouf le plus dur est passé ! Je le regarde à nouveau alors qu'en souriant il se lève, se détourne et très nonchalamment baisse son caleçon bleu et enfile le noir.
« il a un beau cul !!! Des fesses rondes, musclées, blanches, lisses. J'ai super envie de les toucher ! »
Je sens que mon sexe se raidit à nouveau et pour éviter tout problème je me réfugie dans mon lit.
— Bonne nuit Thomas, fait de beaux rêves !
— Oui merci, bonne nuit Robin.
« Ça je sens que je vais en faire des rêves mais je ne sais pas si tu apprécierais que je te les raconte ! ».
21H27
Tout le monde est debout dans le wagon, les valises à la main, l'atmosphère est joyeuse plutôt à la déconnade, le voyage a été long et l'impatience se fait sentir.
Ca y est, on arrive.
Ca plombe un peu l'enthousiasme et tout d'un coup un quasi-silence règne dans le wagon. Chacun se plonge dans son univers intérieur et commence à affronter ses peurs : j'espère que je vais me plaire, pourvu qu'ils ne parlent pas trop vite, j'aurai pas du venir, je suis trop nul en allemand... et autres angoisses existentielles fort légitimes à l'orée de cette nouvelle expérience assez déstabilisante pour de jeunes ados.
Patrick et Jutta font l'appel des familles allemandes massées sur le quai. Nous sommes à une dizaine de mètres, regroupés en paquet assez compact (la peur développe les instincts grégaires) observant, jaugeant en faisant de petits commentaires à voix basse. Puis ils nous appellent un par un et nous voyons nos compagnons partir avec le membre de la famille venu les chercher. Je ne sais pas ce que ressent un mouton ou une vache avant qu'on ne l'égorge mais j'avais à ce moment l'impression d'être cet animal emmené à l'abattoir.
« Putain ça fout les boules. Robin n'a pas l'air mieux, il est tout blanc » J'ai envie de lui prendre la main mais je n'ose pas.
— Thomas et Robin !
— Ja wir kommen (oui on arrive)
C'est parti !
Rapide présentation dans la voiture, une Audi pas toute neuve mais grande et confortable. Il s'appelle Dieter, sa femme Birgit et ils ont trois enfants : Andreas 15 ans, Florian 13 ans et le petit Michael 5 ans. Ils habitent un petit village à une trentaine de kilomètres de Hanover dans une grande maison qu'ils partagent avec la mère de Dieter.
Je fais l'essentiel de la conversation et je suis content car je comprends presque tout directement par contre Robin a l'air un peu largué et je le sens stressé.
Arrivés sur place, on rencontre brièvement toute la famille sauf la grand-mère, partie quelques jours je ne sais où. Les trois garçons sont des archétypes aryens avec leurs cheveux blonds très clairs et leurs yeux bleus. Ils ont l'air aussi coincé que nous, tout le contraire de Birgit, la maman, très sympa qui parle un peu français, ce qui redonne le sourire à Robin.
Le repas est vite expédié et nous montons dans la chambre. Birgit nous a expliqué qu'au 1er étage il y a 3 chambres et que pendant notre séjour nous dormirons tous les deux dans la chambre d'Andreas, l'aîné des trois garçons.
— Tu prends quel lit ? me demande Robin.
— Comme tu veux.
Je regarde la pièce. C'est une chambre de sportif avec des posters de foot et de champions de tennis. Il y a des coupes sur une étagère, je m'approche et détaille les inscriptions. J'ai l'impression que c'est du tir ! A part ça, deux lits d'une place, une grande armoire, un grand bureau avec un PC dessus et une chaîne dans un coin. Bref la chambre classique d'un jeune de mon âge.
Pendant ce temps Robin a commencé à s'installer et vide sa valise, je fais de même et pendant un instant nous nous affairons dans un silence un peu embarrassé.
— Bon et maintenant qu'est-ce qu'on fait ?
— Toi j'sais pas mais moi je me couche, je suis mort me répond-il.
— Oui t'as raison, j'suis claqué moi aussi.
Je suis un peu tendu et gêné aussi car je n'ai jamais partagé ma chambre avec quelqu'un et je n'ai pas l'habitude de me déshabiller devant une autre personne.
En même temps je suis excité, je vais peut-être le voir nu ! Je sens mon sexe se réveiller dans mon slip et ça me fait un peu flipper.
Robin enlève son t-shirt. Il est de dos et je fixe ses épaules larges et les muscles dorsaux. Il est bien taillé et je me sens tout gamin à côté de lui. Il déboucle maintenant sa ceinture, défait le bouton de son jean et baisse la fermeture éclair.
Le temps s'est arrêté.
Je vois son jean tomber sur ses chevilles. Son caleçon bleu descend à mi-cuisse sur des jambes fines et musclées parsemées de quelques poils noirs.
JE BANDE !
— Alors tu ne déshabilles pas ?
Je me rends compte qu'il s'est retourné et me regarde intrigué. Je suis planté à deux mètres de lui à le dévorer des yeux comme un idiot !
— Si si, je rêvais.
— Oui je vois ça !
J'enlève lentement mon t-shirt et m'assieds sur le lit. Je défais lentement mes lacets, enlève mes tennis puis mes chaussettes. Je jette un œil. Il s'est saisi d'une espèce de caleçon noir brillant dans l'armoire et revient s'asseoir en face de moi.
— Tu dors à poil toi me demande-t-il ?
— Euh non je mets juste un caleçon l'été.
— Comme moi, enfin des fois je dors à poil mais bon on n'est pas encore assez intimes je crois ajoute-t-il en rigolant.
Je sens qu'il me regarde et que je ne peux plus y couper. Je me concentre pour essayer de calmer mon excitation et descends doucement mon pantalon. Mon slip ne doit pas dissimuler grand-chose de mon érection mais je cache ce que je peux et fais vite en me retournant. Je baisse mon Dim Sport et enfile mon caleçon de nuit en quatrième vitesse. Ouf le plus dur est passé ! Je le regarde à nouveau alors qu'en souriant il se lève, se détourne et très nonchalamment baisse son caleçon bleu et enfile le noir.
« il a un beau cul !!! Des fesses rondes, musclées, blanches, lisses. J'ai super envie de les toucher ! »
Je sens que mon sexe se raidit à nouveau et pour éviter tout problème je me réfugie dans mon lit.
— Bonne nuit Thomas, fait de beaux rêves !
— Oui merci, bonne nuit Robin.
« Ça je sens que je vais en faire des rêves mais je ne sais pas si tu apprécierais que je te les raconte ! ».