10-06-2024, 09:40 PM
Il était temps que je me lève d'autant que je me sentais de nouveau en pleine forme ce qui n'empêcha pas le docteur Louis de me servir un verre d'eau, bien fraîche, en guise d'apéritif alors que lui s'envoyait un whisky, cela sous le prétexte, à mon avis fallacieux, que l'alcool n'était pas compatible avec ce qu'il m'avait prescrit. Le repas, simple comme il convient en pleine montagne, était composé de charcuterie et de fromage avec un verre de vin rouge du pays. Nous n'étions pas très bavards et je ressentais comme une certaine gêne entre nous dont je ne parvenais pas à déceler la cause ni à déceler si ce ressenti était de mon fait ou du sien, ou tout simplement de nous deux.
C'est vrai que plus de dix années s'étaient écoulées et qu'indiscutablement nous avions forcément changé, non seulement physiquement mais aussi mentalement, intellectuellement.
En ce qui me concerne, ce n'était pas brillant : ce n'est pas en vendant mes glaces sur les plages que ma culture s'était approfondie, c'était de toute évidence le contraire car je ne m'étais absolument pas tenu au courant de l'évolution des connaissances humaines. Ce n'était pas non plus mon soutien à mes petits vieux pour leur faire croire, même si parfois cela était vrai, qu'ils avaient conservé toutes leurs capacités sexuelles grâce à mes manipulations sur ce petit bout de chair dont ils étaient si fiers ou en les laissant me triturer à leur gré, se donnant l'illusion que c'était leur propre sexe qui était en érection.
Si quelqu'un était capable de lire en moi, il en aurait une bien piètre opinion. Louis, j'en étais à peu près certain, devait avoir cette faculté.
Parlons de Louis ! Quand je l'avais quitté c'était un adorable adolescent qui comme tout ceux de son âge se cherchait physiquement avec une curiosité certaine mais son sérieux le ramenait régulièrement dans la normalité de son milieu. Il n'empêche qu'il avait pris un réel plaisir les très rares fois où nous nous étions laissé aller à ce sentiment qui nous attirait l'un comme l'autre. Professionnellement, il avait plus que progressé puisqu'il était désormais un médecin accompli.
Tout nous séparait donc, j'en étais parfaitement conscient alors que lui devait certainement se poser des questions à mon sujet ! C'était du reste un des dilemmes qui allait rapidement se poser à moi, devais-je tout lui avouer, une partie seulement ou au contraire ne rien dire ?
Mais pour moi, la question essentielle était comment et avec qui vivait-il ? Était-il célibataire comme souvent les jeunes médecins avec des études longues et compliquées ? Après mon départ, avait-il connu d'autres garçons, avec quelles expériences, occasionnelles ou durables ? Avait-il fréquenté des femmes ?
À l'époque c'était un garçon sérieux qui possédait un grand sens moral, qui était fidèle en amitié et peut-être m'avait-il tout simplement attendu, renonçant à se lier, en tout cas durablement, avec quelqu'un. Soudain un souvenir remonta jusqu'à moi : Je faisais ma tournée vespérale pour m'assurer que toutes les chambres de l'internat étaient tranquilles et que les occupants dormaient paisiblement et j'étais en train de remonter la couverture d'un des dormeurs lorsqu'une main se glissa dans mon boxer, se saisit de mon sexe. De saisissement, je tombais sur le soi-disant dormeur, nous nous sommes retrouvé nos deux membres l'un contre l'autre et une main qui n'était pas la mienne qui s'agitait frénétiquement. Brutalement, j'avais senti ma semence monter en moi alors que des contractions nous saisissaient tous les deux et qu'une double éjaculation se répandait sur nos ventres. Le branleur, c'était Louis, le petit ange que tout le monde adorait pour son innocence !
Notre repas était terminé depuis longtemps, la porte ouverte apportait une fraîcheur bienvenue en même temps qu'une légère brise entrait et chassait petit à petit la chaleur qui s'était accumulée dans la Bergerie. Nous bavardions de choses et autres mais sans véritablement nous livrer.
La journée avait été rude pour moi, la montée de plusieurs heures, l'émotion de découvrir celui qui m'avait presque contraint de le rejoindre et cet accueil si chaleureux en se jetant dans mes bras mais également si bref. Le moment était venu de se coucher et je paniquais un peu à l'idée de nous préparer : je ne savais pas ce que je voulais et j'appréhendais de me déshabiller, devais-je conserver mon sous-vêtement ou me mettre nu comme j'en avais l'habitude pour dormir ? Nos corps devaient-ils s'ignorer pour laisser au temps de se réhabituer ou au contraire rechercher le contact, un contact auquel indiscutablement mon membre aspirait comme toute ma personne. Je jetais un coup d'œil vers Louis qui n'avait pas encore commencé à se préparer mais dont je pouvais voir la protubérance sur le devant de sa culotte. Il s'apprêtait à former un numéro sur son téléphone, il me dit juste
- J'en ai pour quelques secondes, je veux juste dire bonne nuit à ma femme
À cet instant, le ciel me tomba dessus.
Pendant les quelques minutes que dura son téléphone, j'étais dans une rage folle, je me sentais bafoué, trompé, ridiculisé. Très rapidement, toutefois, je me suis calmé, avant même son retour. Que pouvais-je lui reprocher ? dix ans s'étaient écoulés depuis notre première rencontre alors qu'il n'était qu'un gosse qui, comme tous ceux de son âge, avait laissé parler ses hormones. Alors que je conduisais ma vie de manière discutable, il avait fait de même, avait dû faire ses propres expériences et avait choisi la voie classique, il avait trouvé une fille après en avoir probablement testé plusieurs et il s'était unis pour la vie. Moi, je n'existais au mieux pour lui, je n'étais, au mieux, qu'un un souvenir, plaisant je l'espère.
Il n'empêche que son attitude à mon arrivée, sa joie réelle, son ou ses baisers je ne sais plus, me posait un certain nombre de questions qu'il me faudrait résoudre.
Il allait falloir jouer cartes sur table, tant de mon côté que surtout du sien.
Dans l'immédiat, la nuit était tombée, l'heure d'aller se coucher était là, présente, pleine d'inconnues et de dangers mais également, qui sait, de tentations et de désirs. Au moment où il rentra dans la petite pièce, j'avais décidé de ne rien entreprendre, quelle que pût être mon envie, j'étais libre alors que lui ne l'était pas, il lui appartenait de prendre l'initiative, quelle qu'elle fût. J'agirais en conséquence mais avec une grande prudence, je ne voulais en aucun cas être celui qui pourrait détruire son foyer.
J'étais très calme mais je savais que l'un comme l'autre nous allions être confrontés à une situation très spéciale qui influerait non seulement sur notre relation immédiate et future mais également sur mon avenir, comme sur le sien.
J'entendais l'eau de la douche que prenait Louis, je l'imaginais nu et entrain de se frotter le corps avec ses mains pleines de savon. La douche prit fin et quelques instants après je vis Louis sortir dans le plus simple appareil, sans aucune gêne apparente alors que pour ma part je m'empressais de saisir un coussin pour cacher l'érection qui s'était emparée de mon sexe. Moi qui avais vu tant de sexes de mes "clients" jeunes ou âgés, je me sentais très mal à l'aise face à Louis et pourtant c'était lui qui avait raison, nous étions deux jeunes gens et, a priori, il n'y avait aucune motif pour que nous fussions intimidés devant notre nudité. Mais ma gène ne m'empêcha pas d'admirer la beauté des formes de son corps, d'un corps que l'on sentait habitué à pratiquer du sport ou, en tout cas, des exercices physiques pour s'entretenir.
Louis m'incita à me rendre à la douche ce que je fis en me contorsionnant pour qu'il ne voie pas mon érection. En me glissant sous la douche, je poussais un hurlement : j'avais oublié que l'eau était glaciale, à plus ou moins 10°, ce qui me fit immédiatement sortir de ce minuscule local, en omettant bien sûr de couvrir mes attributs. Le froid de l'eau avait eu l'avantage de ramener mon sexe à sa taille de repos. L'honneur était sauf !
Inutile dire que Louis était mort de rire, que je grelottais comme un malheureux jusqu'à ce que, après avoir manipulé quelques robinets et boutons, l'eau agréablement tiède rende ma douche supportable. Mais Louis n'était pas rancunier : devant ma peau rouge et mes tremblements, il entreprit de me frotter vigoureusement pour me réchauffer. Le sentiment de sa friction était agréable, je me laissais faire. Par inadvertance, son sexe toucha brièvement mon bras qui pendait le long de mon corps. Je réalisais qu'il bandait légèrement mais il ne fit aucune remarque alors que moi j'étais comme paralysé. J'avais en tête le petit Louis de l'époque, je voyais l'homme nu qui me frictionnait et je pensais à sa femme. Oui, le tout représentait un problème qu'il faudrait résoudre dans les plus brefs délais.
Les événements de la journée, le choc thermique que je venais d'éprouver, tout cela concourait à ce que je dormais quasiment debout. Je crois que Louis me conduisit dans notre lit commun, je sentis qu'il s'allongeait à côté de moi et que comme moi il était nu. J'étais déjà comme une souche en train de dormir.
Je ne sais pas ce qui a pu se passer durant cette première nuit ni même s'il s'est passé quelque chose. À première vue, il n'y avait aucune trace douteuse sur les draps, pas de parfum de sperme ou autre émanation corporelle, pas de traces légèrement poisseuses. Dans mon dos, contre mes fesses, je sentais clairement son érection, je percevais un sexe parfaitement immobile qui appuyait contre ma raie. Un bras inerte, Louis semblait dormir profondément, traversait mon buste et une main s'appliquait contre mon teton dont la partie sensible s'affichait avec ostentation.
Le jour était en train de se lever, la température de la petite pièce était fraîche d'autant que le léger drap qui aurait dû nous couvrir était en torchon au pied du lit, laissant nos corps nus ans protection. J'étais à demi réveillé, dans ce moment où on est conscient mais sans forcément réaliser ce que cela peut signifier, sans savoir si on est dans le rêve ou la réalité. Je frissonnais sous la fraîcheur en même temps que j'appréciais le corps tiède de Louis. Sans m'en rendre compte, j'avais ramené le drap sur nous, il avait légèrement grogné, sa main était descendue plus bas que mon nombril et s'était stabilisé dans ma toison blonde. Les secondes s'écoulaient et mon esprit s'engourdissait au fur et à mesure que mon état conscient s'endormait.
C'est vrai que plus de dix années s'étaient écoulées et qu'indiscutablement nous avions forcément changé, non seulement physiquement mais aussi mentalement, intellectuellement.
En ce qui me concerne, ce n'était pas brillant : ce n'est pas en vendant mes glaces sur les plages que ma culture s'était approfondie, c'était de toute évidence le contraire car je ne m'étais absolument pas tenu au courant de l'évolution des connaissances humaines. Ce n'était pas non plus mon soutien à mes petits vieux pour leur faire croire, même si parfois cela était vrai, qu'ils avaient conservé toutes leurs capacités sexuelles grâce à mes manipulations sur ce petit bout de chair dont ils étaient si fiers ou en les laissant me triturer à leur gré, se donnant l'illusion que c'était leur propre sexe qui était en érection.
Si quelqu'un était capable de lire en moi, il en aurait une bien piètre opinion. Louis, j'en étais à peu près certain, devait avoir cette faculté.
Parlons de Louis ! Quand je l'avais quitté c'était un adorable adolescent qui comme tout ceux de son âge se cherchait physiquement avec une curiosité certaine mais son sérieux le ramenait régulièrement dans la normalité de son milieu. Il n'empêche qu'il avait pris un réel plaisir les très rares fois où nous nous étions laissé aller à ce sentiment qui nous attirait l'un comme l'autre. Professionnellement, il avait plus que progressé puisqu'il était désormais un médecin accompli.
Tout nous séparait donc, j'en étais parfaitement conscient alors que lui devait certainement se poser des questions à mon sujet ! C'était du reste un des dilemmes qui allait rapidement se poser à moi, devais-je tout lui avouer, une partie seulement ou au contraire ne rien dire ?
Mais pour moi, la question essentielle était comment et avec qui vivait-il ? Était-il célibataire comme souvent les jeunes médecins avec des études longues et compliquées ? Après mon départ, avait-il connu d'autres garçons, avec quelles expériences, occasionnelles ou durables ? Avait-il fréquenté des femmes ?
À l'époque c'était un garçon sérieux qui possédait un grand sens moral, qui était fidèle en amitié et peut-être m'avait-il tout simplement attendu, renonçant à se lier, en tout cas durablement, avec quelqu'un. Soudain un souvenir remonta jusqu'à moi : Je faisais ma tournée vespérale pour m'assurer que toutes les chambres de l'internat étaient tranquilles et que les occupants dormaient paisiblement et j'étais en train de remonter la couverture d'un des dormeurs lorsqu'une main se glissa dans mon boxer, se saisit de mon sexe. De saisissement, je tombais sur le soi-disant dormeur, nous nous sommes retrouvé nos deux membres l'un contre l'autre et une main qui n'était pas la mienne qui s'agitait frénétiquement. Brutalement, j'avais senti ma semence monter en moi alors que des contractions nous saisissaient tous les deux et qu'une double éjaculation se répandait sur nos ventres. Le branleur, c'était Louis, le petit ange que tout le monde adorait pour son innocence !
Notre repas était terminé depuis longtemps, la porte ouverte apportait une fraîcheur bienvenue en même temps qu'une légère brise entrait et chassait petit à petit la chaleur qui s'était accumulée dans la Bergerie. Nous bavardions de choses et autres mais sans véritablement nous livrer.
La journée avait été rude pour moi, la montée de plusieurs heures, l'émotion de découvrir celui qui m'avait presque contraint de le rejoindre et cet accueil si chaleureux en se jetant dans mes bras mais également si bref. Le moment était venu de se coucher et je paniquais un peu à l'idée de nous préparer : je ne savais pas ce que je voulais et j'appréhendais de me déshabiller, devais-je conserver mon sous-vêtement ou me mettre nu comme j'en avais l'habitude pour dormir ? Nos corps devaient-ils s'ignorer pour laisser au temps de se réhabituer ou au contraire rechercher le contact, un contact auquel indiscutablement mon membre aspirait comme toute ma personne. Je jetais un coup d'œil vers Louis qui n'avait pas encore commencé à se préparer mais dont je pouvais voir la protubérance sur le devant de sa culotte. Il s'apprêtait à former un numéro sur son téléphone, il me dit juste
- J'en ai pour quelques secondes, je veux juste dire bonne nuit à ma femme
À cet instant, le ciel me tomba dessus.
Pendant les quelques minutes que dura son téléphone, j'étais dans une rage folle, je me sentais bafoué, trompé, ridiculisé. Très rapidement, toutefois, je me suis calmé, avant même son retour. Que pouvais-je lui reprocher ? dix ans s'étaient écoulés depuis notre première rencontre alors qu'il n'était qu'un gosse qui, comme tous ceux de son âge, avait laissé parler ses hormones. Alors que je conduisais ma vie de manière discutable, il avait fait de même, avait dû faire ses propres expériences et avait choisi la voie classique, il avait trouvé une fille après en avoir probablement testé plusieurs et il s'était unis pour la vie. Moi, je n'existais au mieux pour lui, je n'étais, au mieux, qu'un un souvenir, plaisant je l'espère.
Il n'empêche que son attitude à mon arrivée, sa joie réelle, son ou ses baisers je ne sais plus, me posait un certain nombre de questions qu'il me faudrait résoudre.
Il allait falloir jouer cartes sur table, tant de mon côté que surtout du sien.
Dans l'immédiat, la nuit était tombée, l'heure d'aller se coucher était là, présente, pleine d'inconnues et de dangers mais également, qui sait, de tentations et de désirs. Au moment où il rentra dans la petite pièce, j'avais décidé de ne rien entreprendre, quelle que pût être mon envie, j'étais libre alors que lui ne l'était pas, il lui appartenait de prendre l'initiative, quelle qu'elle fût. J'agirais en conséquence mais avec une grande prudence, je ne voulais en aucun cas être celui qui pourrait détruire son foyer.
J'étais très calme mais je savais que l'un comme l'autre nous allions être confrontés à une situation très spéciale qui influerait non seulement sur notre relation immédiate et future mais également sur mon avenir, comme sur le sien.
J'entendais l'eau de la douche que prenait Louis, je l'imaginais nu et entrain de se frotter le corps avec ses mains pleines de savon. La douche prit fin et quelques instants après je vis Louis sortir dans le plus simple appareil, sans aucune gêne apparente alors que pour ma part je m'empressais de saisir un coussin pour cacher l'érection qui s'était emparée de mon sexe. Moi qui avais vu tant de sexes de mes "clients" jeunes ou âgés, je me sentais très mal à l'aise face à Louis et pourtant c'était lui qui avait raison, nous étions deux jeunes gens et, a priori, il n'y avait aucune motif pour que nous fussions intimidés devant notre nudité. Mais ma gène ne m'empêcha pas d'admirer la beauté des formes de son corps, d'un corps que l'on sentait habitué à pratiquer du sport ou, en tout cas, des exercices physiques pour s'entretenir.
Louis m'incita à me rendre à la douche ce que je fis en me contorsionnant pour qu'il ne voie pas mon érection. En me glissant sous la douche, je poussais un hurlement : j'avais oublié que l'eau était glaciale, à plus ou moins 10°, ce qui me fit immédiatement sortir de ce minuscule local, en omettant bien sûr de couvrir mes attributs. Le froid de l'eau avait eu l'avantage de ramener mon sexe à sa taille de repos. L'honneur était sauf !
Inutile dire que Louis était mort de rire, que je grelottais comme un malheureux jusqu'à ce que, après avoir manipulé quelques robinets et boutons, l'eau agréablement tiède rende ma douche supportable. Mais Louis n'était pas rancunier : devant ma peau rouge et mes tremblements, il entreprit de me frotter vigoureusement pour me réchauffer. Le sentiment de sa friction était agréable, je me laissais faire. Par inadvertance, son sexe toucha brièvement mon bras qui pendait le long de mon corps. Je réalisais qu'il bandait légèrement mais il ne fit aucune remarque alors que moi j'étais comme paralysé. J'avais en tête le petit Louis de l'époque, je voyais l'homme nu qui me frictionnait et je pensais à sa femme. Oui, le tout représentait un problème qu'il faudrait résoudre dans les plus brefs délais.
Les événements de la journée, le choc thermique que je venais d'éprouver, tout cela concourait à ce que je dormais quasiment debout. Je crois que Louis me conduisit dans notre lit commun, je sentis qu'il s'allongeait à côté de moi et que comme moi il était nu. J'étais déjà comme une souche en train de dormir.
Je ne sais pas ce qui a pu se passer durant cette première nuit ni même s'il s'est passé quelque chose. À première vue, il n'y avait aucune trace douteuse sur les draps, pas de parfum de sperme ou autre émanation corporelle, pas de traces légèrement poisseuses. Dans mon dos, contre mes fesses, je sentais clairement son érection, je percevais un sexe parfaitement immobile qui appuyait contre ma raie. Un bras inerte, Louis semblait dormir profondément, traversait mon buste et une main s'appliquait contre mon teton dont la partie sensible s'affichait avec ostentation.
Le jour était en train de se lever, la température de la petite pièce était fraîche d'autant que le léger drap qui aurait dû nous couvrir était en torchon au pied du lit, laissant nos corps nus ans protection. J'étais à demi réveillé, dans ce moment où on est conscient mais sans forcément réaliser ce que cela peut signifier, sans savoir si on est dans le rêve ou la réalité. Je frissonnais sous la fraîcheur en même temps que j'appréciais le corps tiède de Louis. Sans m'en rendre compte, j'avais ramené le drap sur nous, il avait légèrement grogné, sa main était descendue plus bas que mon nombril et s'était stabilisé dans ma toison blonde. Les secondes s'écoulaient et mon esprit s'engourdissait au fur et à mesure que mon état conscient s'endormait.