09-01-2025, 01:25 PM
Chapitre 2
Les voilà ! crie ma sœur m'arrachant par la même à mes pensées. Je regarde par la fenêtre et aperçois la Scénic du père de Robin qui se gare devant la maison. Je saute de mon lit, attrape ma valise, dévale les escaliers et sors les accueillir vite rejoint par toute la famille.
Monsieur Rellet, le père de Robin sort de la voiture. C'est un grand bonhomme brun assez sec et souriant. Robin quant à lui est plutôt de ma taille, les cheveux bruns bouclés, le visage rond avec un petit nez et des taches de rousseur qui lui donnent un air encore enfantin.
C'est le moment que je déteste, les grandes embrassades avec force recommandations de dernières minutes et conseils ridicules mais bon ce sont mes parents et c'est la première fois que je pars sans eux alors il faut faire avec !
J'essaie de faire au plus court et après avoir rappelé que le train ne nous attendrait pas je m'engouffre dans la voiture et nous filons vers la gare dans silence un peu embarrassé mais salutaire.
Assis à l'arrière, j'en profite pour détailler mon compagnon de voyage : ses cheveux bouclés tombent sur sa nuque fine et cachent ses oreilles dont seul le lobe apparaît. J'ai envie de l'embrasser ce petit bout de chair rose perdu dans un océan de cheveux noirs et je sens comme une tension dans mon pantalon.
« Faut que je me soigne ça va pas mon petit gars ! »
Nous arrivons et c'est au tour de Robin d'être gêné par les au revoir mais avec le train c'est sûr quand c'est l'heure il faut y aller et monsieur Rellet s'y résigne et nous abandonne enfin.
Environ 2 heures jusqu'à Paris et après métro pour rejoindre le reste du groupe Gare de l'Est ça va nous donner un peu de temps pour faire connaissance.
On discute de tout et de rien comme deux garçons de 15 ans qui sympathisent sans trop savoir où ça va nous mener, pour passer le temps et pour se rassurer avant d'affronter le vrai départ. Et puis il s'endort et je le regarde à nouveau. Son jean taille basse me laisse entrevoir le haut de son caleçon et ça me fait un effet dingue. Je mets mes mains sur mes cuisses pour cacher mon trouble et prends mon bouquin pour penser à autre chose.
— Thomas on arrive !
J'ouvre les yeux et regarde Robin déjà debout et prêt à partir.
— Désolé de te tirer d'un sommeil si agréable me dit-il en pointant d'un air amusé ma braguette déformée par une vigoureuse érection.
— Merde ! Ça m'arrive à chaque fois que je dors ! alors que je me sens rougir jusqu'aux oreilles.
— T'inquiète ça m'a fait ça moi aussi. Allez ramasse ton bouquin et on file.
On ne prend même pas le temps de manger et on s'engouffre dans les couloirs du métro jouant les gars sûr d'eux-mêmes mais un peu inquiets quand même de se tromper de sens où de ne pas descendre à la bonne station.
13H30 Gare de l'Est
Nous sommes les premiers, y a pas photo ! Plus de 2 heures d'avance sur l'heure de rendez-vous ! On se regarde et on éclate de rire.
« Qu'est- ce qu'il est beau quand il rigole ! Je suis content on s'entend bien ça va être cool. »
C'est le début de l'aventure...
Les voilà ! crie ma sœur m'arrachant par la même à mes pensées. Je regarde par la fenêtre et aperçois la Scénic du père de Robin qui se gare devant la maison. Je saute de mon lit, attrape ma valise, dévale les escaliers et sors les accueillir vite rejoint par toute la famille.
Monsieur Rellet, le père de Robin sort de la voiture. C'est un grand bonhomme brun assez sec et souriant. Robin quant à lui est plutôt de ma taille, les cheveux bruns bouclés, le visage rond avec un petit nez et des taches de rousseur qui lui donnent un air encore enfantin.
C'est le moment que je déteste, les grandes embrassades avec force recommandations de dernières minutes et conseils ridicules mais bon ce sont mes parents et c'est la première fois que je pars sans eux alors il faut faire avec !
J'essaie de faire au plus court et après avoir rappelé que le train ne nous attendrait pas je m'engouffre dans la voiture et nous filons vers la gare dans silence un peu embarrassé mais salutaire.
Assis à l'arrière, j'en profite pour détailler mon compagnon de voyage : ses cheveux bouclés tombent sur sa nuque fine et cachent ses oreilles dont seul le lobe apparaît. J'ai envie de l'embrasser ce petit bout de chair rose perdu dans un océan de cheveux noirs et je sens comme une tension dans mon pantalon.
« Faut que je me soigne ça va pas mon petit gars ! »
Nous arrivons et c'est au tour de Robin d'être gêné par les au revoir mais avec le train c'est sûr quand c'est l'heure il faut y aller et monsieur Rellet s'y résigne et nous abandonne enfin.
Environ 2 heures jusqu'à Paris et après métro pour rejoindre le reste du groupe Gare de l'Est ça va nous donner un peu de temps pour faire connaissance.
On discute de tout et de rien comme deux garçons de 15 ans qui sympathisent sans trop savoir où ça va nous mener, pour passer le temps et pour se rassurer avant d'affronter le vrai départ. Et puis il s'endort et je le regarde à nouveau. Son jean taille basse me laisse entrevoir le haut de son caleçon et ça me fait un effet dingue. Je mets mes mains sur mes cuisses pour cacher mon trouble et prends mon bouquin pour penser à autre chose.
— Thomas on arrive !
J'ouvre les yeux et regarde Robin déjà debout et prêt à partir.
— Désolé de te tirer d'un sommeil si agréable me dit-il en pointant d'un air amusé ma braguette déformée par une vigoureuse érection.
— Merde ! Ça m'arrive à chaque fois que je dors ! alors que je me sens rougir jusqu'aux oreilles.
— T'inquiète ça m'a fait ça moi aussi. Allez ramasse ton bouquin et on file.
On ne prend même pas le temps de manger et on s'engouffre dans les couloirs du métro jouant les gars sûr d'eux-mêmes mais un peu inquiets quand même de se tromper de sens où de ne pas descendre à la bonne station.
13H30 Gare de l'Est
Nous sommes les premiers, y a pas photo ! Plus de 2 heures d'avance sur l'heure de rendez-vous ! On se regarde et on éclate de rire.
« Qu'est- ce qu'il est beau quand il rigole ! Je suis content on s'entend bien ça va être cool. »
C'est le début de l'aventure...