26-09-2024, 09:33 AM
Et, comme si je l’avais poussé en avant, l’homme bondit littéralement sur le dos de Cameron, lui tordant les bras dans le dos. Sans lui laisser le temps de réagir, il se sert de ma ceinture pour lui attacher solidement les mains.
José grogne, jure dans sa langue natale. Je le vois redescendre de Cameron aussi rapidement qu’il l’avait chevauché. Je le laisse faire. Il se crache dans la main et enfonce deux de ses doigts baveux entre les fesses du jeune homme qui tressaillit et jappe presque.
Je le vois essayer de se redresser pour se plaindre, mais Marco lui enfile son short de bain rouge dans la bouche pour le bâillonner et le maintien fermement plaqué sur la table d’une main autour de sa nuque. Les doigts de José vont et viennent rapidement dans le fondement souple. Je me place derrière lui et baisse son slip sur ses genoux. Sa queue jaillit, dure et droite. Elle n’est pas très longue, pas plus de seize ou dix-sept centimètres, mais d’une épaisseur rare. Je prends pitié de Cameron ; je crache plusieurs fois dans ma main et enduit le sexe du portugais de ma salive. Le contact de ma main sur son membre le fait frissonner, mais il ne s’arrête pas ; il ne peut plus s’arrêter maintenant. Il sort ses doigts et glisse son mandrin entre les globes musclés des fesses de son jeune amant. Cameron sursaute quand le gland bute contre son anus mais il ne peut y échapper. José le prend par les hanches et pousse pour entrer. Il n’est ni violent, ni hésitant ; juste intraitable. L’anneau musculeux du jeune homme résiste un instant à la pression avant de céder brusquement pour se laisser pénétrer, centimètre par centimètre. Cameron est jeune et encore souple. Son sphincter s’écarte de plus en plus largement face à l’épais barreau. Le jeune homme gémit, essaye de s’échapper, mais entre ses mains liées dans le dos, la pression de Marco sur sa nuque, les mains de José sur ses hanches et l’épieu maintenant fermement callé en lui, il est trop solidement maintenu. Je trouve le spectacle du jeune homme, empalé et soumis, magnifique, me ramenant à l’été dernier au cours duquel j’avais, de la même manière, dressé un jeune mâle dans son genre, en crête.
J’avais sympathisé avec ses parents, un couple de quadragénaires de la région parisienne, le soir même de mon arrivée, dans un hôtel d’Héraklion. Je n’y étais que pour quelques nuits avant de partir à la découverte de l’île. Ils étaient venus se reposer et profiter du soleil et de la chaleur avec leurs trois enfants. Timéo était l’aîné. Aussi roux que son père, il venait d’avoir dix-huit ans et de rater son bac. Il s’ennuyait ferme et ne semblait pas capable de décrocher le moindre mot, au grand désespoir de ses parents. Après quelques verres au bar de la piscine, son père s’était ouvert à moi, se plaignant de l’apathie de son fils. Privé de sa PS4, le jeune homme semblait incapable de s’ouvrir à ce qui l’entourait. Je le voyais déambuler toute la journée dans l’hôtel, son portable à la main, cherchant désespérément un semblant de réseau, toujours habillé de la même manière, un short de coton et une veste de survêtement ouverte sur son torse blanc. Mince, la taille en V, ses muscles étaient fermes et dessinés et ses petits tétons marrons semblaient faits pour être torturés. Face au désespoir se son père, j’avais proposé mon aide pour sortir le jeune homme de sa léthargie. Je partais trois semaines en trek à travers l’île le surlendemain. L’homme avait hésité, mais lorsque qu’il avait su que j’étais ‘’médecin’’, ses doutes s’étaient effacés. Deux jours plus tard je partais avec Timéo, seulement chargés de nos sacs à dos. Il n’était pas venu de gaité de cœur, loin de là, surtout lorsque j’avais exigé qu’il laisse son portable à ses parents. Mais son père avait été inflexible et quelques menues menaces avaient fait le reste. La crête est une île magnifique et le dressage de Timéo ne l’avait rendu que plus magnifique encore. Je l’avais entrepris le soir même, dans la minuscule tente que nous partagions. Il m’avait fallu l’attacher pour lui faire comprendre à quel point il allait aimer ça. Je l’avais longuement préparé et tout aussi longuement baisé avant de m’endormir en lui. Le lendemain, après l’avoir rebaisé, nous étions repartis. Il boitait un peu et n’osait pas me regarder mais dès le deuxième jour il avait commencé à s’ouvrir et j’avais renoncé à l’attacher. Alors notre périple avait vraiment commencé. Quand bon me semblait, je disposais de son corps, de sa bouche ou de ses fesses. Il me suçait dès que l’un de nous en ressentait le besoin et je le prenais a cru, à même les flancs rocheux de la montagne, son short simplement baissé sur ses cuisses. Le soir, au creux de mes bras, mon sexe en lui, il me parlait, me faisant part de son mal être, de sa peur de la vie, de ne pas être à la hauteur avec les filles. Je connaissais ce type de gamin, laissés en jachère par des parents trop absents qui ne faisaient que constater ses échecs sans chercher à l’aider. Peu à peu, je lui avais redonné confiance en lui, le rassurant sur son physique, recollant les morceaux de sa personnalité, endurcissant son corps. J’avais amené quelques jouets avec moi. Il avait aimé les plugs et parvenait parfois à les garder la journée, mais il était fou des pinces à tétons qu’il portait presque continuellement. Aussi, quand quittant temporairement les montagnes notre route croisa La Canée, la deuxième ville de l’île, je lui fis poser deux petits piercings sur ses tétons. Je le revois encore se tortiller de plaisir sous les mains de l’homme effaré qui perçait ses petits bourgeons bruns et la tâche qui avait grandie sur son short au niveau de son entre-jambe. Rarement j’avais vu une telle sensibilité chez un homme. Un instant j’avais craint qu’il ait honte de la réaction de son corps, mais non, il était assez fort maintenant et fier de ce qu’il était. J’avais dû l’obliger à se changer sinon je pense qu’il se serait baladé en ville avec sa tâche de sperme à l’entre-jambe, mais il avait refusé de mettre un t-shirt, fier d’exhiber ses tétons percés. Le soir, je lui avais payé son dépucelage. Je m’étais occupé du côté pile, je lui avais offert une prostituée pour le côté face. Je l’avais choisie pour lui, expérimentée mais assez jeune, propre et saine. Je n’avais pas lésiné sur la dépense, je savais que la nuit serait critique et je ne m’étais par trompé. Au matin, il m’avait rejoint dans ma chambre d’hôtel. C’était toujours le même Timéo, mais en différent. Il s’était blotti contre moi et m’avait remercié, plein de fougue s’offrant sans réserve.
Notre périple avait continué au travers des montagnes, ne s’arrêtant que pour baiser, visiter un site ou nous baigner. Il adorait que je le prenne dans les petites chapelles abandonnées, nichées au cœur des montagnes. Il gueulait si fort que tous les habitants du paradis devaient l’entendre. Parfois nous rencontrions d’autres randonneurs avec lesquels nous partagions notre camp , notre repas, notre feu, voire plus. Par jeu, je l’avais vendu pour une nuit à un couple de quarantenaire hollandais sportifs et bien découplés. Un autre jour c’était à un couple de jeunes gays américains en voyage de noce qui l’avait acheté. Tous les deux actifs, ils aimaient la chasse et s’en était donné à cœur joie avec Timéo. Ils l’avaient poursuivi toute une journée dans l’un des endroits les plus escarpés de l’île avant de l’acculer dans une caverne. La capture avait été rude et Timéo leur avait opposé une résistance farouche jusqu’à ce qu’il finisse par céder sous leurs assauts incessants. Ils me l’avaient rendu les vêtements en lambeaux, la voix éraillée de les avoir trop sucés et le cul grand ouvert. Il lui avait fallu presque deux jours pour remarcher correctement et que ses courbatures disparaissent. Je l’avais massé longuement et épargné ses fesses mais au fond de lui je savais qu’il avait aimé se faire prendre si sauvagement, totalement dominé, sans le moindre espoir de pouvoir s’y soustraire.
Quelques jours avant la fin de notre périple, nous avions rencontré un père et ses jumeaux, un garçon et une fille. Le père, propriétaire d’une salle de sport dans le sud de la France, était une bête magnifique, tout en muscle et en poils courtement tondus. Les jumeaux, quant à eux, n’étaient pas en reste. Le garçon, souple et dessiné, promettait déjà de ressembler à son père. La fille était d’une rare beauté avec des longs cheveux blonds et son teint hâlé. Ils plurent immédiatement à Timéo, tant la fille que le garçon. Nous nous étions couchés tard et j’avais proposé au père de laisser leur tente, plus grande, aux jeunes qui avaient sympathisés et de partager la mienne, plus petite. Nous étions tous un peu éméchés, probablement l’effet de l’Ouzo, et il m’avait suivi sans rechigner. Dans la tente, il ne m’avait guère résisté, m’ouvrant successivement sa bouche et ses fesses. Clairement en manque, il m’avait laissé user de lui sans vergogne. Timéo, lui, s’était occupé des deux autres. Les jumeaux n’étaient pas frigides et les jeux auxquels ils s’étaient adonnés ensemble lui arrachaient encore des sourires béats quand il me les raconta, le lendemain.
Trois jours plus tard, nous étions de retour à Héraklion. Sa famille était répartie et il était convenu que son père nous laisse un billet d’avion pour lui à la réception de l’hôtel dans lequel nous nous étions rencontrés. Notre dernière nuit avait été longue et intense. J’avais ressenti sa peur et sa tristesse de devoir me quitter, mais je le savais maintenant assez fort pour vivre sa vie. Nous nous étions quittés à notre arrivée à l’aéroport, en France, sur une solide poignée de main. Il savait comment me joindre en cas de besoin.
Cameron ressemble à Timéo, mais c’est le sexe épais de José qui coulisse en lui et non le mien. Il le pilonne maintenant si fort que la table grince sous ses coups de boutoir. José grogne, râle. Le corps de Cameron ne lui oppose plus de résistance, se contentant d’amortir chaque choc. De nouveau, je me place derrière le portugais, je sens que je dois reprendre la main pour le final.
— C’est bien José, tu lui montres ce que c’est que d’être un homme. Retourne-le maintenant, regarde comme il aime ça.
José est obéissant, c’est dans son ADN même. Dans un grognement, il retourne le jeune homme qu’il pilonne sans presque s’arrêter, plaçant ses mollets sur ses épaules afin de caller ses cuisses contre son torse. Le corps ferme et tendu de Cameron, tressaute sous les assauts brutaux. Ses yeux sont révulsés et ses dents serrées sur le tissu rouge de son short de bain. Son sexe est bandé et fuit abondamment.
— Regarde-le José, il aime ça ! Donne-lui ce qu’il veut ! Féconde-le ! Apprends-lui à vivre !
Les mouvements de José s’accélèrent encore, devenant de plus en plus erratique. Sa respiration s’accélère et des grognements enflent dans sa gorge. Il a chaud, je le sais, je le sens.
— Laisse-toi aller José. Vas-y. Maintenant !
Une nouvelle fois mon ordre fait son effet. Je le sens se raidir devant moi, poussant un puissant râle de jouissance, presque d’agonie. Je pense qu’il n’a jamais dû ressentir un tel orgasme de sa vie. Je l’entoure de mes bras et le garde plaqué contre les fesses de Cameron pour l’y maintenir en place. Son plaisir semble s’étirer indéfiniment, laissant son corps tremblant entre mes bras.
Je lui murmure des mots rassurants à l’oreille pour le calmer, avant de le coucher contre le torse trempé de sperme et de sueur de Cameron.
Je me tourne vers monsieur Lacroix qui nous regarde et hoche la tête dans sa direction.
— Il est prêt.
L’Algeco du chantier de monsieur Lacroix se trouve sur un ancien site industriel désaffecté en cours de réhabilitation. On est vendredi soir et l’endroit est complètement désert. José avait mis près d’une heure à se remettre de ce qu’il avait fait. Honteux, j’avais dû le rassurer en lui expliquant qu’il faisait ça pour remettre le gamin dans le droit chemin et pour son fils ; ce dernier argument étant celui qui c’était révélé le plus efficace.
La camionnette de Marco est positionnée non loin de là, caché dans l’un des vieux bâtiments de l’ancienne usine. L’équipement y est impressionnant. De grands écrans diffusent les images des caméras infrarouges placées à l’extérieur du petit bâtiment. D’autres retransmettent celles de l’intérieur. Mon ami n’a pas dû lésiner sur la dépense ; il s’est construit un vrai studio roulant. Monsieur Lacroix, Marco et moi surveillons les moniteurs de contrôle. Les deux gars qui nous accompagnent pour assurer la sécurité sont postés dans une voiture non loin de là. Nous savons que Kévin agit toujours le vendredi soir en début de nuit. José se trouve dans l’Algeco, en contact permanent avec nous grâce à une minuscule oreillette. Le jeune voleur devra obligatoirement s’y rendre pour accéder aux clés du chantier et des réserves. Nous avons commencé notre planque depuis près d’une heure maintenant et je commence à me demander s’il va vraiment venir.
— Là ! Regardez !
L’exclamation de Marco me ramène à l’écran principal. Une silhouette se glisse le long du petit bâtiment, longeant les murs, s’arrêtant pour regarder autour de lui comme s’il craignait d’être découvert. la taille semble correspondre à celle de Kévin, nous allions pouvoir commencer. Je préviens José par l’oreillette afin qu’il se tienne prêt, tout en observant l’individu ouvrir discrètement la porte et entrer. Une fois à l’intérieur, il allume une lampe de poche et se dirige droit vers l’armoire renfermant les clés. L’image des caméras à vision nocturne est claire et nette. On le voit sortir une clé de sa poche et tenter d’ouvrir le coffret renfermant celles du chantier mais sans y parvenir, monsieur Lacroix, prudent, ayant changé le cadenas au début de notre opération. Il insiste, mais la serrure résiste.
‘’C’est le moment…’’
J’ordonne à José de passer à l’action et dans la seconde qui suit, une lumière vive inonde la pièce, saturant les caméras à vision nocturne. Instantanément, d’autres appareils à haute définition prennent le relais. Le portugais jaillit littéralement vers le jeune Kévin que nous voyons très nettement maintenant, le plaquant face contre le mur.
— Lâchez-moi !
Le cri résonne dans l’Algeco, nous parvenant clair et audible, un son digne des meilleures salles de cinéma.
— Tu fais quoi là ?
C’est la voix de José. Il n’a pas parlé fort, mais la sensibilité des micros était telle que nous percevons clairement ses paroles.
— Chef ? C’est vous ? Je… j’ai oublié mon portable dans la réserve, je suis venu pour le récupérer. Je fais rien de mal !
C’était bien trouvé et j’ai un instant peur que, dans sa naïveté, José ne se laisse berner. Mais les mots qu’il prononce me rassurent.
— Filho da mãe ![9] Tu me prends pour un imbécile ! Pourquoi t’avais la clé du coffret ?
‘’Bien vu… peut être pas si bête finalement…’’
— Je… je… mais vous qu’est-ce que vous faites là ?
‘’La meilleure défense n’est-elle pas toujours l’attaque ?’’
Mais la réponse de José claqua, claire et nette.
— Je t’attendais, cabrão ![10]
Sous nos yeux, le portugais tord les bras de Kévin dans son dos puis pivote sur lui-même et le plaque, torse contre sur la table métallique que nous avions placé au centre de la pièce quelques heures plus tôt, parfaitement disposé pour nous donner les meilleures images de la scène, sous tous les angles. L’impact est tel que l’air est brutalement expulsé des poumons du jeune homme, le laissant un instant sans défense face au portugais qui se sert de sa ceinture pour lui lier les poignets dans le dos.
José est parfait. Je suis fier de lui, tant il applique à la perfection les gestes que nous avons répétés à l’entraînement.
Kévin essaye de se redresser, mais José le plaque contre la table d’une main ferme placée entre les omoplates.
— Chef, arrêtez ! Je vous jure ! Je ne voulais rien faire de mal !
La voix chevrotante aurait presque pu nous faire douter, mais José est maintenant trop excité pour l’entendre. D’un seul geste, il baisse le pantalon de survêtement et le caleçon de Kévin sur ses genoux et lui claque sèchement les fesses. La môme glapit et son ton change, décidant de modifier son angle d’attaque.
— Putain, arrête ça ! Ok tu m’as eu, mais on peut partager ! Y’en a pour deux !
Sans répondre José crache dans sa main et s’enduit les doigts de salive puis il en glisse deux entre les fesses glabres.
— Qu’est-ce que… PUTAIN !!! CONNARD !!!
Les cris de Kévin résonnent maintenant dans l’Algeco tandis que les deux doigts le pénètrent. José y va franchement faisant fi des exhortations et des insultes du jeune homme.
— Sacano, vou purificar-te ![11] Prononce-t-il en embrassant la croix qui pend à son cou.
Mon portugais est quelque peu rouillé mais je comprends globalement les mots de José. L’homme semble se voir à présent dans une sorte de croisade purificatrice. Tant mieux, les fanatiques sont toujours les plus faciles à manipuler.
— PUTAIN !! CONNARD !! ARRETE-CA !!
Le visage crispé de Kévin montre clairement l’inconfort qu’il ressent… et il n’en était encore qu’au début…
— MAIS C’EST QUOI CE BORDEL !!
Ces morts claquent brutalement dans le petit bâtiment mais la voix n’appartient ni à José, ni à Kévin. Marco élargit le champ des caméras centrées sur les deux hommes pour nous donner une vision d’ensemble. Un nouvel intrut a pénétré dans l’Algeco. Dans la trentaine, le crâne rasé, il porte une courte barbe sombre bien taillée. Son short noir et son t-shirt blanc sans manche et moulant laissent voir des muscles bien développés. Il doit passer pas mal de temps dans les salles de sport. A son poignet droit, un bracelet de force en cuir brun fermé par trois boucles de métal mat renforce l’impression de dureté qu’il renvoie. Trop concentré sur la scène, nous ne l’avons pas vu arriver.
— C’est qui celui-là ?
Marco vient de devancer ma propre question.
— Tiens, tiens… intéressant. Aymeric Lambert… un autre membre de l’équipe de José…Il est en arrêt depuis quelques semaines, c’est pour ça que je ne l’ai pas suspecté… qu’est-ce qu’il fait là ?
Monsieur Lacroix semblait se parler autant à lui qu’à nous.
— Vous pensez qu’il est de mèche avec l’autre ?
— Humm… c’est très possible…
— On intervient ?
L’entrepreneur réfléchit un instant, se grattant le menton.
— Non, laissons les choses se faire, je pense qu’on en apprendra plus.
— Putain Ricky, aide-moi ! Ce gros porc essaye de m’enculer !
La voix de Kévin nous ramène vers les écrans. José s’est immobilisé, deux doigts toujours plantés entre les fesses du gamin.
— Tu fais quoi à mon pote le portos ? Je savais pas que t’étais pédé !
Aymeric ou plutôt Ricky saisit José par le col et l’envoie bouler à travers la pièce. Le portugais ne compte pas se laisser faire et se jette sur son adversaire. Les deux hommes roulent au sol, chacun prenant l’avantage à son tour. Mais Ricky me semble plus entraîné pour ce type de combat, plus vicieux aussi. Et je ne me trompe pas. D’un geste sec il envoie son genou en plein dans le plexus solaire du portugais dont les yeux s’écarquillent, la respiration coupée. Sans lui laisser le temps de se remettre il le saisit par le t-shirt et le plaque face contre terre, déchirant largement le vêtement. Avec fluidité, il lui chevauche les fesses avant de lui tordre les bras dans le dos. Puis, d’une main, il lui bloque les poignets tandis que de l’autre, il lui plaque durement la tête contre le sol, lui faisant presque perdre connaissance et arrachant du même coup la minuscule oreillette qui nous reliait à lui. Penché en avant sur le corps suffoquant de José, il se met à onduler du bassin contre ses fesses.
— Il voulait t’enculer tu dis ?
La question de Ricky est plus rhétorique qu’autre chose. La position dans laquelle il les a trouvés ne laisse guère d’ambiguïté quant à la situation.
— Ce connard m’a enfoncé ses doigts dans le cul ! C’était pas pour parler boulot !
— J’ai toujours aimé les culs poilu… Je pense qu’il faut lui donner une leçon, tu ne crois pas ?
— Ce connard doit payer ! C’est son cul qui va prendre !
— Approche Kèv, que je te détache.
Le jeune homme se relève et sautille jusqu’à Aymeric, les jambes entravées par son pantalon de survêtement, la queue ballante, mi-molle.
— On dirait qu’il t’a quand même excité le vieux.
— Hein ! N’importe quoi !
La voix de Kévin était outrée.
— T’en fait pas, il a dû te toucher la prostate, c’est normal. Mets-toi à genoux, je veux pas le lâcher.
Ricky garda sa poigne fermée sur les poignets de José qui reprend peu à peu conscience et défait la ceinture qui entrave Kévin de sa main libre.
— Attache-le pendant que je le tiens ! poursuit Ricky.
Le gamin s’exécute, liant solidement les poignets de José qui pousse un gémissement lorsque la sangle de cuir mord sa peau. Ricky l’attrape par pantalon, le soulève et le projette littéralement sur la table, dans la position qu’occupait encore Kévin quelques minutes plus tôt.
— Tiens-le ! Je vais l’empêcher de bouger.
Aymeric s’empare de deux sangles rouges à cliquet et s’en sert pout immobiliser le portugais, les faisant passer autour du plateau de la table et de son dos velu à peine recouvert par les lambeaux de son t-shirt déchiré ; une au niveau de ses épaules et l’autre sur ses lombes.
Les cliquetis semblent lui faire progressivement reprendre conscience alors que les épaisses courroies de toile se resserrent autour de lui et le soudent presque à la table.
— Que... não... pare ![12]
La panique ramène José vers la langue natale. Il essaye de se redresser mais il est trop solidement sanglé pour y parvenir.
Aymeric s’est positionné derrière lui, son bassin plaqué contre ses fesses. Il pose ses mains sur le bas de son dos velu puis les fait glisser sur ses flancs avant de les amener sous son ventre pour défaire le bouton de son short.
— T’en fais pas le portos, on va bien s’occuper de toi.
Kevin grimpe sur la table et s’agenouille devant la tête du portugais, lui crachant sur le visage.
— Putain ouais ! Baise-le ce gros porc !
José a maintenant pleinement repris conscience et le français lui revient.
— Ce… c’est pas moi qui voulais… arrêtez !
Ricky, sans se préoccuper de ses supplications, fait glisser le short du portugais le long de ses cuisses et de ses mollets musclés entraînant du même coup le slip blanc. A genoux derrière le fessier galbé et poilu, il semble comme envouté.
— Kèv, fait-le taire… file lui ta queue à bouffer… putain quel cul !
Il semble fasciné, admiratif.
Gardant sa position, il retire son t-shirt… Aymeric est vraiment magnifique. Son torse est long et musclé, mais sans excès. Ses pectoraux sont recouverts d’un léger duvet brun et son ventre plat est ferme et totalement glabre. Des tatouages noirs y sont disséminés : un diamant à l’épaule droite, une croix occitane à la gauche surmontant un brassard à motifs tribaux sur son biceps. Des courbes fluides et épaisses entourent ses pectoraux, deux lignes perpendiculaires ornent chacun de ses flancs et des lettres d’un alphabet inconnu suivent sa colonne vertébrale. Quand il retire son short, des chevrons apparaissent sur le côté de sa cuisse gauche ainsi que deux autres tatouages tribaux, un sur sa cuisse droite et d’autre au creux de son dos, à l’entrée de ses fesses musculeuses. Nu, une magnifique queue d’une petite vingtaine de centimètre pointe de son bas-ventre glabre, joliment surmontée d’un gland protubérant, rose et luisant.
Il pose les mains sur les fesses de José et les écarte pour mieux voir son anus. Le sphincter palpite comme s’il cherchait à se cacher, mais Ricky, comme affamé, se jette littéralement dessus pour le dévorer.
Le portugais geint mais ne peut se plaindre, sa bouche maintenant occupée à une tout autre tâche. Kévin s’est lui aussi déshabillé. Il n’est pas spécialement musclé mais solide et tonique. Des tatouages colorés recouvrent ses deux bras, probablement pour renforcer son look de faux bad boy. Assis sur la table, les cuisses largement écartées, il tient la tête de José à deux mains et la fait aller et venir sur un joli mandrin de taille plutôt standard mais énergique. Je m’y connais en queue et celle-là ne devait pas dépasser les dix-sept centimètres de longueur sur quatre de large. Contraint, José n’a d’autre choix que de se laisser ramoner la gorge, les yeux larmoyants, en bavant abondamment.
Dans le camion le temps semble suspendu. Fasciné, nous regardons les caméras qui diffusent les images de la scène sous tous les angles possibles et imaginables.
— On ne devrait pas intervenir ?
Marco avait presque murmuré sa question, comme s’il avait peur de déranger la scène que nous observions. La réponse échappa à monsieur Lacroix dans un souffle.
— Non…
José se trouve maintenant pris en sandwich entre la queue de Kévin qui lui occupe la gorge, et la bouche et les doigts de Ricky entre ses fesses. L’homme semble se délecter du sphincter qui se dilate rapidement sous l’actions de ses phalanges expertes.
‘’Oui… ce Ricky est un expert… José allait couiner de plaisir…’’
Aymeric le lèche à grand coup du plat de sa langue entre deux pénétrations de ses doigts, l’enduisant copieusement de sa salive. Les cuisses du portugais tremblent et il est fort probable qu’il ait été incapable de tenir debout seul. De l’autre côté, Kévin le laisse à peine respirer, ne retirant sa queue de sa bouche que pour le gratifier d’une paire de baffe ou d’un claquement de son sexe sur ses joues.
Ricky fait maintenant coulisser trois de ses doigts qu’il maintient en position tout en se relevant. Il crache dans son autre main et enduit son sexe toujours dur de sa salive.
‘’Le moment est venu…’’
— Putain ! Baise-le Ricky ! Vas-y !
Aymeric n’a pas besoin d’encouragement mais il rive son regard dans celui du gamin, tandis que, dans une même action, il retire ses doigts du sphincter et s’y enfonce jusqu’à la garde.
Un long grognement guttural tente de s’échapper de la bouche de José qui manque de s’étouffer sur la queue qui l’encombre.
Ricky reste en lui un instant, plus pour profiter pleinement du moment que pour le laisser s’habiter à sa présence. Puis il se retire presque totalement et se renfonce d’un geste sec, claquant son bas-ventre contre les fesses poilu.
— Humm… encore meilleur… putain Kèv si tu savais… si doux… si chaud…
La tête rejetée en arrière et les yeux clos, il joue maintenant avec ses propres tétons tout en coulissant à l’intérieur du portugais à grands coups lents et puissants. Il gémit du plaisir qu’il se donne et arrache au corps de José.
le temps s’étire et se contracte, tant dans le camion où nous respirons à peine que dans l’Algeco où l’air semble s’embraser. Les deux hommes, tout à leurs plaisirs respectifs semblent ignorer la fatigue alors que la nuit est maintenant bien entamée. A un moment, ils essayent de changer de position, mais en définitive chacun reprend sa place, soupirant de plaisir à retrouver le trou qui lui convenait le mieux. Ces trois-là sont pleinement à leur place et leur jouissance est spectaculaire, tout en râle et en cris étouffés. Ricky s’effondre littéralement sur le dos de José, terrassé par son propre plaisir dont il le rempli, essayant de le pénétrer encore plus, comme s’il cherchait à l’engrosser. Le dos de Kévin s’arque violemment tandis qu’il maintient toujours la tête de José entre ses mains, l’obligeant à avaler chacun de ses jets brulants. Le visage de José est rouge, proche de l’apoplexie mais un liquide visqueux s’écoule le long de ses cuisses. Le gamin hurle presque sa jouissance avant de s’effondrer sur le dos.
— On intervient…
Les mots de monsieur Lacroix, bien que faibles, nous ramènent à la réalité. Marco s’empare de son portable et prévient les deux gardiens de sécurité qu’il avait amené avec nous.
Leur intervention est rapide et les hommes, repus de jouissance, n’opposent qu’une faible résistance. Nous surveillons l’opération depuis de camion et lorsque la pièce est sécurisée, nous entrons.
Une forte odeur de sueur et de sperme emplit la pièce. Ricky et Kévin sont menottés chacun sur une chaise, toujours nus, tandis que José est assis sur le bord de la table, une couverture sur les épaules, les yeux baissés.
Je m’approche de lui et pose ma sacoche de médecin à ses pieds avant de commencer mon examen. Ses lèvres sont rouges et sa gorge dilatée mais rien de méchant. Je le mets à quatre pattes sans qu’il ne résiste et examine son anus. Ricky a fait un travail propre et sans bavure. Un peu de sperme s’écoule de l’orifice grand ouvert mais, après examen au spéculum, je ne vois aucune lésion. Afin d’éviter tout problème, je lui pose un plug en silicone noir. Je suis obligé d’en prendre un large pour bien remplir le trou vacant. Aucun lubrifiant n’est nécessaire, il entre sans difficultés, comme aspiré par le fondement, et viens se caller tout naturellement. José gémit presque de plaisir, comme lorsque l’on est content de rentrer chez soi après un long voyage.
— C’est bien José, tu as été parfait.
Je lui murmure ces paroles après l’avoir de nouveau assis sur le bord de la table alors qu’il grimace quand le plug s’enfonce encore plus en lui. Il lève vers moi, des yeux de chien battu ; un chien bien dressé… un chien qui fera n’importe quoi pour une bonne bite dorénavant…
Je l’abandonne pour examiner Kévin. Il est plus rétif mais se laisse faire. Son anus, peu sollicité par les doigts de José, ne présente aucune trace de mauvais traitement, tout juste une légère dilatation. Son sexe, maintenant ramolli est en parfaite santé tout comme celui de Ricky qui bande encore. L’homme se laisse faire en me regardant dans les yeux. C’est un dominant, un dresseur et nous nous reconnaissons bien que je sois sûr d’avoir le dessus si l’occasion de nous affronter se présentait… et je pense qu’il le sait…
Une fois assuré de la bonne santé de mes patients, je retrouve monsieur Lacroix et Marco qui discutent.
— Merci messieurs… c’est du bon travail. Pas tout à fait celui que j’avais imaginé, mais de grande qualité, comme toujours. Vous pouvez y allez, je vais gérer le reste.
— Je vous laisse mes deux hommes, lui propose Marco. Ils vont vous aidez, vous les renverrez quand vous aurez terminé.
— Je vous remercie monsieur Cortesi. Au plaisir.
Il nous serre la main et nous sortons de l’Algeco pour revenir dans le camion. Je suis frustré… j’ai la bouche sèche et la queue humide et, à l’œillade égrillarde que Marco m’envoie, je vois qu’il le sait.
— Frustré ?
Je grogne, tout en pensant au petit black que je me suis fait avant de venir… je sais où il habite…
[1] Bonjour José. Enchanté de te rencontrer. Je m’appelle Mattéo.
[2] Le fils de pute !
[3] Mais je ne suis pas pédé !
[4] Mon fils ?
[5] Mon fils.
[6] Bon comme du maïs. (Expression signifiant Bon ou Bonne à baiser)
[7] Bon comme du maïs…
[8] pédé
[9] Fils de salope !
[10] Espèce de bâtard !
[11] Salop, je vais te purifier.
[12] Quoi… non… arrêtez !
José grogne, jure dans sa langue natale. Je le vois redescendre de Cameron aussi rapidement qu’il l’avait chevauché. Je le laisse faire. Il se crache dans la main et enfonce deux de ses doigts baveux entre les fesses du jeune homme qui tressaillit et jappe presque.
Je le vois essayer de se redresser pour se plaindre, mais Marco lui enfile son short de bain rouge dans la bouche pour le bâillonner et le maintien fermement plaqué sur la table d’une main autour de sa nuque. Les doigts de José vont et viennent rapidement dans le fondement souple. Je me place derrière lui et baisse son slip sur ses genoux. Sa queue jaillit, dure et droite. Elle n’est pas très longue, pas plus de seize ou dix-sept centimètres, mais d’une épaisseur rare. Je prends pitié de Cameron ; je crache plusieurs fois dans ma main et enduit le sexe du portugais de ma salive. Le contact de ma main sur son membre le fait frissonner, mais il ne s’arrête pas ; il ne peut plus s’arrêter maintenant. Il sort ses doigts et glisse son mandrin entre les globes musclés des fesses de son jeune amant. Cameron sursaute quand le gland bute contre son anus mais il ne peut y échapper. José le prend par les hanches et pousse pour entrer. Il n’est ni violent, ni hésitant ; juste intraitable. L’anneau musculeux du jeune homme résiste un instant à la pression avant de céder brusquement pour se laisser pénétrer, centimètre par centimètre. Cameron est jeune et encore souple. Son sphincter s’écarte de plus en plus largement face à l’épais barreau. Le jeune homme gémit, essaye de s’échapper, mais entre ses mains liées dans le dos, la pression de Marco sur sa nuque, les mains de José sur ses hanches et l’épieu maintenant fermement callé en lui, il est trop solidement maintenu. Je trouve le spectacle du jeune homme, empalé et soumis, magnifique, me ramenant à l’été dernier au cours duquel j’avais, de la même manière, dressé un jeune mâle dans son genre, en crête.
****
J’avais sympathisé avec ses parents, un couple de quadragénaires de la région parisienne, le soir même de mon arrivée, dans un hôtel d’Héraklion. Je n’y étais que pour quelques nuits avant de partir à la découverte de l’île. Ils étaient venus se reposer et profiter du soleil et de la chaleur avec leurs trois enfants. Timéo était l’aîné. Aussi roux que son père, il venait d’avoir dix-huit ans et de rater son bac. Il s’ennuyait ferme et ne semblait pas capable de décrocher le moindre mot, au grand désespoir de ses parents. Après quelques verres au bar de la piscine, son père s’était ouvert à moi, se plaignant de l’apathie de son fils. Privé de sa PS4, le jeune homme semblait incapable de s’ouvrir à ce qui l’entourait. Je le voyais déambuler toute la journée dans l’hôtel, son portable à la main, cherchant désespérément un semblant de réseau, toujours habillé de la même manière, un short de coton et une veste de survêtement ouverte sur son torse blanc. Mince, la taille en V, ses muscles étaient fermes et dessinés et ses petits tétons marrons semblaient faits pour être torturés. Face au désespoir se son père, j’avais proposé mon aide pour sortir le jeune homme de sa léthargie. Je partais trois semaines en trek à travers l’île le surlendemain. L’homme avait hésité, mais lorsque qu’il avait su que j’étais ‘’médecin’’, ses doutes s’étaient effacés. Deux jours plus tard je partais avec Timéo, seulement chargés de nos sacs à dos. Il n’était pas venu de gaité de cœur, loin de là, surtout lorsque j’avais exigé qu’il laisse son portable à ses parents. Mais son père avait été inflexible et quelques menues menaces avaient fait le reste. La crête est une île magnifique et le dressage de Timéo ne l’avait rendu que plus magnifique encore. Je l’avais entrepris le soir même, dans la minuscule tente que nous partagions. Il m’avait fallu l’attacher pour lui faire comprendre à quel point il allait aimer ça. Je l’avais longuement préparé et tout aussi longuement baisé avant de m’endormir en lui. Le lendemain, après l’avoir rebaisé, nous étions repartis. Il boitait un peu et n’osait pas me regarder mais dès le deuxième jour il avait commencé à s’ouvrir et j’avais renoncé à l’attacher. Alors notre périple avait vraiment commencé. Quand bon me semblait, je disposais de son corps, de sa bouche ou de ses fesses. Il me suçait dès que l’un de nous en ressentait le besoin et je le prenais a cru, à même les flancs rocheux de la montagne, son short simplement baissé sur ses cuisses. Le soir, au creux de mes bras, mon sexe en lui, il me parlait, me faisant part de son mal être, de sa peur de la vie, de ne pas être à la hauteur avec les filles. Je connaissais ce type de gamin, laissés en jachère par des parents trop absents qui ne faisaient que constater ses échecs sans chercher à l’aider. Peu à peu, je lui avais redonné confiance en lui, le rassurant sur son physique, recollant les morceaux de sa personnalité, endurcissant son corps. J’avais amené quelques jouets avec moi. Il avait aimé les plugs et parvenait parfois à les garder la journée, mais il était fou des pinces à tétons qu’il portait presque continuellement. Aussi, quand quittant temporairement les montagnes notre route croisa La Canée, la deuxième ville de l’île, je lui fis poser deux petits piercings sur ses tétons. Je le revois encore se tortiller de plaisir sous les mains de l’homme effaré qui perçait ses petits bourgeons bruns et la tâche qui avait grandie sur son short au niveau de son entre-jambe. Rarement j’avais vu une telle sensibilité chez un homme. Un instant j’avais craint qu’il ait honte de la réaction de son corps, mais non, il était assez fort maintenant et fier de ce qu’il était. J’avais dû l’obliger à se changer sinon je pense qu’il se serait baladé en ville avec sa tâche de sperme à l’entre-jambe, mais il avait refusé de mettre un t-shirt, fier d’exhiber ses tétons percés. Le soir, je lui avais payé son dépucelage. Je m’étais occupé du côté pile, je lui avais offert une prostituée pour le côté face. Je l’avais choisie pour lui, expérimentée mais assez jeune, propre et saine. Je n’avais pas lésiné sur la dépense, je savais que la nuit serait critique et je ne m’étais par trompé. Au matin, il m’avait rejoint dans ma chambre d’hôtel. C’était toujours le même Timéo, mais en différent. Il s’était blotti contre moi et m’avait remercié, plein de fougue s’offrant sans réserve.
Notre périple avait continué au travers des montagnes, ne s’arrêtant que pour baiser, visiter un site ou nous baigner. Il adorait que je le prenne dans les petites chapelles abandonnées, nichées au cœur des montagnes. Il gueulait si fort que tous les habitants du paradis devaient l’entendre. Parfois nous rencontrions d’autres randonneurs avec lesquels nous partagions notre camp , notre repas, notre feu, voire plus. Par jeu, je l’avais vendu pour une nuit à un couple de quarantenaire hollandais sportifs et bien découplés. Un autre jour c’était à un couple de jeunes gays américains en voyage de noce qui l’avait acheté. Tous les deux actifs, ils aimaient la chasse et s’en était donné à cœur joie avec Timéo. Ils l’avaient poursuivi toute une journée dans l’un des endroits les plus escarpés de l’île avant de l’acculer dans une caverne. La capture avait été rude et Timéo leur avait opposé une résistance farouche jusqu’à ce qu’il finisse par céder sous leurs assauts incessants. Ils me l’avaient rendu les vêtements en lambeaux, la voix éraillée de les avoir trop sucés et le cul grand ouvert. Il lui avait fallu presque deux jours pour remarcher correctement et que ses courbatures disparaissent. Je l’avais massé longuement et épargné ses fesses mais au fond de lui je savais qu’il avait aimé se faire prendre si sauvagement, totalement dominé, sans le moindre espoir de pouvoir s’y soustraire.
Quelques jours avant la fin de notre périple, nous avions rencontré un père et ses jumeaux, un garçon et une fille. Le père, propriétaire d’une salle de sport dans le sud de la France, était une bête magnifique, tout en muscle et en poils courtement tondus. Les jumeaux, quant à eux, n’étaient pas en reste. Le garçon, souple et dessiné, promettait déjà de ressembler à son père. La fille était d’une rare beauté avec des longs cheveux blonds et son teint hâlé. Ils plurent immédiatement à Timéo, tant la fille que le garçon. Nous nous étions couchés tard et j’avais proposé au père de laisser leur tente, plus grande, aux jeunes qui avaient sympathisés et de partager la mienne, plus petite. Nous étions tous un peu éméchés, probablement l’effet de l’Ouzo, et il m’avait suivi sans rechigner. Dans la tente, il ne m’avait guère résisté, m’ouvrant successivement sa bouche et ses fesses. Clairement en manque, il m’avait laissé user de lui sans vergogne. Timéo, lui, s’était occupé des deux autres. Les jumeaux n’étaient pas frigides et les jeux auxquels ils s’étaient adonnés ensemble lui arrachaient encore des sourires béats quand il me les raconta, le lendemain.
Trois jours plus tard, nous étions de retour à Héraklion. Sa famille était répartie et il était convenu que son père nous laisse un billet d’avion pour lui à la réception de l’hôtel dans lequel nous nous étions rencontrés. Notre dernière nuit avait été longue et intense. J’avais ressenti sa peur et sa tristesse de devoir me quitter, mais je le savais maintenant assez fort pour vivre sa vie. Nous nous étions quittés à notre arrivée à l’aéroport, en France, sur une solide poignée de main. Il savait comment me joindre en cas de besoin.
****
Cameron ressemble à Timéo, mais c’est le sexe épais de José qui coulisse en lui et non le mien. Il le pilonne maintenant si fort que la table grince sous ses coups de boutoir. José grogne, râle. Le corps de Cameron ne lui oppose plus de résistance, se contentant d’amortir chaque choc. De nouveau, je me place derrière le portugais, je sens que je dois reprendre la main pour le final.
— C’est bien José, tu lui montres ce que c’est que d’être un homme. Retourne-le maintenant, regarde comme il aime ça.
José est obéissant, c’est dans son ADN même. Dans un grognement, il retourne le jeune homme qu’il pilonne sans presque s’arrêter, plaçant ses mollets sur ses épaules afin de caller ses cuisses contre son torse. Le corps ferme et tendu de Cameron, tressaute sous les assauts brutaux. Ses yeux sont révulsés et ses dents serrées sur le tissu rouge de son short de bain. Son sexe est bandé et fuit abondamment.
— Regarde-le José, il aime ça ! Donne-lui ce qu’il veut ! Féconde-le ! Apprends-lui à vivre !
Les mouvements de José s’accélèrent encore, devenant de plus en plus erratique. Sa respiration s’accélère et des grognements enflent dans sa gorge. Il a chaud, je le sais, je le sens.
— Laisse-toi aller José. Vas-y. Maintenant !
Une nouvelle fois mon ordre fait son effet. Je le sens se raidir devant moi, poussant un puissant râle de jouissance, presque d’agonie. Je pense qu’il n’a jamais dû ressentir un tel orgasme de sa vie. Je l’entoure de mes bras et le garde plaqué contre les fesses de Cameron pour l’y maintenir en place. Son plaisir semble s’étirer indéfiniment, laissant son corps tremblant entre mes bras.
Je lui murmure des mots rassurants à l’oreille pour le calmer, avant de le coucher contre le torse trempé de sperme et de sueur de Cameron.
Je me tourne vers monsieur Lacroix qui nous regarde et hoche la tête dans sa direction.
— Il est prêt.
****
L’Algeco du chantier de monsieur Lacroix se trouve sur un ancien site industriel désaffecté en cours de réhabilitation. On est vendredi soir et l’endroit est complètement désert. José avait mis près d’une heure à se remettre de ce qu’il avait fait. Honteux, j’avais dû le rassurer en lui expliquant qu’il faisait ça pour remettre le gamin dans le droit chemin et pour son fils ; ce dernier argument étant celui qui c’était révélé le plus efficace.
La camionnette de Marco est positionnée non loin de là, caché dans l’un des vieux bâtiments de l’ancienne usine. L’équipement y est impressionnant. De grands écrans diffusent les images des caméras infrarouges placées à l’extérieur du petit bâtiment. D’autres retransmettent celles de l’intérieur. Mon ami n’a pas dû lésiner sur la dépense ; il s’est construit un vrai studio roulant. Monsieur Lacroix, Marco et moi surveillons les moniteurs de contrôle. Les deux gars qui nous accompagnent pour assurer la sécurité sont postés dans une voiture non loin de là. Nous savons que Kévin agit toujours le vendredi soir en début de nuit. José se trouve dans l’Algeco, en contact permanent avec nous grâce à une minuscule oreillette. Le jeune voleur devra obligatoirement s’y rendre pour accéder aux clés du chantier et des réserves. Nous avons commencé notre planque depuis près d’une heure maintenant et je commence à me demander s’il va vraiment venir.
— Là ! Regardez !
L’exclamation de Marco me ramène à l’écran principal. Une silhouette se glisse le long du petit bâtiment, longeant les murs, s’arrêtant pour regarder autour de lui comme s’il craignait d’être découvert. la taille semble correspondre à celle de Kévin, nous allions pouvoir commencer. Je préviens José par l’oreillette afin qu’il se tienne prêt, tout en observant l’individu ouvrir discrètement la porte et entrer. Une fois à l’intérieur, il allume une lampe de poche et se dirige droit vers l’armoire renfermant les clés. L’image des caméras à vision nocturne est claire et nette. On le voit sortir une clé de sa poche et tenter d’ouvrir le coffret renfermant celles du chantier mais sans y parvenir, monsieur Lacroix, prudent, ayant changé le cadenas au début de notre opération. Il insiste, mais la serrure résiste.
‘’C’est le moment…’’
J’ordonne à José de passer à l’action et dans la seconde qui suit, une lumière vive inonde la pièce, saturant les caméras à vision nocturne. Instantanément, d’autres appareils à haute définition prennent le relais. Le portugais jaillit littéralement vers le jeune Kévin que nous voyons très nettement maintenant, le plaquant face contre le mur.
— Lâchez-moi !
Le cri résonne dans l’Algeco, nous parvenant clair et audible, un son digne des meilleures salles de cinéma.
— Tu fais quoi là ?
C’est la voix de José. Il n’a pas parlé fort, mais la sensibilité des micros était telle que nous percevons clairement ses paroles.
— Chef ? C’est vous ? Je… j’ai oublié mon portable dans la réserve, je suis venu pour le récupérer. Je fais rien de mal !
C’était bien trouvé et j’ai un instant peur que, dans sa naïveté, José ne se laisse berner. Mais les mots qu’il prononce me rassurent.
— Filho da mãe ![9] Tu me prends pour un imbécile ! Pourquoi t’avais la clé du coffret ?
‘’Bien vu… peut être pas si bête finalement…’’
— Je… je… mais vous qu’est-ce que vous faites là ?
‘’La meilleure défense n’est-elle pas toujours l’attaque ?’’
Mais la réponse de José claqua, claire et nette.
— Je t’attendais, cabrão ![10]
Sous nos yeux, le portugais tord les bras de Kévin dans son dos puis pivote sur lui-même et le plaque, torse contre sur la table métallique que nous avions placé au centre de la pièce quelques heures plus tôt, parfaitement disposé pour nous donner les meilleures images de la scène, sous tous les angles. L’impact est tel que l’air est brutalement expulsé des poumons du jeune homme, le laissant un instant sans défense face au portugais qui se sert de sa ceinture pour lui lier les poignets dans le dos.
José est parfait. Je suis fier de lui, tant il applique à la perfection les gestes que nous avons répétés à l’entraînement.
Kévin essaye de se redresser, mais José le plaque contre la table d’une main ferme placée entre les omoplates.
— Chef, arrêtez ! Je vous jure ! Je ne voulais rien faire de mal !
La voix chevrotante aurait presque pu nous faire douter, mais José est maintenant trop excité pour l’entendre. D’un seul geste, il baisse le pantalon de survêtement et le caleçon de Kévin sur ses genoux et lui claque sèchement les fesses. La môme glapit et son ton change, décidant de modifier son angle d’attaque.
— Putain, arrête ça ! Ok tu m’as eu, mais on peut partager ! Y’en a pour deux !
Sans répondre José crache dans sa main et s’enduit les doigts de salive puis il en glisse deux entre les fesses glabres.
— Qu’est-ce que… PUTAIN !!! CONNARD !!!
Les cris de Kévin résonnent maintenant dans l’Algeco tandis que les deux doigts le pénètrent. José y va franchement faisant fi des exhortations et des insultes du jeune homme.
— Sacano, vou purificar-te ![11] Prononce-t-il en embrassant la croix qui pend à son cou.
Mon portugais est quelque peu rouillé mais je comprends globalement les mots de José. L’homme semble se voir à présent dans une sorte de croisade purificatrice. Tant mieux, les fanatiques sont toujours les plus faciles à manipuler.
— PUTAIN !! CONNARD !! ARRETE-CA !!
Le visage crispé de Kévin montre clairement l’inconfort qu’il ressent… et il n’en était encore qu’au début…
— MAIS C’EST QUOI CE BORDEL !!
Ces morts claquent brutalement dans le petit bâtiment mais la voix n’appartient ni à José, ni à Kévin. Marco élargit le champ des caméras centrées sur les deux hommes pour nous donner une vision d’ensemble. Un nouvel intrut a pénétré dans l’Algeco. Dans la trentaine, le crâne rasé, il porte une courte barbe sombre bien taillée. Son short noir et son t-shirt blanc sans manche et moulant laissent voir des muscles bien développés. Il doit passer pas mal de temps dans les salles de sport. A son poignet droit, un bracelet de force en cuir brun fermé par trois boucles de métal mat renforce l’impression de dureté qu’il renvoie. Trop concentré sur la scène, nous ne l’avons pas vu arriver.
— C’est qui celui-là ?
Marco vient de devancer ma propre question.
— Tiens, tiens… intéressant. Aymeric Lambert… un autre membre de l’équipe de José…Il est en arrêt depuis quelques semaines, c’est pour ça que je ne l’ai pas suspecté… qu’est-ce qu’il fait là ?
Monsieur Lacroix semblait se parler autant à lui qu’à nous.
— Vous pensez qu’il est de mèche avec l’autre ?
— Humm… c’est très possible…
— On intervient ?
L’entrepreneur réfléchit un instant, se grattant le menton.
— Non, laissons les choses se faire, je pense qu’on en apprendra plus.
— Putain Ricky, aide-moi ! Ce gros porc essaye de m’enculer !
La voix de Kévin nous ramène vers les écrans. José s’est immobilisé, deux doigts toujours plantés entre les fesses du gamin.
— Tu fais quoi à mon pote le portos ? Je savais pas que t’étais pédé !
Aymeric ou plutôt Ricky saisit José par le col et l’envoie bouler à travers la pièce. Le portugais ne compte pas se laisser faire et se jette sur son adversaire. Les deux hommes roulent au sol, chacun prenant l’avantage à son tour. Mais Ricky me semble plus entraîné pour ce type de combat, plus vicieux aussi. Et je ne me trompe pas. D’un geste sec il envoie son genou en plein dans le plexus solaire du portugais dont les yeux s’écarquillent, la respiration coupée. Sans lui laisser le temps de se remettre il le saisit par le t-shirt et le plaque face contre terre, déchirant largement le vêtement. Avec fluidité, il lui chevauche les fesses avant de lui tordre les bras dans le dos. Puis, d’une main, il lui bloque les poignets tandis que de l’autre, il lui plaque durement la tête contre le sol, lui faisant presque perdre connaissance et arrachant du même coup la minuscule oreillette qui nous reliait à lui. Penché en avant sur le corps suffoquant de José, il se met à onduler du bassin contre ses fesses.
— Il voulait t’enculer tu dis ?
La question de Ricky est plus rhétorique qu’autre chose. La position dans laquelle il les a trouvés ne laisse guère d’ambiguïté quant à la situation.
— Ce connard m’a enfoncé ses doigts dans le cul ! C’était pas pour parler boulot !
— J’ai toujours aimé les culs poilu… Je pense qu’il faut lui donner une leçon, tu ne crois pas ?
— Ce connard doit payer ! C’est son cul qui va prendre !
— Approche Kèv, que je te détache.
Le jeune homme se relève et sautille jusqu’à Aymeric, les jambes entravées par son pantalon de survêtement, la queue ballante, mi-molle.
— On dirait qu’il t’a quand même excité le vieux.
— Hein ! N’importe quoi !
La voix de Kévin était outrée.
— T’en fait pas, il a dû te toucher la prostate, c’est normal. Mets-toi à genoux, je veux pas le lâcher.
Ricky garda sa poigne fermée sur les poignets de José qui reprend peu à peu conscience et défait la ceinture qui entrave Kévin de sa main libre.
— Attache-le pendant que je le tiens ! poursuit Ricky.
Le gamin s’exécute, liant solidement les poignets de José qui pousse un gémissement lorsque la sangle de cuir mord sa peau. Ricky l’attrape par pantalon, le soulève et le projette littéralement sur la table, dans la position qu’occupait encore Kévin quelques minutes plus tôt.
— Tiens-le ! Je vais l’empêcher de bouger.
Aymeric s’empare de deux sangles rouges à cliquet et s’en sert pout immobiliser le portugais, les faisant passer autour du plateau de la table et de son dos velu à peine recouvert par les lambeaux de son t-shirt déchiré ; une au niveau de ses épaules et l’autre sur ses lombes.
Les cliquetis semblent lui faire progressivement reprendre conscience alors que les épaisses courroies de toile se resserrent autour de lui et le soudent presque à la table.
— Que... não... pare ![12]
La panique ramène José vers la langue natale. Il essaye de se redresser mais il est trop solidement sanglé pour y parvenir.
Aymeric s’est positionné derrière lui, son bassin plaqué contre ses fesses. Il pose ses mains sur le bas de son dos velu puis les fait glisser sur ses flancs avant de les amener sous son ventre pour défaire le bouton de son short.
— T’en fais pas le portos, on va bien s’occuper de toi.
Kevin grimpe sur la table et s’agenouille devant la tête du portugais, lui crachant sur le visage.
— Putain ouais ! Baise-le ce gros porc !
José a maintenant pleinement repris conscience et le français lui revient.
— Ce… c’est pas moi qui voulais… arrêtez !
Ricky, sans se préoccuper de ses supplications, fait glisser le short du portugais le long de ses cuisses et de ses mollets musclés entraînant du même coup le slip blanc. A genoux derrière le fessier galbé et poilu, il semble comme envouté.
— Kèv, fait-le taire… file lui ta queue à bouffer… putain quel cul !
Il semble fasciné, admiratif.
Gardant sa position, il retire son t-shirt… Aymeric est vraiment magnifique. Son torse est long et musclé, mais sans excès. Ses pectoraux sont recouverts d’un léger duvet brun et son ventre plat est ferme et totalement glabre. Des tatouages noirs y sont disséminés : un diamant à l’épaule droite, une croix occitane à la gauche surmontant un brassard à motifs tribaux sur son biceps. Des courbes fluides et épaisses entourent ses pectoraux, deux lignes perpendiculaires ornent chacun de ses flancs et des lettres d’un alphabet inconnu suivent sa colonne vertébrale. Quand il retire son short, des chevrons apparaissent sur le côté de sa cuisse gauche ainsi que deux autres tatouages tribaux, un sur sa cuisse droite et d’autre au creux de son dos, à l’entrée de ses fesses musculeuses. Nu, une magnifique queue d’une petite vingtaine de centimètre pointe de son bas-ventre glabre, joliment surmontée d’un gland protubérant, rose et luisant.
Il pose les mains sur les fesses de José et les écarte pour mieux voir son anus. Le sphincter palpite comme s’il cherchait à se cacher, mais Ricky, comme affamé, se jette littéralement dessus pour le dévorer.
Le portugais geint mais ne peut se plaindre, sa bouche maintenant occupée à une tout autre tâche. Kévin s’est lui aussi déshabillé. Il n’est pas spécialement musclé mais solide et tonique. Des tatouages colorés recouvrent ses deux bras, probablement pour renforcer son look de faux bad boy. Assis sur la table, les cuisses largement écartées, il tient la tête de José à deux mains et la fait aller et venir sur un joli mandrin de taille plutôt standard mais énergique. Je m’y connais en queue et celle-là ne devait pas dépasser les dix-sept centimètres de longueur sur quatre de large. Contraint, José n’a d’autre choix que de se laisser ramoner la gorge, les yeux larmoyants, en bavant abondamment.
Dans le camion le temps semble suspendu. Fasciné, nous regardons les caméras qui diffusent les images de la scène sous tous les angles possibles et imaginables.
— On ne devrait pas intervenir ?
Marco avait presque murmuré sa question, comme s’il avait peur de déranger la scène que nous observions. La réponse échappa à monsieur Lacroix dans un souffle.
— Non…
José se trouve maintenant pris en sandwich entre la queue de Kévin qui lui occupe la gorge, et la bouche et les doigts de Ricky entre ses fesses. L’homme semble se délecter du sphincter qui se dilate rapidement sous l’actions de ses phalanges expertes.
‘’Oui… ce Ricky est un expert… José allait couiner de plaisir…’’
Aymeric le lèche à grand coup du plat de sa langue entre deux pénétrations de ses doigts, l’enduisant copieusement de sa salive. Les cuisses du portugais tremblent et il est fort probable qu’il ait été incapable de tenir debout seul. De l’autre côté, Kévin le laisse à peine respirer, ne retirant sa queue de sa bouche que pour le gratifier d’une paire de baffe ou d’un claquement de son sexe sur ses joues.
Ricky fait maintenant coulisser trois de ses doigts qu’il maintient en position tout en se relevant. Il crache dans son autre main et enduit son sexe toujours dur de sa salive.
‘’Le moment est venu…’’
— Putain ! Baise-le Ricky ! Vas-y !
Aymeric n’a pas besoin d’encouragement mais il rive son regard dans celui du gamin, tandis que, dans une même action, il retire ses doigts du sphincter et s’y enfonce jusqu’à la garde.
Un long grognement guttural tente de s’échapper de la bouche de José qui manque de s’étouffer sur la queue qui l’encombre.
Ricky reste en lui un instant, plus pour profiter pleinement du moment que pour le laisser s’habiter à sa présence. Puis il se retire presque totalement et se renfonce d’un geste sec, claquant son bas-ventre contre les fesses poilu.
— Humm… encore meilleur… putain Kèv si tu savais… si doux… si chaud…
La tête rejetée en arrière et les yeux clos, il joue maintenant avec ses propres tétons tout en coulissant à l’intérieur du portugais à grands coups lents et puissants. Il gémit du plaisir qu’il se donne et arrache au corps de José.
le temps s’étire et se contracte, tant dans le camion où nous respirons à peine que dans l’Algeco où l’air semble s’embraser. Les deux hommes, tout à leurs plaisirs respectifs semblent ignorer la fatigue alors que la nuit est maintenant bien entamée. A un moment, ils essayent de changer de position, mais en définitive chacun reprend sa place, soupirant de plaisir à retrouver le trou qui lui convenait le mieux. Ces trois-là sont pleinement à leur place et leur jouissance est spectaculaire, tout en râle et en cris étouffés. Ricky s’effondre littéralement sur le dos de José, terrassé par son propre plaisir dont il le rempli, essayant de le pénétrer encore plus, comme s’il cherchait à l’engrosser. Le dos de Kévin s’arque violemment tandis qu’il maintient toujours la tête de José entre ses mains, l’obligeant à avaler chacun de ses jets brulants. Le visage de José est rouge, proche de l’apoplexie mais un liquide visqueux s’écoule le long de ses cuisses. Le gamin hurle presque sa jouissance avant de s’effondrer sur le dos.
— On intervient…
Les mots de monsieur Lacroix, bien que faibles, nous ramènent à la réalité. Marco s’empare de son portable et prévient les deux gardiens de sécurité qu’il avait amené avec nous.
Leur intervention est rapide et les hommes, repus de jouissance, n’opposent qu’une faible résistance. Nous surveillons l’opération depuis de camion et lorsque la pièce est sécurisée, nous entrons.
Une forte odeur de sueur et de sperme emplit la pièce. Ricky et Kévin sont menottés chacun sur une chaise, toujours nus, tandis que José est assis sur le bord de la table, une couverture sur les épaules, les yeux baissés.
Je m’approche de lui et pose ma sacoche de médecin à ses pieds avant de commencer mon examen. Ses lèvres sont rouges et sa gorge dilatée mais rien de méchant. Je le mets à quatre pattes sans qu’il ne résiste et examine son anus. Ricky a fait un travail propre et sans bavure. Un peu de sperme s’écoule de l’orifice grand ouvert mais, après examen au spéculum, je ne vois aucune lésion. Afin d’éviter tout problème, je lui pose un plug en silicone noir. Je suis obligé d’en prendre un large pour bien remplir le trou vacant. Aucun lubrifiant n’est nécessaire, il entre sans difficultés, comme aspiré par le fondement, et viens se caller tout naturellement. José gémit presque de plaisir, comme lorsque l’on est content de rentrer chez soi après un long voyage.
— C’est bien José, tu as été parfait.
Je lui murmure ces paroles après l’avoir de nouveau assis sur le bord de la table alors qu’il grimace quand le plug s’enfonce encore plus en lui. Il lève vers moi, des yeux de chien battu ; un chien bien dressé… un chien qui fera n’importe quoi pour une bonne bite dorénavant…
Je l’abandonne pour examiner Kévin. Il est plus rétif mais se laisse faire. Son anus, peu sollicité par les doigts de José, ne présente aucune trace de mauvais traitement, tout juste une légère dilatation. Son sexe, maintenant ramolli est en parfaite santé tout comme celui de Ricky qui bande encore. L’homme se laisse faire en me regardant dans les yeux. C’est un dominant, un dresseur et nous nous reconnaissons bien que je sois sûr d’avoir le dessus si l’occasion de nous affronter se présentait… et je pense qu’il le sait…
Une fois assuré de la bonne santé de mes patients, je retrouve monsieur Lacroix et Marco qui discutent.
— Merci messieurs… c’est du bon travail. Pas tout à fait celui que j’avais imaginé, mais de grande qualité, comme toujours. Vous pouvez y allez, je vais gérer le reste.
— Je vous laisse mes deux hommes, lui propose Marco. Ils vont vous aidez, vous les renverrez quand vous aurez terminé.
— Je vous remercie monsieur Cortesi. Au plaisir.
Il nous serre la main et nous sortons de l’Algeco pour revenir dans le camion. Je suis frustré… j’ai la bouche sèche et la queue humide et, à l’œillade égrillarde que Marco m’envoie, je vois qu’il le sait.
— Frustré ?
Je grogne, tout en pensant au petit black que je me suis fait avant de venir… je sais où il habite…
[1] Bonjour José. Enchanté de te rencontrer. Je m’appelle Mattéo.
[2] Le fils de pute !
[3] Mais je ne suis pas pédé !
[4] Mon fils ?
[5] Mon fils.
[6] Bon comme du maïs. (Expression signifiant Bon ou Bonne à baiser)
[7] Bon comme du maïs…
[8] pédé
[9] Fils de salope !
[10] Espèce de bâtard !
[11] Salop, je vais te purifier.
[12] Quoi… non… arrêtez !
Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) (slygame.fr)
à chacun son histoire bis (mais ici ce sont des anciennes (g@y-tous styles) ) (slygame.fr)
La "hot" du père Noël ! (GAY-ADO-OS) (slygame.fr)
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