13-05-2024, 12:49 PM
— Bé, regarde-moi quand je te parle. Je t'aime et je n'aime que toi. Ça tu le sais. Tout comme je sais que tu m'aimes et qu'il n'y a que moi dans ta vie. Oui on va se pacser mais pas tout de suite.
— Mais pourquoi ?
— Pour les jumeaux.
— Mais, ils ont quoi à voir là-dedans, les jumeaux ?
— Tu ne suis pas ce qu'il se passe en Angleterre ça se voit. L'affaire de Charles et de Rose est devenue un scandale national. Tous veulent connaître les jumeaux et leur père. Tu sais qu'une partie de la population les estime comme rois légitimes !
— Et ça a quoi à voir avec notre pacs cette histoire ?
— Disons qu'en très Haut lieu on a demandé à ma grand-mère de nous faire discrets sur notre relation.
— MAIS JE LES EMMERDE CES PUTAINS D’ANGLAIS. A PIEDS, A CHEVAL OU EN VOITURE, QU'ILS AILLENT SE FAIRE FOUTRE ET QU'ILS NOUS FOUTENT LA PAIX !
— Ce n'est pas la peine de t'énerver Bé. De toute façon le samedi il va y avoir une rencontre officieuse avec la reine et la famille proche. Ma grand-mère sera là aussi.
— Et toi tu y seras ?
— Non Bé, je ne fais pas parti de la famille proche.
— De la leur peut-être, mais tu es membre à part entière de la nôtre. Alors si tu ne viens pas, on n'y va pas non plus.
— Bon, changeons de sujet, demain je téléphonerai à Victoria pour lui donner ton point de vue sur la visite. Alors dis-moi Bé, c'est quoi ton idée pour ton alliance ?
— Tu vois mon alliance. Il y a la mienne dessous qui est large et celle de Liam qui la recouvre partiellement. Je voudrais faire décaler celle de Liam d'un côté et mettre un autre anneau tout contre celle de Liam qui représenterait notre union. Ça te plait ?
— Oui ça me va. C'est sympa comme idée. Ça me donne une idée pour la mienne.
— Ah, et je peux savoir ?
— Ça sera un peu comme toi, un anneau en or un peu large qui représentera notre union, au milieu un anneau en or blanc qui te représentera toi et de chaque côté du tien, deux autres anneaux encore plus fins qui représenteront les jumeaux. Tu arrives à l’imaginer ?
— Oui, très bien même. Nos alliances se ressembleront sans être identiques. Tu ne m'en veux pas que je ne veuille pas me séparer de la mienne ?
— Non Bé elle fait partie de toi, de ta vie, de ton vécu. Alors non je ne t'en veux pas du tout. Bé, tu sais de quoi j'ai envie là tout de suite ?
— Non mais je crois avoir une petite idée quand même.
— Et c'est quoi, ton idée ?
Au lieu de le lui dire, je mis en pratique ce que j'avais en tête. Finalement nos idées étaient similaires si ce n'est qu'elles n'étaient pas forcément dans le même ordre. Il rechigna un peu à me prendre le premier par contre il aima bien quand mon tour fut venu de le prendre si bien qu'il jouit sans se toucher. Mais ce qu'il apprécia par-dessus tout c'est que n'ayant pas joui je continuais à le prendre à sa demande et qu'il jouit une seconde fois en même temps que moi.
On monta prendre une douche et on remit le couvert. C'est vrai que le week-end dernier on n'avait pas pu s'aimer comme on avait l'habitude de le faire.
Et déjà il fallait que je me lève pour aller bosser. Hans, nu, était blotti entre mes bras. J'avais pas envie de partir ! Il souriait dans son sommeil. Je lui fis un bisou sur la joue et, à mon corps défendant, je quittais le lit où je serais bien resté.
Il me fit la surprise de venir manger avec nous à midi. Il prit Nick à part et discuta un long moment avec lui. Puis à la reprise il partit au bureau discuter avec mes parents, mon oncle et ma tante. Il m'avait juste dit qu'il avait passé la matinée en coups de fil, qu'il m'en parlerait ce soir et qu'il avait cherché sur le net de quoi meubler le Haut pour pas cher mais solide, joli et sobre comme j'aimais et qu'il avait trouvé.
À mon retour il vint prendre la douche avec moi. De sentir ses mains caresser mon corps et moi de sentir le sien sous les miennes … On mangea très tard. Puis on appela les jumeaux qui se la coulaient douce parce que les cours n'avaient toujours pas repris mais avec les gens de la résidence ils avaient fini de nettoyer la plage et demain les pompiers allaient mettre le feu aux tas de bois. Et ce n'est qu'après ça qu'il me parla de ses coups de fil.
— Comme tu t'en doutes suite à notre conversation d'hier j'ai téléphoné à ma grand-mère. Elle m'a laissé parler puis elle m'a posé quelques questions et elle m'a dit qu'elle me rappelait.
Elle a téléphoné à qui de droit et on lui a répondu qu'on ne forçait pas sa majesté. Elle m'a rappelé pour me dire ce qu'on lui avait dit, je lui ai dit de t’appeler au soir mais que je doutais qu’elle te fasse changer d’avis. Bref, ça a été comme ça tout le matin. Puis vers 11 h elle m'a dit que sa majesté elle-même lui avait téléphoné pour lui dire qu'elle était très contrariée qu'on la force à faire ce qu'elle ne voulait pas … et je suis invité au moins le samedi pour la réunion avec la famille proche. Pour le reste, on verrait. Voilà, ça en est là pour le moment.
— Sa majesté me casse les couilles, je suis Français et si ça ne lui plait pas et bien on reste chacun chez soi et les cochons seront bien gardés. Je m'en fous du scandale supplémentaire que ça peut créer.
— Charles dit regretter son moment d’égarement, il a présenté ses excuses officielles à Arthur qui n'y a pas répondu. Quand j'ai discuté avec Nick tout à l'heure c'était pour lui demander s'il savait où étaient ses parents qui ont totalement disparu de la circulation. Même Victoria ne sait pas où ils sont. Et lui non plus bien sûr.
— De toute façon, on s'en fout où ils sont. Qu'ils y restent. Le peu de fois qu'on les a vu, ils l'ont pris de Haut. Tu vois je m'en bats les couilles de ce scandale. La seule chose que j'en tire comme conclusion c'est que Charles a bien fait de foutre en cloque Rose. Ça a permis à Anna de naitre, moi de la rencontrer, d'avoir les jumeaux et de te connaître aussi. Que du bonheur pour moi. Putain je viens d'avoir une idée de génie.
— Je crains le pire ! Vas-y dis-moi ton idée de génie.
— S'ils me font trop chier, je déballe toute l’histoire à la presse à scandale. Ça, ça fera un scandale qui secouera toute la monarchie.
— Tu oserais ?
— Tu en doutes ?
— Pas un instant. Bon assez parlé de choses qui fachent, viens voir les merveilles que j'ai trouvé dans un petit magasin qui vend des fins de séries. C'est juste magnifique.
— Enfin on parle de choses sérieuses. Vas y montre-moi ces merveilles.
Il se connecta.
— Pour les lits j'ai hésité un moment, alors j'en ai repéré deux grands et pour les autres chambres les mêmes modèles en plus petit mais qui peuvent être réunis.
— C'est quoi leur taille ?
— XXL, 185 de large par 215 de long pour les grands et 99 par 205 pour les petits. Ça ira ?
— On verra quand on les essayera.
— Mais Bé, tu es en rut ou quoi ?
— Mais Hans, je ne pensais pas au sexe, juste à les essayer pour voir s'ils seront confortables.
Il me montra le reste de ses trouvailles et il avait visé juste. Il avait même trouvé les draps, les couettes qui allaient bien et tout ça juste en deux adresses. Ça ira vite, demain, quand on ira choisir.
Finalement, c'est un peu tard qu'on se leva. Enfin, tard pour moi, parce que ce n'était que 7 heures. mais Hans apprécia la pipe que je lui fis pour le réveiller. Il l'apprécia si bien qu'il m'appuyait sur la tête pour me donner le rythme. Il m'envoya la sauce (bon y'avait pas non plus de quoi en faire une salade parce que, la veille au soir, il avait éjaculé trois fois) et il me laissa là, comme un con, la bite raide. Je pensais qu'il allait me soulager sous la douche mais même pas. Alors que j'étais seul sous le pommeau il ouvrit l'eau froide à fond. Pour me calmer, ça me calma.
— On n'a plus le temps, Bé. On a plein de choses à faire aujourd’hui.
— Mais Hans, tu ne peux pas me laisser sur la béquille comme çà, enfin !
J'eus beau tout faire, tout dire, il ne céda pas.
— Tu sais Bé, les jumeaux sont plus doués que toi pour se plaindre. Allez, bouge toi.
On passa chez mes parents, puis chez mes grands-parents pour voir s'ils avaient besoin de quelque chose et ma grand-mère voulu venir avec nous. On alla directement chez le soldeur. Pendant qu'on discutait, ma grand-mère fouinait un peu de partout. Pour une centaine d'euros supplémentaires il se proposa de nous livrer.
— Bé, Hans, vous voulez bien venir me conseiller, j'ai trouvé quelque chose qui me plait.
On la suivit et elle nous montra un lit double, électrique.
— Vous en pensez quoi de ce lit ?
Avant qu'on puisse répondre le vendeur était intervenu.
— Je serais vous Madame je prendrais plutôt celui-là. Le prix est pratiquement le même mais comme vous pouvez le voir les sommiers sont indépendants, comme ça, chacun peut le régler comme il veut.
— Ah oui, c'est vrai, je n'y avais pas pensé.
— Pourquoi tu veux changer de lit, grand-mère ?
— Certains matins, j'ai de plus en plus de mal à sortir du lit, surtout quand j'ai des crises d’arthrose. Alors là en appuyant sur la télécommande ça me relèvera le dos.
— Je peux vous proposer aussi plusieurs matelas qui sont compris dans le prix du lit. Ça va du très dur au très moelleux. Vous pouvez les essayer si vous voulez.
Comme nous, elle le choisit dur. On rajouta deux canapés convertibles, quelques poufs assortis, des tables basses, un petit frigo, un meuble télé, quelques lampes de chevets pour les chambres plus quelques autres pour mettre dans la pièce principale. On paya et de lui-même le gars nous fit un prix et on fixa la livraison pour l'après-midi même. C'était du rapide.
De là on alla acheter les draps et les couettes. Là aussi on se lâcha. Ça faisait du volume. On remplit la voiture et on retourna voir le soldeur qui, bien volontiers, prit nos achats dans le camion. Puis on alla chez Mary et au supermarché. On arriva un peu après midi. Mes parents et mon grand-père buvaient l’apéro. Les pieds paquets embaumaient la cuisine.
On parla de nos achats et ma grand-mère glissa dans la conversation qu'elle aussi s'était laissé tenter par un lit électrique pas cher. Contrairement à ce qu'on croyait mon grand-père approuva.
— Depuis le temps qu'on aurait dû le faire. Et ce lit, il est comment ?
— Tu auras la surprise tout à l’heure. Les livreurs seront là vers 15 heures.
On finissait juste de manger quand mon téléphone sonna. C’étaient les livreurs qui cherchaient la maison. Le temps qu'ils arrivent on avait enlevé le matelas et le sommier, du lit des grands-parents.
On aida les livreurs à le descendre du camion et à le rentrer et on le posa dans le cadre en bois vide. Il rentrait à la perfection. On fit les branchements et bien sur mon grand-père s'allongea dessus et l’essaya.
— C'est pratique ça. On aurait dû le faire avant. Et puis le matelas est bien dur comme je les aime.
— François quand tu en auras assez de jouer avec la télécommande on pourra faire le lit, avec Agnès. Tu pourras y faire la sieste, après. À ton avis, Agnès, dessous je mets un grand drap ou j'en mets deux petits.
— Je serais vous, Madame, j'en mettrais des petits, comme ça, si un décide de relever la tête de son côté, ça ne dérangera pas l’autre.
— Je vais faire comme vous dites, jeune homme.
Puis, ils vinrent livrer à la maison et après avoir bu un coup, ils repartirent. Bien sur toute la famille était là. Mon père et mon grand-père se proposèrent de nous aider à les monter.
— Merci mais non, les ouvriers doivent revenir lundi voir s'il y a des retouches à faire et nettoyer à fond. Vous voulez visiter ?
— Pourquoi, tu crois qu'on est venu ?
Les commentaires allaient bon train. Et tous étaient contents du travail effectué.
— Tu as optimisé tout la place chez toi. Si avec ça les gosses ne sont pas contents, c'est qu'ils sont difficiles.
— Bé, on a oublié d'acheter une télé.
— Non Mamé, on va en commander une énorme sur un site.
— Tu dépenses bien vite ton argent Jean-François.
— Papa tu te souviens de ce que disait Cyprien ?
— Oui je sais l'histoire du coffre-fort et du corbillard. Mais quand même …
— Une fois tous les travaux finis ici, à l'école et chez l'anglais il me restera la moitié de ce que la mairie m'a payé. Ça fait quelques années de salaires à la carrière. Et puis si j'ai plus d'argent Hans m’entretiendra.
— En parlant de ça Bé, quand tu as payé, tu as pris quelle carte ?
— Bin la mienne, tu voulais que je prenne laquelle ?
— La nôtre, bien sûr.
— Je n’y ai pas pensé.
74
— Mais pourquoi ?
— Pour les jumeaux.
— Mais, ils ont quoi à voir là-dedans, les jumeaux ?
— Tu ne suis pas ce qu'il se passe en Angleterre ça se voit. L'affaire de Charles et de Rose est devenue un scandale national. Tous veulent connaître les jumeaux et leur père. Tu sais qu'une partie de la population les estime comme rois légitimes !
— Et ça a quoi à voir avec notre pacs cette histoire ?
— Disons qu'en très Haut lieu on a demandé à ma grand-mère de nous faire discrets sur notre relation.
— MAIS JE LES EMMERDE CES PUTAINS D’ANGLAIS. A PIEDS, A CHEVAL OU EN VOITURE, QU'ILS AILLENT SE FAIRE FOUTRE ET QU'ILS NOUS FOUTENT LA PAIX !
— Ce n'est pas la peine de t'énerver Bé. De toute façon le samedi il va y avoir une rencontre officieuse avec la reine et la famille proche. Ma grand-mère sera là aussi.
— Et toi tu y seras ?
— Non Bé, je ne fais pas parti de la famille proche.
— De la leur peut-être, mais tu es membre à part entière de la nôtre. Alors si tu ne viens pas, on n'y va pas non plus.
— Bon, changeons de sujet, demain je téléphonerai à Victoria pour lui donner ton point de vue sur la visite. Alors dis-moi Bé, c'est quoi ton idée pour ton alliance ?
— Tu vois mon alliance. Il y a la mienne dessous qui est large et celle de Liam qui la recouvre partiellement. Je voudrais faire décaler celle de Liam d'un côté et mettre un autre anneau tout contre celle de Liam qui représenterait notre union. Ça te plait ?
— Oui ça me va. C'est sympa comme idée. Ça me donne une idée pour la mienne.
— Ah, et je peux savoir ?
— Ça sera un peu comme toi, un anneau en or un peu large qui représentera notre union, au milieu un anneau en or blanc qui te représentera toi et de chaque côté du tien, deux autres anneaux encore plus fins qui représenteront les jumeaux. Tu arrives à l’imaginer ?
— Oui, très bien même. Nos alliances se ressembleront sans être identiques. Tu ne m'en veux pas que je ne veuille pas me séparer de la mienne ?
— Non Bé elle fait partie de toi, de ta vie, de ton vécu. Alors non je ne t'en veux pas du tout. Bé, tu sais de quoi j'ai envie là tout de suite ?
— Non mais je crois avoir une petite idée quand même.
— Et c'est quoi, ton idée ?
Au lieu de le lui dire, je mis en pratique ce que j'avais en tête. Finalement nos idées étaient similaires si ce n'est qu'elles n'étaient pas forcément dans le même ordre. Il rechigna un peu à me prendre le premier par contre il aima bien quand mon tour fut venu de le prendre si bien qu'il jouit sans se toucher. Mais ce qu'il apprécia par-dessus tout c'est que n'ayant pas joui je continuais à le prendre à sa demande et qu'il jouit une seconde fois en même temps que moi.
On monta prendre une douche et on remit le couvert. C'est vrai que le week-end dernier on n'avait pas pu s'aimer comme on avait l'habitude de le faire.
Et déjà il fallait que je me lève pour aller bosser. Hans, nu, était blotti entre mes bras. J'avais pas envie de partir ! Il souriait dans son sommeil. Je lui fis un bisou sur la joue et, à mon corps défendant, je quittais le lit où je serais bien resté.
Il me fit la surprise de venir manger avec nous à midi. Il prit Nick à part et discuta un long moment avec lui. Puis à la reprise il partit au bureau discuter avec mes parents, mon oncle et ma tante. Il m'avait juste dit qu'il avait passé la matinée en coups de fil, qu'il m'en parlerait ce soir et qu'il avait cherché sur le net de quoi meubler le Haut pour pas cher mais solide, joli et sobre comme j'aimais et qu'il avait trouvé.
À mon retour il vint prendre la douche avec moi. De sentir ses mains caresser mon corps et moi de sentir le sien sous les miennes … On mangea très tard. Puis on appela les jumeaux qui se la coulaient douce parce que les cours n'avaient toujours pas repris mais avec les gens de la résidence ils avaient fini de nettoyer la plage et demain les pompiers allaient mettre le feu aux tas de bois. Et ce n'est qu'après ça qu'il me parla de ses coups de fil.
— Comme tu t'en doutes suite à notre conversation d'hier j'ai téléphoné à ma grand-mère. Elle m'a laissé parler puis elle m'a posé quelques questions et elle m'a dit qu'elle me rappelait.
Elle a téléphoné à qui de droit et on lui a répondu qu'on ne forçait pas sa majesté. Elle m'a rappelé pour me dire ce qu'on lui avait dit, je lui ai dit de t’appeler au soir mais que je doutais qu’elle te fasse changer d’avis. Bref, ça a été comme ça tout le matin. Puis vers 11 h elle m'a dit que sa majesté elle-même lui avait téléphoné pour lui dire qu'elle était très contrariée qu'on la force à faire ce qu'elle ne voulait pas … et je suis invité au moins le samedi pour la réunion avec la famille proche. Pour le reste, on verrait. Voilà, ça en est là pour le moment.
— Sa majesté me casse les couilles, je suis Français et si ça ne lui plait pas et bien on reste chacun chez soi et les cochons seront bien gardés. Je m'en fous du scandale supplémentaire que ça peut créer.
— Charles dit regretter son moment d’égarement, il a présenté ses excuses officielles à Arthur qui n'y a pas répondu. Quand j'ai discuté avec Nick tout à l'heure c'était pour lui demander s'il savait où étaient ses parents qui ont totalement disparu de la circulation. Même Victoria ne sait pas où ils sont. Et lui non plus bien sûr.
— De toute façon, on s'en fout où ils sont. Qu'ils y restent. Le peu de fois qu'on les a vu, ils l'ont pris de Haut. Tu vois je m'en bats les couilles de ce scandale. La seule chose que j'en tire comme conclusion c'est que Charles a bien fait de foutre en cloque Rose. Ça a permis à Anna de naitre, moi de la rencontrer, d'avoir les jumeaux et de te connaître aussi. Que du bonheur pour moi. Putain je viens d'avoir une idée de génie.
— Je crains le pire ! Vas-y dis-moi ton idée de génie.
— S'ils me font trop chier, je déballe toute l’histoire à la presse à scandale. Ça, ça fera un scandale qui secouera toute la monarchie.
— Tu oserais ?
— Tu en doutes ?
— Pas un instant. Bon assez parlé de choses qui fachent, viens voir les merveilles que j'ai trouvé dans un petit magasin qui vend des fins de séries. C'est juste magnifique.
— Enfin on parle de choses sérieuses. Vas y montre-moi ces merveilles.
Il se connecta.
— Pour les lits j'ai hésité un moment, alors j'en ai repéré deux grands et pour les autres chambres les mêmes modèles en plus petit mais qui peuvent être réunis.
— C'est quoi leur taille ?
— XXL, 185 de large par 215 de long pour les grands et 99 par 205 pour les petits. Ça ira ?
— On verra quand on les essayera.
— Mais Bé, tu es en rut ou quoi ?
— Mais Hans, je ne pensais pas au sexe, juste à les essayer pour voir s'ils seront confortables.
Il me montra le reste de ses trouvailles et il avait visé juste. Il avait même trouvé les draps, les couettes qui allaient bien et tout ça juste en deux adresses. Ça ira vite, demain, quand on ira choisir.
Finalement, c'est un peu tard qu'on se leva. Enfin, tard pour moi, parce que ce n'était que 7 heures. mais Hans apprécia la pipe que je lui fis pour le réveiller. Il l'apprécia si bien qu'il m'appuyait sur la tête pour me donner le rythme. Il m'envoya la sauce (bon y'avait pas non plus de quoi en faire une salade parce que, la veille au soir, il avait éjaculé trois fois) et il me laissa là, comme un con, la bite raide. Je pensais qu'il allait me soulager sous la douche mais même pas. Alors que j'étais seul sous le pommeau il ouvrit l'eau froide à fond. Pour me calmer, ça me calma.
— On n'a plus le temps, Bé. On a plein de choses à faire aujourd’hui.
— Mais Hans, tu ne peux pas me laisser sur la béquille comme çà, enfin !
J'eus beau tout faire, tout dire, il ne céda pas.
— Tu sais Bé, les jumeaux sont plus doués que toi pour se plaindre. Allez, bouge toi.
On passa chez mes parents, puis chez mes grands-parents pour voir s'ils avaient besoin de quelque chose et ma grand-mère voulu venir avec nous. On alla directement chez le soldeur. Pendant qu'on discutait, ma grand-mère fouinait un peu de partout. Pour une centaine d'euros supplémentaires il se proposa de nous livrer.
— Bé, Hans, vous voulez bien venir me conseiller, j'ai trouvé quelque chose qui me plait.
On la suivit et elle nous montra un lit double, électrique.
— Vous en pensez quoi de ce lit ?
Avant qu'on puisse répondre le vendeur était intervenu.
— Je serais vous Madame je prendrais plutôt celui-là. Le prix est pratiquement le même mais comme vous pouvez le voir les sommiers sont indépendants, comme ça, chacun peut le régler comme il veut.
— Ah oui, c'est vrai, je n'y avais pas pensé.
— Pourquoi tu veux changer de lit, grand-mère ?
— Certains matins, j'ai de plus en plus de mal à sortir du lit, surtout quand j'ai des crises d’arthrose. Alors là en appuyant sur la télécommande ça me relèvera le dos.
— Je peux vous proposer aussi plusieurs matelas qui sont compris dans le prix du lit. Ça va du très dur au très moelleux. Vous pouvez les essayer si vous voulez.
Comme nous, elle le choisit dur. On rajouta deux canapés convertibles, quelques poufs assortis, des tables basses, un petit frigo, un meuble télé, quelques lampes de chevets pour les chambres plus quelques autres pour mettre dans la pièce principale. On paya et de lui-même le gars nous fit un prix et on fixa la livraison pour l'après-midi même. C'était du rapide.
De là on alla acheter les draps et les couettes. Là aussi on se lâcha. Ça faisait du volume. On remplit la voiture et on retourna voir le soldeur qui, bien volontiers, prit nos achats dans le camion. Puis on alla chez Mary et au supermarché. On arriva un peu après midi. Mes parents et mon grand-père buvaient l’apéro. Les pieds paquets embaumaient la cuisine.
On parla de nos achats et ma grand-mère glissa dans la conversation qu'elle aussi s'était laissé tenter par un lit électrique pas cher. Contrairement à ce qu'on croyait mon grand-père approuva.
— Depuis le temps qu'on aurait dû le faire. Et ce lit, il est comment ?
— Tu auras la surprise tout à l’heure. Les livreurs seront là vers 15 heures.
On finissait juste de manger quand mon téléphone sonna. C’étaient les livreurs qui cherchaient la maison. Le temps qu'ils arrivent on avait enlevé le matelas et le sommier, du lit des grands-parents.
On aida les livreurs à le descendre du camion et à le rentrer et on le posa dans le cadre en bois vide. Il rentrait à la perfection. On fit les branchements et bien sur mon grand-père s'allongea dessus et l’essaya.
— C'est pratique ça. On aurait dû le faire avant. Et puis le matelas est bien dur comme je les aime.
— François quand tu en auras assez de jouer avec la télécommande on pourra faire le lit, avec Agnès. Tu pourras y faire la sieste, après. À ton avis, Agnès, dessous je mets un grand drap ou j'en mets deux petits.
— Je serais vous, Madame, j'en mettrais des petits, comme ça, si un décide de relever la tête de son côté, ça ne dérangera pas l’autre.
— Je vais faire comme vous dites, jeune homme.
Puis, ils vinrent livrer à la maison et après avoir bu un coup, ils repartirent. Bien sur toute la famille était là. Mon père et mon grand-père se proposèrent de nous aider à les monter.
— Merci mais non, les ouvriers doivent revenir lundi voir s'il y a des retouches à faire et nettoyer à fond. Vous voulez visiter ?
— Pourquoi, tu crois qu'on est venu ?
Les commentaires allaient bon train. Et tous étaient contents du travail effectué.
— Tu as optimisé tout la place chez toi. Si avec ça les gosses ne sont pas contents, c'est qu'ils sont difficiles.
— Bé, on a oublié d'acheter une télé.
— Non Mamé, on va en commander une énorme sur un site.
— Tu dépenses bien vite ton argent Jean-François.
— Papa tu te souviens de ce que disait Cyprien ?
— Oui je sais l'histoire du coffre-fort et du corbillard. Mais quand même …
— Une fois tous les travaux finis ici, à l'école et chez l'anglais il me restera la moitié de ce que la mairie m'a payé. Ça fait quelques années de salaires à la carrière. Et puis si j'ai plus d'argent Hans m’entretiendra.
— En parlant de ça Bé, quand tu as payé, tu as pris quelle carte ?
— Bin la mienne, tu voulais que je prenne laquelle ?
— La nôtre, bien sûr.
— Je n’y ai pas pensé.
74