30-07-2024, 04:07 PM
Hans m'écouta sans rien dire. Et en même temps je leur dévoilais ce que Liam et lui m'avaient apporté sans oublier Anna que j'avais aimé aussi. C'est rarement que j'ouvrais mon cœur et que je divulguais mes états d'âme à des gens que j’aimais. Autant Hans que Jeanne en furent émus.
— Bé, puisque tous les trois on t'a tant marqué, que tu n'as pas pu faire ce que tu voulais avec Anna pourquoi ne pas l'inclure aussi dans ton alliance ?
— Oui mais comment ?
— J'ai une petite idée là-dessus. Laissez-moi vous expliquer. Je reviens de suite. Ça sera plus simple si je vous montre.
Il se leva et alla chercher trois bouts de ficelles colorées.
— Alors voilà mon idée. Les deux bouts foncés, c'est Liam et moi. Et ce bout là c'est Anna. Vous voyez, les deux ficelles qui nous représentent avec Liam, imaginez les ensemble, au milieu de l’alliance. Je vais maintenant y ajouter Anna.
Il tressait entre Liam et moi en passant le brin d'Anna un coup dessus et un coup dessous.
— Ça vous plait ? Plutôt ça te convient Bé ?
— Jean-François, personnellement, je trouve que si tu mettais ça au milieu de ton alliance, ça serait classe et discret. J'aime bien. Mais toi, tu en penses quoi, Jean-François ?
— Oui, ça me convient. Tout à l'heure on doit aller à Arles faire des courses, tu veux bien nous accompagner ? On en profitera pour aller chez un bijoutier et lui demander si c'est faisable.
— Oui, bien sûr, mais il faut que j'aille réveiller tout mon monde parce qu'avec les filles, on a lu que le samedi il y avait un très beau marché provençal et on veut aller y faire du shopping.
— Ah, encore des histoires de nanas, comme avant.
— Qu'est-ce-que tu crois ? On ne change pas une équipe qui gagne. Et si tu savais comme je suis heureuse que finalement Tony se soit remis avec Gaële. Ils en ont mis du temps pour comprendre qu'ils s'aimaient, ces deux-là.
Petit à petit tout le monde se leva. Ce fut d'abord Gaële et Tony, puis Henry et enfin Méli et Antho.
— Qu'est-ce qu’on dort bien ici. C'est calme. Je crois que je vais prendre pension.
— C'est bien volontiers que je vous invite, quand et pour aussi longtemps que vous le voulez. Ça me fait vraiment plaisir que vous soyez tous là.
— Ça faisait longtemps qu'on n'était plus venu en France avec Henry et ça nous manquait un peu. Et puis il y a une autre raison à notre venue à tous. Je ne t'en ai pas encore parlé mais Antho et Méli, tout comme Tony et Gaële, bossent avec moi maintenant. Les deux magasins tournent vraiment bien et les produits français ont toujours la cote aux States. Tony et Gaële se sont proposés pour rester en France et m'en dénicher, comme le faisait Liam. Alors, tant qu’on est là, on va en profiter pour leur chercher un pied à terre.
— Oui, et si on pouvait trouver par ici, ça serait le pied complet. On en a parlé hier soir au Papé et à la Mamé qui nous ont même proposé d'habiter chez eux, si besoin, le temps qu'on trouve quelque chose qui nous convienne. Ils sont trop adorables !
— Il vous faudrait quoi comme appartement ?
— Un truc ni trop grand ni trop petit parce que le bébé va arriver. Je ne sais pas un appart ou une petite maison avec deux ou trois chambres et deux salles de bain, si possible, mais il nous faudra surtout un lieu de stockage pour les objets qu'on trouvera. Si tu vois quelque chose, tu nous en parles.
— J'ai déjà une petite idée là-dessus. Je vous en parlerai plus tard parce que là, finie la tranquillité.
— Pourquoi tu dis ça ?
Je n'avais pas fini ma phrase, que déjà R et R demandaient à sortir et que les huit gamins débarquèrent en groupe – et habillé, heureusement. Ce fut la cohue, le temps qu'ils se préparent leurs petits déjeuners, puis ce fut un peu plus calme le temps qu'ils mangent et ce re-fut la cohue, le temps qu'ils débarrassent et remontent avant de redescendre presque aussitôt avec leurs vestes en disant qu'ils allaient voir les grands-parents et le Papé et la Mamé, avant d'aller chez Louis.
— Qu'est-ce qu’on fait les filles ? On se prépare pour aller à Arles ou on y va la semaine prochaine ?
— C'est déjà 10 heures. Le mieux serait qu'on y aille la semaine prochaine, non ? Le temps d’arriver et le marché sera presque fini !
— Oui, on fait comme ça. Ça sera mieux en prévoyant un départ avant 9 heures. Mais Bé, tu ne voulais pas y descendre ?
— Ça peut attendre la semaine prochaine, aussi. On va plutôt aller dire bonjour aux parents et grands-parents, si ça vous dit ?
— Mais puisqu’on est là, le repas de midi, il faudrait peut-être le préparer.
— Oh ça, Jeanne, la Mamé s'en occupe et elle est surement déjà à l’œuvre. On mange ici à midi mais c'est elle qui s'occupe de cuisiner. C’est SON domaine et elle n’est pas prête à laisser la place !
— Tu vas où, Bé ?
— Récupérer mon téléphone que j'ai laissé dans la chambre, Hans.
Je récupérais mon téléphone et les clefs de la mairie et des appartements. Et on partit. Une fois sur place on alla dire bonjour aux parents et aux grands-parents.
Et avant d'aller voir ce que faisaient les gamins chez Louis :
— Ça vous dit de visiter quelque chose avant d'y aller ?
— Il y a quoi à visiter, ici, qu'on ne connaisse pas déjà ?
— Une surprise Gaële. Allez, suivez-moi.
— Tu nous emmènes à l’école ?
— C'est ça. Venez, on monte.
J'ouvris un des appartements qu'on visita. À part la cuisine et la buanderie qui étaient équipées le reste était vide mais prêt à être immédiatement emménagé. Ça plaisait à tout le monde.
— Bé, si tu as les clés, tu sais à qui ça appartient ?
— Bien sûr, c'est à moi et si ça vous intéresse, c'est à louer.
— Dommage qu'il n'y ait pas aussi un hangar ou un entrepôt pour y stocker la marchandise. Comme ça, ce serait parfait pour nous.
— Vous n'avez pas tout vu. On redescend… Voilà l’ancienne salle de classe où vous pourriez stocker vos achats. C'est assez grand pour vous ?
— Ça serait plus que parfait même. il y a aussi une partie extérieure ?
— Oui, derrière il y a la cours, suivez-moi on va visiter.
— Hey, y'a même une piscine ! Cool et un barbecue !
— Par contre l'extérieur c'est pour les deux appartements.
— Tu veux bien nous le louer, Bé ? En plus on sera juste à côté du Papé et de la Mamé.
— Mais oui, je veux bien vous le louer. Sinon, pourquoi vous l’aurai-je fait visiter ! On en reparlera
Tony puis Gaële me firent un bisou sur la joue pour me remercier.
— Du coup, on a déjà trouvé l'appartement et le dépôt, on est en vacances pour de bon.
— On peut quand même aller faire quelques brocanteurs voir si on trouve des perles rares.
— Ô Maman, ne sois pas rabat joie tout le temps. On pourra rester un peu plus après les fêtes et sur le compte de l’entreprise.
— En parlant de ça Bé, ça te dérange si je te paye avec mon compte professionnel ? Je viens de penser que je peux déduire ça de mes impôts, alors autant que ça leur profite.
— C'est comme tu veux, Jeanne. Ça va que c'est pour Gaële et Tony, sinon je ne l'aurais pas loué.
— Au fait, tu le loue combien ?
— Je ne sais pas moi… 1000 euros ça irait ?
— Oui. Et pour la classe ?
— Je pensais à 1000 pour le tout.
— On dira 1500 dollars pour l'ensemble ça te va ?
— D’accord. Tu peux me le verser sur notre compte à Liam et moi ?
— Oui, bien sûr. Ça sera encore plus simple même.
— Je t'avoue que je ne sais même plus combien j'ai dessus. Je le gardais en souvenir de Liam et de moi. Et puis il y a toujours l'argent des voitures qui tombe dessus.
— Ça ne va pas durer. Cette année ils tournent la dernière saison.
— Il va falloir que je m'occupe de l'argent qu'il y a dessus parce que je le gardais pour les études des jumeaux et pour leur avenir mais comme tu le sais, ils n'en n'ont pas besoin. Je vais le donner à mes neveux. Ça permettra de payer leurs études sans que mon frère et ma sœur ne galèrent.
— Tu es toujours aussi généreux à ce que je vois.
— Non, je me souviens juste d'une chose que Cyprien me disait souvent : Malgré son grand âge et les nombreux enterrements où il était allé, il n'avait jamais vu un coffre-fort suivre un corbillard.
— Il avait raison. L'argent ne fait pas le bonheur. Il y contribue seulement.
— Exactement et quand je serai vieux, les jumeaux prendront soin de moi. Enfin, je l’espère.
— Ils sont comme toi, Bé. Alors tu n'as pas de souci à te faire. Et au fait, on va où là ?
— On va chez Louis voir ce qu'ils fabriquent.
— C'est qui Louis ?
— C'est un gars qui a des chevaux et une école d’équitation. On arrive. Ça m'a l'air calme.
Salut Louis, les gamins ne sont plus là ?
— Ça fait un moment qu'ils sont partis balader à cheval. Ils rentrent vers midi, d'après ce qu'ils m'ont dit.
— Même les deux plus jeunes sont partis avec eux ?
— Oui mais ne t'en fait pas je leur ai mis les chevaux les plus calmes que j’ai. Et à première vue, ils sont doués et ce n'est surement pas la première fois qu'ils montent, ça se voyait.
— Non, ils en ont souvent fait. Je crois bien qu'ils montaient à cheval avant même de savoir marcher.
— Comment ça se fait ?
— On vivait au Texas et nos voisins, Texans pur jus, avaient des enfants du même âge alors on a fait comme eux.
— J'ai déjà entendu parler de ça, les bébés cavaliers, mais je croyais que c'était une légende urbaine.
— Ah non, pas au Texas.
On discuta encore un petit moment avec Louis avant de repartir. Au passage on aida mon grand-père à charger le repas dans sa voiture et on rentra…
Midi pétant les gosses étaient là et avaient faim !
Ils renâclèrent un peu quand on leur dit de mettre la table mais le firent quand même.
On prenait l'apéro quand Tim entra.
— Salut tout le monde ! Bé, je venais voir si ça vous disait de venir caver cette après-midi avec moi ? Je dois faire mes truffières et celles de Gaston.
— Pas de souci, on viendra t’aider.
— Tu restes manger avec nous, mon grand ?
— Non merci Mamé, c'est gentil mais je mange chez mes parents avec les gosses. Maman nous a fait un ailloli. Ça fait une éternité qu'on n'en a plus mangé.
— Ça me donne une idée de repas, ça. Bé tu monteras l’ailloli ?
— Oui Mamé, j'en ferai même deux, dont un avec beaucoup d'ail pour Jeanne.
Tim partit et on passa à table. Le repas fini les gamins partirent jouer dehors et nous – les gars - on alla caver. On commença par ceux de Louis. On les laissa se débrouiller entre eux une fois la récolte faite puis on alla faire les truffières à Tim. Les siennes étaient modernes. Il y avait posé l’arrosage. On en trouva, enfin son chien en trouva, bien plus que chez Louis.
— On va voir ce que les tiennes donnes, Bé ?
Eh oui, moi aussi j'avais une truffière. En fait quand Tim avait acheté ses plants le gars lui en avait offert plusieurs pieds en plus et quand on avait fini de tout planter il en restait une dizaine en trop qu'on avait planté le long du parc des chevaux en nous disant que s'ils ne produisaient pas ça leur ferait au moins de l'ombre en été. Et à part deux qui crevèrent dès la première année, les autres prirent. Ils étaient même plus beaux que ceux de Tim parce que chaque année, j'y mettais pas mal de fumier. Et j'avoue que cette première ramasse était prometteuse au plus grand plaisir de Jeanne d'ailleurs qui les aimait toujours autant. Du coup le soir en plus des restes de midi on mangea des truffes aux œufs et non pas une omelette aux truffes.
Après le repas on discuta en petits groupes. Ma mère, mes tantes, ma grand-mère parlaient de l'organisation du repas de Noël. Hans, Gaële et Tony parlaient de l’appartement. Avec Jeanne et Henry on parlait de Kaleb et de ce qu'il faisait …. les gamins contrairement à leur Habitude n'étaient pas monté de suite à leur étage. Et quand Gus, Camille et Chip vinrent vers moi je sus que c'était pour me demander quelque chose. Gus s'installa sur mes genoux comme quand il était petit et me dit :
40
— Bé, puisque tous les trois on t'a tant marqué, que tu n'as pas pu faire ce que tu voulais avec Anna pourquoi ne pas l'inclure aussi dans ton alliance ?
— Oui mais comment ?
— J'ai une petite idée là-dessus. Laissez-moi vous expliquer. Je reviens de suite. Ça sera plus simple si je vous montre.
Il se leva et alla chercher trois bouts de ficelles colorées.
— Alors voilà mon idée. Les deux bouts foncés, c'est Liam et moi. Et ce bout là c'est Anna. Vous voyez, les deux ficelles qui nous représentent avec Liam, imaginez les ensemble, au milieu de l’alliance. Je vais maintenant y ajouter Anna.
Il tressait entre Liam et moi en passant le brin d'Anna un coup dessus et un coup dessous.
— Ça vous plait ? Plutôt ça te convient Bé ?
— Jean-François, personnellement, je trouve que si tu mettais ça au milieu de ton alliance, ça serait classe et discret. J'aime bien. Mais toi, tu en penses quoi, Jean-François ?
— Oui, ça me convient. Tout à l'heure on doit aller à Arles faire des courses, tu veux bien nous accompagner ? On en profitera pour aller chez un bijoutier et lui demander si c'est faisable.
— Oui, bien sûr, mais il faut que j'aille réveiller tout mon monde parce qu'avec les filles, on a lu que le samedi il y avait un très beau marché provençal et on veut aller y faire du shopping.
— Ah, encore des histoires de nanas, comme avant.
— Qu'est-ce-que tu crois ? On ne change pas une équipe qui gagne. Et si tu savais comme je suis heureuse que finalement Tony se soit remis avec Gaële. Ils en ont mis du temps pour comprendre qu'ils s'aimaient, ces deux-là.
Petit à petit tout le monde se leva. Ce fut d'abord Gaële et Tony, puis Henry et enfin Méli et Antho.
— Qu'est-ce qu’on dort bien ici. C'est calme. Je crois que je vais prendre pension.
— C'est bien volontiers que je vous invite, quand et pour aussi longtemps que vous le voulez. Ça me fait vraiment plaisir que vous soyez tous là.
— Ça faisait longtemps qu'on n'était plus venu en France avec Henry et ça nous manquait un peu. Et puis il y a une autre raison à notre venue à tous. Je ne t'en ai pas encore parlé mais Antho et Méli, tout comme Tony et Gaële, bossent avec moi maintenant. Les deux magasins tournent vraiment bien et les produits français ont toujours la cote aux States. Tony et Gaële se sont proposés pour rester en France et m'en dénicher, comme le faisait Liam. Alors, tant qu’on est là, on va en profiter pour leur chercher un pied à terre.
— Oui, et si on pouvait trouver par ici, ça serait le pied complet. On en a parlé hier soir au Papé et à la Mamé qui nous ont même proposé d'habiter chez eux, si besoin, le temps qu'on trouve quelque chose qui nous convienne. Ils sont trop adorables !
— Il vous faudrait quoi comme appartement ?
— Un truc ni trop grand ni trop petit parce que le bébé va arriver. Je ne sais pas un appart ou une petite maison avec deux ou trois chambres et deux salles de bain, si possible, mais il nous faudra surtout un lieu de stockage pour les objets qu'on trouvera. Si tu vois quelque chose, tu nous en parles.
— J'ai déjà une petite idée là-dessus. Je vous en parlerai plus tard parce que là, finie la tranquillité.
— Pourquoi tu dis ça ?
Je n'avais pas fini ma phrase, que déjà R et R demandaient à sortir et que les huit gamins débarquèrent en groupe – et habillé, heureusement. Ce fut la cohue, le temps qu'ils se préparent leurs petits déjeuners, puis ce fut un peu plus calme le temps qu'ils mangent et ce re-fut la cohue, le temps qu'ils débarrassent et remontent avant de redescendre presque aussitôt avec leurs vestes en disant qu'ils allaient voir les grands-parents et le Papé et la Mamé, avant d'aller chez Louis.
— Qu'est-ce qu’on fait les filles ? On se prépare pour aller à Arles ou on y va la semaine prochaine ?
— C'est déjà 10 heures. Le mieux serait qu'on y aille la semaine prochaine, non ? Le temps d’arriver et le marché sera presque fini !
— Oui, on fait comme ça. Ça sera mieux en prévoyant un départ avant 9 heures. Mais Bé, tu ne voulais pas y descendre ?
— Ça peut attendre la semaine prochaine, aussi. On va plutôt aller dire bonjour aux parents et grands-parents, si ça vous dit ?
— Mais puisqu’on est là, le repas de midi, il faudrait peut-être le préparer.
— Oh ça, Jeanne, la Mamé s'en occupe et elle est surement déjà à l’œuvre. On mange ici à midi mais c'est elle qui s'occupe de cuisiner. C’est SON domaine et elle n’est pas prête à laisser la place !
— Tu vas où, Bé ?
— Récupérer mon téléphone que j'ai laissé dans la chambre, Hans.
Je récupérais mon téléphone et les clefs de la mairie et des appartements. Et on partit. Une fois sur place on alla dire bonjour aux parents et aux grands-parents.
Et avant d'aller voir ce que faisaient les gamins chez Louis :
— Ça vous dit de visiter quelque chose avant d'y aller ?
— Il y a quoi à visiter, ici, qu'on ne connaisse pas déjà ?
— Une surprise Gaële. Allez, suivez-moi.
— Tu nous emmènes à l’école ?
— C'est ça. Venez, on monte.
J'ouvris un des appartements qu'on visita. À part la cuisine et la buanderie qui étaient équipées le reste était vide mais prêt à être immédiatement emménagé. Ça plaisait à tout le monde.
— Bé, si tu as les clés, tu sais à qui ça appartient ?
— Bien sûr, c'est à moi et si ça vous intéresse, c'est à louer.
— Dommage qu'il n'y ait pas aussi un hangar ou un entrepôt pour y stocker la marchandise. Comme ça, ce serait parfait pour nous.
— Vous n'avez pas tout vu. On redescend… Voilà l’ancienne salle de classe où vous pourriez stocker vos achats. C'est assez grand pour vous ?
— Ça serait plus que parfait même. il y a aussi une partie extérieure ?
— Oui, derrière il y a la cours, suivez-moi on va visiter.
— Hey, y'a même une piscine ! Cool et un barbecue !
— Par contre l'extérieur c'est pour les deux appartements.
— Tu veux bien nous le louer, Bé ? En plus on sera juste à côté du Papé et de la Mamé.
— Mais oui, je veux bien vous le louer. Sinon, pourquoi vous l’aurai-je fait visiter ! On en reparlera
Tony puis Gaële me firent un bisou sur la joue pour me remercier.
— Du coup, on a déjà trouvé l'appartement et le dépôt, on est en vacances pour de bon.
— On peut quand même aller faire quelques brocanteurs voir si on trouve des perles rares.
— Ô Maman, ne sois pas rabat joie tout le temps. On pourra rester un peu plus après les fêtes et sur le compte de l’entreprise.
— En parlant de ça Bé, ça te dérange si je te paye avec mon compte professionnel ? Je viens de penser que je peux déduire ça de mes impôts, alors autant que ça leur profite.
— C'est comme tu veux, Jeanne. Ça va que c'est pour Gaële et Tony, sinon je ne l'aurais pas loué.
— Au fait, tu le loue combien ?
— Je ne sais pas moi… 1000 euros ça irait ?
— Oui. Et pour la classe ?
— Je pensais à 1000 pour le tout.
— On dira 1500 dollars pour l'ensemble ça te va ?
— D’accord. Tu peux me le verser sur notre compte à Liam et moi ?
— Oui, bien sûr. Ça sera encore plus simple même.
— Je t'avoue que je ne sais même plus combien j'ai dessus. Je le gardais en souvenir de Liam et de moi. Et puis il y a toujours l'argent des voitures qui tombe dessus.
— Ça ne va pas durer. Cette année ils tournent la dernière saison.
— Il va falloir que je m'occupe de l'argent qu'il y a dessus parce que je le gardais pour les études des jumeaux et pour leur avenir mais comme tu le sais, ils n'en n'ont pas besoin. Je vais le donner à mes neveux. Ça permettra de payer leurs études sans que mon frère et ma sœur ne galèrent.
— Tu es toujours aussi généreux à ce que je vois.
— Non, je me souviens juste d'une chose que Cyprien me disait souvent : Malgré son grand âge et les nombreux enterrements où il était allé, il n'avait jamais vu un coffre-fort suivre un corbillard.
— Il avait raison. L'argent ne fait pas le bonheur. Il y contribue seulement.
— Exactement et quand je serai vieux, les jumeaux prendront soin de moi. Enfin, je l’espère.
— Ils sont comme toi, Bé. Alors tu n'as pas de souci à te faire. Et au fait, on va où là ?
— On va chez Louis voir ce qu'ils fabriquent.
— C'est qui Louis ?
— C'est un gars qui a des chevaux et une école d’équitation. On arrive. Ça m'a l'air calme.
Salut Louis, les gamins ne sont plus là ?
— Ça fait un moment qu'ils sont partis balader à cheval. Ils rentrent vers midi, d'après ce qu'ils m'ont dit.
— Même les deux plus jeunes sont partis avec eux ?
— Oui mais ne t'en fait pas je leur ai mis les chevaux les plus calmes que j’ai. Et à première vue, ils sont doués et ce n'est surement pas la première fois qu'ils montent, ça se voyait.
— Non, ils en ont souvent fait. Je crois bien qu'ils montaient à cheval avant même de savoir marcher.
— Comment ça se fait ?
— On vivait au Texas et nos voisins, Texans pur jus, avaient des enfants du même âge alors on a fait comme eux.
— J'ai déjà entendu parler de ça, les bébés cavaliers, mais je croyais que c'était une légende urbaine.
— Ah non, pas au Texas.
On discuta encore un petit moment avec Louis avant de repartir. Au passage on aida mon grand-père à charger le repas dans sa voiture et on rentra…
Midi pétant les gosses étaient là et avaient faim !
Ils renâclèrent un peu quand on leur dit de mettre la table mais le firent quand même.
On prenait l'apéro quand Tim entra.
— Salut tout le monde ! Bé, je venais voir si ça vous disait de venir caver cette après-midi avec moi ? Je dois faire mes truffières et celles de Gaston.
— Pas de souci, on viendra t’aider.
— Tu restes manger avec nous, mon grand ?
— Non merci Mamé, c'est gentil mais je mange chez mes parents avec les gosses. Maman nous a fait un ailloli. Ça fait une éternité qu'on n'en a plus mangé.
— Ça me donne une idée de repas, ça. Bé tu monteras l’ailloli ?
— Oui Mamé, j'en ferai même deux, dont un avec beaucoup d'ail pour Jeanne.
Tim partit et on passa à table. Le repas fini les gamins partirent jouer dehors et nous – les gars - on alla caver. On commença par ceux de Louis. On les laissa se débrouiller entre eux une fois la récolte faite puis on alla faire les truffières à Tim. Les siennes étaient modernes. Il y avait posé l’arrosage. On en trouva, enfin son chien en trouva, bien plus que chez Louis.
— On va voir ce que les tiennes donnes, Bé ?
Eh oui, moi aussi j'avais une truffière. En fait quand Tim avait acheté ses plants le gars lui en avait offert plusieurs pieds en plus et quand on avait fini de tout planter il en restait une dizaine en trop qu'on avait planté le long du parc des chevaux en nous disant que s'ils ne produisaient pas ça leur ferait au moins de l'ombre en été. Et à part deux qui crevèrent dès la première année, les autres prirent. Ils étaient même plus beaux que ceux de Tim parce que chaque année, j'y mettais pas mal de fumier. Et j'avoue que cette première ramasse était prometteuse au plus grand plaisir de Jeanne d'ailleurs qui les aimait toujours autant. Du coup le soir en plus des restes de midi on mangea des truffes aux œufs et non pas une omelette aux truffes.
Après le repas on discuta en petits groupes. Ma mère, mes tantes, ma grand-mère parlaient de l'organisation du repas de Noël. Hans, Gaële et Tony parlaient de l’appartement. Avec Jeanne et Henry on parlait de Kaleb et de ce qu'il faisait …. les gamins contrairement à leur Habitude n'étaient pas monté de suite à leur étage. Et quand Gus, Camille et Chip vinrent vers moi je sus que c'était pour me demander quelque chose. Gus s'installa sur mes genoux comme quand il était petit et me dit :
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