24-06-2024, 05:41 PM
Du coup, Adeline et Nans boudaient. Pendant qu'on visitait, les garçons installèrent la console en un temps record. Ils allaient la tester mais on leur dit que c'était l'heure de manger.
— Vous aurez le temps de jouer, ce soir.
Nans prit son sac de vêtements et allait descendre quand Gus lui demanda :
— Tu vas où Nans ?
— Je descends mes affaires.
— Pourquoi, tu ne veux pas dormir en Haut avec nous ?
— Oui, bien sûr, mais comme je suis plus jeune, j'ai cru que vous ne voudriez pas de moi.
— Tu seras comme notre petit frère, à tous.
— COOOOOOOOOL ! Je dors où ?
— On verra ça ce soir.
— Mon dieu Bé, j'ai oublié de sortir la gardianne de la voiture. Tu as des pates ou du riz ?
— Tout un stock. Mais c'était pas la peine d'apporter à manger. En plus ma grand-mère avait prévu aussi. On ne mourra pas de faim.
Dès le repas fini et la table débarrassée, les gosses partirent tous en haut. On discuta encore un moment puis on monta se coucher. Je vis Tim monter à l’étage, il frappa à la porte et entra quelques secondes après. On l'entendit discuter un peu avec Adeline. Puis il redescendit, remonta avec les bagages de sa fille et revint seul.
Le lendemain matin, ce fut la course pour les faire lever. On avait beau les appeler rien n'y faisait. En désespoir de cause on envoya R et R. C'est en râlant comme quoi il était trop tôt qu'ils prirent leur petit-déjeuner.
Enfin, on réussit à partir.
À neuf heures, on arrivait chez ma frangine qui nous avait préparé un autre petit-déjeuner. On eut la surprise d'y trouver Louis et Camille qui étaient là depuis le début de la semaine. Dix heures et on partait faire les achats. Ma sœur nous avait accompagné, pour que Hans et moi on ne se fasse pas embobiner par les gamins. Enfin, ‘’gamins’’ plus tant que ça, non plus.
À midi, à la plus grande joie de tous, sauf de Hans et ma sœur, on alla se faire un Mac Do. Puis on repartit faire des courses et ça dura une bonne partie de l'après-midi. Je vous avoue que j'en avais un peu – beaucoup - marre. Je les attendais dehors quand mon téléphone sonna. C'était Tim.
— Bé, tu vas avoir un peu de place dans ta voiture ?
— Oui, je pense, en fait j'ai pris le pick-up de mon père parce qu'avec mes loustics je ne savais pas trop ce qu'ils allaient acheter. Mais pour le moment, ça va, ils sont raisonnables.
— En remontant, tu pourrais passer au magasin de bricolage ? J'ai acheté des pots de peinture en ligne et ça m'évitera d'y descendre demain matin. Comme ça, demain, je peux attaquer de bonne heure à peindre.
— As-tu besoin d'un coup de main pour peindre ?
— Je veux pas vous emmerder avec ça.
— Attends, tu crois pas que je vais laisser jouer toute cette troupe à la console 24 heures sur 24. On bossait, nous à leur âge.
— Oui, et plus vite ça sera fini, plus vite on part de chez toi.
— Couillon, c'est pas pour ça que je te propose notre aide. C'est pour leur faire faire quelque chose d’utile.
— Si on fait la première couche demain et l'autre après demain, samedi on peut déménager les meubles.
— On fait comme ça, alors. Tu auras assez de matériel pour tout le monde ?
— Ah ça, non, je crois pas. Je vais demander à mon père de me prêter le sien.
— Je demande à ma frangine, on en a un peu à la maison et je demande aussi à mon père et à mon grand-père en rentrant. Allez je te laisse, ils sortent.
Il y en avait un plein caddie.
— On a trouvé tout ce qu'on voulait. On va commencer dès qu'on arrive et on finira demain.
— Bonne idée mais vous finirez demain, après un boulot.
— Mais papa, c'est quoi encore ce boulot que tu veux nous faire faire ?
— On va donner un coup de main à Tim et à Mary et aussi chez Bernard et Nadine pour peindre comme ça, samedi on peut les déménager.
À ma grande surprise personne ne râla. On rentra chez ma sœur, on chargea les sacs et, se répartissant comme ils voulaient dans les voitures, on prit le départ. Un bref arrêt dans la zone commerciale pour récupérer les pots de peinture et, quand on arriva, il faisait déjà nuit. Tout au long de la route ils avaient dû échanger des centaines de SMS entre les voitures.
Je stoppais devant chez m es grands-parents, au moment où les ouvriers qui travaillaient à l'école sortaient du boulot. J'allais leur dire bonsoir.
— Je vois que vous comptez faire de la peinture.
— Oui, on va peindre chez Tim demain.
— Si vous voulez on peut vous prêter le compresseur et les pistolets à peinture. On n'en a pas besoin en ce moment et vous verrez c'est beaucoup plus pratique que des pinceaux et des rouleaux.
— Je veux bien, mais on ne sait pas s'en servir.
— Demain matin, à huit heures, je serai chez Tim avec le matériel et je vous montre comment ça marche. C'est très facile, vous verrez.
— D'accord à demain alors.
Puis on rentra. On n'eut pas besoin de dire aux gosses de monter les affaires, ils grimpèrent immédiatement les escaliers, les bras chargé et déjà ils redescendaient pour demander des outils et de l’aide. Pendant que ces dames et Hans préparaient un énorme plat de spaghettis et de bolognaise, Tim, Bernard et moi, on monta les aider. Hans avait tout prévu pour fixer les cadres, du double face pour les affiches, des crochets… on était loin d'avoir fini parce que, et à chaque fois qu'on devait en poser une, certains la voulaient là et d'autres là. Pour finir, on ne fit pas grand-chose, si ce n'est attendre qu'ils se mettent d’accord. Un ''c'est prêt !'' crié d'en bas les fit descendre en courant. L'appel du ventre était plus fort que l'envie de décorer. Quand je vis le plat de spaghettis je pensais qu'on en aurait pour la semaine ! Eh bien, même pas pour deux jours. Je me demande comment ils ont fait pour avaler tout ça !
Une chose me surprit aussi. Tous les gamins débarrassèrent la table sans devoir leur demander, ceci avant de remonter ''réfléchir'' à la décoration. On alla sur le canapé pour discuter. Bernard et Nadine montèrent se coucher les premiers. On discuta encore un peu avec Tim et Mary et on monta se coucher en même temps. On croisa Laszlo, Adeline et R et R dans les escaliers.
— Ils demandent à sortir. On les accompagne.
— Pas trop longtemps non plus. Et pas trop loin.
— Papa, on sera dans le jardin. Tu n'auras qu'à regarder ce qu'on fait par la fenêtre, puisque tu ne nous fais pas confiance.
— Mais si, je vous fais confiance ma puce, c'est juste que tu es mon bébé et que je me fais du souci pour toi et pour tout ce qu'il pourrait t’arriver.
— C’est cela, oui, avec R et R dans les parages, un commando vas venir me kidnapper ! Bon, Papa, çà ne te regarde pas mais sache qu’avec Laszlo, on a décidé d'attendre que j’ai au moins 15 ans et qu'on soit prêt tous les deux. Tu vois, il y a encore le temps, avant que tu flippe. Bon, on y va, sinon R et R vont faire dedans.
Ils continuèrent à descendre alors qu'on finissait de monter. Sur le palier on se fit la bise mais juste avant de rentrer dans sa chambre Tim se tourna vers nous.
— Tu crois qu'ils vont être sérieux et qu'ils vont tenir leur promesse parce que, ses 15 ans, Adeline les aura dans six mois et ça me laisse au moins un petit délai. Vous avez du bol vous d'avoir des garçons.
— Tu sais, maintenant les gamins sont au courant des danger et prêtent attention à ce qu'ils font.
— Oui, ils ont surtout une sexualité tirée des films pornos et c'est ça qui me fait peur. Pour Nans je me ferai moins de soucis.
— Ah ! Parce que la vertu de ton fils est moins importante que celle de ta fille ?
— Non, c'est pas ce que je veux dire, Mary, c'est juste que tu comprends que, bin, Adeline c'est une fille.
— Oui et son pucelage c'est sacré c'est ça ? Tu aimerais qu'elle arrive vierge à son mariage c'est ça ?
— Quand même pas mais bon 15 ans c'est jeune quand même.
— Et toi, c'est à quel âge que tu as perdu le tien ? Et si tu me dis que ce n'est pas pareil parce que tu es un garçon, ça va barder.
— C'est bon, j’abdique. Bonne nuit tout le monde et à demain.
On était dans la chambre en train de prendre une douche à deux. On avait la même idée derrière la tête.
— Bé, tu en penses quoi de la discussion qu'on a eue ?
— Comme le dit Tim, Chip et Gus sont des garçons et le risque que l’un d’eux tombe enceinte est impossible. J'espère juste qu'ils tomberont sur de bonnes partenaires pour leur première fois.
— Et si c'est des bons partenaires, tu en penserais quoi ?
— Rien mais je serai un peu déçu, quand même.
— Ah bon, pourquoi ça ?
— T'as pas envie d'avoir des petits-enfants toi ?
— Bien sûr que oui… j'en veux plein, même. Et puis, si les deux sont gays, ils pourront adopter, d'ici là.
— Oui mais ça ne sera pas des petits Fabre pure souche. Après, je ferai avec ce qu'il se passera. Mais je pense à quelque chose, si on essayait d'aller faire un petit frère ou une petite sœur aux jumeaux ?
— Je veux bien essayer mais qui sera la maman ?
— On peut le faire à tour de rôle. On verra bien sur lequel ça va tomber, si ça fonctionne.
On se marrait mais on était tous les deux en érection, Hans s'appuya contre le mur de la douche en tendant ses fesses. Je m'accroupis derrière lui pour lui bouffer la rondelle et, vite, il me demanda de l’engrosser. Je fis durer autant que possible avant de lui envoyer ma semence bien au fond de ses fesses. Puis ce fut à son tour d'essayer de me faire un enfant. Mais comme il était excité, parce que je venais de le prendre, il jouit assez vite, il m'excita la prostate juste assez pour me refaire bander et comme j'étais à nouveau en érection, il s'allongea sur le dos, remonta ses jambes et me fit un grand sourire. Comment résister à ça ?
On prit une autre douche parce qu'on avait beaucoup… transpiré de partout. On se fit un bisou avant de nous endormir.
Je me levais le premier. Dix minutes plus tard, Tim et ses parents descendirent quasi en même temps. Bernard avait décidé de venir nous aider. C'est vrai que, pour eux aussi, l’avancée des travaux étaient une urgence. On arriva deux minutes en avance mais les ouvriers étaient déjà à l’ouvrage.
L'utilisation du compresseur et des pistolets s’avéra facile. Et quand, vers dix heures, les gamins arrivèrent pour nous aider on avait presque fini de passer la première couche chez Tim. Du coup ils allèrent voir les grands-parents puis ils allèrent chez Louis pour voir les chevaux. Il nous fallut moins de temps pour refaire la peinture chez les parents de Tim. Comme il restait beaucoup de bolognaise Mary et sa belle-mère avaient fait d’énormes plat de lasagne pour midi. Il n'en resta rien. Et pour le soir ça serait raclette.
Le lendemain on passa la seconde couche et on rendit le matériel. Tim et son père leur glissèrent la pièce et dans l'après-midi on commença à charrier les meubles et à les remonter. Les gamins étant là, ils commencèrent à charrier les cartons. On y était encore quand Mary et Nadine rentèrent du boulot. Bien sûr, il fallut changer des meubles de place. Mais autant l'une que l'autre, étaient contentes de notre travail.
Tim et Mary ainsi que Bernard et Nadine comptaient bien dormir samedi soir chez eux. Aussi rendez-vous fut pris pour 7 heures le samedi matin. Les gosses tiraient la gueule et il fallut monter les secouer pour les faire lever. Il restait pas mal de cartons à charrier. Et je me fis chambrer parce que j'étais arrivé à la bourre… Alors que j'avais préparé la pâte pour les pizzas qu'on allait manger tous ensemble ce soir. J'en avais profité pour inviter mes parents, mes grands-parents ainsi que Louis et Amandine mais aussi mes locataires qui n'osèrent pas refuser devant mon insistance. Il y aurait aussi, bien sur, mon frère et ma sœur.
Maintenant que le plus gros du travail était fait, il ne leur restait qu'à vider les cartons et ranger ce qu'ils contenaient à leurs convenances. Du coup, l'après-midi, je restai à la maison, avec Hans. On en profita pour faire une bonne sieste (crapuleuse) et à partir de 17 heures, après avoir allumé le four, je m'occupais des pizzas. Comme on allait être nombreux, j'avais pris un peu d'avance en en faisant précuire quelques-unes.
C'est d'abord mes parents et mes grands-parents qui arrivèrent avec mon frère et ma sœur. Puis ce fut Tim, Mary et les parents, puis mes locataires et enfin les gamins qui arrivèrent avec Louis et Amandine. Les gamins grimpèrent en courant se doucher et se changer. Ça nous surprit agréablement, mais bon … pourvu que ça dure ! Mon frère et Pierrick vinrent me donner un coup de main. Et quand la jeunesse redescendit, se fut la ruée sur les pizzas.
Jessica et Loreen discutaient bien et tout le monde leur parlait en retour. Elles avaient l'air décontractées. Quand Loreen alla aux toilettes, Jessica demanda son portable à Gus qui le lui tendit et très rapidement elle envoya un SMS et le rendit.
Finalement, ce soir-là, on apprit que Loreen n'était pas la mère de Jessica mais sa nourrice et qu'elle était là pour lui tenir compagnie et la protéger - de qui, de quoi, elle ne l'avait pas dit. Vers minuit tout le monde partit, sauf les gamins évidemment et Tim avec sa famille qui n'avaient pas tout fini pour pouvoir réaménager. Demain, c'était ma mère qui invitait mais toujours chez nous.
Ce qui me fit penser : Dire que demain soir mes amours repartent déjà et une fois de plus je vais me retrouver seul à la maison… PFF !
Comme d'Habitude on passa une journée formidable en famille mais l'heure avançant, ça a été ma sœur et sa famille puis mon frère et la sienne, qui partirent. Ensuite ce fut le tour de mes parents et de mes grands-parents et enfin les garçons et Hans qui montèrent préparer leurs affaires. Ils partirent après le souper. Au moment de partir les jumeaux appelèrent R et R qui vinrent se blottir à mes pieds et qui me regardaient en gémissant. Ils partirent sans eux.
15
— Vous aurez le temps de jouer, ce soir.
Nans prit son sac de vêtements et allait descendre quand Gus lui demanda :
— Tu vas où Nans ?
— Je descends mes affaires.
— Pourquoi, tu ne veux pas dormir en Haut avec nous ?
— Oui, bien sûr, mais comme je suis plus jeune, j'ai cru que vous ne voudriez pas de moi.
— Tu seras comme notre petit frère, à tous.
— COOOOOOOOOL ! Je dors où ?
— On verra ça ce soir.
— Mon dieu Bé, j'ai oublié de sortir la gardianne de la voiture. Tu as des pates ou du riz ?
— Tout un stock. Mais c'était pas la peine d'apporter à manger. En plus ma grand-mère avait prévu aussi. On ne mourra pas de faim.
Dès le repas fini et la table débarrassée, les gosses partirent tous en haut. On discuta encore un moment puis on monta se coucher. Je vis Tim monter à l’étage, il frappa à la porte et entra quelques secondes après. On l'entendit discuter un peu avec Adeline. Puis il redescendit, remonta avec les bagages de sa fille et revint seul.
Le lendemain matin, ce fut la course pour les faire lever. On avait beau les appeler rien n'y faisait. En désespoir de cause on envoya R et R. C'est en râlant comme quoi il était trop tôt qu'ils prirent leur petit-déjeuner.
Enfin, on réussit à partir.
À neuf heures, on arrivait chez ma frangine qui nous avait préparé un autre petit-déjeuner. On eut la surprise d'y trouver Louis et Camille qui étaient là depuis le début de la semaine. Dix heures et on partait faire les achats. Ma sœur nous avait accompagné, pour que Hans et moi on ne se fasse pas embobiner par les gamins. Enfin, ‘’gamins’’ plus tant que ça, non plus.
À midi, à la plus grande joie de tous, sauf de Hans et ma sœur, on alla se faire un Mac Do. Puis on repartit faire des courses et ça dura une bonne partie de l'après-midi. Je vous avoue que j'en avais un peu – beaucoup - marre. Je les attendais dehors quand mon téléphone sonna. C'était Tim.
— Bé, tu vas avoir un peu de place dans ta voiture ?
— Oui, je pense, en fait j'ai pris le pick-up de mon père parce qu'avec mes loustics je ne savais pas trop ce qu'ils allaient acheter. Mais pour le moment, ça va, ils sont raisonnables.
— En remontant, tu pourrais passer au magasin de bricolage ? J'ai acheté des pots de peinture en ligne et ça m'évitera d'y descendre demain matin. Comme ça, demain, je peux attaquer de bonne heure à peindre.
— As-tu besoin d'un coup de main pour peindre ?
— Je veux pas vous emmerder avec ça.
— Attends, tu crois pas que je vais laisser jouer toute cette troupe à la console 24 heures sur 24. On bossait, nous à leur âge.
— Oui, et plus vite ça sera fini, plus vite on part de chez toi.
— Couillon, c'est pas pour ça que je te propose notre aide. C'est pour leur faire faire quelque chose d’utile.
— Si on fait la première couche demain et l'autre après demain, samedi on peut déménager les meubles.
— On fait comme ça, alors. Tu auras assez de matériel pour tout le monde ?
— Ah ça, non, je crois pas. Je vais demander à mon père de me prêter le sien.
— Je demande à ma frangine, on en a un peu à la maison et je demande aussi à mon père et à mon grand-père en rentrant. Allez je te laisse, ils sortent.
Il y en avait un plein caddie.
— On a trouvé tout ce qu'on voulait. On va commencer dès qu'on arrive et on finira demain.
— Bonne idée mais vous finirez demain, après un boulot.
— Mais papa, c'est quoi encore ce boulot que tu veux nous faire faire ?
— On va donner un coup de main à Tim et à Mary et aussi chez Bernard et Nadine pour peindre comme ça, samedi on peut les déménager.
À ma grande surprise personne ne râla. On rentra chez ma sœur, on chargea les sacs et, se répartissant comme ils voulaient dans les voitures, on prit le départ. Un bref arrêt dans la zone commerciale pour récupérer les pots de peinture et, quand on arriva, il faisait déjà nuit. Tout au long de la route ils avaient dû échanger des centaines de SMS entre les voitures.
Je stoppais devant chez m es grands-parents, au moment où les ouvriers qui travaillaient à l'école sortaient du boulot. J'allais leur dire bonsoir.
— Je vois que vous comptez faire de la peinture.
— Oui, on va peindre chez Tim demain.
— Si vous voulez on peut vous prêter le compresseur et les pistolets à peinture. On n'en a pas besoin en ce moment et vous verrez c'est beaucoup plus pratique que des pinceaux et des rouleaux.
— Je veux bien, mais on ne sait pas s'en servir.
— Demain matin, à huit heures, je serai chez Tim avec le matériel et je vous montre comment ça marche. C'est très facile, vous verrez.
— D'accord à demain alors.
Puis on rentra. On n'eut pas besoin de dire aux gosses de monter les affaires, ils grimpèrent immédiatement les escaliers, les bras chargé et déjà ils redescendaient pour demander des outils et de l’aide. Pendant que ces dames et Hans préparaient un énorme plat de spaghettis et de bolognaise, Tim, Bernard et moi, on monta les aider. Hans avait tout prévu pour fixer les cadres, du double face pour les affiches, des crochets… on était loin d'avoir fini parce que, et à chaque fois qu'on devait en poser une, certains la voulaient là et d'autres là. Pour finir, on ne fit pas grand-chose, si ce n'est attendre qu'ils se mettent d’accord. Un ''c'est prêt !'' crié d'en bas les fit descendre en courant. L'appel du ventre était plus fort que l'envie de décorer. Quand je vis le plat de spaghettis je pensais qu'on en aurait pour la semaine ! Eh bien, même pas pour deux jours. Je me demande comment ils ont fait pour avaler tout ça !
Une chose me surprit aussi. Tous les gamins débarrassèrent la table sans devoir leur demander, ceci avant de remonter ''réfléchir'' à la décoration. On alla sur le canapé pour discuter. Bernard et Nadine montèrent se coucher les premiers. On discuta encore un peu avec Tim et Mary et on monta se coucher en même temps. On croisa Laszlo, Adeline et R et R dans les escaliers.
— Ils demandent à sortir. On les accompagne.
— Pas trop longtemps non plus. Et pas trop loin.
— Papa, on sera dans le jardin. Tu n'auras qu'à regarder ce qu'on fait par la fenêtre, puisque tu ne nous fais pas confiance.
— Mais si, je vous fais confiance ma puce, c'est juste que tu es mon bébé et que je me fais du souci pour toi et pour tout ce qu'il pourrait t’arriver.
— C’est cela, oui, avec R et R dans les parages, un commando vas venir me kidnapper ! Bon, Papa, çà ne te regarde pas mais sache qu’avec Laszlo, on a décidé d'attendre que j’ai au moins 15 ans et qu'on soit prêt tous les deux. Tu vois, il y a encore le temps, avant que tu flippe. Bon, on y va, sinon R et R vont faire dedans.
Ils continuèrent à descendre alors qu'on finissait de monter. Sur le palier on se fit la bise mais juste avant de rentrer dans sa chambre Tim se tourna vers nous.
— Tu crois qu'ils vont être sérieux et qu'ils vont tenir leur promesse parce que, ses 15 ans, Adeline les aura dans six mois et ça me laisse au moins un petit délai. Vous avez du bol vous d'avoir des garçons.
— Tu sais, maintenant les gamins sont au courant des danger et prêtent attention à ce qu'ils font.
— Oui, ils ont surtout une sexualité tirée des films pornos et c'est ça qui me fait peur. Pour Nans je me ferai moins de soucis.
— Ah ! Parce que la vertu de ton fils est moins importante que celle de ta fille ?
— Non, c'est pas ce que je veux dire, Mary, c'est juste que tu comprends que, bin, Adeline c'est une fille.
— Oui et son pucelage c'est sacré c'est ça ? Tu aimerais qu'elle arrive vierge à son mariage c'est ça ?
— Quand même pas mais bon 15 ans c'est jeune quand même.
— Et toi, c'est à quel âge que tu as perdu le tien ? Et si tu me dis que ce n'est pas pareil parce que tu es un garçon, ça va barder.
— C'est bon, j’abdique. Bonne nuit tout le monde et à demain.
On était dans la chambre en train de prendre une douche à deux. On avait la même idée derrière la tête.
— Bé, tu en penses quoi de la discussion qu'on a eue ?
— Comme le dit Tim, Chip et Gus sont des garçons et le risque que l’un d’eux tombe enceinte est impossible. J'espère juste qu'ils tomberont sur de bonnes partenaires pour leur première fois.
— Et si c'est des bons partenaires, tu en penserais quoi ?
— Rien mais je serai un peu déçu, quand même.
— Ah bon, pourquoi ça ?
— T'as pas envie d'avoir des petits-enfants toi ?
— Bien sûr que oui… j'en veux plein, même. Et puis, si les deux sont gays, ils pourront adopter, d'ici là.
— Oui mais ça ne sera pas des petits Fabre pure souche. Après, je ferai avec ce qu'il se passera. Mais je pense à quelque chose, si on essayait d'aller faire un petit frère ou une petite sœur aux jumeaux ?
— Je veux bien essayer mais qui sera la maman ?
— On peut le faire à tour de rôle. On verra bien sur lequel ça va tomber, si ça fonctionne.
On se marrait mais on était tous les deux en érection, Hans s'appuya contre le mur de la douche en tendant ses fesses. Je m'accroupis derrière lui pour lui bouffer la rondelle et, vite, il me demanda de l’engrosser. Je fis durer autant que possible avant de lui envoyer ma semence bien au fond de ses fesses. Puis ce fut à son tour d'essayer de me faire un enfant. Mais comme il était excité, parce que je venais de le prendre, il jouit assez vite, il m'excita la prostate juste assez pour me refaire bander et comme j'étais à nouveau en érection, il s'allongea sur le dos, remonta ses jambes et me fit un grand sourire. Comment résister à ça ?
On prit une autre douche parce qu'on avait beaucoup… transpiré de partout. On se fit un bisou avant de nous endormir.
Je me levais le premier. Dix minutes plus tard, Tim et ses parents descendirent quasi en même temps. Bernard avait décidé de venir nous aider. C'est vrai que, pour eux aussi, l’avancée des travaux étaient une urgence. On arriva deux minutes en avance mais les ouvriers étaient déjà à l’ouvrage.
L'utilisation du compresseur et des pistolets s’avéra facile. Et quand, vers dix heures, les gamins arrivèrent pour nous aider on avait presque fini de passer la première couche chez Tim. Du coup ils allèrent voir les grands-parents puis ils allèrent chez Louis pour voir les chevaux. Il nous fallut moins de temps pour refaire la peinture chez les parents de Tim. Comme il restait beaucoup de bolognaise Mary et sa belle-mère avaient fait d’énormes plat de lasagne pour midi. Il n'en resta rien. Et pour le soir ça serait raclette.
Le lendemain on passa la seconde couche et on rendit le matériel. Tim et son père leur glissèrent la pièce et dans l'après-midi on commença à charrier les meubles et à les remonter. Les gamins étant là, ils commencèrent à charrier les cartons. On y était encore quand Mary et Nadine rentèrent du boulot. Bien sûr, il fallut changer des meubles de place. Mais autant l'une que l'autre, étaient contentes de notre travail.
Tim et Mary ainsi que Bernard et Nadine comptaient bien dormir samedi soir chez eux. Aussi rendez-vous fut pris pour 7 heures le samedi matin. Les gosses tiraient la gueule et il fallut monter les secouer pour les faire lever. Il restait pas mal de cartons à charrier. Et je me fis chambrer parce que j'étais arrivé à la bourre… Alors que j'avais préparé la pâte pour les pizzas qu'on allait manger tous ensemble ce soir. J'en avais profité pour inviter mes parents, mes grands-parents ainsi que Louis et Amandine mais aussi mes locataires qui n'osèrent pas refuser devant mon insistance. Il y aurait aussi, bien sur, mon frère et ma sœur.
Maintenant que le plus gros du travail était fait, il ne leur restait qu'à vider les cartons et ranger ce qu'ils contenaient à leurs convenances. Du coup, l'après-midi, je restai à la maison, avec Hans. On en profita pour faire une bonne sieste (crapuleuse) et à partir de 17 heures, après avoir allumé le four, je m'occupais des pizzas. Comme on allait être nombreux, j'avais pris un peu d'avance en en faisant précuire quelques-unes.
C'est d'abord mes parents et mes grands-parents qui arrivèrent avec mon frère et ma sœur. Puis ce fut Tim, Mary et les parents, puis mes locataires et enfin les gamins qui arrivèrent avec Louis et Amandine. Les gamins grimpèrent en courant se doucher et se changer. Ça nous surprit agréablement, mais bon … pourvu que ça dure ! Mon frère et Pierrick vinrent me donner un coup de main. Et quand la jeunesse redescendit, se fut la ruée sur les pizzas.
Jessica et Loreen discutaient bien et tout le monde leur parlait en retour. Elles avaient l'air décontractées. Quand Loreen alla aux toilettes, Jessica demanda son portable à Gus qui le lui tendit et très rapidement elle envoya un SMS et le rendit.
Finalement, ce soir-là, on apprit que Loreen n'était pas la mère de Jessica mais sa nourrice et qu'elle était là pour lui tenir compagnie et la protéger - de qui, de quoi, elle ne l'avait pas dit. Vers minuit tout le monde partit, sauf les gamins évidemment et Tim avec sa famille qui n'avaient pas tout fini pour pouvoir réaménager. Demain, c'était ma mère qui invitait mais toujours chez nous.
Ce qui me fit penser : Dire que demain soir mes amours repartent déjà et une fois de plus je vais me retrouver seul à la maison… PFF !
Comme d'Habitude on passa une journée formidable en famille mais l'heure avançant, ça a été ma sœur et sa famille puis mon frère et la sienne, qui partirent. Ensuite ce fut le tour de mes parents et de mes grands-parents et enfin les garçons et Hans qui montèrent préparer leurs affaires. Ils partirent après le souper. Au moment de partir les jumeaux appelèrent R et R qui vinrent se blottir à mes pieds et qui me regardaient en gémissant. Ils partirent sans eux.
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