CHAPITRE XII
Un bruit léger. Un drap qui se replie, une ombre magique, des petites fesses toutes nues qui s’agitent. Je rêve de ma jolie amoureuse. Une porte grince, celle de ma penderie probablement. Un bruit de linge déplacé. Un chuchotement presque imperceptible comme si Alice se parlait à elle-même.
- Le coquin, il en a acheté plusieurs et ça doit être la dernière. J’aime bien même si c’est plutôt bizarre à porter. Et puis la ficelle entre les fesses, ce n’est pas si désagréable que ça. Voire même que le contact est émoustillant. Il faudra que je pense à lui dire de revoir les stocks.
Une porte se referme et c’est le silence.
Sept heures. L’alarme du réveil se met en branle. Je passe un bras sur le côté. Personne. J’ouvre un œil juste pour vérifier. Alice est partie. Elle embauchait tôt ce matin.
Camille me nargue de son sourire figé.
- Je ne voudrais pas cafter mais elle t’a piqué une petite culotte, une chemise blanche à longues manches et elle est sortie presque à poils dans le couloir des communs. Tu es sûr qu’elle n’est pas exhibitionniste ta poupée ? Moi je la trouve beaucoup plus coquine qu’elle n’y paraît.
- Camille, tu exagères comme d’habitude et puis ce n’est pas une poupée.
- J’exagère, j’exagère, tu plaisantes j’espère ? Elle, tu lui donnes des bisous en veux-tu en voilà. Tu lui offres plein de cadeaux, des petites culottes et moi tu me laisses toute nue à longueur de journée son mon guéridon et même que parfois, tu oublies de me regarder. Heureusement que je reste de marbre parce que c’est frustrant. Après, je ne vais pas te mentir, elle me plaît bien cette gamine. C’est vrai qu’elle m’amuse beaucoup. Et ce qui est rigolo c’est qu’elle te mène par le bout du nez. L’air de rien, elle sait bien y faire cette petite infirmière. « Non, pas ce soir. Juste des câlins », à mourir de rire. Si ça avait été moi, pas l'ombre d'un doute que ça ne se serait pas passé comme ça.
- Oh toi tu ne serais pas un peu jalouse par hasard ?
- Pas du tout mais j'aimerai bien de temps en temps avoir moi aussi une petite attention.
- Je t’offrirais bien une culotte Camille mais tu n’es pas foutue d’écarter les jambes alors ça risque d’être compliqué.
- Ben voyons !!! Dis tout de suite que je suis handicapée tant que tu y es ? Allez, vas te préparer tu vas encore être en retard. Ah ! Une dernière chose. Je crois qu’elle t’a laissé son short dans la salle de bain et ce n’est pas un cadeau. Il est tout tâché à l’entre-jambes. Je me demande comment elle fait. Passe-le à la machine avant de partir. Ajoute aussi son chandail et ton slip qui n’est guère plus fréquentable.
Un bruit léger. Un drap qui se replie, une ombre magique, des petites fesses toutes nues qui s’agitent. Je rêve de ma jolie amoureuse. Une porte grince, celle de ma penderie probablement. Un bruit de linge déplacé. Un chuchotement presque imperceptible comme si Alice se parlait à elle-même.
- Le coquin, il en a acheté plusieurs et ça doit être la dernière. J’aime bien même si c’est plutôt bizarre à porter. Et puis la ficelle entre les fesses, ce n’est pas si désagréable que ça. Voire même que le contact est émoustillant. Il faudra que je pense à lui dire de revoir les stocks.
Une porte se referme et c’est le silence.
- °° -
Sept heures. L’alarme du réveil se met en branle. Je passe un bras sur le côté. Personne. J’ouvre un œil juste pour vérifier. Alice est partie. Elle embauchait tôt ce matin.
Camille me nargue de son sourire figé.
- Je ne voudrais pas cafter mais elle t’a piqué une petite culotte, une chemise blanche à longues manches et elle est sortie presque à poils dans le couloir des communs. Tu es sûr qu’elle n’est pas exhibitionniste ta poupée ? Moi je la trouve beaucoup plus coquine qu’elle n’y paraît.
- Camille, tu exagères comme d’habitude et puis ce n’est pas une poupée.
- J’exagère, j’exagère, tu plaisantes j’espère ? Elle, tu lui donnes des bisous en veux-tu en voilà. Tu lui offres plein de cadeaux, des petites culottes et moi tu me laisses toute nue à longueur de journée son mon guéridon et même que parfois, tu oublies de me regarder. Heureusement que je reste de marbre parce que c’est frustrant. Après, je ne vais pas te mentir, elle me plaît bien cette gamine. C’est vrai qu’elle m’amuse beaucoup. Et ce qui est rigolo c’est qu’elle te mène par le bout du nez. L’air de rien, elle sait bien y faire cette petite infirmière. « Non, pas ce soir. Juste des câlins », à mourir de rire. Si ça avait été moi, pas l'ombre d'un doute que ça ne se serait pas passé comme ça.
- Oh toi tu ne serais pas un peu jalouse par hasard ?
- Pas du tout mais j'aimerai bien de temps en temps avoir moi aussi une petite attention.
- Je t’offrirais bien une culotte Camille mais tu n’es pas foutue d’écarter les jambes alors ça risque d’être compliqué.
- Ben voyons !!! Dis tout de suite que je suis handicapée tant que tu y es ? Allez, vas te préparer tu vas encore être en retard. Ah ! Une dernière chose. Je crois qu’elle t’a laissé son short dans la salle de bain et ce n’est pas un cadeau. Il est tout tâché à l’entre-jambes. Je me demande comment elle fait. Passe-le à la machine avant de partir. Ajoute aussi son chandail et ton slip qui n’est guère plus fréquentable.
- °° -