17-05-2024, 05:37 PM
Voici la dernière partie que certain d'entrevous se rappellent avoir déjà lue mais pour des raisons techniques que je dois remettre dans le système ! Promis, le prochain envoi sera vierge de lecture, sauf bien sûr mon cher correcteur que je remercie une fois de plus.
Nos corps se sont séparés, nous nous sommes regardés et n'avons pu nous empêcher de rire car un randonneur qui aurait passé par là aurait pu penser que nous sortions d'une sérieuse dispute, tellement nos yeux étaient rouges, nos visages mouillés de larmes et nos cheveux ébouriffés par nos mains qui s'y étaient aventurées. Ma fatigue de cette rude montée à laquelle je n'étais plus habitué avait disparu, un regard sur la position du soleil me fit comprendre que l'heure du repas était largement dépassée ce que le fumet de ce rôti de porc ne faisait que confirmer. Louis se rappelait que j'aimais les terrines de gibier et la tranche sur mon assiette me faisait saliver, plus que les pommes de terre grillées qui, elles, avaient pâti de mon arrivée tardive… Par contre, le rôti de porc allait être parfait, cela se voyait avant même de l'avoir goûté !
Tout en nous régalant, je regardais avec une certaine émotion cet adolescent que j'avais quitté il y a dix ans et que je retrouvais dans la stature d'un homme mais ayant conservé cet air juvénile qu'accentuaient les deux fossettes qu'il avait conservées, fort heureusement car c'était un des éléments qui contribuait à ce charme magnétique qui m'avait tant frappé et que je retrouvais pour mon plus grand plaisir. Son regard était toujours aussi malicieux et son sourire m'avait immédiatement reconquis, ce sourire charmeur qui avait alors largement contribué à me faire tomber dans une intimité que nous avions appréciée tous les deux avant que nous décidions d'un commun accord d'y mettre un terme. Même s'il était déjà majeur, la fragilité et l'innocence qui émanaient de toute sa personne étaient troublantes au point que poursuivre cette relation m'aurait donné l'impression de commettre un viol alors que lui n'était pas véritablement mûr pour envisager un avenir commun.
Mais c'était il y a dix ans, qu'en était-il aujourd'hui alors que d'une certaine manière il avait poursuivi sa vie avec moi en occupant ma Bergerie ? Jusqu'à quel point l'esprit de cet abri était-il imprégné de ma personne, avait-il contribué à ce que Louis aie perpétué les sentiments très forts qui nous avaient brièvement rapprochés ? Question cruciale que je me posais, avait-il, à mon insu, continué à m'aimer, m'avait-il vraiment attendu jusqu'à aujourd'hui et quelle force avait pu le soutenir durant toutes ces années ?
Nous avions fini notre repas, j'avais la tête qui me tournait devant la profondeur de mes réflexions qui se bousculaient dans mon esprit. Je réalisais qu'un profond silence était tombé que seul le léger sifflement du vent troublait. Au loin une harde de chamois broutait paisiblement. Ma vue se brouillait, mes yeux étaient humides. Par moment, je percevais le visage de Louis qui me regardait avec une extrême douceur et son sourire me transperça par la confiance qui en émanait. Un petit chamois s'était aventuré à quelques mètres de nous et j'eus l'impression qu'il me regardait en me disant "c'était vraiment le moment que tu reviennes". À ce moment, je fus saisis d'un tremblement, un voile noir me tomba dessus, mes larmes envahirent mon visages et je perdis connaissance.
Ce n'est qu'un bon moment plus tard que, lentement, je revins à moi et dans un premier temps je gardais volontairement les yeux fermés pour tenter de faire le point de la situation. Que faisait-il dans ma Bergerie qui me paraissait plus grande que dans mon souvenir, sa présence était-elle l'effet d'un pur hasard ou était-ce une décision pleinement assumée ? Quel était son ressentiment à mon égard, moi qui l'avait il y a une décennie lâchement abandonné, même si c'était pour une raison parfaitement valable ? Et surtout, qu'éprouvait-il, aujourd'hui même où nous nous retrouvions : de l'amour ou de l'amitié, la juste réponse d'une certitude que j'allais revenir mais, si c'était le cas, dans quelle perspective, avec quel espoir ? Une chose était certaine, il n'avait pas été surpris par mon arrivée, la table dressée pour deux en était la preuve, sans parler de ce message sur mon répondeur " Je t’attends mercredi en fin d’après-midi à la Bergerie". Ce message était sec et comminatoire, ne laissant aucun doute sur une volonté impérative de me revoir mais dans quel but, avec quelle perspective ?
Et moi là-dedans, comment me situais-je ? Il n'y avait aucune question, j'étais content et même heureux de le revoir, cette embrassade mouillée et la force qu'il avait mise à me serrer dans ses bras et à laquelle je m'étais abandonné sans restriction étaient la manifestation d'une profonde acceptation de ma part.
J'entendis une voix à la tonalité légèrement préoccupée
- Mince, il devrait revenir à lui, cela fait bientôt un quart d'heure qu'il est dans les vaps et pourtant son cœur bat normalement. Je vais l'ausculter une nouvelle fois
La couverture qui était sur moi fut retirée jusqu'à hauteur de ma ceinture et c'est alors que je réalisais dans ma torpeur que j'étais torse nu et que le métal froid d'un stéthoscope enregistrait les battements de mon cœur. Je sentais le geste d'un professionnel notamment lorsque des doigts palpèrent différents points de ma poitrine avec une extrême douceur, douceur qui provoqua chez moi un frémissement qui me fit ouvrir les yeux en même temps que j'entendis une parole légèrement moqueuse me semble-t-il
- Ah tu n'as pas perdu ta sensibilité
- Tu commençais à m'inquiéter un peu, je ne me rappelais pas que tu étais à ce point émotif pour perdre conscience comme tu l'a fait ! Mais je peux te rassurer, tout va bien mais tu es encore un peu faible et ton équilibre est probablement encore un peu instable. Donc tu restes tranquillement coucher et je vais te donner dans un moment un remontant qui te fera du bien. Demain tu devrais être en pleine forme mais jusque-là c'est repos allongé et [de nouveau avec une intonation moqueuse] pas d'excitation inutile !
Je retrouvais Louis tel que je l'avais dans mon souvenir avec un esprit très fin et un sens accentué de l'humour.
- Dis-moi Louis, tu m'as soigné comme un professionnel, merci beaucoup et je m'excuse du…
- …tu n'as pas à t'excuser, ton cerveau a eu un moment de panique et s'est mis au repos, c'est ce qu'il avait de mieux à faire ! Mais c'est vrai que je commençais à trouver que cela durait un peu trop longtemps
- Mais tu es vraiment médecin ?
- Oui, je suis médecin urgentiste à l'Hôpital Universitaire de Genève, donc tu es en bonne main et tu as tout intérêt à suivre mes directives. On parlera de ces dix années de séparation demain, à tête reposée. Pour l'instant, c'est repos, n'est-ce pas patient de La Bergerie !
Avant de s'éloigner, il me donna un baiser-papillon en effleurant mes lèvres ce qui provoqua chez moi un très léger début de remue-ménage
- Je te rappelle que dans mon ordonnance, il est prescrit "pas d'excitation, quelle qu'elle soit"
Un rayon lumineux illuminait la petite pièce car le soleil était déjà bas sur l'horizon alors que j'étais en train d'ouvrir un œil après trois bonnes heures d'un sommeil réparateur, bien nécessaire après ces dernières journées éprouvantes d'un point de vue émotif et, pour les dernières heures, la rude montée jusqu'à la Bergerie ainsi que ce moment oh combien intense de la rencontre avec petit Louis. Un Louis qui n'était plus si petit que cela et qui ne ressemblait en rien à ce jeune adolescent que j'avais connu et aimé, il y a une bonne dizaine d'années.
Réveillé mais encore avec encore un vif sentiment de lassitude, je le voyais assis sur une chaise au soleil, près de la porte, en train d'étudier ce qui semblait être un rapport probablement médical.
Il était torse nu et son corps bronzé démontrait clairement que ce n'était pas la première fois qu'il profitait du soleil. J'avais le souvenir d'un corps un peu chétif et fragile, la fois, la seule, où j'avais promené mes mains sur son corps il me revenait à l'esprit de m'être fait la remarque qu'il était facile de compter ses côtes. Je n'aime pas les garçons qui ont un peu trop de poids mais là, le Louis de l'époque était vraiment un peu trop osseux, trop maigre. Et pourtant, il se dégageait de sa personne un charme indéniable auquel il était difficile de résister.
Incontestablement, c'était son visage qui sauvait tout avec ses yeux bleu-clair qui illuminaient tout son regard, qui transperçaient en tout temps sa personne. Mais le summum, c'était lorsqu'il se mettait à sourire, les lèvres légèrement entrouvertes et découvrant deux petites fossettes, une sur chaque joue. Personne je crois, ne pouvait résister au choc de l'attirance qu'elles exerçaient sur ses congénères, filles ou garçons, tous ont dû lutter contre l'envie de les caresser avec douceur pour sentir au bout des doigts le creux qui se dessinait sur ses joues. D'aucuns ont même dû lutter pour ne pas y promener la pointe de leur langue. Oui, tout le monde rêvait de le tenir dans ses bras, de le cajoler et pourtant tout dans sa réserve, dans son attitude incitait à ne pas toucher à ce petit trésor.
À l'époque, je suis certain d'être le seul à avoir eu l'insigne privilège de connaître la douceur de sa peau, la rondeur de ses petits testicules, la dureté de son sexe. Ce n'était pas moi qui avait été entreprenant, c'est lui qui avait pris l'initiative, qui l'avait voulu et l'avait fait, pour quelques heures seulement.
Mais c'était il y a dix ans J'étais réveillé depuis un bon moment et j'avais profité de ce moment où au réveil on ne s'appartient qu'à soi-même pour faire le point sur ce que je ressentais. Vous l'aurez compris, Louis n'avait plus rien à voir avec le souvenir qui avait surgit des profondeurs de ma mémoire. Il avait une stature d'homme, des muscles bien présents tout en restant harmonieux, son slip blanc cachait avec peine des organes bien présents chauffés qu'ils étaient par la chaleur des rayons du soleil. Oui, si tout avait changé en lui, deux choses avaient néanmoins triomphé des années écoulées : ses yeux bleu-clair et ses fossettes. J'ai alors senti un début d'érection. malgré son ordonnance !
Nos corps se sont séparés, nous nous sommes regardés et n'avons pu nous empêcher de rire car un randonneur qui aurait passé par là aurait pu penser que nous sortions d'une sérieuse dispute, tellement nos yeux étaient rouges, nos visages mouillés de larmes et nos cheveux ébouriffés par nos mains qui s'y étaient aventurées. Ma fatigue de cette rude montée à laquelle je n'étais plus habitué avait disparu, un regard sur la position du soleil me fit comprendre que l'heure du repas était largement dépassée ce que le fumet de ce rôti de porc ne faisait que confirmer. Louis se rappelait que j'aimais les terrines de gibier et la tranche sur mon assiette me faisait saliver, plus que les pommes de terre grillées qui, elles, avaient pâti de mon arrivée tardive… Par contre, le rôti de porc allait être parfait, cela se voyait avant même de l'avoir goûté !
Tout en nous régalant, je regardais avec une certaine émotion cet adolescent que j'avais quitté il y a dix ans et que je retrouvais dans la stature d'un homme mais ayant conservé cet air juvénile qu'accentuaient les deux fossettes qu'il avait conservées, fort heureusement car c'était un des éléments qui contribuait à ce charme magnétique qui m'avait tant frappé et que je retrouvais pour mon plus grand plaisir. Son regard était toujours aussi malicieux et son sourire m'avait immédiatement reconquis, ce sourire charmeur qui avait alors largement contribué à me faire tomber dans une intimité que nous avions appréciée tous les deux avant que nous décidions d'un commun accord d'y mettre un terme. Même s'il était déjà majeur, la fragilité et l'innocence qui émanaient de toute sa personne étaient troublantes au point que poursuivre cette relation m'aurait donné l'impression de commettre un viol alors que lui n'était pas véritablement mûr pour envisager un avenir commun.
Mais c'était il y a dix ans, qu'en était-il aujourd'hui alors que d'une certaine manière il avait poursuivi sa vie avec moi en occupant ma Bergerie ? Jusqu'à quel point l'esprit de cet abri était-il imprégné de ma personne, avait-il contribué à ce que Louis aie perpétué les sentiments très forts qui nous avaient brièvement rapprochés ? Question cruciale que je me posais, avait-il, à mon insu, continué à m'aimer, m'avait-il vraiment attendu jusqu'à aujourd'hui et quelle force avait pu le soutenir durant toutes ces années ?
Nous avions fini notre repas, j'avais la tête qui me tournait devant la profondeur de mes réflexions qui se bousculaient dans mon esprit. Je réalisais qu'un profond silence était tombé que seul le léger sifflement du vent troublait. Au loin une harde de chamois broutait paisiblement. Ma vue se brouillait, mes yeux étaient humides. Par moment, je percevais le visage de Louis qui me regardait avec une extrême douceur et son sourire me transperça par la confiance qui en émanait. Un petit chamois s'était aventuré à quelques mètres de nous et j'eus l'impression qu'il me regardait en me disant "c'était vraiment le moment que tu reviennes". À ce moment, je fus saisis d'un tremblement, un voile noir me tomba dessus, mes larmes envahirent mon visages et je perdis connaissance.
Ce n'est qu'un bon moment plus tard que, lentement, je revins à moi et dans un premier temps je gardais volontairement les yeux fermés pour tenter de faire le point de la situation. Que faisait-il dans ma Bergerie qui me paraissait plus grande que dans mon souvenir, sa présence était-elle l'effet d'un pur hasard ou était-ce une décision pleinement assumée ? Quel était son ressentiment à mon égard, moi qui l'avait il y a une décennie lâchement abandonné, même si c'était pour une raison parfaitement valable ? Et surtout, qu'éprouvait-il, aujourd'hui même où nous nous retrouvions : de l'amour ou de l'amitié, la juste réponse d'une certitude que j'allais revenir mais, si c'était le cas, dans quelle perspective, avec quel espoir ? Une chose était certaine, il n'avait pas été surpris par mon arrivée, la table dressée pour deux en était la preuve, sans parler de ce message sur mon répondeur " Je t’attends mercredi en fin d’après-midi à la Bergerie". Ce message était sec et comminatoire, ne laissant aucun doute sur une volonté impérative de me revoir mais dans quel but, avec quelle perspective ?
Et moi là-dedans, comment me situais-je ? Il n'y avait aucune question, j'étais content et même heureux de le revoir, cette embrassade mouillée et la force qu'il avait mise à me serrer dans ses bras et à laquelle je m'étais abandonné sans restriction étaient la manifestation d'une profonde acceptation de ma part.
J'entendis une voix à la tonalité légèrement préoccupée
- Mince, il devrait revenir à lui, cela fait bientôt un quart d'heure qu'il est dans les vaps et pourtant son cœur bat normalement. Je vais l'ausculter une nouvelle fois
La couverture qui était sur moi fut retirée jusqu'à hauteur de ma ceinture et c'est alors que je réalisais dans ma torpeur que j'étais torse nu et que le métal froid d'un stéthoscope enregistrait les battements de mon cœur. Je sentais le geste d'un professionnel notamment lorsque des doigts palpèrent différents points de ma poitrine avec une extrême douceur, douceur qui provoqua chez moi un frémissement qui me fit ouvrir les yeux en même temps que j'entendis une parole légèrement moqueuse me semble-t-il
- Ah tu n'as pas perdu ta sensibilité
- Tu commençais à m'inquiéter un peu, je ne me rappelais pas que tu étais à ce point émotif pour perdre conscience comme tu l'a fait ! Mais je peux te rassurer, tout va bien mais tu es encore un peu faible et ton équilibre est probablement encore un peu instable. Donc tu restes tranquillement coucher et je vais te donner dans un moment un remontant qui te fera du bien. Demain tu devrais être en pleine forme mais jusque-là c'est repos allongé et [de nouveau avec une intonation moqueuse] pas d'excitation inutile !
Je retrouvais Louis tel que je l'avais dans mon souvenir avec un esprit très fin et un sens accentué de l'humour.
- Dis-moi Louis, tu m'as soigné comme un professionnel, merci beaucoup et je m'excuse du…
- …tu n'as pas à t'excuser, ton cerveau a eu un moment de panique et s'est mis au repos, c'est ce qu'il avait de mieux à faire ! Mais c'est vrai que je commençais à trouver que cela durait un peu trop longtemps
- Mais tu es vraiment médecin ?
- Oui, je suis médecin urgentiste à l'Hôpital Universitaire de Genève, donc tu es en bonne main et tu as tout intérêt à suivre mes directives. On parlera de ces dix années de séparation demain, à tête reposée. Pour l'instant, c'est repos, n'est-ce pas patient de La Bergerie !
Avant de s'éloigner, il me donna un baiser-papillon en effleurant mes lèvres ce qui provoqua chez moi un très léger début de remue-ménage
- Je te rappelle que dans mon ordonnance, il est prescrit "pas d'excitation, quelle qu'elle soit"
Un rayon lumineux illuminait la petite pièce car le soleil était déjà bas sur l'horizon alors que j'étais en train d'ouvrir un œil après trois bonnes heures d'un sommeil réparateur, bien nécessaire après ces dernières journées éprouvantes d'un point de vue émotif et, pour les dernières heures, la rude montée jusqu'à la Bergerie ainsi que ce moment oh combien intense de la rencontre avec petit Louis. Un Louis qui n'était plus si petit que cela et qui ne ressemblait en rien à ce jeune adolescent que j'avais connu et aimé, il y a une bonne dizaine d'années.
Réveillé mais encore avec encore un vif sentiment de lassitude, je le voyais assis sur une chaise au soleil, près de la porte, en train d'étudier ce qui semblait être un rapport probablement médical.
Il était torse nu et son corps bronzé démontrait clairement que ce n'était pas la première fois qu'il profitait du soleil. J'avais le souvenir d'un corps un peu chétif et fragile, la fois, la seule, où j'avais promené mes mains sur son corps il me revenait à l'esprit de m'être fait la remarque qu'il était facile de compter ses côtes. Je n'aime pas les garçons qui ont un peu trop de poids mais là, le Louis de l'époque était vraiment un peu trop osseux, trop maigre. Et pourtant, il se dégageait de sa personne un charme indéniable auquel il était difficile de résister.
Incontestablement, c'était son visage qui sauvait tout avec ses yeux bleu-clair qui illuminaient tout son regard, qui transperçaient en tout temps sa personne. Mais le summum, c'était lorsqu'il se mettait à sourire, les lèvres légèrement entrouvertes et découvrant deux petites fossettes, une sur chaque joue. Personne je crois, ne pouvait résister au choc de l'attirance qu'elles exerçaient sur ses congénères, filles ou garçons, tous ont dû lutter contre l'envie de les caresser avec douceur pour sentir au bout des doigts le creux qui se dessinait sur ses joues. D'aucuns ont même dû lutter pour ne pas y promener la pointe de leur langue. Oui, tout le monde rêvait de le tenir dans ses bras, de le cajoler et pourtant tout dans sa réserve, dans son attitude incitait à ne pas toucher à ce petit trésor.
À l'époque, je suis certain d'être le seul à avoir eu l'insigne privilège de connaître la douceur de sa peau, la rondeur de ses petits testicules, la dureté de son sexe. Ce n'était pas moi qui avait été entreprenant, c'est lui qui avait pris l'initiative, qui l'avait voulu et l'avait fait, pour quelques heures seulement.
Mais c'était il y a dix ans J'étais réveillé depuis un bon moment et j'avais profité de ce moment où au réveil on ne s'appartient qu'à soi-même pour faire le point sur ce que je ressentais. Vous l'aurez compris, Louis n'avait plus rien à voir avec le souvenir qui avait surgit des profondeurs de ma mémoire. Il avait une stature d'homme, des muscles bien présents tout en restant harmonieux, son slip blanc cachait avec peine des organes bien présents chauffés qu'ils étaient par la chaleur des rayons du soleil. Oui, si tout avait changé en lui, deux choses avaient néanmoins triomphé des années écoulées : ses yeux bleu-clair et ses fossettes. J'ai alors senti un début d'érection. malgré son ordonnance !