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Récit de Tom Frack, Doc Matt (série) - fablelionsilencieux - 09-09-2024 Doc Matt 1 : Almir le bosniaque La vie n’est parfois pas ce qu’elle aurait dû être…
Je suis médecin… ou tout du moins j’aurais dû l’être si j’avais réussi le concours de médecine. Faute de quoi, je suis devenu infirmier, mais il n’est pas rare que je rende quelques services…
On me surnomme « Doc Matt, le médecin des pauvres », un surnom que je tiens de mon prénom Mathéo et du fait que je propose des consultations pas chères à tous les défavorisés que je peux faire bénéficier de mon savoir et surtout… je ne pose pas de questions.
Je n’ai pas vraiment de cabinet, je me déplace discrètement chez mes patients, habitués ou non ; et de temps en temps, j’ai de belles surprises comme ce soir.
Vingt heures, je sors de la salle de sport dans laquelle je me rends cinq fois par semaine. Je m’entretiens et plutôt bien. Conserver musclé mon mètre quatre-vingt-dix demande beaucoup d’efforts et de fonte. Mais tous ces efforts payent, personne n’ose me faire chier et je peux baiser à peu près tout ce que je veux.
Je monte dans ma voiture un vieille Clio II qui a connu de meilleurs jours mais que je ne risque pas de me faire voler quand je me rends en consult dans les quartiers chauds. J’abaisse le pare-soleil et vérifie l’état de ma coiffure, passe une main sur ma barbe de trois jours impeccablement taillée et vérifie mon sourire extra blanc.
''Parfait. Comme toujours. ''
Ce soir je vais m’éclater ; ou plutôt je vais éclater le mignon petit couple que je baisse une fois par semaine depuis quelques mois déjà. Je ne m’en lasse pas, ce qui est rare chez moi.
****
J’avais levé la fille, un soir, alors que je rentrais chez moi à moto après une consult. En panne, elle essayait désespérément de changer sa roue avant, dans son tailleur strict et ses talons hauts. Il faisait très chaud, la route était déserte et la nuit presque tombée, bon prince je m’étais arrêté.
D’abord nerveuse en me voyant m’approcher sur ma moto, elle s’était détendu lorsque j’avais ôté mon casque, lui décochant mon plus beau sourire, celui qui fait toujours son effet.
Changer son pneu ne m’avais pris que quelques minutes et en me relevant, je lui avais demandé si elle n’avait pas quelque chose à boire. Navrée de ne rien avoir à me m’offrir, elle m’avait proposé de passer chez elle. Elle habitait à côté avec son mari, à peine à cinq minutes.
''Et voilà, elle est ferrée…''
Souriant intérieurement j’avais accepté si, bien sûr, cela ne les dérangeait pas, ni elle, ni son mari. Bien évidemment, je ne les dérangeais pas, s’était-elle empressée de me dire et que son mari rentrait tard.
Tant de naïveté… s’en était déconcertant…
Je l’avais suivi jusque chez elle et tandis qu’elle me servait un verre d’eau, je m’étais collé contre son dos, plaquant mon corps contre le sien, la bloquant entre le comptoir et moi. Elle était beaucoup plus petite que moi et sa tête reposait contre mon torse. J’avais plaqué mes mains contre sa petite poitrine et elle avait poussé un cri avant de lâcher le verre.
''Classique…''
Puis tout était allé très vite et elle avait fini nue, à quatre pattes sur un grand canapé d’angle, tandis que je la prenais vigoureusement en levrette, mes mains fermement serrées autour de ses hanches. Elle ahanait comme une possédée tandis que je la ramonais sans pitié, si bien que je n’avais pas entendu la porte d’entrée s’ouvrir. En revanche j’avais sans difficulté perçu l’exclamation de surprise du mari qui venait de rentrer, un beau petit blond bien ferme, vêtu d’un costume sombre. Les yeux écarquillés, il nous avait regardé bouche bée. Sa femme avait essayé de se relever mais je l’avais repoussé d’une main ferme, la bourrant que quelques coups supplémentaires, rivant mon regard à celui de son mari, un sourire arrogant aux lèvres. Le message était clair :
''Tu vois, c’est comme ça qu’elle aime être baisée…''
Je pouvais lire en lui comme en sa femme. Il avait hésité entre se jeter sur moi ou s’enfuir. Mais je ne lui avais pas laissé le temps de murir sa réflexion. Délaissant sa femme, je m’étais approché de lui à grand enjambées, les vingt centimètres de ma queue fièrement dressés, puis je l’avais saisi par la nuque et plaqué ma bouche contre la sienne.
''C’était un soumis, je m’en étais rendu compte au premier regard…''
Il n’avait d’abord pas réagi puis, se rendant compte de ce qu’il me laissait faire, il avait essayé de m’échapper. J’avais resserré ma poigne sur sa nuque puis l’avais obligé à s’agenouiller. Il avait voulu crier, mais j’en avais profité pour lui enfiler mon érection jusqu’à la garde, me calant bien au fond de sa gorge douce et accueillante. Il s’était instantanément calmé tandis que j’avais de nouveau rivé mon regard au sien, rempli de larmes.
Me rappeler cette nuit-là me foutait la trique, à chaque fois. Je lui avais baisé la bouche puis je l’avais mis nu en quelques secondes et je m’étais occupé de son cul vierge. Je l’avais fait gueuler puis chougner et enfin gémir. Puis j’avais de nouveau baisé sa femme, et encore lui, alternant entre les deux une bonne partie de la nuit. J’avais dormi dans leur lit, entre eux deux et les avais de nouveau baisés le matin avant de me barrer.
Une semaine plus tard j’étais revenu. En me voyant j’avais presque pu les voir mouiller tous les deux tant ils étaient excités. Et de nouveau, je les avais baisés sans pitié, comme toutes les semaines depuis lors.
****
''Et ce soir je vais…''
Glissant la clé dans le neiman, je démarre ma vielle Clio et m’apprête à démarrer lorsque mon portable sonne. Un soupir m’échappe en voyant le nom, celui d’une de mes plus fidèles cliente, une vieille bosniaque immigrée clandestine qui me sert souvent d’intermédiaire en me rabattant de nouveaux clients moyennant une petite commission. J’hésite encore un instant en pensant à mon beau petit couple puis je décroche.
— Oui, quoi de neuf Mama Tùl ? un surnom dont j’ignore l’origine.
— Clients pour vous, petite fille malade et papa visite médicale.
Elle avait un fort accent slave et ne s’encombrait jamais de détail. Elle accueillait plutôt qu’elle ne recueillait des immigrés de toutes origine, bien qu’elle préfère ceux de son pays. Elle les hébergeait contre rétribution mais exigeait que tous les hommes passent une visite médicale avant de les loger. Pourquoi que les hommes ? Encore un mystère…
Deux patients, cela pouvait valoir le coup s’ils avaient les moyens de payer. Je devais m’en assurer avant toute autre chose.
— Ils payent ?
— Oui eux encore argent, eux peuvent payer toi et moi.
Elle ne perdait pas le nord, la vieille. Mais bon à cinquante euros la consult, ça valait le coup, mon petit couple allait devoir attendre. J’enverrai un message à Julien, le mari, pour qu’il se plug en attendant, ça l’assouplirait.
— Ok Mama Tùl. Je serai là dans quinze minutes. Prépare le père pour la visite médicale. Douche complète, brossage de dent et lavement à la poire.
Je déteste les patients crasseux, il faut parfois s’assurer d’un minimum d’hygiène.
— Papa sera prêt, moi lui expliquer.
Je raccroche et démarre en trombe direction les quartiers chauds de la ville. J’y suis en dix minutes. Je sors de ma caisse et repère un groupe de zonard.
— Toi, j’appelle un des garçons. Viens-là !
Je le connaissais pour avoir soigné sa mère. Il n’avait pas de quoi payer alors je l’avais sauté dans un coin. Un bon petit hétéro au cul vierge mais souple, tout juste majeur.
Il s’approche, les yeux baissés. Je le savais dompté.
— Quoi ?, me répond t-il doucement.
— Tu surveilles ma caisse. Si elle a la moindre égratignure supplémentaire, ça sera de ta faute et c’est ton cul qui prendra, c’est clair !
— Oui, monsieur.
Il a les yeux toujours baissés. Je pense que je l’ai bien dressé, faudra que je revienne pour m’occuper de lui un de ces jours. Mais pas ce soir, je n’ai pas le temps.
Je fais le tour de ma voiture et sors ma trousse de médecin du coffre, puis j’entre dans l’immeuble délabré tenu par la vieille femme.
— Zdravo[1] Doc, me salut Mama Tùl. Chambre Tuzla. Eux t’attendent. Mais parle pas français, que bosniaque.
La vieille avait nommé toutes ses chambres par des noms de villes de son pays natal. Un peu curieux mais chacun son trip.
La chambre Tuzla est au rez-de-chaussée. Elle me la réserve pour mes consults et j’y ai installé un peu de matériel récupéré dans l’hôpital où je travaille.
— Ok Mama, comme d’habitude.
La vieille me sourit, de son sourire édenté. Je lui fais un clin d’œil et me dirige vers la chambre Tuzla.
Quand j’entre je vois d’abord une femme sur le vieux canapé qui occupe l’angle de la pièce. La chambre n’est pas grande, mais propre avec du vieux parquet au sol et des lambris sur les murs. Au centre j’ai installé une grande table de bois sur laquelle j’ai fixé des sangles et des attaches pour y mettre des étriers et, contre le mur, un grand plan de travail pourvu d’un évier surmonté des placards dans lesquels je rangeais mon matériel. La femme tient dans ses bras une fillette et la berce tendrement. Puis un homme sort de la petite salle de douche attenante. Un vrai colosse. Le papa, je suppose. Plus grand que moi et tout en muscle. Il a revêtu un pyjama bleu jetable récupéré à l’hôpital. Ils sont toujours beaucoup trop grands mais sur lui le vêtement parait très ajusté. Il porte ses cheveux châtains très courts et une barbe de trois jours à peine. Je l’examine de la tête aux pieds, et m’attarde sur son entre-jambe plus que prometteur. Mon instinct de dresseur se réveille, je le sens. La visite médicale promettait d’être intéressante, j’en salivais d’avance.
L’examen de la fillette ne me prend guerre de temps. Après une osculation rapide, tout en essayant d’obtenir des informations de sa mère, je diagnostique une angine. Avec le temps, j’avais appris à me débrouiller pour communiquer et, grâce à Mama Tùl, j’avais acquis quelques notions de bosniaque bien utiles. Je leur fais comprendre qu’il faut des antibiotiques mais qu’il en en coutera vingt euros de plus. La femme semble inquiète et rassurée à la fois, regardant son mari. Probablement à cause de l’argent. L’homme acquiesce d’un bref mouvement de tête et sort des billets d’un petit sac de voyage. Il les compte et me les remets presque tous. Je les prends et vérifie la somme. Le compte est bon, cent vingt euros. Une bonne soirée. Je remets les antibiotiques à la mère en lui expliquant la posologie puis leur explique qu’elles doivent sortir pour que je puisse m’occuper de la visite médicale.
Pendant presque tout le temps de la consultation, l’homme était resté debout derrière moi, immobile, ses bras épais et poilu croisés sur son torse musculeux. Une position qui aurait pu le rendre menaçant aux yeux de plus faibles que moi. En ce qui me concerne, cela augmentait encore plus mon envie de le dresser.
Une fois la femme et la fillette sortie, je me rends vers le plan de travail pour appuyer sur un discret petit bouton localisé juste en-dessous afin de déclencher les caméras dissimulées dans la pièce. Je me retourne ensuite vers l’homme. Il est plus jeune que ce que je ne l’avais pensé d’abord, probablement pas plus de trente-cinq. Il se tient toujours debout devant moi, les bras solidement croisés sur sa poitrine. L’air sombre, il me regarde de ses yeux noirs, attentif et méfiant.
Mama Tùl ne m’a dit ni d’où il venait, ni ce qu’il faisait en Bosnie, mais il puait le militaire ou plutôt le milicien à plein nez.
Je le regarde dans les yeux. Je suis obligé de lever un peu la tête pour lui faire face, je n’ai pas l’habitude. Mon instinct de dresseur me dit qu’il est temps que je m’occupe sérieusement de lui.
Je commence par lui demander son nom dans sa langue :
— Kako se zoveš ?[2]
— Almir.
''Almir… je n’ai jamais dressé d’Almir…''
Sa voix est grave et profonde.
— Almir. Skini mu.[3]
Je continue de lui parler dans sa langue en lui mimant de retirer le haut de son pyjama jetable. Il fronce les sourcils, me fixe un instant, puis sans me quitter des yeux décroise lentement ses bras et m’obéit. Je profite du spectacle tandis qu’il passe le haut de son vêtement jetable par-dessus sa tête. Son torse est musclé et puissant, recouvert une toison de poils noirs et cours, probablement tondus, à moins qu’il ne se les rase habituellement et qu’il n’ait pas pu le faire depuis quelques temps. Au bord de ses pectoraux, deux petits tétons bruns ressortent malgré sa peau bronzée. Je sens ma queue tressaillir.
— Sjesti[4].
Je me montre directif et il obéit, l’air mécontent, en s’asseyant sur le bord de la table. Je récupère le stéthoscope dont je m’étais servi sur sa fille et le place sur mes oreilles puis sur sa poitrine. J’entends son cœur qui bat lentement et puissamment comme celui d’un athlète.
— Disati[5].
Je continue à lui lancer mes consignes sans le regarder, concentré son mon examen. J’entends ses poumons se remplir puis se vider. Je déplace le streptocoque sur tout son torse, passant de ses pectoraux bombés à ses abdominaux sculptés avant de revenir sur un de ses téton. Je le sens tressaillir.
''Humm… sensible…''
— Da legne[6].
J’accompagne mon dernier ordre en plaquant une main sur son torse et appuyant fermement pour l’allonger. Je le sens résister une seconde puis céder et s’allonger complètement contre le bois de la table, les bras le long du corps, les jambes dans le vide.
Pour ne pas l’effrayer et le calmer je prends d’abord sa tension puis je regarde le fond de sa gorge, ses oreilles. Tout au long de l’examen je le manipule dans tous les sens, le met sur le côté puis de nouveau sur le dos, palpe son cou, son ventre, ses pectoraux. Comme un animal, je dois l’habituer à mon touché, au contact de mes mains, à m’obéir sans que j’aie besoin de parler. Il est tendu, rétif, et il me faut plusieurs minutes pour commencer à percevoir un léger signe de détente. Tout à l’air en ordre. Il respire la force et la santé. Il est temps de passer aux choses sérieuses.
— Ustani[7].
Il se lève et se met debout, me faisant de nouveau face. Je prends l’élastique de son pyjama jetable et tire dessus pour lui indiquer de le retirer.
— Skini mu[8].
— Ne ![9]
Sa voix est grave et son regard noir. Il me résiste. J’aimes-ça !
Je prends un air sévère pour lui répondre.
— Da ! Medicinsku posetu ! Obavezan ! Ako odbijanje, Mama Tùl poziv policija ! Vi, porodica, protjerati.[10]
Il fallait lui faire comprendre qui commandait. Ce n’était pas à lui de décider des conditions de son séjour en France. Si je ne lui délivrais pas son certificat, Mama Tùl n’hésiterait pas à les faire expulser, lui et sa famille.
Son regard reste rivé sur moi, noir et menaçant, mais il blêmit. Il prend l’élastique de son pantalon de pyjama à deux mains et le baisse lentement, sans me quitter des yeux, découvrant peu à peu des hanches larges, et des cuisses épaisses. Quand il se relève, je découvre un sexe qui pend lourdement entre ses cuisses, une longue queue molle reposant sur des bourses parfaitement proportionnées. Comme sur le reste de son corps, sa pilosité était sombre et développée mais sans excès de longueur.
D’un geste, je lui indique le vieux stadiomètre que j’avais fixé au mur afin de pouvoir le mesurer. Sans paraître gêné par sa nudité, il s’installe sous la potence que j’ajuste au-dessus de sa tête.
''1 m 98… impressionnant ! ''
Puis c’est au tour de la balance, une vielle machine à contrepoids que j’ai récupéré à l’hôpital. J’ajuste les poids jusqu’à l’équilibre.
''95 kg… belle bête, une des plus belle que j’ai eu à dresser…''
Je lui fais signe de retourner vers la table puis le positionne debout, face à moi. J’enfile une paire de gants en latex et sans lui laisser le temps de réagir, je glisse une main gantée entre ses cuisses et soupèse ses bourses.
— Kašalj[11].
Il essaye de reculer mais rencontre la table tandis que je serre un peu plus fort son scrotum.
— Kašalj !
Je me vois obligé de lui répéter l’ordre de tousser, ce que je déteste, mais il finit par s’exécuter.
— Ponovo ![12]
Il tousse de nouveau.
Je décalotte son gland avant de lui redonner le même ordre.
Il rechigne, souffle, mais recommence.
Je le maintiens dans ma mains quelques minutes de plus pour l’habituer à me laisser avoir accès à tout son corps puis le relâche.
— Okreni se ![13]
Lentement, il se retourne et fait face à la table de bois. J’appuis fermement une main entre ses omoplates pour le faire se pencher mais il tente de résister en posant ses mains sur la table.
— Ne !
Je lui tape dans les jointures des coudes d’un geste sec pour les faire plier et le positionner accoudé contre le bois de la table. Je me recule un peu pour l’observer et le laisse dans cette position, semi-couché, les pieds au sol, tandis que je me rends vers le plan de travail. J’ouvre les placards et sors un tube de gel, un vieux speculum anal en métal, un œuf anal vibrant argenté muni d’une télécommande sans fil et un plug écarteur verrouillable en acier que je place sur une petite desserte roulante que j’amène à côté de lui afin qu’il les voie.
Je me positionne derrière lui et prend un peu de gel ma main droite avant de poser la gauche sur le bas de son dos.
— Opustiti[14].
Je lui parle d’une voix calme afin qu’il se détende puis je pose mes doigts lubrifiés contre son anus, entre ses fesses charnues et musclées. Je masse doucement le sphincter que je sens palpiter contre ma main puis j’y glisse mon index. Il grogne, avance ses fesses pour échapper à l’intrusion mais je ne le laisse pas faire et enfonce mon doigt fermement en lui. Il est chaud, serré, vierge à priori. Je fais coulisser mon doigt en lui en ajoutant du gel de temps à autre puis, quand je le sens prêt, j’en ajoute un deuxième. Il se redresse, essaye de se retourner mais je le repousse fermement en l’invectivant :
— Medicinsku posetu ! Obavezan ![15]
Je lui rappelle ainsi que l’examen fait partie de la visite médicale et qu’il ne peut y échapper.
Il se laisse finalement faire mais souffle fort et grogne tandis que mes deux doigts coulissent en lui pour l’assouplir. Je prends mon temps pour profiter du spectacle qu’offre le début de sa soumission, c’est toujours le moment que je préfère. Je commence par caresser l’intérieur de son fondement puis doucement, j’appuis sur sa prostate. Je le sens sursauté, elle me semble très sensible… tant mieux. J’attends un peu puis j’exerce une nouvelle pression, plus forte et plus soutenue. Inconsciemment, il bouge son cul, hésitant entre essayer d’échapper à mon contact et s’y enfoncer plus avant. De ma main libre, je tâte ses bourses lourdes et probablement bien pleine, guettant ses réactions. Mais il se laisse faire. Je m’enhardis et saisis son sexe. Il est à demi dur, mais déjà prometteur. Je fais quelques va et viens lents pour le stimuler tout en continuant la pression que j’exerce sur sa prostate. J’ai toujours trouvé qu’Il y avait quelque chose de magnifique à voir une montagne de muscles se trémousser entre mes doigts.
Quand je le sens prêt pour la suite, je saisis ses tibias et le soulève pour le placer à genoux sur la table. D’abord surpris, il essaye de se retourner, mais le mouvement l’en empêche et bientôt, il se retrouve les genoux sur la table, coincés entre le bois et son torse. Dans cette position ses fesses s’ouvrent largement et laisse voir son anus luisant de lubrifiant.
De nouveau, je pose mes doigts sur le sphincter et le masse puis le pénètre de mes doigts pour le rassurer pendant que de ma main libre je prends le spéculum et l’enduis de lubrifiant.
— Opustiti[16].
Je lui ordonne de se détendre tandis que je présente le spéculum et l’enfonce doucement en massant son anus.
— Opustiti, Disati[17].
Je l’entends suivre mes conseils et respirer profondément tandis que le spéculum se fraye un passage dans son rectum. Un gémissement plaintif lui échappe mais je ne me laisse pas émouvoir. Quand l’objet est bien planté, je le tourne lentement puis je presse doucement les poignées pour l’écarter.
Je sens qu’il panique et se retourne, me criant d’arrêter :
— Ne, ne, stani ![18]
Je sens la peur, dans sa voix.
Je le prends par la nuque et le force à se coucher tout en relâchant un peu la pression, laissant le spéculum se resserrer. Lorsque son souffle se calme, je recommence à le dilater. Je l’entends taper du poing sur la table en grognant mais il se laisse faire.
J’alterne, pendant plusieurs minutes, des phases de dilatation de plus en plus larges et de repos au cours desquelles je le rassure par des caresses dans le dos ou sur les fesses tout en lui susurrant des encouragements dans sa langue. Peu à peu, son anus se dilate et me laisse poursuivre mon examen. La muqueuse est saine, je peux donc passer à la suite.
Retirant le spéculum, je me saisis du petit œuf vibrant en métal de deux centimètre et demi de diamètre et l’installe sans effort dans son anus dilaté, laissant ressortir la ficelle noire permettant son extraction. Puis je m’empare du plug écarteur en acier composé d’un bulbe insérable de quatre centimètres de diamètre sur dix de long, formés de trois pétales capables de se déployer lorsque l'on fait tourner le disque supérieur. Toute extraction est rendue impossible par un cadenas qui scelle le dispositif. Je l’enduis abondamment de lubrifiant et le présente contre son sphincter déjà dilaté prenant garde à ne pas abîmer la ficelle de l’œuf. J’entre doucement l’objet tout en maintenant Almir par la nuque, plaqué contre la table. Je vois tous ses muscles trembler tandis que le plug écarte son anus et se fraye un passage en lui. Son souffle est rapide et des grognements sourds s’échappent de sa gorge. Lorsque la partie la plus épaisse de l’objet métallique est passé, le reste est comme aspiré en lui, trouvant instantanément sa place.
De nouveau je le laisse récupérer en le flattant pour calmer ses gémissements et ses plaintes puis, j’actionne le disque, entrainant le déploiement des pétales de métal en lui. L’effet est immédiat, il se cabre brutalement et tente de saisir le plug de ses mains pour le retirer. Mais il est déjà trop tard, je viens de refermer le cadenas à code, lui bloquant toute possibilité d’ouverture.
Il jaillit de la table, une main derrière lui tentant de retirer le plug, s’arrachant lui-même des gémissements de douleurs. Voyant qu’il n’y arrive pas, il s’avance vers moi les jambes écartées, comme s’il descendait de cheval. Il me menace, m’insulte et quand il s’apprête à me frapper, j’actionne la télécommande de l’œuf vibrant. Sans comprendre ce qui lui arrive, il se retrouve à genou au sol, plié en deux, haletant. Il essaye de se redresser mais j’augmente le degré de vibration.
Il est maintenant à quatre pattes, m’invectivant, mi-insultant, mi-suppliant, entre deux gémissements, une main sur le sol, l’autre contre son ventre.
J’augmente la stimulation d’un cran supplémentaire et il s’effondre au sol. Je vois ses abdominaux qui palpite et son sexe qui durcit et commence à suinter.
Il me regarde maintenant les larmes aux yeux, magnifique, totalement nu devant moi.
— Molim te, prestani ! Skini mu ![19]
Tout en essayant de retirer le plug il me supplie d’arrêter et de le lui retirer.
— Da legne ![20]
Sévèrement je lui ordonne de retourner se coucher sur la table en la lui montrant du doigt.
J’augmente et de nouveau la stimulation et son corps se cambre violemment. Puis, presque inconsciemment, il commence à ramper vers la table. Lorsqu’il arrive aux pieds de la table, je diminue la stimulation pour le laisser ramper jusqu’au plateau et s’y affaler à plat ventre. Sans perdre de temps, je l’oblige à se mettre sur le dos. Il se laisse faire, à moitié dans les vapes. Je contourne la table et lui attache les mains contre le plateau de bois à l’aide des sangles qui l’équipent. Puis je lui enfile la boule rouge d’un bâillon et le lui attache derrière la tête. Il essaye de se redresser mais ses mains sont solidement attachées contre la table et la boule lui bloque toute possibilité de crier. Pour finir je reviens au niveau de ses jambes et fixe deux étriers gynécologiques au plateau de la table avant d’y bloquer ses jambes.
Il est maintenant offert devant moi, les cuisses grandes ouverte, le plug en acier bloquant l’ouverture de son anus. Je pousse la stimulation de l’œuf anal et de spasmes violents secouent son corps. Les liens qui lui maintiennent les poignets et les jambes bloquées dans les étriers l’empêche de tomber de la table. Tout en maintenant la stimulation, je le délivre du plug, laissant son anus béant. Je prends la ficelle de l’œuf et tire doucement dessus tout en maintenant la vibration. Il se tortille comme j’extrait doucement l’objet, son sexe dur rejetant un liquide clair et abondant. J’en prends un peu entre mon pouce et mon index et le porte à mes lèvres. C’est doux et salé, très apetissant. Je me baisse et le prend tout entier dans ma bouche en tirant d’un coup sec sur l’œuf qui se retrouve éjecté avec un « ploc » sonore. Je me retire un peu et ne garde que son gland dans ma bouche, le pompant et le léchant furieusement, propulsant Almir dans un monde de plaisir et de douleur mélangés. Il se contorsionne, lutte comme un beau diable, si bien que la table grince dangereusement sous sa masse.
Je lui enfile à nouveau un doigt pour tester la résistance de son anus. Vaincu, le sphincter ne semble plus capable de s’opposer à rien.
Délaissant son sexe je me redresse et lui fait face, le regardant droit dans les yeux alors que j’ouvre mon jean et, avec mon boxer, le baisse sur mes genoux. Face à lui, je masturbe mon sexe fièrement dressé, regardant ses yeux s’écarquiller tandis qu’il découvre mes vingt-deux centimètres de chair épaisse. Je caresse son sexe pour récupérer l’abondant liquide séminal visqueux qui s’en échappe puis j’en enduis son anus ouvert avant d’y plonger deux doigts pour quelques allers et retour, stimulant sa prostate au passage.
''Il est prêt.''
Je présente mon gland contre son entrée qui aspire littéralement les dix premiers centimètres de mon sexe. Son intérieur est doux, chaud, accueillant. Je rencontre une résistance lorsque je m’aventure plus loin mais je continue sans m’en préoccuper ; je veux qu’il sente chaque centimètre s’introduire en lui.
Ses yeux révulsés sont emplis de larmes et sa bouche se serre contre la boule du bâillon, poisseux de salive. Son ventre palpite sous mes yeux et tous ses muscles sont bandés. Je l’encourage dans sa langue, vantant son courage et sa force jusqu’à ce que je sente ses testicules contre mon pubis. Mon sexe a totalement disparu en lui. Je reste un moment ainsi et retire mon t-shirt pour pouvoir stimuler mes tétons sensibles. Après un moment, je ressors un peu puis rentre de nouveau. J’y vais prudemment, par petits à-coup tout en m’agrippant à ses cuisses, me retirant toujours un peu plus pour mieux revenir. Au bout de quelques minutes je coulisse en lui sur toute ma longueur. J’aime voir ma queue entrer et sortie d’un magnifique cul musclé. J’accélère progressivement le rythme, sentant le plaisir monter en moi. Maintenant je le pilonne littéralement. La table bouge et grince sous mes coups de boutoir. Il ne se débat plus, il se laisse faire, son sexe à demi-bandé. Je le prends dans ma main et le branle au même rythme de je le pilonne, passant mon pouce sur son gland luisant. Il se tortille de nouveau puis brusquement un geyser blanc jaillit de son gland, envoyant des trainés de foutre sur son torse. Excité je me déchaine sur son cul jusqu’à ce que sente mes testicules se resserrer et mon foutre le féconder. Terrassé par la jouissance, je m’affale sur lui. L’odeur de sa sueur, toujours excitante, m’assaille. Je reste callé bien au fond de lui, toujours agité des spasmes de mon éjaculation, son cœur battant puissamment contre mon oreille. Je suis toujours dur tellement il m’excite.
Je me redresse et sors doucement de lui. Un peu de mon sperme s’échappe de son anus encore ouvert et luisant de lubrifiant. Je retourne vers le plan de travail et récupère des pinces à tétons reliées par une chaîne et deux godes. J’approche la première pince de son mamelon gauche et joue un peu avec son téton qui durcit, me permettant d’y poser la pince. Sous la morsure, Almir inspire puissamment et couine presque, mais lorsque je fixe la deuxième il se cambre violemment et son sexe encore à demi dur se redresse entre ses jambes toujours maintenues par les étriers. Je tire délicatement sur la chaîne qui unit les deux pinces et le sens réagir comme un cheval à ses rênes.
Une fois les pinces solidement installées, je m’occupe du premier gode. Il n’est pas très long, à peine dix-huit centimètres, mais assez large, bien plus que moi en tout cas. Le gland pénètre facilement sans lubrifiant mais je dois exercer une pression soutenue pour faire entrer le reste. Le cul d’Almir se lève comme s’il venait à la rencontre du gode massif et des gémissements tente de sortir du bâillon. Je tiens la ventouse à deux mains et fait aller et venir l’objet sur toute sa longueur à l’intérieur du cul qui se trémousse. Nos regards sont rivés l’un sur l’autre. Il ne pleure plus mais ses yeux noirs semblent à la fois exprimer la colère, la soumission, la douleur et la honte du plaisir qu’il commence à ressentir comme en témoigne son érection qui revenait. Je lui souris, vicieux, il allait devenir une vraie salope.
Après plusieurs minutes à aller et venir en lui je prends l’autre gode. Il n’est pas plus large mais long d’une trentaine de centimètre et le pénis se termine par une largeur de dix bons centimètres de diamètre. Je le lubrifie et tente de le lui introduire, mais son anus résiste à mi-parcours . Le tenant à deux mains, je le calle contre mes abdominaux pour y appliquer progressivement mon poids. Son anus continue de résister un moment. J’entends ses grognements masqués par le bâillon, probablement me demande-t-il de continuer… ou plutôt d’arrêter. Puis brusquement, alors que je me penche en avant pour augmenter ma poussée, son sphincter cède et le gode s’enfonce brutalement en lui, propulsé par le poids de mon corps. Trébuchant, je me retrouve allongé entre les cuisses d’Almir, sentant un liquide chaud se rependre sur mon torse. Je me redresse, mes pectoraux sont visqueux de son sperme. Il a de nouveau joui. Je me redresse et prend le gode que je fais aller et venir doucement en lui. Tout son corps se tend et s’arque à chacun de mes mouvements, puissant et soumis à la fois. Son sexe ne ramolli pas et semble au contraire devenir de plus en plus dur. Je plonge le gode bien à fond puis le contourne et détache ses mains puis retire son bâillon. Ses yeux sont maintenant suppliants. Mais ils ne me supplient plus d’arrêter. Je passe mon gland sur ses lèvres et il m’avale complètement en lui. Je pose ma main gauche sur sa nuque et la droite sur sa tête et lui lime profondément la bouche. Il est loin de maîtriser l’art de la fellation mais ses efforts m’émeuvent tant il met de cœur à l’ouvrage. J’ai l’impression de redevenir adolescent, quand je parvenais à coincer certains de mes coéquipiers de l’équipe de natation à laquelle j’appartenais dans un vestiaire. Eux aussi se montraient rétifs au départ, mais je parvenais toujours à mes fins.
Ma queue va et vient, épaisse entre ses lèvres charnues. De temps en temps je la retire et m’en sert pour lui claquer le visage. Je le vois qui essaye de l’attraper avec sa bouche à chaque fois, comme un nouveau-né le sein de sa mère. Quand j’ai assez joué je la lui redonne. Il la tête un moment puis je le lime de nouveau sentant la jouissance revenir. Elle est intense, encore plus que la première et je me déverse abondement dans sa gorge. Il est surpris et essaye de me recracher mains je le maintiens fermement et lui ordonne d’avaler.
— Progutati me ![21]
Il déglutit, d’abord timidement, puis m’aspire puissamment comme s’il ne voulait qu’aucune goutte ne lui échappe. Je le laisse faire, fier de lui. Quelques minutes plus tard, je glisse mon sexe ramolli hors de ses lèvres. A gestes tendres je lui retire le gode et les pinces à tétons puis l’assois sur la table et me place entre ses cuisses. Il tient à peine droit tout seul. Je le prends dans mes bras et le regarde. Ses yeux sont vitreux et ses lèvres gonflées et brillantes de sperme et de salive. Je colle sa poitrine contre la mienne, pose mes lèvres sur les siennes et l’embrasse profondément. Je cherche sa langue, avec la mienne et elle régit immédiatement. Notre baiser d’abord hésitant devient torride et je le sens fondre dans mes bras. Je m’écarte un peu de lui et lui souris puis, après un dernier baiser sur son front je lui ordonne d’aller se doucher et de se rhabiller. Pensif, il me regarde et se lève. Je le vois grimacer tandis qu’il se rends vers la salle de bain, une main sur son anus dilaté, l’autre sur son ventre.
Pendant qu’il s’occupe de se laver, je me rhabille, récupère la carte mémoire où sont stockées les vidéos des caméras qui ont enregistrés toute la scène, nettoie soigneusement mon matériel et valide son certificat médical. Je finis juste lorsqu’il sort de la salle de bain, habillé d’un vieux jean et d’un t-shirt délavé. Il a les yeux baissés, le regard fuyant. Je connais cette réaction de honte qu’il ressent, je l’ai fréquemment vu chez mes patients. Je m’approche rapidement de lui et le saisi par la nuque en le plaquant contre moi. Je l’oblige à me regarder en glissant ma main contre son ventre pour saisir son sexe. Il durcit instantanément. Je lui souris et l’embrasse brièvement mais virilement, fouillant sa bouche de ma langue. Puis je le repousse et lui tend son certificat validant la visite médicale. Je le félicite dans sa langue.
— Čestitka[22].
Un petit sourire se dessine sur ses lèvres. En moi je me dis qu’il faudra que l’on se refasse une deuxième séance.
— Vidimo se uskoro.[23]
Sur ce, à bientôt !, je prends ma sacoche et sors de la chambre sans attendre sa réaction.
Mama Tùl m’attend sur le perron.
— Alors Doc, visite bonne ? me demande la vielle.
— Da Mama, Da, je lui réponds.
Puis je quitte l’immeuble délabré pour retrouver ma voiture. Le petit hétéro est encore là mais je n’ai pas le temps de m’occuper de lui. Dommage, je l’aurais bien pris à même le capot de ma voiture tant je suis excité. Pas grave, j’ai mon petit couple qui m’attends…
[1] Bonjour [2] Quel est ton nom ? [3] Almir. Enlève-le. [4] Couches-toi. [5] Respire. [6] Se coucher. [7] Lève-toi. [8] Enlève-le. [9] Non ! [10] Oui! Visite médicale! Obligatoire! Si tu refuses, maman Tul appelle la police! Vous, la famille, expulser. [11] Tousse. [12] Encore ! [13] Tourne-toi ! [14] Détends-toi. [15] Visite médicale ! Obligé ! [16] Détends-toi. [17] Détends-toi, respire. [18] Non, non, arrête-ça ! [19] S'il vous plaît, arrêtez! Enlevez-le ! [20] Couché ! [21] Avale-moi ! [22] Félicitations. [23] À bientôt. RE: Récit de Tom Frack, Doc Matt (série) - lelivredejeremie - 15-09-2024 Voui... Faut savoir que ça existe, on dira. Et c'est bien un peu chaud, mais là aussi, juste si on veut... Je ne marche déjà pas dans le trip domination, mais là, ni le mari de Miss Crevaison, ni le garçon gardien de voiture, ni le Bosniaque n'ont vraiment de plaisir physique, il n'y a que Matthéo qui en ressente, uniquement cérébral, à l'idée de dompter des mecs. RE: Récit de Tom Frack, Doc Matt (série) - bech - 17-09-2024 Moi aussi, je préfère la manière dont William a violé Cylian dans un autre récit (pour reprendre un commentaire d'emmanolife). Mais c'est très bien que fablelionsilencieux ait décidé lui aussi de republier d'anciens récits. RE: Récit de Tom Frack, Doc Matt (série) - fablelionsilencieux - 26-09-2024 Doc Matt 02 : José le portugais La vie n’est parfois pas ce qu’elle aurait dû être…
Je suis médecin… ou tout du moins j’aurais dû l’être si j’avais réussi le concours de médecine. Faute de quoi, je suis devenu infirmier, mais il n’est pas rare que je rende quelques services…
On me surnomme « Doc Matt, le médecin des pauvres », un sur nom que je tiens de mon prénom Mathéo et du fait que je propose des consultations pas chères à tous les défavorisés que je peux faire bénéficier de mon savoir et surtout… je ne pose pas de questions.
Vendredi, treize heure, je sors de la douche collective de la salle de sport. Je bossais de nuit ces derniers jours, j’ai donc deux jours de repos devant moi. Pas grand monde ce soir dans les vestiaires. Juste le petit black qui sort en boitant de la douche commune en me regardant de travers. Je viens de le baiser durement contre le carrelage. Il était souple, serré et totalement imberbe… un régal. Je me douchais déjà, face au mur, quand il était entré. Il m’avait souri, et avait essayé d’engager la conversation en me complimentant sur mon physique. Mais il s’était tu lorsque je m’étais retourné, mes vingt centimètres de chair fièrement dressés. En pleine masturbation je n’avais pas franchement envie de parler mais plutôt de baiser. Je n’avais rien eu à foutre de son : Désolé man… je voulais pas te déranger, t’as l’air occupé !, je voulais juste baiser et ce n’était pas l’alliance d’or qu’il portait à son annulaire qui allait m’en empêcher. En moins de deux il s’était retrouvé à genou sur le sol, ma bite dans la bouche. Ses amygdales étaient douces et il semblait totalement dépourvu de réflexe nauséeux. Je ne m’étais attardé ni sur ses tentatives de dégagement, ni sur ses yeux larmoyants. Il avait fini à plat ventre, ma queue solidement plantée dans le cul, ma main en guise de bâillon. J’avais joui rapidement, je ne voulais pas me faire choper entrain de baiser dans les douches communes. La dernière fois, les proprios de la salle avaient été clairs. Si je recommençais, ils m’en interdiraient l’accès. Mais là : pas vu, pas pris… Mais je n’étais pas égoïste pour autant. Je voulais qu’il puisse jouir aussi. Une fois hors de lui, alors qu’il gisait à plat ventre devant moi, son petit cul ferme légèrement relevé, mon sperme s’en était écoulé ; du gâchis… Je lui avais donc bouffé le cul tout en massant sa prostate d’une main et en le branlant de l’autre. Les premières secondes il avait essayé de m’échapper en rampant mais il s’était rapidement laissé faire en couinant et gémissant de plaisir, éjaculant sur le carrelage de la douche moins de cinq minutes après que j’aie commencé.
Il me regarde un instant, sa queue lourde pendant entre ses jambes. Il hésite entre me sourire, m’agresser ou me dénoncer. Mais dans ses yeux je vois bien qu’il a pris son pied et qu’il ne comprend toujours pas réellement ce qui s’est passé. La prochaine fois qu’il me croisera dans les douches, il me suppliera de le baiser, je peux le lire en lui. Je lui adresse un sourire vicieux mais il prend peur, ramasse ses affaires, et va se changer dans une autre partie du vestiaire, toujours en boitillant. Il en a pour quelques jours je pense.
Je sors mon portable de mon sac. J’ai un message en attente de Marco, mon meilleur pote depuis… et bien depuis toujours… Il s’est lancé dans le porno gay il y a quelques années et connait un certain succès. Il s’est spécialisé dans la conversion d’hétéros et dans le top to bottom en recrutant des acteurs pornos tops en fin de carrière qu’il paye une misère pour se faire dépuceler devant la caméra. Il m’arrive de lui fournir quelques recrues hétéros à dépuceler, parmi mes patients ; certains sont prêt à tout pour un peu de fric… enfin c’est ce qu’ils pensent jusqu’à ce qu’ils se retrouvent avec une bite bien plantée au fond du cul… il me contacte généralement pour faire passer des visites médicales à ces nouvelles recrues ou pour assister à des tournages plus hardcore nécessitant la présence d’un médecin. Il paye bien, très bien même, et assister à un tournage porno n’est pas désagréable.
J’enfile mon boxer noir qui moule mes fesses musclées et fait ressortir mon paquet puis appelle mon répondeur pour écouter le message.
« Salut Matt, c’est Marco. Je sais que tu es plutôt pris en ce moment et que je me réveille un peu tard mais j’aurai besoin de toi en fin de journée sur un tournage. Pas pour te faire tourner… hein… j’y ai renoncé… mais j’ouvre un nouveau service de vidéo à la carte et je tourne la première ce soir. Le scénario que m’a envoyé le client est un peu risqué et peut potentiellement mal tourner mais il paye bien, très bien même… et c’est mon plus gros client. Ça serait cool si tu pouvais être là, en cas de besoin. Tes compétences de dresseur sont également les bienvenues. Préviens-moi vite si tu peux être là. Le client veut assister au tournage et n’est disponible que le soir. Tout se passera donc en soirée. J’augmente ton tarif horaire habituel de vingt pourcents et tu auras une prime si tout se passe bien. »
Je n’ai rien de prévu, ni cet après-midi, ni ce soir. Je pensais me faire une soirée montage vidéo de mon dernier dépucelage, celui du papa bosniaque que j’ai choppé chez Mama Tùl. Comment s’appelle-t-il déjà ? … Almir, oui c’est ça Almir. Faut vraiment que je refasse une séance avec lui… J’ai hâte de voir sa réaction lorsqu’il me reverra. Généralement chez ce genre de patient, elle peut être de deux types : la soumission ou l’agressivité.
‘’J’espère qu’il sera agressif…’’
Je prends mon téléphone et appelle Marco, voir ce qu’il me propose exactement. Il répond dès la première sonnerie par le traditionnel ‘’Allo’’.
— Salut Marco. C’est Matt.
— Salut Matt. C’est cool que tu me rappelles si vite. J’espère que je ne te dérange pas en pleine action.
Il ricane à moitié car il connait mes appétits sexuels et sais pertinemment que je dois baiser au moins une fois par jour.
— T’inquiète pas, je viens de finir.
— Putain, t’es vraiment un gros queutard !
Je prends l’insulte comme un compliment. Après tout, c’est ce que je suis… C’était même devenu mon surnom à une époque.
— Peut-être mais c’est pas moi qui fait du porno !
Ma réponse le faire rire, surtout parce que, bien qu’il réalise des pornos gays, il n’a jamais couché avec personne d’autre que sa femme… un mystère. Il n’est même pas refoulé, je l’ai déjà testé. Du cent pour cent hétéro. A se demander comment il peut faire autant fantasmer les mecs avec ses films…
— Bon. Dis-m’en un peu plus sur ton plan de ce soir, c’est quoi ce nouveau concept.
— C’est une nouvelle idée que j’ai mis en place et que je réserve pour le moment à mes meilleurs clients. Je leur propose de m’envoyer le scénario qu’ils souhaiteraient voir se réaliser. Ils peuvent ou non y participer et fournir les acteurs ou les sélectionner dans mon cheptel.
— Très ambitieux, mais je me doute que quelques-uns de tes riches clients se sont déjà manifestés.
— Oui, le meilleur même, mais son scénario est plutôt… particulier…
— Explique-moi ça.
Il hésite puit reprend.
— Tu dois déjà me dire si tu en es ou pas, j’ai vraiment besoin de toi ce soir.
Je ricane.
— Ta femme sait-elle que tu me fais des avances ?
— T’es con, t’as pas ce qu’il faut où il faut pour moi ! Mais je suis sérieux, je dois savoir avant.
Je réfléchis un instant. Je n’avais rien de pressé à faire, deux jours devant moi et son nouveau concept m’intriguait beaucoup, pour tout dire.
— Ok, j’en suis, crache le morceau.
— Cool ! Je t’aime du sais.
— Arrête tes grandes déclarations sauf si tu les accompagnes des diamants qui vont avec !
— Dans tes rêves ! Les diamants c’est pour Léna.
Léna étant sa femme. Une beauté toute timide. Douce et adorable. Le genre que l’on épouse et que l’on aime, pas celui que l’on baise en levrette sur un capot de voiture dans un parking souterrain. Je n’avais jamais pu comprendre comment elle avait pu s’enticher de Marco et encore moins ce qui lui avait permis d’accepter le métier de son mari… un autre mystère… Mais ils semblaient toujours amoureux après dix ans de mariage, peut-être même plus qu’au début…
— Léna… Léna… Léna… un jour elle se rendra compte de quel branleur tu es et je pourrais enfin l’avoir.
C’était en quelque sorte un jeu entre nous. Nous nous connaissions depuis tellement longtemps et si bien. Il savait pertinemment que jamais je ne chercherais à lui voler sa femme, ni même à le baiser lui. Dans nos jeunes années, j’avais essayé, avant de devenir le dresseur que je suis maintenant. Mais il avait été très clair. Il m’aimait, mais pas comme ça. Il m’avait tout de même roulé une pelle d’anthologie qui m’avait laissé pantelant.
— Dans tes rêves peut-être, mais pas dans les siens ! Bon, trêve de plaisanterie. Donc c’est ok, tu me files un coup de main.
— Oui, je te l’ai dit, crache le morceau !
— Ok. Mon client est un gros entrepreneur du bâtiment dans la quarantaine. Il a des problèmes avec l’une de ses équipes ; des vols sur un chantier. A priori c’est un jeune branleur qui en est responsable mais le gosse a de l’or dans les mains d’après lui et il souhaite le remettre dans le droit chemin. Il veut donc lui montrer ce qui se passe lorsque l’on cherche à le voler. Il a demandé à son chef d’équipe de lui donner… une leçon… ce soir… dans une cabane de chantier.
Je déglutis péniblement. J’ai chaud. C’est chaud… et terriblement excitant…
Je ne réponds pas tout de suite et Marco s’impatiente.
— Mattéo ? T’es toujours là ?
— Oui… je… je bande ferme… Je crois que si je ne venais pas de me taper ce petit black dans les vestiaires, j’aurais joui dans mon box…
Il se marre.
— Je m’en doutais… Queutard !
— Et… ça doit se passer où ?
— J’ai le debrief du gars cet après-midi au studio avec le client, et toi si tu es de la partie. A priori, c’est un pur hétéro un peu coincé, mais à voir en condition réelle. Je lui donnerai aussi quelques pilules bleues au cas où. Puis direction le chantier en fin d’après-midi. A priori les vols ont lieu les vendredi soir, il est donc probable que le gamin passe à l’action en soirée. Nous pourrons le prendre sur le fait. Mon équipe a placé les caméras hier soir, tout est prêt. On se tiendra, mon client, toi et moi à proximité dans un fourgon que j’ai équipé pour recevoir les images. J’aurai deux hommes prêts à intervenir au cas où.
Tout semblait callé au millimètre. Hors de question que je ne sois pas de la fête ! Je connaissais Marco par cœur, c’était un malade de l’organisation et de la planification. Tout serait millimétré.
Je regarde ma montre, une vieille Festina en métal argenté. Treize heure trente.
— J’arrive. Je serai au studio d’ici vingt minutes.
— Génial, je t’attends ! A tout’
Je raccroche et prend un moment pour respirer et me calmer. Je glisse ma main dans mon jean et replace mon mandrin gonflé pour l’installer plus confortablement. Je crois que je ne vais pas débander de la soirée.
Je démarre le moteur et fonce vers les studios de mon ami. A cette heure, le trafic est fluide et il ne me faut pas plus d’un quart d’heure pour gagner la zone industrielle à la périphérie de la ville où se trouve ses studios. Bien loin du petit appart craignos qu’il avait loué au départ, ses locaux se composent maintenant de deux grands entrepôts aménagés à grand frais. Le porno est une valeur sûre.
Une fois devant la porte, je n’ai même pas le temps de sonner qu’elle s’ouvre et que mon ami en sort. Je me retrouve dans ses bras, plaqué contre son torse. Son gabarit est similaire au mien. Un bon mètre quatre-vingt-dix de muscles, mais ses cheveux sont plus clairs et plus longs. Il me prend le visage à deux mains et plaque ses lèvres sur les miennes pour un smack bruyant. Puis il remue son bassin contre le mien.
— Humm, je vois que tu es prêt.
Son sourire vicelard m’excite toujours. Je sais qu’il sent ma queue bandée contre lui le bâtard. En ce qui le concerne, je sais que rien ne bouge dans son futal… quel gâchis… une si belle bête… hétéro… pfff, la vie est vraiment injuste.
Il me lâche et se retourne. Je jette un coup d’œil à son cul moulé dans son jean…
‘’Vraiment du gâchis.’’
— Vient avec moi, je vais te présenter mon client.
Je le suis à l’intérieur. Je connais l’aménagement des lieux pour y être venu de nombreuses fois, mais je m’étonne toujours de l’ambiance sereine et feutrée qui y règne. La réceptionniste me salue d’un sourire que je lui rends. Une nouvelle, je ne la connais pas. Mon ami n’embauche que des femmes. Non pas pour se rincer l’œil, mais parce qu’il les juge plus efficaces. On entre dans un premier bureau dans lequel se trouve une femme entre deux âges en tailleur jupe bleu marine, le chignon impeccable ; l’assistante de mon ami. Elle doit maintenant avoir près de cinquante ans. Elle suit mon pote depuis ses débuts. Mère de famille et grand-mère maintenant, c’est l’un des piliers du studio, discrète et efficace. Elle s’approche de moi, me prend dans ses bras et m’embrasse sur la joue.
— Je suis contente que tu sois là Mattéo, me dit-elle.
Puis elle se tourne vers mon ami avant de poursuivre.
— Tu vas pouvoir surveiller un peu ses idées tordues.
Il lève les mains en signe de protection.
— Ingrid, ce ne sont pas mes idées, mais celles de mes clients.
Elle soupire et agite la tête, comme une mère devant deux gamins turbulents. Et c’est un peu ce qu’elle avait été à un moment de notre vie, quand nous nous étions retrouvés sans parents, Marco et moi, à tout juste dix-huit ans. Marco n’avait plus que sa mère qui était morte d’un cancer et la même année, les miens étaient décédés dans un accident de voiture. Un camion sur l’autoroute. Je n’étais pas proche de mes parents, nous étions toujours en conflit, mais c’était tout de même mes parents. Nous habitions dans le même quartier, Marco et moi, dans des petits pavillons de banlieue, tous identiques, rien de luxueux mais pas la zone non plus. Ingrid était l’une de nos voisines. L’un de ses fils avait notre âge et l’autre était plus âgé de cinq ans Elle avait été là pour nous quand nous en avions eu besoin.
Je lui claquais un bisou sonore sur la joue en la soulevant dans mes bras.
— T’inquiètes pas Ingrid, je veille sur lui ! Et comment va la famille.
Franck, son aîné était en plein divorce, et sa femme se comportait comme une belle garce. Elle l’avait cocufié mais tentait de lui faire porter le chapeau. Ingrid l’avait recueilli chez elle, lui et sa fille de deux ans.
— Franck va mieux, je voudrais juste qu’il sorte un peu. Il ne fait que bosser et s’occuper de Mélina. Il s’est quand même remis au sport depuis quelques mois, ça lui fait du bien.
— Je pourrais venir le chercher un de ces jours, si tu veux !
Je n’avais jamais été proche de Franck, mais plus de Théo, son deuxième. Nous étions inséparables lui, Marco et moi durant notre adolescence, bien avant qu’Ingrid ne nous recueille, moi et mon ami. Mais j’aurais fait n’importe quoi pour Ingrid.
Elle me jette un regard en coin.
— Pas touche, jeune homme. Il n’est pas comme toi. Tu peux le sortir mais tu gardes tes mains dans tes poches et ta queue dans ton caleçon.
Ces mots dans la bouche d’une femme d’une cinquantaine d’année auraient dû me choquer. Mais Ingrid avait élevé seule deux garçons et s’était également occupée de deux jeunes hommes au bord de la dérive. Elle avait son franc parlé et ne s’embarrassait pas de détail.
Cette fois c’est moi qui levais les mains en signe de protection.
— Hé, Ingrid, pour qui tu me prends. Je sais me tenir !
— Bien sûr ! Je connais ton surnom et je me souviens très bien de la manière dont tu reluquais Franck quand tu étais chez moi !
Marco éclata de rire.
J’avais viré au rouge. Seule Ingrid était capable de me faire rougir ainsi.
A dix-huit, j’avais eu le béguin pour Franck. C’était vrai. Il était grand, beau, séduisant… et très hétéro. Je m’étais glissé dans sa chambre un soir mais, arrivé au pied de son lit, je n’avais fait que le regarder dormir avant de sortir. Il y avait longtemps que je n’avais pas pensé à cette image de Franck, nu dans son lit… son torse musclé et imberbe... son bas-ventre à peine couvert par le drap. J’avais tendu la main pour le retirer… mais je m’étais dégonflé. On n’est pas le même à dix-huit ans qu’à trente-cinq ! Et c’était aussi vrai pour Franck. La dernière fois que je l’avais vu, c’était lors d’un repas de famille chez Ingrid, plus de deux ans auparavant. Certes le Franck d’autrefois était toujours reconnaissable, mais il était devenu bedonnant, presque obèse et une barbe complètement négligée lui mangeait le visage, le faisant paraître encore plus bouffi… pas vraiment mon fantasme d’adolescent…
Marco s’était repris.
— Ingrid, laisse-le tranquille, il est venu pour le travail. On sortira Franck un de ces soirs et je jouerai les gardes chiourmes, je te le promets. Je protègerai la vertu de fils, juré craché !
Ingrid nous adresse à tous les deux un regard assassin comme nous la regardons, un sourire faussement innocent aux lèvres.
— Pas un pour rattraper l’autre. Une chance que ta femme soit là pour te tenir la bride jeune homme. Ça, c’est une femme bien !
Cette fois c’est à Marco de rougir et à moi de me marrer !
— Bon, c’est pas tout ça mais le client attend ! On y va Mattéo.
Et avant qu’Ingrid ne puisse continuer, il lui claque une bise sur la joue, lui susurrant à l’oreille les mots que nous lui disions toujours dans ces cas-là et qui avaient pour résultat de la faire taire… chose rare en définitive.
— Mais pas aussi bien que toi Ingrid.
La femme grogne puis retourne à son bureau en grommelant.
Je fais un clin d’œil à mon ami et il m’emmena dans son bureau, adjacent à celui d’Ingrid.
La pièce n’est pas très grande mais accueillante et fonctionnelle. Le mobilier y est restreint, un bureau en bois foncé et une étagère occupent le fond de la pièce. Au centre une table ovale entourée de six chaises complète le mobilier. Un homme est assis sur l’une des deux chaises qui font face au bureau. Je ne le vois que de dos. Il parait grand, ses épaules sont larges et ses cheveux grisonnants. A notre entrée il se lève et nous fait face. Il est plus petit que moi, peut-être un mètre quatre-vingt. La chemise bleu clair qu’il porte fermée au col par une cravate sombre à rayures obliques dans des nuances de gris et de bleu moule ses biceps musclés. Il a proprement retroussé ses manches sur ses avant-bras pour laisser voir des tatouages colorés. Un serpent sur le bras gauche et un motif plus complexe sur le droit. Sa taille est fine et mise en valeur par un gilet gris cintré assorti à son pantalon. Les traits de son visage sont sévères et anguleux mais adoucis par une barbe courte aussi grise que ses cheveux. Il me tend la main, ses yeux très clairs rivés dans les miens.
— Victor Lacroix, me dit-il en me tendant la main large et caleuse.
Je la lui serre. Sa poigne est ferme, mais il ne cherche pas à m’écraser la main comme le font souvent ceux qui doutent de leur virilité. A son autre main, je repère un anneau d’or à l’annulaire ; monsieur Lacroix était donc marié…
— Mattéo Morel.
Je me présente aussi brièvement et franchement que lui. Il me plait, tant par son physique que par la franchise de ses manières et de son regard. Quand Marco m’avait présenté le scénario de l’homme, j’avais imaginé un vieux bedonnant et chauve, frustré par son physique ingrat. Mais monsieur Lacroix ne devait pas être frustré par grand-chose. Peut-être par ses ouvriers, mais en aucun cas par son physique. J’étais sûr que Marco avait dû essayer de le recruté pour l’une de ses thématiques porno. Dépucelage d’hétéro peut-être, bien que je doute qu’il se soit laissé monter… Ou peut-être Fils à papa avec l’un des minets de son cheptel. Mais c’était peu probable. Marco avait cependant laissé entendre que monsieur Lacroix était son meilleur client… il devait donc bien y avoir une raison à cela…
— Mattéo est un très vieil ami, intervient Marco. Il va nous aider sur la partie technique et en cas d’urgence médicale.
— Bien, dit l’homme. Je veux faire comprendre à mon gars ce qu’il en coute de me voler mais je ne souhaite pas qu’il soit blessé pour autant.
Je hoche la tête.
— Je comprends. Marco m’a expliqué ce que vous projetez. C’est ambitieux, surtout que l’homme que vous avez choisi est un amateur d’après ce que j’ai pu comprendre.
Marco me tend un petit dossier.
— Tiens, les fiches des hommes en question.
J’ouvre la chemise et regarde la première feuille. Un jeune de vingt-trois ans. Un certain Kevin Jacquet. La victime probablement. Kevin… surement un cassos… Sa photo montre une gueule de petite frappe et des cheveux courts et châtains.
Le deuxième ne correspond pas du tout à ce que je pouvais attendre d’un bourreau. José Costa, chef d’équipe, quarante-cinq ans, marié, deux enfants de dix-huit et vingt ans, catholique pratiquant. Chauve à la barbe fournie, il a la peau mate et les yeux noirs.
Je me retourne vers le client de Marco.
— Qui est-il exactement ? Sait-il ce qu’il doit faire ? Est-il consentant ?
— Monsieur Costa est l’un de mes chefs d’équipe. Il s’occupe de celle dans laquelle les vols ont eu lieu. Il est innocent, j’en suis sûr. Je le connais depuis des années. Il est portugais et ne sait ni lire, ni écrire. Lorsqu’il est arrivé en France, je lui ai obtenu des papiers et permis à sa famille de venir le rejoindre. Je lui ai également donné de l’argent pour faire soigner l’un de ses fils qui a dû se rendre à l’étranger pour intégrer un essai de thérapie expérimentale. Une petite fortune pour un homme simple comme lui. Coup de chance, le traitement a fonctionné. Mais il doit encore y retourner régulièrement… à mes frais. Il m’est dévoué corps et âme. Il fera ce que je lui dis.
Je hoche la tête.
— D’après la fiche, il est marié et père de deux fils. Il est hétéro ? bi ?
— Hétéro d’après ce que j’en sais. Catholique très pratiquant.
Je me tourne vers Marco.
— Faudra vraiment prévoir des pilules bleues, au cas où.
— C’est prévu.
Marco poursuit avant que je ne puisse poser d’autres questions.
— Monsieur Costa nous attend en salle de réunion. Je pense qu’il serait préférable de voir tout ça avec lui.
Je me tourne vers M. Lacroix.
— Sait-il pourquoi il est là ?
— Absolument pas. Je vais commencer par lui annoncer la raison de sa présence et, si cela s’avère nécessaire, je traiterai ses objections.
Il parlait sur le ton de la conversation, comme si le marché qu’il allait lui proposer n’avait rien d’étrange.
‘’Décidément, il me plait.’’
Nous suivons Marco jusqu’à la salle de réunion. La pièce est grande mais elle ne contient qu’une très longue table de bois et des chaises assorties. A l’extrémité opposée de la pièce, José se redresse à notre entrée. Il ne sait à priori pas trop sur quel pied danser. Tant mieux, le mettre mal à l’aise ne fera qu’aider à lui faire accepter la situation.
— Merci d’être venu José, lui dit monsieur Lacroix tandis que nous nous approchons de lui. (Puis il nous montre de la main et poursuit). Ces messieurs sont là pour m’aider à la réalisation d’un projet très spécial pour lequel j’ai besoin de ton concours. Nous sommes ici dans leurs locaux.
Je lui souris pour le mettre en confiance et lui tend la main. La poignée de l’homme, José, est ferme et franche. Je le regarde droit dans les yeux. Je me trouve assez doué pour jauger les gens au premier regard et je ne vois que de l’honnêteté et de la franchise dans son regard, presque de naïveté.
— José, se présente-t-il avec un fort accent portugais tandis que je lui réponds dans sa langue.
— Olá José. Prazer em conhecê-lo. Meu nome é Mattéo.[1]
Mon accent n’est pas terrible et mon portugais est plus que rouillé mais je le vois réagir positivement, me sourire et se détendre un peu. Comme les photos l’avaient laissé voir, José est massif et des poils sortent du haut de son t-shirt blanc. Malgré moi je me dis qu’il tient plus du brave poney que de l’étalon fougueux…
— Maintenant que les présentations sont faites, reprend monsieur Lacroix, il est temps que tu saches pourquoi tu es ici, José. Monsieur Cortesi ici présent, continua-t-il en montrant Marco, est producteur de films pornographiques d’un genre particulier. Il propose également un service de mise en œuvre de scénario à la demande et c’est pour cela que tu es ici aujourd’hui.
J’observe les réactions de l’homme. Il ne semble pas tout saisir.
— Je comprends pas monsieur, il a besoin d’un nouveau bâtiment ? d’une rénovation ?
‘’Effectivement… ce portugais n’a pas l’air très vif d’esprit.’’
— Non, José, reprend son patron. C’est moi qui ai fait appel à lui et non l’inverse. On m’a récemment signalé des vols sur le chantier dont tu t’occupes en ce moment et il semble que le coupable soit dans ton équipe.
José blêmit sous sa peau hâlée.
— Monsieur Lacroix, ce n’est pas moi, je vous le jure devant dieu !
Son patron l’arrête d’un geste de la main.
— José, je sais que ce n’est pas toi et pour tout te dire, le coupable a été identifié. Il est fortement probable qu’il s’agisse de Kévin, le jeune qui a récemment rejoint ton équipe. Il a été filmé par nos caméras de surveillance. Je ne t’en veux pas, mais tu vas cependant devoir remédier à la situation.
— O Filho da puta ![2] Je vais le virer dès ce soir, patron.
José se met en colère, laissant ressortir son côté méditerranéen. Peut-être avait-il le sang plus chaud qu’il n’y paraissait, finalement.
— Ce n’est pas ce que je souhaite, José. (Son ton était posé, calme). Il est doué, très doué. Il est capable de prendre des décisions et des initiatives. Les autres semblent l’apprécier. Il ira loin s’il est bien guidé. Mais il va falloir le débourrer et le dresser avant.
— Qu’est-ce que vous voulez que je fasse, patron, reprit José, que je le frappe ?
— Non. Je te l’ai dit, José, je veux que tu le débourre !
— Mais comment ? C’est pas un cheval !
— En effet José. Je veux que tu le dépucèles. Je veux qu’il comprenne ce que cela fait de me voler et de te manquer de respect en le faisant !
— Mais patron, y’aura des femmes pour le dépuceler ? dit José qui décidément était lent à comprendre.
— Ça sera lui la femme et toi, tu lui montreras ce qu’« être un homme » veut dire. Je veux qu’il sache ce qu’est que de se soumettre à une autorité. Mais attention, il y aura des règles à respecter. Tu pourras le malmener mais en aucun cas le maltraiter, ni le frapper trop durement. Et lorsque que tu l’utiliseras, tu devras le soumettre pas le briser !
— Mas eu não sou paneleiro ![3]
Il avait pris un air dégouté, choqué.
— Je ne te demande pas de l’être, José. Mais dans la vie certaines choses sont nécessaires et doivent être faites… comme l’argent que je te donne pour le traitement de ton fils.
José blêmit et déglutit péniblement.
— Meu filho ?[4] Mais pourquoi vous me parlez de lui, patron.
— J’ai été là quand tu as eu besoin de moi, José, n’est-ce pas ? (L’homme hoche la tête). Et je suis toujours là maintenant. (De nouveau, il acquiesce). Tu te souviens de ce que je t’ai dit quand tu es venu me voir la première fois, il y a dix ans. Je ne t’ai demandé que deux choses…
José était presque devenu aussi blanc que son t-shirt malgré le hâle de sa peau.
— Je… Je… Je ne veux pas recommencer patron, vous aviez dit une seule fois.
Monsieur Lacroix se déplace et vient se mettre juste devant son chef d’équipe. Il lève la main et pince le téton droit de José entre son pouce et son index. Le portugais se tend et étouffe un petit gémissement. Maintenant que le tissu du t-shirt de l’homme se trouve tendu entre les doigts de son patron, je peux deviner un piercing sur le téton, probablement un petit barbell.
— Et j’ai tenu ma promesse, José. Tu m’as donné ton corps une fois et j’ai profité de toi tout une nuit. Je t’ai laissé ce petit souvenir pour que tu ne l’oublie pas.
Il presse plus fortement sur le téton, arrachant un bref cri à l’autre qui lui répondit, tremblant, presque suppliant.
— Non… s’il vous plait…
— D’après le médecin de ton fils, José, le traitement doit durer encore quelques années. S’il est arrêté trop tôt, les chances de rechutes sont très élevées… Tu ne voudrais pas que le traitement s’arrête, José, n’est-ce pas ?
Cette fois la menace n’est plus du tout voilée.
— Non. Patron. Il faut continuer. Meu filho[5]. C’est un gentil garçon.
— Oui, très gentil, mais si les vols continuent, je devrai bien trouver de l’argent quelque part.
— Je… je… je le ferai patron. Mais s’il vous plait, mon fils a besoin de son traitement.
— Nous sommes donc d’accord, José. Tu le feras ! Tu donneras une leçon au jeune Kévin. Je veux te voir faire ce que je t’ai fait cette nuit-là. Tu te souviens. Quand tu as essayé de me résister et que nous nous sommes battus… j’ai dû te bloquer et t’attacher avec ma ceinture pour pouvoir te déshabiller. Et après, tu t’en souviens… oh oui tu t’en souviens… tu étais si serré… j’y pense encore parfois…
La voix de monsieur Lacroix n’est presque plus qu’un murmure sombre et grave. Je sens les poils de mes bras de hérisser. Cet homme est puissant et dangereux… beaucoup plus qu’il n’en a l’air.
— Je… oui patron.
La tête basse, José parait soumis, probablement avait-il été proprement dressé cette fois-là. Le souvenir de son dépucelage semble encore frais dans son esprit, même après dix ans. La séance avait dû être intense…
— C’est bien José.
La main de monsieur Lacroix abandonne le téton maltraité, mais l’homme reste à proximité de son employé.
— Mais, patron, je sais pas si je vais réussir à… grossir.
— Ne vous inquiétez pas pour ça, monsieur Costa, intervient Marco, nous avons ce qu’il faut pour vous aider… Bien, repris mon ami en regardant sa montre, nous allons pouvoir commencer. Comme monsieur Lacroix vous l’a dit, il ne s’agit pas de briser le jeune Kévin mais de le soumettre. Nous allons donc devoir nous assurer que vous compreniez bien votre rôle. (Il prend son portable et compose un numéro). On est prêt, amenez Cameron. (Puis il raccroche sans un mot de plus).
Deux minutes plus tard, la porte s’ouvre et un jeune homme, uniquement vêtu d’un short de bain rouge, entre dans la pièce en souriant.
— Messieurs, je vous présente Cameron. Il fait partie des jeunes hommes que j’emploie régulièrement pour des vidéos ou des services associées.
Le jeune homme d’une vingtaine d’année nous salue d’un signe de tête. Il n’est pas très grand, un mètre soixante-dix tout au plus, mais très mignon au sens où peuvent l’être les garçons de cet âge. Son torse est glabre et ses bras musclés mais sans exagération. Il a le visage franc des jeunes sûrs de leurs charmes, des cheveux bruns assez courts avec quelques mèches faussement rebelles qui lui reviennent sur le front. Il sourit toujours, d’un sourire enjôleur que je lui ferai bien passer.
Personne ne bouge ni ne parle. Tout le monde observe Cameron.
— Cameron est là pour que vous puissiez nous faire une démonstration et que Mattéo, ici présent, puisse vous corriger. Mattéo, en sa qualité de médecin, interviendra sur le côté médical de vos actes afin de s’assurer que vous n’abîmiez ni Cameron, ni le jeune Kévin. Il est également là pour son expérience de dresseur d’hétéro ; un des meilleurs qu’il m’ait été donné de voir. (Marco savait flatter mon égo, il n’y avait pas à dire.)
José semble paralysé. Son regard nous regarde les uns après les autres, cherchant notre aide pour savoir ce qu’il devait faire. Je prends pitié et m’approche de lui, faisant signe à Cameron de nous rejoindre.
— José, commence par te déshabiller.
Il semble apprécier que je le prenne en main et je le regarde s’exécuter. Comme je l’avais présupposé, il est très musclé et très poilu, jusque sur les épaules et dans le dos. Sur son torse, entre ses deux pectoraux massifs, je devine une petite croix en or maintenue par une fine chaîne au milieu de ses poils, témoignage de son allégeance au catholicisme. Ses hanches sont larges et gainées dans un slip kangourou à poche en coton blanc, probablement neuf. Curieusement, le vêtement désuet ne fait que renforcer encore plus sa virilité. Un point brillant à son téton droit confirme ma supposition. Le petit barbell en acier dont monsieur Lacroix l’a marqué entoure son téton gonflé de ses deux perles argentées. Il y a quelque chose d’étrange, de presque blasphématoire, à voir un homme portant la croix sur son cœur et la luxure sur son sein. Comme si le diable avait cherché à le marquer, à l’éloigner de son dieu.
J’attire le jeune Cameron à moi et le fait se pencher en avant sur la table. Il se laisse faire, docile, devançant presque mes gestes. Je n’arrive pas à savoir s’il est hétéro, bi ou juste gay, mais une chose est sure, Marco le paye bien pour ce travail et il ne semble pas farouche. Je lui retire son caleçon de bain rouge. Ses fesses sont glabres et bronzées, comme le reste de son corps. Il me fait penser à ses petits hunky qui hantent les plages l’été à la recherche d’une femelle à baiser, se pavanant toute la journée torse nu, jouant en bande au foot ou au beach-volley. Généralement ils m’agacent à parader comme des animaux en rut et j’en ai calmé un certain nombre dans les dunes du sud de la France. Ils ont tout de suite l’air moins pédants à genoux, ma queue entre leurs lèvres, ou couchés sur le ventre, le cul bien ouvert. Certains étaient même devenus si accrocs que je ne pense pas qu’ils aient marché droit un seul jour de leurs vacances.
José a toujours l’air aussi emprunté. Il regarde les fesses de Cameron mais ne semble pas savoir quoi en faire. Je prends sa main et lui demande de fermer les yeux avant de la poser la croupe offerte.
Je me penche à son oreille et commence à lui murmurer des conseils et des encouragements.
— Sens comme sa peau est douce, José. Imagine que c’est celle d’une femme, lisse, soyeuse.
Je vois ses doigts qui commence à se déplacer doucement sur les hanches bronzées du jeune homme. Je continue de l’encourager.
— Oui, José, c’est ça touche-le.
Le portugais s’enhardit et commence à palper plus fermement le jeune homme, faisant glisser ses doigts sur le galbe parfait de sa croupe, remontant le long de ses flancs. Cameron pousse un petit gémissement sous la caresse. Peu à peu les attouchements se précisent et José vient spontanément placer son bassin contre les fesses du jeune homme, une bosse commençant à déformer son slip kangourou. Il tient maintenant Cameron par les hanches et se frotte fortement contre lui, les yeux toujours fermés, la tête légèrement renversée en arrière, se concentrant sur ses sensations.
Je me place derrière lui et plaque mon bassin contre le siens, sans trop de force. Je ne veux pas l’effrayer, juste le guider.
— Tu le sens bien José, n’est-ce pas. Tu aimes sa peau, sa chaleur… tu voudrais t’y plonger. Boa como o milho.[6]
Le stimuler dans sa langue maternelle le fait se caller contre moi, confiant, tandis que je pose mes mains sur ses hanches pour l’encourager.
— Boa como o milho…[7]
Sa voix n’est qu’un murmure, un soupir, mais ses hanches se frottent de plus en plus vigoureusement sur Cameron.
— Maintenant, ouvre les yeux José, n’aie pas peur.
Je ne le vois pas mais je sais qu’il m’obéit. Un bref moment, je le sens douter puis ses hanches reprennent leurs mouvements réguliers. Il est prêt, j’en suis sûr. Il est temps de faire remonter l’animal qui sommeille en lui, sortir l’exécuteur.
— C’est Kévin que tu vois… Kévin qui a presque ruiné la réputation de ton équipe, la tienne. Kévin qui se trémousse comme une chienne en chaleur devant toi. Regarde-le ! Ce petit paneleiro[8] même pas un homme… Juste un déviant qui mérite une punition…
Je défais doucement ma ceinture et la lui pose dans la main.
— C’est toi qui as été choisi pour le punir José, toi qui dois lui montrer ce qu’est un homme. Prends-le José ! Attache-le, qu’il ne puisse pas t’échapper.
Le souffle de José s’est accéléré. J’entends sa respiration puissante, comme celle d’un taureau prêt à charger. Je sais que je le tiens au bord du précipice. Je n’ai qu’à le pousser pour qu’il perde toute raison.
— Maintenant José !
RE: Récit de Tom Frack, Doc Matt (série) - fablelionsilencieux - 26-09-2024 Et, comme si je l’avais poussé en avant, l’homme bondit littéralement sur le dos de Cameron, lui tordant les bras dans le dos. Sans lui laisser le temps de réagir, il se sert de ma ceinture pour lui attacher solidement les mains. José grogne, jure dans sa langue natale. Je le vois redescendre de Cameron aussi rapidement qu’il l’avait chevauché. Je le laisse faire. Il se crache dans la main et enfonce deux de ses doigts baveux entre les fesses du jeune homme qui tressaillit et jappe presque. Je le vois essayer de se redresser pour se plaindre, mais Marco lui enfile son short de bain rouge dans la bouche pour le bâillonner et le maintien fermement plaqué sur la table d’une main autour de sa nuque. Les doigts de José vont et viennent rapidement dans le fondement souple. Je me place derrière lui et baisse son slip sur ses genoux. Sa queue jaillit, dure et droite. Elle n’est pas très longue, pas plus de seize ou dix-sept centimètres, mais d’une épaisseur rare. Je prends pitié de Cameron ; je crache plusieurs fois dans ma main et enduit le sexe du portugais de ma salive. Le contact de ma main sur son membre le fait frissonner, mais il ne s’arrête pas ; il ne peut plus s’arrêter maintenant. Il sort ses doigts et glisse son mandrin entre les globes musclés des fesses de son jeune amant. Cameron sursaute quand le gland bute contre son anus mais il ne peut y échapper. José le prend par les hanches et pousse pour entrer. Il n’est ni violent, ni hésitant ; juste intraitable. L’anneau musculeux du jeune homme résiste un instant à la pression avant de céder brusquement pour se laisser pénétrer, centimètre par centimètre. Cameron est jeune et encore souple. Son sphincter s’écarte de plus en plus largement face à l’épais barreau. Le jeune homme gémit, essaye de s’échapper, mais entre ses mains liées dans le dos, la pression de Marco sur sa nuque, les mains de José sur ses hanches et l’épieu maintenant fermement callé en lui, il est trop solidement maintenu. Je trouve le spectacle du jeune homme, empalé et soumis, magnifique, me ramenant à l’été dernier au cours duquel j’avais, de la même manière, dressé un jeune mâle dans son genre, en crête. ****
J’avais sympathisé avec ses parents, un couple de quadragénaires de la région parisienne, le soir même de mon arrivée, dans un hôtel d’Héraklion. Je n’y étais que pour quelques nuits avant de partir à la découverte de l’île. Ils étaient venus se reposer et profiter du soleil et de la chaleur avec leurs trois enfants. Timéo était l’aîné. Aussi roux que son père, il venait d’avoir dix-huit ans et de rater son bac. Il s’ennuyait ferme et ne semblait pas capable de décrocher le moindre mot, au grand désespoir de ses parents. Après quelques verres au bar de la piscine, son père s’était ouvert à moi, se plaignant de l’apathie de son fils. Privé de sa PS4, le jeune homme semblait incapable de s’ouvrir à ce qui l’entourait. Je le voyais déambuler toute la journée dans l’hôtel, son portable à la main, cherchant désespérément un semblant de réseau, toujours habillé de la même manière, un short de coton et une veste de survêtement ouverte sur son torse blanc. Mince, la taille en V, ses muscles étaient fermes et dessinés et ses petits tétons marrons semblaient faits pour être torturés. Face au désespoir se son père, j’avais proposé mon aide pour sortir le jeune homme de sa léthargie. Je partais trois semaines en trek à travers l’île le surlendemain. L’homme avait hésité, mais lorsque qu’il avait su que j’étais ‘’médecin’’, ses doutes s’étaient effacés. Deux jours plus tard je partais avec Timéo, seulement chargés de nos sacs à dos. Il n’était pas venu de gaité de cœur, loin de là, surtout lorsque j’avais exigé qu’il laisse son portable à ses parents. Mais son père avait été inflexible et quelques menues menaces avaient fait le reste. La crête est une île magnifique et le dressage de Timéo ne l’avait rendu que plus magnifique encore. Je l’avais entrepris le soir même, dans la minuscule tente que nous partagions. Il m’avait fallu l’attacher pour lui faire comprendre à quel point il allait aimer ça. Je l’avais longuement préparé et tout aussi longuement baisé avant de m’endormir en lui. Le lendemain, après l’avoir rebaisé, nous étions repartis. Il boitait un peu et n’osait pas me regarder mais dès le deuxième jour il avait commencé à s’ouvrir et j’avais renoncé à l’attacher. Alors notre périple avait vraiment commencé. Quand bon me semblait, je disposais de son corps, de sa bouche ou de ses fesses. Il me suçait dès que l’un de nous en ressentait le besoin et je le prenais a cru, à même les flancs rocheux de la montagne, son short simplement baissé sur ses cuisses. Le soir, au creux de mes bras, mon sexe en lui, il me parlait, me faisant part de son mal être, de sa peur de la vie, de ne pas être à la hauteur avec les filles. Je connaissais ce type de gamin, laissés en jachère par des parents trop absents qui ne faisaient que constater ses échecs sans chercher à l’aider. Peu à peu, je lui avais redonné confiance en lui, le rassurant sur son physique, recollant les morceaux de sa personnalité, endurcissant son corps. J’avais amené quelques jouets avec moi. Il avait aimé les plugs et parvenait parfois à les garder la journée, mais il était fou des pinces à tétons qu’il portait presque continuellement. Aussi, quand quittant temporairement les montagnes notre route croisa La Canée, la deuxième ville de l’île, je lui fis poser deux petits piercings sur ses tétons. Je le revois encore se tortiller de plaisir sous les mains de l’homme effaré qui perçait ses petits bourgeons bruns et la tâche qui avait grandie sur son short au niveau de son entre-jambe. Rarement j’avais vu une telle sensibilité chez un homme. Un instant j’avais craint qu’il ait honte de la réaction de son corps, mais non, il était assez fort maintenant et fier de ce qu’il était. J’avais dû l’obliger à se changer sinon je pense qu’il se serait baladé en ville avec sa tâche de sperme à l’entre-jambe, mais il avait refusé de mettre un t-shirt, fier d’exhiber ses tétons percés. Le soir, je lui avais payé son dépucelage. Je m’étais occupé du côté pile, je lui avais offert une prostituée pour le côté face. Je l’avais choisie pour lui, expérimentée mais assez jeune, propre et saine. Je n’avais pas lésiné sur la dépense, je savais que la nuit serait critique et je ne m’étais par trompé. Au matin, il m’avait rejoint dans ma chambre d’hôtel. C’était toujours le même Timéo, mais en différent. Il s’était blotti contre moi et m’avait remercié, plein de fougue s’offrant sans réserve. Notre périple avait continué au travers des montagnes, ne s’arrêtant que pour baiser, visiter un site ou nous baigner. Il adorait que je le prenne dans les petites chapelles abandonnées, nichées au cœur des montagnes. Il gueulait si fort que tous les habitants du paradis devaient l’entendre. Parfois nous rencontrions d’autres randonneurs avec lesquels nous partagions notre camp , notre repas, notre feu, voire plus. Par jeu, je l’avais vendu pour une nuit à un couple de quarantenaire hollandais sportifs et bien découplés. Un autre jour c’était à un couple de jeunes gays américains en voyage de noce qui l’avait acheté. Tous les deux actifs, ils aimaient la chasse et s’en était donné à cœur joie avec Timéo. Ils l’avaient poursuivi toute une journée dans l’un des endroits les plus escarpés de l’île avant de l’acculer dans une caverne. La capture avait été rude et Timéo leur avait opposé une résistance farouche jusqu’à ce qu’il finisse par céder sous leurs assauts incessants. Ils me l’avaient rendu les vêtements en lambeaux, la voix éraillée de les avoir trop sucés et le cul grand ouvert. Il lui avait fallu presque deux jours pour remarcher correctement et que ses courbatures disparaissent. Je l’avais massé longuement et épargné ses fesses mais au fond de lui je savais qu’il avait aimé se faire prendre si sauvagement, totalement dominé, sans le moindre espoir de pouvoir s’y soustraire. Quelques jours avant la fin de notre périple, nous avions rencontré un père et ses jumeaux, un garçon et une fille. Le père, propriétaire d’une salle de sport dans le sud de la France, était une bête magnifique, tout en muscle et en poils courtement tondus. Les jumeaux, quant à eux, n’étaient pas en reste. Le garçon, souple et dessiné, promettait déjà de ressembler à son père. La fille était d’une rare beauté avec des longs cheveux blonds et son teint hâlé. Ils plurent immédiatement à Timéo, tant la fille que le garçon. Nous nous étions couchés tard et j’avais proposé au père de laisser leur tente, plus grande, aux jeunes qui avaient sympathisés et de partager la mienne, plus petite. Nous étions tous un peu éméchés, probablement l’effet de l’Ouzo, et il m’avait suivi sans rechigner. Dans la tente, il ne m’avait guère résisté, m’ouvrant successivement sa bouche et ses fesses. Clairement en manque, il m’avait laissé user de lui sans vergogne. Timéo, lui, s’était occupé des deux autres. Les jumeaux n’étaient pas frigides et les jeux auxquels ils s’étaient adonnés ensemble lui arrachaient encore des sourires béats quand il me les raconta, le lendemain. Trois jours plus tard, nous étions de retour à Héraklion. Sa famille était répartie et il était convenu que son père nous laisse un billet d’avion pour lui à la réception de l’hôtel dans lequel nous nous étions rencontrés. Notre dernière nuit avait été longue et intense. J’avais ressenti sa peur et sa tristesse de devoir me quitter, mais je le savais maintenant assez fort pour vivre sa vie. Nous nous étions quittés à notre arrivée à l’aéroport, en France, sur une solide poignée de main. Il savait comment me joindre en cas de besoin. ****
Cameron ressemble à Timéo, mais c’est le sexe épais de José qui coulisse en lui et non le mien. Il le pilonne maintenant si fort que la table grince sous ses coups de boutoir. José grogne, râle. Le corps de Cameron ne lui oppose plus de résistance, se contentant d’amortir chaque choc. De nouveau, je me place derrière le portugais, je sens que je dois reprendre la main pour le final. — C’est bien José, tu lui montres ce que c’est que d’être un homme. Retourne-le maintenant, regarde comme il aime ça. José est obéissant, c’est dans son ADN même. Dans un grognement, il retourne le jeune homme qu’il pilonne sans presque s’arrêter, plaçant ses mollets sur ses épaules afin de caller ses cuisses contre son torse. Le corps ferme et tendu de Cameron, tressaute sous les assauts brutaux. Ses yeux sont révulsés et ses dents serrées sur le tissu rouge de son short de bain. Son sexe est bandé et fuit abondamment. — Regarde-le José, il aime ça ! Donne-lui ce qu’il veut ! Féconde-le ! Apprends-lui à vivre ! Les mouvements de José s’accélèrent encore, devenant de plus en plus erratique. Sa respiration s’accélère et des grognements enflent dans sa gorge. Il a chaud, je le sais, je le sens. — Laisse-toi aller José. Vas-y. Maintenant ! Une nouvelle fois mon ordre fait son effet. Je le sens se raidir devant moi, poussant un puissant râle de jouissance, presque d’agonie. Je pense qu’il n’a jamais dû ressentir un tel orgasme de sa vie. Je l’entoure de mes bras et le garde plaqué contre les fesses de Cameron pour l’y maintenir en place. Son plaisir semble s’étirer indéfiniment, laissant son corps tremblant entre mes bras. Je lui murmure des mots rassurants à l’oreille pour le calmer, avant de le coucher contre le torse trempé de sperme et de sueur de Cameron. Je me tourne vers monsieur Lacroix qui nous regarde et hoche la tête dans sa direction. — Il est prêt. ****
L’Algeco du chantier de monsieur Lacroix se trouve sur un ancien site industriel désaffecté en cours de réhabilitation. On est vendredi soir et l’endroit est complètement désert. José avait mis près d’une heure à se remettre de ce qu’il avait fait. Honteux, j’avais dû le rassurer en lui expliquant qu’il faisait ça pour remettre le gamin dans le droit chemin et pour son fils ; ce dernier argument étant celui qui c’était révélé le plus efficace. La camionnette de Marco est positionnée non loin de là, caché dans l’un des vieux bâtiments de l’ancienne usine. L’équipement y est impressionnant. De grands écrans diffusent les images des caméras infrarouges placées à l’extérieur du petit bâtiment. D’autres retransmettent celles de l’intérieur. Mon ami n’a pas dû lésiner sur la dépense ; il s’est construit un vrai studio roulant. Monsieur Lacroix, Marco et moi surveillons les moniteurs de contrôle. Les deux gars qui nous accompagnent pour assurer la sécurité sont postés dans une voiture non loin de là. Nous savons que Kévin agit toujours le vendredi soir en début de nuit. José se trouve dans l’Algeco, en contact permanent avec nous grâce à une minuscule oreillette. Le jeune voleur devra obligatoirement s’y rendre pour accéder aux clés du chantier et des réserves. Nous avons commencé notre planque depuis près d’une heure maintenant et je commence à me demander s’il va vraiment venir. — Là ! Regardez ! L’exclamation de Marco me ramène à l’écran principal. Une silhouette se glisse le long du petit bâtiment, longeant les murs, s’arrêtant pour regarder autour de lui comme s’il craignait d’être découvert. la taille semble correspondre à celle de Kévin, nous allions pouvoir commencer. Je préviens José par l’oreillette afin qu’il se tienne prêt, tout en observant l’individu ouvrir discrètement la porte et entrer. Une fois à l’intérieur, il allume une lampe de poche et se dirige droit vers l’armoire renfermant les clés. L’image des caméras à vision nocturne est claire et nette. On le voit sortir une clé de sa poche et tenter d’ouvrir le coffret renfermant celles du chantier mais sans y parvenir, monsieur Lacroix, prudent, ayant changé le cadenas au début de notre opération. Il insiste, mais la serrure résiste. ‘’C’est le moment…’’ J’ordonne à José de passer à l’action et dans la seconde qui suit, une lumière vive inonde la pièce, saturant les caméras à vision nocturne. Instantanément, d’autres appareils à haute définition prennent le relais. Le portugais jaillit littéralement vers le jeune Kévin que nous voyons très nettement maintenant, le plaquant face contre le mur. — Lâchez-moi ! Le cri résonne dans l’Algeco, nous parvenant clair et audible, un son digne des meilleures salles de cinéma. — Tu fais quoi là ? C’est la voix de José. Il n’a pas parlé fort, mais la sensibilité des micros était telle que nous percevons clairement ses paroles. — Chef ? C’est vous ? Je… j’ai oublié mon portable dans la réserve, je suis venu pour le récupérer. Je fais rien de mal ! C’était bien trouvé et j’ai un instant peur que, dans sa naïveté, José ne se laisse berner. Mais les mots qu’il prononce me rassurent. — Filho da mãe ![9] Tu me prends pour un imbécile ! Pourquoi t’avais la clé du coffret ? ‘’Bien vu… peut être pas si bête finalement…’’ — Je… je… mais vous qu’est-ce que vous faites là ? ‘’La meilleure défense n’est-elle pas toujours l’attaque ?’’ Mais la réponse de José claqua, claire et nette. — Je t’attendais, cabrão ![10] Sous nos yeux, le portugais tord les bras de Kévin dans son dos puis pivote sur lui-même et le plaque, torse contre sur la table métallique que nous avions placé au centre de la pièce quelques heures plus tôt, parfaitement disposé pour nous donner les meilleures images de la scène, sous tous les angles. L’impact est tel que l’air est brutalement expulsé des poumons du jeune homme, le laissant un instant sans défense face au portugais qui se sert de sa ceinture pour lui lier les poignets dans le dos. José est parfait. Je suis fier de lui, tant il applique à la perfection les gestes que nous avons répétés à l’entraînement. Kévin essaye de se redresser, mais José le plaque contre la table d’une main ferme placée entre les omoplates. — Chef, arrêtez ! Je vous jure ! Je ne voulais rien faire de mal ! La voix chevrotante aurait presque pu nous faire douter, mais José est maintenant trop excité pour l’entendre. D’un seul geste, il baisse le pantalon de survêtement et le caleçon de Kévin sur ses genoux et lui claque sèchement les fesses. La môme glapit et son ton change, décidant de modifier son angle d’attaque. — Putain, arrête ça ! Ok tu m’as eu, mais on peut partager ! Y’en a pour deux ! Sans répondre José crache dans sa main et s’enduit les doigts de salive puis il en glisse deux entre les fesses glabres. — Qu’est-ce que… PUTAIN !!! CONNARD !!! Les cris de Kévin résonnent maintenant dans l’Algeco tandis que les deux doigts le pénètrent. José y va franchement faisant fi des exhortations et des insultes du jeune homme. — Sacano, vou purificar-te ![11] Prononce-t-il en embrassant la croix qui pend à son cou. Mon portugais est quelque peu rouillé mais je comprends globalement les mots de José. L’homme semble se voir à présent dans une sorte de croisade purificatrice. Tant mieux, les fanatiques sont toujours les plus faciles à manipuler. — PUTAIN !! CONNARD !! ARRETE-CA !! Le visage crispé de Kévin montre clairement l’inconfort qu’il ressent… et il n’en était encore qu’au début… — MAIS C’EST QUOI CE BORDEL !! Ces morts claquent brutalement dans le petit bâtiment mais la voix n’appartient ni à José, ni à Kévin. Marco élargit le champ des caméras centrées sur les deux hommes pour nous donner une vision d’ensemble. Un nouvel intrut a pénétré dans l’Algeco. Dans la trentaine, le crâne rasé, il porte une courte barbe sombre bien taillée. Son short noir et son t-shirt blanc sans manche et moulant laissent voir des muscles bien développés. Il doit passer pas mal de temps dans les salles de sport. A son poignet droit, un bracelet de force en cuir brun fermé par trois boucles de métal mat renforce l’impression de dureté qu’il renvoie. Trop concentré sur la scène, nous ne l’avons pas vu arriver. — C’est qui celui-là ? Marco vient de devancer ma propre question. — Tiens, tiens… intéressant. Aymeric Lambert… un autre membre de l’équipe de José…Il est en arrêt depuis quelques semaines, c’est pour ça que je ne l’ai pas suspecté… qu’est-ce qu’il fait là ? Monsieur Lacroix semblait se parler autant à lui qu’à nous. — Vous pensez qu’il est de mèche avec l’autre ? — Humm… c’est très possible… — On intervient ? L’entrepreneur réfléchit un instant, se grattant le menton. — Non, laissons les choses se faire, je pense qu’on en apprendra plus. — Putain Ricky, aide-moi ! Ce gros porc essaye de m’enculer ! La voix de Kévin nous ramène vers les écrans. José s’est immobilisé, deux doigts toujours plantés entre les fesses du gamin. — Tu fais quoi à mon pote le portos ? Je savais pas que t’étais pédé ! Aymeric ou plutôt Ricky saisit José par le col et l’envoie bouler à travers la pièce. Le portugais ne compte pas se laisser faire et se jette sur son adversaire. Les deux hommes roulent au sol, chacun prenant l’avantage à son tour. Mais Ricky me semble plus entraîné pour ce type de combat, plus vicieux aussi. Et je ne me trompe pas. D’un geste sec il envoie son genou en plein dans le plexus solaire du portugais dont les yeux s’écarquillent, la respiration coupée. Sans lui laisser le temps de se remettre il le saisit par le t-shirt et le plaque face contre terre, déchirant largement le vêtement. Avec fluidité, il lui chevauche les fesses avant de lui tordre les bras dans le dos. Puis, d’une main, il lui bloque les poignets tandis que de l’autre, il lui plaque durement la tête contre le sol, lui faisant presque perdre connaissance et arrachant du même coup la minuscule oreillette qui nous reliait à lui. Penché en avant sur le corps suffoquant de José, il se met à onduler du bassin contre ses fesses. — Il voulait t’enculer tu dis ? La question de Ricky est plus rhétorique qu’autre chose. La position dans laquelle il les a trouvés ne laisse guère d’ambiguïté quant à la situation. — Ce connard m’a enfoncé ses doigts dans le cul ! C’était pas pour parler boulot ! — J’ai toujours aimé les culs poilu… Je pense qu’il faut lui donner une leçon, tu ne crois pas ? — Ce connard doit payer ! C’est son cul qui va prendre ! — Approche Kèv, que je te détache. Le jeune homme se relève et sautille jusqu’à Aymeric, les jambes entravées par son pantalon de survêtement, la queue ballante, mi-molle. — On dirait qu’il t’a quand même excité le vieux. — Hein ! N’importe quoi ! La voix de Kévin était outrée. — T’en fait pas, il a dû te toucher la prostate, c’est normal. Mets-toi à genoux, je veux pas le lâcher. Ricky garda sa poigne fermée sur les poignets de José qui reprend peu à peu conscience et défait la ceinture qui entrave Kévin de sa main libre. — Attache-le pendant que je le tiens ! poursuit Ricky. Le gamin s’exécute, liant solidement les poignets de José qui pousse un gémissement lorsque la sangle de cuir mord sa peau. Ricky l’attrape par pantalon, le soulève et le projette littéralement sur la table, dans la position qu’occupait encore Kévin quelques minutes plus tôt. — Tiens-le ! Je vais l’empêcher de bouger. Aymeric s’empare de deux sangles rouges à cliquet et s’en sert pout immobiliser le portugais, les faisant passer autour du plateau de la table et de son dos velu à peine recouvert par les lambeaux de son t-shirt déchiré ; une au niveau de ses épaules et l’autre sur ses lombes. Les cliquetis semblent lui faire progressivement reprendre conscience alors que les épaisses courroies de toile se resserrent autour de lui et le soudent presque à la table. — Que... não... pare ![12] La panique ramène José vers la langue natale. Il essaye de se redresser mais il est trop solidement sanglé pour y parvenir. Aymeric s’est positionné derrière lui, son bassin plaqué contre ses fesses. Il pose ses mains sur le bas de son dos velu puis les fait glisser sur ses flancs avant de les amener sous son ventre pour défaire le bouton de son short. — T’en fais pas le portos, on va bien s’occuper de toi. Kevin grimpe sur la table et s’agenouille devant la tête du portugais, lui crachant sur le visage. — Putain ouais ! Baise-le ce gros porc ! José a maintenant pleinement repris conscience et le français lui revient. — Ce… c’est pas moi qui voulais… arrêtez ! Ricky, sans se préoccuper de ses supplications, fait glisser le short du portugais le long de ses cuisses et de ses mollets musclés entraînant du même coup le slip blanc. A genoux derrière le fessier galbé et poilu, il semble comme envouté. — Kèv, fait-le taire… file lui ta queue à bouffer… putain quel cul ! Il semble fasciné, admiratif. Gardant sa position, il retire son t-shirt… Aymeric est vraiment magnifique. Son torse est long et musclé, mais sans excès. Ses pectoraux sont recouverts d’un léger duvet brun et son ventre plat est ferme et totalement glabre. Des tatouages noirs y sont disséminés : un diamant à l’épaule droite, une croix occitane à la gauche surmontant un brassard à motifs tribaux sur son biceps. Des courbes fluides et épaisses entourent ses pectoraux, deux lignes perpendiculaires ornent chacun de ses flancs et des lettres d’un alphabet inconnu suivent sa colonne vertébrale. Quand il retire son short, des chevrons apparaissent sur le côté de sa cuisse gauche ainsi que deux autres tatouages tribaux, un sur sa cuisse droite et d’autre au creux de son dos, à l’entrée de ses fesses musculeuses. Nu, une magnifique queue d’une petite vingtaine de centimètre pointe de son bas-ventre glabre, joliment surmontée d’un gland protubérant, rose et luisant. Il pose les mains sur les fesses de José et les écarte pour mieux voir son anus. Le sphincter palpite comme s’il cherchait à se cacher, mais Ricky, comme affamé, se jette littéralement dessus pour le dévorer. Le portugais geint mais ne peut se plaindre, sa bouche maintenant occupée à une tout autre tâche. Kévin s’est lui aussi déshabillé. Il n’est pas spécialement musclé mais solide et tonique. Des tatouages colorés recouvrent ses deux bras, probablement pour renforcer son look de faux bad boy. Assis sur la table, les cuisses largement écartées, il tient la tête de José à deux mains et la fait aller et venir sur un joli mandrin de taille plutôt standard mais énergique. Je m’y connais en queue et celle-là ne devait pas dépasser les dix-sept centimètres de longueur sur quatre de large. Contraint, José n’a d’autre choix que de se laisser ramoner la gorge, les yeux larmoyants, en bavant abondamment. Dans le camion le temps semble suspendu. Fasciné, nous regardons les caméras qui diffusent les images de la scène sous tous les angles possibles et imaginables. — On ne devrait pas intervenir ? Marco avait presque murmuré sa question, comme s’il avait peur de déranger la scène que nous observions. La réponse échappa à monsieur Lacroix dans un souffle. — Non… José se trouve maintenant pris en sandwich entre la queue de Kévin qui lui occupe la gorge, et la bouche et les doigts de Ricky entre ses fesses. L’homme semble se délecter du sphincter qui se dilate rapidement sous l’actions de ses phalanges expertes. ‘’Oui… ce Ricky est un expert… José allait couiner de plaisir…’’ Aymeric le lèche à grand coup du plat de sa langue entre deux pénétrations de ses doigts, l’enduisant copieusement de sa salive. Les cuisses du portugais tremblent et il est fort probable qu’il ait été incapable de tenir debout seul. De l’autre côté, Kévin le laisse à peine respirer, ne retirant sa queue de sa bouche que pour le gratifier d’une paire de baffe ou d’un claquement de son sexe sur ses joues. Ricky fait maintenant coulisser trois de ses doigts qu’il maintient en position tout en se relevant. Il crache dans son autre main et enduit son sexe toujours dur de sa salive. ‘’Le moment est venu…’’ — Putain ! Baise-le Ricky ! Vas-y ! Aymeric n’a pas besoin d’encouragement mais il rive son regard dans celui du gamin, tandis que, dans une même action, il retire ses doigts du sphincter et s’y enfonce jusqu’à la garde. Un long grognement guttural tente de s’échapper de la bouche de José qui manque de s’étouffer sur la queue qui l’encombre. Ricky reste en lui un instant, plus pour profiter pleinement du moment que pour le laisser s’habiter à sa présence. Puis il se retire presque totalement et se renfonce d’un geste sec, claquant son bas-ventre contre les fesses poilu. — Humm… encore meilleur… putain Kèv si tu savais… si doux… si chaud… La tête rejetée en arrière et les yeux clos, il joue maintenant avec ses propres tétons tout en coulissant à l’intérieur du portugais à grands coups lents et puissants. Il gémit du plaisir qu’il se donne et arrache au corps de José. le temps s’étire et se contracte, tant dans le camion où nous respirons à peine que dans l’Algeco où l’air semble s’embraser. Les deux hommes, tout à leurs plaisirs respectifs semblent ignorer la fatigue alors que la nuit est maintenant bien entamée. A un moment, ils essayent de changer de position, mais en définitive chacun reprend sa place, soupirant de plaisir à retrouver le trou qui lui convenait le mieux. Ces trois-là sont pleinement à leur place et leur jouissance est spectaculaire, tout en râle et en cris étouffés. Ricky s’effondre littéralement sur le dos de José, terrassé par son propre plaisir dont il le rempli, essayant de le pénétrer encore plus, comme s’il cherchait à l’engrosser. Le dos de Kévin s’arque violemment tandis qu’il maintient toujours la tête de José entre ses mains, l’obligeant à avaler chacun de ses jets brulants. Le visage de José est rouge, proche de l’apoplexie mais un liquide visqueux s’écoule le long de ses cuisses. Le gamin hurle presque sa jouissance avant de s’effondrer sur le dos. — On intervient… Les mots de monsieur Lacroix, bien que faibles, nous ramènent à la réalité. Marco s’empare de son portable et prévient les deux gardiens de sécurité qu’il avait amené avec nous. Leur intervention est rapide et les hommes, repus de jouissance, n’opposent qu’une faible résistance. Nous surveillons l’opération depuis de camion et lorsque la pièce est sécurisée, nous entrons. Une forte odeur de sueur et de sperme emplit la pièce. Ricky et Kévin sont menottés chacun sur une chaise, toujours nus, tandis que José est assis sur le bord de la table, une couverture sur les épaules, les yeux baissés. Je m’approche de lui et pose ma sacoche de médecin à ses pieds avant de commencer mon examen. Ses lèvres sont rouges et sa gorge dilatée mais rien de méchant. Je le mets à quatre pattes sans qu’il ne résiste et examine son anus. Ricky a fait un travail propre et sans bavure. Un peu de sperme s’écoule de l’orifice grand ouvert mais, après examen au spéculum, je ne vois aucune lésion. Afin d’éviter tout problème, je lui pose un plug en silicone noir. Je suis obligé d’en prendre un large pour bien remplir le trou vacant. Aucun lubrifiant n’est nécessaire, il entre sans difficultés, comme aspiré par le fondement, et viens se caller tout naturellement. José gémit presque de plaisir, comme lorsque l’on est content de rentrer chez soi après un long voyage. — C’est bien José, tu as été parfait. Je lui murmure ces paroles après l’avoir de nouveau assis sur le bord de la table alors qu’il grimace quand le plug s’enfonce encore plus en lui. Il lève vers moi, des yeux de chien battu ; un chien bien dressé… un chien qui fera n’importe quoi pour une bonne bite dorénavant… Je l’abandonne pour examiner Kévin. Il est plus rétif mais se laisse faire. Son anus, peu sollicité par les doigts de José, ne présente aucune trace de mauvais traitement, tout juste une légère dilatation. Son sexe, maintenant ramolli est en parfaite santé tout comme celui de Ricky qui bande encore. L’homme se laisse faire en me regardant dans les yeux. C’est un dominant, un dresseur et nous nous reconnaissons bien que je sois sûr d’avoir le dessus si l’occasion de nous affronter se présentait… et je pense qu’il le sait… Une fois assuré de la bonne santé de mes patients, je retrouve monsieur Lacroix et Marco qui discutent. — Merci messieurs… c’est du bon travail. Pas tout à fait celui que j’avais imaginé, mais de grande qualité, comme toujours. Vous pouvez y allez, je vais gérer le reste. — Je vous laisse mes deux hommes, lui propose Marco. Ils vont vous aidez, vous les renverrez quand vous aurez terminé. — Je vous remercie monsieur Cortesi. Au plaisir. Il nous serre la main et nous sortons de l’Algeco pour revenir dans le camion. Je suis frustré… j’ai la bouche sèche et la queue humide et, à l’œillade égrillarde que Marco m’envoie, je vois qu’il le sait. — Frustré ? Je grogne, tout en pensant au petit black que je me suis fait avant de venir… je sais où il habite… [1] Bonjour José. Enchanté de te rencontrer. Je m’appelle Mattéo. [2] Le fils de pute ! [3] Mais je ne suis pas pédé ! [4] Mon fils ? [5] Mon fils. [6] Bon comme du maïs. (Expression signifiant Bon ou Bonne à baiser) [7] Bon comme du maïs… [8] pédé [9] Fils de salope ! [10] Espèce de bâtard ! [11] Salop, je vais te purifier. [12] Quoi… non… arrêtez ! RE: Récit de Tom Frack, Doc Matt (série) - fablelionsilencieux - 01-10-2024 Doc Matt 03 : Mateucz le polonais La vie n’est parfois pas ce qu’elle aurait dû être… Je suis médecin… ou tout du moins j’aurais dû l’être si j’avais réussi le concours de médecine. Faute de quoi, je suis devenu infirmier, mais il n’est pas rare que je rende quelques services… On me surnomme « Doc Matt, le médecin des pauvres », un surnom que je tiens de mon prénom Mathéo et du fait que je propose des consultations pas chères à tous les défavorisés que je peux faire bénéficier de mon savoir et surtout… je ne pose pas de questions. Dix-neuf heures, je m’habille dans le vestiaire désert du club de sport où ne résonnent que des gémissements rauques provenant des douches collectives. Comme tous les vendredis depuis plus d’un mois, je me suis tapé Bakari, mon petit black musclé, dans les douches. Cette fois, un autre gars s’est pointé. Je ne le connais pas bien, je sais juste son prénom, Romain. Il ne fréquente pas la salle depuis très longtemps, trois mois tout au plus et ses muscles commencent juste à se dessiner joliment. La petite vingtaine, il a de bonnes dispositions, des cheveux blond foncé dont une mèche lui couvre le front, de jolis yeux bleus et une petite barbiche. Il nous a observé alors que je prenais Bakari en levrette sur le carrelage froid, se masturbant doucement tout en se pinçant les tétons. J’avais joui rapidement, ma soirée étant chargée, et l’avais invité à prendre ma place. Mon petit black n’avait pas semblé d’accord et avait tenté de protester mais Romain ne lui avait pas laissé le choix. Il l’avait pénétré d’une traite puis s’était empressé de le sodomiser vigoureusement. Bien que de belle taille, son sexe était moins volumineux que le mien et il profitait du tunnel que j’avais creusé. Après les avoir observés quelques minutes, j’étais sorti, ignorant le regard implorant de Bakari. Romain sort de la douche alors que je suis presque habillé, sa queue lourde et encore à demi-bandée, pendant entre ses jambes. Il me remercie d’un signe de tête que je lui rends. Je l’observe un moment. Vu le cul qu’il a, son tour allait probablement venir… Bakari met plus de temps à sortir, boitillant, une main sur ses fesses. Deux bonnes séances de sodomies d’affilée, il n’a pas l’habitude… il s’y fera, je suis partageur… Je ne m’attarde pas et gagne le parking où ma vieille Clio II m’attends, toujours fidèle au poste. Elle démarre au quart de tour. Direction mon premier client. **** Trois heures plus tard j’arrive devant un vieil hôtel miteux pour mon dernier rendez-vous de la soirée. Je sors ma trousse de médecin du coffre et un sac contenant un petit échographe portable ; on n’arrête pas le progrès. Je franchis le seuil et passe devant la fenêtre ouverte du concierge et propriétaire, un vieux marchant de sommeil vicieux et colérique. Je ne lui adresse pas même un regard mais je sais que lui me fusille du sien. Il me déteste cordialement depuis que j’ai dépucelé son fils sur sa table de salle à manger un jour qu’il le remplaçait. Autant le père est moche, autant le fils est une petite bombe au cul très accueillant, une fois le trou foré, bien entendu. L’ascenseur est en panne, comme d’habitude, je prends donc l’escalier pour me rendre au troisième. La montée n’est guère longue mais après une soirée entière de consults, je commence à fatiguer. J’arrive devant le numéro 306 et sonne. Un jeune polonais m’ouvre ; il semble soulagé de me voir. Mateusz n’est pas très grand, pas plus d’un mètre soixante-dix mais élancé et sportif. Je sais, pour en avoir discuté avec lui, qu’il pratiquait activement le football dans son pays natal et avait même failli devenir professionnel. Ils étaient arrivés en France six mois plus tôt, lui et Karolina, sa très jeune femme. A dix-neuf ans, pleins d’espoirs, ils avaient quitté la Pologne espérant se construire une vie ici. Mais les choses n’avaient pas tourné comme ils l’avaient escompté. Sans formation, Mateusz ne trouve que des petits boulots qui ne lui permettent pas de trouver un logement décent. Et sans adresse fixe, pas de compte bancaire et de plus en plus de difficultés. De plus, pour ne rien arranger, Karolina est rapidement tombée enceinte poussant le couple déjà en difficultés financières dans une situation de plus en plus précaire. — Bonjour Doc, je suis content de vous voir ! Son français est fluide et clair mais teinté d’un fort accent polonais. Il a l’air fatigué et ses cheveux blonds, habituellement bien coiffés, raie sur le côté et mèche lui tombant sur le front, sont en bataille. — Dzień dobry, Mateucz, jak się masz ? Więc jak idzie ciąży ? Le jeune homme hoche la tête en me laissant entrer. — Ça va. Karolina est fatiguée mais je pense que ça va. Elle va être soulagée de vous voir. Le jeune couple n’ose ni fréquenter les hôpitaux, ni les médecins traditionnels. Ils avaient eu mon nom par d’autres immigrés de l’immeuble et s’étaient donc tournés vers moi. Je leur avais expliqué qu’ils ne craignaient rien, étant membres de l’union européenne, mais ils préféraient que je m’occupe d’eux, même si cela leur coutait plus cher. L’examen de la jeune femme ne me prend guère de temps. Après une rapide échographie lors de laquelle je ne note rien d’anormal, je lui remets un flacon de vitamines prénatales. Sa fatigue venant en partie d’une alimentation insuffisante, je dois m’assurer que le bébé n’en pâtisse pas. Je ne compte plus le nombre de « Merci docteur » qu’elle m’adresse mais elle est exténuée et à peine ai-je commencé à ranger mes affaires qu’elle s’endors. Je rejoins Mateucz qui m’attends dans la cuisine minuscule, attablé à une vieille table en formica, le regard vague plongé dans un café probablement presque froid. Lorsqu’il perçoit ma présence, il relève la tête, souriant tristement et me fait signe de m’assoir. Il semble épuisé. J’essaye de le rassurer. — Tout va bien Mateucz. Le bébé est en pleine forme et Karolina aussi. Il faudrait juste qu’elle s’alimente mieux. Je lui ai donné des vitamines pour compenser. — Merci, Doc. Je… je sais pas comment on ferait sans vous. Je ne recherche pas les louanges mais se sentir utile fait toujours du bien… Surtout si cela rapporte, en plus. — C’est mon travail, Mateucz, je suis là pour ça. Il boit une gorgée de son café et grimace. Je m’assieds à côté de lui et passe une main en travers de son épaule. Il a besoin d’être rassuré, d’un contact. Il se laisse aller contre mon bras. — Tu as un travail en ce moment Mateucz ? Tu as de quoi me payer ? Il soupire et prend son temps pour me répondre. — Je… non Doc… je suis désolé. Je resserre mon bras autour de son épaule et pose mes lèvres sur sa tempe avant de reprendre, tout contre son oreille. — C’est pas grave Mateucz, tout problème à sa solution. Il est déjà arrivé plusieurs fois qu’il ne puisse pas me payer. La première fois j’avais juste exigé de le voir nu. Il avait d’abord refusé mais il avait dû s’y résoudre et m’avait laissé toucher son corps et prendre quelques photos. Totalement imberbe, sa peau était lisse et sans défaut. Ses muscles étaient bien dessinés mais sans excès et son sexe mou promettait de belles choses. Lors d’une autre visite, il m’avait gratifié d’une fellation. Il m’avait fallu beaucoup de patience pour lui apprendre les rudiments d’une bonne pipe, mais j’avais fini par en faire un pompeur passable. Cette fois, je voulais plus. De nouveau il soupire et tourne son visage vers moi. Sa détresse me touche. Je me penche en avant et pose mes lèvres sur les siennes. Il tente de se reculer mais je le maintiens d’une main derrière la tête. Ma langue force ses lèvres et fouille profondément sa bouche. Il n’a pas l’habitude de recevoir des baiser si intense et je le sens fondre entre mes bras. Je le prends par les hanches et le fait s’assoir à califourchon sur mes genoux. Je sens son sexe tendu contre le mien à travers la toile de son survêtement. Il ne porte pas de sous-vêtement, j’en suis sûr, et quand, plongeant une main dans son pantalon je m’empare de sa tige, il se cambre brutalement et laisse échapper un râle. Ma bouche glisse sur le bord de sa joue et je viens lui mordiller le cou. Il ondule contre moi, se masturbant lui-même dans ma main. Mateucz a besoin de perdre le contrôle, d’être pris en main. Je reconnais en lui le futur jeune papa, accablé par des responsabilités qu’il n’arrive pas à gérer, ressentant le besoin de les abandonner à un autre, prêt à se soumettre pour un peu de paix. Probablement privé de sexe, il est à fleur de peau et prêt à tout pour un peu de soulagement. Je lui retire son t-shirt et lui mordille les tétons. Ils sont sensibles et je le sens se tortiller dans mes bras en poussant de petits gémissements excitants. Il mériterait de se les faire percer et je lui suggèrerai probablement plus tard. Rien d’excessif, juste de petites tiges semblables à celle que j’avais offertes à Timéo, lors de mon séjour en Crête. Je me lève et assied Mateucz sur le bord de la table qui grince sous son poids. Je le tiens fermement contre moi, reprenant sa bouche, la dévorant profondément. Je pose une main sur son torse et le pousse en arrière pour le coucher sur le plateau de la table. Je le caresse tout en lui retirant son bas de survêtement pour qu’il m’apparaisse totalement nu. Je l’observe tout en me déshabillant rapidement, avant qu’il ne change d’avis. Son sexe est dur, tendu perpendiculairement à son corps allongé. Pas énorme mais d’une taille tout à fait correcte. Je me penche et le prend entièrement dans ma bouche. Il geint et se cambre, prenant ma tête à deux mains de peur que j’arrête. Mais je veux lui faire du bien, le soulager. Tout en continuant de la sucer, je lui relève les jambes et lui pose les pieds sur la table. Ma bouche glisse sur ses testicules, les enduit de salive, les suce, puis vient se poser sur son anus. Il sursaute, tente de se redresser mais ma langue entre en action, lui faisant perdre toute raison. Je me délecte de son sphincter vierge et y joint mes doigts pour le dilater. Mateucz est mon dernier patient, j’ai tout mon temps pour m’occuper de lui. Je l’élargis tout en le masturbant, son gland glissant de ses propres sécrétions. Il râle et pousse des petits cris qui m’excitent encore d’avantage. Sa femme dort à poings fermés dans la pièce du fond, je le laisse se lâcher. Plusieurs minutes sont nécessaires pour le dilater suffisamment mais il a de bonnes prédispositions, suffisantes pour pouvoir ressentir du plaisir lorsque je le prendrai. Je m’empare d’une bouteille d’huile et m’en enduis les doigts pour finir de le préparer et l’observe un moment. Il m’a abandonné son corps. J’ai l’impression de le contrôler rien qu’en agitant mes doigts en lui. Il se tortille sur la table, se mordant les lèvres. Des larmes de soulagement s’échappent de ses yeux clos, heureux de s’en remettre totalement à moi. Il n’est pas nécessaire que j’attende d’avantage, il est prêt et je dois poursuivre avant que sa jouissance ne le libère. J’enduis mon sexe tendu de l’huile avec laquelle je l’ai lubrifié et pose mon gland contre son sphincter. Tout son corps frissonne sous le contact. Je pousse doucement et le pénètre lentement. Les muscles de ses abdominaux se tendent et je le vois grimacer. L’inconfort qu’il ressent semble le dégriser et il essaye de se redresser et de me repousser, les mains sur mes cuisses. — Proszę, przestań ! To boli ! Je ne suis pas expert en polonais, mais j’ai de bonnes bases. — Już ok, Mateucz. Wyluzuj. Je suis calme, rassurant. Je le tiens fermement par les cuisses et continue d’entrer doucement en lui, centimètre par centimètre. — Nie ! Nie ! Nie ! Przestan ! To boli ! — Trzymaj się Mateucz, już prawie jestem. Ça n’est pas tout à fait vrai, pas du tout même, je ne suis que pour moitié en lui, mais je veux le rassurer. Ses mouvements deviennent de plus en plus saccadés et ses mains, maintenant sur mon torse me repousse fermement. Je sais que je n’ai plus beaucoup de temps avant qu’il ne se débatte et risque de se faire mal. Je pose ma main sur sa bouche et rive mon regard dans le sien. — Oddychaj Mateucz. Et sans quitter ses yeux, je pousse en lui, maintenant la pression jusqu’à ce que je sente sa peau contre la mienne. Il se débat, me frappe, mais je suis intransigeant. Je le maintiens et encaisse ses coups désordonnés. Ses yeux sont pleins de larmes et ma main étouffe ses cris. Il met un moment à se calmer avant que je commence à le sentir faiblir. Sa respiration se calme et son corps se détend un peu. Il est serré autour de moi mais je n’ose pas encore bouger de peur de relancer sa douleur. J’attends encore un peu et sors de quelques centimètres puis me renfonce sans violence. Il grogne, grimace et se tend mais ne crie pas. Je continue donc, me retirant un peu plus à chaque fois, tout en profitant de ses petites crispations d’inconfort qui disparaissent peu à peu. Quand je change d’angle, il se tend de nouveau et cherche encore une fois à me repousser, mais je prends ses deux mains dans les miennes et les bloque le long de son corps. Alors je commence de longs va-et-vient puissants, le faisant coulisser sur toute ma longueur. — C’est bien, Mateucz, concentre-toi. Je l’encourage d’une voix sourde et profonde. Il souffle, supportant la pression. — Pense à ton fils Mateucz, comme il serait fier de ce que tu fais pour lui. Oui, c’est un beau fils que tu vas avoir Mateucz… Son visage oscille entre joie et souffrance. — Ne t’inquiète pas Mateucz, je vais t’aider. Tu n’auras plus rien à craindre, laisse-toi aller. Des larmes de soulagement s’écoulent de ses yeux tant il veut croire à mes paroles et s’en remettre totalement à moi. Et je compte bien honorer la promesse que je viens de lui faire. J’accélère mes va-et-vient et lui se soumet et encaisse. Son sexe gonfle et suinte, et brusquement, sans même qu’il se touche, son corps s’arque et un geyser jaillit de son méat, s’étalant sur son torse. Mon sexe est comme aspiré par son anus qui se contracte autour de lui et cette fois c’est moi qui ne peux contrôler mon orgasme. Je le sens monter en moi et se déverser loin dans son fondement, me laissant pantelant et surpris, à moitié avachi sur lui. Pendant un long moment, nous ne bougeons pas puis je le sens sangloter contre moi. Je me redresse et le prends dans mes bras. Il se laisse faire et se blottit contre moi. Je le porte jusqu’à un vieux canapé à moitié défoncé sur lequel je me couche et le prends contre moi. Il met un long moment à se calmer mais ses sanglots s’espacent peu à peu. Puis, sa respiration devient calme et régulière ; il dort. **** Mateucz se tient à genou sur le lit king-size, une corde de bondage savamment enroulée autour de son corps le contraignant dans cette position. L’épais lien de chanvre entoure chacune de ses épaules puis court dans son dos, formant un nœud en son centre duquel partent des rejets lui encerclant fermement ses biceps d’une part, tirant ses bras en arrière, et lui liant les poignets d’autre part, avant de poursuivre pour joindre ses chevilles à ses cuisses. D’autres cordages s’enroulent autour de chacun de ses genoux qu’ils relient aux pieds du lit, le forçant à maintenir ses cuisses écartées. Son torse aux muscles dessinés et fermes est à peine recouvert d’un vieux t-shirt blanc en lambeau qui ne cache pas les deux pinces à tétons, unies par une chaînette argentée, qui les torturent. Son jean déchiré est grand ouvert et descendu sous ses genoux, laissant voir un boxer bleu aux coutures blanches largement déchiré au niveau de ses fesses écartées par la base d’un plug vibrant noir. Gémissant, il halète, sa bouche écartelée par un bâillon-boule rouge, cherchant à reprendre son souffle, quand le plug lui envoie une longue vibration. Tout son corps s’arque et se tend, les muscles saillants, comme s’il cherchait à faire craquer la corde qui le maintenait. Un homme se tient assis dans un fauteuil de cuir marron et le regarde en se caressant. Probablement dans la deuxième moitié de la trentaine, il porte ses cheveux brun tondus et une courte barbe de trois jours. Musclé, il a ouvert sa chemise sur son torse velu ainsi que son jean. D’une main, il masse la bosse proéminente qui déforme son boxer blanc et humide tandis que de l’autre, il actionne le curseur d’une petite télécommande noire. — Thomas ? Qu’est-ce qui se passe ici ? La voix grave appartient à un autre homme qui vient de pénétrer dans la chambre. Plus massif, il doit avoir une bonne quarantaine d’années. Les premiers boutons de sa chemise blanche tendue autour de ses bras et de son buste puissant sont ouvertes et laisse voir un torse aux poils tondus. Ses fesses et ses cuisses sont comme gainées dans un pantalon de costume noir qui peine à le contenir. Il a le crâne rasé et porte une barbe poivre et sel d’une semaine parfaitement entretenue. — Bonsoir Greg… je t’attendais… c’est le plombier qui nous a été envoyé par la société de dépannage. Le plus âgé se prend le menton dans la main, comme s’il réfléchissait intensément. — Et… que fait-il sur notre lit ? Je pensais que c’était l’évier qui posait problème ? — Et c’est toujours le cas… mais après l’avoir regardé se trémousser sous l’évier et agiter son petit cul sous mes yeux, je n’ai pas pu résister ! L’autre homme ricane. — Tu es intenable. Tu ne l’as pas abîmé, c’est déjà ça… ça aurait été dommage. (Il se rapproche du lit et examine Mateucz). Mais je dois reconnaitre que tu as fait du bon boulot, ce bondage est remarquable. S’est-il débattu ? — Un peu oui, mais avec la tête coincée sous l’évier, il ne pouvait pas faire grand-chose. Son t-shirt n’a cependant pas résisté. J’espère qu’il te plait chéri, je l’ai préparé pour ton anniversaire… — Humm, il est magnifique. — Oui, j’ai tout de suite su qu’il te plairait. — Tu connais bien mes goûts… dit Greg en s’agenouillant derrière le jeune polonais. Pousse-le un peu que je vois comment il réagit. — Tes désirs sont des ordres… Le corps de Mateucz se tend violemment quand les vibrations du plug reprennent, le faisant se plaquer dos contre le torse de l’homme qui se tient derrière lui et l’enserre entre ses bras puissants, prenant les pinces à tétons dans ses mains. Le jeune homme émet de petites plaintes qui semblent exciter encore plus les deux autres. — Oui mon beau, calme-toi, on va bien s’occuper de toi. Oui, c’est ça, cambre-toi bien. L’homme lui murmure ses paroles d’encouragements à l’oreille, le tenant tout contre lui. Puis il plonge une main à l’avant du boxer du polonais avant de la ressortir luisante de liquide séminal. Il l’observe, l’air gourmand, puis vient sucer ses doigts, se délectant du fluide. — Humm, délicieux mon beau. Tout en toi à l’air délicieux… et si sensible. D’un geste, il fait signe à l’autre de réduire les vibrations. Le corps de Mateucz se détend entre ses bras et il appuie fermement entre ses omoplates pour le faire se pencher en avant. Le jeune polonais, privé de toute liberté de mouvement, se retrouve à genoux, le torse sur le matelas, les fesses relevées et le dos cambré. L’homme à côté de lui, Grégori, caresse d’une main ses fesses imberbes et lisses puis s’empare de la base du plug vibrant. — Il te gène, mon beau, tu aimerais que je t’en libère ? Mateucz tourne la tête vers lui. Bâillonné, il est incapable de répondre, mais ses yeux larmoyants sont pleins d’espoir et il hoche la tête. — Je sais que c’est gros en toi, je vais essayer de te soulager. Oui… détends-toi… laisse-moi faire. Grégori tire doucement mais fermement sur le plug, tentant de l’extraire. — Regarde ça Thomas, fait-il à l’autre. Son cul refuse de me le rendre. Il se tend et reste accroché. Il est si souple, si affamé. Mateucz gémit, couine presque sous la traction de plus en plus forte. Son anus semble s’étirer mais reste accroché à l’objet. L’homme le relâche et le repousse dans le fondement occupé puis tire de nouveau dessus, exerçant un mouvement de va-et-vient sans parvenir à en extraire le moindre centimètre. — Oh mon beau, qu’est-ce qu’il t’a mis là, si gros et tellement bien en toi. Je suis désolé bébé, mais ton corps refuse de me le rendre. Il veut que je m’occupe de lui. Oui c’est ça, tortille-toi, on va te faire du bien… Et de nouveau les vibrations reprennent tandis que Grégori pousse et tire en lui d’une main, plongeant l’autre à l’avant du boxer déchiré du polonais. Mateucz ne peut s’effondrer totalement sur le lit, mais ses yeux sont révulsés et son corps se tord dans tous les sens, cherchant à échapper à l’objet en lui et à la main inquisitrice. — Pousse-le encore Tommy, il y est presque… si tu savais comme il est humide et dur… oui c’est ça bébé, tu sens que ça vient… pousse-le Tommy, il est prêt, donne-lui tout. Les secousses s’accélèrent et le jeune homme semble perdre le contrôle de son corps. D’un geste du poignet Grégori libère le sexe de Mateucz qui jaillit, luisant et humide, puis, sans attendre, l’homme se jette littéralement sur le membre, l’avalant totalement, le callant au fond de sa gorge. Le corps du polonais se cambre brutalement le faisant se redresser à genoux sur le lit tandis qu’il se vide à grand traits dans la bouche qui le tète. Il reste un instant, saisi, les yeux écarquillés puis retombe mollement sur le matelas. Grégori s’essuie la bouche d’un revers de manche tout en l’observant. — Il a un goût fantastique Tommy. Merci mon amour. Je vais le boire jusqu’à plus soif. — Et… couper ! La voix de Marco résonne dans la pièce tandis qu’un bref ‘’clap’’ se fait entendre. Grégori se relève du lit après une dernière caresse sur la croupe de Mateucz et vient prendre Thomas dans ses bras pour lui offrir un baiser profond et langoureux. — Humm, merci, j’ai hâte de passer à la suite. Marco s’approche d’eux tout sourire. — J’espère que tout est à votre goût messieurs. — Monsieur Cortesi, il est fantastique, j’ai hâte de visionner l’ensemble des scènes ! Quand pourrons-nous continuer ? — Très vite, très vite, messieurs. Notre Doc, va juste vérifier l’état de votre achat et s’assurer que tout va bien. Nous pourrons reprendre dès qu’il aura terminé. Je l’entends discuter avec les deux hommes tandis que je m’assieds à côté du polonais. Je lui avais promis de m’occuper de lui et j’ai tenu parole. Marco cherche toujours de nouvelles recrues pour l’une ou l’autre de ses productions et il avait tout de suite su à quoi utiliser le jeune polonais. Au départ Mateucz avait refusé la proposition et l’avait brutalement repoussé, mais après la naissance du bébé, sa femme et lui s’étaient retrouvés dans une situation impossible. Le couple allait mal et elle avait fini par le quitter et retourner en Pologne chez ses parents, le laissant seul avec leur enfant. ‘’Même les plus belles histoires d’amour ont une fin… ‘’ Sans solution et avec un nouveau-né à charge, il était donc revenu me voir et je l’avais emmené à Marco. Mon ami l’avait testé dans de petites productions mineures jusqu’à ce soir où il avait fait sa grande entrée dans les ‘’productions spéciales’’. L’un de ses clients avait écrit un scénario tout spécialement pour l’anniversaire de son mari, un riche industriel de la région. Tout avait été préparé dans le plus grand secret et avec minutie. Le tournage avait lieu dans l’appartement du couple, un vaste duplex luxueux situé au dernière étage de l’un des plus beaux buildings de la ville. L’équipe de production était réduite au minimum pour ne pas troubler les scènes et j’assurais le suivi médical de Mateucz. Tout avait commencé quelques heures plus tôt par le tournage des premières scènes. Comme prévu, le jeune polonais s’était présenté en tant que plombier envoyé pour réparer une fuite dans l’évier. Thomas, le client, l’avait accueilli et lui avait montré l’évier en question. Mateucz s’était mis au travail sans attendre, se positionnant sur le dos, la tête dans le meuble d’évier. Thomas l’avait observé en se touchant à travers son pantalon puis, après plusieurs minutes, s’était jeté sur lui, le coinçant dans le meuble, avant de le retourner sur le ventre pour lui attacher les mains. Comme prévu, Mateucz s’était débattu, mais il ne faisait pas le poids face à l’homme plus âgé et plus musclé que lui. S’en était suivi une longue fellation qu’il avait dû lui octroyer à genou sur le carrelage de la cuisine. Après un moment de repos, la deuxième scène avait été tournée dans la chambre ; scène au cours de laquelle Thomas s’était adonnée à un long bondage, très réussi au demeurant. Le plus dur avait été l’introduction du plug vibrant. Le client avait choisi un modèle d’une petite dizaine de centimètres de long mais très large, surtout pour l’anus encore peu expérimenté de Mateucz. Avant la scène, je l’avais mis en garde, insistant sur la préparation nécessaire à une bonne introduction tout en l’avertissant qu’il était possible que le jeune polonais ne parvienne pas à tout prendre en lui. Mais j’avais eu tort de m’inquiéter. L’homme était un expert et le sphincter avait cédé sous ses assauts tandis que son propriétaire se tortillait tout en grognant et gémissant dans son bâillon. J’observe Mateucz un instant. La suite du scénario va demander un investissement encore plus grand de sa part. Je lui retire le bâillon pour qu’il puisse respirer plus facilement mais je laisse intact le bondage complexe. — Tout va bien Mateucz, tu t’en sors très bien. Les clients semblent ravis. J’accompagne mes paroles rassurantes d’une caresse dans son dos. — Je… j’ai peur… je sais pas si je vais pouvoir… — Chut Mateucz, calme-toi et détends-toi, tu es prêt, tu peux le faire… Je sais qu’il appréhende la prochaine scène, la dernière, mais j’ai toute confiance en lui. Je prends la base du plug ; je dois le lui enlever mais son anus s’est solidement refermé sur l’étranglement de l’objet en latex, juste après sa base. L’extraction allait demander un peu de patience, surtout que les clients avaient refusé tout usage de produits en dehors du lubrifiant. J’allais donc devoir procéder sans poppers. — Respire bien Mateucz, essaye de te détendre. Je commence à tirer sur l’objet et comme précédemment son anus s’y accroche, comme une moule à son rocher. J’y vais par petits à-coups, relâchant parfois la pression pour mieux recommencer. Concentré sur ma tâche, je ne me rends compte de la présence des clients que lorsqu’ils s’agenouillent de part et d’autre de nous. Ils sont nus et plutôt magnifiques : un torse puissant, des poils tondus et des cuisses musculeuses. Leurs sexes, fièrement bandés, sont lourds et épais, surtout celui de Grégori. L’autre homme en possède un de belle taille mais moins large cependant. Ils se mettent à caresser le corps de Mateucz, à le masser pour le détendre. Le jeune homme se transforme en chewing-gum entre leurs mains et je leur cède ma place. Le plus âgé prend le plug en charge tandis que l’autre défait le bondage. Mateucz gémit, saturé de sensations, et quand une traction plus forte que les autres ouvre suffisamment son anus, il relâche doucement l’objet, sans le moindre heurt. Les caresses se poursuivent sur le corps du jeune polonais qu’ils maintiennent à quatre pattes. Thomas se glisse sous lui et avale son sexe qui reprend peu à peu de la vigueur tandis que son mari doigte délicatement d’anus dilaté, l’élargissant un peu plus à chaque nouveau doigt qu’il y insère. Mateucz halète, pousse de petits cris aigus, pris au piège de ses sensations. Je retourne vers Marco tout en les observant. — Il est fait pour ça… regarde le…, me souffle mon ami à l’oreille. Et en effet. Grégori lui enfile facilement quatre doigts sans rencontrer la moindre résistance et je me demande jusqu’où il compte aller. Mais mes interrogations ne restent pas longtemps sans réponse. L’homme retire ses doigts puis s’allonge sur le matelas, attirant le jeune polonais docile sur lui, l’installant à cheval sur ses hanches, positionnant son sexe entre les fesses glabres de son jeune amant. Mateucz se tend et se cambre alors que le gland chaud pénètre son anus. Il panique un instant et tente de se relever mais l’homme sous lui le maintien fermement par les hanches tandis que l’autre s’est placé derrière son dos, les mains sur ses épaules, exerçant une pression ferme afin de le faire descendre. — Oui mon beau, c’est ça, viens, laisse-la entrer. Oui bébé, encore un peu, tu peux le faire, oui tu peux le faire. Je suis fier de toi bébé, continu, je serai bientôt complètement en toi. Tu es si chaud, si serré, tu es fait pour ça. La voix rauque et sourde de Grégori encourage Mateucz, le poussant à le prendre entièrement en lui. Je vois le chibre massif entrer centimètre par centimètre, faisant des pauses puis reprenant son inéluctable course. Thomas lui murmure également des paroles d’encouragements à l’oreilles mais je ne parviens pas à les entendre d’où je me tiens. Il est agenouillé derrière le jeune polonais dont il a fermement enserré le torse de ses deux bras et le berce tout en le poussant à s’empaler sur le sexe de son mari. Mateucz est en sueur. Il grimace, gémit, mais semble vouloir se donner totalement à ses amants. Son fondement a déjà absorbé plus des deux tiers du mandrin quand Greg fait une dernière pose. Il caresse le torse du jeune homme, ses abdominaux, prend son sexe a demi bandé et le masturbe doucement. — On y est mon beau, plus que quelques centimètres, tu vas y arriver. Je suis si fier de toi, bébé. — Je… je… je peux plus… c’est trop gros. — Chut, là… là… calme toi… Les caresses de Greg se poursuivent puis ses mains reviennent sur les hanches du jeune polonais et sans le moindre avertissement, il lève puissamment son bassin pour entrer en force ses derniers centimètres. — Mateucz hurle et tente de se dégager, mais les deux hommes le maintiennent fermement. — Détends-toi bébé, je suis tout en toi… tout en toi… tu me sens n’est-ce pas, tu es si courageux. Les paroles et les caresses des deux hommes semblent faire leur effet car peu à peu leur jeune amant se calme. Thomas le pousse en avant et le fait s’allonger sur le torse de son mari qui commence de petits allés et retour en lui ; juste quelques centimètres d’abord, puis de plus en plus. Il enserre un Mateucz en sueur entre ses bras et l’embrasse à pleine bouche. Derrière eux, Thomas semble contrôler les va-et-vient du sexe de son mari dans le jeune fondement élastique puis il s’enhardit et s’empare du membre pour le sortir puis le réintroduire, jouant avec, changeant l’angle de pénétration. Mateucz, la tête enfouie dans la poitrine de Greg subit les manipulations expertes qui l’élargissent encore, laissant entrer un doigt puis deux, en plus du mandrin. Au bout de plusieurs minutes, Greg fait se redresser Mateucz le maintenant le visage entre ses deux mains et l’oblige à ouvrir les yeux. — Regarde-moi bébé. Tu es un bon garçon, tu sais combien nous t’aimons. Oui bébé, tu veux nous faire plaisir, tu sais combien nous t’aimons et que nous sommes fiers de toi et tu sais ce qui nous rendrait encore plus fiers encore… tu le sais mon bébé, que tu nous prennes tous les deux en même temps. Non mon bébé, n’aie pas peur, regarde-moi, nous ne te ferons jamais de mal ; pas à un bon garçon comme toi… La litanie se poursuit, hypnotique, tandis que Greg reprend Mateucz contre lui, le tenant fermement entre ses bras et que Thomas présente son sexe à l’entrée de l’anus occupé. Il pousse doucement et, malgré mes craintes, je vois son gland disparaitre dans le jeune polonais. Mateucz émet maintenant un grognement continu, à la fois rauque et aigue. — Assieds-toi mon garçon, redresse-toi, allez assieds-toi. Greg le pousse à se redresser tout en l’encourageant de ses mots, l’obligeant à s’empaler sur les deux sexes. — Tu verrais son visage Tommy, comme il est beau. La bouche et les yeux de Mateucz sont grand ouverts. Son front plissé et ses sourcils arqués exprime tout l’effort qu’il doit faire pour accepter les deux mandrins en lui. Thomas pousse sur ses épaules pour le faire s’assoir encore plus tandis que son mari excite les tétons dressés et rougis du polonais qui ne sais plus ni où ni comment se placer pour supporter la torture. — Regarde-moi, lui dit Greg. Regarde -moi dans les yeux. Reste avec moi bébé, tu vas le faire. On va être tous les deux en toi, très bientôt, oui mon garçon c’est bien… — Mais… vous… vous… vous êtes si… gros… Les mots sortent hachés de la bouche de Mateucz, franchissant ses lèvres entre deux gémissements ou grognements. — Oui, bébé, mais c’est toi qui nous rends si gros, on est si fier de toi. Tu peux le faire, il faut juste que tu te détendes encore un peu, laisse-nous faire. Respire à fond, on y est presque. Allez détends-toi. Mateucz, les lèvres serrées, hoche la tête, et comme si Thomas n’attendait que ce signal, il l’enserre de ses bras et d’un puissant coup de rein, s’enfonce totalement en lui. Le visage du jeune polonais se crispe et tous ses traits se tendent tandis qu’un sanglot s’échappe de sa gorge. — Ça y est bébé, reprend Greg d’une voix consolante. Ne pleure pas mon garçon, tu l’as fait. On est tous les deux en toi. Tu vois que tu pouvais le faire, on le savait nous, tu es si courageux. Et tu vas voir maintenant que l’on est en toi, on va te faire du bien… oui… que du bien… Il le laisse se détendre et les accepter quelques minutes puis Thomas commence à bouger. Mateucz se crispe mais Greg le rassure à nouveau et peu à peu, il accepte les mouvements, permettant aux deux hommes de bouger en lui de concert. Les minutes s’égrènent et le jeune polonais semble prendre son rythme, poussant maintenant ses fesses pour aller à la rencontre de ses deux amants. Greg prend son visage entre ses mains et l’embrasse profondément tandis que Thomas se couche sur son dos, posant ses lèvres entre ses omoplates et lui mordillant l’oreille, le cou… — Tu aimes ça, hein, dis que tu aimes ça, dis-le mon garçon ! Les paroles de Greg claquent comme un fouet et Mateucz y répond sans regimber. — Tak ! Tak ! Tak ! Ooh, lubię to ! Tak ! Mocniej ! Mocniej ! Je ne reconnais plus le jeune papa polonais dans l’homme qui délire dans sa langue natale et s’empale de lui-même sur les deux sexes massifs. — Oui, je sais que tu aimes ça, tu es si parfait, et on est si bien en toi. Est-ce que tu es bien mon garçon ? Te sens-tu mieux maintenant que tu es complet avec nous en toi. — Tak !!! Tak !!! To jest przepyszne! Jeszcze ! Jeszcze ! Mateucz hurle presque sa réponse. — Mais on sera en toi pour toujours mon bébé, au plus profond de toi. Alors les mouvements du trio deviennent déchaînés, accompagnés de grognements, de gémissements puis de hurlements comme les deux hommes s’enfoncent en une dernière poussée au fond de Mateucz et libèrent leurs semences en même temps. Leur jouissance semble s’étendre à l’infini jusqu’à ce que Thomas s’effondre sur ses deux amants. La masse de chair formée par les trois corps serrés semblent se lever puis s’abaisser au rythme de leurs respirations saccadées. Mateucz, prisonnier entre les deux corps massifs, semble calme, détendu. Un sourire aux lèvres, le jeune papa se laisse bercer par les deux autres, Greg lui murmurant toujours sa litanie à l’oreille. Les trois hommes restent un long moment sans bouger, comme s’ils avaient peur de rompre la magie du moment, les deux mandrins toujours solidement enfoncés dans le corps du troisième et même le ‘’Coupé !’’ de Marco ne semble pas les décider à se séparer. Ces trois-là s’étaient trouvés ou plutôt Greg et Thomas avaient trouvés leur troisième… restait à savoir comment Mateucz allait l’accepter. Sans bruit, l’équipe de tournage remballe ses affaires et quelques minutes plus tard nous laissons les trois hommes dans les bras les uns des autres, s’embrassant et se cajolant. RE: Récit de Tom Frack, Doc Matt (série) - bech - 02-10-2024 Hé bien, après avoir voulu donner une leçon à Kevin Jacquet le voleur du chantier, constaté qu'il a un complice en la personne d'Aymeric Lambert, le film commandé par M. Lacroix a eu un déroulement imprévu, mais intéressant coté scénario. À présent, c'est Mateucz qui doit payer en nature la consultation gynécologique de sa femme, puis qui se fait embaucher comme acteur porno. Pas très moral tout ça ! RE: Récit de Tom Frack, Doc Matt (série) - lelivredejeremie - 02-10-2024 C'est un tournage porno à la limite du snuff movie... :'/ Ca doit exister, ce n'est probablement pas l'industrie la mieux régulée du monde, et certainement pas celle qui offre les meilleures rémunérations, Mateucz devrait plutôt suivre une formation et vraiment s'installer comme plombier, ce serait plus rentable. Quant à la scène elle-même, les sensations décrites et la débauche de fluides, je me dis que la seule partie un tout petit peu minimum réaliste tient à sa réaction à un de ces toys vibrants (qui en réalité ne font pas vraiment tout ce qu'on en dit, hein :o) RE: Récit de Tom Frack, Doc Matt (série) - fablelionsilencieux - 16-10-2024 Doc Matt 04 : Gökhan et Burak, les jumeaux turcs La vie n’est parfois pas ce qu’elle aurait dû être… Je suis médecin… ou tout du moins j’aurais dû l’être si j’avais réussi le concours de médecine. Faute de quoi, je suis devenu infirmier, mais il n’est pas rare que je rende quelques services… On me surnomme « Doc Matt, le médecin des pauvres », un surnom que je tiens de mon prénom Mathéo et du fait que je propose des consultations pas chères à tous les défavorisés que je peux faire bénéficier de mon savoir et surtout… je ne pose pas de question. Vingt et une heure, je quitte l’hôtel délabré de Mama Tùl, la vieille bosniaque qui fait parfois appel à mes services pour ses clients immigrés clandestins. Pas mal de patients ce soir et j’ai terminé en beauté avec Almir dont je poursuis le formatage. Il est encore rétif mais sa fille avait de nouveau besoin de mes soins et comme il n’avait pas les moyens de payer… Il commence à s’élargir plus facilement et j’arrive à lui enfiler des plugs de bonne taille sans rencontrer trop de résistances. Je pense pouvoir bientôt le présenter à mon ami producteur Marco pour qu’il l’intègre dans l’une de ses productions pour adulte. Il serait parfait, je pense, pour l’un de ses projets spéciaux. Après avoir chargé ma sacoche dans le coffre de ma vieille Clio II, j’ai à peine le temps de m’assoir sur le siège conducteur que mon téléphone vibre ; un message. Je soupire, j’espère que ce n’est pas une urgence… Perdu… Je vois le nom ‘’Faruk Aydın’’. Je grimace. Quand le turc me contacte, c’est généralement louche, mais il paye bien et m’assure une protection non négligeable quand je dois me rendre dans certains quartiers chauds. Comme d’habitude, le message est bref : ‘’Appelle-moi, c’est urgent.’’ Pas de bonjour, pas de merci ; juste de l’efficace, sans fioriture. C’est ça Monsieur Aydin. Adieu mon lit douillet. Je compose le numéro et il décroche dès la première sonnerie. — Doc ! Contant de t’entendre ! Comment vas-tu l’ami. Pour Faruk, tout le monde est son ami… jusqu’à ce qu’il ne le soit plus… L’homme est à la tête d’un vaste réseau traitant d’affaires plus louches les unes que les autres : drogue, combats illégaux, trafics en tous genres… Je l’ai rencontré il y a une dizaine d’année alors que j’assistais à l’un des tournois clandestins de ‘’Yağlı güreş’’(Lutte traditionnelle turque (source [https://fr.wikipedia.org/wiki/Lutte_turque Wikipédia]) qu’il organisait. J’avais toujours été fasciné par la lutte traditionnelle turque dans laquelle les lutteurs combattent torse nu, uniquement vêtus d’un ‘’kispet’’(Culotte traditionnelle) en peau de vache huilée serré sous les genoux. Enduits d'huile d'olive de la tête aux pieds, ils doivent renverser leur adversaire en passant leur main sous leur ceinture, puis le maintenir tête en bas et jambes en l'air, à la verticale, pendant quelques secondes. Les hommes qui la pratiquaient possèdent une musculature puissante et ronde et puent littéralement la virilité mais les combats dégagent également une puissante aura d’homoérotisme qui ne m’a jamais laissé indifférent. J’avais pu accéder à ce tournoi grâce à l’un de mes fidèles patients. L’homme appartenait à des cercles peu recommandables et, pour me remercier de l’avoir sorti d’une situation glauque, m’avait invité à y assister et présenté à Faruk. Les combats m’avaient impressionné et les ‘’pehlivans’’(lutteur) plus encore. Mais au cours de l’une des manches, l’un des combattants, un des fils de Faruk, avait été durement blessé. Mon patient avait alors proposé mes services. Je n’en menais pas large. Faruk était une montagne de muscles et de poils, une gueule de brute, des cheveux noirs et une barbe courte qui assombrissait encore davantage son visage. La quarantaine, ancien lutteur lui-même, il ne faisait aucun doute qu’il aurait pu me broyer la tête entre ses deux mains presque sans efforts. Tout à fait le genre que j’aimais soumettre, même s’il n’était en aucun cas à ma portée. Il m’avait fixé de ses yeux noirs qui contrastait avec son costume blanc avant de déclaré avec un fort accent turc : « Si tu soignes mon fils, je te serais redevable. » Ce qui, pour un homme comme lui signifiait beaucoup… Je l’avais suivi et m’étais occupé du jeune homme d’une vingtaine d’année tant bien que mal. Il était salement amoché, mais rien de grave, hormis un bras cassé. A ma demande, Faruk m’avait fourni de quoi le soigner, chargeant deux de ces hommes de s’en occuper. Une colère froide coulait en lui et elle ne s’était pas calmé lorsque j’avais essayé de le rassurer, lui assurant que son fils irait bien. Il avait convoqué l’adversaire du jeune homme. Le malheureux ne devait pas avoir plus d’un vingt ans lui non plus bien que ses muscles soient déjà imposants. Sans lui laisser le temps de réagir, Faruk s’était déshabillé, ne gardant qu’un simple boxer en coton noir et s’était jeté sur lui, l’entrainant dans un violent combat. Le jeune homme avait bien essayé de se défendre, mais face à la puissance de l’homme et à sa rage, il s’était rapidement retrouvé la tête en bas, le turc le maintenant dans cette position, une main profondément plongée dans sa culotte de cuir. Puis il l’avait littéralement balancé au sol et s’était jeté sur lui pour lui arracher le vêtement à grande saccades. L’autre, les fesses à l’air, les cuisses entravées par son ‘’kispet’’, avait bien essayé de s’extraire de son emprise en rampant sur le sol, mais rien n’y avait fait. Faruk l’avait pénétré de ses doigts graissés par l’huile récupérée sur son corps, puis il l’avait puissamment sodomisé devant nous, s’en servant comme d’un exutoire à sa colère, faisant sortir la haine qui hurlait en lui. L’autre avait gueulé tant et plus mais il n’en avait eu cure. Il l’avait limé sans pitié jusqu’à ce que sa jouissance vienne le libéré. Alors le turc s’était calmé et il m’avait regardé dans les yeux. Le spectacle m’avait totalement fasciné et il s’en était rendu compte, rien ne pouvait lui échapper. Il m’avait souri d’un air qui disait clairement qu’il savait ce que j’étais et m’avait cédé sa place que j’avais prise sans hésiter. Depuis ce jour, il fait régulièrement appel à moi, généralement lorsque l’un des combats tourne mal, mais il m’invite également parfois à partager certaines de ses prises. — Bien monsieur Aydın et vous ? — J’ai besoin de ton aide Doc. Comme d’habitude, il ne perd guère de temps en platitudes. Ça m’allait. — Que puis-je pour vous Monsieur Aydin ? — Je t’envoie une adresse, dis-moi dans combien de temps tu peux être là. Un ‘’bip’’ m’indique qu’un message viens d’arriver. Je le regarde ; c’est l’adresse en question. Ce n’est pas très loin, sur les docks, et à cette heure la circulation est fluide. — Je serai là dans quinze minutes, Monsieur. — Parfait. Quand tu seras devant, envoie un message. Je t’enverrai quelqu’un. Le trajet me prend en réalité une dizaine de minutes. J’arrive devant un grand entrepôt et me gare. J’envoie un message à Faruk et deux minutes plus tard, son fils, Anil, celui que j’avais soigné quelques années plus tôt, sort du bâtiment. Il m’accueille, tout sourire, en me prenant dans ses bras. Depuis que je l’ai aidé, il me vénère littéralement. J’avoue sans honte en avoir bien profité et son cul n’a plus de secret pour moi. Je le l’ai jamais forcé, ni abîmé, tout au plus attaché et parfois quelque peu contraint, et je pense que c’est pour ça que son père m’a laissé faire. Je le prends fermement par la nuque et le plaque dos contre la voiture pour l’embrasser à pleine bouche. Il fond dans mes bras et j’aurais bien continué, si nous n’étions pas attendu. Je m’écarte de lui mais le garde dans mes bras. — Salut Anil, comment vas-tu ? Et Lamia ? Tu sais ce que veut ton père ? — Ça va. Lamia est fatigué à cause du bébé, mais la naissance est pour bientôt. Quant à mon père, je te laisse voir avec lui, c’est plus sûr… tu le connais… Anil s’était marié l’année précédente. J’avais été invité au mariage, dans la pure tradition turque. C’était la dernière fois où j’avais totalement profité de son corps, juste avant la cérémonie. J’avais joui en lui et savoir qu’il disait oui à sa femme alors que mon sperme le remplissait encore, bien retenu par le plug vibrant que je lui avais glissé, m’avait excité comme jamais. Faruk s’en était aperçu et m’avais fourni l’un de ses jeunes cousins pour me calmer. J’avais bien entendu profité du joli présent, à la fois innocent et si rétif qu’il m’avait fallu l’attacher solidement afin d’en user pleinement ; mais je n’avais pu totalement oublié Anil et m’étais longuement amusé à activer le plug aux moments les plus émouvants et intenses de la cérémonie et de la soirée qui s’en était suivie. Lamia, la femme d’Anil, était maintenant enceinte et la naissance du bébé imminente. Il parait heureux et je suis content pour lui, mais je sais pertinemment qu’il reviendra me voir ; il a besoin d’être soumis par moment, son équilibre en dépend. Il m’escorte dans l’entrepôt et m’entraine vers une porte tout au fond de l’immense hangar vide. Il entre sans frapper et je le suis. La pièce n’est pas grande et ressemble à s’y méprendre à un cabinet médical. Un bureau, une table d’examen et quelques appareils sont Les seuls mobiliers présents. Allongé sur la table, un jeune homme d’une vingtaine d’année, châtain clair et barbu, se tient le bras en grimaçant. Il ne porte qu’un boxer blanc et je peux admirer ça musculature puissante. Ce doit être l’un des ’’pehlivans’’ de Faruk. A côté de lui, assis sur une chaise, se trouve son exacte réplique, mais lui est habillé, simplement vêtu d’un vieux t-shirt et d’un pantalon de survêtement. Des jumeaux… et des spécimens magnifiques. Faruk se tient assis sur le bureau et se lève à mon entrée. Je suis surpris de sa tenue, lui qui habituellement n’arbore que des costumes hauts de gamme, ne porte aujourd’hui qu’un simple jean et un t-shirt noir, ce qui le rend, à mon avis, plus inquiétant encore. — Ah Doc, merci d’être venu si vite. Il parle très bien français, mais n’a jamais réussi se débarrasser complètement d’un léger accent turc. Il s’approche de moi et me serre la main puis me prend par la nuque et plaque mon front contre le sien. — Hoş geldiniz (Bienvenue) Doc. Puis il me donne deux bises avant de me relâcher. — Hoş bulduk (Réponse à ‘’Hoş geldin’’ signifie littéralement ‘’nous nous sommes bien retrouvés’’) monsieur Aydın. — Content de te voir Doc, j’ai besoin de tes services pour ces deux ‘’ahmak’’(Crétins). Tout en parlant, il me montre les deux jeunes hommes qui n’osent pas lever la tête. — Que se passe-t-il ? Je pose ma trousse sur le bureau et m’approche d’eux. — Cet aptalca (Idiot) s’appelle Gökhan, me dit-il en me montrant l’homme allongé sur la table. Il n’a rien trouvé de mieux que d’aller baiser la sœur d’un grec qui l'a su. Il s’est fait chopper par le père et s’est fait tabassé ; gününü gösterdiler herife !(Bien fait pour lui). Je mets une paire de gants et commence mon examen du jeune homme. Des ecchymoses, mais à priori pas de plaies ouvertes ; c’est déjà ça. Quand j’examine son bras, il grimace et pousse un gémissement. Son frère, compatissant, pose une main protectrice sur son ventre. — İyi olacaksın, İyi olacaksın. Adın ne ? Je lui demande.(Ça va aller, ça va aller. Comment t’appelles-tu ?) Il semble inquiet pour son frère et ses yeux sont rougis de larmes. Les hommes virils et musclés qui s’écroulent ainsi m’ont toujours ému… Je pose une main sur son épaule et lui dit doucement : — Merak etme. Onunla ben ilgilenirim. ( Calme-toi. Je vais m’occuper de lui) Il me regarde, surpris que je parle sa langue mais je lis du soulagement dans ses yeux. — Burak. J’essaye de le repousser pour pouvoir être plus à l’aise dans mon examen mais il s’accroche à son frère. Faruk s’approche et lui murmure quelques mots à l’oreille. — Burak, şimdi, bırak da doktor işini yapsın. (Burak, laisse le docteur faire son boulot.) Il hésite un instant, mais les mots font leur effet et Faruk l’entraîne à l’écart. Je poursuis mon examen, arrachant un série de plaintes à mon patient. — Je ne vois rien de casser mais son épaule est luxée. Il va falloir que je la réduise rapidement pendant que c’est encore chaud. Mais il va douiller… — Il l’aura pas voler… Décidément Faruk n’est pas content. L’homme est assis sur le bord du bureau et maintient fermement contre lui un Burak angoissé et prêt à bondir vers son frère en cas de besoin. J’appelle Anil pour qu’il vienne m’aider à maintenir mon patient mais, par précaution, je lui injecte une dose de morphine. Au moins il planera un peu… et ça évitera peut-être que je m’en prenne une… Je positionne Anil pour qu’il maintienne Gökhan convenablement et étend son bras. Le jeune homme pousse un cri de douleur et son frère jaillit des bras de Faruk pour le protéger. J’ai un moment de panique imaginant déjà le jumeau me démonter, mais Faruk le rattrape au dernier moment et l’envoie valser à l’autre bout de la pièce. Burak se relève, le visage déformé par la fureur et la peur et les deux hommes se jettent l’un sur l’autre… un combat de titans… J’aimerais l’admirer mais je préfère profiter du temp que me donne Faruk pour m’occuper de mon patient. Je me positionne de nouveau et après un bref hochement de tête à l’attention d’Anil, je commence la réduction. Gökhan gueule mais je ne m’en préoccupe pas ; la souffrance ne va durer qu’un instant. — Tiens le bien Anil ! En fond sonore, j’entends des bruits de combat puis des jurons en turc, de nouveau bruits de combat, les craquements d’un meuble, un cri de douleur, de nouveaux jurons, puis des gémissements… Je suis concentré sur ma tâche et ne me laisse pas distraire. Anil transpire à s’efforcer de maintenir Gökhan en place. Le jeune lutteur se contorsionne de plus en plus vivement et mon aide n’a d’autre choix que de se coucher sur lui pour parvenir à l’immobiliser. Je ne perds pas de temps et d’un coup sec, je tourne son bras d’un sens puis dans l’autre afin de tout remettre en place. Il hurle une dernière fois, tente de repousser Anil qui l’enserre puissamment, pesant de tout son poids sur lui, puis se calme aussi soudainement, sa respiration sifflante se calmant peu à peu. Je pose une main sur le dos du futur papa pour lui faire signe de se relever et me tourne vers Faruk et Burak, espérant ne pas avoir à traiter de nouveau blessé. Le spectacle qui m’attend m’ôte toutefois tout doute et ma queue bondit. Faruk se tient couché sur le corps de Burak, son bras gauche passé au travers du cou du jeune homme en une prise d’étranglement, son autre main placée sur sa bouche pour l’empêcher de crier. Leurs t-shirts sont en lambeaux et laisse voir leurs muscles tendus par l’effort. Le corps velu de Faruk, luit de sueur et pèse lourdement sur l’autre. Le scène de soumission est déjà des plus sensuelles en elle-même, mais la suite la rend encore plus excitante. Faruk est parvenu, au cours de leur corps à corps, à découvrir les fesses de son adversaire. Il n’a pas essayé de lui retirer complètement son pantalon ; non, il le lui a juste suffisamment baissé pour dénuder ses fesses fermes. Puis, c’est son propre jeans qu’il avait réussi à ouvrir et maintenant, ses hanches vont et viennent contre le fessier rebondi, ne laissant aucun doute sur ce qu’il est en train de faire. J’ai déjà vu le sexe de Faruk, un mandrin massif et poilu de plus de vingt centimètres que je devine maintenant entrain de coulisser avec la régularité d’un piston dans son cylindre. Le « petit » a dû sacrément dérouiller, mais ce qui me choque le plus, c’est l’expression de son regard. Certes, ses yeux sont rougis de larmes, mais c’est avant tout le calme et la sérénité qui transpirent de ses traits, comme si être pleinement possédé et soumis répondait exactement à ses besoins. Il gémissait tout contre la main de son tortionnaire tandis que Faruk, le visage enfoui dans son cou, ondulait contre lui en grognant, comme un ours en rut. — Putain, il bande ! La voix d’Anil me sort de mes rêveries. Je me tourne vers lui. Il a le regard fixé sur l’entre-jambe de Gökhan. Je m’approche pour mieux voir son boxer déformé par une monstrueuse érection. Je suis surpris, la morphine a normalement l’effet inverse à moins que... J’appuis sur son épaule luxée ; il pousse un grognement de douleur mais son sexe pulse sous le tissu moulant. Oui, c’est la douleur qui l’excite… il est maso… comme son frère. Mon regard passe de l’un à l’autre. Baruk prend son pied à se faire défoncer par l’énorme gourdin de Faruk alors de Gökhan trouve son plaisir dans la douleur de son épaule. — Suce-le ! Avant que je ne m’en rende compte, l’ordre est sorti de ma bouche. Anil reste figé. — Suce-le, Anil ! Il en a besoin. Le jeune homme hésite mais je le vois se lécher les lèvres… il en baverait presque… Avec une femme enceinte jusqu'aux yeux, depuis combien te temps n’a-t ’il pas baisé sa femme… n’a-t-il pas baisé tout court !! Lentement, il tend la main vers la bosse où s’étale maintenant une tâche de liquide séminal et s’empare de l’élastique du boxer qu’il baisse doucement. A peine a-t-il commencé à tirer dessus qu’un sexe gonflé et luisant en jaillit, répandant sa douce odeur sucrée. J’ai suffisamment joué avec Anil pour connaître ses réaction dans une telle situation. Ses pupilles se dilatent, sa respiration s’accélèrent, ses narines s’évasent et il engloutit le magnifique mandrin jusqu’à la garde, le callant bien au fond de sa gorge. Je me glisse derrière lui, tout en le maintenant et me colle contre son dos, mon bassin contre ses fesses puis je pose ma main sur sa nuque pour maintenir sa gorge fermement empalée sur le sexe du jeune turc. Je le sens essayer de se redresser mais je sais ce qu’il lui faut. Il tousse, essaye de le recracher mais au fond de lui il sais qu’il lui en faut plus. De ma main libre j’ouvre son pantalon qui tombe à ses chevilles, suivi de son boxer et me contente d’ouvrir ma braguette pour me libérer. Je jette un dernier coup d’œil à Faruk qui rive son regard au mien tout en pénétrant violemment Burak. Le rythme est lent mais puissant, irrégulier afin que le jeune turc ne puisse s’y préparer. Le léger hochement de tête qu’il m’adresse me libère de mes dernières hésitations et j’enfile Anil d’un violent coup de rein. Le futur papa a toujours été souple et humide et ce jour ne fait pas exception à la règle. Je relâche un peu la pression sur sa nuque, mais il a à peine le temps de reprendre sa respiration que Gökhan l’attrape par les cheveux de sa main valide et le force à le reprendre complètement dans sa bouche. J’adapte mon rythme sur celui de Faruk qui ne me quitte pas du regard, le corps d’Anil tressautant à chacun de mes coups de boutoir. Il tente de me repousser mais je lui coince les bras dans le dos tandis que Gökhan ondule du bassin pour rester tout en fond de sa gorge, ne l’autorisant presque pas à respirer. La contrainte m’a toujours fascinée et je sais qu’Anil prend plaisir à ce que nous lui faisons subir, même si son corps semble dire le contraire. Gökhan paraît complètement ailleurs, tout à son plaisir. Les yeux fermés il prend procession de la gorge qui s’offre à lui comme si elle lui appartenait depuis toujours. Je suis si envoûté par la scène que je ne remarque l’arrivée de Faruk qu’à la grimace qui déforme brutalement les traits du jeune lutteur blessé. L’homme a quitté Burak qui git face contre terre, jambe écartées, du sperme s’échappant de ses fesses blanches. Il se tient maintenant à côté de moi, une main glissée entre les cuisses de l’autre jumeau, glissant au moins deux doigts dans le fondement serré. Son regard de me quitte pas, sombre et menaçant. Je sais l’honneur qu’il me fait en me laissant baiser son fils en sa présence ; c’est un peu comme s’il m’offrait une part de lui-même. Et je sais aussi qu’il peut changer d’avis à tout moment et que les choses pourraient très mal tourner pour moi. Mais rien ne vient et sa colère se cristallise brusquement vers Gökhan dont le boxer est brutalement arraché et les cuisses relevées. Le turc, viril, sans la moindre compassion pour sa future victime, grimpe sur la table médicalisée qui grince sous son poids et plonge son sexe, luisant de sperme et toujours dur, jusqu’à la garde dans le fondement serré. Rien ne semble pouvoir l’arrêter, ni les contorsions de Gökan qui tente de se redresser, ni la jouissance dont son frère a déjà fait les frais. Faruk penché en avant tient fermement le jeune lutteur, une main crispé sur sa gorge, le baisant sans aucune pitié. Anil, la tête libérée, tente de se redressée mais je le contrains à reprendre le membre turgescent de Gökhan bien au fond de sa gorge. Les yeux dans les yeux, Faruk et moi nous déchainons sur les fessiers des deux jeunes hommes. Pendant un cours instant, je crois qu’il me considère comme son égal, mais pour Faruk, il ne peut y avoir qu’un seul mâle ; lui. De sa main libre, il me saisit la nuque et avant que je ne puisse réagir, m’enfonce sa langue dans la bouche. Ordinairement, je ne me serais pas laissé faire, mais je sais le besoin de dominer qu’il éprouve et le laisser m’embrasser est un moindre mal. Il me fouille profondément et je le laisse faire, si peu habitué que je suis à me laisser soumettre. Je le sens gémir contre mes lèvres, une plainte à la fois rauque et gutturale qui résonne partout en moi, provoquant ma libération dans le fondement d’Anil. La jouissance me percute aussi brutalement qu’un camion lancée à pleine vitesse et je m’effondre sur le jeune Turc. Je sens alors Faruk se coucher sur nous, et chevaucher Gökhan de toute sa puissance, comme s’il nous dominait tous, jusqu’à ce qu’à son tour, il lâche prise dans un long râle. Un profond silence envahit la pièce, tout juste perturbé par nos repirations haletantes. Une puissante odeur de sexe et de sueur m’envahit le nez tandis que je reprends mes esprits, vidé et serein. Faruk s’est déjà redressé et habillé, la mine sérieuse et sombre. — Ces deux ’ahmak’’ ont eu ce qu’ils méritaient ! Mais ils vont maintenant devoir me rembourser tout ce que me coûte leurs "hata" (bêtises). Ton ami, le producteur, il doit bien pouvoir leur trouver un travail. Je reste un instant sans voix. Jamais je n’avais parlé de Marco à Faruk et encore moins du type de production qu’il réalisait. — Ne t’inquiète pas, continue-t-il, avant que je ne puisse lui répondre. Je sais parfaitement de quoi il s’agit. Mais je pense qu’il trouvera facilement une place dans ses productions spéciales pour ces deux-là… — Heu… je… oui, bien sûr. Ca n’est certainement pas la réponse la plus intelligente que j’aurais pu formuler, mais remettre mes idées en place occupait presque toutes mes capacités de raisonnement. Une chose était sûre, Marco allait faire très bon usage de ces deux-là… Bondés et pluggés, ils seraient parfaits. |