26-04-2024, 02:23 PM
Bonjour à tous et à toutes ,
je suis désolé de poster si en retard la suite mais des vents violents ayant coupé les lignes téléphoniques et la fibre la réparation vient juste d'être effectuée . donc voici la suite qui aurait dû paraitre lundi
— Papa, en bas y'a les pompiers qui veulent voir un responsable et comme le papé et la mamé sont partis se reposer un peu y'a plus que vous.
— On descend tout de suite.
…
— Hey Mac, qu'est-ce-que tu fous ici ?
— Tom-Tom, Teufteuf, qu'est-ce-que vous foutez là ?
— On est venu en renfort. C'est toi le responsable ?
— Non c'est Hans avec le papé et la mamé du rez-de-chaussée mais eux font la sieste pour le moment. Et vous nous voulez quoi ?
— On vient voir combien vous êtes et savoir de quoi vous avez besoin.
— On a besoin de tout. La plupart des gamins ici n'ont que ce qu'ils portent sur le dos. Donc il leur faut des fringues, des chaussures, des produits de toilette, du PQ, des portables, des ordis pour qu'ils puissent contacter leurs familles et leurs amis. Ça c'est pour les besoins primaires, après il serait bon qu'un psy vienne discuter avec certains qui ont été très affectés par ce qu'ils ont vécu et enfin ils ont besoin de quelqu'un pour les guider pour savoir quelles démarches effectuer auprès des assurances et de l’administration. Et bien sûr le basique, c'est à dire de quoi bouffer.
— Je vois que tu es toujours aussi concis dans tes rapports. Bon déjà pour les fringues à partir de demain ils pourront venir au gymnase de la ville pour en récupérer un peu, les premières collectes sont arrivées. Et d'ici quelques jours il y aura une autre distribution. Pour le reste je me renseigne et je te tiens au courant. Bon, on te laisse. On continue notre tournée. Combien vous êtes au fait ?
— Au rez-de-chaussée chez le papy et la mamy il y a 6 étudiants, au premier il y en a 16, au second encore 16 et chez nous 7. donc au total vous êtes 45.
— non on loge 45 étudiants mais il y a aussi mes jumeaux et un de leurs amis plus Hans et moi et le papy et la mamy du rez-de-chaussée.
— Donc 52 en tout, on est d’accord ?
— On est d’accord.
— Alors on peut filer. Au fait tu me présenteras tes jumeaux.
— Tu en as vu un.
— Je ne crois pas.
— Mais si, celui à qui tu as demandé à voir un responsable.
— Mais ce mec, il devait avoir 16 -17 ans.
— He non, il n'en a que 13.
— bon remarque vu les parents qu'ils ont. Au fait Bé, tu as eu des nouvelles de Victoria ?
— On en reparlera plus tard. Pour faire court elle est décédée il y a une dizaine d’années.
— Ha merde, désolé pour toi. Bon, cette fois on file. On repassera bientôt.
Les pompiers partaient et Stéphan et Damien revenaient, en se tenant par la main. Ils rayonnaient de bonheur ! Cela nous fit chaud au cœur, aussi bien à Hans que moi.
— Alors ça y est, vous avez pris le temps de vous dire tout ce que vous aviez à vous dire ?
— Damien, je te présente Bé et Hans. Et pour répondre à ta question, on n'en a pas eu trop le temps. On avait toujours la bouche occupée à nous embrasser. Ça ne vous dérange pas qu'on soit gay ?
— Dans ton chagrin, tu n’as pas du capter mais, Hans et moi, on est ensemble depuis 12 ans. Alors non ça ne nous dérange pas du tout.
— Ah, bin merde alors, j'aurai pas pensé que vous étiez gay.
— Damien, pourquoi tu regardes Bé, comme ça ? T’as vu le loup?
— Steph et Bé vous ne voulez pas vous mettre cote à cote ? Hans, tu ne trouves pas qu'ils se ressemblent ?
— Un peu, c'est vrai. Vous ne voulez pas vous retourner ?
— Tu vois, de dos ils ont presque la même taille et avec la même coupe, tu ne pourrais pas dire qui est qui. Hans, tu en penses quoi ?
— Qu'ils ont le même petit cul musclé. Hé, hé, hé! Mais c'est vrai que de dos on pourrait facilement les confondre.
— Bon les filles quand vous aurez fini de vous extasier sur nos beaux petits culs on pourra peut-être se retourner.
— Comment il nous parle celui-là ! C'est qu'il a pris de la gueule mon chéri.
— Normal ça, surtout depuis que Monsieur Damien a dit à la France entière qu'il m’aimait. Et dire que tu voulais qu'on reste discrets.
— J'ai eu trop peur quand j'étais seul ballotté par les flots en pensant à toi, à nous, à ma mort alors j'ai décidé que si j'en réchappais, de vivre chaque instant de ma vie avec toi, sans me cacher. On a déjà perdu trop de temps avec ça.
On remonta à l’appart. R et R et les York dormaient dans un coin. Laszlo s’approcha de Stephan et lui parla à l’oreille. Stephan le souleva du sol comme une plume et lui fit un énorme bisou sur la joue. Puis il prit la main de Damien et l'entraina dans la chambre.
— Tu lui as dit quoi Laszlo pour qu'il soit si heureux.
— Pas grand-chose, juste que je préférais dormir avec Chip et Gus plutôt qu'avec lui. Que je craignais qu'il m'écrase en se tournant.
— Comme si, moi, j'écrasais Hans, quand on dort ensemble.
— C'est pas pareil, vous maintenant vous êtes vieux, eux sont encore jeunes.
— Hein! Tu vas voir ce que le vieux de 35 ans va te faire, s'il t’attrape. Laszlo, tes fesses vont chauffer!
Mon téléphone sonna, mettant fin à cette joute verbale et à la course poursuite qui allait démarrer… Laszlo était déjà passé derrière la table pour me narguer à distance.
— Salut Sylvio, comment tu vas ?
— Ça pourrait aller mieux. On devait faire un chantier à Montpellier mais, vus les évènements, mon équipe se retrouve au chômage technique. Alors j'ai pensé que si tu étais d’accord, de commencer le chantier chez toi, lundi. Il y en a pour une petite semaine et après d'embrayer sur celui de l’école. Ça serait possible ?
— Personnellement, je n'y vois aucun inconvénient et si ça te dépanne, je veux bien.
— Ok, merci, je te revaudrai ça.
— Tes gars vont loger où ?
— Ne t'en fait pas pour ça. Je me suis arrangé avec le gars qui a le Haras. Il prend les ouvriers en pension pour la durée des travaux.
— Ok, je les verrai lundi, alors.
On raccrocha en même temps.
— Si j'ai bien compris les travaux commencent lundi ?
— Oui, c'est ça. Mais n'en parle pas aux jumeaux, Hans, je veux leur faire la surprise pour Noël quand ils rentreront.
— À moins qu'on soit invités à Londres.
— On n'ira pas. On a toujours fait Noël aux Fourches et ça continuera comme ça. Je ne vois pas pourquoi on changerait nos Habitudes.
— Mais Bé, si elle vous invite, c'est la reine, quand même !
— Oui, c'est la reine d'Angleterre, mais comme diraient les jumeaux, on s'en fout, on est Français !
Je n'avais pas fini de dire ça que cette fois c'est le téléphone de Hans qui sonnait. C'était Victoria qui avait vu sur la BBC les inondations de Montpellier et qui venait aux nouvelles. Hans et elle parlèrent un petit moment des événements puis Hans changea de sujet.
— Au fait Grand-mère, on parlait justement de toi, avec Jean-François, on voulait t'appeler pour savoir si tu voulais passer les fêtes de Noël avec nous.
— Je n'y ai pas encore réfléchi, je pensais que vous les passeriez ici, chez moi ou chez Elisabeth. Tant que j'y pense, tu diras à Jean-François de prendre ses médailles. Il y aura une cérémonie semi protocolaire pour présenter les arrières petits fils de la reine au pairs d'Angleterre qui seront en grande tenue aussi…
Un gars entra après avoir frappé deux coups contre la porte ouverte.
— Jean-François, je m'excuse de te déranger mais il y a un gars en bas qui voudrait te parler.
— Ok, j'arrive dans 5 minutes.
— Je descends le lui dire.
— Merci.
On discuta encore un instant avec Victoria et après lui avoir dit que Noël c’était aux Fourches et ça, sans dérogation possible, puis au revoir, je descendis tandis que Hans continuait à parler avec elle. Je sortis et cherchais le gars.
Derrière moi, j’entendis:
— Stéphan, Stéphan, ho, tu pourrais te retourner quand je t’appelle.
Une main se posa sur mon épaule. Je me retournais et me retrouvais en face d'un mec, la cinquantaine, plutôt costaud.
— Ho putain, excusez-moi, mais de dos je vous ai pris pour Stéphan. Je le cherche, vous le connaissez, vous savez où il est ?
— Oui je le connais, et vous êtes ?
— Son père.
— Je vais le chercher.
Je remontais et je frappais à la porte de la chambre. Damien passa la tête par la porte qu'il venait d’entrebâiller.
— Désolé de vous déranger les gars mais y'a le père de Stéphan en bas et il voudrait le voir.
— Ho putain, je crois que ça va être ma fête.
— Tu veux que je vienne avec toi ?
— Non, je préfère l'affronter seul.
— C'est un violent, ton père ?
— Pas vraiment, c'est un sanguin qui monte vite dans les tours et des fois ses paroles dépassent sa pensée et après il regrette. Je m'habille et j'y vais.
Je redescendis pour lui dire qu'il arrivait. Il me remercia mais je ne m'éloignais pas trop, on ne sait jamais. Stéphan arriva et s’approcha de son père qui dès qu'il fut à portée lui colla une gifle. Pas de quoi lui démonter la tête mais quand même, très sonore. Puis il le prit dans ses bras et le serra sur son cœur. À la gifle je m'étais approché et j'étais assez près pour les entendre se parler.
— La gifle, c'est pour avoir appris par la télé que tu avais un petit copain. Tu n'aurais pas pu me le dire avant ?
— Je n’ai pas osé Pa. J'avais peur.
— Je sais bien que parfois je m'énerve vite mais c'est quand tu fais des conneries. Là, ça n'a rien à voir.
— Mais comment tu as su que c'était de moi qu'il parlait.
— Des Stéphan déjà y'en a pas des centaines et un grand gaillard bien bâti, à part toi et le monsieur qui nous surveille du coin de l'œil l'air de rien, j'en connais pas des masses.
— Alors tu m'en veux pas ?
— Mais nom de dieu, tu veux que je t'en veuille pourquoi ?
— Bin, que je sois amoureux d’un garçon.
— Mais je m'en bats les couilles avec qui tu couches. Tu es aussi couillon que ta mère, toi ! Tu n'as pas compris que ça ne me regarde pas tes histoires de cul. La seule chose qui m'intéresse c'est que tu sois heureux, tu as compris HEUREUX !
Le visage de Stéphan rayonnait de bonheur.
— Tu veux que je te le présente ?
— J'aimerais bien, oui. Après si tu préfères le faire plus tard, à la maison c'est comme tu veux.
— Bouge pas, je monte le chercher.
56
je suis désolé de poster si en retard la suite mais des vents violents ayant coupé les lignes téléphoniques et la fibre la réparation vient juste d'être effectuée . donc voici la suite qui aurait dû paraitre lundi
— Papa, en bas y'a les pompiers qui veulent voir un responsable et comme le papé et la mamé sont partis se reposer un peu y'a plus que vous.
— On descend tout de suite.
…
— Hey Mac, qu'est-ce-que tu fous ici ?
— Tom-Tom, Teufteuf, qu'est-ce-que vous foutez là ?
— On est venu en renfort. C'est toi le responsable ?
— Non c'est Hans avec le papé et la mamé du rez-de-chaussée mais eux font la sieste pour le moment. Et vous nous voulez quoi ?
— On vient voir combien vous êtes et savoir de quoi vous avez besoin.
— On a besoin de tout. La plupart des gamins ici n'ont que ce qu'ils portent sur le dos. Donc il leur faut des fringues, des chaussures, des produits de toilette, du PQ, des portables, des ordis pour qu'ils puissent contacter leurs familles et leurs amis. Ça c'est pour les besoins primaires, après il serait bon qu'un psy vienne discuter avec certains qui ont été très affectés par ce qu'ils ont vécu et enfin ils ont besoin de quelqu'un pour les guider pour savoir quelles démarches effectuer auprès des assurances et de l’administration. Et bien sûr le basique, c'est à dire de quoi bouffer.
— Je vois que tu es toujours aussi concis dans tes rapports. Bon déjà pour les fringues à partir de demain ils pourront venir au gymnase de la ville pour en récupérer un peu, les premières collectes sont arrivées. Et d'ici quelques jours il y aura une autre distribution. Pour le reste je me renseigne et je te tiens au courant. Bon, on te laisse. On continue notre tournée. Combien vous êtes au fait ?
— Au rez-de-chaussée chez le papy et la mamy il y a 6 étudiants, au premier il y en a 16, au second encore 16 et chez nous 7. donc au total vous êtes 45.
— non on loge 45 étudiants mais il y a aussi mes jumeaux et un de leurs amis plus Hans et moi et le papy et la mamy du rez-de-chaussée.
— Donc 52 en tout, on est d’accord ?
— On est d’accord.
— Alors on peut filer. Au fait tu me présenteras tes jumeaux.
— Tu en as vu un.
— Je ne crois pas.
— Mais si, celui à qui tu as demandé à voir un responsable.
— Mais ce mec, il devait avoir 16 -17 ans.
— He non, il n'en a que 13.
— bon remarque vu les parents qu'ils ont. Au fait Bé, tu as eu des nouvelles de Victoria ?
— On en reparlera plus tard. Pour faire court elle est décédée il y a une dizaine d’années.
— Ha merde, désolé pour toi. Bon, cette fois on file. On repassera bientôt.
Les pompiers partaient et Stéphan et Damien revenaient, en se tenant par la main. Ils rayonnaient de bonheur ! Cela nous fit chaud au cœur, aussi bien à Hans que moi.
— Alors ça y est, vous avez pris le temps de vous dire tout ce que vous aviez à vous dire ?
— Damien, je te présente Bé et Hans. Et pour répondre à ta question, on n'en a pas eu trop le temps. On avait toujours la bouche occupée à nous embrasser. Ça ne vous dérange pas qu'on soit gay ?
— Dans ton chagrin, tu n’as pas du capter mais, Hans et moi, on est ensemble depuis 12 ans. Alors non ça ne nous dérange pas du tout.
— Ah, bin merde alors, j'aurai pas pensé que vous étiez gay.
— Damien, pourquoi tu regardes Bé, comme ça ? T’as vu le loup?
— Steph et Bé vous ne voulez pas vous mettre cote à cote ? Hans, tu ne trouves pas qu'ils se ressemblent ?
— Un peu, c'est vrai. Vous ne voulez pas vous retourner ?
— Tu vois, de dos ils ont presque la même taille et avec la même coupe, tu ne pourrais pas dire qui est qui. Hans, tu en penses quoi ?
— Qu'ils ont le même petit cul musclé. Hé, hé, hé! Mais c'est vrai que de dos on pourrait facilement les confondre.
— Bon les filles quand vous aurez fini de vous extasier sur nos beaux petits culs on pourra peut-être se retourner.
— Comment il nous parle celui-là ! C'est qu'il a pris de la gueule mon chéri.
— Normal ça, surtout depuis que Monsieur Damien a dit à la France entière qu'il m’aimait. Et dire que tu voulais qu'on reste discrets.
— J'ai eu trop peur quand j'étais seul ballotté par les flots en pensant à toi, à nous, à ma mort alors j'ai décidé que si j'en réchappais, de vivre chaque instant de ma vie avec toi, sans me cacher. On a déjà perdu trop de temps avec ça.
On remonta à l’appart. R et R et les York dormaient dans un coin. Laszlo s’approcha de Stephan et lui parla à l’oreille. Stephan le souleva du sol comme une plume et lui fit un énorme bisou sur la joue. Puis il prit la main de Damien et l'entraina dans la chambre.
— Tu lui as dit quoi Laszlo pour qu'il soit si heureux.
— Pas grand-chose, juste que je préférais dormir avec Chip et Gus plutôt qu'avec lui. Que je craignais qu'il m'écrase en se tournant.
— Comme si, moi, j'écrasais Hans, quand on dort ensemble.
— C'est pas pareil, vous maintenant vous êtes vieux, eux sont encore jeunes.
— Hein! Tu vas voir ce que le vieux de 35 ans va te faire, s'il t’attrape. Laszlo, tes fesses vont chauffer!
Mon téléphone sonna, mettant fin à cette joute verbale et à la course poursuite qui allait démarrer… Laszlo était déjà passé derrière la table pour me narguer à distance.
— Salut Sylvio, comment tu vas ?
— Ça pourrait aller mieux. On devait faire un chantier à Montpellier mais, vus les évènements, mon équipe se retrouve au chômage technique. Alors j'ai pensé que si tu étais d’accord, de commencer le chantier chez toi, lundi. Il y en a pour une petite semaine et après d'embrayer sur celui de l’école. Ça serait possible ?
— Personnellement, je n'y vois aucun inconvénient et si ça te dépanne, je veux bien.
— Ok, merci, je te revaudrai ça.
— Tes gars vont loger où ?
— Ne t'en fait pas pour ça. Je me suis arrangé avec le gars qui a le Haras. Il prend les ouvriers en pension pour la durée des travaux.
— Ok, je les verrai lundi, alors.
On raccrocha en même temps.
— Si j'ai bien compris les travaux commencent lundi ?
— Oui, c'est ça. Mais n'en parle pas aux jumeaux, Hans, je veux leur faire la surprise pour Noël quand ils rentreront.
— À moins qu'on soit invités à Londres.
— On n'ira pas. On a toujours fait Noël aux Fourches et ça continuera comme ça. Je ne vois pas pourquoi on changerait nos Habitudes.
— Mais Bé, si elle vous invite, c'est la reine, quand même !
— Oui, c'est la reine d'Angleterre, mais comme diraient les jumeaux, on s'en fout, on est Français !
Je n'avais pas fini de dire ça que cette fois c'est le téléphone de Hans qui sonnait. C'était Victoria qui avait vu sur la BBC les inondations de Montpellier et qui venait aux nouvelles. Hans et elle parlèrent un petit moment des événements puis Hans changea de sujet.
— Au fait Grand-mère, on parlait justement de toi, avec Jean-François, on voulait t'appeler pour savoir si tu voulais passer les fêtes de Noël avec nous.
— Je n'y ai pas encore réfléchi, je pensais que vous les passeriez ici, chez moi ou chez Elisabeth. Tant que j'y pense, tu diras à Jean-François de prendre ses médailles. Il y aura une cérémonie semi protocolaire pour présenter les arrières petits fils de la reine au pairs d'Angleterre qui seront en grande tenue aussi…
Un gars entra après avoir frappé deux coups contre la porte ouverte.
— Jean-François, je m'excuse de te déranger mais il y a un gars en bas qui voudrait te parler.
— Ok, j'arrive dans 5 minutes.
— Je descends le lui dire.
— Merci.
On discuta encore un instant avec Victoria et après lui avoir dit que Noël c’était aux Fourches et ça, sans dérogation possible, puis au revoir, je descendis tandis que Hans continuait à parler avec elle. Je sortis et cherchais le gars.
Derrière moi, j’entendis:
— Stéphan, Stéphan, ho, tu pourrais te retourner quand je t’appelle.
Une main se posa sur mon épaule. Je me retournais et me retrouvais en face d'un mec, la cinquantaine, plutôt costaud.
— Ho putain, excusez-moi, mais de dos je vous ai pris pour Stéphan. Je le cherche, vous le connaissez, vous savez où il est ?
— Oui je le connais, et vous êtes ?
— Son père.
— Je vais le chercher.
Je remontais et je frappais à la porte de la chambre. Damien passa la tête par la porte qu'il venait d’entrebâiller.
— Désolé de vous déranger les gars mais y'a le père de Stéphan en bas et il voudrait le voir.
— Ho putain, je crois que ça va être ma fête.
— Tu veux que je vienne avec toi ?
— Non, je préfère l'affronter seul.
— C'est un violent, ton père ?
— Pas vraiment, c'est un sanguin qui monte vite dans les tours et des fois ses paroles dépassent sa pensée et après il regrette. Je m'habille et j'y vais.
Je redescendis pour lui dire qu'il arrivait. Il me remercia mais je ne m'éloignais pas trop, on ne sait jamais. Stéphan arriva et s’approcha de son père qui dès qu'il fut à portée lui colla une gifle. Pas de quoi lui démonter la tête mais quand même, très sonore. Puis il le prit dans ses bras et le serra sur son cœur. À la gifle je m'étais approché et j'étais assez près pour les entendre se parler.
— La gifle, c'est pour avoir appris par la télé que tu avais un petit copain. Tu n'aurais pas pu me le dire avant ?
— Je n’ai pas osé Pa. J'avais peur.
— Je sais bien que parfois je m'énerve vite mais c'est quand tu fais des conneries. Là, ça n'a rien à voir.
— Mais comment tu as su que c'était de moi qu'il parlait.
— Des Stéphan déjà y'en a pas des centaines et un grand gaillard bien bâti, à part toi et le monsieur qui nous surveille du coin de l'œil l'air de rien, j'en connais pas des masses.
— Alors tu m'en veux pas ?
— Mais nom de dieu, tu veux que je t'en veuille pourquoi ?
— Bin, que je sois amoureux d’un garçon.
— Mais je m'en bats les couilles avec qui tu couches. Tu es aussi couillon que ta mère, toi ! Tu n'as pas compris que ça ne me regarde pas tes histoires de cul. La seule chose qui m'intéresse c'est que tu sois heureux, tu as compris HEUREUX !
Le visage de Stéphan rayonnait de bonheur.
— Tu veux que je te le présente ?
— J'aimerais bien, oui. Après si tu préfères le faire plus tard, à la maison c'est comme tu veux.
— Bouge pas, je monte le chercher.
56