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Martha et Henry (Gay) - Version imprimable

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Martha et Henry (Gay) - Nostalgique - 15-08-2020

Voici un nouveau récit qui, je l'espère, vous plaira ! N'hésitez pas à faire des commentaires, positifs ou non !!
Je tâcherai de poster régulièrement les suites

Martha et Henri

J'avais tout juste 16 ans lorsque mes parents perdirent la vie dans un terrible accident provoqué par un chauffeur ivre. Nous formions tous les trois une famille heureuse même si l'argent était durement gagné par mon père et ma mère, de sorte que je n'ai jamais manqué de rien, même si je savais pertinemment qu'il me fallait être raisonnable. Mes parents attachaient une très grande importance à la scolarité et malgré les frais que cela entrainaient, ils tenaient absolument que je fréquente le lycée afin que toutes les portes me soient ouvertes pour mon avenir. Il était évident pour moi que je me devais de faire tout mon possible afin d'obtenir de bons résultats, j'étais leur fierté !
Pour un milieu ouvrier, mes parents avaient une très grande ouverture d'esprit, ils détestaient le conformisme et partaient de l'idée que tout le monde avait le droit de penser ce qu'il voulait pour autant que cela soit réfléchi, que chacun devait être libre de ses actes pour autant qu'il en assume les conséquences et donc, forts de ces principes, ils me laissaient une très grande liberté dans l'organisation de ma vie personnelle.

Après leurs décès, je fus placé chez un oncle et une tante qui, tous deux, étaient à l'opposé des idées éducatives de mes parents. Ils n'étaient pas méchants, ils ne m'ont jamais battu mais ils m'ont véritablement brimé dans mon épanouissement intellectuel, sociétal et même corporel. Mes parents insistaient toujours pour que j'aie des activités sportives qui développent le corps comme la natation, la marche que ce soit en plaine ou en montagne et mon père se plaisait à répéter "mens sana in corpore sano".

Mon oncle et ma tante avaient des idées très claires sur ce qu'il fallait faire et penser et surtout sur ce qu'il ne fallait pas faire : moi qui jouissait d'une très grande liberté, je me suis trouvé du jour au lendemain corseté par un tas de règles dont il n'était pas question de déroger.
D'un adolescent ouvert et gai, je me suis replié sur moi-même, j'ai appris qu'il valait mieux ne pas tout dire comme je le faisais avec mes parents et même, parfois, qu'il valait mieux mentir ce que je savais très mal faire, n'en ayant pas eu vraiment l'habitude et surtout pas en tant que système institutionalisé !
Je devais dire avec qui je sortais, où j'allais, à quelle heure je rentrais, je découvris que mon oncle prenait des renseignements sur la moralité de mes amis et camarades afin de s'assurer que je ne risquais pas de subir de mauvaises influences. J'ai dû me battre pour poursuivre mes études car, pour un fils d'ouvriers, les études n'étaient non seulement pas nécessaires mais représentaient une source dangereuse d'émancipation et de remise en question des valeurs ouvrières.

Vous comprendrez donc que rapidement la vie devient très difficile pour moi d'autant que mon cousin Paul, de deux ans plus âgé que moi, suivait parfaitement la ligne tracée par ses parents même si on ne savait pas très bien ce qu'il pensait. J'étais dès lors fermement décidé à prendre ma liberté dès que j'aurais atteint mes dix-huit ans et je m'y préparais sérieusement. Je savais que mes parents avaient laissé un petit capital mais qu'il était bien entamé suite aux prélèvements, parfaitement légaux, nécessaires pour mon éducation : je n'étais que le neveu et dans leur optique il n'était pas question que leur fils subisse les conséquences financières de mon intrusion dans leur vie. Ce que je ne savais pas, et je l'appris le jour de ma majorité, c'est que mes parents avaient souscrit une petite assurance vie ce qui me permit, le jour venu, de dire au revoir à ma famille d'accueil et de me louer un studio, modeste mais bien conçu.
J'avais affiché des avis dans les magasins qu'un étudiant était disposé à donner des leçons privées à leur rejeton et comme mon tarif était assez modeste, j'eu beaucoup de succès. La direction du lycée m'avait informé qu'à leur avis, je pourrais même solliciter une petite bourse ! mon avenir financier semblait donc assuré, même si je devrais compter toutes mes dépenses, mais j'avais été à bonne école avec mes parents. Tout semblait me sourire, sauf que mon oncle et ma tante prirent très mal mon départ : Au jour de mes dix-huit ans, la banque leur refusa le retrait de la mensualité qu'ils prélevaient chaque mois et de mon côté, je refusais de leur donner une procuration puisque je prenais mon indépendance, je ne voyais aucune raison de leur faire cadeau des quelques milliers de francs qui restaient. Je fus taxé d'une ingratitude monumentale.
Curieusement, je reçu un appui indirect de mon cousin Paul, nous partagions la même chambre, et qui trouva que j'avais parfaitement raison, qu'il m'enviait de pouvoir m'émanciper, qu'il en avait assez de la rigidité de ses parents ; je ne dis rien, mais comme je le comprenais, et un instant l'idée m'effleura que nous pourrions habiter ensemble mais pour cela il faudrait qu'il trouve le financement nécessaire et puis, honnêtement dit, nous n'avions eu que des contacts assez formels, même s'il était assez beau garçon et que je ne détestais pas le regarder se déshabiller, alors qu'officiellement, nous aurions dû le faire chacun dans la salle de bain, l'un après l'autre. Une nuit, je l'avais entendu gémir, très doucement, il se masturbait, lui également. De cette nuit-là, je l'ai considéré différemment, il était moins coincé que je ne le pensais !
J'avais meublé mon studio avec des meubles acquis dans des brocantes ou des secondes mains et le résultat était, à mon goût, très satisfaisant, je retrouvais la joie de vie qui était la mienne du temps de mes parents, dont l'absence me manquait beaucoup, je songeais souvent aux moments de câlins et de tendresse que nous partagions régulièrement avec un plaisir évident, et j'aimais lorsqu'ils me disaient

- soit toi-même, l'important c'est que tu sois heureux 

pour de simples ouvriers, qu'elle largeur d'esprit et je me suis souvent posé la question, savaient-ils ou pressentaient-ils que j'aurais de la peine à trouver mon orientation, fille ou garçon ? Ce dont je suis certain, c'est que quel que soit cette orientation ils m'auraient toujours soutenu, que jamais ils ne m'auraient renié.

Les deux premiers mois de mon installation ont été une période très gratifiante : j'avais retrouvé la liberté dont je jouissais avec mes parents, mes amis du lycée adoraient venir chez moi, je n'avais pas de véritables soucis d'argent, même si je devais faire très attention à mes dépenses. Du point de vue relationnel, j'avais des amis aussi bien chez les filles que chez les garçons mais avec les uns et les autres je restais curieusement sur la réserve, avec cette impression diffuse que je n'arrivais pas à savoir avec qui je me sentais le plus à l'aise ; J'aimais les relations avec les filles car il y en avait plusieurs qui s'intéressaient beaucoup à l'art, sous toute ses formes, et souvent j'allais avec l'une ou l'autre voir des expositions ou entendre des conférences. Avec mes copains, c'était beaucoup plus prosaïque, on parlait et on faisait du sport, on parlait de filles bien entendu et d'aucun évoquait leurs exploits, exploits dont je doutais souvent de la réalité. Une chose était certaine, j'étais toujours puceau, que ce soit avec les filles ou les garçons. Ces derniers, il est vrai, m'attiraient volontiers lorsqu'ils étaient beaux et alors je contemplais volontiers la plastic de leur corps, les courbes de leurs fesses ou même, parfois, j'évaluais ce que pouvait bien cacher leur slip lorsque nous étions dans le vestiaire de gymnastique. Mais, l'un dans l'autre, je n'étais pas obsédé, comme certains de mes camarades, par la sexualité. Il m'arrivait également, lorsque je me masturbais dans mon lit, de penser à mon cousin Paul et à son petit secret.

Tout allait donc bien jusqu'au jour où je reçus deux lettres recommandées : l'une de l'administration des successions, l'autre d'un avocat. Cette dernière m'informait que mon oncle et ma tante avaient appris l'existence de la petite assurance souscrite par mes parents et qu'ils faisaient opposition, estimant que cette somme devait faire partie de la fortune familiale et donc qu'avec effet immédiat, je ne pouvais plus en bénéficier jusqu'à ce qu'un décision judiciaire soit prise. Le courrier de l'administration confirmait que mon compte était bloqué jusqu'à nouvel avis. C'était la catastrophe car ce compte servait à régler mon loyer. J'essayais de prendre contact avec mon oncle et ma tante, mais il me fut sèchement répondu que je devais traiter exclusivement avec leur avocat. Un avocat, le père d'un camarade, me rassura que la partie adverse n'avait aucune chance en justice mais jusqu'à une décision définitive, cela pouvait prendre des mois et même des années.

Je n'avais qu'une chose à faire, renoncer à mon studio que j'aimais tant, mettre mes meubles dans un garde-meuble ou dans la grange d'un copain fils de paysan et me trouver au plus vite une chambre à louer, la moins cher possible.



Re : Martha et Henry (Gay) - emmanolife - 15-08-2020

Bien triste, l'existence de ce pauvre garçon. Le début fait penser à un roman du 19ème siècle, lequel ? je ne sais plus. Les infortunes de la vertu, version mec (18ème siècle, dans ce cas) ? Ou alors les misérables, peut-être.
Merci, Nostalgique.


Re : Martha et Henry (Gay) - bech - 15-08-2020

Début d'histoire intéressant.

Du point de vue de la succession, le personnage principal (Henri ?) est héritier direct de ses 2 parents, alors que l'oncle ou la tante n'est héritier qu'au 2ème niveau de l'un des deux. Donc, du point de vue de la priorité successorale, ils n'ont droit à rien sauf avis contraire d'un testament. Dans ces conditions le blocage de l'assurance vie est abusif et le personnage principal peut légitimement porter plainte contre ses oncles et tantes et prétendre à des dommages et intérêts conséquents puisque leur but peut être interprété comme le désir de créer une dépendance en coupant les vivre à leur neveu.

Mais, bon, pour la continuité de l'histoire, on ne va pas tenir compte de cet aspect juridique.

Donc, grosse galère pour le personnage principal qui, toutefois fait bien de tenter de garder son autonomie.


Re : Martha et Henry (Gay) - Nostalgique - 17-08-2020

Voici une deuxième suite


Rapidement, je compris qu'il me fallait impérativement trouver des recettes supplémentaires et je me mis à rôder autour des lieux de danse. Des hommes me firent des propositions que je refusais, malgré les prix avantageux qu'ils me proposaient. Des femmes également semblaient être intéressées mais tous abandonnaient lorsque je leur disais que c'était pour la nuit ou rien ce qui me mettait hors compétition question prix ! Je pensais sérieusement à revoir ma stratégie lorsqu'un vendredi soir, une femme d'une bonne cinquantaine d'années m'aborda en me disant

- Il parait que tu n'exerces qu'à la nuit, combien ?
- Cinq cent
- Oh, ce n'est pas donné, la marchandise vaut-elle ce prix ?

Je baissais rapidement l'arrière de mon pantalon en lui montrant mes fesses que je sa-vais attirantes et lui dis

- A vous de juger !
- [Après quelques secondes de réflexions qui me parurent très longues] d'accord, mais pour deux nuits
- D'accord, mais deux fois cinq cents, plus les repas
- Eh bien tu ne manques pas de souffle. Mais tu me plais avec ton culot et ton pe-tit cul. C'est d'accord. Tu n'as qu'à me suivre

Je n'en revenais pas, tout était allé si vite, j'étais à la fois heureux de ce premier succès mais en même temps apeuré, je n'avais jamais fait l'amour à une femme, pas plus qu'à un homme du reste !
Après cent mètres, une superbe voiture dans laquelle je pris place sur le siège de droite, elle conduisait vite et bien et après une dizaine de minutes, la voiture était dans un garage souterrain d'où un ascenseur nous amena directement dans un grand et vaste appartement d'où l'on bénéficiait d'une vue exceptionnel sur la ville

- Voilà, installe-toi confortablement et faisons connaissance. Je suis Martha, je vis seule depuis de nombreuses années mais j'aime le sexe, que ce soit avec les femmes ou les hommes mais vu mon âge, je ne suis pas très exigeante : avec les hommes, j'aime sucer et faire des fellations, j'aime lécher les jolies raies des jeunes garçons et, pourquoi pas, titiller leur rondelle si elle est attirante et, évidemment propre.
Avec les femmes ce n'est pas ton problème mais j'aime qu'un homme nous regarde et éventuellement, qu'il participe. J'aurais parfois la visite d'hommes de mon âge, généralement homosexuels mais qui apprécient de temps à autre une relation féminine. Il se pourrait qu'il y en ait qui soit désireux d'avoir une relation homo avec un aussi beau jeune homme que toi : on avisera sur le moment, mais, crois-moi, un bel homme mûr, ce n'est pas désagréable.
Pour ce soir, j'ai simplement envie de t'admirer et vérifier que ton corps et ses parties masculines, sont vraiment aussi beaux que tu sembles être. Je n'ai jamais eu de garçons aussi jeunes, tu as bien plus de 18 ans n'est-ce pas ?  mais ce soir tu m'as vraiment attirée et j'ai envie de ton corps ou, tout au moins de l'admirer à mon aise.
Pratiquement, je te paye, je te nourris à la maison ou au restaurant ou n'importe où, tu es libre d'aller et venir dans l'appartement mais les seules choses que je te demande, c'est de me respecter, comme je te respecterai, et de te soumettre à toutes mes envies.
Sommes-nous d'accord ? Ah, si cela fonctionne entre nous, tu viendras également le mercredi, même conditions, et en principe tous les weekends. Toujours d'accord ?

Avant que je n'aie eu le temps de dire oui, elle parut enchantée, me prit pas la main et m'attira à côté d'elle et s'attaqua à ma chemise. D'émotion ou de peur, je ne sais, je tremblais comme une feuille

- Dis-moi, tu es puceau pour trembler pareillement ?

J'étais conscient que de ma réponse allait dépendre toute notre relation future et après une très brève réflexion je décidais de lui dire la vérité, de toute façon elle s'en apercevrait très rapidement

- Oui madame, heu, Martha, mais je…
- Ce n'est pas un inconvénient, bien au contraire, bien au contraire

Et je vis que son regard brillait à cette nouvelle perspective d'amusement ou de découverte. Et, contrairement au premier bouton, c'est avec une extrême douceur qu'elle s'attaqua au deuxième, puis aux suivants en disant

- avec un petit puceau, il faut y aller avec tendresse pour qu'il découvre toute la beauté d'une relation sexuelle, la sensualité d'une caresse, qu'il sache provoquer le plaisir chez son partenaire

Un bon moment plus tard, j'avais le torse nu. Un grand moment plus tard encore, j'étais en slip avec une énorme protubérance. Elle regarda, passa lentement et très légèrement, sans appuyer, un doigt sur mon sexe toujours caché par ce petit morceau de tis-su puis, avec un grand sourire

- Pour une première fois, cela suffit, je vais te montrer ta chambre.

Elle se retira, je me douchais et me mis au lit, nu car je n'avais rien à me mettre que les habits que j'avais porté la journée et qui sentaient la transpiration ce qui n'avait rien d'étonnant vu la journée et la soirée que je venais de vivre. Nu, le drap ne me couvrait pas encore lorsque la porte s'ouvrit, Martha apparu dans une chemise de nuit translucide qui ne cachait pas grand-chose et me dit juste,
- demain matin, vers 9 heures tu viens à la cuisine pour le petit déjeuner et comme tu n'as pas d'habits propres, tu viens… dans la même tenue que mainte-nant.

J'avalais ma salive, donc, demain, j'irais nu, totalement nu à la cuisine et, en attendant, je me masturbais et au moment d'éjaculer, je m'imaginais avec mon cousin Paul. Pour-quoi lui ? Il devait être très pudique car je ne l'ai jamais vu à poil alors que nos deux chambres étaient l'une à côté de l'autre et que nous partagions la même salle de bain.



Re : Martha et Henry (Gay) - Nostalgique - 20-08-2020

3ème suite


Le lendemain, catastrophe, malgré une vidange matinale mon sexe précédait le reste de mon corps lorsque je pénétrais dans la vaste cuisine où une bonne odeur de café régnait et un copieux petit déjeuner, fort appétissant, m'attendait. Martha aussi m'atten-dait, vêtue de la même nuisette qu'hier soir, laissant deviner deux généreux seins et une jambe qui remontait très haut, jusqu'à l'aine. Le spectacle était certainement très beau, très attirant, mais moi, petit puceau, je ne pouvais plus faire un pas d'autant que cette fois mon pénis était quasiment à l'horizontale et qu'en plus il était à moitié décalotté, laissant percevoir un petit bout rose et humide, attirant pour toute personne normalement constituée : et Martha devait être normalement constituée car elle me dit

- Allez, ne soit pas timide, approche-toi et vient m'embrasser avant de te mettre à table. Hum ! tu sens bon le jeune fauve, allez, viens !

Je me dirigeais vers elle, lentement, et j'allais l'embrasser sur la joue lorsqu'au dernier moment elle tourna la tête et mes lèvres aboutirent sur ses lèvres à elle et ce fut un vrai baiser car elle avait pris ma tête dans ses mains pour la retenir : je sentis sa langue qui força sans difficulté le barrage de mes lèvres tandis que je serais désespérément mes dents jusqu'au moment où elle me conseilla de me relaxer, ce que je fis involontairement de sorte que nos langues purent faire connaissance. Dès cet instant, je ne réalisais plus vraiment ce qui se passait, sa langue s'enroulait autour de la mienne me donnant une sensation que je n'avais jamais ressentie, elle n'avait plus besoin de me tenir la tête, d'instinct j'appuyais mon visage, cherchant à enfoncer le plus profondément possible mon organe lingual : c'était divin et d'autant plus que dans le même temps, une main avait saisi mes testicules et les malaxaient avec douceur. Je crus que j'allais m'évanouir, tellement le ressenti était nouveau et violent

- Oh, je sens que mon petit puceau va avoir sa première éjaculation par une main autre que la sienne, oui, laisse-toi aller, je sens les contractions, les spasmes de ta queue qui accélèrent, oui, je suis sûr que tu sens ta semence qui commence son cheminement jusqu'à la libération. Oui, vas-y, voilà tu gicles dans mes mains, oui, tu gémis, tu gémis plus fort et tu hurles, tu hurles de jouissance.

- Ah, c'est trop bon, je… je… je et ce sont plusieurs jets puissants qui se répandirent un peu partout.

- C'est bien mon petit, je sens que tous les deux on va passer des moments très forts, tu verras, je vais t'apprendre un tas de choses, tu vas faire jouir les femmes qui t'adoreront, tu vas rendre fou les hommes et ils te rendront fou.
Allons, passons à table tu dois avoir faim

Quel petit déjeuner mémorable, pour la première fois j'avais embrassé une femme et une femme m'avait embrassé. Pour la première fois j'avais éjaculé sous les caresses d'une femme et quelle femme, j'avais joui comme jamais. Pour la première fois également, une femme m'avait laissé entendre que je deviendrais fou avec et pour les hommes. Que de perspectives envoutantes, qu'allais-je devenir, un amant ou une pute, un malade du sexe ou un être attentionné, une expérience unique et temporaire ou deviendrais-je une autre personne, dans la durée d'une relation aimante ?

Une certaine routine s'était établi entre Martha et moi : j'arrivais le vendredi en fin d'après-midi chez elle et je rentrais chez moi le dimanche dans la belle chambre que je partageais avec Jean-Marie, un ado du même âge que moi et assez timide. J'avais eu de la chance car en réponse à une petite annonce chez l'épicier du coin Josepha, la mère, m'avait proposé une chambre contre un soutien scolaire pour son fils. Rapidement, j'eu l'autorisation de faire un peu de cuisine si je remettais la pièce en ordre, ce qui signifiait que souvent je me tapais la vaisselle de notre ménage à trois ! Jean-Marie avait une jolie bouille et un corps un peu en surpoids, mais de manière raisonnable. Vu que nous avions des horaires scolaires très similaires, nous prîmes rapidement l'habitude d'occuper la salle de bain ensemble, d'autant que celle-ci était assez grande et avec une belle douche italienne. Stressés, il nous est arrivé une première fois de nous doucher ensemble ce qui personnellement ne me gênait pas vu que j'étais actuellement attiré par les femmes, et Martha en particulier. Par contre je remarquais assez vite que mon copain avait tendance à loucher sur mon corps ; cela m'amusait, je laissais faire sans rien dire, mais, petit à petit, des idées un peu coquines me venaient à l'esprit mais je ne faisais absolument aucune tentative car, d'abord, il ne me tentait pas vraiment et, surtout, je ne voulais pas risquer de perdre ma chambre qui ne me coutait rien. Mais c'est vrai qu'il était mignon mon blondinet ! Et puis, j'avais Martha chez qui, outre les weekends j'allais également passé occasionnellement la soirée et la nuit du mercredi au jeudi.

Cette routine était très agréable pour moi, nous sortions au théâtre, au cinéma, nous mangions souvent au restaurant, nous allions volontiers danser et je sentais de nombreux regards sur notre couple, assez inhabituel vu la différence d'âge, tant de femmes que d'hommes mais j'avoue, un peu naïvement, ne pas savoir si c'était Martha ou moi-même qui attirait les regards. J'avais la belle vie, d'autant que ma compagne avait simplifié notre relation financière : elle me versait un montant fixe chaque mois, montant auquel s'ajouterait, de cas en cas, une indemnité si une femme ou un homme participait à nos ébats. Jusqu'à présent, ce n'était que des femmes où mon rôle était essentiellement passif, les deux femmes aimant que je les regarde faire l'amour, s'embrasser ou fouiller dans leurs chattes. Je dois reconnaître que j'étais satisfait du rôle qui m'était attribué car ces ébats entre femmes ne m'attiraient pas vraiment.

Martha était bien entendu au courant de mes conditions de logement et, plus particulièrement, de l'attirance que je semblais exercer sur Jean-Marie mais je la rassurais en lui disant que, de mon point de vue, c'était purement platonique : c'est alors

- Tu sais Antoine, si tu as envie de t'amuser avec ton Jean-Marie, car je trouve que tu m'en parles bien souvent, il ne faut surtout pas te gêner, bien au contraire, tu peux même l'amener ici pour être plus tranquille !

- Merci, c'est gentil mais tu sais, je ne suis pas encore certain d'avoir envie d'un garçon même si ses fesses sont effectivement attirantes mais je crois, surtout, que lui serait tout-à-fait favorable à un rapprochement car j'ai remarqué que son sexe avait de plus en plus tendance à être bandé… Et puis tu sais, je n'ai jamais touché un homme, même pas mon cousin Paul

- Et cela te dirait d'essayer une fois ?

Prudemment, je ne répondis pas car, franchement, je n'en savais rien.
Quelques jours plus tard, nous prenions l'apéritif Martha et moi, il devait être vers les 19 heures lorsque la sonnette se manifesta

- Ah, Henri, quel plaisir de te voir, il y a longtemps que tu ne m'avais pas rendu visite. Entre, cela tombe bien, j'ai mon jeune ami qui est là et nous étions en train de prendre un verre

Je n'avais pas prêté attention à la personne à la porte lorsque Henri entra dans le vaste salon où j'avais déjà passé tant de bons, de très bons moments avec Martha et ses amies. L'homme, en me voyant, s'arrêta pile, resta la bouche ouverte, son visage rougit quelque peu : il faut dire que mon aspect ne correspondait pas à celui d'une première entrevue entre gens de bonne société : J'avais encore ma chemise mais celle-ci était grande ouverte sur ma poitrine, imberbe soit dit en passant, ma braguette ouverte laissait voir un adorable petit slip rouge sur le devant duquel on pouvait voir une tache humide

Martha fit assoir son hôte, elle se plaça à ses côtés et le Henri en question se trouvait entre nous deux de sorte que je n'avais plus Martha comme voisine ce qui me frustra quelque peu car nous ne pourrions pas, de toute évidence, continuer notre petit jeu.
Du coup, je regardais plus attentivement l'intru et je dû admettre que c'était un bel homme malgré son âge, un très bel homme même, avec des cheveux grisonnants, impeccablement rasé, habillé avec une élégante simplicité. Il n'avait pas un poil de graisse, où tout au moins cela ne se voyait pas, et j'avais l'impression qu'il était bien musclé. A l'observer pendant qu'il parlait avec Martha, je sentais mon sexe durcir et je me plus à me demander s'il en était de même pour lui ce qui était stupide car il ne s'occupait pas du tout de moi, pour l'instant tout au moins. Ce n'était plus un sexe que j'avais dans mon sous-vêtement, mais une vrai barre qui tendait au maximum mon petit slip rouge : au premier regard, n'importe qui s'apercevrait de mon excitation et il fallut que ce soit juste à ce moment que le téléphone sonne et que Martha passe dans son bureau en s'excusant vis-à-vis d'Henri.



Re : Martha et Henry (Gay) - emmanolife - 20-08-2020

Pas ordinaire, ton histoire !

Ton héros a l'air plutôt bien dans sa peau, étrangement sûr de lui alors qu'il n'a encore aucune pratique. Je me demande par exemple comment il a pu fixer le prix de sa prestation pour une nuit !

Merci, Nostalgique.


Re : Martha et Henry (Gay) - Nostalgique - 23-08-2020

Henri se tourna vers moi et il vit, oui, il vit ma bandaison, il ne pouvait pas faire autre-ment. Très calmement

- Eh bien, tu sembles en avoir une superbe, déjà bien mouillée à voir ton slip qui ne va pas résister bien longtemps à ce traitement. Tu peux me montrer l'objet, il doit être impressionnant ?

J'avais le souffle court, sa main bougea dans ma direction et je crus qu'il allait me la plaquer sur ma braguette mais non, il s'arrêta avant. Je le regardais dans les yeux qui me fixaient, il avait la bouche légèrement entrouverte, je sentais que toute sa personne avait envie de moi et c'est alors que je ne sais pas ce qu'il m'a pris, nos deux regards s'accrochèrent l'un à l'autre, il rougit presqu'autant que moi, nos mains se croisèrent et, pour la première fois une main masculine autre que la mienne avait saisi mon sexe au travers du slip lequel n'empêchait aucune sensation, qui laissait passer l'humidité que je suintais alors que moi, je sentais son érection au travers de son pantalon de toile.
C'est à ce moment que j'ai réalisé que Martha nous regardait avec un grand sourire

- Ah, ce que j'aime voir deux hommes se découvrir ensemble, d'imaginer l'état de leurs sexes, tendus, pleins de précum avec leurs glands roses, oui je sais que celui d'Antoine est rose, qui a jailli du prépuce et qui n'attendent que de pouvoir s'afficher fièrement. Allez, ne vous occupez pas de moi !

Henri, excité mais pas gêné, souriait à Martha alors que moi je n'avais au fond qu'une envie, me montrer nu à cet homme tout en étant très mal à l'aise. Un petit signe de mon amie me fit comprendre que je pouvais y aller, peut-être même que je devais y aller.

Très lentement, j'ai complètement enlevé ma chemise me montrant torse nu ; l'excitation de mon pénis s'accentua au point que mon gland gicla hors de mon slip, il était effectivement rose. Je soulevais mes fesses pour faire glisser mon pantalon sur mes chevilles, l'unique protection qui me restait, c'était ce petit slip rouge duquel émergeait un gland rose. Henri avait l'air fasciné par ce spectacle, son pantalon laissait voir une énorme bosse, cette bosse je voulais la voir lorsque j'aurais fini mon effeuillage. Martha n'en perdait pas une miette et je sentais qu'elle m'encourageait à poursuivre ce spectacle éminemment érotique, j'imaginais sa chatte complètement mouillée.
Je ne demandais que ça, et c'est avec une lenteur absolue que je découvrais, petit à petit, ma nudité totale à cet homme que je ne connaissais pas il y a moins d'une heure. Le slip, trempé cette fois, rejoignit son compagnon, mon pantalon, sur mes chevilles.

Martha avait ses mains dans son entrejambe et j'imaginais facilement ce qu'elle y faisait, Henri avait descendu sa braguette, sa main n'était pas sur mais dans son boxer et elle n'était pas immobile ! Au même rythme que pour moi, je descendis son pantalon, puis son boxer et alors apparait un magnifique sexe, long et fin, follement attirant, pratiquement sans poils. Nous étions totalement nus, tous les deux, et je ne ressentais aucune gêne.

Martha a le sens de l'improvisation et le talent de mettre les gens à l'aise, elle se leva, se mit devant nous, prit mon sexe dégoulinant dans sa main gauche puis avec sa main droite elle s'empara de celui d'Henri. Il y avait dans le salon un silence complet, les deux hommes s'hypnotisaient l'un l'autre et Martha commença une lente masturbation, terriblement sensuelle

- M/ Laissez-vous aller, profitez de ce moment de découverte, de plaisir, de jouissance à venir

- H et A/ Ah, c'est trop bon, tu es folle Martha, Ah Oh Nooooon, Ouuuuuuuuuuuiiiiii,
Continue, plus vite, moins vite Ah, Oh je vais venir, je sens dans mes couilles le jus qui…, ralenti pour durer Ah Ah

- H et A/ Non, pas ma petite rondelle, non pas le doigt, oui appuie plus fort, oh il entre dans mon cul, arrête, non continue
Ah, je viens, moi aussi, oh ah, cela monte cela arrive, je jouis, moi aussi, ça y ait, je jute, je gicle, ça sort

Les deux mâles sont haletants, ils n'en peuvent plus, ils se sourient, il y a du sperme partout, sur les mains, sur les pantalons, sur les slips et boxers, cela sent le musc masculin et le sperme et la transpiration.

Ils ne peuvent pas sortir dans cet état et ils n'ont rien de sec à se mettre, cela les fait rire, ils sont complices ; les deux sont à poil, Martha se délecte de voir leurs sexes encore excités, surtout celui d'Antoine, toujours dégoulinants de leurs semences. Henri et Antoine se regardent, ils se penchent l'un vers l'autre, leurs visages se rapprochent, leurs lèvres s'entrouvrent puis se joignent.

Il est tard, il fait nuit. Henri prend la main d'Antoine

- Vient, oui vient !

- Oui, je viens, à bientôt Martha, merci

Je passais tout le weekend avec Henry, il a découvert et exploré tous les moindres recoins de mon corps, il avait le don de trouver les endroits qui me faisaient grimper au mur, qui me faisaient gémir de jouissance ou hurler de souffrance ectasique. Le dimanche nous nous sommes calmés, nous sommes allés voir une très belle exposition de peinture moderne et enfin d'après-midi, j'ai rejoint ma chambre après nous être promis de nous revoir.

J'étais tout à la fois calme de ces deux journées de découvertes exceptionnelles mais en même temps très excité par ces nouvelles sensations vécues dans mon âme et surtout dans mon corps : En entrant dans la chambre que je partageais avec Jean-Marie, je sentis mon sexe durcir en voyant mon camarade de chambre à torse nu et en slip, j'ai eu brusquement envie de lui. Même s'il avait quelques kilos de trop, son corps était bien proportionné, sa poitrine était bien marquée et il m'a semblé que ses tétons étaient érigés depuis que j'étais entré dans la chambre. Un mince filet de poils blonds descendait depuis son nombril en direction de son slip où il disparaissait dans son intimité, une intimité que j'avais bien envie de lui faire partager avec moi. Il faisait chaud dans la pièce, j'enlevais à mon tour ma chemise puis mon pantalon et je me retrouvais en slip, le même slip rouge mais qui maintenant sentait le garçon, le sperme et la transpiration !

- JM/ Oh dis donc, tu pues sérieusement, [et se penchant vers moi], tu sens vrai-ment le sperme. Qu'est-ce que tu as fait durant ces deux jours ?

- A/ Tu veux le savoir, tu veux vraiment le savoir ?

Son slip montrait une bonne protubérance qui dessinait la forme de son pénis, pénis que j'avais souvent vu sous la douche mais que je n'avais véritablement touché, sinon par inadvertance

- Oui Antoine, j'ai envie que tu me fasses partager ton weekend avec Martha qui n'a pas dû être triste

Je regardais Jean-Marie dans les yeux pendant que très lentement je descendais mon slip, je constatais que son pieu était aussi dur que du fer, je tendis ma main vers l'élastique qui le protégeait encore de mon envie, je le saisis, je sentis sa toison et je le des-cendis et le lui enlevais complètement : Il respirait de manière saccadée, son visage avait un peu rougis, il sursauta lorsque je saisis son organe à pleine main, un organe chaud et vivant, bien en chair et dont le prépuce se rétracta rapidement, laissant à l'air libre un gland dont la couronne, d'un adorable rose, était parfaitement formée et attirante à souhait. Il se regarda quelques secondes et j'eu peur de sa réaction, peur non fondée car quelques instants après, il avait les deux mains dans et sur mes instru-ments et, en plus, il venait presque brutalement de plaquer ses lèvres sur les miennes qui, entrouvertes purent immédiatement accueillir la salive que sa langue amena dans ma bouche. Ce n'était pas la fougue avec Henri, c'était beaucoup plus calme, je ne voulais pas le brusquer, c'était sa première expérience sexuelle, une expérience avec un garçon de surcroit ! Je sentis très vite qu'il appréciait la tournure que prenait les événements, son corps palpitait sous mes caresses, il écartait spontanément ses jambes pour me faciliter l'accès à sa raie que je léchais avec délicatesse, sans encore m'attaquer à sa rondelle, ce serait pour plus tard ou peut-être pour cette nuit car il m'appris que sa mère était absente toute la semaine. Mes attouchements commencèrent à exercer leur effet, je sentis que les profondeurs de ses testicules se mettaient en route, il gémissait de plus en plus, je commençais à sentir ses contractions, je savais que le grand moment allait se saisir de son corps, qu'il allait jouir comme il n'avait jamais jouis : brusquement il plaqua sa poitrine contre la mienne, son ventre contre mon ventre et nos deux pénis ne firent plus qu'un au moment où, serrés l'un contre l'autre, notre semence jaillit simultanément de notre méat, se répandant sur tout notre corps : plusieurs minutes hors du monde, dans cette demi inconscience qui suit l'éjaculation

- JM/ Antoine, merci, c'est le plus extraordinaire moment de ma vie, jamais je n'aurais cru que cela puisse être aussi puissant. Maintenant, je n'ai plus de doute, je sais que ce sont les garçons qui m'attirent ou, plus tôt un garçon, j'ai adoré tes mains sur mon corps et leurs caresses si sensuelles, j'ai vraiment cru que j'allais perdre la raison lorsqu'à un moment donné, tu as retroussé mon prépuce.
Je lui ai raconté mon weekend d'abord avec Martha, puis avec Henry et l'extase que nous avons ressentie tous les deux.

- JM/ J'aimerais bien faire sa connaissance, avec toi bien sûr



Re : Martha et Henry (Gay) - Nostalgique - 23-08-2020

Merci emmanofile de me suivre dans ce récit. Oui, je te l'accorde, Antoine est très débrouille mais il y a certaine chose que l'on sait d'instinct ! De plus, avec le décès de ses parents, mon personnage principal a connu bien des problèmes.
En ce qui concerne le prix des prestations, j'ai renoncé à dire de quelle monnaie il s'agit par simplification et quand au montant je t'avoue que je n'en ai aucune idée n'ayant eu aucune pratique de ce genre !!
Je viens de poster une troisième suite, mais j'ai omis de dire que c'était la troisième…
J'espère que cet épisode, nettement plus chaud que les précédents te plaira malgré tout.
Bien à toi.

Nosta.


Re : Martha et Henry (Gay) - emmanolife - 24-08-2020

Bonjour Nostalgique.
Merci pour ces suites.  Smile
Il y a un petit côté sadien dans la relation d'Antoine avec Martha puis Henry : un peu littéraire, un peu artificiel... Celle avec Jean-Marie me semble beaucoup plus naturelle : mater (en douce) un garçon qui se déshabille, combien de fois n'ai-je pas fait ça. Mais ce n'était qu'un début, Antoine et Jean-Marie ont déjà franchi une étape, on sent qu'ils ne vont pas en rester là !  Wink


Re : Martha et Henry (Gay) - Nostalgique - 26-08-2020

4ème suite et fin


Les semaines avaient passé, je butinais à gauche et à droite, sans véritablement distinguer entre femmes et hommes et je commençais à me dire que j'avais un programme très chargé d'autant qu'il ne me fallait pas oublier mes études mais, heureusement, la discipline que je m'étais imposée pour remercier mes parents ne m'avait pas quitté et je n'avais vraiment aucun problème au lycée, j'étais même un des étudiants le plus brillant, sans faire de gros efforts. Il n'empêche, entre Martha et Henry, ensemble ou alternativement un weekend sur deux, le mercredi soir réservé généralement à Henry, les soirées souvent très chaudes avec Jean-Marie, qu'il était adorable mon colocataire et enfin les imprévus de circonstance, je ne savais plus très bien où j'en étais. Josépha, la mère de Jean-Marie, était de plus en plus souvent absente, sans explication valable jusqu'au jour où elle nous annonça qu'elle allait nous quitter car elle voulait refaire sa vie avec un ami. Cela nous fit un choc mais qui fut atténué lorsqu'elle nous appris qu'elle et son ami assumaient jusqu'à nouvel avis le payement de l'appartement plus un montant substantiel pour que Jean-Marie puisse vivre convenablement. Nous disposions désormais d'un appartement pour nous deux ce qui contribua fortement à renforcer les liens affectifs qui nous unissaient. Nous avions deux chambres à coucher, une que nous partagions et une autre que nous appelions le baisedrôme… Si d'aventure l'un ou l'autre d'entre nous ramenait quelqu'un à la maison, nous avions le choix entre l'intimité ou la communauté !

Mon agenda déjà bien chargé s'alourdit encore d'une manière imprévue. Un soir, alors que Jean-Marie et moi reprenions notre souffle, la sonnette tinta et ayant ouvert la porte je me trouvais nez à nez avec… mon cousin Paul, ce garçon que j'avais surpris une fois à se masturber. Ma tenue, un slip pas très ragoutant vu ce qu'il venait de vivre, le surpris d'autant que mon engin n'avait pas encore retrouvé le repos et attirait forcément le regard.

- P/ Salut Antoine, excuse-moi de te déranger mais il faut que tu m'aides, puis-je entrer ?

- A/ Oui, mais…

- P/ T'inquiète pas je… oh, tu as de la visite, oh je pense que je tombe très mal

- A/ Non pas vraiment car nous venions d'achever notre petite activité, comme tu peux l'imaginer en voyant mon colocataire tout nu et moi dans une situation guère meilleure, oui, nous venions de nous donner du plaisir. Met toi à l'aise, pour tes explications ce sera pour demain, on a mieux à faire maintenant, tout au moins Jean-Marie et moi.

Paul avait l'air mal à l'aise, il transpirait visiblement et j'eu le pressentiment que le Paul que j'avais connu avait sensiblement évolué, pressentiment renforcé par une déformation de son pantalon beige clair et, surtout, par une tache suspecte à gauche de sa braguette.
Nous nous connaîssions maintenant tellement bien Jean-Marie et moi qu'il avait suffi d'un froncement de sourcil interrogateur de mon ami et d'un clignement d'œil de ma part pour qu'une nouvelle partie, exploratoire, soit lancée. Nous étions encore chauffés par ce que nous faisions avant l'irruption de Paul aussi nous replongeâmes le nez dans le corps de l'autre, dans un soixante-neuf calme mais soigné. Il faut dire que le sexe de Jean-Marie était un vrai spectacle pour la vue, il avait des proportions parfaites et ce que j'adorais c'était lorsque, au repos, son prépuce recouvrait presque entièrement son gland, laissant juste apparaître la petite ouverture rose de son méat. J'étais chaque fois fasciné par la beauté de son organe, une beauté tellement attirante que, régulièrement, je le prenais en bouche en faisant lentement tournoyer ma langue autour de sa couronne : et je savais que, tôt ou tard, je sentirais les premiers spasmes annonciateurs de sa libération, que j'allais avoir l'avant-goût de son sperme, étonnamment blanc, toujours à la bonne consistance.
En me délectant de Jean-Marie, en subissant ses caresses sur mes testicules et sa langue se promenant sur ma raie avec parfois une incursion sur l'entrée de mon intimité la plus personnelle, j'observais à la dérobée Paul.
Il avait la figure congestionnée et le souffle court, son pantalon était sur ses cuisses, ses jambes étaient écartées et formaient quasiment un angle droit et un chapiteau impressionnant érigeait son slip, tendu à l'extrême, de sorte qu'à la rencontre de l'élastique et du pli de l'aine, on pouvait voir une testicule bien remontée et à la peau bien tendue. Mais ce n'était pas tout, son petit vêtement était inondé de ses secrétions. Sa main se promenait dans les bas-fonds de son entrejambe. Le spectacle était hallucinant, Jean-Marie et moi n'en perdions pas une miette, nous allions bientôt atteindre le point de non-retour. Paul, ce garçon si sage et si timide était dans un état second lorsque, sur une impulsion subite, je me soulevais un peu pour mettre ma main dans son slip et saisir sa barre dégoulinante.
Paul poussa une sorte de rugissement rauque, son corps se souleva comme si des décharges électriques le traversaient, une série de spasmes violents agita son pénis et un flot de sperme se déversa dans sa culotte, sur ma main, sur son ventre pendant un temps indéfinissable. En même temps, Jean-Marie et moi éjaculions avec force sur nos visages. Pendant un long moment nous avons tous les quatre plongé dans une somnolence proche du sommeil, Paul était maintenant vautré sur nous, la queue en l'air, sa main sur la raie de mon ami.
Vers 11 heures le lendemain matin, nous nous nous sommes lentement réveillés, tous les trois nus comme Adam avant le pécher originel, Paul sur l'extrême bord du grand lit, Jean-Marie et moi, comme d'habitude, empêtrés l'un dans l'autre. Paul était en train de se réveiller mais pas suffisamment pour penser à tirer le drap sur sa virilité qui pointait vers le plafond ; dans mon semi-réveil j'admirais cet obélisque et, ne résistant pas à son attrait, je m'en saisis mais un geste brutal me fit lâcher prise

- P/ non mais, ça va pas, je suis pas PD moi, ne t'avise pas de me toucher si tu ne veux pas que je casse ta petite gueule et ta petite salope à côté non plus.

- A/ Mais Paul, tu as oublié la soirée d'hier, tes gémissements, tes hurlements, ton…

- Je veux pas le savoir, c'est vous qui m'avez entrainé et qui avez profité de mon ivresse, vous êtes des dégeulasses, je veux plus entendre parler de vous. Vous avez compris ?

- JM/ [avec un calme olympien] Je crois me souvenir qu'en arrivant, tu voulais demander l'aide d'Antoine, qu'est-ce que…

- P/ Ta gueule, morpion, j'ai compris que vous faites les pires saloperies et qu'en profitant de moi, j'ai compris que moi, je suis pas une tapette, je suis un homme, un vrai, et ce faisant il nous montra son sexe

- A/ Excuse-moi, Paul, mais ces restes de sperme séché sur toi, c'est quoi ? et ce liquide encore chaud et gluant, n'est pas le fruit de ta masturbation matinale d'il y a quelques instants ? Alors, laisse-nous rire, tu n'es pas mieux que nous, sauf que nous, nous assumons. Et maintenant, pars le plus vite possible mais, si un jour, cela te démange, tu peux toujours venir, on t'accueillera et on se chargera volontiers de ta formation…

Fou de rage, et peut-être de gêne, Paul s'habilla, oubliant son slip poisseux et sentant son sperme, que nous mîmes précieusement de côté comme un trophée alors qu'il partait en claquant la porte avec violence : Nous nous regardâmes Jean-Marie et moi et dans un éclat de rire

- JM/ Je te parie que d'ici quelque temps nous allons le revoir, tout penaud car il a besoin de nous pour vaincre ses craintes…

Les semaines et même les mois ont passé et nous en avons profité pour mettre un peu d'ordre dans notre vie qui devenait impossible mais surtout parce que les sentiments que nous éprouvions l'un pour l'autre, Jean-Marie et moi, s'étaient précisés et renforcés. Nous avions donc décidé de faire comprendre à Martha et Henry, avec toute la délicatesse possible, que nous souhaitions mettre un terme à ces relations où les plus de quarante années de différences d'âge devenaient trop lourdes à assumer et à gérer. Mais, surtout moi, nous les aimions beaucoup, ils avaient tellement fait pour nous, pour que j'aie, que nous ayons une vie agréable et nous repoussions de jour et jour le moment de cette discussion. Alors que nous étions décidés à en parler le prochain weekend, un téléphone de Martha nous invita chez elle pour un bon repas. La samedi venu, nous sonnâmes chez notre amie, mal à l'aise comme pas possible et nous vîmes Henry assis dans un fauteuil en train d'ouvrir une bouteille de champagne. Il avait un air sérieux qui ne lui était pas habituel et Martha semblait nerveuse, même si les odeurs émanant de la cuisine laissait prévoir, une fois de plus, un repas délicieux.

- H/ A votre santé, à notre santé à tous les quatre, mais j'ai quelque chose à vous annoncer qui va passablement changer nos relations avec vous : Martha et moi avons décidé d'habiter et de vivre ensemble et, à terme, nous envisageons assez vite de nous pacser car nous avons découvert, en bonne partie grâce à vous deux, que nous avions beaucoup d'intérêts communs, que la solitude nous pesait de plus en plus malgré votre présence, nous sentions également que Martha et moi étions en fait un frein à votre épanouissement à tous les deux car nous avons très bien compris que vos sentiments du début ont fait place à quelque chose de beaucoup plus fort, quelque chose qui ressemble étrangement à de l'amour. Nous souhaitons continuer à vous voir, régulièrement même, mais dans un esprit totalement différent. Nous avons également décidé de vous faire une importante donation afin de vous mettre à l'abri de toutes préoccupation financière et, comme Martha va habiter chez moi, elle mettra son propre appartement à votre entière disposition sous une forme qui vous en garantisse la pérennité

Je me jetais dans les bras de mes deux amis, rejoint par Jean-Marie en larme comme moi alors que Martha et Henry avaient du mal à cacher leur émotion. Les mets et les vins furent à la hauteur de l'événement que nous fêtions, nous étions tous les quatre heureux et nous deux, nous savions que notre vie allait être un vrai bonheur.

En rentrant dans ce qui était encore notre petit appartement, nous avons esquissé les bases de ce que devrait être notre amour.

- La sensualité devait, comme règle générale, primer sur la sexualité

- Il était hors de question que nous parlions d'un couple, que l'un joue le rôle du mari et l'autre de l'épouse : nous étions deux garçons avec tous les attributs s'y rapportant, Jean-Marie serait mon compagnon comme je serais le sien, l'égalité la plus absolue serait la règle entre nous.

- La confiance et la fidélité devaient être la base de notre relation. Nous devions former un être à deux corps aimants

Ces principes nous les avons fignolés, encadrés et le tout est dans un cadre, suspendu dans notre chambre à coucher ; après plus de cinquante ans de vie commune, nous n'avons jamais dérogé à cet engagement, nous avons eu plein d'amis, nous avons adopté cinq garçons qui nous ont donné douze petits-enfants, tous plus beaux les uns que les autres. Paul est le parrain de l'aîné. Martha et Henry ont eu une très belle vieillesse et ont rempli le rôle de grands-parents gâteux.

Jean-Marie et moi nous nous aimons, encore et toujours, d'un amour fou, très profond, inébranlable.

FIN



Re : Martha et Henry (Gay) - Louklouk - 26-08-2020

Bien, mais...
La fin est un peu trop rapide. Et puis... plus de nouvelles du nommé Paul, ce qui aurait pu faire un chapitre ou deux de plus.

Et un petit contresens sur le mot "couple" : il s'agit de deux personnes liées, sans aucune autre idée. Deux garçons vivant ensemble forment bien un couple.

Bon courage pour ta prochaine histoire !
Amitiés




Re : Martha et Henry (Gay) - bech - 27-08-2020

Finalement, après s'être fait couper les vivres de manière peu réaliste, Antoine qui a besoin d'argent se débrouille très bien pour ne pas brader les possibilités d'offres de son corps.

Martha est riche et intéressée par un jeune homme comme lui pour des partages de tendresse.Elle fait découvrir à Antoine les relations amoureuses sans le brusquer. C'est un échange agréable pour eux deux.

Et un peu plus tard, il y a Henri qui fait connaitre à Antoine les relations entre hommes, également de manière saine.

Par ailleurs, Antoine à trouvé à ce loger en échange de cours particuliers à Jean Marie. Ce dernier est d'ailleurs curieux de découvrir le sexe entre hommes.

Finalement, la mère (divorcée) de Jean Marie va vivre avec un autre homme et laisse à son fils l'appartement et de l'argent pour ses frais.

Il n'y a que le passage du cousin Paul qui se termine mal, Paul étant resté sur son éducation et n'aimant pas les PD. Du coup, on ne sait pas de quoi Paul avait besoin en venant trouver Antoine.

Au bout d'un certain temps, Antoine et Jean Marie voudraient avoir plus de temps à eux et donc Antoine voudrait se libérer de ses obligations envers Martha et Henri. Mais comme ceux ci se sont rapprochés, ils ont décidé de se mettre en couple et Antoine n'a même pas besoin de demander de venir moins souvent, c'est Martha qui l'encourage de vivre avec Jean Marie en leur fournissant un meilleur logement et en continuant de leur donner de l'argent.

Bref, une fin idyllique.


Re : Martha et Henry (Gay) - fablelionsilencieux - 27-08-2020

j'ai apprécié le récit... mais comme [member=87]Louklouk[/member], je trouve la fin un peu "au pas de course"!
une fin un rien plus étoffées et un épilogue avec leur vieillesse heureuses aurait été la bienvenue.

J'attend ta prochaine histoire


Re : Martha et Henry (Gay) - Philou0033 - 05-01-2021

Bonjour [member=146]Nostalgique[/member] !

Très beau récit. Très belle histoire d'amour tout compte fait avec les débuts de puceau pour enfin en arriver à de la maturité et une vie deux deux garçons ensemble, qui s'aiment et se respectent !
Merci pour ce moment de lecture!

Je t'embrasse!

Philou


Re : Martha et Henry (Gay) - Nostalgique - 06-01-2021

Merci Philou de ton message, je suis vraiment très heureux que tu aies découvert ce récit qui est peut-être l'un de ceux que j'ai préféré ou tout au moins où j'ai eu énormément de plaisir à l'écrire.
Tu auras éventuellement l'occasion de trouver d'autres de mes récits, publiés sur Docti et dont certains ont été retranscrits sur Slygame mais je ne sais plus lesquels : il faudra que je vérifie.
"Deux papas et cinq garçons" est un peu en souffrance, mais je vais incessamment sous peu sortir une nouvelle suite qui ne me satisfait pas véritablement : le schéma est un peu trop compliqué de sorte que ton opinion m'intéresse, elle sera selon le cas une aide pour décider si j'arrête ou non ce texte.
Je suis pour trois mois dans mes chères montagnes, en Suisse, il y a beaucoup de neige et les paysages sont féériques, sauf que depuis 5 jours, il règne un épais brouillard !
J'espère que tu as bien passé ces jours de fêtes mais bien étriqués avec ce foutu virus qui ne veut pas nous lâcher.
J'ai du plaisir à converser avec toi et à te lire, je te serre dans mes bras.
Ph.