06-02-2024, 05:25 PM
J'eus droit à mon petit cachet au réveil puis à la douche et une fois au bloc à une injection qui m'endormit . Tous les jours j'avais la visite des jumeaux et de Hans mais aussi de Laszlo . Et au bout de 8 jours je pus sortir . Un infirmier passerait tous les jours pour refaire mes pansements et j'allais chez un kiné pour faire le plus souvent du tapis de marche . Petit à petit je me remis et en plus de ce que je faisais chez le kiné je courais aussi . Un petit peu au début puis beaucoup plus ensuite .
Durant ma convalescence j'étais comme un coq en pate . Tout le monde était au petits soins pour moi . Et je n'en profitais pas trop non plus sauf quand on faisait l'amour avec Hans . Je me la jouais grosse faignasse et souvent je me la jouais passif sans bien sur être inactif . Hans avait droit lui aussi à sa part mais je ne devais pas forcer alors c'est très souvent que je le prenais en levrette même si ce n'était pas ma position favorite .
Ce mois que je venais de vivre avec eux m'avait regonflé le moral mais quand Hans me raccompagna aux Fourches c'est un peu le cœur lourd que j'y retournais . Par contre les trois garçons étaient heureux car ils allaient rester seuls le week-end complet . On espérait qu'ils ne feraient pas trop de bêtises . On leur avait fait moultes recommandations et laissé assez d'argent pour commander des pizzas ou des plats cuisinés pour tous les repas .
C'est la première fois qu'on les laissait seuls , complétements seuls . Ça nous faisait un peu de souci mais ils n'avaient pas voulu revenir avec nous . Et puis il faudrait bien leur faire confiance un jour ou l'autre . On avait décidé de le faire ce jour là .
Le soir, seul, je m’ennuyais ferme. Je repris donc le karaté, deux fois par semaine. J'y allais surtout pour faire des assouplissements parce qu'il m'était de plus en plus difficile de faire le grand écart, par manque d’exercices.On avait profité d'un pont au mois de mai pour fêter l'anniversaire des jumeaux et d’Adeline aux fourches. Mais j’avais fait la surprise de descendre rejoindre les garçons le jour exact de leur anniversaire et de rester avec eux jusqu'au dimanche. Mes ‘’patrons’’ n'avaient pas eu le courage de me refuser ça.
Les jumeaux, Laszlo et Hans, avaient passé leurs examens de fin d'année et ils attendaient les résultats en allant aux quelques cours qui restaient mais profitaient surtout de la plage.
Tous avaient réussi et tout ce petit monde rassembla ses affaires pour rentrer aux Fourches ce vendredi. Laszlo venait aussi. Il avait été sélectionné pour effectuer les fouilles qui débuteraient le lundi suivant. Et, donc, tout mon monde rentra (enfin) à la maison. Mine de rien, d'être seul, j'avais pris des habitudes de ''vieux'' comme ils disaient en se moquant de moi. Les premiers jours de leur arrivée R et R, Holly, Blacky (mais aussi Prince) n'étaient plus tenable. Moi non plus d'ailleurs mais pour d'autres raisons tout autant sexuelles (j’avoue) qu’affectives. J'allais enfin pouvoir me coller à Hans la nuit après nos câlins, le sentir bouger, le regarder dormir quand je me lèverai - comme toujours, avant lui.
Ma tribu avait retrouvé ses pénates et, dès le lendemain matin, ses habitudes naturiste, tout le monde descendit nu au petit déjeuné, sauf Laszlo qui avait son short de nuit mais il s’était habitué à notre mode de vie et notre nudité lui était indifférente. Pour ce premier week-end, notre programme était principalement farniente et piscine car, dès lundi, il serait beaucoup plus mouvementé.
Le samedi après-midi, après un repas familial chez ma grand-mère et une petite sieste – crapuleuse, je l’avoue, pour mon chéri et moi – on s’installa tous sur la terrasse autour de la piscine. Notre Laszlo, vêtu d'un short de bain bleu et nous, nus, bien sûr.
Évidemment, j’étais dans l’eau seulement de deux minutes que trois énergumènes essayèrent de me faire boire la tasse, en me sautant dessus. Je résistais vaillamment à leurs assauts, avec Hans venu à mon secours, contre ces sauvages qui hurlait de rire quand on les envoyait valdingués, l’un après l’autre, plus loin dans l’eau mais au bout d’une bonne dizaine de minutes je sortais du bassin triomphant, sous prétexte de vouloir un verre de limonade fraiche… sans avouer qu’ils m’avaient épuisé. C’est qu’ils avaient de l’énergie à revendre ces trois gaillards !
Bien installé autour de la table de jardin avec Hans et une boisson sortie de la glacière, je vis Laszlo, le corps plus en adéquation avec son âge que mes fistons qui le dépassait d’une demi-tête, faire le fou dans la piscine avec mes deux loustics. A un moment, Gus, poussa un cri de victoire en s’enfuyant au plus vite vers l’échelle. Chip s’étranglait de rire et Laslo toussait comme s’il venait d’avaler dix litres d’eau. C’est quand Gus, debout sur la margelle, brandit à bout de bras le seul bout de tissu qu’il lui était possible de trouver dans la flotte que l’on put comprendre la situation : le maillot de Laslo n’était plus sur les fesses de son propriétaire mais dans la main de son ‘’déculotteur’’ hilare de sa farce !
Dès sa respiration normale retrouvée, Laslo se précipita vers l’échelle… en traitant Gus de tout un tas de noms d’oiseaux !
Celui-ci, redoubla de rire, Il riait en s'enfuyant, tenant haut le maillot de son poursuivant, tel un étendard.
— Rends-le-moi ! Rends-le-moi ! hurlait Laszlo. Faux frère, attend que je t’attrape, tu vas voir !
D'une main il essayait de choper Gus et de l'autre il cachait ses attributs.
Loin d'en être réellement fâché, comme ses cris le laissaient penser, Laslo riait aussi en menaçant son voleur des pires représailles.
Gus eut la mauvaise idée de vouloir venir faire le clown vers nous, car en bifurquant dans notre direction, il compris qu’il allait être coincé dans l’angle des bâtiments. Son trophée allait lui échapper…
On vit un short voler dans les airs pour, juste après, atterrir sur le haut du parasol sous lequel nous étions.
Laszlo figea sur place et, malgré la petite dizaines de mètres de distance, ont voyait que sa cervelle tournait à plein régime.
Car pour récupérer son vêtement, il lui fallait venir à nous, grimper sur un siège et… surement avoir besoin de ses deux mains !
Gus en avait profité pour contourner son copain statufié et, à nouveau dans un espace sécuritaire, recommença à asticoter Laszlo :
— Ha, ha, ha ! Alors le moustique, comment tu vas récupérer ton box, sans montrer ta p’tite quequette aux papas ?
C’est autre chose que de la comparer avec celles de Chip et moi !
Pour toute réponse, Il retira sa main protectrice et, ce faisant, il exposa un très joli service trois pièces.
Il mit ses mains sur ses hanches, tourna la tête vers son tourmenteur et lui tira la langue puis il vint calmement droit vers nous, le sourire au lèvres. Le petit énergumène
ne semblait pas gêné, alors que son camarade qui l'accompagnait – de loin - le regardait avec intérêt, tout comme Chip venu s’accoudé au bord de la piscine.
La puberté de Laszlo était déjà bien avancée par rapport aux jumeaux avec une verge et des testicules plus développés et son pubis était orné d'une petite toison brune et bouclée.
J'appréciais ce travail fait sur lui-même, contre sa pudeur vis-à-vis de moi et Hans puis je piquai un fou rire, quand il nous dit :
— De toute façon, j’ai l’air moins con à poil, comme vous tous, qu’avec mon maillot. Quoique, des poils, y a que moi qui en ai. Chez vous, c’est de famille la peau lisse de bébé ?
Hans étant aussi hilare que moi. Il nous fallut quelques minutes pour pouvoir lui répondre :
— Ben non, gros malin ! Les jumeaux n’en ont pas encore et nous, c’est parce qu’on se les rase régulièrement.
– C'est con, pourquoi, quand on est un homme on a des poils sur la bite et au cul ! non ?
— Ben non ! Pas forcément. Question de choix. Cela rend en général la bite plus impressionnante, du fait que sa longueur en est accentuée. Et puis c'est toujours plus agréable de gouter à une bite sans se retrouver le nez chatouillé par des poils ou pire coincés entre les dents. Tu verras cela plus tard, certaines nanas n’aiment pas les poils et d’autres en raffolent. Et maintenant que tu as passé le cap et que ton outillages n’est plus caché, je peux dire que comparé aux ados que l’on croise en camping, tu es dans la moyenne haute. Et, comme toi, sa croissance n’est pas terminée !
Hans reprit :
— Ouais et je dois dire que moi aussi, tu me surprends, je crois que les miens n'étaient pas aussi développés à ton âge !
— Oh, c'est vrai ?
— Ouais, p'tit mec, tu es bien équipé et ça va encore se développer, tu vas avoir de quoi satisfaire largement les filles… crois moi !
— Bof, les filles, elles me courent pas après, celle de la fac me trouve trop minot encore !
— D'accord, je comprends. En tout cas, je suis sur quelles vont craquer dans pas longtemps, tu es très mignon et elles auront une belle surprise en découvrant la bèèète !
— C'est sûr que tu es un beau garçon et je confirme que Dame Nature t'a bien équipé mais tu es surtout un p'tit mec gentil et bien dans sa tête puis, si les jumeaux t'ont adopté comme frangins, ça veut tout dire. Et pour Hans comme pour moi, tu fais partie de la famille.
Les compliments lui firent piquer un joli fard, son sourire s'élargit et on vit ce jeune coq heureux mais très ému.
Il avait trouvé des frères mais aussi des papas de substitution.
— Je ne sais quoi dire... ! finit-il par répondre, des larmes de bonheur s’écoulant aux coins de ses yeux.
- Allons, allons, tout va bien, allez, viens dans nos bras, troisième fiston !
On partagea alors tous une même étreinte, tout autant submergés par cette émotion puissante. Les jumeaux nous ayant rejoint dans ce câlin collectif.
Puis, en voyant Gus à son coté, Laszlo passa à la vitesse supersonique et chopa la quequette du plaisantin et le tira derrière lui. Pris au dépourvu, Gus n’eut pas le temps de réagir et quelques secondes plus tard, un grand plouf et des rires annonçaient que les deux jeunes entamaient une nouvelle guerre aquatique…
Les trois zouaves ne s’habillaient plus que pour sortir de la maison et encore, avec le strict minimum ! ils bouffaient comme quatre, certes, mais ne me ruinaient pas en lessive.
La fin de semaine se passa normalement, malgré une excitation croissante des enfants à l'approche de l’arrivée des archéologues.
Pour couronner le tout, cette année, il n'y avait pas une mais deux équipes de fouilleurs. Il y avait ainsi une vingtaine de jeunes sans compter PJ et JP mais aussi deux autres archéologues français – vieux bougons - qui ''aidaient'' PJ, chef officiel du site, plus deux anglais dont Alan Fox. On réussit à caser tout ce petit monde chez Louis. Amandine ne savait plus où donner de la tête pour satisfaire tout le monde. Heureusement que Louis avait bien précisé qu'il ne faisait que les loger.
Je travaillais. Donc c'est les jumeaux avec l'aide de Laszlo et de Marius qui se chargèrent de transporter le matériel pour les fouilles sur place. Louis avait aussi mis les mules à leur disposition. Il leur fallut deux jours pour tout mettre en place et je dus quand même aller les aider à soulever la dalle pour qu'ils puissent descendre dans la crypte.
Pour être franc, pendant les trois semaines que durèrent les fouilles, on ne vit pas trop les jumeaux, ni Laszlo, pas plus R et R qui était toujours fourrés avec eux. Tous les soirs j'avais le compte rendu de ce qu'il s'y passait.
En fait pour les fouilles de la crypte, seuls les cinq adultes et un ou deux étudiants y descendaient. Les autres faisaient des sondages tout autour pour voir ce qu'il pouvait y trouver.
Les fouilleurs ''préhistoriques'' faisaient de même. Et grâce à Rémus qui coursait un lapin de garenne ils trouvèrent l'entrée d'une grotte dont le plafond s'était écroulé sur seulement quelques mètres. Et devinez qui y entra en premier dès qu’un passage fut établi ?
Évidemment, Laszlo et les jumeaux qui étaient les plus sveltes, sans se soucier des risques d’éboulements.
Ce n'était pas la grotte de Lascaux ni même la grotte Chauvet mais il y avait quelques peintures rupestres du coup les étudiants se transformèrent en bagnards en charriant les pierres qui bouchaient l’entrée.
…
C'est cet été là que les jumeaux changèrent et firent leur début de puberté. Déjà, on avait remarqué avec Hans que leur voix muait. Ça nous faisait sourire tous ces ‘’couacs’’. C'est eux qui nous avaient fait remarquer la présence de quelques poils plus foncés (trois, tout au plus) et plus drus que les autres. Ils nous avaient aussi dit que leur sexe avait grandi (ce que j’avais déjà remarqué) et ils me redemandèrent s'ils seraient aussi gros et long que le mien. Je leur dit qu’il était probable que cela soit le cas.
Leurs sourires banane, en me quittant, faisait plaisir à voir.