01-10-2024, 01:01 PM
Doc Matt 03 : Mateucz le polonais
La vie n’est parfois pas ce qu’elle aurait dû être…
Je suis médecin… ou tout du moins j’aurais dû l’être si j’avais réussi le concours de médecine. Faute de quoi, je suis devenu infirmier, mais il n’est pas rare que je rende quelques services…
On me surnomme « Doc Matt, le médecin des pauvres », un surnom que je tiens de mon prénom Mathéo et du fait que je propose des consultations pas chères à tous les défavorisés que je peux faire bénéficier de mon savoir et surtout… je ne pose pas de questions.
Dix-neuf heures, je m’habille dans le vestiaire désert du club de sport où ne résonnent que des gémissements rauques provenant des douches collectives. Comme tous les vendredis depuis plus d’un mois, je me suis tapé Bakari, mon petit black musclé, dans les douches. Cette fois, un autre gars s’est pointé. Je ne le connais pas bien, je sais juste son prénom, Romain. Il ne fréquente pas la salle depuis très longtemps, trois mois tout au plus et ses muscles commencent juste à se dessiner joliment. La petite vingtaine, il a de bonnes dispositions, des cheveux blond foncé dont une mèche lui couvre le front, de jolis yeux bleus et une petite barbiche. Il nous a observé alors que je prenais Bakari en levrette sur le carrelage froid, se masturbant doucement tout en se pinçant les tétons. J’avais joui rapidement, ma soirée étant chargée, et l’avais invité à prendre ma place. Mon petit black n’avait pas semblé d’accord et avait tenté de protester mais Romain ne lui avait pas laissé le choix. Il l’avait pénétré d’une traite puis s’était empressé de le sodomiser vigoureusement. Bien que de belle taille, son sexe était moins volumineux que le mien et il profitait du tunnel que j’avais creusé. Après les avoir observés quelques minutes, j’étais sorti, ignorant le regard implorant de Bakari.
Romain sort de la douche alors que je suis presque habillé, sa queue lourde et encore à demi-bandée, pendant entre ses jambes. Il me remercie d’un signe de tête que je lui rends. Je l’observe un moment. Vu le cul qu’il a, son tour allait probablement venir… Bakari met plus de temps à sortir, boitillant, une main sur ses fesses. Deux bonnes séances de sodomies d’affilée, il n’a pas l’habitude… il s’y fera, je suis partageur…
Je ne m’attarde pas et gagne le parking où ma vieille Clio II m’attends, toujours fidèle au poste. Elle démarre au quart de tour. Direction mon premier client.
****
Trois heures plus tard j’arrive devant un vieil hôtel miteux pour mon dernier rendez-vous de la soirée. Je sors ma trousse de médecin du coffre et un sac contenant un petit échographe portable ; on n’arrête pas le progrès. Je franchis le seuil et passe devant la fenêtre ouverte du concierge et propriétaire, un vieux marchant de sommeil vicieux et colérique. Je ne lui adresse pas même un regard mais je sais que lui me fusille du sien. Il me déteste cordialement depuis que j’ai dépucelé son fils sur sa table de salle à manger un jour qu’il le remplaçait. Autant le père est moche, autant le fils est une petite bombe au cul très accueillant, une fois le trou foré, bien entendu.
L’ascenseur est en panne, comme d’habitude, je prends donc l’escalier pour me rendre au troisième. La montée n’est guère longue mais après une soirée entière de consults, je commence à fatiguer. J’arrive devant le numéro 306 et sonne. Un jeune polonais m’ouvre ; il semble soulagé de me voir. Mateusz n’est pas très grand, pas plus d’un mètre soixante-dix mais élancé et sportif. Je sais, pour en avoir discuté avec lui, qu’il pratiquait activement le football dans son pays natal et avait même failli devenir professionnel. Ils étaient arrivés en France six mois plus tôt, lui et Karolina, sa très jeune femme. A dix-neuf ans, pleins d’espoirs, ils avaient quitté la Pologne espérant se construire une vie ici. Mais les choses n’avaient pas tourné comme ils l’avaient escompté. Sans formation, Mateusz ne trouve que des petits boulots qui ne lui permettent pas de trouver un logement décent. Et sans adresse fixe, pas de compte bancaire et de plus en plus de difficultés. De plus, pour ne rien arranger, Karolina est rapidement tombée enceinte poussant le couple déjà en difficultés financières dans une situation de plus en plus précaire.
— Bonjour Doc, je suis content de vous voir !
Son français est fluide et clair mais teinté d’un fort accent polonais. Il a l’air fatigué et ses cheveux blonds, habituellement bien coiffés, raie sur le côté et mèche lui tombant sur le front, sont en bataille.
— Dzień dobry, Mateucz, jak się masz ? Więc jak idzie ciąży ?
Le jeune homme hoche la tête en me laissant entrer.
— Ça va. Karolina est fatiguée mais je pense que ça va. Elle va être soulagée de vous voir.
Le jeune couple n’ose ni fréquenter les hôpitaux, ni les médecins traditionnels. Ils avaient eu mon nom par d’autres immigrés de l’immeuble et s’étaient donc tournés vers moi. Je leur avais expliqué qu’ils ne craignaient rien, étant membres de l’union européenne, mais ils préféraient que je m’occupe d’eux, même si cela leur coutait plus cher.
L’examen de la jeune femme ne me prend guère de temps. Après une rapide échographie lors de laquelle je ne note rien d’anormal, je lui remets un flacon de vitamines prénatales. Sa fatigue venant en partie d’une alimentation insuffisante, je dois m’assurer que le bébé n’en pâtisse pas. Je ne compte plus le nombre de « Merci docteur » qu’elle m’adresse mais elle est exténuée et à peine ai-je commencé à ranger mes affaires qu’elle s’endors.
Je rejoins Mateucz qui m’attends dans la cuisine minuscule, attablé à une vieille table en formica, le regard vague plongé dans un café probablement presque froid. Lorsqu’il perçoit ma présence, il relève la tête, souriant tristement et me fait signe de m’assoir. Il semble épuisé. J’essaye de le rassurer.
— Tout va bien Mateucz. Le bébé est en pleine forme et Karolina aussi. Il faudrait juste qu’elle s’alimente mieux. Je lui ai donné des vitamines pour compenser.
— Merci, Doc. Je… je sais pas comment on ferait sans vous.
Je ne recherche pas les louanges mais se sentir utile fait toujours du bien… Surtout si cela rapporte, en plus.
— C’est mon travail, Mateucz, je suis là pour ça.
Il boit une gorgée de son café et grimace. Je m’assieds à côté de lui et passe une main en travers de son épaule. Il a besoin d’être rassuré, d’un contact. Il se laisse aller contre mon bras.
— Tu as un travail en ce moment Mateucz ? Tu as de quoi me payer ?
Il soupire et prend son temps pour me répondre.
— Je… non Doc… je suis désolé.
Je resserre mon bras autour de son épaule et pose mes lèvres sur sa tempe avant de reprendre, tout contre son oreille.
— C’est pas grave Mateucz, tout problème à sa solution.
Il est déjà arrivé plusieurs fois qu’il ne puisse pas me payer. La première fois j’avais juste exigé de le voir nu. Il avait d’abord refusé mais il avait dû s’y résoudre et m’avait laissé toucher son corps et prendre quelques photos. Totalement imberbe, sa peau était lisse et sans défaut. Ses muscles étaient bien dessinés mais sans excès et son sexe mou promettait de belles choses. Lors d’une autre visite, il m’avait gratifié d’une fellation. Il m’avait fallu beaucoup de patience pour lui apprendre les rudiments d’une bonne pipe, mais j’avais fini par en faire un pompeur passable. Cette fois, je voulais plus.
De nouveau il soupire et tourne son visage vers moi. Sa détresse me touche. Je me penche en avant et pose mes lèvres sur les siennes. Il tente de se reculer mais je le maintiens d’une main derrière la tête. Ma langue force ses lèvres et fouille profondément sa bouche. Il n’a pas l’habitude de recevoir des baiser si intense et je le sens fondre entre mes bras. Je le prends par les hanches et le fait s’assoir à califourchon sur mes genoux. Je sens son sexe tendu contre le mien à travers la toile de son survêtement. Il ne porte pas de sous-vêtement, j’en suis sûr, et quand, plongeant une main dans son pantalon je m’empare de sa tige, il se cambre brutalement et laisse échapper un râle. Ma bouche glisse sur le bord de sa joue et je viens lui mordiller le cou. Il ondule contre moi, se masturbant lui-même dans ma main.
Mateucz a besoin de perdre le contrôle, d’être pris en main. Je reconnais en lui le futur jeune papa, accablé par des responsabilités qu’il n’arrive pas à gérer, ressentant le besoin de les abandonner à un autre, prêt à se soumettre pour un peu de paix. Probablement privé de sexe, il est à fleur de peau et prêt à tout pour un peu de soulagement.
Je lui retire son t-shirt et lui mordille les tétons. Ils sont sensibles et je le sens se tortiller dans mes bras en poussant de petits gémissements excitants. Il mériterait de se les faire percer et je lui suggèrerai probablement plus tard. Rien d’excessif, juste de petites tiges semblables à celle que j’avais offertes à Timéo, lors de mon séjour en Crête.
Je me lève et assied Mateucz sur le bord de la table qui grince sous son poids. Je le tiens fermement contre moi, reprenant sa bouche, la dévorant profondément. Je pose une main sur son torse et le pousse en arrière pour le coucher sur le plateau de la table. Je le caresse tout en lui retirant son bas de survêtement pour qu’il m’apparaisse totalement nu. Je l’observe tout en me déshabillant rapidement, avant qu’il ne change d’avis. Son sexe est dur, tendu perpendiculairement à son corps allongé. Pas énorme mais d’une taille tout à fait correcte. Je me penche et le prend entièrement dans ma bouche. Il geint et se cambre, prenant ma tête à deux mains de peur que j’arrête. Mais je veux lui faire du bien, le soulager. Tout en continuant de la sucer, je lui relève les jambes et lui pose les pieds sur la table. Ma bouche glisse sur ses testicules, les enduit de salive, les suce, puis vient se poser sur son anus. Il sursaute, tente de se redresser mais ma langue entre en action, lui faisant perdre toute raison. Je me délecte de son sphincter vierge et y joint mes doigts pour le dilater. Mateucz est mon dernier patient, j’ai tout mon temps pour m’occuper de lui. Je l’élargis tout en le masturbant, son gland glissant de ses propres sécrétions. Il râle et pousse des petits cris qui m’excitent encore d’avantage. Sa femme dort à poings fermés dans la pièce du fond, je le laisse se lâcher.
Plusieurs minutes sont nécessaires pour le dilater suffisamment mais il a de bonnes prédispositions, suffisantes pour pouvoir ressentir du plaisir lorsque je le prendrai. Je m’empare d’une bouteille d’huile et m’en enduis les doigts pour finir de le préparer et l’observe un moment. Il m’a abandonné son corps. J’ai l’impression de le contrôler rien qu’en agitant mes doigts en lui. Il se tortille sur la table, se mordant les lèvres. Des larmes de soulagement s’échappent de ses yeux clos, heureux de s’en remettre totalement à moi.
Il n’est pas nécessaire que j’attende d’avantage, il est prêt et je dois poursuivre avant que sa jouissance ne le libère. J’enduis mon sexe tendu de l’huile avec laquelle je l’ai lubrifié et pose mon gland contre son sphincter. Tout son corps frissonne sous le contact. Je pousse doucement et le pénètre lentement. Les muscles de ses abdominaux se tendent et je le vois grimacer. L’inconfort qu’il ressent semble le dégriser et il essaye de se redresser et de me repousser, les mains sur mes cuisses.
— Proszę, przestań ! To boli !
Je ne suis pas expert en polonais, mais j’ai de bonnes bases.
— Już ok, Mateucz. Wyluzuj.
Je suis calme, rassurant. Je le tiens fermement par les cuisses et continue d’entrer doucement en lui, centimètre par centimètre.
— Nie ! Nie ! Nie ! Przestan ! To boli !
— Trzymaj się Mateucz, już prawie jestem.
Ça n’est pas tout à fait vrai, pas du tout même, je ne suis que pour moitié en lui, mais je veux le rassurer. Ses mouvements deviennent de plus en plus saccadés et ses mains, maintenant sur mon torse me repousse fermement. Je sais que je n’ai plus beaucoup de temps avant qu’il ne se débatte et risque de se faire mal.
Je pose ma main sur sa bouche et rive mon regard dans le sien.
— Oddychaj Mateucz.
Et sans quitter ses yeux, je pousse en lui, maintenant la pression jusqu’à ce que je sente sa peau contre la mienne. Il se débat, me frappe, mais je suis intransigeant. Je le maintiens et encaisse ses coups désordonnés. Ses yeux sont pleins de larmes et ma main étouffe ses cris. Il met un moment à se calmer avant que je commence à le sentir faiblir. Sa respiration se calme et son corps se détend un peu. Il est serré autour de moi mais je n’ose pas encore bouger de peur de relancer sa douleur. J’attends encore un peu et sors de quelques centimètres puis me renfonce sans violence. Il grogne, grimace et se tend mais ne crie pas. Je continue donc, me retirant un peu plus à chaque fois, tout en profitant de ses petites crispations d’inconfort qui disparaissent peu à peu. Quand je change d’angle, il se tend de nouveau et cherche encore une fois à me repousser, mais je prends ses deux mains dans les miennes et les bloque le long de son corps. Alors je commence de longs va-et-vient puissants, le faisant coulisser sur toute ma longueur.
— C’est bien, Mateucz, concentre-toi.
Je l’encourage d’une voix sourde et profonde. Il souffle, supportant la pression.
— Pense à ton fils Mateucz, comme il serait fier de ce que tu fais pour lui. Oui, c’est un beau fils que tu vas avoir Mateucz…
Son visage oscille entre joie et souffrance.
— Ne t’inquiète pas Mateucz, je vais t’aider. Tu n’auras plus rien à craindre, laisse-toi aller.
Des larmes de soulagement s’écoulent de ses yeux tant il veut croire à mes paroles et s’en remettre totalement à moi. Et je compte bien honorer la promesse que je viens de lui faire.
J’accélère mes va-et-vient et lui se soumet et encaisse. Son sexe gonfle et suinte, et brusquement, sans même qu’il se touche, son corps s’arque et un geyser jaillit de son méat, s’étalant sur son torse. Mon sexe est comme aspiré par son anus qui se contracte autour de lui et cette fois c’est moi qui ne peux contrôler mon orgasme. Je le sens monter en moi et se déverser loin dans son fondement, me laissant pantelant et surpris, à moitié avachi sur lui.
Pendant un long moment, nous ne bougeons pas puis je le sens sangloter contre moi. Je me redresse et le prends dans mes bras. Il se laisse faire et se blottit contre moi. Je le porte jusqu’à un vieux canapé à moitié défoncé sur lequel je me couche et le prends contre moi. Il met un long moment à se calmer mais ses sanglots s’espacent peu à peu. Puis, sa respiration devient calme et régulière ; il dort.
****
Mateucz se tient à genou sur le lit king-size, une corde de bondage savamment enroulée autour de son corps le contraignant dans cette position. L’épais lien de chanvre entoure chacune de ses épaules puis court dans son dos, formant un nœud en son centre duquel partent des rejets lui encerclant fermement ses biceps d’une part, tirant ses bras en arrière, et lui liant les poignets d’autre part, avant de poursuivre pour joindre ses chevilles à ses cuisses. D’autres cordages s’enroulent autour de chacun de ses genoux qu’ils relient aux pieds du lit, le forçant à maintenir ses cuisses écartées.
Son torse aux muscles dessinés et fermes est à peine recouvert d’un vieux t-shirt blanc en lambeau qui ne cache pas les deux pinces à tétons, unies par une chaînette argentée, qui les torturent. Son jean déchiré est grand ouvert et descendu sous ses genoux, laissant voir un boxer bleu aux coutures blanches largement déchiré au niveau de ses fesses écartées par la base d’un plug vibrant noir.
Gémissant, il halète, sa bouche écartelée par un bâillon-boule rouge, cherchant à reprendre son souffle, quand le plug lui envoie une longue vibration. Tout son corps s’arque et se tend, les muscles saillants, comme s’il cherchait à faire craquer la corde qui le maintenait.
Un homme se tient assis dans un fauteuil de cuir marron et le regarde en se caressant. Probablement dans la deuxième moitié de la trentaine, il porte ses cheveux brun tondus et une courte barbe de trois jours. Musclé, il a ouvert sa chemise sur son torse velu ainsi que son jean. D’une main, il masse la bosse proéminente qui déforme son boxer blanc et humide tandis que de l’autre, il actionne le curseur d’une petite télécommande noire.
— Thomas ? Qu’est-ce qui se passe ici ?
La voix grave appartient à un autre homme qui vient de pénétrer dans la chambre. Plus massif, il doit avoir une bonne quarantaine d’années. Les premiers boutons de sa chemise blanche tendue autour de ses bras et de son buste puissant sont ouvertes et laisse voir un torse aux poils tondus. Ses fesses et ses cuisses sont comme gainées dans un pantalon de costume noir qui peine à le contenir. Il a le crâne rasé et porte une barbe poivre et sel d’une semaine parfaitement entretenue.
— Bonsoir Greg… je t’attendais… c’est le plombier qui nous a été envoyé par la société de dépannage.
Le plus âgé se prend le menton dans la main, comme s’il réfléchissait intensément.
— Et… que fait-il sur notre lit ? Je pensais que c’était l’évier qui posait problème ?
— Et c’est toujours le cas… mais après l’avoir regardé se trémousser sous l’évier et agiter son petit cul sous mes yeux, je n’ai pas pu résister !
L’autre homme ricane.
— Tu es intenable. Tu ne l’as pas abîmé, c’est déjà ça… ça aurait été dommage. (Il se rapproche du lit et examine Mateucz). Mais je dois reconnaitre que tu as fait du bon boulot, ce bondage est remarquable. S’est-il débattu ?
— Un peu oui, mais avec la tête coincée sous l’évier, il ne pouvait pas faire grand-chose. Son t-shirt n’a cependant pas résisté. J’espère qu’il te plait chéri, je l’ai préparé pour ton anniversaire…
— Humm, il est magnifique.
— Oui, j’ai tout de suite su qu’il te plairait.
— Tu connais bien mes goûts… dit Greg en s’agenouillant derrière le jeune polonais. Pousse-le un peu que je vois comment il réagit.
— Tes désirs sont des ordres…
Le corps de Mateucz se tend violemment quand les vibrations du plug reprennent, le faisant se plaquer dos contre le torse de l’homme qui se tient derrière lui et l’enserre entre ses bras puissants, prenant les pinces à tétons dans ses mains.
Le jeune homme émet de petites plaintes qui semblent exciter encore plus les deux autres.
— Oui mon beau, calme-toi, on va bien s’occuper de toi. Oui, c’est ça, cambre-toi bien.
L’homme lui murmure ses paroles d’encouragements à l’oreille, le tenant tout contre lui. Puis il plonge une main à l’avant du boxer du polonais avant de la ressortir luisante de liquide séminal. Il l’observe, l’air gourmand, puis vient sucer ses doigts, se délectant du fluide.
— Humm, délicieux mon beau. Tout en toi à l’air délicieux… et si sensible.
D’un geste, il fait signe à l’autre de réduire les vibrations. Le corps de Mateucz se détend entre ses bras et il appuie fermement entre ses omoplates pour le faire se pencher en avant. Le jeune polonais, privé de toute liberté de mouvement, se retrouve à genoux, le torse sur le matelas, les fesses relevées et le dos cambré. L’homme à côté de lui, Grégori, caresse d’une main ses fesses imberbes et lisses puis s’empare de la base du plug vibrant.
— Il te gène, mon beau, tu aimerais que je t’en libère ?
Mateucz tourne la tête vers lui. Bâillonné, il est incapable de répondre, mais ses yeux larmoyants sont pleins d’espoir et il hoche la tête.
— Je sais que c’est gros en toi, je vais essayer de te soulager. Oui… détends-toi… laisse-moi faire.
Grégori tire doucement mais fermement sur le plug, tentant de l’extraire.
— Regarde ça Thomas, fait-il à l’autre. Son cul refuse de me le rendre. Il se tend et reste accroché. Il est si souple, si affamé.
Mateucz gémit, couine presque sous la traction de plus en plus forte. Son anus semble s’étirer mais reste accroché à l’objet. L’homme le relâche et le repousse dans le fondement occupé puis tire de nouveau dessus, exerçant un mouvement de va-et-vient sans parvenir à en extraire le moindre centimètre.
— Oh mon beau, qu’est-ce qu’il t’a mis là, si gros et tellement bien en toi. Je suis désolé bébé, mais ton corps refuse de me le rendre. Il veut que je m’occupe de lui. Oui c’est ça, tortille-toi, on va te faire du bien…
Et de nouveau les vibrations reprennent tandis que Grégori pousse et tire en lui d’une main, plongeant l’autre à l’avant du boxer déchiré du polonais.
Mateucz ne peut s’effondrer totalement sur le lit, mais ses yeux sont révulsés et son corps se tord dans tous les sens, cherchant à échapper à l’objet en lui et à la main inquisitrice.
— Pousse-le encore Tommy, il y est presque… si tu savais comme il est humide et dur… oui c’est ça bébé, tu sens que ça vient… pousse-le Tommy, il est prêt, donne-lui tout.
Les secousses s’accélèrent et le jeune homme semble perdre le contrôle de son corps. D’un geste du poignet Grégori libère le sexe de Mateucz qui jaillit, luisant et humide, puis, sans attendre, l’homme se jette littéralement sur le membre, l’avalant totalement, le callant au fond de sa gorge. Le corps du polonais se cambre brutalement le faisant se redresser à genoux sur le lit tandis qu’il se vide à grand traits dans la bouche qui le tète. Il reste un instant, saisi, les yeux écarquillés puis retombe mollement sur le matelas.
Grégori s’essuie la bouche d’un revers de manche tout en l’observant.
— Il a un goût fantastique Tommy. Merci mon amour. Je vais le boire jusqu’à plus soif.
— Et… couper !
La voix de Marco résonne dans la pièce tandis qu’un bref ‘’clap’’ se fait entendre. Grégori se relève du lit après une dernière caresse sur la croupe de Mateucz et vient prendre Thomas dans ses bras pour lui offrir un baiser profond et langoureux.
— Humm, merci, j’ai hâte de passer à la suite.
Marco s’approche d’eux tout sourire.
— J’espère que tout est à votre goût messieurs.
— Monsieur Cortesi, il est fantastique, j’ai hâte de visionner l’ensemble des scènes ! Quand pourrons-nous continuer ?
— Très vite, très vite, messieurs. Notre Doc, va juste vérifier l’état de votre achat et s’assurer que tout va bien. Nous pourrons reprendre dès qu’il aura terminé.
Je l’entends discuter avec les deux hommes tandis que je m’assieds à côté du polonais. Je lui avais promis de m’occuper de lui et j’ai tenu parole. Marco cherche toujours de nouvelles recrues pour l’une ou l’autre de ses productions et il avait tout de suite su à quoi utiliser le jeune polonais. Au départ Mateucz avait refusé la proposition et l’avait brutalement repoussé, mais après la naissance du bébé, sa femme et lui s’étaient retrouvés dans une situation impossible. Le couple allait mal et elle avait fini par le quitter et retourner en Pologne chez ses parents, le laissant seul avec leur enfant.
‘’Même les plus belles histoires d’amour ont une fin… ‘’
Sans solution et avec un nouveau-né à charge, il était donc revenu me voir et je l’avais emmené à Marco. Mon ami l’avait testé dans de petites productions mineures jusqu’à ce soir où il avait fait sa grande entrée dans les ‘’productions spéciales’’. L’un de ses clients avait écrit un scénario tout spécialement pour l’anniversaire de son mari, un riche industriel de la région. Tout avait été préparé dans le plus grand secret et avec minutie. Le tournage avait lieu dans l’appartement du couple, un vaste duplex luxueux situé au dernière étage de l’un des plus beaux buildings de la ville. L’équipe de production était réduite au minimum pour ne pas troubler les scènes et j’assurais le suivi médical de Mateucz. Tout avait commencé quelques heures plus tôt par le tournage des premières scènes. Comme prévu, le jeune polonais s’était présenté en tant que plombier envoyé pour réparer une fuite dans l’évier. Thomas, le client, l’avait accueilli et lui avait montré l’évier en question. Mateucz s’était mis au travail sans attendre, se positionnant sur le dos, la tête dans le meuble d’évier. Thomas l’avait observé en se touchant à travers son pantalon puis, après plusieurs minutes, s’était jeté sur lui, le coinçant dans le meuble, avant de le retourner sur le ventre pour lui attacher les mains. Comme prévu, Mateucz s’était débattu, mais il ne faisait pas le poids face à l’homme plus âgé et plus musclé que lui. S’en était suivi une longue fellation qu’il avait dû lui octroyer à genou sur le carrelage de la cuisine. Après un moment de repos, la deuxième scène avait été tournée dans la chambre ; scène au cours de laquelle Thomas s’était adonnée à un long bondage, très réussi au demeurant. Le plus dur avait été l’introduction du plug vibrant. Le client avait choisi un modèle d’une petite dizaine de centimètres de long mais très large, surtout pour l’anus encore peu expérimenté de Mateucz. Avant la scène, je l’avais mis en garde, insistant sur la préparation nécessaire à une bonne introduction tout en l’avertissant qu’il était possible que le jeune polonais ne parvienne pas à tout prendre en lui. Mais j’avais eu tort de m’inquiéter. L’homme était un expert et le sphincter avait cédé sous ses assauts tandis que son propriétaire se tortillait tout en grognant et gémissant dans son bâillon.
J’observe Mateucz un instant. La suite du scénario va demander un investissement encore plus grand de sa part. Je lui retire le bâillon pour qu’il puisse respirer plus facilement mais je laisse intact le bondage complexe.
— Tout va bien Mateucz, tu t’en sors très bien. Les clients semblent ravis.
J’accompagne mes paroles rassurantes d’une caresse dans son dos.
— Je… j’ai peur… je sais pas si je vais pouvoir…
— Chut Mateucz, calme-toi et détends-toi, tu es prêt, tu peux le faire…
Je sais qu’il appréhende la prochaine scène, la dernière, mais j’ai toute confiance en lui. Je prends la base du plug ; je dois le lui enlever mais son anus s’est solidement refermé sur l’étranglement de l’objet en latex, juste après sa base. L’extraction allait demander un peu de patience, surtout que les clients avaient refusé tout usage de produits en dehors du lubrifiant. J’allais donc devoir procéder sans poppers.
— Respire bien Mateucz, essaye de te détendre.
Je commence à tirer sur l’objet et comme précédemment son anus s’y accroche, comme une moule à son rocher. J’y vais par petits à-coups, relâchant parfois la pression pour mieux recommencer. Concentré sur ma tâche, je ne me rends compte de la présence des clients que lorsqu’ils s’agenouillent de part et d’autre de nous. Ils sont nus et plutôt magnifiques : un torse puissant, des poils tondus et des cuisses musculeuses. Leurs sexes, fièrement bandés, sont lourds et épais, surtout celui de Grégori. L’autre homme en possède un de belle taille mais moins large cependant. Ils se mettent à caresser le corps de Mateucz, à le masser pour le détendre. Le jeune homme se transforme en chewing-gum entre leurs mains et je leur cède ma place. Le plus âgé prend le plug en charge tandis que l’autre défait le bondage. Mateucz gémit, saturé de sensations, et quand une traction plus forte que les autres ouvre suffisamment son anus, il relâche doucement l’objet, sans le moindre heurt.
Les caresses se poursuivent sur le corps du jeune polonais qu’ils maintiennent à quatre pattes. Thomas se glisse sous lui et avale son sexe qui reprend peu à peu de la vigueur tandis que son mari doigte délicatement d’anus dilaté, l’élargissant un peu plus à chaque nouveau doigt qu’il y insère. Mateucz halète, pousse de petits cris aigus, pris au piège de ses sensations. Je retourne vers Marco tout en les observant.
— Il est fait pour ça… regarde le…, me souffle mon ami à l’oreille.
Et en effet. Grégori lui enfile facilement quatre doigts sans rencontrer la moindre résistance et je me demande jusqu’où il compte aller. Mais mes interrogations ne restent pas longtemps sans réponse. L’homme retire ses doigts puis s’allonge sur le matelas, attirant le jeune polonais docile sur lui, l’installant à cheval sur ses hanches, positionnant son sexe entre les fesses glabres de son jeune amant. Mateucz se tend et se cambre alors que le gland chaud pénètre son anus. Il panique un instant et tente de se relever mais l’homme sous lui le maintien fermement par les hanches tandis que l’autre s’est placé derrière son dos, les mains sur ses épaules, exerçant une pression ferme afin de le faire descendre.
— Oui mon beau, c’est ça, viens, laisse-la entrer. Oui bébé, encore un peu, tu peux le faire, oui tu peux le faire. Je suis fier de toi bébé, continu, je serai bientôt complètement en toi. Tu es si chaud, si serré, tu es fait pour ça.
La voix rauque et sourde de Grégori encourage Mateucz, le poussant à le prendre entièrement en lui. Je vois le chibre massif entrer centimètre par centimètre, faisant des pauses puis reprenant son inéluctable course.
Thomas lui murmure également des paroles d’encouragements à l’oreilles mais je ne parviens pas à les entendre d’où je me tiens. Il est agenouillé derrière le jeune polonais dont il a fermement enserré le torse de ses deux bras et le berce tout en le poussant à s’empaler sur le sexe de son mari.
Mateucz est en sueur. Il grimace, gémit, mais semble vouloir se donner totalement à ses amants. Son fondement a déjà absorbé plus des deux tiers du mandrin quand Greg fait une dernière pose. Il caresse le torse du jeune homme, ses abdominaux, prend son sexe a demi bandé et le masturbe doucement.
— On y est mon beau, plus que quelques centimètres, tu vas y arriver. Je suis si fier de toi, bébé.
— Je… je… je peux plus… c’est trop gros.
— Chut, là… là… calme toi…
Les caresses de Greg se poursuivent puis ses mains reviennent sur les hanches du jeune polonais et sans le moindre avertissement, il lève puissamment son bassin pour entrer en force ses derniers centimètres.
— Mateucz hurle et tente de se dégager, mais les deux hommes le maintiennent fermement.
— Détends-toi bébé, je suis tout en toi… tout en toi… tu me sens n’est-ce pas, tu es si courageux.
Les paroles et les caresses des deux hommes semblent faire leur effet car peu à peu leur jeune amant se calme. Thomas le pousse en avant et le fait s’allonger sur le torse de son mari qui commence de petits allés et retour en lui ; juste quelques centimètres d’abord, puis de plus en plus. Il enserre un Mateucz en sueur entre ses bras et l’embrasse à pleine bouche.
Derrière eux, Thomas semble contrôler les va-et-vient du sexe de son mari dans le jeune fondement élastique puis il s’enhardit et s’empare du membre pour le sortir puis le réintroduire, jouant avec, changeant l’angle de pénétration. Mateucz, la tête enfouie dans la poitrine de Greg subit les manipulations expertes qui l’élargissent encore, laissant entrer un doigt puis deux, en plus du mandrin.
Au bout de plusieurs minutes, Greg fait se redresser Mateucz le maintenant le visage entre ses deux mains et l’oblige à ouvrir les yeux.
— Regarde-moi bébé. Tu es un bon garçon, tu sais combien nous t’aimons. Oui bébé, tu veux nous faire plaisir, tu sais combien nous t’aimons et que nous sommes fiers de toi et tu sais ce qui nous rendrait encore plus fiers encore… tu le sais mon bébé, que tu nous prennes tous les deux en même temps. Non mon bébé, n’aie pas peur, regarde-moi, nous ne te ferons jamais de mal ; pas à un bon garçon comme toi…
La litanie se poursuit, hypnotique, tandis que Greg reprend Mateucz contre lui, le tenant fermement entre ses bras et que Thomas présente son sexe à l’entrée de l’anus occupé. Il pousse doucement et, malgré mes craintes, je vois son gland disparaitre dans le jeune polonais.
Mateucz émet maintenant un grognement continu, à la fois rauque et aigue.
— Assieds-toi mon garçon, redresse-toi, allez assieds-toi.
Greg le pousse à se redresser tout en l’encourageant de ses mots, l’obligeant à s’empaler sur les deux sexes.
— Tu verrais son visage Tommy, comme il est beau.
La bouche et les yeux de Mateucz sont grand ouverts. Son front plissé et ses sourcils arqués exprime tout l’effort qu’il doit faire pour accepter les deux mandrins en lui.
Thomas pousse sur ses épaules pour le faire s’assoir encore plus tandis que son mari excite les tétons dressés et rougis du polonais qui ne sais plus ni où ni comment se placer pour supporter la torture.
— Regarde-moi, lui dit Greg. Regarde -moi dans les yeux. Reste avec moi bébé, tu vas le faire. On va être tous les deux en toi, très bientôt, oui mon garçon c’est bien…
— Mais… vous… vous… vous êtes si… gros…
Les mots sortent hachés de la bouche de Mateucz, franchissant ses lèvres entre deux gémissements ou grognements.
— Oui, bébé, mais c’est toi qui nous rends si gros, on est si fier de toi. Tu peux le faire, il faut juste que tu te détendes encore un peu, laisse-nous faire. Respire à fond, on y est presque. Allez détends-toi.
Mateucz, les lèvres serrées, hoche la tête, et comme si Thomas n’attendait que ce signal, il l’enserre de ses bras et d’un puissant coup de rein, s’enfonce totalement en lui.
Le visage du jeune polonais se crispe et tous ses traits se tendent tandis qu’un sanglot s’échappe de sa gorge.
— Ça y est bébé, reprend Greg d’une voix consolante. Ne pleure pas mon garçon, tu l’as fait. On est tous les deux en toi. Tu vois que tu pouvais le faire, on le savait nous, tu es si courageux. Et tu vas voir maintenant que l’on est en toi, on va te faire du bien… oui… que du bien…
Il le laisse se détendre et les accepter quelques minutes puis Thomas commence à bouger. Mateucz se crispe mais Greg le rassure à nouveau et peu à peu, il accepte les mouvements, permettant aux deux hommes de bouger en lui de concert.
Les minutes s’égrènent et le jeune polonais semble prendre son rythme, poussant maintenant ses fesses pour aller à la rencontre de ses deux amants. Greg prend son visage entre ses mains et l’embrasse profondément tandis que Thomas se couche sur son dos, posant ses lèvres entre ses omoplates et lui mordillant l’oreille, le cou…
— Tu aimes ça, hein, dis que tu aimes ça, dis-le mon garçon !
Les paroles de Greg claquent comme un fouet et Mateucz y répond sans regimber.
— Tak ! Tak ! Tak ! Ooh, lubię to ! Tak ! Mocniej ! Mocniej !
Je ne reconnais plus le jeune papa polonais dans l’homme qui délire dans sa langue natale et s’empale de lui-même sur les deux sexes massifs.
— Oui, je sais que tu aimes ça, tu es si parfait, et on est si bien en toi. Est-ce que tu es bien mon garçon ? Te sens-tu mieux maintenant que tu es complet avec nous en toi.
— Tak !!! Tak !!! To jest przepyszne! Jeszcze ! Jeszcze !
Mateucz hurle presque sa réponse.
— Mais on sera en toi pour toujours mon bébé, au plus profond de toi.
Alors les mouvements du trio deviennent déchaînés, accompagnés de grognements, de gémissements puis de hurlements comme les deux hommes s’enfoncent en une dernière poussée au fond de Mateucz et libèrent leurs semences en même temps.
Leur jouissance semble s’étendre à l’infini jusqu’à ce que Thomas s’effondre sur ses deux amants. La masse de chair formée par les trois corps serrés semblent se lever puis s’abaisser au rythme de leurs respirations saccadées. Mateucz, prisonnier entre les deux corps massifs, semble calme, détendu. Un sourire aux lèvres, le jeune papa se laisse bercer par les deux autres, Greg lui murmurant toujours sa litanie à l’oreille. Les trois hommes restent un long moment sans bouger, comme s’ils avaient peur de rompre la magie du moment, les deux mandrins toujours solidement enfoncés dans le corps du troisième et même le ‘’Coupé !’’ de Marco ne semble pas les décider à se séparer. Ces trois-là s’étaient trouvés ou plutôt Greg et Thomas avaient trouvés leur troisième… restait à savoir comment Mateucz allait l’accepter.
Sans bruit, l’équipe de tournage remballe ses affaires et quelques minutes plus tard nous laissons les trois hommes dans les bras les uns des autres, s’embrassant et se cajolant.
La vie n’est parfois pas ce qu’elle aurait dû être…
Je suis médecin… ou tout du moins j’aurais dû l’être si j’avais réussi le concours de médecine. Faute de quoi, je suis devenu infirmier, mais il n’est pas rare que je rende quelques services…
On me surnomme « Doc Matt, le médecin des pauvres », un surnom que je tiens de mon prénom Mathéo et du fait que je propose des consultations pas chères à tous les défavorisés que je peux faire bénéficier de mon savoir et surtout… je ne pose pas de questions.
Dix-neuf heures, je m’habille dans le vestiaire désert du club de sport où ne résonnent que des gémissements rauques provenant des douches collectives. Comme tous les vendredis depuis plus d’un mois, je me suis tapé Bakari, mon petit black musclé, dans les douches. Cette fois, un autre gars s’est pointé. Je ne le connais pas bien, je sais juste son prénom, Romain. Il ne fréquente pas la salle depuis très longtemps, trois mois tout au plus et ses muscles commencent juste à se dessiner joliment. La petite vingtaine, il a de bonnes dispositions, des cheveux blond foncé dont une mèche lui couvre le front, de jolis yeux bleus et une petite barbiche. Il nous a observé alors que je prenais Bakari en levrette sur le carrelage froid, se masturbant doucement tout en se pinçant les tétons. J’avais joui rapidement, ma soirée étant chargée, et l’avais invité à prendre ma place. Mon petit black n’avait pas semblé d’accord et avait tenté de protester mais Romain ne lui avait pas laissé le choix. Il l’avait pénétré d’une traite puis s’était empressé de le sodomiser vigoureusement. Bien que de belle taille, son sexe était moins volumineux que le mien et il profitait du tunnel que j’avais creusé. Après les avoir observés quelques minutes, j’étais sorti, ignorant le regard implorant de Bakari.
Romain sort de la douche alors que je suis presque habillé, sa queue lourde et encore à demi-bandée, pendant entre ses jambes. Il me remercie d’un signe de tête que je lui rends. Je l’observe un moment. Vu le cul qu’il a, son tour allait probablement venir… Bakari met plus de temps à sortir, boitillant, une main sur ses fesses. Deux bonnes séances de sodomies d’affilée, il n’a pas l’habitude… il s’y fera, je suis partageur…
Je ne m’attarde pas et gagne le parking où ma vieille Clio II m’attends, toujours fidèle au poste. Elle démarre au quart de tour. Direction mon premier client.
****
Trois heures plus tard j’arrive devant un vieil hôtel miteux pour mon dernier rendez-vous de la soirée. Je sors ma trousse de médecin du coffre et un sac contenant un petit échographe portable ; on n’arrête pas le progrès. Je franchis le seuil et passe devant la fenêtre ouverte du concierge et propriétaire, un vieux marchant de sommeil vicieux et colérique. Je ne lui adresse pas même un regard mais je sais que lui me fusille du sien. Il me déteste cordialement depuis que j’ai dépucelé son fils sur sa table de salle à manger un jour qu’il le remplaçait. Autant le père est moche, autant le fils est une petite bombe au cul très accueillant, une fois le trou foré, bien entendu.
L’ascenseur est en panne, comme d’habitude, je prends donc l’escalier pour me rendre au troisième. La montée n’est guère longue mais après une soirée entière de consults, je commence à fatiguer. J’arrive devant le numéro 306 et sonne. Un jeune polonais m’ouvre ; il semble soulagé de me voir. Mateusz n’est pas très grand, pas plus d’un mètre soixante-dix mais élancé et sportif. Je sais, pour en avoir discuté avec lui, qu’il pratiquait activement le football dans son pays natal et avait même failli devenir professionnel. Ils étaient arrivés en France six mois plus tôt, lui et Karolina, sa très jeune femme. A dix-neuf ans, pleins d’espoirs, ils avaient quitté la Pologne espérant se construire une vie ici. Mais les choses n’avaient pas tourné comme ils l’avaient escompté. Sans formation, Mateusz ne trouve que des petits boulots qui ne lui permettent pas de trouver un logement décent. Et sans adresse fixe, pas de compte bancaire et de plus en plus de difficultés. De plus, pour ne rien arranger, Karolina est rapidement tombée enceinte poussant le couple déjà en difficultés financières dans une situation de plus en plus précaire.
— Bonjour Doc, je suis content de vous voir !
Son français est fluide et clair mais teinté d’un fort accent polonais. Il a l’air fatigué et ses cheveux blonds, habituellement bien coiffés, raie sur le côté et mèche lui tombant sur le front, sont en bataille.
— Dzień dobry, Mateucz, jak się masz ? Więc jak idzie ciąży ?
Le jeune homme hoche la tête en me laissant entrer.
— Ça va. Karolina est fatiguée mais je pense que ça va. Elle va être soulagée de vous voir.
Le jeune couple n’ose ni fréquenter les hôpitaux, ni les médecins traditionnels. Ils avaient eu mon nom par d’autres immigrés de l’immeuble et s’étaient donc tournés vers moi. Je leur avais expliqué qu’ils ne craignaient rien, étant membres de l’union européenne, mais ils préféraient que je m’occupe d’eux, même si cela leur coutait plus cher.
L’examen de la jeune femme ne me prend guère de temps. Après une rapide échographie lors de laquelle je ne note rien d’anormal, je lui remets un flacon de vitamines prénatales. Sa fatigue venant en partie d’une alimentation insuffisante, je dois m’assurer que le bébé n’en pâtisse pas. Je ne compte plus le nombre de « Merci docteur » qu’elle m’adresse mais elle est exténuée et à peine ai-je commencé à ranger mes affaires qu’elle s’endors.
Je rejoins Mateucz qui m’attends dans la cuisine minuscule, attablé à une vieille table en formica, le regard vague plongé dans un café probablement presque froid. Lorsqu’il perçoit ma présence, il relève la tête, souriant tristement et me fait signe de m’assoir. Il semble épuisé. J’essaye de le rassurer.
— Tout va bien Mateucz. Le bébé est en pleine forme et Karolina aussi. Il faudrait juste qu’elle s’alimente mieux. Je lui ai donné des vitamines pour compenser.
— Merci, Doc. Je… je sais pas comment on ferait sans vous.
Je ne recherche pas les louanges mais se sentir utile fait toujours du bien… Surtout si cela rapporte, en plus.
— C’est mon travail, Mateucz, je suis là pour ça.
Il boit une gorgée de son café et grimace. Je m’assieds à côté de lui et passe une main en travers de son épaule. Il a besoin d’être rassuré, d’un contact. Il se laisse aller contre mon bras.
— Tu as un travail en ce moment Mateucz ? Tu as de quoi me payer ?
Il soupire et prend son temps pour me répondre.
— Je… non Doc… je suis désolé.
Je resserre mon bras autour de son épaule et pose mes lèvres sur sa tempe avant de reprendre, tout contre son oreille.
— C’est pas grave Mateucz, tout problème à sa solution.
Il est déjà arrivé plusieurs fois qu’il ne puisse pas me payer. La première fois j’avais juste exigé de le voir nu. Il avait d’abord refusé mais il avait dû s’y résoudre et m’avait laissé toucher son corps et prendre quelques photos. Totalement imberbe, sa peau était lisse et sans défaut. Ses muscles étaient bien dessinés mais sans excès et son sexe mou promettait de belles choses. Lors d’une autre visite, il m’avait gratifié d’une fellation. Il m’avait fallu beaucoup de patience pour lui apprendre les rudiments d’une bonne pipe, mais j’avais fini par en faire un pompeur passable. Cette fois, je voulais plus.
De nouveau il soupire et tourne son visage vers moi. Sa détresse me touche. Je me penche en avant et pose mes lèvres sur les siennes. Il tente de se reculer mais je le maintiens d’une main derrière la tête. Ma langue force ses lèvres et fouille profondément sa bouche. Il n’a pas l’habitude de recevoir des baiser si intense et je le sens fondre entre mes bras. Je le prends par les hanches et le fait s’assoir à califourchon sur mes genoux. Je sens son sexe tendu contre le mien à travers la toile de son survêtement. Il ne porte pas de sous-vêtement, j’en suis sûr, et quand, plongeant une main dans son pantalon je m’empare de sa tige, il se cambre brutalement et laisse échapper un râle. Ma bouche glisse sur le bord de sa joue et je viens lui mordiller le cou. Il ondule contre moi, se masturbant lui-même dans ma main.
Mateucz a besoin de perdre le contrôle, d’être pris en main. Je reconnais en lui le futur jeune papa, accablé par des responsabilités qu’il n’arrive pas à gérer, ressentant le besoin de les abandonner à un autre, prêt à se soumettre pour un peu de paix. Probablement privé de sexe, il est à fleur de peau et prêt à tout pour un peu de soulagement.
Je lui retire son t-shirt et lui mordille les tétons. Ils sont sensibles et je le sens se tortiller dans mes bras en poussant de petits gémissements excitants. Il mériterait de se les faire percer et je lui suggèrerai probablement plus tard. Rien d’excessif, juste de petites tiges semblables à celle que j’avais offertes à Timéo, lors de mon séjour en Crête.
Je me lève et assied Mateucz sur le bord de la table qui grince sous son poids. Je le tiens fermement contre moi, reprenant sa bouche, la dévorant profondément. Je pose une main sur son torse et le pousse en arrière pour le coucher sur le plateau de la table. Je le caresse tout en lui retirant son bas de survêtement pour qu’il m’apparaisse totalement nu. Je l’observe tout en me déshabillant rapidement, avant qu’il ne change d’avis. Son sexe est dur, tendu perpendiculairement à son corps allongé. Pas énorme mais d’une taille tout à fait correcte. Je me penche et le prend entièrement dans ma bouche. Il geint et se cambre, prenant ma tête à deux mains de peur que j’arrête. Mais je veux lui faire du bien, le soulager. Tout en continuant de la sucer, je lui relève les jambes et lui pose les pieds sur la table. Ma bouche glisse sur ses testicules, les enduit de salive, les suce, puis vient se poser sur son anus. Il sursaute, tente de se redresser mais ma langue entre en action, lui faisant perdre toute raison. Je me délecte de son sphincter vierge et y joint mes doigts pour le dilater. Mateucz est mon dernier patient, j’ai tout mon temps pour m’occuper de lui. Je l’élargis tout en le masturbant, son gland glissant de ses propres sécrétions. Il râle et pousse des petits cris qui m’excitent encore d’avantage. Sa femme dort à poings fermés dans la pièce du fond, je le laisse se lâcher.
Plusieurs minutes sont nécessaires pour le dilater suffisamment mais il a de bonnes prédispositions, suffisantes pour pouvoir ressentir du plaisir lorsque je le prendrai. Je m’empare d’une bouteille d’huile et m’en enduis les doigts pour finir de le préparer et l’observe un moment. Il m’a abandonné son corps. J’ai l’impression de le contrôler rien qu’en agitant mes doigts en lui. Il se tortille sur la table, se mordant les lèvres. Des larmes de soulagement s’échappent de ses yeux clos, heureux de s’en remettre totalement à moi.
Il n’est pas nécessaire que j’attende d’avantage, il est prêt et je dois poursuivre avant que sa jouissance ne le libère. J’enduis mon sexe tendu de l’huile avec laquelle je l’ai lubrifié et pose mon gland contre son sphincter. Tout son corps frissonne sous le contact. Je pousse doucement et le pénètre lentement. Les muscles de ses abdominaux se tendent et je le vois grimacer. L’inconfort qu’il ressent semble le dégriser et il essaye de se redresser et de me repousser, les mains sur mes cuisses.
— Proszę, przestań ! To boli !
Je ne suis pas expert en polonais, mais j’ai de bonnes bases.
— Już ok, Mateucz. Wyluzuj.
Je suis calme, rassurant. Je le tiens fermement par les cuisses et continue d’entrer doucement en lui, centimètre par centimètre.
— Nie ! Nie ! Nie ! Przestan ! To boli !
— Trzymaj się Mateucz, już prawie jestem.
Ça n’est pas tout à fait vrai, pas du tout même, je ne suis que pour moitié en lui, mais je veux le rassurer. Ses mouvements deviennent de plus en plus saccadés et ses mains, maintenant sur mon torse me repousse fermement. Je sais que je n’ai plus beaucoup de temps avant qu’il ne se débatte et risque de se faire mal.
Je pose ma main sur sa bouche et rive mon regard dans le sien.
— Oddychaj Mateucz.
Et sans quitter ses yeux, je pousse en lui, maintenant la pression jusqu’à ce que je sente sa peau contre la mienne. Il se débat, me frappe, mais je suis intransigeant. Je le maintiens et encaisse ses coups désordonnés. Ses yeux sont pleins de larmes et ma main étouffe ses cris. Il met un moment à se calmer avant que je commence à le sentir faiblir. Sa respiration se calme et son corps se détend un peu. Il est serré autour de moi mais je n’ose pas encore bouger de peur de relancer sa douleur. J’attends encore un peu et sors de quelques centimètres puis me renfonce sans violence. Il grogne, grimace et se tend mais ne crie pas. Je continue donc, me retirant un peu plus à chaque fois, tout en profitant de ses petites crispations d’inconfort qui disparaissent peu à peu. Quand je change d’angle, il se tend de nouveau et cherche encore une fois à me repousser, mais je prends ses deux mains dans les miennes et les bloque le long de son corps. Alors je commence de longs va-et-vient puissants, le faisant coulisser sur toute ma longueur.
— C’est bien, Mateucz, concentre-toi.
Je l’encourage d’une voix sourde et profonde. Il souffle, supportant la pression.
— Pense à ton fils Mateucz, comme il serait fier de ce que tu fais pour lui. Oui, c’est un beau fils que tu vas avoir Mateucz…
Son visage oscille entre joie et souffrance.
— Ne t’inquiète pas Mateucz, je vais t’aider. Tu n’auras plus rien à craindre, laisse-toi aller.
Des larmes de soulagement s’écoulent de ses yeux tant il veut croire à mes paroles et s’en remettre totalement à moi. Et je compte bien honorer la promesse que je viens de lui faire.
J’accélère mes va-et-vient et lui se soumet et encaisse. Son sexe gonfle et suinte, et brusquement, sans même qu’il se touche, son corps s’arque et un geyser jaillit de son méat, s’étalant sur son torse. Mon sexe est comme aspiré par son anus qui se contracte autour de lui et cette fois c’est moi qui ne peux contrôler mon orgasme. Je le sens monter en moi et se déverser loin dans son fondement, me laissant pantelant et surpris, à moitié avachi sur lui.
Pendant un long moment, nous ne bougeons pas puis je le sens sangloter contre moi. Je me redresse et le prends dans mes bras. Il se laisse faire et se blottit contre moi. Je le porte jusqu’à un vieux canapé à moitié défoncé sur lequel je me couche et le prends contre moi. Il met un long moment à se calmer mais ses sanglots s’espacent peu à peu. Puis, sa respiration devient calme et régulière ; il dort.
****
Mateucz se tient à genou sur le lit king-size, une corde de bondage savamment enroulée autour de son corps le contraignant dans cette position. L’épais lien de chanvre entoure chacune de ses épaules puis court dans son dos, formant un nœud en son centre duquel partent des rejets lui encerclant fermement ses biceps d’une part, tirant ses bras en arrière, et lui liant les poignets d’autre part, avant de poursuivre pour joindre ses chevilles à ses cuisses. D’autres cordages s’enroulent autour de chacun de ses genoux qu’ils relient aux pieds du lit, le forçant à maintenir ses cuisses écartées.
Son torse aux muscles dessinés et fermes est à peine recouvert d’un vieux t-shirt blanc en lambeau qui ne cache pas les deux pinces à tétons, unies par une chaînette argentée, qui les torturent. Son jean déchiré est grand ouvert et descendu sous ses genoux, laissant voir un boxer bleu aux coutures blanches largement déchiré au niveau de ses fesses écartées par la base d’un plug vibrant noir.
Gémissant, il halète, sa bouche écartelée par un bâillon-boule rouge, cherchant à reprendre son souffle, quand le plug lui envoie une longue vibration. Tout son corps s’arque et se tend, les muscles saillants, comme s’il cherchait à faire craquer la corde qui le maintenait.
Un homme se tient assis dans un fauteuil de cuir marron et le regarde en se caressant. Probablement dans la deuxième moitié de la trentaine, il porte ses cheveux brun tondus et une courte barbe de trois jours. Musclé, il a ouvert sa chemise sur son torse velu ainsi que son jean. D’une main, il masse la bosse proéminente qui déforme son boxer blanc et humide tandis que de l’autre, il actionne le curseur d’une petite télécommande noire.
— Thomas ? Qu’est-ce qui se passe ici ?
La voix grave appartient à un autre homme qui vient de pénétrer dans la chambre. Plus massif, il doit avoir une bonne quarantaine d’années. Les premiers boutons de sa chemise blanche tendue autour de ses bras et de son buste puissant sont ouvertes et laisse voir un torse aux poils tondus. Ses fesses et ses cuisses sont comme gainées dans un pantalon de costume noir qui peine à le contenir. Il a le crâne rasé et porte une barbe poivre et sel d’une semaine parfaitement entretenue.
— Bonsoir Greg… je t’attendais… c’est le plombier qui nous a été envoyé par la société de dépannage.
Le plus âgé se prend le menton dans la main, comme s’il réfléchissait intensément.
— Et… que fait-il sur notre lit ? Je pensais que c’était l’évier qui posait problème ?
— Et c’est toujours le cas… mais après l’avoir regardé se trémousser sous l’évier et agiter son petit cul sous mes yeux, je n’ai pas pu résister !
L’autre homme ricane.
— Tu es intenable. Tu ne l’as pas abîmé, c’est déjà ça… ça aurait été dommage. (Il se rapproche du lit et examine Mateucz). Mais je dois reconnaitre que tu as fait du bon boulot, ce bondage est remarquable. S’est-il débattu ?
— Un peu oui, mais avec la tête coincée sous l’évier, il ne pouvait pas faire grand-chose. Son t-shirt n’a cependant pas résisté. J’espère qu’il te plait chéri, je l’ai préparé pour ton anniversaire…
— Humm, il est magnifique.
— Oui, j’ai tout de suite su qu’il te plairait.
— Tu connais bien mes goûts… dit Greg en s’agenouillant derrière le jeune polonais. Pousse-le un peu que je vois comment il réagit.
— Tes désirs sont des ordres…
Le corps de Mateucz se tend violemment quand les vibrations du plug reprennent, le faisant se plaquer dos contre le torse de l’homme qui se tient derrière lui et l’enserre entre ses bras puissants, prenant les pinces à tétons dans ses mains.
Le jeune homme émet de petites plaintes qui semblent exciter encore plus les deux autres.
— Oui mon beau, calme-toi, on va bien s’occuper de toi. Oui, c’est ça, cambre-toi bien.
L’homme lui murmure ses paroles d’encouragements à l’oreille, le tenant tout contre lui. Puis il plonge une main à l’avant du boxer du polonais avant de la ressortir luisante de liquide séminal. Il l’observe, l’air gourmand, puis vient sucer ses doigts, se délectant du fluide.
— Humm, délicieux mon beau. Tout en toi à l’air délicieux… et si sensible.
D’un geste, il fait signe à l’autre de réduire les vibrations. Le corps de Mateucz se détend entre ses bras et il appuie fermement entre ses omoplates pour le faire se pencher en avant. Le jeune polonais, privé de toute liberté de mouvement, se retrouve à genoux, le torse sur le matelas, les fesses relevées et le dos cambré. L’homme à côté de lui, Grégori, caresse d’une main ses fesses imberbes et lisses puis s’empare de la base du plug vibrant.
— Il te gène, mon beau, tu aimerais que je t’en libère ?
Mateucz tourne la tête vers lui. Bâillonné, il est incapable de répondre, mais ses yeux larmoyants sont pleins d’espoir et il hoche la tête.
— Je sais que c’est gros en toi, je vais essayer de te soulager. Oui… détends-toi… laisse-moi faire.
Grégori tire doucement mais fermement sur le plug, tentant de l’extraire.
— Regarde ça Thomas, fait-il à l’autre. Son cul refuse de me le rendre. Il se tend et reste accroché. Il est si souple, si affamé.
Mateucz gémit, couine presque sous la traction de plus en plus forte. Son anus semble s’étirer mais reste accroché à l’objet. L’homme le relâche et le repousse dans le fondement occupé puis tire de nouveau dessus, exerçant un mouvement de va-et-vient sans parvenir à en extraire le moindre centimètre.
— Oh mon beau, qu’est-ce qu’il t’a mis là, si gros et tellement bien en toi. Je suis désolé bébé, mais ton corps refuse de me le rendre. Il veut que je m’occupe de lui. Oui c’est ça, tortille-toi, on va te faire du bien…
Et de nouveau les vibrations reprennent tandis que Grégori pousse et tire en lui d’une main, plongeant l’autre à l’avant du boxer déchiré du polonais.
Mateucz ne peut s’effondrer totalement sur le lit, mais ses yeux sont révulsés et son corps se tord dans tous les sens, cherchant à échapper à l’objet en lui et à la main inquisitrice.
— Pousse-le encore Tommy, il y est presque… si tu savais comme il est humide et dur… oui c’est ça bébé, tu sens que ça vient… pousse-le Tommy, il est prêt, donne-lui tout.
Les secousses s’accélèrent et le jeune homme semble perdre le contrôle de son corps. D’un geste du poignet Grégori libère le sexe de Mateucz qui jaillit, luisant et humide, puis, sans attendre, l’homme se jette littéralement sur le membre, l’avalant totalement, le callant au fond de sa gorge. Le corps du polonais se cambre brutalement le faisant se redresser à genoux sur le lit tandis qu’il se vide à grand traits dans la bouche qui le tète. Il reste un instant, saisi, les yeux écarquillés puis retombe mollement sur le matelas.
Grégori s’essuie la bouche d’un revers de manche tout en l’observant.
— Il a un goût fantastique Tommy. Merci mon amour. Je vais le boire jusqu’à plus soif.
— Et… couper !
La voix de Marco résonne dans la pièce tandis qu’un bref ‘’clap’’ se fait entendre. Grégori se relève du lit après une dernière caresse sur la croupe de Mateucz et vient prendre Thomas dans ses bras pour lui offrir un baiser profond et langoureux.
— Humm, merci, j’ai hâte de passer à la suite.
Marco s’approche d’eux tout sourire.
— J’espère que tout est à votre goût messieurs.
— Monsieur Cortesi, il est fantastique, j’ai hâte de visionner l’ensemble des scènes ! Quand pourrons-nous continuer ?
— Très vite, très vite, messieurs. Notre Doc, va juste vérifier l’état de votre achat et s’assurer que tout va bien. Nous pourrons reprendre dès qu’il aura terminé.
Je l’entends discuter avec les deux hommes tandis que je m’assieds à côté du polonais. Je lui avais promis de m’occuper de lui et j’ai tenu parole. Marco cherche toujours de nouvelles recrues pour l’une ou l’autre de ses productions et il avait tout de suite su à quoi utiliser le jeune polonais. Au départ Mateucz avait refusé la proposition et l’avait brutalement repoussé, mais après la naissance du bébé, sa femme et lui s’étaient retrouvés dans une situation impossible. Le couple allait mal et elle avait fini par le quitter et retourner en Pologne chez ses parents, le laissant seul avec leur enfant.
‘’Même les plus belles histoires d’amour ont une fin… ‘’
Sans solution et avec un nouveau-né à charge, il était donc revenu me voir et je l’avais emmené à Marco. Mon ami l’avait testé dans de petites productions mineures jusqu’à ce soir où il avait fait sa grande entrée dans les ‘’productions spéciales’’. L’un de ses clients avait écrit un scénario tout spécialement pour l’anniversaire de son mari, un riche industriel de la région. Tout avait été préparé dans le plus grand secret et avec minutie. Le tournage avait lieu dans l’appartement du couple, un vaste duplex luxueux situé au dernière étage de l’un des plus beaux buildings de la ville. L’équipe de production était réduite au minimum pour ne pas troubler les scènes et j’assurais le suivi médical de Mateucz. Tout avait commencé quelques heures plus tôt par le tournage des premières scènes. Comme prévu, le jeune polonais s’était présenté en tant que plombier envoyé pour réparer une fuite dans l’évier. Thomas, le client, l’avait accueilli et lui avait montré l’évier en question. Mateucz s’était mis au travail sans attendre, se positionnant sur le dos, la tête dans le meuble d’évier. Thomas l’avait observé en se touchant à travers son pantalon puis, après plusieurs minutes, s’était jeté sur lui, le coinçant dans le meuble, avant de le retourner sur le ventre pour lui attacher les mains. Comme prévu, Mateucz s’était débattu, mais il ne faisait pas le poids face à l’homme plus âgé et plus musclé que lui. S’en était suivi une longue fellation qu’il avait dû lui octroyer à genou sur le carrelage de la cuisine. Après un moment de repos, la deuxième scène avait été tournée dans la chambre ; scène au cours de laquelle Thomas s’était adonnée à un long bondage, très réussi au demeurant. Le plus dur avait été l’introduction du plug vibrant. Le client avait choisi un modèle d’une petite dizaine de centimètres de long mais très large, surtout pour l’anus encore peu expérimenté de Mateucz. Avant la scène, je l’avais mis en garde, insistant sur la préparation nécessaire à une bonne introduction tout en l’avertissant qu’il était possible que le jeune polonais ne parvienne pas à tout prendre en lui. Mais j’avais eu tort de m’inquiéter. L’homme était un expert et le sphincter avait cédé sous ses assauts tandis que son propriétaire se tortillait tout en grognant et gémissant dans son bâillon.
J’observe Mateucz un instant. La suite du scénario va demander un investissement encore plus grand de sa part. Je lui retire le bâillon pour qu’il puisse respirer plus facilement mais je laisse intact le bondage complexe.
— Tout va bien Mateucz, tu t’en sors très bien. Les clients semblent ravis.
J’accompagne mes paroles rassurantes d’une caresse dans son dos.
— Je… j’ai peur… je sais pas si je vais pouvoir…
— Chut Mateucz, calme-toi et détends-toi, tu es prêt, tu peux le faire…
Je sais qu’il appréhende la prochaine scène, la dernière, mais j’ai toute confiance en lui. Je prends la base du plug ; je dois le lui enlever mais son anus s’est solidement refermé sur l’étranglement de l’objet en latex, juste après sa base. L’extraction allait demander un peu de patience, surtout que les clients avaient refusé tout usage de produits en dehors du lubrifiant. J’allais donc devoir procéder sans poppers.
— Respire bien Mateucz, essaye de te détendre.
Je commence à tirer sur l’objet et comme précédemment son anus s’y accroche, comme une moule à son rocher. J’y vais par petits à-coups, relâchant parfois la pression pour mieux recommencer. Concentré sur ma tâche, je ne me rends compte de la présence des clients que lorsqu’ils s’agenouillent de part et d’autre de nous. Ils sont nus et plutôt magnifiques : un torse puissant, des poils tondus et des cuisses musculeuses. Leurs sexes, fièrement bandés, sont lourds et épais, surtout celui de Grégori. L’autre homme en possède un de belle taille mais moins large cependant. Ils se mettent à caresser le corps de Mateucz, à le masser pour le détendre. Le jeune homme se transforme en chewing-gum entre leurs mains et je leur cède ma place. Le plus âgé prend le plug en charge tandis que l’autre défait le bondage. Mateucz gémit, saturé de sensations, et quand une traction plus forte que les autres ouvre suffisamment son anus, il relâche doucement l’objet, sans le moindre heurt.
Les caresses se poursuivent sur le corps du jeune polonais qu’ils maintiennent à quatre pattes. Thomas se glisse sous lui et avale son sexe qui reprend peu à peu de la vigueur tandis que son mari doigte délicatement d’anus dilaté, l’élargissant un peu plus à chaque nouveau doigt qu’il y insère. Mateucz halète, pousse de petits cris aigus, pris au piège de ses sensations. Je retourne vers Marco tout en les observant.
— Il est fait pour ça… regarde le…, me souffle mon ami à l’oreille.
Et en effet. Grégori lui enfile facilement quatre doigts sans rencontrer la moindre résistance et je me demande jusqu’où il compte aller. Mais mes interrogations ne restent pas longtemps sans réponse. L’homme retire ses doigts puis s’allonge sur le matelas, attirant le jeune polonais docile sur lui, l’installant à cheval sur ses hanches, positionnant son sexe entre les fesses glabres de son jeune amant. Mateucz se tend et se cambre alors que le gland chaud pénètre son anus. Il panique un instant et tente de se relever mais l’homme sous lui le maintien fermement par les hanches tandis que l’autre s’est placé derrière son dos, les mains sur ses épaules, exerçant une pression ferme afin de le faire descendre.
— Oui mon beau, c’est ça, viens, laisse-la entrer. Oui bébé, encore un peu, tu peux le faire, oui tu peux le faire. Je suis fier de toi bébé, continu, je serai bientôt complètement en toi. Tu es si chaud, si serré, tu es fait pour ça.
La voix rauque et sourde de Grégori encourage Mateucz, le poussant à le prendre entièrement en lui. Je vois le chibre massif entrer centimètre par centimètre, faisant des pauses puis reprenant son inéluctable course.
Thomas lui murmure également des paroles d’encouragements à l’oreilles mais je ne parviens pas à les entendre d’où je me tiens. Il est agenouillé derrière le jeune polonais dont il a fermement enserré le torse de ses deux bras et le berce tout en le poussant à s’empaler sur le sexe de son mari.
Mateucz est en sueur. Il grimace, gémit, mais semble vouloir se donner totalement à ses amants. Son fondement a déjà absorbé plus des deux tiers du mandrin quand Greg fait une dernière pose. Il caresse le torse du jeune homme, ses abdominaux, prend son sexe a demi bandé et le masturbe doucement.
— On y est mon beau, plus que quelques centimètres, tu vas y arriver. Je suis si fier de toi, bébé.
— Je… je… je peux plus… c’est trop gros.
— Chut, là… là… calme toi…
Les caresses de Greg se poursuivent puis ses mains reviennent sur les hanches du jeune polonais et sans le moindre avertissement, il lève puissamment son bassin pour entrer en force ses derniers centimètres.
— Mateucz hurle et tente de se dégager, mais les deux hommes le maintiennent fermement.
— Détends-toi bébé, je suis tout en toi… tout en toi… tu me sens n’est-ce pas, tu es si courageux.
Les paroles et les caresses des deux hommes semblent faire leur effet car peu à peu leur jeune amant se calme. Thomas le pousse en avant et le fait s’allonger sur le torse de son mari qui commence de petits allés et retour en lui ; juste quelques centimètres d’abord, puis de plus en plus. Il enserre un Mateucz en sueur entre ses bras et l’embrasse à pleine bouche.
Derrière eux, Thomas semble contrôler les va-et-vient du sexe de son mari dans le jeune fondement élastique puis il s’enhardit et s’empare du membre pour le sortir puis le réintroduire, jouant avec, changeant l’angle de pénétration. Mateucz, la tête enfouie dans la poitrine de Greg subit les manipulations expertes qui l’élargissent encore, laissant entrer un doigt puis deux, en plus du mandrin.
Au bout de plusieurs minutes, Greg fait se redresser Mateucz le maintenant le visage entre ses deux mains et l’oblige à ouvrir les yeux.
— Regarde-moi bébé. Tu es un bon garçon, tu sais combien nous t’aimons. Oui bébé, tu veux nous faire plaisir, tu sais combien nous t’aimons et que nous sommes fiers de toi et tu sais ce qui nous rendrait encore plus fiers encore… tu le sais mon bébé, que tu nous prennes tous les deux en même temps. Non mon bébé, n’aie pas peur, regarde-moi, nous ne te ferons jamais de mal ; pas à un bon garçon comme toi…
La litanie se poursuit, hypnotique, tandis que Greg reprend Mateucz contre lui, le tenant fermement entre ses bras et que Thomas présente son sexe à l’entrée de l’anus occupé. Il pousse doucement et, malgré mes craintes, je vois son gland disparaitre dans le jeune polonais.
Mateucz émet maintenant un grognement continu, à la fois rauque et aigue.
— Assieds-toi mon garçon, redresse-toi, allez assieds-toi.
Greg le pousse à se redresser tout en l’encourageant de ses mots, l’obligeant à s’empaler sur les deux sexes.
— Tu verrais son visage Tommy, comme il est beau.
La bouche et les yeux de Mateucz sont grand ouverts. Son front plissé et ses sourcils arqués exprime tout l’effort qu’il doit faire pour accepter les deux mandrins en lui.
Thomas pousse sur ses épaules pour le faire s’assoir encore plus tandis que son mari excite les tétons dressés et rougis du polonais qui ne sais plus ni où ni comment se placer pour supporter la torture.
— Regarde-moi, lui dit Greg. Regarde -moi dans les yeux. Reste avec moi bébé, tu vas le faire. On va être tous les deux en toi, très bientôt, oui mon garçon c’est bien…
— Mais… vous… vous… vous êtes si… gros…
Les mots sortent hachés de la bouche de Mateucz, franchissant ses lèvres entre deux gémissements ou grognements.
— Oui, bébé, mais c’est toi qui nous rends si gros, on est si fier de toi. Tu peux le faire, il faut juste que tu te détendes encore un peu, laisse-nous faire. Respire à fond, on y est presque. Allez détends-toi.
Mateucz, les lèvres serrées, hoche la tête, et comme si Thomas n’attendait que ce signal, il l’enserre de ses bras et d’un puissant coup de rein, s’enfonce totalement en lui.
Le visage du jeune polonais se crispe et tous ses traits se tendent tandis qu’un sanglot s’échappe de sa gorge.
— Ça y est bébé, reprend Greg d’une voix consolante. Ne pleure pas mon garçon, tu l’as fait. On est tous les deux en toi. Tu vois que tu pouvais le faire, on le savait nous, tu es si courageux. Et tu vas voir maintenant que l’on est en toi, on va te faire du bien… oui… que du bien…
Il le laisse se détendre et les accepter quelques minutes puis Thomas commence à bouger. Mateucz se crispe mais Greg le rassure à nouveau et peu à peu, il accepte les mouvements, permettant aux deux hommes de bouger en lui de concert.
Les minutes s’égrènent et le jeune polonais semble prendre son rythme, poussant maintenant ses fesses pour aller à la rencontre de ses deux amants. Greg prend son visage entre ses mains et l’embrasse profondément tandis que Thomas se couche sur son dos, posant ses lèvres entre ses omoplates et lui mordillant l’oreille, le cou…
— Tu aimes ça, hein, dis que tu aimes ça, dis-le mon garçon !
Les paroles de Greg claquent comme un fouet et Mateucz y répond sans regimber.
— Tak ! Tak ! Tak ! Ooh, lubię to ! Tak ! Mocniej ! Mocniej !
Je ne reconnais plus le jeune papa polonais dans l’homme qui délire dans sa langue natale et s’empale de lui-même sur les deux sexes massifs.
— Oui, je sais que tu aimes ça, tu es si parfait, et on est si bien en toi. Est-ce que tu es bien mon garçon ? Te sens-tu mieux maintenant que tu es complet avec nous en toi.
— Tak !!! Tak !!! To jest przepyszne! Jeszcze ! Jeszcze !
Mateucz hurle presque sa réponse.
— Mais on sera en toi pour toujours mon bébé, au plus profond de toi.
Alors les mouvements du trio deviennent déchaînés, accompagnés de grognements, de gémissements puis de hurlements comme les deux hommes s’enfoncent en une dernière poussée au fond de Mateucz et libèrent leurs semences en même temps.
Leur jouissance semble s’étendre à l’infini jusqu’à ce que Thomas s’effondre sur ses deux amants. La masse de chair formée par les trois corps serrés semblent se lever puis s’abaisser au rythme de leurs respirations saccadées. Mateucz, prisonnier entre les deux corps massifs, semble calme, détendu. Un sourire aux lèvres, le jeune papa se laisse bercer par les deux autres, Greg lui murmurant toujours sa litanie à l’oreille. Les trois hommes restent un long moment sans bouger, comme s’ils avaient peur de rompre la magie du moment, les deux mandrins toujours solidement enfoncés dans le corps du troisième et même le ‘’Coupé !’’ de Marco ne semble pas les décider à se séparer. Ces trois-là s’étaient trouvés ou plutôt Greg et Thomas avaient trouvés leur troisième… restait à savoir comment Mateucz allait l’accepter.
Sans bruit, l’équipe de tournage remballe ses affaires et quelques minutes plus tard nous laissons les trois hommes dans les bras les uns des autres, s’embrassant et se cajolant.
Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) (slygame.fr)
à chacun son histoire bis (mais ici ce sont des anciennes (g@y-tous styles) ) (slygame.fr)
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