27-05-2024, 06:21 AM
Bien que présente, Victoria ne s’était pas mêlée à la conversation. Mais, lors du repas, elle fit quelques allusions à ce que je devrais dire ou ne pas dire, faire ou ne pas faire. Elle était de bons conseils mais à mon goût elle était trop 'pro' Elisabeth. Je le lui pardonnais facilement, parce que c'était la seule de cette famille qui nous avait accueilli à bras ouverts.
Ce fut la course, dès le réveil, et j'étais de mauvaise humeur en plus. Les jumeaux trainaient pour se lever et venir déjeuner. Ensuite je ne trouvais pas la paire de chaussettes que je voulais mettre… que je retrouvais finalement dans mes chaussures. Ensuite je râlais après Hans qui voulait à tout prix que je porte une cravate. Puis ça a été encore contre les jumeaux qui avaient décidé de s'Habiller exactement pareil. Puis ça a été contre le trafic et les bouchons … Tout ça pour vous dire que je n'arrivais pas dans les meilleures conditions à Buckingham Palace pour discuter avec sa majesté qui, nous fit poireauter pas loin d'une heure, pour 'raison d'état’. Il fallut toute la diplomatie de Victoria, aidée par Hans, pour que je ne parte pas. Bon, pour nous faire patienter on avait eu droit à un autre petit-déjeuner. C'était déjà ça.
Finalement, on fut introduits dans un salon où Elisabeth et Philippe nous attendaient. Victoria alla les embrasser, les jumeaux, Hans et moi on fit le baise main à la reine (Victoria nous avait entrainé la veille) et on serra la main à Philippe. Elle nous fit asseoir et elle fit un très long monologue où elle nous expliqua où en était ‘’l'affaire des jumeaux’’ vis à vis de sa famille mais aussi des médias, sans jamais dire ce qu'elle en pensait. Puis elle nous demanda de lui confirmer de vive voix la renonciation des jumeaux - et la mienne - au trône d’Angleterre, au cas où il lui arriverait quelque chose. Ce que l'on fit volontiers. Puis elle dirigea la conversation sur le dossier qu'on avait reçu et sur nos réponses.
Charles n'avait pas la fibre 'grand-paternelle’. Peu lui importait d'avoir ou non les garçons ou de les voir. Ça commençait plutôt bien. Il ferait 'l'effort' de les recevoir deux ou trois fois par an pour un week-end. Juste histoire de faire quelques 'photos de famille’.
William et Henry eux se débrouilleraient directement avec nous avaient-ils dit.
Et elle, aimerait les avoir un quinzaine en été et deux semaines dans l’année. Mais le 'après tout, ce sont mes arrière-petits-enfants’ avait gâché le reste de sa phrase … Pour l'instant on en était à ce qui avait été négocié dans l’avion.
Charles, sous la pression de sa mère mais aussi sous la pression des médias, avait reconnu, à titre posthume, Anna. Ça faisait donc d'elle une princesse et des jumeaux, des princes. Elisabeth les introniserait bientôt en choisissant elle-même le lieu. J'essayais de négocier pour que ça ne se fasse pas mais 'la raison d'état' me fut opposée. Ça serait comme ça et pas autrement.
Jusque-là, j'étais contrarié mais sans plus. On passa à la présentation des jumeaux à la famille et à ‘’l’Angleterre’’. Là, ça se corsa. La présentation à la famille se ferait lundi, ici, à Buckingham Palace. Il n'y aurait que la famille proche c'est à dire les enfants et petits-enfants de la reine et quelques proches cousins, lors d'un repas informel à midi. La présentation des jumeaux à l'Angleterre se ferait dans l'après-midi. La reine recevrait la presse et nous présenterait tous les trois. Gus intervint.
— Je m'excuse Votre Majesté, vous avez dit tous les trois. Vous ne vouliez pas dire tous les quatre, plutôt ?
— Non-Augustin, je ne me suis pas trompée. Vous et votre père serez présentés à la presse.
— Mais et Hans ? c'est notre père aussi.
— Il n'est que l'ami de votre père. Il ne fait pas vraiment partie de votre famille.
— Pour vous, peut-être, mais pas pour nous. C'est lui et notre papa qui nous ont élevé, ensemble. On n'a pas de souvenirs de notre maman, sauf quelques rares photos. C'est Hans et notre papa qui nous ont soigné pendant qu'on était malades. On a même donné la varicelle à Hans qui a dû aller à l'hôpital par notre faute. Et puis c'est lui qui nous a appris tout ce qu'on sait. Alors, s'il n'est pas avec nous, j'y suis pas non plus.
— Et moi non plus, votre Majesté. Et si on n'y est pas, notre papa Jean-François, n'y sera pas non plus. On vous laisse décider de ce que vous voulez faire. À quatre ou on rentre en France.
Sa Majesté était contrariée, très contrariée même. Ça faisait deux heures qu'on discutait, elle demanda à faire une pause. Elle se retira avec Philippe. On nous servit à boire et on en profita tous pour aller aux toilettes. Hans en profita pour nous dire que ça ne lui faisait rien de ne pas être présent. Mais les jumeaux insistèrent tellement qu'il céda. Je savais que parfois ils pouvaient être très têtus et, là, ils le prouvaient bien.
Et j'étais fier d’eux !
Elisabeth revint sans Philippe mais avec un héraldiste. Il leur expliqua qu'ils devaient choisir un blason. À la base ça serait celui de la famille royale avec le lion et la licorne, au lieu d'avoir la couronne royale dessus ils auraient la couronne princière. Il fallait qu'ils choisissent ce qu'ils voulaient dans l'écu central. Il leur fit quelques propositions qui ne leur plaisaient pas. Finalement ils optèrent pour un écu divisé en 2 avec une fourche à dextre et une tête de loup à senestre. Pour Gus la fourche blanche fond bleu et la tête de loup blanche fond rouge et pour Chip la même chose avec les fonds inversés. Ça convenait à sa Majesté qui fit venir son bijoutier personnel qui prit la taille des doigts des jumeaux.
— Votre Majesté, me permettez-vous une suggestion au sujet de la présentation des jumeaux ?
— Faites Jean-François.
— Ce sont vos arrière-petits-enfants que vous voulez présenter à l’Angleterre. Alors faites une photo d'eux seuls. Comme ça il n'y aura pas de problèmes.
— Oui mais vous êtes leur père. La nation va vouloir savoir qui vous êtes.
— Lors de la présentation à la famille vous allez surement donner des photos à la presse.
— Oui quelques-unes.
— On n'aura qu'à en faire une avec Victoria, Hans qui est son petit-fils et leur cousin, les jumeaux et moi.
— Oui, ça pourrait convenir, même si c'est un peu tiré par les cheveux. Je vais y réfléchir. Il est temps de passer à table.
Ce que reine veut … On eut la surprise de voir arriver Philippe accompagné de William et de Harry. Leurs oncles leur firent la bise et vinrent nous serrer la main. Le repas fut plaisant, tous les quatre discutaient à bâton rompu et, une réflexion de Gus, fit sourire la reine quand il dit textuellement :
— Nous on n'en veut pas de votre vie de gugus. Faire les guignols et tout ça, ce n’est pas pour nous. On vous laisse volontiers notre place mais on est contents d’être vos neveux car on vous aime beaucoup. Par contre, vous pourrez dire à votre père que ce n’est pas la peine qu'il se force à nous recevoir, parce qu'on s'en fiche de lui, COMPLÈTEMENT !
— Lui ne se fiche pas de vous. C'est juste qu'il a été surpris d'apprendre qu'il était père avant nous et qu'il est déjà grand-père. Ça lui colle un coup de vieux.
Je vous passe les autres élucubrations que les jumeaux ou que les frères firent, parce que quelquefois, sa majesté grinça des dents. Après le repas on fit un résumé de nos accords. La reine nous donna ensuite le texte qu'on devrait prononcer devant la chambre des lords pour notre renonciation au trône. Et elle nous donna rendez-vous le lundi pour la présentation à la famille proche. La présentation à la presse se ferait le mardi, après notre serment de renoncement. Et le mercredi on rentrerait aux Fourches. Juste avant de partir on fit des photos de nous. Pourquoi faire ? Je n'en savais rien. Pour demain, dimanche, si le temps le permettait, on irait faire du cheval.
Le dimanche passa tranquillement et on joua à des jeux de société parce qu'il faisait un temps pourri. On alla se coucher tôt. Hans, après s'être isolé dans la salle de bain, revint avec une serviette nouée autour de la taille. Il avait son sourire coquin.
— Je vais me doucher et je reviens vite.
— Je n'ai pas l'intention de m'en aller, même si tu traines un peu.
Je me fis propre de partout et je reviens sans serviette, mon érection me précédant. Hans, allongé sur le lit, avait quitté la sienne, et il entretenait son érection en se masturbant doucement. Je grimpais sur le lit et l'enjambais tête bèche. Je lui présentais mes fesses et je m'occupais de sa queue. Il me stoppa plusieurs fois. Puis il me fit allonger sur le ventre et me pénétra tout en douceur. Il me pistonna un petit moment avant de se retirer et il s'allongea à son tour sur le ventre. Je m'occupais de ses fesses, d'abord, avec ma bouche et ma langue avant de le prendre à mon tour. Je me retirais aussi, juste avant de jouir et ce fut mon tour d'être pris. On continua un très long moment et Hans jouit en moi avant de s'écrouler sur mon dos tout essoufflé. Il en profita pour m'embrasser dans le cou le temps de se remettre de sa jouissance puis il se retourna sur le dos, remonta ses jambes sur son torse et me fit un clin d’œil. Je fis durer aussi longtemps que je pus et, à mon tour, je jouis en lui. On s'embrassa longuement, avant d'aller nous doucher. On s'essuyait et Hans rigola en me regardant.
— Qu'est-ce-qui te fait rire ?
— Ça fait longtemps que tu ne t'es plus taillé les sourcils ?
— J'ai oublié de dire au coiffeur de le faire la dernière fois que j'y suis allé.
— Je vais te le faire, j'ai des ciseaux dans ma trousse de toilette.
— C'est bon, ça attendra que je retourne chez le coiffeur.
— Et moi je te veux tout beau pour demain.
Il partit chercher une chaise et ses ciseaux. Il y passa un petit moment et pour finir il s'occupa aussi du point noir que j'avais dans l’arcade. Il me fit un bisou sur la bouche.
— Et voilà, mon Bébé, tu es tout beau maintenant. Et quand on rentrera aux Fourches je m'occuperai du bas parce que tu te négliges mon chéri. Tu piques.
— Ne me dis pas que tu n'aimes pas ça.
— En fait, je te préfère quand tu es tout lisse, comme un bébé.
— Allez, embrasse-moi et on dort, il faut qu'on soit en forme demain.
Il éteignit, je me calais en chien de fusil contre lui… et quand on se réveilla, il n'était pas loin de 7 h. on avait le temps. Je commençais par le caresser doucement et très vite il prit ma main qu'il posa sur sa queue, dure et baveuse. Je le vis saliver dans sa main, saisir mon sexe et le guider entre ses fesses. D'un coup de rein je passais les sphincters et je fis de lents mouvements jusqu'à entrer complètement en lui. J'y allais tout en douceur mais Hans voulait que j'aille plus vite et plus fort. Hélas, je ne résistais pas longtemps, à ce rythme.
On se leva, on passa par la douche et après avoir enfilé quelque chose on retrouva les jumeaux, qui déjeunaient, en pleine discussion avec Pat et ses parents. On prit notre petit-déjeuner à la cuisine avec eux tout en discutant.
— Victoria est réveillée ?
— Ça fait déjà un petit moment que je lui ai monté son café. Elle m'a dit de vous rappeler d'être prêts pour 10 h.
— vos costumes sont dans vos penderies respectives. Elle demande si vous avez besoin de quelque chose.
— Nous avons tout ce qu'il nous faut. Merci, Caroline. Allez mauvaise troupe, on monte se préparer.
— À plus Pat, on te racontera ça demain.
— Pas la peine je le lirai dans la presse.
— On te dira ce qu'ils n'ont pas mis.
— Ok, à plus les mecs.
Après la douche on alla voir si les jumeaux s'en sortaient pour s’Habiller. Mais ils étaient encore à poil devant la glace à essayer de se coiffer.
— On se dépêche les garçons, c'est bientôt l'heure de partir et vous n'êtes pas encore Habillés.
— Mais on n'arrive pas à se coiffer. Ça ressemble à rien notre coupe.
— On va vous aider.
— Oui mais on veut être coiffé pareil, pareil.
On y arriva - plus ou moins.
— On va s’habiller, on vous laisse finir.
On retourna à notre chambre et on se vêtit. On faisait sérieux, dans nos costumes. J'allais à mon sac et je sortis les montres. Je les remontais et je les mis à l’heure. Je pris celle de Cyprien que je mis dans la poche du gilet et j’attachais la chaine à une des boutonnières. Les jumeaux entrèrent. Ils étaient beaux comme des dieux.
— Vous pouvez nous aider pour les cravates ? On n'en a jamais mis et on sait pas faire le nœud.
— Demandez à Hans c'est lui qui a fait le mien. Chip, Gus, c'est qui qui a choisi en premier la dernière fois ?
— On sait plus mais comme c'est un jour pair c'est à moi de choisir en premier.
— Je reviens ... Tu veux quelle main ?
— La droite… Mais c'est quoi cette montre ?
— Un cadeau pour mes petits princes. Voilà la tienne Chip.
— Elle est belle. Tu me fais voir la tienne Gus.
— Elle est belle aussi. Je la trouve plus joli que la mienne.
— Tu veux qu'on échange parce que moi je préfère la tienne. On peut Papa ?
— Oui bien sûr. Mais vous y faites très attention. Elles sont très vieilles et coutent une fortune. Mais ça, ce n'est pas le plus important. Elles représentent pour moi tout un tas de souvenirs.
— C'était du temps où tu étais avec Liam ?
— C'est ça.
— Tu nous raconteras ? Tu ne nous parles jamais de ta jeunesse, ni même comment tu as rencontré notre mère. On ne sait même pas comment tu as rencontré Hans.
— Tu devrais faire un journal de ce que tu fais parce que quand nous on est à Montpellier, on ne sait pas ce qu'il se passe aux Fourches.
— Moi non plus, je ne sais pas ce qu'il se passe à Montpellier.
— Oui mais, toi, c'est pas pareil, tu n'es pas curieux.
— Je le suis autant que vous, mais je sais me tenir, moi.
— Bé, de toute façon tu es tellement routinier qu'à la minute près, on sait ce que tu fais.
— C'est ça, mets-toi y aussi, Hans. Bon, c'est l’heure, on descend.
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Ce fut la course, dès le réveil, et j'étais de mauvaise humeur en plus. Les jumeaux trainaient pour se lever et venir déjeuner. Ensuite je ne trouvais pas la paire de chaussettes que je voulais mettre… que je retrouvais finalement dans mes chaussures. Ensuite je râlais après Hans qui voulait à tout prix que je porte une cravate. Puis ça a été encore contre les jumeaux qui avaient décidé de s'Habiller exactement pareil. Puis ça a été contre le trafic et les bouchons … Tout ça pour vous dire que je n'arrivais pas dans les meilleures conditions à Buckingham Palace pour discuter avec sa majesté qui, nous fit poireauter pas loin d'une heure, pour 'raison d'état’. Il fallut toute la diplomatie de Victoria, aidée par Hans, pour que je ne parte pas. Bon, pour nous faire patienter on avait eu droit à un autre petit-déjeuner. C'était déjà ça.
Finalement, on fut introduits dans un salon où Elisabeth et Philippe nous attendaient. Victoria alla les embrasser, les jumeaux, Hans et moi on fit le baise main à la reine (Victoria nous avait entrainé la veille) et on serra la main à Philippe. Elle nous fit asseoir et elle fit un très long monologue où elle nous expliqua où en était ‘’l'affaire des jumeaux’’ vis à vis de sa famille mais aussi des médias, sans jamais dire ce qu'elle en pensait. Puis elle nous demanda de lui confirmer de vive voix la renonciation des jumeaux - et la mienne - au trône d’Angleterre, au cas où il lui arriverait quelque chose. Ce que l'on fit volontiers. Puis elle dirigea la conversation sur le dossier qu'on avait reçu et sur nos réponses.
Charles n'avait pas la fibre 'grand-paternelle’. Peu lui importait d'avoir ou non les garçons ou de les voir. Ça commençait plutôt bien. Il ferait 'l'effort' de les recevoir deux ou trois fois par an pour un week-end. Juste histoire de faire quelques 'photos de famille’.
William et Henry eux se débrouilleraient directement avec nous avaient-ils dit.
Et elle, aimerait les avoir un quinzaine en été et deux semaines dans l’année. Mais le 'après tout, ce sont mes arrière-petits-enfants’ avait gâché le reste de sa phrase … Pour l'instant on en était à ce qui avait été négocié dans l’avion.
Charles, sous la pression de sa mère mais aussi sous la pression des médias, avait reconnu, à titre posthume, Anna. Ça faisait donc d'elle une princesse et des jumeaux, des princes. Elisabeth les introniserait bientôt en choisissant elle-même le lieu. J'essayais de négocier pour que ça ne se fasse pas mais 'la raison d'état' me fut opposée. Ça serait comme ça et pas autrement.
Jusque-là, j'étais contrarié mais sans plus. On passa à la présentation des jumeaux à la famille et à ‘’l’Angleterre’’. Là, ça se corsa. La présentation à la famille se ferait lundi, ici, à Buckingham Palace. Il n'y aurait que la famille proche c'est à dire les enfants et petits-enfants de la reine et quelques proches cousins, lors d'un repas informel à midi. La présentation des jumeaux à l'Angleterre se ferait dans l'après-midi. La reine recevrait la presse et nous présenterait tous les trois. Gus intervint.
— Je m'excuse Votre Majesté, vous avez dit tous les trois. Vous ne vouliez pas dire tous les quatre, plutôt ?
— Non-Augustin, je ne me suis pas trompée. Vous et votre père serez présentés à la presse.
— Mais et Hans ? c'est notre père aussi.
— Il n'est que l'ami de votre père. Il ne fait pas vraiment partie de votre famille.
— Pour vous, peut-être, mais pas pour nous. C'est lui et notre papa qui nous ont élevé, ensemble. On n'a pas de souvenirs de notre maman, sauf quelques rares photos. C'est Hans et notre papa qui nous ont soigné pendant qu'on était malades. On a même donné la varicelle à Hans qui a dû aller à l'hôpital par notre faute. Et puis c'est lui qui nous a appris tout ce qu'on sait. Alors, s'il n'est pas avec nous, j'y suis pas non plus.
— Et moi non plus, votre Majesté. Et si on n'y est pas, notre papa Jean-François, n'y sera pas non plus. On vous laisse décider de ce que vous voulez faire. À quatre ou on rentre en France.
Sa Majesté était contrariée, très contrariée même. Ça faisait deux heures qu'on discutait, elle demanda à faire une pause. Elle se retira avec Philippe. On nous servit à boire et on en profita tous pour aller aux toilettes. Hans en profita pour nous dire que ça ne lui faisait rien de ne pas être présent. Mais les jumeaux insistèrent tellement qu'il céda. Je savais que parfois ils pouvaient être très têtus et, là, ils le prouvaient bien.
Et j'étais fier d’eux !
Elisabeth revint sans Philippe mais avec un héraldiste. Il leur expliqua qu'ils devaient choisir un blason. À la base ça serait celui de la famille royale avec le lion et la licorne, au lieu d'avoir la couronne royale dessus ils auraient la couronne princière. Il fallait qu'ils choisissent ce qu'ils voulaient dans l'écu central. Il leur fit quelques propositions qui ne leur plaisaient pas. Finalement ils optèrent pour un écu divisé en 2 avec une fourche à dextre et une tête de loup à senestre. Pour Gus la fourche blanche fond bleu et la tête de loup blanche fond rouge et pour Chip la même chose avec les fonds inversés. Ça convenait à sa Majesté qui fit venir son bijoutier personnel qui prit la taille des doigts des jumeaux.
— Votre Majesté, me permettez-vous une suggestion au sujet de la présentation des jumeaux ?
— Faites Jean-François.
— Ce sont vos arrière-petits-enfants que vous voulez présenter à l’Angleterre. Alors faites une photo d'eux seuls. Comme ça il n'y aura pas de problèmes.
— Oui mais vous êtes leur père. La nation va vouloir savoir qui vous êtes.
— Lors de la présentation à la famille vous allez surement donner des photos à la presse.
— Oui quelques-unes.
— On n'aura qu'à en faire une avec Victoria, Hans qui est son petit-fils et leur cousin, les jumeaux et moi.
— Oui, ça pourrait convenir, même si c'est un peu tiré par les cheveux. Je vais y réfléchir. Il est temps de passer à table.
Ce que reine veut … On eut la surprise de voir arriver Philippe accompagné de William et de Harry. Leurs oncles leur firent la bise et vinrent nous serrer la main. Le repas fut plaisant, tous les quatre discutaient à bâton rompu et, une réflexion de Gus, fit sourire la reine quand il dit textuellement :
— Nous on n'en veut pas de votre vie de gugus. Faire les guignols et tout ça, ce n’est pas pour nous. On vous laisse volontiers notre place mais on est contents d’être vos neveux car on vous aime beaucoup. Par contre, vous pourrez dire à votre père que ce n’est pas la peine qu'il se force à nous recevoir, parce qu'on s'en fiche de lui, COMPLÈTEMENT !
— Lui ne se fiche pas de vous. C'est juste qu'il a été surpris d'apprendre qu'il était père avant nous et qu'il est déjà grand-père. Ça lui colle un coup de vieux.
Je vous passe les autres élucubrations que les jumeaux ou que les frères firent, parce que quelquefois, sa majesté grinça des dents. Après le repas on fit un résumé de nos accords. La reine nous donna ensuite le texte qu'on devrait prononcer devant la chambre des lords pour notre renonciation au trône. Et elle nous donna rendez-vous le lundi pour la présentation à la famille proche. La présentation à la presse se ferait le mardi, après notre serment de renoncement. Et le mercredi on rentrerait aux Fourches. Juste avant de partir on fit des photos de nous. Pourquoi faire ? Je n'en savais rien. Pour demain, dimanche, si le temps le permettait, on irait faire du cheval.
Le dimanche passa tranquillement et on joua à des jeux de société parce qu'il faisait un temps pourri. On alla se coucher tôt. Hans, après s'être isolé dans la salle de bain, revint avec une serviette nouée autour de la taille. Il avait son sourire coquin.
— Je vais me doucher et je reviens vite.
— Je n'ai pas l'intention de m'en aller, même si tu traines un peu.
Je me fis propre de partout et je reviens sans serviette, mon érection me précédant. Hans, allongé sur le lit, avait quitté la sienne, et il entretenait son érection en se masturbant doucement. Je grimpais sur le lit et l'enjambais tête bèche. Je lui présentais mes fesses et je m'occupais de sa queue. Il me stoppa plusieurs fois. Puis il me fit allonger sur le ventre et me pénétra tout en douceur. Il me pistonna un petit moment avant de se retirer et il s'allongea à son tour sur le ventre. Je m'occupais de ses fesses, d'abord, avec ma bouche et ma langue avant de le prendre à mon tour. Je me retirais aussi, juste avant de jouir et ce fut mon tour d'être pris. On continua un très long moment et Hans jouit en moi avant de s'écrouler sur mon dos tout essoufflé. Il en profita pour m'embrasser dans le cou le temps de se remettre de sa jouissance puis il se retourna sur le dos, remonta ses jambes sur son torse et me fit un clin d’œil. Je fis durer aussi longtemps que je pus et, à mon tour, je jouis en lui. On s'embrassa longuement, avant d'aller nous doucher. On s'essuyait et Hans rigola en me regardant.
— Qu'est-ce-qui te fait rire ?
— Ça fait longtemps que tu ne t'es plus taillé les sourcils ?
— J'ai oublié de dire au coiffeur de le faire la dernière fois que j'y suis allé.
— Je vais te le faire, j'ai des ciseaux dans ma trousse de toilette.
— C'est bon, ça attendra que je retourne chez le coiffeur.
— Et moi je te veux tout beau pour demain.
Il partit chercher une chaise et ses ciseaux. Il y passa un petit moment et pour finir il s'occupa aussi du point noir que j'avais dans l’arcade. Il me fit un bisou sur la bouche.
— Et voilà, mon Bébé, tu es tout beau maintenant. Et quand on rentrera aux Fourches je m'occuperai du bas parce que tu te négliges mon chéri. Tu piques.
— Ne me dis pas que tu n'aimes pas ça.
— En fait, je te préfère quand tu es tout lisse, comme un bébé.
— Allez, embrasse-moi et on dort, il faut qu'on soit en forme demain.
Il éteignit, je me calais en chien de fusil contre lui… et quand on se réveilla, il n'était pas loin de 7 h. on avait le temps. Je commençais par le caresser doucement et très vite il prit ma main qu'il posa sur sa queue, dure et baveuse. Je le vis saliver dans sa main, saisir mon sexe et le guider entre ses fesses. D'un coup de rein je passais les sphincters et je fis de lents mouvements jusqu'à entrer complètement en lui. J'y allais tout en douceur mais Hans voulait que j'aille plus vite et plus fort. Hélas, je ne résistais pas longtemps, à ce rythme.
On se leva, on passa par la douche et après avoir enfilé quelque chose on retrouva les jumeaux, qui déjeunaient, en pleine discussion avec Pat et ses parents. On prit notre petit-déjeuner à la cuisine avec eux tout en discutant.
— Victoria est réveillée ?
— Ça fait déjà un petit moment que je lui ai monté son café. Elle m'a dit de vous rappeler d'être prêts pour 10 h.
— vos costumes sont dans vos penderies respectives. Elle demande si vous avez besoin de quelque chose.
— Nous avons tout ce qu'il nous faut. Merci, Caroline. Allez mauvaise troupe, on monte se préparer.
— À plus Pat, on te racontera ça demain.
— Pas la peine je le lirai dans la presse.
— On te dira ce qu'ils n'ont pas mis.
— Ok, à plus les mecs.
Après la douche on alla voir si les jumeaux s'en sortaient pour s’Habiller. Mais ils étaient encore à poil devant la glace à essayer de se coiffer.
— On se dépêche les garçons, c'est bientôt l'heure de partir et vous n'êtes pas encore Habillés.
— Mais on n'arrive pas à se coiffer. Ça ressemble à rien notre coupe.
— On va vous aider.
— Oui mais on veut être coiffé pareil, pareil.
On y arriva - plus ou moins.
— On va s’habiller, on vous laisse finir.
On retourna à notre chambre et on se vêtit. On faisait sérieux, dans nos costumes. J'allais à mon sac et je sortis les montres. Je les remontais et je les mis à l’heure. Je pris celle de Cyprien que je mis dans la poche du gilet et j’attachais la chaine à une des boutonnières. Les jumeaux entrèrent. Ils étaient beaux comme des dieux.
— Vous pouvez nous aider pour les cravates ? On n'en a jamais mis et on sait pas faire le nœud.
— Demandez à Hans c'est lui qui a fait le mien. Chip, Gus, c'est qui qui a choisi en premier la dernière fois ?
— On sait plus mais comme c'est un jour pair c'est à moi de choisir en premier.
— Je reviens ... Tu veux quelle main ?
— La droite… Mais c'est quoi cette montre ?
— Un cadeau pour mes petits princes. Voilà la tienne Chip.
— Elle est belle. Tu me fais voir la tienne Gus.
— Elle est belle aussi. Je la trouve plus joli que la mienne.
— Tu veux qu'on échange parce que moi je préfère la tienne. On peut Papa ?
— Oui bien sûr. Mais vous y faites très attention. Elles sont très vieilles et coutent une fortune. Mais ça, ce n'est pas le plus important. Elles représentent pour moi tout un tas de souvenirs.
— C'était du temps où tu étais avec Liam ?
— C'est ça.
— Tu nous raconteras ? Tu ne nous parles jamais de ta jeunesse, ni même comment tu as rencontré notre mère. On ne sait même pas comment tu as rencontré Hans.
— Tu devrais faire un journal de ce que tu fais parce que quand nous on est à Montpellier, on ne sait pas ce qu'il se passe aux Fourches.
— Moi non plus, je ne sais pas ce qu'il se passe à Montpellier.
— Oui mais, toi, c'est pas pareil, tu n'es pas curieux.
— Je le suis autant que vous, mais je sais me tenir, moi.
— Bé, de toute façon tu es tellement routinier qu'à la minute près, on sait ce que tu fais.
— C'est ça, mets-toi y aussi, Hans. Bon, c'est l’heure, on descend.
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