06-01-2025, 01:32 AM
(Modification du message : 06-01-2025, 01:33 AM par fablelionsilencieux.)
Chapitre 3
Peu avant vingt et une heure, Jim et Paul arrivèrent à l'adresse indiquée par le journaliste de l'Observeur. A la grande surprise de Jim, les autres n'avaient pas insisté pour les accompagner - peut-être avaient-ils compris finalement - et comme promis, il avait communiqué l'adresse à Tamara. Curieusement, c'était la personne à qui il faisait le plus confiance pour ne pas intervenir inutilement.
Il leur avait fallu presque une heure pour se rendre à l'endroit souhaité. Les rues n'étaient plus sûres depuis quelques temps déjà et Jim souhaitait se déplacer discrètement et éviter autant que possible les bandes qui tentaient de se partager la ville à grand coup d'armes à feu.
Les deux hommes attendaient, cachés derrière un vieux container à ordure en métal renversé, scrutant attentivement l'entrée du bâtiment où devaient avoir lieu la vente - une caserne de pompier apparemment. Des démons Koloss tous identiques allaient et venaient par l'unique porte d'entrée en bois. Chacun d'eux accompagnait un humain qui, tête baissée et mains menottées dans le dos, semblaient avoir renoncé à s'échapper.
Après quelques minutes d'observation, les deux hommes sortirent discrètement de leur cachette et, s'élancèrent vers la porte restée entrouverte. Ils arrivèrent dans un vaste garage où quatre camions de pompier rouge et étincelant semblaient attendre leur prochaine sortie. Ils étaient entrés par l'issue arrière du bâtiment et devant eux les portes principales du garage, par lesquelles sortaient les camions, semblaient fermées depuis un bon moment. L'endroit paraissait désert mais les deux comparses avancèrent prudemment, profitant des engins pour progresser à couvert jusqu'à un escalier de métal menant à l'étage supérieur. Après un instant d'hésitation, Jim s'aventura sur la première marche, vérifiant du pied la solidité de la structure. Aucun bruit suspect ne s'en échappa. Prudemment, il commença à gravir les marches et, suivit de Paul, il parvint rapidement et sans encombre au premier étage.
Ils débouchèrent sur un couloir peint en blanc d'où partaient plusieurs portes possédant chacune une petite ouverture vitrée au deux-tiers de sa hauteur qui permettait de voir ce qui s'y passait. En silence, baissés afin de ne pas être vus, ils se placèrent sous la première vitre et se levèrent doucement pour observer l'intérieur. Rien. La salle était entièrement vide. Ils reprirent leur progression et répétèrent les mêmes gestes devant la deuxième et Jim écarquilla les yeux devant le spectacle sui s'offrait à lui… un homme d'une quarantaine d'année qui portait les vestiges de ce qui avait dû être un uniforme de pompier se tenait entre deux démons Koloss entièrement nus. De sa tenue d'origine, il ne restait que les lambeaux d'un t-shirt bleu marine originalement décorée d'une bande rouge continue dont les écritures étaient maintenant illisibles et une paire de bretelles rouges attaché à ce qui semblait avoir été un surpantalon et dont il ne restait à présent que la ceinture. L'homme, musclé et poilu, avait les mains attachées dans le dos, apparemment par les lacets de ses chaussures qui gisaient plus loin. L'un des démons Koloss se tenait debout derrière lui et, les muscles des bras bandés, il le maintenait par les cuisses, en position assise, jambes écartées, le dos plaqué contre son torse rouge vif, son énorme sexe solidement planté entre les fesses velues de l'humain. L'autre démon avait pris position entre les cuisses écartées de l'homme, son torse glabre plaqué contre celui viril et poilu du pompier. De sa main droite, il tenait fermement le menton de l'humain et, la bouche plaquée contre celle de sa victime, il y introduisait une longue langue d'un rose vif. De la salive s'écoulait abondamment de la bouche de l'homme, se répandant sur son menton, glissant dans son cou, sur les poils de son torse. Le trio semblait mu par les mouvements saccadés des coups de reins de Koloss qui sodomisait le pompier. Jim observa la scène écœuré et troublé, mais il écarquilla les yeux lorsqu'il vit le démon qui embrasait goulument l'humain, saisir son sexe bandé et commencé à l'introduire dans l'anus déjà occupé. L'homme sembla se raidir, mais, maintenu comme il l'était entre les deux démons, il ne pu que subir cette nouvelle intrusion. La scène dura quelques minutes encore, les deux démons faisant aller et venir dans un rythme coordonné leurs sexes dans le fondement étroit puis ils s'immobilisèrent et un liquide blanc et épais s'écoula des entrailles de l'humain.
Ils restèrent immobiles quelques minutes encore puis se retirèrent de leur victime. Avec douceur, l'un d'eux pris l'humain à demi-conscient dans ses bras puis le trio se dirigea vers la porte. Jim retrouva ses esprits en voyant les démons approcher et, accompagné de Paul, ils entrèrent dans la pièce vide qu'ils avaient examinée quelques minutes auparavant, refermant doucement la porte derrière eux. Ils s'assirent contre le mur, haletant, repensant au spectacle auquel ils venaient d'assister et Jim s'aperçu, mal à l'aise, que son sexe déformait ostensiblement l'entre-jambe de son pantalon.
Ils attendirent ainsi plusieurs minutes, reprenant leurs esprits tout en espérant ne pas s'être fait remarquer. Puis Jim se redressa à moitié et examina le couloir par la partie vitrée de la porte. Désert. A priori, personne ne s'était aperçu de leur présence. Doucement, il tourna la poignée et, ensemble, ils sortirent dans le couloir, suivant le chemin qu'il supposait avoir été emprunté par les deux Koloss et leur victime, s'enfonçant toujours plus loin dans l'antre démoniaque. Leurs pérégrinations les mena jusqu'à une épaisse porte en fer fermant l'extrémité du corridor mais l'absence de zone vitrée les empêcha de voir se qui se passait au-delà. Jim colla son oreille contre le métal froid, à la recherche du moindre témoignage d'activité, mais l'épaisseur de la cloison empêchait tout son de se propager. Il devait prendre une décision. Pousser la porte en aveugle et entraîner Paul dans une zone potentiellement infestée de démon ou rebrousser chemin et rentrer bredouille dans les locaux du Conseil. Il regarda son compagnon d'infortune qui hocha la tête, résolu, lui signifiant clairement son intention de poursuivre l'inspection. Jim posa la main sur la poignée en métal et entrebâilla précautionneusement la porte, juste assez pour entrevoir l'intérieur, juste assez pour découvrir un spectacle au-delà de tout ce qu'il avait pu imaginer. Figé, les yeux écarquillés tous ses sens se trouvèrent saturés d'un seul coup. La vision de dizaines de démons Koloss copulant par deux, comme ceux qu'ils avaient précédemment observé, avec des mâles humains aux mains ligotées, les sons de ses multiples rapports sexuels consentis par la force et les plaintes des hommes, l'odeur des litres de sperme déjà déversés qui brillaient au sol, tout cela le percuta de plein fouet. Parmi les hommes se trouvaient apparemment des pompiers, anciens occupants de la caserne, reconnaissables aux lambeaux de leurs habits de travail, mais également d'autres individus portant des restes d'uniformes divers : policiers, militaires, des hommes en costumes d'affaire, portant des vêtements de sport ou de simples habits civils. Une chose frappa cependant immédiatement le détective, tous semblaient avoir entre trente et cinquante ans, sportifs et musclés, apparemment choisis pour supporter les assauts des Koloss.
Voyant Jim tétanisé, Paul avait lui aussi passé sa tête par l'embrasure de la porte et observait la scène avec la même expression médusée, totalement oublieux du danger…
… jusqu'à ce que deux paires de bras rouges et musculeux jaillissent de l'intérieur de la pièce, par l'entrebâillement de la porte et saisissent les deux hommes par le col pour les attirer brutalement à l'intérieur. Sans qu'il ne comprenne ce qui lui arrivait, Jim ce retrouva plaqué ventre à terre, les mains solidement attachées dans le dos par une corde fine mais résistante. Il tourna la tête vers sa droite et vit Paul dans une situation similaire à la sienne, les yeux écarquillés de terreur, un démon Koloss entièrement nu occupé à lui nouer les mains dans le dos.
- Tiens, tiens ! Mais c'est que nous avons de la visite… déclara une voix juste au-dessus d'eux. Et pas n'importe qui, le grand Jim Anderson en personne, ricana la voix.
Jim essaya de se redresser mais il n'avait pas besoin de voir l'homme pour savoir de qui il s'agissait.
- Gus… Gustave, parvint-il à articuler, malgré sa cage thoracique compressée par la Koloss qui le maintenait au sol.
Le journaliste, toujours vêtu de son éternel costume sombre, sourit de toutes ces dents au détective.
- Toujours aussi perspicace, Jimmy. Tu sais que je t'attendais beaucoup plus tôt. Mais je te pardonne, surtout avec l'invité de choix que tu nous apporte, poursuivit-il en regardant Paul.
Un piège… il aurait du s'en douter… il ne fallait pas faire confiance à ces pourritures de démons ! Mais il était trop tard maintenant pour les regrets. Il devait trouver un moyen de les sortir, lui et Paul, de ce guet-apens. Il observa le journaliste-démon plus avant. Il avait changé depuis leur dernière rencontre qui ne remontait pourtant qu'à quelques heures. Il semblait avoir rajeuni d'une dizaine d'années, ses muscles paraissaient plus développés et son visage plus lisse.
- Pourquoi ? voulu quand même savoir Jim.
Le démon ricana.
- Le choix, Jimmy, tout est toujours une question de choix. Regarde autour de toi, regarde toute cette énergie sexuelle, et tout cela rien que pour moi. Kamji s'est montré plus que généreux, tu ne trouves pas.
- Et…en échange de quoi.
- Tu ne le devines pas… tu es moins perspicace que je ne le pensais. Il m'a demandé deux choses. La première était de m'arranger pour te mettre hors jeu, toi et ton foutu Conseil des Ombres. Notre ami sorcier semble s'être lassé de vous trouver continuellement en travers de son chemin… Quant à la deuxième… Que sais-tu réellement des démons Koloss ?
Jim essaya de réfléchir. Les démons Koloss, il n'en savait pas grand-chose.
- Ce que tout le monde en sait, je suppose. Il s'agit d'une race ancienne de démons qui s'est toujours montrée discrète jusqu'à ce que Kamji les recrute comme hommes de main, en modifiant probablement certaines de leurs caractéristiques, les rendant plus forts et plus résistants. Leurs coutumes et leur mode de vie sont mal connus mais il semble cacher efficacement leurs femelles et leurs petits car personne n'en a jamais vu.
- Et ça ne t'as jamais paru étrange ?
- Je suis pas franchement d'humeur pour les devinettes alors si tu as quelques grandes révélations à nous faire n'hésites pas !
Gustave pris un air peiné.
- Ah, Jimmy, ne soit pas sarcastique, mais bon, après tout, je suppose qu'être trahi n'est jamais agréable. Aussi, je vais te pardonné ta mauvaise humeur.
- Quelle grandeur d'âme… marmonna le détective.
Le journaliste-démon fit semblant de n'avoir rien entendu.
- L'histoire des démons Koloss, commença-t-il, d'un ton très professoral, diffère quelque peu de celle que l'on trouve dans tout bon manuel scolaire… et elle est surtout beaucoup plus récente. Il ne s'agit pas d'une ancienne espèce qui proviendrait du fin fond des entrailles de la terre ou d'un pays exotique complètement inconnu. Non, ce ne sont que des rumeurs propagées par les soins de Kamji. Comme je le disais, leur histoire est beaucoup plus récente puisque cette espèce a été créée de toute pièce par le Maître Sorcier...
Jim resta un instant stupéfait. Créer une espèce démonique de toute pièce ; il ne pensait pas cela possible.
... Il avait besoin d'hommes de main… ou plutôt de démons de main… qui lui soient totalement dévoués. Après avoir essayé d'utiliser des races comme les Kriss - espèce fort décevante et beaucoup trop sentimentale à mon humble avis - il s'est servi d'ADN de multiples espèces mais également d'humains aux caractéristiques spécifiques, afin de créer les Koloss. Ils sont puissants mais dociles, agressifs mais disciplinés ; bref, des exécutants parfaits… et si tu n'as jamais vu leur femelle, c'est tout simplement qu'elle n'existe pas !
Pas de femelle… c'était bien la première fois dans toute sa carrière de détective que Jim entendait parler d'une espèce démoniaque unisexuée. Mais comment se reproduisaient-ils ? Kamji se trouvait-il obliger d'en créer toujours de nouveaux. Le processus lui semblait bien trop complexe pour expliquer l'augmentation si rapide de la population Koloss de ces dernières années.
- Oui, je vois les engrenages de ton cerveau entrer en surchauffe, Jimmy. Comment se reproduisent-ils te demandes-tu, n'est-ce pas ? Un mystère des plus intéressant j'en conviens… et plutôt qu'un long discours, je te propose une démonstration grandeur nature, après tout, tu nous as amené juste ce qu'il nous fallait pour une grande et belle explication dans les règles de l'art. Je pense même que j'en ferai un article et je pourrai même y adjoindre une emprunte mémorielle, poursuivit le journaliste tout à son fantasme. Mais bon, revenons à nos moutons. (Il fit signe au Koloss qui maintenait Jim.) Installe notre amis dans une position plus confortable afin qu'il profite du spectacle.
Sans qu'il ne puisse rien y faire, le détective se retrouva soudain assis entre les cuisses du Koloss complètement nu qui venait de s'assoir en tailleur à même le sol, ses deux bras puissants enserrant Jim comme s'il s'agissait d'une simple poupée. Jim sentait contre ses omoplates le torse puissant du démon rouge et contre ses fesses un sexe turgescent dépassant déjà probablement les trente centimètres. Il déglutit péniblement, sachant pertinemment qu'il était à la merci du démon bien qu'il ignora tout de ce que comptait lui faire subir Gustave.
- Oh, mais ne t'angoisse pas Jimmy, tu es là pour observer… pas pour participer… enfin pas pour le moment. Non, pour cela nous avons ton… comment est-ce que tu l'appelles… chef de la sécurité ? Ministre de la Défense ?
Jim compris soudain qu'il comptait s'en prendre à Paul et non à lui ; et cette idée le révolta.
- C'est à moi qu'en veut Kamji, alors foutez lui la…
Le reste de la phrase se perdit dans la main du Koloss qui le bâillonna.
- Je te reconnais bien là, Jimmy, toujours à voler au secours de la veuve et de l'orphelin. Mais notre cher Paul n'est ni veuf, ni orphelin, d'après ce que j'en sais, et sa femme et ses deux fils se portent très bien…
- Vous les menacez, s'emporta soudain Paul, jusque là muet.
Gustave le fit taire uns gifle du revers de la main, lui entaillant la lèvre.
- Je ne pense pas t'avoir donné l'autorisation de parler le bidasse. Oui, j'en sais beaucoup sur toi, sur tes anciennes activités au sein de l'armée, sur la manière dont notre ami Jimmy t'a recruté, sur ton travail et ta famille que tu penses avoir mise à l'abri… Tu as quarante ans, des muscles robustes et puissants, un physique d'athlète de haut niveau et tu as déjà procréé, le profil idéal pour servir de reproducteur.
Jim voulu prendre la défense de Paul, mais le Koloss le bâillonnait toujours de sn énorme main. Paul, quant à lui, toujours secoué par la gifle qu'il venait de recevoir et par les menaces à peine voilées qui pesaient sur sa famille ne répondit pas.
- Bien, je vois que nous somme d'accord, se félicita le journaliste. Bon, où en étais-je… ah oui… la reproduction des Koloss. Et bien vois-tu Jimmy, elle est des plus particulière et nécessite un reproducteur humain. Mais pour augmenter les chances de succès, on sait maintenant que l'humain doit de préférence avoir entre trente et quarante cinq ans, être robuste pour la supporter et avoir déjà engendré deux enfants humains. (Il se tourna à demi vers Jim et continua d'un air conspirateur.) Les Koloss aiment particulièrement les hommes virils, au torse puissant et velu, tout comme ton ami ici présent… Mais je m'égare… donc le reproducteur humain va porter l'embryon jusqu'à son terme mais pour cela, il doit être fécondé trois fois dans un ordre bien précis.
Il fit signe de procéder au démon qui maintenait Paul au sol. Ce dernier se redressa, entrainant avec lui l'ancien militaire. Il le dominait de vingt bon centimètre, et ce malgré son mètre quatre-vingt et maintenait fermement plaqué, le dos contre son torse, alors qu'une dizaine d'autres démons en tous points identiques au premier s'approchaient, fixant leur condisciple dans les yeux. Jim vit le démon qui maintenait Paul les examiner puis sourire à l'un d'eux, d'un sourire vicieux et lubrique. L'élu s'approcha commença à arracher les vêtements de l'ancien militaire qui essayait de se défendre à grands coups de pieds, mais ses maigres défenses n'empêchèrent pas le démon rouge de lui arraché son jean, et en moins de deux, il ne lui resta plus que les avant-bras de sa chemise et un boxer blanc.
- Observe bien, Jimmy, celui qui capture la proie est le dominant, c'est lui qui décide de la suite, repris Gustave comme l'aurait fait le commentateur d'un documentaire animalier. Il a la charge de féconder l'humain et de choisir les deux autres participants, le remplisseur et l'auxiliaire. Celui qui vient d'entrer en scène, c'est le remplisseur, il aide le dominant à la mise en place du coït.
Jim, toujours bâillonné, ne put émettre le moindre commentaire et se contenta d'observer la suite des évènements. Le remplisseur arracha d'un geste le boxer blanc de Paul, dernier rempart à sa nudité, puis se mit a genou devant lui et plaça les cuisses velues de l'humain sur ses épaules alors que le dominant le maintenait fermement par les épaules. Les doigts du remplisseur glissèrent vers les fesses de l'homme et s'introduisirent dans son fondement serré. Paul se cabra sous l'assaut, poussant un cri de douleur, alors que trois doigts épais tentaient de se frayer un passage dans le conduit anal. La main droite du dominant vint bâillonner sa victime qui n'eut d'autre choix que d'accepter l'intrusion.
Après quelques minutes de ce traitements, les cinq doigts de la main droite du remplisseur entraient en sortaient de l'anus en dilatation et, enhardi par l'élasticité du fondement, le démon réussit en poussant un coup sec à faire pénétrer son poing à la suite de ses doigts. Les yeux de Paul s'écarquillèrent et des larmes s'en échappèrent mais la main qui le bâillonnait l'empêcha de hurler comme il aurait voulu le faire. Le poing ressortit aussi brusquement qu'il était entré et, profitant de la dilatation qu'il venait de créer, le remplisseur saisit le sexe turgescent du dominant et le planta à la place. Le sexe veineux et dur devait avoisiner les trente cinq centimètres de long et les dix centimètres de diamètre et seul le gland, rouge vif, parvint à entrer du premier coup. Mais l'intrusion avait été initiée et, lentement, le chibre poursuivit son entrée, ignorant les efforts désespérés d'un Paul terrifié pour le repousser.
- Le sexe des Koloss, poursuivit Gustave, est entouré de plusieurs couches musculaires qui se contractent de manière séquentielle. Une fois en place, un péristaltisme parcoure leur membre et permet sa pénétration dans les anus aussi serrés soient-ils. Bien pratique vu la taille de leur chibre, si tu veux mon avis…
Le sexe, tel un serpent, ne tarda pas à entrer complètement en Paul et le remplisseur se releva, laissant Paul debout contre le dominant les pieds touchant à peine le sol, maintenu par le sexe qui l'emplissait entièrement.
- Maintenant nous passons à la deuxième phase, repris le journaliste, et tu va comprendre Jimmy, le pourquoi du nom remplisseur.
Le remplisseur se plaqua contre le torse de Paul et, repoussant la main du dominant qui le bâillonnait, mit aussitôt ses lèvres épaisses contre celles de l'homme et enfonça une langue rosé dans la bouche de Paul. Le Koloss fouillait puissamment la cavité buccale de l'homme et une salive abondante s'écoulait des bouches jointes. Paul ne semblait pas pouvoir résister aux assauts du « remplisseurs » qui avait entrepris de frotter contre lui son sexe bandé, décalottant son gland entre les pectoraux de l'humain. Le dominant maintenait sa position, laissant le remplisseur se déchaîner sur le corps et dans la bouche de sa victime. Jim comprenait pourquoi les hommes choisis devaient être résistants. Subir l'assaut d'un Koloss déchainé ressemblait à une épreuve de force.
Après plusieurs minutes de ce traitement, un liquide clair et abondant commença à s'écouler du chibre du remplisseur, s'écoulant sur les poils bruns du torse de Paul.
« Ah, nous y voilà, s'excita Gustave »
Et d'un geste brusque, le remplisseur s'écarta de Paul, le saisit par la nuque de la main gauche afin de l'obliger à se pencher en avant tout en se servant de la droite pour guider son sexe suintant entre les lèvres ouvertes sous l'effet de la surprise. Le sexe s'introduisit jusqu'au fond de la gorge de l'ancien militaire maintenu penché en avant par les mains du dominant plaquées sur ses hanches. Le remplisseur maintenait d'une main la tête de l'homme et de l'autre massait sa gorge pour faire entrer toujours plus loin son membre turgescent. Paul, les yeux écarquillés et les lèvres distendues par l'énorme chibre, suffoquait, cherchant vainement sa respiration. Il tenta de se redresser, mais les mains du remplisseur le maintenaient fermement, la bouche empalée sur son chibre. Jim avait l'impression de voir le sexe démoniaque se frayer un chemin toujours plus loin dans l'œsophage de son ami puis, brusquement, le remplisseur rejeta sa tête en arrière et, un sourire extatique aux lèvres, se libéra dans l'estomac de sa victime. Il attendit un moment encore, laissant à son sperme le temps de s'évacuer de son membre et ce ne fut que lorsque Paul atteignit son point de rupture qu'il relâcha la pression, laissant l'humain se redresser d'un bond et se plaquer contre le torse du dominant qui à son tour se libéra, emplissant ses intestins d'un sperme épais et brulant dont l'excès s'écoula entre ses fesses. Paul toussa et suffoqua avant de reprendre son souffle, à demi-conscient, la bouche grande ouverte.
-
Tu comprends maintenant pourquoi on l'appelle le remplisseur… (Gustave souriait, captant l'énergie sexuelle qui s'écoulait aussi abondamment que le sperme des Koloss). Maintenant la moitié du rapport a eu lieu, reste l'intervention de l'auxiliaire.
Le remplisseur s'éloigna du couple, laissant l'humain toujours empalé sur le sexe du dominant puis se dirigea vers les Koloss qui les entouraient, près d'une vingtaine maintenant. Il les examina un a un puis en saisit un par son sexe encore mou. L'élu sourit et pris entre ses doigt une goutte de sperme qui s'écoulait encore du sexe du remplisseur et la porta a ses lèvre, dégustant le liquide âcre. Puis il se dirigea vers le couple, laissant le remplisseur derrière lui. Il se plaque a son tour contre le torse de Paul et plaqua sa bouche contre la sienne, l'embrassant avec autant d'ardeur que le remplisseur l'avait fait précédemment. L'auxiliaire saisit les cuisses de l'homme et les plaça de part et d'autre de ses hanche, incitant l'humain a nouer ses jambes autour de sa taille, ce qu'il fit inconsciemment. Le nouveau Koloss saisit son sexe maintenant dur et aussi volumineux que celui des deux autres et le plaça a l'entrée de l'anus déjà occupé. Il appliqua son gland contre l'ouverture dilatée et, poussant fermement, parvint à se frayer un chemin. Paul, au-delà de toute douleur, ne semblait plus capable de se rebeller et le sexe, pris à son tour de mouvements de contractions péristaltiques, se fraya un passage dans l'étroit conduit déjà occupé. Quelques minutes plus tard les deux démons entreprirent un va et viens simultané, similaire à celui que Jim avait observé quelques temps plus tôt. Les mouvements s'accélérèrent en bientôt les deux Koloss se libérèrent ensemble dans les entrailles offertes.
Jim observait la scène, troublé par ce qu'il venait de voir mais également par la réaction de son corps qui n'avait pas échappé aux Koloss qui le maintenait. La main du démon avait quitté sa bouche pour venir entre ses jambes caresser son sexe qui déformait la toile de son pantalon tâchée d'une auréole de précum qui s'étendait de plus en plus.
- Je vois que le spectacle t'a plu, se moqua Gustave. Excitant, non ? Ton acolyte est maintenant fécondé. Les trois spermes, vont se mélanger dans son estomac et donner naissance à un embryon puis, dans quelques jours, à un jeune démon. Les trois Koloss et l'humain forment un nid. Les trois démons vont prendre soins de lui et le protéger jusqu'à la naissance du petit.
Jim vit les deux démons se retirer de l'anus de Paul puis le porter avec énormément de douceur dans une pièce voisine. Il essaya de se redresser pour les suivre du regard, mais le Koloss qui l'immobilisait le maintint fermement.
- Je vais te montrer notre maternité, décida Gustave.
Reproduction
Peu avant vingt et une heure, Jim et Paul arrivèrent à l'adresse indiquée par le journaliste de l'Observeur. A la grande surprise de Jim, les autres n'avaient pas insisté pour les accompagner - peut-être avaient-ils compris finalement - et comme promis, il avait communiqué l'adresse à Tamara. Curieusement, c'était la personne à qui il faisait le plus confiance pour ne pas intervenir inutilement.
Il leur avait fallu presque une heure pour se rendre à l'endroit souhaité. Les rues n'étaient plus sûres depuis quelques temps déjà et Jim souhaitait se déplacer discrètement et éviter autant que possible les bandes qui tentaient de se partager la ville à grand coup d'armes à feu.
Les deux hommes attendaient, cachés derrière un vieux container à ordure en métal renversé, scrutant attentivement l'entrée du bâtiment où devaient avoir lieu la vente - une caserne de pompier apparemment. Des démons Koloss tous identiques allaient et venaient par l'unique porte d'entrée en bois. Chacun d'eux accompagnait un humain qui, tête baissée et mains menottées dans le dos, semblaient avoir renoncé à s'échapper.
Après quelques minutes d'observation, les deux hommes sortirent discrètement de leur cachette et, s'élancèrent vers la porte restée entrouverte. Ils arrivèrent dans un vaste garage où quatre camions de pompier rouge et étincelant semblaient attendre leur prochaine sortie. Ils étaient entrés par l'issue arrière du bâtiment et devant eux les portes principales du garage, par lesquelles sortaient les camions, semblaient fermées depuis un bon moment. L'endroit paraissait désert mais les deux comparses avancèrent prudemment, profitant des engins pour progresser à couvert jusqu'à un escalier de métal menant à l'étage supérieur. Après un instant d'hésitation, Jim s'aventura sur la première marche, vérifiant du pied la solidité de la structure. Aucun bruit suspect ne s'en échappa. Prudemment, il commença à gravir les marches et, suivit de Paul, il parvint rapidement et sans encombre au premier étage.
Ils débouchèrent sur un couloir peint en blanc d'où partaient plusieurs portes possédant chacune une petite ouverture vitrée au deux-tiers de sa hauteur qui permettait de voir ce qui s'y passait. En silence, baissés afin de ne pas être vus, ils se placèrent sous la première vitre et se levèrent doucement pour observer l'intérieur. Rien. La salle était entièrement vide. Ils reprirent leur progression et répétèrent les mêmes gestes devant la deuxième et Jim écarquilla les yeux devant le spectacle sui s'offrait à lui… un homme d'une quarantaine d'année qui portait les vestiges de ce qui avait dû être un uniforme de pompier se tenait entre deux démons Koloss entièrement nus. De sa tenue d'origine, il ne restait que les lambeaux d'un t-shirt bleu marine originalement décorée d'une bande rouge continue dont les écritures étaient maintenant illisibles et une paire de bretelles rouges attaché à ce qui semblait avoir été un surpantalon et dont il ne restait à présent que la ceinture. L'homme, musclé et poilu, avait les mains attachées dans le dos, apparemment par les lacets de ses chaussures qui gisaient plus loin. L'un des démons Koloss se tenait debout derrière lui et, les muscles des bras bandés, il le maintenait par les cuisses, en position assise, jambes écartées, le dos plaqué contre son torse rouge vif, son énorme sexe solidement planté entre les fesses velues de l'humain. L'autre démon avait pris position entre les cuisses écartées de l'homme, son torse glabre plaqué contre celui viril et poilu du pompier. De sa main droite, il tenait fermement le menton de l'humain et, la bouche plaquée contre celle de sa victime, il y introduisait une longue langue d'un rose vif. De la salive s'écoulait abondamment de la bouche de l'homme, se répandant sur son menton, glissant dans son cou, sur les poils de son torse. Le trio semblait mu par les mouvements saccadés des coups de reins de Koloss qui sodomisait le pompier. Jim observa la scène écœuré et troublé, mais il écarquilla les yeux lorsqu'il vit le démon qui embrasait goulument l'humain, saisir son sexe bandé et commencé à l'introduire dans l'anus déjà occupé. L'homme sembla se raidir, mais, maintenu comme il l'était entre les deux démons, il ne pu que subir cette nouvelle intrusion. La scène dura quelques minutes encore, les deux démons faisant aller et venir dans un rythme coordonné leurs sexes dans le fondement étroit puis ils s'immobilisèrent et un liquide blanc et épais s'écoula des entrailles de l'humain.
Ils restèrent immobiles quelques minutes encore puis se retirèrent de leur victime. Avec douceur, l'un d'eux pris l'humain à demi-conscient dans ses bras puis le trio se dirigea vers la porte. Jim retrouva ses esprits en voyant les démons approcher et, accompagné de Paul, ils entrèrent dans la pièce vide qu'ils avaient examinée quelques minutes auparavant, refermant doucement la porte derrière eux. Ils s'assirent contre le mur, haletant, repensant au spectacle auquel ils venaient d'assister et Jim s'aperçu, mal à l'aise, que son sexe déformait ostensiblement l'entre-jambe de son pantalon.
Ils attendirent ainsi plusieurs minutes, reprenant leurs esprits tout en espérant ne pas s'être fait remarquer. Puis Jim se redressa à moitié et examina le couloir par la partie vitrée de la porte. Désert. A priori, personne ne s'était aperçu de leur présence. Doucement, il tourna la poignée et, ensemble, ils sortirent dans le couloir, suivant le chemin qu'il supposait avoir été emprunté par les deux Koloss et leur victime, s'enfonçant toujours plus loin dans l'antre démoniaque. Leurs pérégrinations les mena jusqu'à une épaisse porte en fer fermant l'extrémité du corridor mais l'absence de zone vitrée les empêcha de voir se qui se passait au-delà. Jim colla son oreille contre le métal froid, à la recherche du moindre témoignage d'activité, mais l'épaisseur de la cloison empêchait tout son de se propager. Il devait prendre une décision. Pousser la porte en aveugle et entraîner Paul dans une zone potentiellement infestée de démon ou rebrousser chemin et rentrer bredouille dans les locaux du Conseil. Il regarda son compagnon d'infortune qui hocha la tête, résolu, lui signifiant clairement son intention de poursuivre l'inspection. Jim posa la main sur la poignée en métal et entrebâilla précautionneusement la porte, juste assez pour entrevoir l'intérieur, juste assez pour découvrir un spectacle au-delà de tout ce qu'il avait pu imaginer. Figé, les yeux écarquillés tous ses sens se trouvèrent saturés d'un seul coup. La vision de dizaines de démons Koloss copulant par deux, comme ceux qu'ils avaient précédemment observé, avec des mâles humains aux mains ligotées, les sons de ses multiples rapports sexuels consentis par la force et les plaintes des hommes, l'odeur des litres de sperme déjà déversés qui brillaient au sol, tout cela le percuta de plein fouet. Parmi les hommes se trouvaient apparemment des pompiers, anciens occupants de la caserne, reconnaissables aux lambeaux de leurs habits de travail, mais également d'autres individus portant des restes d'uniformes divers : policiers, militaires, des hommes en costumes d'affaire, portant des vêtements de sport ou de simples habits civils. Une chose frappa cependant immédiatement le détective, tous semblaient avoir entre trente et cinquante ans, sportifs et musclés, apparemment choisis pour supporter les assauts des Koloss.
Voyant Jim tétanisé, Paul avait lui aussi passé sa tête par l'embrasure de la porte et observait la scène avec la même expression médusée, totalement oublieux du danger…
… jusqu'à ce que deux paires de bras rouges et musculeux jaillissent de l'intérieur de la pièce, par l'entrebâillement de la porte et saisissent les deux hommes par le col pour les attirer brutalement à l'intérieur. Sans qu'il ne comprenne ce qui lui arrivait, Jim ce retrouva plaqué ventre à terre, les mains solidement attachées dans le dos par une corde fine mais résistante. Il tourna la tête vers sa droite et vit Paul dans une situation similaire à la sienne, les yeux écarquillés de terreur, un démon Koloss entièrement nu occupé à lui nouer les mains dans le dos.
- Tiens, tiens ! Mais c'est que nous avons de la visite… déclara une voix juste au-dessus d'eux. Et pas n'importe qui, le grand Jim Anderson en personne, ricana la voix.
Jim essaya de se redresser mais il n'avait pas besoin de voir l'homme pour savoir de qui il s'agissait.
- Gus… Gustave, parvint-il à articuler, malgré sa cage thoracique compressée par la Koloss qui le maintenait au sol.
Le journaliste, toujours vêtu de son éternel costume sombre, sourit de toutes ces dents au détective.
- Toujours aussi perspicace, Jimmy. Tu sais que je t'attendais beaucoup plus tôt. Mais je te pardonne, surtout avec l'invité de choix que tu nous apporte, poursuivit-il en regardant Paul.
Un piège… il aurait du s'en douter… il ne fallait pas faire confiance à ces pourritures de démons ! Mais il était trop tard maintenant pour les regrets. Il devait trouver un moyen de les sortir, lui et Paul, de ce guet-apens. Il observa le journaliste-démon plus avant. Il avait changé depuis leur dernière rencontre qui ne remontait pourtant qu'à quelques heures. Il semblait avoir rajeuni d'une dizaine d'années, ses muscles paraissaient plus développés et son visage plus lisse.
- Pourquoi ? voulu quand même savoir Jim.
Le démon ricana.
- Le choix, Jimmy, tout est toujours une question de choix. Regarde autour de toi, regarde toute cette énergie sexuelle, et tout cela rien que pour moi. Kamji s'est montré plus que généreux, tu ne trouves pas.
- Et…en échange de quoi.
- Tu ne le devines pas… tu es moins perspicace que je ne le pensais. Il m'a demandé deux choses. La première était de m'arranger pour te mettre hors jeu, toi et ton foutu Conseil des Ombres. Notre ami sorcier semble s'être lassé de vous trouver continuellement en travers de son chemin… Quant à la deuxième… Que sais-tu réellement des démons Koloss ?
Jim essaya de réfléchir. Les démons Koloss, il n'en savait pas grand-chose.
- Ce que tout le monde en sait, je suppose. Il s'agit d'une race ancienne de démons qui s'est toujours montrée discrète jusqu'à ce que Kamji les recrute comme hommes de main, en modifiant probablement certaines de leurs caractéristiques, les rendant plus forts et plus résistants. Leurs coutumes et leur mode de vie sont mal connus mais il semble cacher efficacement leurs femelles et leurs petits car personne n'en a jamais vu.
- Et ça ne t'as jamais paru étrange ?
- Je suis pas franchement d'humeur pour les devinettes alors si tu as quelques grandes révélations à nous faire n'hésites pas !
Gustave pris un air peiné.
- Ah, Jimmy, ne soit pas sarcastique, mais bon, après tout, je suppose qu'être trahi n'est jamais agréable. Aussi, je vais te pardonné ta mauvaise humeur.
- Quelle grandeur d'âme… marmonna le détective.
Le journaliste-démon fit semblant de n'avoir rien entendu.
- L'histoire des démons Koloss, commença-t-il, d'un ton très professoral, diffère quelque peu de celle que l'on trouve dans tout bon manuel scolaire… et elle est surtout beaucoup plus récente. Il ne s'agit pas d'une ancienne espèce qui proviendrait du fin fond des entrailles de la terre ou d'un pays exotique complètement inconnu. Non, ce ne sont que des rumeurs propagées par les soins de Kamji. Comme je le disais, leur histoire est beaucoup plus récente puisque cette espèce a été créée de toute pièce par le Maître Sorcier...
Jim resta un instant stupéfait. Créer une espèce démonique de toute pièce ; il ne pensait pas cela possible.
... Il avait besoin d'hommes de main… ou plutôt de démons de main… qui lui soient totalement dévoués. Après avoir essayé d'utiliser des races comme les Kriss - espèce fort décevante et beaucoup trop sentimentale à mon humble avis - il s'est servi d'ADN de multiples espèces mais également d'humains aux caractéristiques spécifiques, afin de créer les Koloss. Ils sont puissants mais dociles, agressifs mais disciplinés ; bref, des exécutants parfaits… et si tu n'as jamais vu leur femelle, c'est tout simplement qu'elle n'existe pas !
Pas de femelle… c'était bien la première fois dans toute sa carrière de détective que Jim entendait parler d'une espèce démoniaque unisexuée. Mais comment se reproduisaient-ils ? Kamji se trouvait-il obliger d'en créer toujours de nouveaux. Le processus lui semblait bien trop complexe pour expliquer l'augmentation si rapide de la population Koloss de ces dernières années.
- Oui, je vois les engrenages de ton cerveau entrer en surchauffe, Jimmy. Comment se reproduisent-ils te demandes-tu, n'est-ce pas ? Un mystère des plus intéressant j'en conviens… et plutôt qu'un long discours, je te propose une démonstration grandeur nature, après tout, tu nous as amené juste ce qu'il nous fallait pour une grande et belle explication dans les règles de l'art. Je pense même que j'en ferai un article et je pourrai même y adjoindre une emprunte mémorielle, poursuivit le journaliste tout à son fantasme. Mais bon, revenons à nos moutons. (Il fit signe au Koloss qui maintenait Jim.) Installe notre amis dans une position plus confortable afin qu'il profite du spectacle.
Sans qu'il ne puisse rien y faire, le détective se retrouva soudain assis entre les cuisses du Koloss complètement nu qui venait de s'assoir en tailleur à même le sol, ses deux bras puissants enserrant Jim comme s'il s'agissait d'une simple poupée. Jim sentait contre ses omoplates le torse puissant du démon rouge et contre ses fesses un sexe turgescent dépassant déjà probablement les trente centimètres. Il déglutit péniblement, sachant pertinemment qu'il était à la merci du démon bien qu'il ignora tout de ce que comptait lui faire subir Gustave.
- Oh, mais ne t'angoisse pas Jimmy, tu es là pour observer… pas pour participer… enfin pas pour le moment. Non, pour cela nous avons ton… comment est-ce que tu l'appelles… chef de la sécurité ? Ministre de la Défense ?
Jim compris soudain qu'il comptait s'en prendre à Paul et non à lui ; et cette idée le révolta.
- C'est à moi qu'en veut Kamji, alors foutez lui la…
Le reste de la phrase se perdit dans la main du Koloss qui le bâillonna.
- Je te reconnais bien là, Jimmy, toujours à voler au secours de la veuve et de l'orphelin. Mais notre cher Paul n'est ni veuf, ni orphelin, d'après ce que j'en sais, et sa femme et ses deux fils se portent très bien…
- Vous les menacez, s'emporta soudain Paul, jusque là muet.
Gustave le fit taire uns gifle du revers de la main, lui entaillant la lèvre.
- Je ne pense pas t'avoir donné l'autorisation de parler le bidasse. Oui, j'en sais beaucoup sur toi, sur tes anciennes activités au sein de l'armée, sur la manière dont notre ami Jimmy t'a recruté, sur ton travail et ta famille que tu penses avoir mise à l'abri… Tu as quarante ans, des muscles robustes et puissants, un physique d'athlète de haut niveau et tu as déjà procréé, le profil idéal pour servir de reproducteur.
Jim voulu prendre la défense de Paul, mais le Koloss le bâillonnait toujours de sn énorme main. Paul, quant à lui, toujours secoué par la gifle qu'il venait de recevoir et par les menaces à peine voilées qui pesaient sur sa famille ne répondit pas.
- Bien, je vois que nous somme d'accord, se félicita le journaliste. Bon, où en étais-je… ah oui… la reproduction des Koloss. Et bien vois-tu Jimmy, elle est des plus particulière et nécessite un reproducteur humain. Mais pour augmenter les chances de succès, on sait maintenant que l'humain doit de préférence avoir entre trente et quarante cinq ans, être robuste pour la supporter et avoir déjà engendré deux enfants humains. (Il se tourna à demi vers Jim et continua d'un air conspirateur.) Les Koloss aiment particulièrement les hommes virils, au torse puissant et velu, tout comme ton ami ici présent… Mais je m'égare… donc le reproducteur humain va porter l'embryon jusqu'à son terme mais pour cela, il doit être fécondé trois fois dans un ordre bien précis.
Il fit signe de procéder au démon qui maintenait Paul au sol. Ce dernier se redressa, entrainant avec lui l'ancien militaire. Il le dominait de vingt bon centimètre, et ce malgré son mètre quatre-vingt et maintenait fermement plaqué, le dos contre son torse, alors qu'une dizaine d'autres démons en tous points identiques au premier s'approchaient, fixant leur condisciple dans les yeux. Jim vit le démon qui maintenait Paul les examiner puis sourire à l'un d'eux, d'un sourire vicieux et lubrique. L'élu s'approcha commença à arracher les vêtements de l'ancien militaire qui essayait de se défendre à grands coups de pieds, mais ses maigres défenses n'empêchèrent pas le démon rouge de lui arraché son jean, et en moins de deux, il ne lui resta plus que les avant-bras de sa chemise et un boxer blanc.
- Observe bien, Jimmy, celui qui capture la proie est le dominant, c'est lui qui décide de la suite, repris Gustave comme l'aurait fait le commentateur d'un documentaire animalier. Il a la charge de féconder l'humain et de choisir les deux autres participants, le remplisseur et l'auxiliaire. Celui qui vient d'entrer en scène, c'est le remplisseur, il aide le dominant à la mise en place du coït.
Jim, toujours bâillonné, ne put émettre le moindre commentaire et se contenta d'observer la suite des évènements. Le remplisseur arracha d'un geste le boxer blanc de Paul, dernier rempart à sa nudité, puis se mit a genou devant lui et plaça les cuisses velues de l'humain sur ses épaules alors que le dominant le maintenait fermement par les épaules. Les doigts du remplisseur glissèrent vers les fesses de l'homme et s'introduisirent dans son fondement serré. Paul se cabra sous l'assaut, poussant un cri de douleur, alors que trois doigts épais tentaient de se frayer un passage dans le conduit anal. La main droite du dominant vint bâillonner sa victime qui n'eut d'autre choix que d'accepter l'intrusion.
Après quelques minutes de ce traitements, les cinq doigts de la main droite du remplisseur entraient en sortaient de l'anus en dilatation et, enhardi par l'élasticité du fondement, le démon réussit en poussant un coup sec à faire pénétrer son poing à la suite de ses doigts. Les yeux de Paul s'écarquillèrent et des larmes s'en échappèrent mais la main qui le bâillonnait l'empêcha de hurler comme il aurait voulu le faire. Le poing ressortit aussi brusquement qu'il était entré et, profitant de la dilatation qu'il venait de créer, le remplisseur saisit le sexe turgescent du dominant et le planta à la place. Le sexe veineux et dur devait avoisiner les trente cinq centimètres de long et les dix centimètres de diamètre et seul le gland, rouge vif, parvint à entrer du premier coup. Mais l'intrusion avait été initiée et, lentement, le chibre poursuivit son entrée, ignorant les efforts désespérés d'un Paul terrifié pour le repousser.
- Le sexe des Koloss, poursuivit Gustave, est entouré de plusieurs couches musculaires qui se contractent de manière séquentielle. Une fois en place, un péristaltisme parcoure leur membre et permet sa pénétration dans les anus aussi serrés soient-ils. Bien pratique vu la taille de leur chibre, si tu veux mon avis…
Le sexe, tel un serpent, ne tarda pas à entrer complètement en Paul et le remplisseur se releva, laissant Paul debout contre le dominant les pieds touchant à peine le sol, maintenu par le sexe qui l'emplissait entièrement.
- Maintenant nous passons à la deuxième phase, repris le journaliste, et tu va comprendre Jimmy, le pourquoi du nom remplisseur.
Le remplisseur se plaqua contre le torse de Paul et, repoussant la main du dominant qui le bâillonnait, mit aussitôt ses lèvres épaisses contre celles de l'homme et enfonça une langue rosé dans la bouche de Paul. Le Koloss fouillait puissamment la cavité buccale de l'homme et une salive abondante s'écoulait des bouches jointes. Paul ne semblait pas pouvoir résister aux assauts du « remplisseurs » qui avait entrepris de frotter contre lui son sexe bandé, décalottant son gland entre les pectoraux de l'humain. Le dominant maintenait sa position, laissant le remplisseur se déchaîner sur le corps et dans la bouche de sa victime. Jim comprenait pourquoi les hommes choisis devaient être résistants. Subir l'assaut d'un Koloss déchainé ressemblait à une épreuve de force.
Après plusieurs minutes de ce traitement, un liquide clair et abondant commença à s'écouler du chibre du remplisseur, s'écoulant sur les poils bruns du torse de Paul.
« Ah, nous y voilà, s'excita Gustave »
Et d'un geste brusque, le remplisseur s'écarta de Paul, le saisit par la nuque de la main gauche afin de l'obliger à se pencher en avant tout en se servant de la droite pour guider son sexe suintant entre les lèvres ouvertes sous l'effet de la surprise. Le sexe s'introduisit jusqu'au fond de la gorge de l'ancien militaire maintenu penché en avant par les mains du dominant plaquées sur ses hanches. Le remplisseur maintenait d'une main la tête de l'homme et de l'autre massait sa gorge pour faire entrer toujours plus loin son membre turgescent. Paul, les yeux écarquillés et les lèvres distendues par l'énorme chibre, suffoquait, cherchant vainement sa respiration. Il tenta de se redresser, mais les mains du remplisseur le maintenaient fermement, la bouche empalée sur son chibre. Jim avait l'impression de voir le sexe démoniaque se frayer un chemin toujours plus loin dans l'œsophage de son ami puis, brusquement, le remplisseur rejeta sa tête en arrière et, un sourire extatique aux lèvres, se libéra dans l'estomac de sa victime. Il attendit un moment encore, laissant à son sperme le temps de s'évacuer de son membre et ce ne fut que lorsque Paul atteignit son point de rupture qu'il relâcha la pression, laissant l'humain se redresser d'un bond et se plaquer contre le torse du dominant qui à son tour se libéra, emplissant ses intestins d'un sperme épais et brulant dont l'excès s'écoula entre ses fesses. Paul toussa et suffoqua avant de reprendre son souffle, à demi-conscient, la bouche grande ouverte.
-
Tu comprends maintenant pourquoi on l'appelle le remplisseur… (Gustave souriait, captant l'énergie sexuelle qui s'écoulait aussi abondamment que le sperme des Koloss). Maintenant la moitié du rapport a eu lieu, reste l'intervention de l'auxiliaire.
Le remplisseur s'éloigna du couple, laissant l'humain toujours empalé sur le sexe du dominant puis se dirigea vers les Koloss qui les entouraient, près d'une vingtaine maintenant. Il les examina un a un puis en saisit un par son sexe encore mou. L'élu sourit et pris entre ses doigt une goutte de sperme qui s'écoulait encore du sexe du remplisseur et la porta a ses lèvre, dégustant le liquide âcre. Puis il se dirigea vers le couple, laissant le remplisseur derrière lui. Il se plaque a son tour contre le torse de Paul et plaqua sa bouche contre la sienne, l'embrassant avec autant d'ardeur que le remplisseur l'avait fait précédemment. L'auxiliaire saisit les cuisses de l'homme et les plaça de part et d'autre de ses hanche, incitant l'humain a nouer ses jambes autour de sa taille, ce qu'il fit inconsciemment. Le nouveau Koloss saisit son sexe maintenant dur et aussi volumineux que celui des deux autres et le plaça a l'entrée de l'anus déjà occupé. Il appliqua son gland contre l'ouverture dilatée et, poussant fermement, parvint à se frayer un chemin. Paul, au-delà de toute douleur, ne semblait plus capable de se rebeller et le sexe, pris à son tour de mouvements de contractions péristaltiques, se fraya un passage dans l'étroit conduit déjà occupé. Quelques minutes plus tard les deux démons entreprirent un va et viens simultané, similaire à celui que Jim avait observé quelques temps plus tôt. Les mouvements s'accélérèrent en bientôt les deux Koloss se libérèrent ensemble dans les entrailles offertes.
Jim observait la scène, troublé par ce qu'il venait de voir mais également par la réaction de son corps qui n'avait pas échappé aux Koloss qui le maintenait. La main du démon avait quitté sa bouche pour venir entre ses jambes caresser son sexe qui déformait la toile de son pantalon tâchée d'une auréole de précum qui s'étendait de plus en plus.
- Je vois que le spectacle t'a plu, se moqua Gustave. Excitant, non ? Ton acolyte est maintenant fécondé. Les trois spermes, vont se mélanger dans son estomac et donner naissance à un embryon puis, dans quelques jours, à un jeune démon. Les trois Koloss et l'humain forment un nid. Les trois démons vont prendre soins de lui et le protéger jusqu'à la naissance du petit.
Jim vit les deux démons se retirer de l'anus de Paul puis le porter avec énormément de douceur dans une pièce voisine. Il essaya de se redresser pour les suivre du regard, mais le Koloss qui l'immobilisait le maintint fermement.
- Je vais te montrer notre maternité, décida Gustave.
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