26-08-2020, 12:25 PM
4ème suite et fin
Les semaines avaient passé, je butinais à gauche et à droite, sans véritablement distinguer entre femmes et hommes et je commençais à me dire que j'avais un programme très chargé d'autant qu'il ne me fallait pas oublier mes études mais, heureusement, la discipline que je m'étais imposée pour remercier mes parents ne m'avait pas quitté et je n'avais vraiment aucun problème au lycée, j'étais même un des étudiants le plus brillant, sans faire de gros efforts. Il n'empêche, entre Martha et Henry, ensemble ou alternativement un weekend sur deux, le mercredi soir réservé généralement à Henry, les soirées souvent très chaudes avec Jean-Marie, qu'il était adorable mon colocataire et enfin les imprévus de circonstance, je ne savais plus très bien où j'en étais. Josépha, la mère de Jean-Marie, était de plus en plus souvent absente, sans explication valable jusqu'au jour où elle nous annonça qu'elle allait nous quitter car elle voulait refaire sa vie avec un ami. Cela nous fit un choc mais qui fut atténué lorsqu'elle nous appris qu'elle et son ami assumaient jusqu'à nouvel avis le payement de l'appartement plus un montant substantiel pour que Jean-Marie puisse vivre convenablement. Nous disposions désormais d'un appartement pour nous deux ce qui contribua fortement à renforcer les liens affectifs qui nous unissaient. Nous avions deux chambres à coucher, une que nous partagions et une autre que nous appelions le baisedrôme… Si d'aventure l'un ou l'autre d'entre nous ramenait quelqu'un à la maison, nous avions le choix entre l'intimité ou la communauté !
Mon agenda déjà bien chargé s'alourdit encore d'une manière imprévue. Un soir, alors que Jean-Marie et moi reprenions notre souffle, la sonnette tinta et ayant ouvert la porte je me trouvais nez à nez avec… mon cousin Paul, ce garçon que j'avais surpris une fois à se masturber. Ma tenue, un slip pas très ragoutant vu ce qu'il venait de vivre, le surpris d'autant que mon engin n'avait pas encore retrouvé le repos et attirait forcément le regard.
- P/ Salut Antoine, excuse-moi de te déranger mais il faut que tu m'aides, puis-je entrer ?
- A/ Oui, mais…
- P/ T'inquiète pas je… oh, tu as de la visite, oh je pense que je tombe très mal
- A/ Non pas vraiment car nous venions d'achever notre petite activité, comme tu peux l'imaginer en voyant mon colocataire tout nu et moi dans une situation guère meilleure, oui, nous venions de nous donner du plaisir. Met toi à l'aise, pour tes explications ce sera pour demain, on a mieux à faire maintenant, tout au moins Jean-Marie et moi.
Paul avait l'air mal à l'aise, il transpirait visiblement et j'eu le pressentiment que le Paul que j'avais connu avait sensiblement évolué, pressentiment renforcé par une déformation de son pantalon beige clair et, surtout, par une tache suspecte à gauche de sa braguette.
Nous nous connaîssions maintenant tellement bien Jean-Marie et moi qu'il avait suffi d'un froncement de sourcil interrogateur de mon ami et d'un clignement d'œil de ma part pour qu'une nouvelle partie, exploratoire, soit lancée. Nous étions encore chauffés par ce que nous faisions avant l'irruption de Paul aussi nous replongeâmes le nez dans le corps de l'autre, dans un soixante-neuf calme mais soigné. Il faut dire que le sexe de Jean-Marie était un vrai spectacle pour la vue, il avait des proportions parfaites et ce que j'adorais c'était lorsque, au repos, son prépuce recouvrait presque entièrement son gland, laissant juste apparaître la petite ouverture rose de son méat. J'étais chaque fois fasciné par la beauté de son organe, une beauté tellement attirante que, régulièrement, je le prenais en bouche en faisant lentement tournoyer ma langue autour de sa couronne : et je savais que, tôt ou tard, je sentirais les premiers spasmes annonciateurs de sa libération, que j'allais avoir l'avant-goût de son sperme, étonnamment blanc, toujours à la bonne consistance.
En me délectant de Jean-Marie, en subissant ses caresses sur mes testicules et sa langue se promenant sur ma raie avec parfois une incursion sur l'entrée de mon intimité la plus personnelle, j'observais à la dérobée Paul.
Il avait la figure congestionnée et le souffle court, son pantalon était sur ses cuisses, ses jambes étaient écartées et formaient quasiment un angle droit et un chapiteau impressionnant érigeait son slip, tendu à l'extrême, de sorte qu'à la rencontre de l'élastique et du pli de l'aine, on pouvait voir une testicule bien remontée et à la peau bien tendue. Mais ce n'était pas tout, son petit vêtement était inondé de ses secrétions. Sa main se promenait dans les bas-fonds de son entrejambe. Le spectacle était hallucinant, Jean-Marie et moi n'en perdions pas une miette, nous allions bientôt atteindre le point de non-retour. Paul, ce garçon si sage et si timide était dans un état second lorsque, sur une impulsion subite, je me soulevais un peu pour mettre ma main dans son slip et saisir sa barre dégoulinante.
Paul poussa une sorte de rugissement rauque, son corps se souleva comme si des décharges électriques le traversaient, une série de spasmes violents agita son pénis et un flot de sperme se déversa dans sa culotte, sur ma main, sur son ventre pendant un temps indéfinissable. En même temps, Jean-Marie et moi éjaculions avec force sur nos visages. Pendant un long moment nous avons tous les quatre plongé dans une somnolence proche du sommeil, Paul était maintenant vautré sur nous, la queue en l'air, sa main sur la raie de mon ami.
Vers 11 heures le lendemain matin, nous nous nous sommes lentement réveillés, tous les trois nus comme Adam avant le pécher originel, Paul sur l'extrême bord du grand lit, Jean-Marie et moi, comme d'habitude, empêtrés l'un dans l'autre. Paul était en train de se réveiller mais pas suffisamment pour penser à tirer le drap sur sa virilité qui pointait vers le plafond ; dans mon semi-réveil j'admirais cet obélisque et, ne résistant pas à son attrait, je m'en saisis mais un geste brutal me fit lâcher prise
- P/ non mais, ça va pas, je suis pas PD moi, ne t'avise pas de me toucher si tu ne veux pas que je casse ta petite gueule et ta petite salope à côté non plus.
- A/ Mais Paul, tu as oublié la soirée d'hier, tes gémissements, tes hurlements, ton…
- Je veux pas le savoir, c'est vous qui m'avez entrainé et qui avez profité de mon ivresse, vous êtes des dégeulasses, je veux plus entendre parler de vous. Vous avez compris ?
- JM/ [avec un calme olympien] Je crois me souvenir qu'en arrivant, tu voulais demander l'aide d'Antoine, qu'est-ce que…
- P/ Ta gueule, morpion, j'ai compris que vous faites les pires saloperies et qu'en profitant de moi, j'ai compris que moi, je suis pas une tapette, je suis un homme, un vrai, et ce faisant il nous montra son sexe
- A/ Excuse-moi, Paul, mais ces restes de sperme séché sur toi, c'est quoi ? et ce liquide encore chaud et gluant, n'est pas le fruit de ta masturbation matinale d'il y a quelques instants ? Alors, laisse-nous rire, tu n'es pas mieux que nous, sauf que nous, nous assumons. Et maintenant, pars le plus vite possible mais, si un jour, cela te démange, tu peux toujours venir, on t'accueillera et on se chargera volontiers de ta formation…
Fou de rage, et peut-être de gêne, Paul s'habilla, oubliant son slip poisseux et sentant son sperme, que nous mîmes précieusement de côté comme un trophée alors qu'il partait en claquant la porte avec violence : Nous nous regardâmes Jean-Marie et moi et dans un éclat de rire
- JM/ Je te parie que d'ici quelque temps nous allons le revoir, tout penaud car il a besoin de nous pour vaincre ses craintes…
Les semaines et même les mois ont passé et nous en avons profité pour mettre un peu d'ordre dans notre vie qui devenait impossible mais surtout parce que les sentiments que nous éprouvions l'un pour l'autre, Jean-Marie et moi, s'étaient précisés et renforcés. Nous avions donc décidé de faire comprendre à Martha et Henry, avec toute la délicatesse possible, que nous souhaitions mettre un terme à ces relations où les plus de quarante années de différences d'âge devenaient trop lourdes à assumer et à gérer. Mais, surtout moi, nous les aimions beaucoup, ils avaient tellement fait pour nous, pour que j'aie, que nous ayons une vie agréable et nous repoussions de jour et jour le moment de cette discussion. Alors que nous étions décidés à en parler le prochain weekend, un téléphone de Martha nous invita chez elle pour un bon repas. La samedi venu, nous sonnâmes chez notre amie, mal à l'aise comme pas possible et nous vîmes Henry assis dans un fauteuil en train d'ouvrir une bouteille de champagne. Il avait un air sérieux qui ne lui était pas habituel et Martha semblait nerveuse, même si les odeurs émanant de la cuisine laissait prévoir, une fois de plus, un repas délicieux.
- H/ A votre santé, à notre santé à tous les quatre, mais j'ai quelque chose à vous annoncer qui va passablement changer nos relations avec vous : Martha et moi avons décidé d'habiter et de vivre ensemble et, à terme, nous envisageons assez vite de nous pacser car nous avons découvert, en bonne partie grâce à vous deux, que nous avions beaucoup d'intérêts communs, que la solitude nous pesait de plus en plus malgré votre présence, nous sentions également que Martha et moi étions en fait un frein à votre épanouissement à tous les deux car nous avons très bien compris que vos sentiments du début ont fait place à quelque chose de beaucoup plus fort, quelque chose qui ressemble étrangement à de l'amour. Nous souhaitons continuer à vous voir, régulièrement même, mais dans un esprit totalement différent. Nous avons également décidé de vous faire une importante donation afin de vous mettre à l'abri de toutes préoccupation financière et, comme Martha va habiter chez moi, elle mettra son propre appartement à votre entière disposition sous une forme qui vous en garantisse la pérennité
Je me jetais dans les bras de mes deux amis, rejoint par Jean-Marie en larme comme moi alors que Martha et Henry avaient du mal à cacher leur émotion. Les mets et les vins furent à la hauteur de l'événement que nous fêtions, nous étions tous les quatre heureux et nous deux, nous savions que notre vie allait être un vrai bonheur.
En rentrant dans ce qui était encore notre petit appartement, nous avons esquissé les bases de ce que devrait être notre amour.
- La sensualité devait, comme règle générale, primer sur la sexualité
- Il était hors de question que nous parlions d'un couple, que l'un joue le rôle du mari et l'autre de l'épouse : nous étions deux garçons avec tous les attributs s'y rapportant, Jean-Marie serait mon compagnon comme je serais le sien, l'égalité la plus absolue serait la règle entre nous.
- La confiance et la fidélité devaient être la base de notre relation. Nous devions former un être à deux corps aimants
Ces principes nous les avons fignolés, encadrés et le tout est dans un cadre, suspendu dans notre chambre à coucher ; après plus de cinquante ans de vie commune, nous n'avons jamais dérogé à cet engagement, nous avons eu plein d'amis, nous avons adopté cinq garçons qui nous ont donné douze petits-enfants, tous plus beaux les uns que les autres. Paul est le parrain de l'aîné. Martha et Henry ont eu une très belle vieillesse et ont rempli le rôle de grands-parents gâteux.
Jean-Marie et moi nous nous aimons, encore et toujours, d'un amour fou, très profond, inébranlable.
FIN
Les semaines avaient passé, je butinais à gauche et à droite, sans véritablement distinguer entre femmes et hommes et je commençais à me dire que j'avais un programme très chargé d'autant qu'il ne me fallait pas oublier mes études mais, heureusement, la discipline que je m'étais imposée pour remercier mes parents ne m'avait pas quitté et je n'avais vraiment aucun problème au lycée, j'étais même un des étudiants le plus brillant, sans faire de gros efforts. Il n'empêche, entre Martha et Henry, ensemble ou alternativement un weekend sur deux, le mercredi soir réservé généralement à Henry, les soirées souvent très chaudes avec Jean-Marie, qu'il était adorable mon colocataire et enfin les imprévus de circonstance, je ne savais plus très bien où j'en étais. Josépha, la mère de Jean-Marie, était de plus en plus souvent absente, sans explication valable jusqu'au jour où elle nous annonça qu'elle allait nous quitter car elle voulait refaire sa vie avec un ami. Cela nous fit un choc mais qui fut atténué lorsqu'elle nous appris qu'elle et son ami assumaient jusqu'à nouvel avis le payement de l'appartement plus un montant substantiel pour que Jean-Marie puisse vivre convenablement. Nous disposions désormais d'un appartement pour nous deux ce qui contribua fortement à renforcer les liens affectifs qui nous unissaient. Nous avions deux chambres à coucher, une que nous partagions et une autre que nous appelions le baisedrôme… Si d'aventure l'un ou l'autre d'entre nous ramenait quelqu'un à la maison, nous avions le choix entre l'intimité ou la communauté !
Mon agenda déjà bien chargé s'alourdit encore d'une manière imprévue. Un soir, alors que Jean-Marie et moi reprenions notre souffle, la sonnette tinta et ayant ouvert la porte je me trouvais nez à nez avec… mon cousin Paul, ce garçon que j'avais surpris une fois à se masturber. Ma tenue, un slip pas très ragoutant vu ce qu'il venait de vivre, le surpris d'autant que mon engin n'avait pas encore retrouvé le repos et attirait forcément le regard.
- P/ Salut Antoine, excuse-moi de te déranger mais il faut que tu m'aides, puis-je entrer ?
- A/ Oui, mais…
- P/ T'inquiète pas je… oh, tu as de la visite, oh je pense que je tombe très mal
- A/ Non pas vraiment car nous venions d'achever notre petite activité, comme tu peux l'imaginer en voyant mon colocataire tout nu et moi dans une situation guère meilleure, oui, nous venions de nous donner du plaisir. Met toi à l'aise, pour tes explications ce sera pour demain, on a mieux à faire maintenant, tout au moins Jean-Marie et moi.
Paul avait l'air mal à l'aise, il transpirait visiblement et j'eu le pressentiment que le Paul que j'avais connu avait sensiblement évolué, pressentiment renforcé par une déformation de son pantalon beige clair et, surtout, par une tache suspecte à gauche de sa braguette.
Nous nous connaîssions maintenant tellement bien Jean-Marie et moi qu'il avait suffi d'un froncement de sourcil interrogateur de mon ami et d'un clignement d'œil de ma part pour qu'une nouvelle partie, exploratoire, soit lancée. Nous étions encore chauffés par ce que nous faisions avant l'irruption de Paul aussi nous replongeâmes le nez dans le corps de l'autre, dans un soixante-neuf calme mais soigné. Il faut dire que le sexe de Jean-Marie était un vrai spectacle pour la vue, il avait des proportions parfaites et ce que j'adorais c'était lorsque, au repos, son prépuce recouvrait presque entièrement son gland, laissant juste apparaître la petite ouverture rose de son méat. J'étais chaque fois fasciné par la beauté de son organe, une beauté tellement attirante que, régulièrement, je le prenais en bouche en faisant lentement tournoyer ma langue autour de sa couronne : et je savais que, tôt ou tard, je sentirais les premiers spasmes annonciateurs de sa libération, que j'allais avoir l'avant-goût de son sperme, étonnamment blanc, toujours à la bonne consistance.
En me délectant de Jean-Marie, en subissant ses caresses sur mes testicules et sa langue se promenant sur ma raie avec parfois une incursion sur l'entrée de mon intimité la plus personnelle, j'observais à la dérobée Paul.
Il avait la figure congestionnée et le souffle court, son pantalon était sur ses cuisses, ses jambes étaient écartées et formaient quasiment un angle droit et un chapiteau impressionnant érigeait son slip, tendu à l'extrême, de sorte qu'à la rencontre de l'élastique et du pli de l'aine, on pouvait voir une testicule bien remontée et à la peau bien tendue. Mais ce n'était pas tout, son petit vêtement était inondé de ses secrétions. Sa main se promenait dans les bas-fonds de son entrejambe. Le spectacle était hallucinant, Jean-Marie et moi n'en perdions pas une miette, nous allions bientôt atteindre le point de non-retour. Paul, ce garçon si sage et si timide était dans un état second lorsque, sur une impulsion subite, je me soulevais un peu pour mettre ma main dans son slip et saisir sa barre dégoulinante.
Paul poussa une sorte de rugissement rauque, son corps se souleva comme si des décharges électriques le traversaient, une série de spasmes violents agita son pénis et un flot de sperme se déversa dans sa culotte, sur ma main, sur son ventre pendant un temps indéfinissable. En même temps, Jean-Marie et moi éjaculions avec force sur nos visages. Pendant un long moment nous avons tous les quatre plongé dans une somnolence proche du sommeil, Paul était maintenant vautré sur nous, la queue en l'air, sa main sur la raie de mon ami.
Vers 11 heures le lendemain matin, nous nous nous sommes lentement réveillés, tous les trois nus comme Adam avant le pécher originel, Paul sur l'extrême bord du grand lit, Jean-Marie et moi, comme d'habitude, empêtrés l'un dans l'autre. Paul était en train de se réveiller mais pas suffisamment pour penser à tirer le drap sur sa virilité qui pointait vers le plafond ; dans mon semi-réveil j'admirais cet obélisque et, ne résistant pas à son attrait, je m'en saisis mais un geste brutal me fit lâcher prise
- P/ non mais, ça va pas, je suis pas PD moi, ne t'avise pas de me toucher si tu ne veux pas que je casse ta petite gueule et ta petite salope à côté non plus.
- A/ Mais Paul, tu as oublié la soirée d'hier, tes gémissements, tes hurlements, ton…
- Je veux pas le savoir, c'est vous qui m'avez entrainé et qui avez profité de mon ivresse, vous êtes des dégeulasses, je veux plus entendre parler de vous. Vous avez compris ?
- JM/ [avec un calme olympien] Je crois me souvenir qu'en arrivant, tu voulais demander l'aide d'Antoine, qu'est-ce que…
- P/ Ta gueule, morpion, j'ai compris que vous faites les pires saloperies et qu'en profitant de moi, j'ai compris que moi, je suis pas une tapette, je suis un homme, un vrai, et ce faisant il nous montra son sexe
- A/ Excuse-moi, Paul, mais ces restes de sperme séché sur toi, c'est quoi ? et ce liquide encore chaud et gluant, n'est pas le fruit de ta masturbation matinale d'il y a quelques instants ? Alors, laisse-nous rire, tu n'es pas mieux que nous, sauf que nous, nous assumons. Et maintenant, pars le plus vite possible mais, si un jour, cela te démange, tu peux toujours venir, on t'accueillera et on se chargera volontiers de ta formation…
Fou de rage, et peut-être de gêne, Paul s'habilla, oubliant son slip poisseux et sentant son sperme, que nous mîmes précieusement de côté comme un trophée alors qu'il partait en claquant la porte avec violence : Nous nous regardâmes Jean-Marie et moi et dans un éclat de rire
- JM/ Je te parie que d'ici quelque temps nous allons le revoir, tout penaud car il a besoin de nous pour vaincre ses craintes…
Les semaines et même les mois ont passé et nous en avons profité pour mettre un peu d'ordre dans notre vie qui devenait impossible mais surtout parce que les sentiments que nous éprouvions l'un pour l'autre, Jean-Marie et moi, s'étaient précisés et renforcés. Nous avions donc décidé de faire comprendre à Martha et Henry, avec toute la délicatesse possible, que nous souhaitions mettre un terme à ces relations où les plus de quarante années de différences d'âge devenaient trop lourdes à assumer et à gérer. Mais, surtout moi, nous les aimions beaucoup, ils avaient tellement fait pour nous, pour que j'aie, que nous ayons une vie agréable et nous repoussions de jour et jour le moment de cette discussion. Alors que nous étions décidés à en parler le prochain weekend, un téléphone de Martha nous invita chez elle pour un bon repas. La samedi venu, nous sonnâmes chez notre amie, mal à l'aise comme pas possible et nous vîmes Henry assis dans un fauteuil en train d'ouvrir une bouteille de champagne. Il avait un air sérieux qui ne lui était pas habituel et Martha semblait nerveuse, même si les odeurs émanant de la cuisine laissait prévoir, une fois de plus, un repas délicieux.
- H/ A votre santé, à notre santé à tous les quatre, mais j'ai quelque chose à vous annoncer qui va passablement changer nos relations avec vous : Martha et moi avons décidé d'habiter et de vivre ensemble et, à terme, nous envisageons assez vite de nous pacser car nous avons découvert, en bonne partie grâce à vous deux, que nous avions beaucoup d'intérêts communs, que la solitude nous pesait de plus en plus malgré votre présence, nous sentions également que Martha et moi étions en fait un frein à votre épanouissement à tous les deux car nous avons très bien compris que vos sentiments du début ont fait place à quelque chose de beaucoup plus fort, quelque chose qui ressemble étrangement à de l'amour. Nous souhaitons continuer à vous voir, régulièrement même, mais dans un esprit totalement différent. Nous avons également décidé de vous faire une importante donation afin de vous mettre à l'abri de toutes préoccupation financière et, comme Martha va habiter chez moi, elle mettra son propre appartement à votre entière disposition sous une forme qui vous en garantisse la pérennité
Je me jetais dans les bras de mes deux amis, rejoint par Jean-Marie en larme comme moi alors que Martha et Henry avaient du mal à cacher leur émotion. Les mets et les vins furent à la hauteur de l'événement que nous fêtions, nous étions tous les quatre heureux et nous deux, nous savions que notre vie allait être un vrai bonheur.
En rentrant dans ce qui était encore notre petit appartement, nous avons esquissé les bases de ce que devrait être notre amour.
- La sensualité devait, comme règle générale, primer sur la sexualité
- Il était hors de question que nous parlions d'un couple, que l'un joue le rôle du mari et l'autre de l'épouse : nous étions deux garçons avec tous les attributs s'y rapportant, Jean-Marie serait mon compagnon comme je serais le sien, l'égalité la plus absolue serait la règle entre nous.
- La confiance et la fidélité devaient être la base de notre relation. Nous devions former un être à deux corps aimants
Ces principes nous les avons fignolés, encadrés et le tout est dans un cadre, suspendu dans notre chambre à coucher ; après plus de cinquante ans de vie commune, nous n'avons jamais dérogé à cet engagement, nous avons eu plein d'amis, nous avons adopté cinq garçons qui nous ont donné douze petits-enfants, tous plus beaux les uns que les autres. Paul est le parrain de l'aîné. Martha et Henry ont eu une très belle vieillesse et ont rempli le rôle de grands-parents gâteux.
Jean-Marie et moi nous nous aimons, encore et toujours, d'un amour fou, très profond, inébranlable.
FIN