28-10-2024, 07:33 PM
CHAPITRE 4
Priorités
Après avoir raccompagné Thomas à la porte, Jim décida de profiter du temps dont il disposait jusqu’à 16 heures pour faire quelques recherches sur la rupture des liens Kriss. Il gardait en mémoire la théorie mais il n’était plus sûr de certains points du rituel à pratiquer. Il gravit l’escalier de pierre jusqu’au deuxième étage. Le palier donnait directement sur une vaste salle au plafond bas donnant sous les toits. De petites fenêtre diffusaient une lumière pâle, faisant briller le parquet ciré. Un énorme bureau en chêne massif occupait le centre de la pièce et des bibliothèques pleines à craquer de vieux livres garnissaient tous les pans de murs.
Le détective contourna le bureau et vint s’asseoir sur un vieux fauteuil en cuir griffé et rapiécé. Cette pièce était son antre. Le lieu dans lequel il aimait venir réfléchir, se reposer. Rien ne pouvait l’y déranger, son bureau était protégé contre toutes attaques humaines ou démoniaques, il y avait veillé. Il avait lancé un grand nombre de sorts et disposé avec minutie suffisamment d’objets de grande puissance pour avoir la paix. Tout cela lui avait coûté cher, très cher, et pas que d’un point de vue financier.
Il sortit un ordinateur portable de l’un des tiroirs du bureau. Un luxe qu’il s’était permis quelques années auparavant. Un investissement coûteux mais très rentable. Plus personne ne faisait des recherches dans les bouquins de nos jours, Internet les avait supplantés depuis bien longtemps maintenant. Seuls quelques vieux sorciers radoteurs de sa connaissance ne s’y étaient toujours pas mis. Il se connecta au net et lança une recherche sur Google.
Au bout d’une heure de recherche, il avait une idée beaucoup plus claire du rituel et une chose était sûre, ils allaient devoir payer de leur personne, autant lui que son client. Il prit quelques notes qu’il rangea dans une chemise plastique puis éteignit l’ordinateur et descendit prendre une douche. Il resta longtemps sous le jet brûlant, réfléchissant aux différents problèmes auxquels il allait devoir faire face. Lever la conversion ne devrait pas poser trop de problème, tout comme trouver le Kriss en question. Les couples ne bougeaient pas beaucoup au cours d’une fécondation et le mâle devait commencer à s’épuiser à force de féconder le jeune humain que Thomas avait vu. Mais le plus urgent n’était pas là, il disposait d’une dizaine de jours. Son client ressentirait sûrement quelques effets de la conversion, peut être sur sa libido. Non, ce qui l’inquiétait le plus, c’était la disparition de son fils. Toute cette affaire avait quelque chose d’étrange ; non pas qu’il s’agisse de démon, ça il en avait l’habitude maintenant. D’un côté des démons Kriss en reproduction et de l’autre un père génétiquement compatible pour la conversion et son fils disparu, et si le père était génétiquement compatible, le fils devait sûrement l’être. De là à imaginer que les Kriss… ou un autre démon, ne le retienne quelque part en attendant la conversion, si elle n’avait pas déjà eu lieu.
Non, probablement pas. Une lunaison durant trente jours environ, la dernière pleine lune avait eu lieu vingt jours auparavant. Mike ayant disparu depuis une semaine, il était légitime de supposer qu’il serait converti en même temps que son père – si conversion il y avait. Le tout était de découvrir où il se trouvait, quel Kriss l’avait fécondé, le retrouver et appliquer le rituel. Une gageure…
Après s’être habillé d’un jean et d’un t-shirt, il se rendit dans la cuisine pour manger quelque chose, avant l’hypothétique arrivée de Thomas. La pendule indiquait 15 h 30 lorsqu’il eut fini de se confectionner un sandwich. Il le mangea en regardant son jardin envahi de mauvaises herbes.
Il venait de se faire un café lorsque trois coups de heurtoirs retentirent. Un coup d’œil à la pendule lui indiqua qu’il était déjà 16 heures. Peut-être y aura-t-il moyen de trouver un arrangement finalement ? se dit Jim. Il se rendit dans l’entrée et ouvrit grand la porte. Un homme d’une vingtaine d’années se tenait devant lui, grand, blond. Il portait un jean bleu délavé et usé avec un t-shirt blanc, bizarrement imprimé. La tête baissée, il regardait ses chaussures de sport qui avaient elles aussi connu de meilleurs jours. Derrière lui, Thomas s’était changé. Il portait lui aussi un jean et un t-shirt usé. Il posa sa main droite sur l’épaule du jeune homme puis le poussa doucement en avant pour l’encourager à avancer. Il tressaillit. Il était nerveux. Jim s’écarta pour les laisser entrer puis ferma la porte derrière eux.
— J’espère qu’on est à l’heure, intervint Thomas.
— 16 h pile, lui répondit Jim. Je m’apprêtais à prendre un café, vous en voulez un.
— Euh… oui, merci, répondit Thomas, l’autre restant muet. Désolé pour nos tenues mais on revient juste du chantier.
— Pas de problème Thomas… Je peux t’appeler Thomas ?
— Euh… oui.
Ce passage soudain au tutoiement surprit l’homme, mais il convint que cela simplifiait les choses.
— Alors… euh… Jim… je te présente Olivier. C’est l’un des ouvriers qui bosse pour moi et il a accepté de me suivre jusqu’ici.
— Sait-il ce que j’attends de lui ?
— Non, mais il n’a pas le choix. Il a volé des matériaux sur le chantier, c’est soit ça, soit il dégage.
Olivier rougit mais ne dit rien.
— Alors Olivier, tu promets de faire tout ce qui te sera demandé, poursuivit Thomas, où tu préfères pointer au chômage sans indemnité dès demain ?
Le jeune homme releva brusquement la tête, les yeux haineux.
— Vous savez bien que j’ai pas le choix. J’ai une femme et une gosse à nourrir, moi, je ne peux pas me passer de ce boulot.
Thomas soupira.
— Tu sais, Olivier, si je fais ça, c’est que j’ai pas le choix, non plus, mon fils…
Jim l’interrompit, il n’avait pas de temps à perdre en lamentation. Si chacun tenait son rôle, tout le monde y trouverait son compte.
— Bon, allons le prendre ce café, on discutera après.
Il les conduisit jusqu’au salon, dans la pièce principale et leur apporta le café. Ils burent le breuvage amer dans un silence tendu, chacun lorgnant les deux autres pour savoir qui allait lancer la conversation.
— Bien, Olivier, j’ai quelques questions à te poser, commença le détective.
— Vas-y, fit-il en adoptant le tutoiement.
— Tu as quel âge ?
— Vingt-cinq ans.
— Tu es hétéro ?
— Euh… oui… mais ?
— Déjà été sodomisé ? le coupa Jim
— Mais c’est quoi cette question ! s’énerva le jeune homme.
— Tu as promis de faire tout ce que l’on te demandera, le coupa Thomas.
Olivier serra les dents puis baissa les yeux.
— Non, jamais, vous êtes content.
— Ça ne te dérange pas si je vérifie.
L’autre se redressa vivement, prêt à montrer les dents, mais se calma immédiatement en voyant le regard de Thomas.
— Je… je dois faire quoi ?
— Commence par aller prendre une douche puis rejoins-nous ici. La salle de bain se trouve dans la chambre, derrière cette porte, tu trouveras des serviettes dans le placard.
Il se leva et prit la direction que Jim lui avait indiquée puis disparut derrière la porte. Deux minutes plus tard les deux hommes perçurent le bruit de la douche.
— Merci d’avoir tenu ta promesse et sois sûr que je tiendrai la mienne.
— De rien, acquiesça l’autre.
— Le plus urgent est de trouver des informations sur ton fils. Je te propose de retourner là où tu as rencontré les Kriss, ce soir même.
Thomas déglutit péniblement, les souvenirs de ce qui s’y était passé la dernière fois refaisant surface. Mais il prit sur lui.
— OK, je viendrai.
Au moment où il prononçait ces mots, Olivier entra dans la pièce, ne portant qu’une serviette éponge ceinte autour de ses reins. Ses cheveux mouillés, mi-longs, étaient plaqués sur sa tête. Son torse était large, musclé, mais ses muscles étaient plus secs que développés. Ses poils étaient drus mais courts et clairs. Il s’approcha des deux hommes.
— Je… je dois faire quoi maintenant ?
— On va se mettre sur la grande table, ça sera plus simple, fit Jim en se levant.
Il accompagna Olivier jusqu’à la table, Thomas sur leurs talons.
— Penche-toi sur la table, continua le détective.
Le jeune homme obéit et Jim se plaça derrière lui. Il défit la serviette qui tomba à terre, dévoilant des fesses fermes et imberbes. Il posa sa main gauche dans le bas du dos d’Olivier et introduisit d’un coup sec un doigt de sa main droite entre les deux globes. Le jeune homme se cambra, serra les dents mais maintint la position. Jim fit jouer son doigt dans le fondement ; il était très serré, vierge à coup sûr.
— OK, il est bien vierge, confirma-t-il à Thomas.
Il retira son doigt, demandant à Olivier de conserver cette position. Le jeune homme ne voyait rien de ce qui se passait derrière lui. Il entendit le cliquetis de la boucle d’une ceinture puis un froissement de tissu. Une main se posa entre ses omoplates et appuya pour le plaquer sur le tableau froid de la table. Il se laissa faire et ses mains furent tirées dans son dos et fermement attachées avec la ceinture.
Jim se trouvait derrière lui. Il retira son caleçon et son énorme sexe se balança devant lui. Un liquide suintait à l’extrémité du mandrin. Il approcha son gland luisant de ce précum et l’appliqua sur l’orifice du jeune homme qui se cambra.
— Et… qu’est-ce que… je suis pas PD moi.
Thomas se précipita pour le maintenir. Sans réfléchir, il saisit le caleçon de Jim tombé au sol et lui enfonça dans la bouche pour l’empêcher de crier.
— Je suis désolé, murmura-t-il, je… j’ai pas le choix.
Le précum commença à faire son effet et le cul serré se dilata de manière impressionnante. Jim commença son entrée, centimètre par centimètre, pour ne pas blesser le conduit. Quelques minutes lui furent nécessaires pour une pénétration complète, puis il ressortit et commença un lent va-et-vient. Le cul était tellement dilaté que le sexe y coulissait sans effort. Les yeux d’Olivier se révulsèrent de plaisir, il poussa des gémissements, étouffés par le caleçon qu’il trempait de salive. Jim accéléra le mouvement, ses mains fermement accrochées aux hanches de son partenaire. Il sentit la jouissance monter en lui et sut que le moment était proche. Au bout de plusieurs minutes, il se cala au fond du conduit et y libéra, dans un râle, des litres de sperme. Le liquide, en quantité monstrueuse, dégoulina le long des cuisses tremblantes de sa victime maintenant consentante.
Thomas retira le bâillon improvisé ; un sourire extatique illuminait le visage du jeune homme, complètement sous l’effet des euphorisants du sperme.
Jim se retira, son sexe toujours volumineux s’était ramolli, et retourna son acolyte d’un geste sec. Il lui releva les jambes et les plaça sur ses épaules avant de se pencher et d’engloutir le sexe bandé d’une belle taille pour un humain ordinaire.
Jim pompa méticuleusement le bout de chair, faisant courir sa langue sur le gland. Il avait toujours détesté les PD et ce qu’il faisait le révulsait. Contrairement à ses victimes, il n’y prenait que peu de plaisir ; mais il n’avait pas le choix s’il voulait survivre. Il continua ce traitement quelques minutes encore puis sentit des spasmes courir le long de l’organe et un liquide épais se déversa dans sa bouche. Il avala tout comme s’il n’avait pas bu d’eau depuis des jours, aspirant jusqu’à la moindre goutte de sperme.
Un fois rassasié, il se laissa tomber à genoux et s’essuya la bouche d’un revers de la main. Voilà qui lui suffirait jusqu’à demain. Il releva la tête pour voir les yeux écarquillés de Thomas.
— Ça te dégoutte hein ? Tu vois, c’est exactement ce qu’a fait le démon Kriss avec toi, sauf qu’il t’a embrassé après… Je sais que ça t’as excité, tu es en manque. Quand on a touché au sperme des Kriss, on peut plus s’en passer.
Thomas déglutit péniblement.
— Non, gémit-il plaintivement… Je… ce n’est pas ce que je veux.
Jim se releva. Sa voix était grave, sourde, son ton autoritaire, dominateur.
— Mets-toi en position.
L’autre ne put résister, tant son envie était forte. Il se tourna et ouvrit son pantalon qui tomba à ses pieds. Ses fesses étaient rondes et velues. Il se pencha en avant, s’appuyant à la table, le dos cambré, tremblant d’anticipation. Jim se plaça derrière lui et mit son gland en position.
— Je dois te prévenir. Mon précum a déjà été versé… je vais entrer sans !
Dans un mouvement de panique, il chercha à se retourner, mais le détective avait anticipé sa réaction. Il tira un coup sec sur les testicules de Thomas, entraînant, par effet de surprise, un relâchement de son sphincter. D’une poussée brutale, le gland entra, projetant l’homme sur la table, son visage sur le torse d’Olivier toujours en transe. Les yeux écarquillés, il sentit l’énorme barreau se frayer un passage dans ses intestins, hésitant entre la douleur et un plaisir ahurissant. Complètement tétanisé, il se laissa faire, immobile, sentant l’autre se déchaîner puis l’inonder du liquide dont il était dépendant. Lorsqu’il le sentit se déverser en lui, il atteignit cet état d’extase que lui avait fait connaître le démon Kriss et, glissant de la table, s’effondra au sol. Le trop plein ruisselant le long de ses cuisses.
Jim regarda les deux hommes, affalés, complètement drogués au sperme démoniaque. Il les méprisait de ce qu’ils étaient, rien que des junkies qui allaient maintenant le supplier de leur donner leur dose.
Priorités
Après avoir raccompagné Thomas à la porte, Jim décida de profiter du temps dont il disposait jusqu’à 16 heures pour faire quelques recherches sur la rupture des liens Kriss. Il gardait en mémoire la théorie mais il n’était plus sûr de certains points du rituel à pratiquer. Il gravit l’escalier de pierre jusqu’au deuxième étage. Le palier donnait directement sur une vaste salle au plafond bas donnant sous les toits. De petites fenêtre diffusaient une lumière pâle, faisant briller le parquet ciré. Un énorme bureau en chêne massif occupait le centre de la pièce et des bibliothèques pleines à craquer de vieux livres garnissaient tous les pans de murs.
Le détective contourna le bureau et vint s’asseoir sur un vieux fauteuil en cuir griffé et rapiécé. Cette pièce était son antre. Le lieu dans lequel il aimait venir réfléchir, se reposer. Rien ne pouvait l’y déranger, son bureau était protégé contre toutes attaques humaines ou démoniaques, il y avait veillé. Il avait lancé un grand nombre de sorts et disposé avec minutie suffisamment d’objets de grande puissance pour avoir la paix. Tout cela lui avait coûté cher, très cher, et pas que d’un point de vue financier.
Il sortit un ordinateur portable de l’un des tiroirs du bureau. Un luxe qu’il s’était permis quelques années auparavant. Un investissement coûteux mais très rentable. Plus personne ne faisait des recherches dans les bouquins de nos jours, Internet les avait supplantés depuis bien longtemps maintenant. Seuls quelques vieux sorciers radoteurs de sa connaissance ne s’y étaient toujours pas mis. Il se connecta au net et lança une recherche sur Google.
Au bout d’une heure de recherche, il avait une idée beaucoup plus claire du rituel et une chose était sûre, ils allaient devoir payer de leur personne, autant lui que son client. Il prit quelques notes qu’il rangea dans une chemise plastique puis éteignit l’ordinateur et descendit prendre une douche. Il resta longtemps sous le jet brûlant, réfléchissant aux différents problèmes auxquels il allait devoir faire face. Lever la conversion ne devrait pas poser trop de problème, tout comme trouver le Kriss en question. Les couples ne bougeaient pas beaucoup au cours d’une fécondation et le mâle devait commencer à s’épuiser à force de féconder le jeune humain que Thomas avait vu. Mais le plus urgent n’était pas là, il disposait d’une dizaine de jours. Son client ressentirait sûrement quelques effets de la conversion, peut être sur sa libido. Non, ce qui l’inquiétait le plus, c’était la disparition de son fils. Toute cette affaire avait quelque chose d’étrange ; non pas qu’il s’agisse de démon, ça il en avait l’habitude maintenant. D’un côté des démons Kriss en reproduction et de l’autre un père génétiquement compatible pour la conversion et son fils disparu, et si le père était génétiquement compatible, le fils devait sûrement l’être. De là à imaginer que les Kriss… ou un autre démon, ne le retienne quelque part en attendant la conversion, si elle n’avait pas déjà eu lieu.
Non, probablement pas. Une lunaison durant trente jours environ, la dernière pleine lune avait eu lieu vingt jours auparavant. Mike ayant disparu depuis une semaine, il était légitime de supposer qu’il serait converti en même temps que son père – si conversion il y avait. Le tout était de découvrir où il se trouvait, quel Kriss l’avait fécondé, le retrouver et appliquer le rituel. Une gageure…
Après s’être habillé d’un jean et d’un t-shirt, il se rendit dans la cuisine pour manger quelque chose, avant l’hypothétique arrivée de Thomas. La pendule indiquait 15 h 30 lorsqu’il eut fini de se confectionner un sandwich. Il le mangea en regardant son jardin envahi de mauvaises herbes.
Il venait de se faire un café lorsque trois coups de heurtoirs retentirent. Un coup d’œil à la pendule lui indiqua qu’il était déjà 16 heures. Peut-être y aura-t-il moyen de trouver un arrangement finalement ? se dit Jim. Il se rendit dans l’entrée et ouvrit grand la porte. Un homme d’une vingtaine d’années se tenait devant lui, grand, blond. Il portait un jean bleu délavé et usé avec un t-shirt blanc, bizarrement imprimé. La tête baissée, il regardait ses chaussures de sport qui avaient elles aussi connu de meilleurs jours. Derrière lui, Thomas s’était changé. Il portait lui aussi un jean et un t-shirt usé. Il posa sa main droite sur l’épaule du jeune homme puis le poussa doucement en avant pour l’encourager à avancer. Il tressaillit. Il était nerveux. Jim s’écarta pour les laisser entrer puis ferma la porte derrière eux.
— J’espère qu’on est à l’heure, intervint Thomas.
— 16 h pile, lui répondit Jim. Je m’apprêtais à prendre un café, vous en voulez un.
— Euh… oui, merci, répondit Thomas, l’autre restant muet. Désolé pour nos tenues mais on revient juste du chantier.
— Pas de problème Thomas… Je peux t’appeler Thomas ?
— Euh… oui.
Ce passage soudain au tutoiement surprit l’homme, mais il convint que cela simplifiait les choses.
— Alors… euh… Jim… je te présente Olivier. C’est l’un des ouvriers qui bosse pour moi et il a accepté de me suivre jusqu’ici.
— Sait-il ce que j’attends de lui ?
— Non, mais il n’a pas le choix. Il a volé des matériaux sur le chantier, c’est soit ça, soit il dégage.
Olivier rougit mais ne dit rien.
— Alors Olivier, tu promets de faire tout ce qui te sera demandé, poursuivit Thomas, où tu préfères pointer au chômage sans indemnité dès demain ?
Le jeune homme releva brusquement la tête, les yeux haineux.
— Vous savez bien que j’ai pas le choix. J’ai une femme et une gosse à nourrir, moi, je ne peux pas me passer de ce boulot.
Thomas soupira.
— Tu sais, Olivier, si je fais ça, c’est que j’ai pas le choix, non plus, mon fils…
Jim l’interrompit, il n’avait pas de temps à perdre en lamentation. Si chacun tenait son rôle, tout le monde y trouverait son compte.
— Bon, allons le prendre ce café, on discutera après.
Il les conduisit jusqu’au salon, dans la pièce principale et leur apporta le café. Ils burent le breuvage amer dans un silence tendu, chacun lorgnant les deux autres pour savoir qui allait lancer la conversation.
— Bien, Olivier, j’ai quelques questions à te poser, commença le détective.
— Vas-y, fit-il en adoptant le tutoiement.
— Tu as quel âge ?
— Vingt-cinq ans.
— Tu es hétéro ?
— Euh… oui… mais ?
— Déjà été sodomisé ? le coupa Jim
— Mais c’est quoi cette question ! s’énerva le jeune homme.
— Tu as promis de faire tout ce que l’on te demandera, le coupa Thomas.
Olivier serra les dents puis baissa les yeux.
— Non, jamais, vous êtes content.
— Ça ne te dérange pas si je vérifie.
L’autre se redressa vivement, prêt à montrer les dents, mais se calma immédiatement en voyant le regard de Thomas.
— Je… je dois faire quoi ?
— Commence par aller prendre une douche puis rejoins-nous ici. La salle de bain se trouve dans la chambre, derrière cette porte, tu trouveras des serviettes dans le placard.
Il se leva et prit la direction que Jim lui avait indiquée puis disparut derrière la porte. Deux minutes plus tard les deux hommes perçurent le bruit de la douche.
— Merci d’avoir tenu ta promesse et sois sûr que je tiendrai la mienne.
— De rien, acquiesça l’autre.
— Le plus urgent est de trouver des informations sur ton fils. Je te propose de retourner là où tu as rencontré les Kriss, ce soir même.
Thomas déglutit péniblement, les souvenirs de ce qui s’y était passé la dernière fois refaisant surface. Mais il prit sur lui.
— OK, je viendrai.
Au moment où il prononçait ces mots, Olivier entra dans la pièce, ne portant qu’une serviette éponge ceinte autour de ses reins. Ses cheveux mouillés, mi-longs, étaient plaqués sur sa tête. Son torse était large, musclé, mais ses muscles étaient plus secs que développés. Ses poils étaient drus mais courts et clairs. Il s’approcha des deux hommes.
— Je… je dois faire quoi maintenant ?
— On va se mettre sur la grande table, ça sera plus simple, fit Jim en se levant.
Il accompagna Olivier jusqu’à la table, Thomas sur leurs talons.
— Penche-toi sur la table, continua le détective.
Le jeune homme obéit et Jim se plaça derrière lui. Il défit la serviette qui tomba à terre, dévoilant des fesses fermes et imberbes. Il posa sa main gauche dans le bas du dos d’Olivier et introduisit d’un coup sec un doigt de sa main droite entre les deux globes. Le jeune homme se cambra, serra les dents mais maintint la position. Jim fit jouer son doigt dans le fondement ; il était très serré, vierge à coup sûr.
— OK, il est bien vierge, confirma-t-il à Thomas.
Il retira son doigt, demandant à Olivier de conserver cette position. Le jeune homme ne voyait rien de ce qui se passait derrière lui. Il entendit le cliquetis de la boucle d’une ceinture puis un froissement de tissu. Une main se posa entre ses omoplates et appuya pour le plaquer sur le tableau froid de la table. Il se laissa faire et ses mains furent tirées dans son dos et fermement attachées avec la ceinture.
Jim se trouvait derrière lui. Il retira son caleçon et son énorme sexe se balança devant lui. Un liquide suintait à l’extrémité du mandrin. Il approcha son gland luisant de ce précum et l’appliqua sur l’orifice du jeune homme qui se cambra.
— Et… qu’est-ce que… je suis pas PD moi.
Thomas se précipita pour le maintenir. Sans réfléchir, il saisit le caleçon de Jim tombé au sol et lui enfonça dans la bouche pour l’empêcher de crier.
— Je suis désolé, murmura-t-il, je… j’ai pas le choix.
Le précum commença à faire son effet et le cul serré se dilata de manière impressionnante. Jim commença son entrée, centimètre par centimètre, pour ne pas blesser le conduit. Quelques minutes lui furent nécessaires pour une pénétration complète, puis il ressortit et commença un lent va-et-vient. Le cul était tellement dilaté que le sexe y coulissait sans effort. Les yeux d’Olivier se révulsèrent de plaisir, il poussa des gémissements, étouffés par le caleçon qu’il trempait de salive. Jim accéléra le mouvement, ses mains fermement accrochées aux hanches de son partenaire. Il sentit la jouissance monter en lui et sut que le moment était proche. Au bout de plusieurs minutes, il se cala au fond du conduit et y libéra, dans un râle, des litres de sperme. Le liquide, en quantité monstrueuse, dégoulina le long des cuisses tremblantes de sa victime maintenant consentante.
Thomas retira le bâillon improvisé ; un sourire extatique illuminait le visage du jeune homme, complètement sous l’effet des euphorisants du sperme.
Jim se retira, son sexe toujours volumineux s’était ramolli, et retourna son acolyte d’un geste sec. Il lui releva les jambes et les plaça sur ses épaules avant de se pencher et d’engloutir le sexe bandé d’une belle taille pour un humain ordinaire.
Jim pompa méticuleusement le bout de chair, faisant courir sa langue sur le gland. Il avait toujours détesté les PD et ce qu’il faisait le révulsait. Contrairement à ses victimes, il n’y prenait que peu de plaisir ; mais il n’avait pas le choix s’il voulait survivre. Il continua ce traitement quelques minutes encore puis sentit des spasmes courir le long de l’organe et un liquide épais se déversa dans sa bouche. Il avala tout comme s’il n’avait pas bu d’eau depuis des jours, aspirant jusqu’à la moindre goutte de sperme.
Un fois rassasié, il se laissa tomber à genoux et s’essuya la bouche d’un revers de la main. Voilà qui lui suffirait jusqu’à demain. Il releva la tête pour voir les yeux écarquillés de Thomas.
— Ça te dégoutte hein ? Tu vois, c’est exactement ce qu’a fait le démon Kriss avec toi, sauf qu’il t’a embrassé après… Je sais que ça t’as excité, tu es en manque. Quand on a touché au sperme des Kriss, on peut plus s’en passer.
Thomas déglutit péniblement.
— Non, gémit-il plaintivement… Je… ce n’est pas ce que je veux.
Jim se releva. Sa voix était grave, sourde, son ton autoritaire, dominateur.
— Mets-toi en position.
L’autre ne put résister, tant son envie était forte. Il se tourna et ouvrit son pantalon qui tomba à ses pieds. Ses fesses étaient rondes et velues. Il se pencha en avant, s’appuyant à la table, le dos cambré, tremblant d’anticipation. Jim se plaça derrière lui et mit son gland en position.
— Je dois te prévenir. Mon précum a déjà été versé… je vais entrer sans !
Dans un mouvement de panique, il chercha à se retourner, mais le détective avait anticipé sa réaction. Il tira un coup sec sur les testicules de Thomas, entraînant, par effet de surprise, un relâchement de son sphincter. D’une poussée brutale, le gland entra, projetant l’homme sur la table, son visage sur le torse d’Olivier toujours en transe. Les yeux écarquillés, il sentit l’énorme barreau se frayer un passage dans ses intestins, hésitant entre la douleur et un plaisir ahurissant. Complètement tétanisé, il se laissa faire, immobile, sentant l’autre se déchaîner puis l’inonder du liquide dont il était dépendant. Lorsqu’il le sentit se déverser en lui, il atteignit cet état d’extase que lui avait fait connaître le démon Kriss et, glissant de la table, s’effondra au sol. Le trop plein ruisselant le long de ses cuisses.
Jim regarda les deux hommes, affalés, complètement drogués au sperme démoniaque. Il les méprisait de ce qu’ils étaient, rien que des junkies qui allaient maintenant le supplier de leur donner leur dose.
Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) (slygame.fr)
à chacun son histoire bis (mais ici ce sont des anciennes (g@y-tous styles) ) (slygame.fr)
La "hot" du père Noël ! (GAY-ADO-OS) (slygame.fr)
Piscine...et plaisir aqueux (OS-minet-gay) (slygame.fr)
-La tête dans les étoiles (aquatique)-(fanfiction - gay - humour) (slygame.fr)
à chacun son histoire bis (mais ici ce sont des anciennes (g@y-tous styles) ) (slygame.fr)
La "hot" du père Noël ! (GAY-ADO-OS) (slygame.fr)
Piscine...et plaisir aqueux (OS-minet-gay) (slygame.fr)
-La tête dans les étoiles (aquatique)-(fanfiction - gay - humour) (slygame.fr)