29-01-2024, 02:15 PM
On s'expliqua encore un grand moment et sa colère se calma. Je repris mon travail et Hans prépara la table. Ça frappait. Hans alla ouvrir. C'était Joris et Rémi. On se fit la bise et Hans les conduisit à leur chambre. Il les laissa s'installer et redescendit.
Je continuais à étaler mes pates quand ils descendirent à leur tour et on papota un grand moment. Il fallait que j'allume le four. Vers 19 heures, le monde arriva et je commençais à faire les premières pizzas… que les gamins engloutirent. Une chance que j’avais prévu large !
On passa une soirée agréable. Le lendemain matin le trio partit avec les chevaux chez Louis. On en profita pour parler ''affaires'' avec Rémi qui nous avoua avoir repris l’idée à son compte et qu'avec Joris, ils avaient aussi fait le leur. Sur le coup des 10 heures, Nick et sa petite famille arrivèrent avec Tonin et la sienne pour le même motif.
Avec Hans on voulut les laisser seuls mais ils insistèrent pour qu'on reste parce que eux aussi nous avaient inclus dans leurs testaments pour la ''garde'' des enfants. Nick ne voulait surtout pas que ce soit ses parents qui s'en occupent s'il leur arrivait quelque chose.
La porte s'ouvrit et mon grand-père entra.
— Bé, je viens récupérer le rouleau à pâtisserie que ta grand-mère a oublié de prendre hier soir. Nick, Tonin, vous êtes là, mes gars ?
— Oui, nous aussi on vient signer les papiers que Rémi a fait pour nous.
— Vous avez raison. Nous ça fait bien longtemps que c'est fait mais on n'a pas eu l’intelligence de le faire à votre âge. Bon, puisque vous êtes là, vous n'avez qu'à venir manger à la maison à midi.
— Non merci, on voudrait pas déranger. Vous êtes en famille.
— Ah bon, et depuis quand vous ne faites plus parti de notre famille ? Parce que Nick est le beau-frère de Bébé, tu es le beau-frère de Nick donc Tonin toi aussi tu es de la famille. Bé téléphone à ta grand-mère pour lui dire qu'ils ne veulent pas venir. Vous avez peur qu'elle vous empoisonne ?
Il n'avait pas fini de dire ça que mon téléphone sonnait.
— Bé, ton grand-père est encore chez toi ?
— Oui Mamé, il allait partir.
— Dis-lui qu'il y reste, on arrive. J'ai invité Tim et Louis alors chez nous ça va faire trop petit pour tous pouvoir manger.
— Il a invité Nick et Tonin aussi.
— Mais il ne pouvait pas me le dire ce couillon !
— Il vient juste de le faire, Mamé et il rentrait te le dire.
— Bon, j’arrive avec mes casseroles. J'espère qu'il y en aura assez pour tout le monde.
— Tu veux qu'on prépare quelque chose de notre côté ?
— J'ai peur d'être juste en desserts. Tu as quelque chose ?
— On a des glaces au congel, ça ira ?
— Parfait, on fera avec.
Elle raccrocha.
— Elle arrive. Au final on mange ici parce que ça va faire trop petit chez vous.
— Tu devrais faire des travaux au second au lieu de le laisser comme il est et comme ça on pourrait même coucher tous ici, si besoin.
— J'y penserai Papé. Mais déjà sept chambres je trouve que ça fait pas mal.
— Tu te souviens de l'année où il y a eu ce gros orage et qu'on était tous venus habiter chez toi plus d'une semaine ?
— C'était il n'y a pas si longtemps que ça. Et puis j'en fais quoi de tout ce qu'il y a au grenier ?
— Il y en a tant que ça, là-haut ?
— Bof, pas trop, non ! J'ai toutes les cantines que le papé m'avaient données, il y a aussi deux ou trois cartons que je n'ai jamais eu le courage de trier. C'est des affaires de Liam. Il y a aussi quelques cartons d'affaires des jumeaux, leurs cours, leurs dessins. Par contre tu me fais penser à un truc. On a fait du tri dans les armoires des jumeaux et j'ai monté les cartons. Puisque Antho et Audrey sont là je vais les leurs donner, je pense que certaines fringues devraient aller à un des gamins.
— Tu oublies Laszlo qui est d’un gabarit plus petit que les jumeaux.
— Ah oui, c'est vrai, j’y ai pas pensé mais je ne sais pas s'il acceptera d'en prendre, même si elles lui vont. On verra !
Les loups rentrèrent.
— Les jumeaux et Laszlo ne vont pas tarder.
Je n'avais pas fini de dire ça que Gus déboula et nous dit :
— On s'occupe des chevaux et on vient vous aider.
— D’accord. Gus, quand vous rentrez, vous montez au grenier et vous redescendez tous les cartons de fringues qui ne vous vont plus.
— Pourquoi, Pa ?
— Je vais les donner à Antho et à Audrey pour vos cousins. Si Laszlo veut regarder s’il y en a à sa taille et en prendre, il a le droit d’en choisir, évidemment.
— Ok, je lui dis.
Audrey et Antho arrivèrent avec les gosses qui partirent vite rejoindre leurs cousins.
— Bé, tu as besoin d’aide ?
— Non, Audrey, pas vraiment dans l’instant. On va attendre que tout le monde soit là et on sortira ce qu'il faut. Avec l’aide de tous, ça ira vite. Et puis on est en famille, alors on ne fait pas de chichis.
— Et comme vous êtes minimalistes dans vos choix d'ameublement c'est pas la place qui manque.
— Tu voudrais qu'on rajoute quoi ici ?
— Je sais pas moi, des tableaux, des photos, des bougies, des bibelots.
— C'est tous des ramasse poussières, ça. Et ça sert à rien.
— Tu es un vrai homme des bois, Bé.
— Dis-moi, tu as tout ça chez toi, Audrey ?
Antho éclata de rire.
— Pierrick en a marre de changer les meubles de place et de percer ou reboucher des trous dans les murs. Heureusement que c'est du placo.
— Mais de quoi tu te mêles Antho ?
— Je ne fais que répéter ce que Pierrick m'a dit.
— Au fait quand les gamins vont revenir j'ai demandé aux jumeaux de monter au grenier récupérer des cartons de fringues qui sont trop petites pour eux. Si ça peut vous servir. Sinon on les mettra dans un conteneur.
Le reste des invités arriva. Les garçons rentrèrent et une bonne partie monta à l'étage pour des essayages. On mit la table pendant que ma grand-mère et ma mère se tenaient aux fourneaux. Et contrairement à ce que ma grand-mère pensait il y eut assez de tout pour tout le monde pour le repas de midi… et aussi celui du soir. Sacrée Mamé !
C'était déjà lundi et je n'étais pas en vacances moi. En me levant au matin, j'étais tout heureux. Quand j'avais ouvert les yeux la première chose que j'avais vu, ça avait été le visage souriant de Hans qui dormait, puis le chapiteau au niveau de son sexe. Si je m'étais écouté….
Mais je n'avais pas le temps. Le week-end était passé trop rapidement.
C'est aussi ce lundi que je discutais avec mes parents, mon oncle et ma tante mais aussi Nick et Tonin. Je leur avais parlé de mon opération en leur demandant le plus grand secret vis à vis des jumeaux. C'est donc le 7 janvier que je me ferai opérer.
…
Quand le week-end arriva – bien trop vite - j'avais les boules parce que le dimanche mes amours allaient repartir.
Ensuite la routine reprit. Toutes les 2 semaines je descendais à Montpellier et je comptais les jours en attendant les prochaines vacances scolaires.
Puis ce fut Noël, que Victoria vint passer chez nous. Elle pourrit ses trois petits-enfants et elle demanda à Nick s'il comptait lui faire bientôt une petite fille.
— On y pense grand-mère, mais on veut d'abord faire construire notre maison. On a un peu galéré pour avoir les crédits.
— Mais pourquoi tu n'as pas touché à ton compte ?
— Pour pas que mes parents me reprochent de dilapider une fortune qu'ils ont ‘’sué sang et eau’’ à me constituer.
— C'est tout à ton honneur Nick et dire que si tu t'en étais donné la peine tu aurais un meilleur métier que celui que tu as actuellement.
— Mais Grand-mère, mon métier me plait et s'il n'y avait pas eu Jean-François et sa famille pour m'aider à m'en sortir, je serai toujours le bon à rien et ivrogne que j’étais. Puis j'ai rencontré Tonin à la carrière. On a sympathisé, on est sorti faire la fête ensemble, c’est devenu un ami, un vrai. Puis j'ai rencontré Fanny. Tonin ne voulait pas tellement que je sorte avec elle. Mais lui venait de rencontrer Héléna, alors il m'a moins surveillé. Et Fanny et moi on s'est mis ensemble… et tu connais la suite.
— C'est vrai que vous formez une belle et grande famille ici. Vous m'avez fait trois beaux garçons mais je voudrais une petite fille pour lui donner mes bijoux.
— Tu n'auras qu'à attendre qu'on en fasse nous, Mamé, pour les donner.
— Je veux bien Chip mais tu sais je ne suis plus de première jeunesse, ni même de deuxième je ne sais pas si je verrai un jour mes arrières-arrières-arrières petits-enfants.
— Tu as quel âge, Mamé ?
— Ça ne se demande pas à une dame Gus, mais bientôt je vais avoir un 9 en premier chiffre.
— Papé Cyprien il avait dépassé le 10 alors, tu as encore du temps.
— On verra ça Chip.
On fêta aussi l’an neuf, bien évidemment.
Puis, c'est le cas de le dire, quand faut y aller faut y aller. Le dimanche 7 janvier après-midi, Hans, Gus et Chip me posèrent à l’hôpital. Ils restèrent avec moi jusqu'à ce qu'un interne leur demande de partir. Ce fut de longues embrassades et quelques larmes, aussi.
J'eus droit à une batterie de prises de sang, électrocardiogramme… Je ne vous fais pas la liste complète parce qu'il y en aurait pour un chapitre complet. Le lendemain j'eu droit à un nouveau scanner, une IRM et une échographie et le surlendemain je passai sur la table d’opération.
J'eus un petit cachet au réveil à la place du café, puis à la douche et une fois au bloc à une injection qui m’endormit.
Je continuais à étaler mes pates quand ils descendirent à leur tour et on papota un grand moment. Il fallait que j'allume le four. Vers 19 heures, le monde arriva et je commençais à faire les premières pizzas… que les gamins engloutirent. Une chance que j’avais prévu large !
On passa une soirée agréable. Le lendemain matin le trio partit avec les chevaux chez Louis. On en profita pour parler ''affaires'' avec Rémi qui nous avoua avoir repris l’idée à son compte et qu'avec Joris, ils avaient aussi fait le leur. Sur le coup des 10 heures, Nick et sa petite famille arrivèrent avec Tonin et la sienne pour le même motif.
Avec Hans on voulut les laisser seuls mais ils insistèrent pour qu'on reste parce que eux aussi nous avaient inclus dans leurs testaments pour la ''garde'' des enfants. Nick ne voulait surtout pas que ce soit ses parents qui s'en occupent s'il leur arrivait quelque chose.
La porte s'ouvrit et mon grand-père entra.
— Bé, je viens récupérer le rouleau à pâtisserie que ta grand-mère a oublié de prendre hier soir. Nick, Tonin, vous êtes là, mes gars ?
— Oui, nous aussi on vient signer les papiers que Rémi a fait pour nous.
— Vous avez raison. Nous ça fait bien longtemps que c'est fait mais on n'a pas eu l’intelligence de le faire à votre âge. Bon, puisque vous êtes là, vous n'avez qu'à venir manger à la maison à midi.
— Non merci, on voudrait pas déranger. Vous êtes en famille.
— Ah bon, et depuis quand vous ne faites plus parti de notre famille ? Parce que Nick est le beau-frère de Bébé, tu es le beau-frère de Nick donc Tonin toi aussi tu es de la famille. Bé téléphone à ta grand-mère pour lui dire qu'ils ne veulent pas venir. Vous avez peur qu'elle vous empoisonne ?
Il n'avait pas fini de dire ça que mon téléphone sonnait.
— Bé, ton grand-père est encore chez toi ?
— Oui Mamé, il allait partir.
— Dis-lui qu'il y reste, on arrive. J'ai invité Tim et Louis alors chez nous ça va faire trop petit pour tous pouvoir manger.
— Il a invité Nick et Tonin aussi.
— Mais il ne pouvait pas me le dire ce couillon !
— Il vient juste de le faire, Mamé et il rentrait te le dire.
— Bon, j’arrive avec mes casseroles. J'espère qu'il y en aura assez pour tout le monde.
— Tu veux qu'on prépare quelque chose de notre côté ?
— J'ai peur d'être juste en desserts. Tu as quelque chose ?
— On a des glaces au congel, ça ira ?
— Parfait, on fera avec.
Elle raccrocha.
— Elle arrive. Au final on mange ici parce que ça va faire trop petit chez vous.
— Tu devrais faire des travaux au second au lieu de le laisser comme il est et comme ça on pourrait même coucher tous ici, si besoin.
— J'y penserai Papé. Mais déjà sept chambres je trouve que ça fait pas mal.
— Tu te souviens de l'année où il y a eu ce gros orage et qu'on était tous venus habiter chez toi plus d'une semaine ?
— C'était il n'y a pas si longtemps que ça. Et puis j'en fais quoi de tout ce qu'il y a au grenier ?
— Il y en a tant que ça, là-haut ?
— Bof, pas trop, non ! J'ai toutes les cantines que le papé m'avaient données, il y a aussi deux ou trois cartons que je n'ai jamais eu le courage de trier. C'est des affaires de Liam. Il y a aussi quelques cartons d'affaires des jumeaux, leurs cours, leurs dessins. Par contre tu me fais penser à un truc. On a fait du tri dans les armoires des jumeaux et j'ai monté les cartons. Puisque Antho et Audrey sont là je vais les leurs donner, je pense que certaines fringues devraient aller à un des gamins.
— Tu oublies Laszlo qui est d’un gabarit plus petit que les jumeaux.
— Ah oui, c'est vrai, j’y ai pas pensé mais je ne sais pas s'il acceptera d'en prendre, même si elles lui vont. On verra !
Les loups rentrèrent.
— Les jumeaux et Laszlo ne vont pas tarder.
Je n'avais pas fini de dire ça que Gus déboula et nous dit :
— On s'occupe des chevaux et on vient vous aider.
— D’accord. Gus, quand vous rentrez, vous montez au grenier et vous redescendez tous les cartons de fringues qui ne vous vont plus.
— Pourquoi, Pa ?
— Je vais les donner à Antho et à Audrey pour vos cousins. Si Laszlo veut regarder s’il y en a à sa taille et en prendre, il a le droit d’en choisir, évidemment.
— Ok, je lui dis.
Audrey et Antho arrivèrent avec les gosses qui partirent vite rejoindre leurs cousins.
— Bé, tu as besoin d’aide ?
— Non, Audrey, pas vraiment dans l’instant. On va attendre que tout le monde soit là et on sortira ce qu'il faut. Avec l’aide de tous, ça ira vite. Et puis on est en famille, alors on ne fait pas de chichis.
— Et comme vous êtes minimalistes dans vos choix d'ameublement c'est pas la place qui manque.
— Tu voudrais qu'on rajoute quoi ici ?
— Je sais pas moi, des tableaux, des photos, des bougies, des bibelots.
— C'est tous des ramasse poussières, ça. Et ça sert à rien.
— Tu es un vrai homme des bois, Bé.
— Dis-moi, tu as tout ça chez toi, Audrey ?
Antho éclata de rire.
— Pierrick en a marre de changer les meubles de place et de percer ou reboucher des trous dans les murs. Heureusement que c'est du placo.
— Mais de quoi tu te mêles Antho ?
— Je ne fais que répéter ce que Pierrick m'a dit.
— Au fait quand les gamins vont revenir j'ai demandé aux jumeaux de monter au grenier récupérer des cartons de fringues qui sont trop petites pour eux. Si ça peut vous servir. Sinon on les mettra dans un conteneur.
Le reste des invités arriva. Les garçons rentrèrent et une bonne partie monta à l'étage pour des essayages. On mit la table pendant que ma grand-mère et ma mère se tenaient aux fourneaux. Et contrairement à ce que ma grand-mère pensait il y eut assez de tout pour tout le monde pour le repas de midi… et aussi celui du soir. Sacrée Mamé !
C'était déjà lundi et je n'étais pas en vacances moi. En me levant au matin, j'étais tout heureux. Quand j'avais ouvert les yeux la première chose que j'avais vu, ça avait été le visage souriant de Hans qui dormait, puis le chapiteau au niveau de son sexe. Si je m'étais écouté….
Mais je n'avais pas le temps. Le week-end était passé trop rapidement.
C'est aussi ce lundi que je discutais avec mes parents, mon oncle et ma tante mais aussi Nick et Tonin. Je leur avais parlé de mon opération en leur demandant le plus grand secret vis à vis des jumeaux. C'est donc le 7 janvier que je me ferai opérer.
…
Quand le week-end arriva – bien trop vite - j'avais les boules parce que le dimanche mes amours allaient repartir.
Ensuite la routine reprit. Toutes les 2 semaines je descendais à Montpellier et je comptais les jours en attendant les prochaines vacances scolaires.
Puis ce fut Noël, que Victoria vint passer chez nous. Elle pourrit ses trois petits-enfants et elle demanda à Nick s'il comptait lui faire bientôt une petite fille.
— On y pense grand-mère, mais on veut d'abord faire construire notre maison. On a un peu galéré pour avoir les crédits.
— Mais pourquoi tu n'as pas touché à ton compte ?
— Pour pas que mes parents me reprochent de dilapider une fortune qu'ils ont ‘’sué sang et eau’’ à me constituer.
— C'est tout à ton honneur Nick et dire que si tu t'en étais donné la peine tu aurais un meilleur métier que celui que tu as actuellement.
— Mais Grand-mère, mon métier me plait et s'il n'y avait pas eu Jean-François et sa famille pour m'aider à m'en sortir, je serai toujours le bon à rien et ivrogne que j’étais. Puis j'ai rencontré Tonin à la carrière. On a sympathisé, on est sorti faire la fête ensemble, c’est devenu un ami, un vrai. Puis j'ai rencontré Fanny. Tonin ne voulait pas tellement que je sorte avec elle. Mais lui venait de rencontrer Héléna, alors il m'a moins surveillé. Et Fanny et moi on s'est mis ensemble… et tu connais la suite.
— C'est vrai que vous formez une belle et grande famille ici. Vous m'avez fait trois beaux garçons mais je voudrais une petite fille pour lui donner mes bijoux.
— Tu n'auras qu'à attendre qu'on en fasse nous, Mamé, pour les donner.
— Je veux bien Chip mais tu sais je ne suis plus de première jeunesse, ni même de deuxième je ne sais pas si je verrai un jour mes arrières-arrières-arrières petits-enfants.
— Tu as quel âge, Mamé ?
— Ça ne se demande pas à une dame Gus, mais bientôt je vais avoir un 9 en premier chiffre.
— Papé Cyprien il avait dépassé le 10 alors, tu as encore du temps.
— On verra ça Chip.
On fêta aussi l’an neuf, bien évidemment.
Puis, c'est le cas de le dire, quand faut y aller faut y aller. Le dimanche 7 janvier après-midi, Hans, Gus et Chip me posèrent à l’hôpital. Ils restèrent avec moi jusqu'à ce qu'un interne leur demande de partir. Ce fut de longues embrassades et quelques larmes, aussi.
J'eus droit à une batterie de prises de sang, électrocardiogramme… Je ne vous fais pas la liste complète parce qu'il y en aurait pour un chapitre complet. Le lendemain j'eu droit à un nouveau scanner, une IRM et une échographie et le surlendemain je passai sur la table d’opération.
J'eus un petit cachet au réveil à la place du café, puis à la douche et une fois au bloc à une injection qui m’endormit.