19-09-2024, 07:05 PM
Chers amis lecteurs !
Voilà une nouvelle suite à mon récit qui est en train de prendre une tournure inattendue. J'espère que vous prendrez plaisir à la lire et je suis curieux de savoir ce que vous en pensez !
J'oscillais entre somnolence et éveil attentif sur ce corps à côté de moi qui, si je le décidais, s'offrait à mes envies dans son impudente nudité. Dans ma phase d'éveil je pris conscience que dame Nature anticipait ce que devait attendre mon désir. En effet, je constatais soudain que le sexe de Louis, de flasque qu'il était, dégoulinait de la mouille que produisait avec abondance ses glandes internes, que son prépuce qui, il y a peu, recouvrait son gland laissait maintenant entrevoir l'extrémité rose de ce dernier ; de son méat d'où s'écoulait ce liquide annonciateur d'un lait blanchâtre tellement prometteur de sensations.
Cette soudaine vision emporta tous mes scrupules. Je m'installais confortablement au plus près de son corps, tendis la main lorsque soudain, Louis poussa un cris, presque un rugissement, tout son corps se crispa et forma comme un arc reposant sur ses pieds et son épaule. Ma main était comme paralysée à proximité immédiate de son sexe, légèrement sous ses testicules comme révulsées. Je n'avais pas encore eu le temps de réagir soit en me retirant soit en empoignant son membre dont les contractions se suivaient à un rythme effréné qu'un premier jet puissant jaillit de son bas-ventre. Son sperme se répandit sur ma main, sur son corps et des éclaboussures atteignirent même mon visage, penché que j'étais sur lui. Et ce n'était que la première cascade, d'autres suivirent avec une telle générosité et abondance qu'à mon tour, sans même me toucher, je connus le même sort. C'était tellement inattendu que je ne pus rien organiser, mon sperme se répandit partout, sur nos ventres, sur nos attributs masculins pendant que sa queue achevait de se vider en mélangeant nos productions respectives.
Le calme revenu, épuisés comme nous l'étions, nous ne bougions plus. Louis s'était tourné contre le mur, je ne voyais que ses fesses qui auraient dû me stimuler mais j'étais à bout. J'étais sur le dos, je sentais le drap inondé par nos émanations qui me collait, mon gland était encore dégoulinant et poisseux, par moments j'avais encore une contraction mais la dernière avec quelques gouttes qui me procurèrent une ultime sensation de jouissance. Louis également devait vivre les mêmes impressions, je le sentais tressaillir. Je réalisais que je n'avais pas touché son chibre ni que lui n'avait touché le mien : j'éprouvais comme un sentiment de frustration mais en même temps de ne pas avoir totalement cédé à la tentation. En m'endormant mon odorat perçut une odeur bien connue dans la petite pièce.
Il était largement passé dix heures lorsque je me suis réveillé, J'ai tendu un bras pour trouver un peu de la chaleur humaine à laquelle toute ma personne aspirait. Je ne ressentis qu'un drap froid mais encore légèrement humide et dégageant comme un vague parfum d'après fête.
J'entendais du bruit dans l'entrée donc il n'avait pas fui. Je me levais précipitamment sans prendre garde que j'étais nu comme le petit Jésus à sa naissance sauf que mon pénis était à l'horizontale, comme tous les matins. Je n'eus que le temps de vider ma vessie, pratiquement devant la porte, en m'inondant les pieds tellement j'étais perturbé par ce que j'avais vu.
Ce que je vis me paralysa au point que je dus me tenir sur un des coins de la petite table où la veille nous étions assis en train de discuter pour faire la jonction entre ce que nous avions vécu et le présent. Je me rappelle m'être fait la remarque que c'était surtout moi qui m'était livré pour répondre à toutes ses questions et que je n'avais pratiquement rien appris de sa vie à lui. Je savais juste ce que je n'aurais pas voulu savoir : Louis était marié mais je ne sais pas depuis combien de temps et qu'ils habitaient un appartement agréable.
J'avais une telle confiance que je lui avais vraiment tout raconté, même les détails les plus intimes avec mes "clients", jeunes ou plus âgés, surtout ces derniers semblaient particulièrement l'intéresser. Pendant que les heures s'écoulaient, j'avais remarqué le renflement sur son pantalon ce qui m'avait fait croire qu'il était toujours intéressé par la gent masculine ce qui évidemment ne pouvait que me réjouir !
Son sac de montagne était bouclé, il avait déjà ses chaussures de marche et j'eus l'intuition que si je m'étais réveillé quelques minutes plus tard, il fût déjà parti. Nous n'avions pas échangé une parole, pas une seule. Il me tendit la main en signe d'au revoir, il eut le courage de me regarder dans les yeux quelques brèves secondes, suffisant pour que je puisse déceler ce qui me sembla tout à la fois être un regard empreint de tristesse mais également d'envie.
- Tu trouveras sur la table un mot explicatif et une invitation pour samedi prochain chez nous. Tu verras, Laurence est une excellente cuisinière et je sais qu'elle se réjouit de te connaître, je lui ai souvent parlé de toi
- Tu lui as vraiment parlé de moi mais que doit-elle penser…
- Elle te connait comme un vieil ami, rien de plus, un ami qui a connu une vie aventureuse
Il rit alors qu'il était déjà hors de la Bergerie.
"Antoine, j'ai à la fois aimé ce qu'on a fait ensemble, mais je l'ai tout autant détesté ou plus tôt non, je n'ai pas détesté cette intimité des corps, mais c'est moi, ma personne que j'ai hai J'ai besoin de quelques jours pour faire le point de cette situation que je n'avais vraiment pas envisagée. Je lui ai dès le début raconté cette attirance que j'éprouvais pour toi mais à laquelle j'avais été capable de résister alors que cette nuit je me suis laissé aller, j'ai cédé. Je dois en parler avec elle. Et mes patients ont besoin de moi ! Nous t'attendons samedi prochain, ne t'inquiète pas car Laurence a une grande ouverture d'esprit"
Ce message me troubla profondément tant il révélait des aspects totalement contradictoires et inattendus. Sur la petite table, tous les ingrédients pour un bon et copieux déjeuner m'attendaient et comme mon estomac se manifestait, je mis mon esprit en veilleuse et me mis à manger. Un petit pot de confiture de cassis me réjouit particulièrement car sur un bout de papier il avait écrit "je me rappelle que tu aimais beaucoup cette confiture". Louis se souvenait de ce détail, ce qui m'émut considérablement par la délicatesse qu'il impliquait.
Une semaine plus tard, le samedi vers 18 heures selon les instructions reçues, je me rendais à pied vers le domicile de la «famille Louis». Cette marche me fit du bien car elle me permis de retrouver un certain calme et de refaire une fois de plus le point de la situation en imaginant tous les scénarios imaginables ou non.
En arrivant, je vis à une vingtaine de mètres un fleuriste et comme je n'avais rien apporté pour la maîtresse de maison je suis entré dans le magasin. J'avais longuement hésité entre un gros et imposant bouquet et c'est finalement le jeune fils de la tenancière qui ayant remarqué mon incertitude trancha pour la rose. Je le remerciais d'avoir exprimé son opinion, malgré le regard courroucé de sa mère, et je le vis rougir légèrement en même temps qu'il plongeait son regard dans le mien. Cet échange ne dura que quelques brèves secondes, mais suffisamment pour que je prenne conscience de la sveltesse de son corps mise en valeur par un bermuda en toile rose dont les jambes étaient bien aérées ce qui avec la chaleur devait être très agréable en laissant l'air circuler.
J'avais déjà repéré l'entrée du numéro 29 C mais je tentais le coup en lui demandant des précisions
- L'entrée que je cherche n'est pas évidente à trouver, est-ce que tu pourrais m'accompagner pour que je ne perde pas trop de temps ?
- Mais volontiers car effectivement cela n'est pas si facile
- Alors allons-y, il ne faudrait pas que je sois trop en retard, le quart d'heure parisien est presqu'écoulé !
La rue fut rapidement traversée et le 29 C était entre le B et le D ce qui était somme toute assez logique. Le jeune fleuriste ouvrit la porte d'entrée de l'immeuble et me laissa passer mais ce faisant il mit sa main sur mes fesses. À peine dans l'entrée, je lui plaquais le main sur le haut de sa cuisse en pénétrant par la large ouverture de son bermuda alors que de son côté sa main me malaxait mon paquet tout émoustillé par la situation. Ma main arrivait sur son sexe, il venait juste de dézipper ma braguette lorsque nous entendîmes l'ascenseur qui descendait. Nous eûmes juste le temps de remettre de l'ordre dans nos vêtements, d'approcher nos lèvres quelques secondes et j'entendis qu'il me murmurait "de revenir un samedi acheter des fleurs". Il tint la porte au vieux monsieur qui sortait de l'ascenseur.
Ma rose embaumait l'ascenseur lorsque je quittais la cabine et ce parfum imprégnait déjà le palier : oui, il faudra que je revienne en acheter, cela vaut vraiment la peine !
À côté du bouton pour actionner la sonnette une plaque en cuivre portait juste un nom, "LOUIS". Le nom de sa femme n'y figurait pas ce qui me surpris car normalement celui de la compagne devrait également figurer. Je me sentais nerveux, inquiet et comme saisi d'un mauvais pressentiment ce qui n'avait pas lieu d'être puisque la missive de Louis était explicite " ne t'inquiète pas car Laurence a une grande ouverture d'esprit". Je restais encore plusieurs longues secondes avant d'appuyer sur le bouton de la sonnerie. Lorsque la porte s'ouvrit, c'est une jeune femme blonde qui apparut, assez mignonne je dois dire et qui me gratifia d'un large sourire mais qui, avant de me faire entrer me regarda longtemps au point que j'eus l'impression d'être soumis à un examen approfondi qui conditionnerait mon accès à l'appartement. L'entrée donnait directement dans une pièce assez grande mais pleine de meubles insolites de sorte que j'eu l'impression de me trouver dans un entrepôt de bric-à-brac. Dans un coin, proche d'une porte-fenêtre donnant sur une terrasse, se trouvait un canapé à première vue assez confortable mais sur lequel divers sacs et cartons étaient disposés et que la jeune femme enleva pour faire de la place. L'ensemble de la pièce me parut quelque peu bordélique.
Laurence portait une jupe assez courte et un chemisier dont plusieurs boutons étaient ouverts laissant entrevoir chaque fois qu'elle se penchait une poitrine qui me sembla généreuse.
- Louis n'est pas encore là mais il devrait normalement arriver d'ici une trentaine de minutes, cela n'est pas plus mal, cela nous donnera le temps de faire plus ample connaissance. À propos merci pour cette rose, savez-vous qu'offrir une seule rose à une dame symbolise le coup de foudre ? Cela est prometteur !
Sans rien me demander, je me suis retrouvé avec un verre de whisky généreusement servi alors que son propre verre contenait une ration plus normale. Elle s'assit à côté de moi, sa jambe très proche de la mienne était superbe d'autant que la mini-jupe laissait entrevoir plus que la bienséance, me semble-t-il, n'aurait dû le permettre. Aux nombreuses questions qu'elle me posait sur ma vie et mes activités, je compris que Louis l'avait largement orientée mais que, curieuse, elle souhaitait en approfondir certains aspects.
Depuis que j'étais entré je me sentais mal à l'aise, cet appartement ne correspondait pas à Louis, je me sentais gêné au point que je serais volontiers parti.
Certes j'assumais parfaitement mon passé un peu spécial mais de là à donner des détails très, comment dire, intimes pour ne pas dire plus, il y a avait une ligne que je ne pensais pas franchir. Toute l'attitude de cette jeune femme me troublait par la sensualité qu'elle dégageait mais également par sa familiarité. Sans m'en rendre compte, j'en étais à mon deuxième ou troisième verre, les trente minutes de retard de Louis étaient largement dépassées et ma faculté de contrôle avait me semble-t-il fortement diminué, je me sentais dans un état second. Je ne m'étais pas rendu compte et je n'avais nullement réagi mais la main de Laurence était posée, comme si de rien n'était, sur ma cuisse et pas proche du genou mais tendanciellement plus haut, nettement plus haut. Je suis à peu près certain qu'au moins un bouton supplémentaire de son chemisier était défait et sa jupe était encore remontée d'un échelon : dans le premier cas je pris conscience qu'elle ne portait pas de soutien-gorge et dans le second cas qu'elle avait une petite culotte blanche. Le niveau du contenu du flacon de whisky avait fortement baissé. Je me sentais dans un état plus qu'euphorique qui m'empêchait de considérer objectivement la situation dans laquelle je me trouvais, je commençais même, à mon insu, à apprécier l'ambiance. La jeune femme était belle et donc attirante. Elle avait dû mettre un parfum assez pénétrant et par conséquent quelque peu enivrant et, de surcroit, mon sexe commençait à être à l'étroit dans mon boxer.
Je me demandais pourquoi Louis n'était pas là alors qu'il savait très bien que ma position vis-à-vis de sa femme était pour le moins équivoque. À ma question, il me fut répondu que Louis était bloqué à l'hôpital à la suite de plusieurs blessés dans un grave accident et qu'il n'avait aucune idée de l'heure à laquelle il pourrait rentrer mais qu'elle s'occuperait très bien de moi. En apportant cette dernière précision, je décelais dans son regard un petit air coquin pour ne pas dire aguichant et c'est alors que
les événement se précipitèrent.
Il n'y eut plus de véritable contrôle, je n'avais vraiment pas vu venir certains indices qui auraient dû me rendre attentif comme par exemple que ma braguette était ouverte laissant entrevoir mon boxer, qu'elle avait deux obus magnifiques en guise de poitrine, que sa minijupe ne cachait plus rien. Je sentais que mon gland dégoulinait de telle sorte qu'une magnifique tache devait être visible. Je sentais que mon érection était telle qu'elle ne pouvait pas ne pas se voir et que donc Laurence, maintenant collée contre moi, le savait.
Comme l'orage qui se fait menaçant, la foudre devait inévitablement tomber et elle tomba. Je poussais soudain une sorte de cri, mieux de rugissement ; une main venait de pénétrer dans mon caleçon trempé malaxant avec science et vigueur mon pénis et mon scrotum alors qu'une force avait plaqué une de mes mains sur un vagin aussi mouillé que mon sexe et la main libre qui me restait s'était emparée, spontanément ou contrainte, des seins de la femme de Louis.
En quelques instants, je fus dépouillé de mes habits par des mains habiles et me retrouvais totalement nu avec une femme magnifique il faut le dire qui avait la même tenue que moi. Dans les ébats qui suivirent, ma queue se trouva absorbée par une bouche débordant de salive, de douceur faite de vigueur. Sa bouche était d’une habileté diabolique, tournant autour de mon gland, s’introduisant dans mon méat. Je sentais que mon sperme n’allait pas tarder à jaillir lorsque une main voulu pousser ma tête contre les lèvres intimes et détrempées de celle qui était devenue ma partenaire involontaire et, là, je me rebiffais brutalement, d'un seul coup j'étais désinhibé, j'enfilais à toute vitesse mon pantalon, sans boxer et ma chemise ouverte; en partant vers la porte je renversais différents objets, je descendis les escaliers quatre à quatre et dehors je courus en aveugle et me suis soudain retrouvé à terre, j'avais dans ma précipitation presque renversé une personne : C'était Milo, mon garçon à la rose qui en me voyant au sol éclata de rire
- Ah je ne pensais vraiment pas te revoir si vite, ta soirée n'a pas dû être triste en voyant ta tenue débraillée avec ta chemise qui sort de ton pantalon et, excuse-moi, ta queue qui se laisse voir par ta braguette grande ouverte ; tu ne sembles même pas porter de sous-vêtements
En me tendant la main pour m'aider à me relever
- Mais tu as la main toute poisseuse, c'est dégueulasse, on dirait du sperme ou je ne sais quoi, tient de la cipr…
C'est à ce moment qu'il vit que je pleurais silencieusement, que tout mon corps était secoué de sanglots et que j'avais de la peine à respirer. Son attitude changea instantanément lorsqu'il prit conscience de mon état et que quelque chose de grave ou tout au moins de sérieux avait dû survenir. Il se pencha pour me relever, passa ses bras sous mes aisselles pour me soutenir et m'aider à marcher ce qui n'était pas évident car mon pantalon en l'absence de sa ceinture habituelle que je n'avais pas récupérée descendait à mi-cuisse.
- Je t'amène dans mon petit studio à cent cinquante mètres d'ici pour que tu récupères, ne crains rien
Nous avons croisé un jeune homme qui rentrait probablement chez lui et qui ne pût s'empêcher de dire en passant "Bin dis-donc il tient une sacrée cuite ton copain, tu veux que je t'aide ?" et ce disant ils se mirent à deux ce qui n'était pas de trop vu le tremblement de mon corps. Une voiture de police ralentit et demanda si nous avions besoin d'aide. Le jeune homme monta jusqu'au studio et à deux ils réussirent à me coucher sur le lit de mon petit fleuriste. Le jeune homme repartit aussitôt. Avec le choc que je venais de vivre et l'alcool que l'on m'avait fait ingurgiter, je m'endormis immédiatement. Je n'avais pas remarqué qu'il m'avait enlevé ma chemise hors d'état et mon pantalon qui dans ma chute avait une large déchirure. Comme je n'avais pas remis mon boxer dans ma fuite précipitée, j'étais nu.
Heureusement, le lit de Milo (c'était le nom sur la porte que je n'avais bien sûr pas été en mesure de déchiffrer) était un 140 cm de sorte qu'il y avait la place pour deux. Avant de me pousser pour lui faire de la place, avant de se glisser à côté de moi, il hésita quelques instants avant d'enlever son slip car il avait l'habitude de dormir nu. Il m'avoua plus tard que la première partie de la nuit avait été pénible car il devait sans cesse me repousser pour éviter un contact gênant mais sans cesse je revenais toujours me blottir contre lui. Finalement il se résigna à cette promiscuité qui n'était pas forcément désagréable il dut le reconnaître et à partir de ce moment Morphée régna en maîtresse dans le petit studio, éventuellement avec l'assistance discrète d'un certain Eros.
La lumière du jour quoique tamisée par un léger rideau me faisait mal aux yeux, je ressentais un sérieux mal de tête, j'étais intégralement nu dans une chambre inconnue. Comme il est normal pour un garçon j'affichais une belle érection et j'éprouvais un urgent besoin de vider ma vessie. Je jetais en vain un bref regard pour trouver mes habits mais l'urgence de mon besoin me fit sortir du lit et, par chance, la première porte que j'ouvris était celle des toilettes. Un puissant jet d'urine sorti de mon sexe, d'une couleur et d'une odeur inhabituelles. En sortant je me heurtais à un bel ado que je faillis faire tomber et que je ne connaissais pas même si sa tête me disait vaguement quelque chose
- Et ça suffit comme ça, déjà tu as failli me renverser cette nuit en courant sans rien regarder, tête baissée et à moitié nu mais maintenant je suis chez moi
- Mais où suis-je et qui es-tu, j'ai l'impression que je te connais et pourtant je n'ai jamais été dans cet appartement ?
- Bien sûr que tu me connais et même intimement lorsque tu avais ta main sur mon slip ! Heureusement que l'ascenseur est arrivé !
- Mais qu'est-ce que tu racontes, arrête avec tes conneries je ne fais jamais de…
- Mais bien sûr, souviens-toi, tu as acheté une rose et je suis le garçon à la rose qui t'a accompagné jusqu'à la porte de chez tes amis
- Mes amis ? Oh il aurait mieux valu qu'on continue à faire connaissance, cela m'aurait évité tout ce que j'ai vécu pendant ces quelques heures
En lui racontant ce qui s'était passé, la rage m'envahissait et la honte me rougissait le visage
- Tu es tout rouge, je ne sais pas si c'est le fait de ce qui t'est arrivé ou tout simplement d'être nu devant moi depuis que tu es sorti des toilettes. Mais assieds-toi pour cacher ce que je ne devrais pas voir et profite du petit déjeuner que je t'ai préparé, les croissants sont tout frais, je suis allé les acheter pendant que tu dormais, enfin que tu cuvais ton excès d'alcool
- Mais non, au fait comment t'appelles-tu ? moi c'est Antoine, on m'a fait boire à mon insu et je suis presque certain qu'on m'a drogué vu l'odeur qu'avait mon urine
- Moi, c'est Milo. Il faut maintenant que tu me racontes en détail ce qui s'est passé et pourquoi
Et je lui ai alors sommairement raconté ce qui est arrivé depuis que j'étais chez Louis. Ma conclusion était que Laurence avait voulu se venger de Louis pour ses incartades masculines ou féminines en s'en prenant à moi avec quel objectif final, je n'en sais rien.
Tout en lui narrant ma mésaventure, Milo regardait fixement en direction de mon entrejambe ce que je finis par remarquer
- Mais qu'est-ce que tu as à me regarder comme ça, c'est pas correct alors tu arrêtes immédiatement !
- Oh monsieur prend des grands airs ! [tout en riant] je te rappelle que tu es chez moi, que tu y es arrivé alors que tu ne tenais pas debout, que tu étais pratiquement nu et couvert de sperme, que tu m'as empêché de dormir en te collant contre moi. Alors j'ai quand même bien le droit de te regarder d'autant que si moi je suis habillé, toi tu es encore nu et que tu le resteras aussi longtemps que cela me plaira car tu n'as plus d'habits
- Oh excuse-moi ! je ne suis pas encore en pleine possession de mon esprit, je me sens encore dans une sorte de flou et ce n'est que lentement que les événements me reviennent. Mais peux-tu me prêter au moins un sous-vêtement ?
- Non ! pas encore, ce n'est pas tous les jours que j'héberge un beau garçon comme toi car, franchement, c'est un plaisir que de regarder tes attributs masculins
Pensées de Milo
Mon garçon à la rose se mit à rougir, je le sentais profondément désorienté, au bord des larmes et soudain très gêné de sa tenue car il avait mis ses mains devant son sexe et ses testicules qui n'en couvraient qu'une petite partie ce qui le rendait d'autant plus sexy. Le contenu de mon boxer, d'un très joli et même attirant bleu-pâle, témoignait de cet attrait qu'il suscitait sur ma personne et depuis quelques instants je sentais s'insinuer en moi une envie de plus en plus pressante de porter mes mains sur ce corps adulte, il devait bien avoir dix quinze ans de plus que moi.
Brusquement, il eut un large sourire
- Oh cela me revient ! En attendant l'ascenseur dans l'immeuble de mon soit-disant ami, nous avons eu un bref échange de caresses que j'avais appréciées et qui m'avait même fait regretter que la cabine fût occupée, que nous aurions volontiers poursuivi cette exploration
- C'est exact et je crois même que c'est moi qui avait pris cette initiative car ton allure virile m'avait impressionnée. Au fait, comment tu t'appelles ?
- Antoine
- C'est un beau prénom, j'aime bien
- Merci
Bon, je crois qu'il est temps d'être sérieux, je vais te chercher de quoi de vêtir et une fois que tu seras plus convenable, tu me diras ce que tu comptes faire et ce que je peux faire pour t'aider. Mais avant tu vas aller te doucher car franchement dit, tu sens vraiment mauvais
Voilà une nouvelle suite à mon récit qui est en train de prendre une tournure inattendue. J'espère que vous prendrez plaisir à la lire et je suis curieux de savoir ce que vous en pensez !
J'oscillais entre somnolence et éveil attentif sur ce corps à côté de moi qui, si je le décidais, s'offrait à mes envies dans son impudente nudité. Dans ma phase d'éveil je pris conscience que dame Nature anticipait ce que devait attendre mon désir. En effet, je constatais soudain que le sexe de Louis, de flasque qu'il était, dégoulinait de la mouille que produisait avec abondance ses glandes internes, que son prépuce qui, il y a peu, recouvrait son gland laissait maintenant entrevoir l'extrémité rose de ce dernier ; de son méat d'où s'écoulait ce liquide annonciateur d'un lait blanchâtre tellement prometteur de sensations.
Cette soudaine vision emporta tous mes scrupules. Je m'installais confortablement au plus près de son corps, tendis la main lorsque soudain, Louis poussa un cris, presque un rugissement, tout son corps se crispa et forma comme un arc reposant sur ses pieds et son épaule. Ma main était comme paralysée à proximité immédiate de son sexe, légèrement sous ses testicules comme révulsées. Je n'avais pas encore eu le temps de réagir soit en me retirant soit en empoignant son membre dont les contractions se suivaient à un rythme effréné qu'un premier jet puissant jaillit de son bas-ventre. Son sperme se répandit sur ma main, sur son corps et des éclaboussures atteignirent même mon visage, penché que j'étais sur lui. Et ce n'était que la première cascade, d'autres suivirent avec une telle générosité et abondance qu'à mon tour, sans même me toucher, je connus le même sort. C'était tellement inattendu que je ne pus rien organiser, mon sperme se répandit partout, sur nos ventres, sur nos attributs masculins pendant que sa queue achevait de se vider en mélangeant nos productions respectives.
Le calme revenu, épuisés comme nous l'étions, nous ne bougions plus. Louis s'était tourné contre le mur, je ne voyais que ses fesses qui auraient dû me stimuler mais j'étais à bout. J'étais sur le dos, je sentais le drap inondé par nos émanations qui me collait, mon gland était encore dégoulinant et poisseux, par moments j'avais encore une contraction mais la dernière avec quelques gouttes qui me procurèrent une ultime sensation de jouissance. Louis également devait vivre les mêmes impressions, je le sentais tressaillir. Je réalisais que je n'avais pas touché son chibre ni que lui n'avait touché le mien : j'éprouvais comme un sentiment de frustration mais en même temps de ne pas avoir totalement cédé à la tentation. En m'endormant mon odorat perçut une odeur bien connue dans la petite pièce.
Il était largement passé dix heures lorsque je me suis réveillé, J'ai tendu un bras pour trouver un peu de la chaleur humaine à laquelle toute ma personne aspirait. Je ne ressentis qu'un drap froid mais encore légèrement humide et dégageant comme un vague parfum d'après fête.
J'entendais du bruit dans l'entrée donc il n'avait pas fui. Je me levais précipitamment sans prendre garde que j'étais nu comme le petit Jésus à sa naissance sauf que mon pénis était à l'horizontale, comme tous les matins. Je n'eus que le temps de vider ma vessie, pratiquement devant la porte, en m'inondant les pieds tellement j'étais perturbé par ce que j'avais vu.
Ce que je vis me paralysa au point que je dus me tenir sur un des coins de la petite table où la veille nous étions assis en train de discuter pour faire la jonction entre ce que nous avions vécu et le présent. Je me rappelle m'être fait la remarque que c'était surtout moi qui m'était livré pour répondre à toutes ses questions et que je n'avais pratiquement rien appris de sa vie à lui. Je savais juste ce que je n'aurais pas voulu savoir : Louis était marié mais je ne sais pas depuis combien de temps et qu'ils habitaient un appartement agréable.
J'avais une telle confiance que je lui avais vraiment tout raconté, même les détails les plus intimes avec mes "clients", jeunes ou plus âgés, surtout ces derniers semblaient particulièrement l'intéresser. Pendant que les heures s'écoulaient, j'avais remarqué le renflement sur son pantalon ce qui m'avait fait croire qu'il était toujours intéressé par la gent masculine ce qui évidemment ne pouvait que me réjouir !
Son sac de montagne était bouclé, il avait déjà ses chaussures de marche et j'eus l'intuition que si je m'étais réveillé quelques minutes plus tard, il fût déjà parti. Nous n'avions pas échangé une parole, pas une seule. Il me tendit la main en signe d'au revoir, il eut le courage de me regarder dans les yeux quelques brèves secondes, suffisant pour que je puisse déceler ce qui me sembla tout à la fois être un regard empreint de tristesse mais également d'envie.
- Tu trouveras sur la table un mot explicatif et une invitation pour samedi prochain chez nous. Tu verras, Laurence est une excellente cuisinière et je sais qu'elle se réjouit de te connaître, je lui ai souvent parlé de toi
- Tu lui as vraiment parlé de moi mais que doit-elle penser…
- Elle te connait comme un vieil ami, rien de plus, un ami qui a connu une vie aventureuse
Il rit alors qu'il était déjà hors de la Bergerie.
"Antoine, j'ai à la fois aimé ce qu'on a fait ensemble, mais je l'ai tout autant détesté ou plus tôt non, je n'ai pas détesté cette intimité des corps, mais c'est moi, ma personne que j'ai hai J'ai besoin de quelques jours pour faire le point de cette situation que je n'avais vraiment pas envisagée. Je lui ai dès le début raconté cette attirance que j'éprouvais pour toi mais à laquelle j'avais été capable de résister alors que cette nuit je me suis laissé aller, j'ai cédé. Je dois en parler avec elle. Et mes patients ont besoin de moi ! Nous t'attendons samedi prochain, ne t'inquiète pas car Laurence a une grande ouverture d'esprit"
Ce message me troubla profondément tant il révélait des aspects totalement contradictoires et inattendus. Sur la petite table, tous les ingrédients pour un bon et copieux déjeuner m'attendaient et comme mon estomac se manifestait, je mis mon esprit en veilleuse et me mis à manger. Un petit pot de confiture de cassis me réjouit particulièrement car sur un bout de papier il avait écrit "je me rappelle que tu aimais beaucoup cette confiture". Louis se souvenait de ce détail, ce qui m'émut considérablement par la délicatesse qu'il impliquait.
Une semaine plus tard, le samedi vers 18 heures selon les instructions reçues, je me rendais à pied vers le domicile de la «famille Louis». Cette marche me fit du bien car elle me permis de retrouver un certain calme et de refaire une fois de plus le point de la situation en imaginant tous les scénarios imaginables ou non.
En arrivant, je vis à une vingtaine de mètres un fleuriste et comme je n'avais rien apporté pour la maîtresse de maison je suis entré dans le magasin. J'avais longuement hésité entre un gros et imposant bouquet et c'est finalement le jeune fils de la tenancière qui ayant remarqué mon incertitude trancha pour la rose. Je le remerciais d'avoir exprimé son opinion, malgré le regard courroucé de sa mère, et je le vis rougir légèrement en même temps qu'il plongeait son regard dans le mien. Cet échange ne dura que quelques brèves secondes, mais suffisamment pour que je prenne conscience de la sveltesse de son corps mise en valeur par un bermuda en toile rose dont les jambes étaient bien aérées ce qui avec la chaleur devait être très agréable en laissant l'air circuler.
J'avais déjà repéré l'entrée du numéro 29 C mais je tentais le coup en lui demandant des précisions
- L'entrée que je cherche n'est pas évidente à trouver, est-ce que tu pourrais m'accompagner pour que je ne perde pas trop de temps ?
- Mais volontiers car effectivement cela n'est pas si facile
- Alors allons-y, il ne faudrait pas que je sois trop en retard, le quart d'heure parisien est presqu'écoulé !
La rue fut rapidement traversée et le 29 C était entre le B et le D ce qui était somme toute assez logique. Le jeune fleuriste ouvrit la porte d'entrée de l'immeuble et me laissa passer mais ce faisant il mit sa main sur mes fesses. À peine dans l'entrée, je lui plaquais le main sur le haut de sa cuisse en pénétrant par la large ouverture de son bermuda alors que de son côté sa main me malaxait mon paquet tout émoustillé par la situation. Ma main arrivait sur son sexe, il venait juste de dézipper ma braguette lorsque nous entendîmes l'ascenseur qui descendait. Nous eûmes juste le temps de remettre de l'ordre dans nos vêtements, d'approcher nos lèvres quelques secondes et j'entendis qu'il me murmurait "de revenir un samedi acheter des fleurs". Il tint la porte au vieux monsieur qui sortait de l'ascenseur.
Ma rose embaumait l'ascenseur lorsque je quittais la cabine et ce parfum imprégnait déjà le palier : oui, il faudra que je revienne en acheter, cela vaut vraiment la peine !
À côté du bouton pour actionner la sonnette une plaque en cuivre portait juste un nom, "LOUIS". Le nom de sa femme n'y figurait pas ce qui me surpris car normalement celui de la compagne devrait également figurer. Je me sentais nerveux, inquiet et comme saisi d'un mauvais pressentiment ce qui n'avait pas lieu d'être puisque la missive de Louis était explicite " ne t'inquiète pas car Laurence a une grande ouverture d'esprit". Je restais encore plusieurs longues secondes avant d'appuyer sur le bouton de la sonnerie. Lorsque la porte s'ouvrit, c'est une jeune femme blonde qui apparut, assez mignonne je dois dire et qui me gratifia d'un large sourire mais qui, avant de me faire entrer me regarda longtemps au point que j'eus l'impression d'être soumis à un examen approfondi qui conditionnerait mon accès à l'appartement. L'entrée donnait directement dans une pièce assez grande mais pleine de meubles insolites de sorte que j'eu l'impression de me trouver dans un entrepôt de bric-à-brac. Dans un coin, proche d'une porte-fenêtre donnant sur une terrasse, se trouvait un canapé à première vue assez confortable mais sur lequel divers sacs et cartons étaient disposés et que la jeune femme enleva pour faire de la place. L'ensemble de la pièce me parut quelque peu bordélique.
Laurence portait une jupe assez courte et un chemisier dont plusieurs boutons étaient ouverts laissant entrevoir chaque fois qu'elle se penchait une poitrine qui me sembla généreuse.
- Louis n'est pas encore là mais il devrait normalement arriver d'ici une trentaine de minutes, cela n'est pas plus mal, cela nous donnera le temps de faire plus ample connaissance. À propos merci pour cette rose, savez-vous qu'offrir une seule rose à une dame symbolise le coup de foudre ? Cela est prometteur !
Sans rien me demander, je me suis retrouvé avec un verre de whisky généreusement servi alors que son propre verre contenait une ration plus normale. Elle s'assit à côté de moi, sa jambe très proche de la mienne était superbe d'autant que la mini-jupe laissait entrevoir plus que la bienséance, me semble-t-il, n'aurait dû le permettre. Aux nombreuses questions qu'elle me posait sur ma vie et mes activités, je compris que Louis l'avait largement orientée mais que, curieuse, elle souhaitait en approfondir certains aspects.
Depuis que j'étais entré je me sentais mal à l'aise, cet appartement ne correspondait pas à Louis, je me sentais gêné au point que je serais volontiers parti.
Certes j'assumais parfaitement mon passé un peu spécial mais de là à donner des détails très, comment dire, intimes pour ne pas dire plus, il y a avait une ligne que je ne pensais pas franchir. Toute l'attitude de cette jeune femme me troublait par la sensualité qu'elle dégageait mais également par sa familiarité. Sans m'en rendre compte, j'en étais à mon deuxième ou troisième verre, les trente minutes de retard de Louis étaient largement dépassées et ma faculté de contrôle avait me semble-t-il fortement diminué, je me sentais dans un état second. Je ne m'étais pas rendu compte et je n'avais nullement réagi mais la main de Laurence était posée, comme si de rien n'était, sur ma cuisse et pas proche du genou mais tendanciellement plus haut, nettement plus haut. Je suis à peu près certain qu'au moins un bouton supplémentaire de son chemisier était défait et sa jupe était encore remontée d'un échelon : dans le premier cas je pris conscience qu'elle ne portait pas de soutien-gorge et dans le second cas qu'elle avait une petite culotte blanche. Le niveau du contenu du flacon de whisky avait fortement baissé. Je me sentais dans un état plus qu'euphorique qui m'empêchait de considérer objectivement la situation dans laquelle je me trouvais, je commençais même, à mon insu, à apprécier l'ambiance. La jeune femme était belle et donc attirante. Elle avait dû mettre un parfum assez pénétrant et par conséquent quelque peu enivrant et, de surcroit, mon sexe commençait à être à l'étroit dans mon boxer.
Je me demandais pourquoi Louis n'était pas là alors qu'il savait très bien que ma position vis-à-vis de sa femme était pour le moins équivoque. À ma question, il me fut répondu que Louis était bloqué à l'hôpital à la suite de plusieurs blessés dans un grave accident et qu'il n'avait aucune idée de l'heure à laquelle il pourrait rentrer mais qu'elle s'occuperait très bien de moi. En apportant cette dernière précision, je décelais dans son regard un petit air coquin pour ne pas dire aguichant et c'est alors que
les événement se précipitèrent.
Il n'y eut plus de véritable contrôle, je n'avais vraiment pas vu venir certains indices qui auraient dû me rendre attentif comme par exemple que ma braguette était ouverte laissant entrevoir mon boxer, qu'elle avait deux obus magnifiques en guise de poitrine, que sa minijupe ne cachait plus rien. Je sentais que mon gland dégoulinait de telle sorte qu'une magnifique tache devait être visible. Je sentais que mon érection était telle qu'elle ne pouvait pas ne pas se voir et que donc Laurence, maintenant collée contre moi, le savait.
Comme l'orage qui se fait menaçant, la foudre devait inévitablement tomber et elle tomba. Je poussais soudain une sorte de cri, mieux de rugissement ; une main venait de pénétrer dans mon caleçon trempé malaxant avec science et vigueur mon pénis et mon scrotum alors qu'une force avait plaqué une de mes mains sur un vagin aussi mouillé que mon sexe et la main libre qui me restait s'était emparée, spontanément ou contrainte, des seins de la femme de Louis.
En quelques instants, je fus dépouillé de mes habits par des mains habiles et me retrouvais totalement nu avec une femme magnifique il faut le dire qui avait la même tenue que moi. Dans les ébats qui suivirent, ma queue se trouva absorbée par une bouche débordant de salive, de douceur faite de vigueur. Sa bouche était d’une habileté diabolique, tournant autour de mon gland, s’introduisant dans mon méat. Je sentais que mon sperme n’allait pas tarder à jaillir lorsque une main voulu pousser ma tête contre les lèvres intimes et détrempées de celle qui était devenue ma partenaire involontaire et, là, je me rebiffais brutalement, d'un seul coup j'étais désinhibé, j'enfilais à toute vitesse mon pantalon, sans boxer et ma chemise ouverte; en partant vers la porte je renversais différents objets, je descendis les escaliers quatre à quatre et dehors je courus en aveugle et me suis soudain retrouvé à terre, j'avais dans ma précipitation presque renversé une personne : C'était Milo, mon garçon à la rose qui en me voyant au sol éclata de rire
- Ah je ne pensais vraiment pas te revoir si vite, ta soirée n'a pas dû être triste en voyant ta tenue débraillée avec ta chemise qui sort de ton pantalon et, excuse-moi, ta queue qui se laisse voir par ta braguette grande ouverte ; tu ne sembles même pas porter de sous-vêtements
En me tendant la main pour m'aider à me relever
- Mais tu as la main toute poisseuse, c'est dégueulasse, on dirait du sperme ou je ne sais quoi, tient de la cipr…
C'est à ce moment qu'il vit que je pleurais silencieusement, que tout mon corps était secoué de sanglots et que j'avais de la peine à respirer. Son attitude changea instantanément lorsqu'il prit conscience de mon état et que quelque chose de grave ou tout au moins de sérieux avait dû survenir. Il se pencha pour me relever, passa ses bras sous mes aisselles pour me soutenir et m'aider à marcher ce qui n'était pas évident car mon pantalon en l'absence de sa ceinture habituelle que je n'avais pas récupérée descendait à mi-cuisse.
- Je t'amène dans mon petit studio à cent cinquante mètres d'ici pour que tu récupères, ne crains rien
Nous avons croisé un jeune homme qui rentrait probablement chez lui et qui ne pût s'empêcher de dire en passant "Bin dis-donc il tient une sacrée cuite ton copain, tu veux que je t'aide ?" et ce disant ils se mirent à deux ce qui n'était pas de trop vu le tremblement de mon corps. Une voiture de police ralentit et demanda si nous avions besoin d'aide. Le jeune homme monta jusqu'au studio et à deux ils réussirent à me coucher sur le lit de mon petit fleuriste. Le jeune homme repartit aussitôt. Avec le choc que je venais de vivre et l'alcool que l'on m'avait fait ingurgiter, je m'endormis immédiatement. Je n'avais pas remarqué qu'il m'avait enlevé ma chemise hors d'état et mon pantalon qui dans ma chute avait une large déchirure. Comme je n'avais pas remis mon boxer dans ma fuite précipitée, j'étais nu.
Heureusement, le lit de Milo (c'était le nom sur la porte que je n'avais bien sûr pas été en mesure de déchiffrer) était un 140 cm de sorte qu'il y avait la place pour deux. Avant de me pousser pour lui faire de la place, avant de se glisser à côté de moi, il hésita quelques instants avant d'enlever son slip car il avait l'habitude de dormir nu. Il m'avoua plus tard que la première partie de la nuit avait été pénible car il devait sans cesse me repousser pour éviter un contact gênant mais sans cesse je revenais toujours me blottir contre lui. Finalement il se résigna à cette promiscuité qui n'était pas forcément désagréable il dut le reconnaître et à partir de ce moment Morphée régna en maîtresse dans le petit studio, éventuellement avec l'assistance discrète d'un certain Eros.
La lumière du jour quoique tamisée par un léger rideau me faisait mal aux yeux, je ressentais un sérieux mal de tête, j'étais intégralement nu dans une chambre inconnue. Comme il est normal pour un garçon j'affichais une belle érection et j'éprouvais un urgent besoin de vider ma vessie. Je jetais en vain un bref regard pour trouver mes habits mais l'urgence de mon besoin me fit sortir du lit et, par chance, la première porte que j'ouvris était celle des toilettes. Un puissant jet d'urine sorti de mon sexe, d'une couleur et d'une odeur inhabituelles. En sortant je me heurtais à un bel ado que je faillis faire tomber et que je ne connaissais pas même si sa tête me disait vaguement quelque chose
- Et ça suffit comme ça, déjà tu as failli me renverser cette nuit en courant sans rien regarder, tête baissée et à moitié nu mais maintenant je suis chez moi
- Mais où suis-je et qui es-tu, j'ai l'impression que je te connais et pourtant je n'ai jamais été dans cet appartement ?
- Bien sûr que tu me connais et même intimement lorsque tu avais ta main sur mon slip ! Heureusement que l'ascenseur est arrivé !
- Mais qu'est-ce que tu racontes, arrête avec tes conneries je ne fais jamais de…
- Mais bien sûr, souviens-toi, tu as acheté une rose et je suis le garçon à la rose qui t'a accompagné jusqu'à la porte de chez tes amis
- Mes amis ? Oh il aurait mieux valu qu'on continue à faire connaissance, cela m'aurait évité tout ce que j'ai vécu pendant ces quelques heures
En lui racontant ce qui s'était passé, la rage m'envahissait et la honte me rougissait le visage
- Tu es tout rouge, je ne sais pas si c'est le fait de ce qui t'est arrivé ou tout simplement d'être nu devant moi depuis que tu es sorti des toilettes. Mais assieds-toi pour cacher ce que je ne devrais pas voir et profite du petit déjeuner que je t'ai préparé, les croissants sont tout frais, je suis allé les acheter pendant que tu dormais, enfin que tu cuvais ton excès d'alcool
- Mais non, au fait comment t'appelles-tu ? moi c'est Antoine, on m'a fait boire à mon insu et je suis presque certain qu'on m'a drogué vu l'odeur qu'avait mon urine
- Moi, c'est Milo. Il faut maintenant que tu me racontes en détail ce qui s'est passé et pourquoi
Et je lui ai alors sommairement raconté ce qui est arrivé depuis que j'étais chez Louis. Ma conclusion était que Laurence avait voulu se venger de Louis pour ses incartades masculines ou féminines en s'en prenant à moi avec quel objectif final, je n'en sais rien.
Tout en lui narrant ma mésaventure, Milo regardait fixement en direction de mon entrejambe ce que je finis par remarquer
- Mais qu'est-ce que tu as à me regarder comme ça, c'est pas correct alors tu arrêtes immédiatement !
- Oh monsieur prend des grands airs ! [tout en riant] je te rappelle que tu es chez moi, que tu y es arrivé alors que tu ne tenais pas debout, que tu étais pratiquement nu et couvert de sperme, que tu m'as empêché de dormir en te collant contre moi. Alors j'ai quand même bien le droit de te regarder d'autant que si moi je suis habillé, toi tu es encore nu et que tu le resteras aussi longtemps que cela me plaira car tu n'as plus d'habits
- Oh excuse-moi ! je ne suis pas encore en pleine possession de mon esprit, je me sens encore dans une sorte de flou et ce n'est que lentement que les événements me reviennent. Mais peux-tu me prêter au moins un sous-vêtement ?
- Non ! pas encore, ce n'est pas tous les jours que j'héberge un beau garçon comme toi car, franchement, c'est un plaisir que de regarder tes attributs masculins
Pensées de Milo
Mon garçon à la rose se mit à rougir, je le sentais profondément désorienté, au bord des larmes et soudain très gêné de sa tenue car il avait mis ses mains devant son sexe et ses testicules qui n'en couvraient qu'une petite partie ce qui le rendait d'autant plus sexy. Le contenu de mon boxer, d'un très joli et même attirant bleu-pâle, témoignait de cet attrait qu'il suscitait sur ma personne et depuis quelques instants je sentais s'insinuer en moi une envie de plus en plus pressante de porter mes mains sur ce corps adulte, il devait bien avoir dix quinze ans de plus que moi.
Brusquement, il eut un large sourire
- Oh cela me revient ! En attendant l'ascenseur dans l'immeuble de mon soit-disant ami, nous avons eu un bref échange de caresses que j'avais appréciées et qui m'avait même fait regretter que la cabine fût occupée, que nous aurions volontiers poursuivi cette exploration
- C'est exact et je crois même que c'est moi qui avait pris cette initiative car ton allure virile m'avait impressionnée. Au fait, comment tu t'appelles ?
- Antoine
- C'est un beau prénom, j'aime bien
- Merci
Bon, je crois qu'il est temps d'être sérieux, je vais te chercher de quoi de vêtir et une fois que tu seras plus convenable, tu me diras ce que tu comptes faire et ce que je peux faire pour t'aider. Mais avant tu vas aller te doucher car franchement dit, tu sens vraiment mauvais