25-01-2024, 04:58 PM
— Tu n'as pas vu les jumeaux ?
— Ils sont passés dire bonjour avec leur ami, ils sont restés le temps de prendre le petit-déjeuner et ils sont repartis chez Louis pour voir Prince. Ça doit faire une bonne heure qu'ils sont partis d’ici.
— Je vais jusque chez Louis voir ce qu'ils font.
— Tonton Bé, on peut venir avec toi voir les chevaux ?
— Je veux bien mais il faut aller demander la permission avant.
Finalement, on y alla avec tous les enfants et Antho. Ça va qu'il n'y avait pas de voiture parce que les gamins couraient de partout sur la route et même à trois on avait du mal à les encadrer. Quand on arriva, Chip faisait trotter gentiment Holly qui avait Laszlo sur son dos et lui donnait des conseils pour son assise. Blacky avait trouvé un tas de foin et se gavait.
Louis arriva.
— Bonjour tout le monde. Qui veut faire du cheval ?
Un ''moi'' collectif et enthousiaste répondit à sa question. Il nous conduisit jusqu'à un manège où une dizaine de chevaux étaient prêt à tourner. Il les amena et on posa un enfant sur chaque. Et il les fit repartir dans le manège.
— Bé, viens avec moi, je voudrais te montrer quelque chose.
Gus montait Prince et sautait des obstacles impressionnants.
— Mais tu es fou Louis de lui laisser faire ça. Il va se faire mal s'il tombe.
— Pourquoi veux tu qu'il tombe ?
— Bin, on ne sait jamais ce qu'il peut arriver.
— Hé, hé, hé, Papa poule !
— Tu verras quand tu auras des enfants.
— On y travaille ardemment et c'est plutôt agréable comme occupation. Bon, tu vois comme Gus et Prince ne font qu’un. C'est dommage qu'il soit à la fac si loin. Je pourrais en faire des champions tous les deux.
Gus ne nous avait pas vu au bord du terrain et il continuait à sauter. On le voyait de temps en temps flatter l'encolure de Prince, se dresser sur ses étriers pour aller lui parler à l’oreille. Puis il stoppa, descendit de cheval et il se dirigea vers les obstacles qu'il monta au plus haut.
— Louis, tu ne vas pas lui laisser faire ça !
— Bien sûr que si. Il l'a déjà fait plusieurs fois mais encore jamais avec Prince. Il a le saut dans le sang. Laisse-le faire, ne dis rien et regarde.
Gus avait fini. Il remonta sur Prince et recommença le parcours. Après deux ou trois tours d'essais il nous offrit un spectacle digne d'un concours équestre. Je vis Louis sortir son téléphone et le chronométrer.
— Tu vois Bé, il ne tombe pas et avec le temps qu'il fait, compte tenu des deux ou trois fautes d'assiette qu'il a commise, il serait un des premiers au classement dans un concours.
Hans vint nous rejoindre et regarda Gus un moment, avant de nous dire.
— Il est vraiment doué, vous ne trouvez pas ? Et on voit qu’il s'éclate vraiment.
— C'est ce que je disais à Bé qui lui n'a qu'une peur c'est qu'il tombe.
— C'est le risque en faisant du cheval mais Gus et Prince sont si en symbiose que ça n'arrivera pas.
— Bé, il est bientôt midi et on doit y aller. Ta mère vient d'appeler Antho.
— Gus, on y va.
— Encore un tour Pa et j’arrive.
On retourna au manège où tous les gosses étaient sur les chevaux.
— Allez mauvaise troupe on descend. Mamy nous attend pour manger.
— Oh non, pas encore, on veut rester.
— On descend et on dit merci à Louis, sinon plus de cheval de la semaine.
La réaction de la marmaille fut instantanée.
— Revenez quand vous voulez, ça fait du bien aux chevaux de voir du monde, d'entendre crier les gosses ça les habitue au bruit. Et quand vous reviendrez, avertissez-moi un peu à l'avance je sellerai les poneys, eux aussi ont besoin d’exercice.
— Où sont passé Chip et Laszlo ? Il ne sont plus dans le corral.
— Ils sont allés dire bonjour aux mules.
— Merci Amandine, on les prendra au passage.
On avait chargé les plus petits sur Holly et Blacky, pour rentrer plus vite. Et tout le long ça ne parla que d'y retourner.
Ça y est tout le monde s'était lavé les mains !
Ma mère avait fait deux tables. Une pour les gamins et une pour nous. On avait servi les gamins en premiers.
J’avais repris place à table et annonçais, haut et fort :
— Au fait ce soir vous êtes tous invités à la maison. Je fais des pizzas.
Je vous dis pas le cri de joie des gamins.
— On pourra venir aussi, Bé ?
— Mais bien sûr, Adeline. Tu diras aussi à ton papa et à ta maman de venir puis aussi à ton Papy et à ta mamy.
— On peut inviter Louis et Amandine aussi, Pa ?
— Bien sûr Gus, pas de problème tu iras le faire.
— Tonton Bé, on pourra venir t'aider à faire nos pizzas ?
— Mais bien sûr.
— Tu veux que j'aille t'aider pour la sauce mon grand ?
— C'est pas la peine Mamé, j'ai tout sorti du congélateur ce matin. La pâte est faite aussi. Par contre je veux bien que tu me prêtes ton rouleau il va mieux que le mien pour étaler la pâte.
Mon téléphone bipa. C'était un message de Joris. Avec Rémi, ils seraient là d'ici deux heures. Merde je ne pensais plus à eux. Je voulais avertir mes parents de mes démarches.
— Papa, Maman, Antho et toi aussi Audrey, je voudrais vous parler. Hans tu peux venir aussi s'il te plait ? On peut aller dans ta chambre, Pa ?
— Oui, on y va.
— Bon, alors, qu'est-ce qu’il se passe ?
— Rien de grave Maman. Voilà, tout à l'heure il y a Rémi et Joris qui vont arriver. J'ai fait mon testament et Rémi vient me le faire signer. En gros je donne l'usufruit de la propriété à Hans tant qu’il veut l’habiter et j'aimerais que s'il m'arrive quelque chose il finisse d'élever les jumeaux avec votre aide.
— Mais tu es encore jeune pour penser à ça, voyons !
— On ne sait jamais ce qu'il peut arriver, Man.
— Ne parle pas comme ça, Bé.
— J'ai déjà failli mourir plusieurs fois. Alors ça ne coute rien de le faire maintenant. Je peux compter sur vous ?
— Bien sûr Jeff. On sera là s'il t'arrive quelque chose pour épauler Hans.
— Merci. J'ai aussi mis vos enfants dans mon testament Antho et Audrey. Quand je casserais ma pipe, les jumeaux n'auront pas besoin de mes avoirs pécuniers personnels. Alors je les laisse aux petits.
— Mais, et les jumeaux, justement ?
— Ils ont déjà leur fortune personnelle qui est plus que confortable.
— Excuse-moi de te couper, Bé.
— Oui Hans ?
— Je tiens aussi à préciser qu'en plus de leur fortune personnelle, à ma mort ils hériteront aussi de la part qui me vient de mon grand-père, c'est à dire plus ou moins autant que ce qu'ils ont déjà. Je n'en avais pas parlé à Jean-François. Et Antho et Audrey je compte aussi sur vous s'il nous arrive quelque chose pour aider et soutenir nos enfants.
— Oui tu peux compter sur nous.
— Bon, c'est tout ce que j'avais à vous dire.
— Puisqu'on parle de ça, votre père et moi en voudrait aussi faire le nôtre. On en parlera plus tard. Mais en gros on donnerait les terres à Bébé, la maison à Antho ou à Audrey et celle de votre oncle et de votre tante à celui qui n'aura pas la nôtre. Et pour la carrière mettre Bébé PDG et vous actionnaires tous à part égale. Je vous laisse y réfléchir et nous dire si ça vous convient.
— Bon, j'y vais. Je dois aller commencer à étaler la pâte.
— Je viens avec toi.
— Pa, on ramène les chevaux et on revient ici.
Dès qu'on rentra je me mis aux fourneaux enfin sur le plan de travail à détailler des petites boules. Hans m'avait proposé son aide mais je n'avais pas besoin de lui pour le moment. Il alla voir nos mails.
— Bé, il y en a un de l'hôpital de Marseille. C'est la commission de réforme.
— Tu peux l'ouvrir et me le lire s'il te plait.
— Bé, c'est quoi cette histoire d’opération ? Qu'est-ce qu’il se passe ? Tu as quoi ? Pourquoi je suis pas au courant ? Et qu…
Il était catastrophé !
— Calme toi Hans. Je me lave les mains et je vais tout t’expliquer.
On alla s'asseoir sur le canapé et je lui dis ce que m'avait dit le docteur. Ça le calma un peu et je dus le serrer entre mes bras pour qu'il retrouve tout son calme. Je lus le mail et il y avait un lien pour les dates disponibles d’opération.
— Comme il n'y a rien d'urgent, je ferai ça après les fêtes de fin d’année, Hans. Je vais en parler à mes parents pour qu'on puisse s'organiser à la carrière et je n'en parlerai aux jumeaux qu'après les fêtes.
— Pourquoi pas tout de suite ? Et à moi tu comptais le dire quand ?
— Pour les jumeaux je veux attendre la dernière minute pour ne pas les perturbé plus que nécessaire.
Et toi, quand j'aurai reçu ce mail. Mais bon, comme tu l'as ouvert, c'est venu plus vite et brutalement que prévu.
— MAIS POURQUOI ? BORDEL !
— Ne t'énerve pas, Hans, c'est pour ne pas que vous vous fassiez du mouron pour moi. C'est tout.
— Il y a des fois où tu mériterais des gifles, Bé.
— On n'a pas souvent essayé mais si me donner une fessée te tente, je veux bien essayer.
— Bé, ça suffit tes conneries ! Je t'aime et je me fais du souci pour toi et toi tu me racontes des conneries.
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— Ils sont passés dire bonjour avec leur ami, ils sont restés le temps de prendre le petit-déjeuner et ils sont repartis chez Louis pour voir Prince. Ça doit faire une bonne heure qu'ils sont partis d’ici.
— Je vais jusque chez Louis voir ce qu'ils font.
— Tonton Bé, on peut venir avec toi voir les chevaux ?
— Je veux bien mais il faut aller demander la permission avant.
Finalement, on y alla avec tous les enfants et Antho. Ça va qu'il n'y avait pas de voiture parce que les gamins couraient de partout sur la route et même à trois on avait du mal à les encadrer. Quand on arriva, Chip faisait trotter gentiment Holly qui avait Laszlo sur son dos et lui donnait des conseils pour son assise. Blacky avait trouvé un tas de foin et se gavait.
Louis arriva.
— Bonjour tout le monde. Qui veut faire du cheval ?
Un ''moi'' collectif et enthousiaste répondit à sa question. Il nous conduisit jusqu'à un manège où une dizaine de chevaux étaient prêt à tourner. Il les amena et on posa un enfant sur chaque. Et il les fit repartir dans le manège.
— Bé, viens avec moi, je voudrais te montrer quelque chose.
Gus montait Prince et sautait des obstacles impressionnants.
— Mais tu es fou Louis de lui laisser faire ça. Il va se faire mal s'il tombe.
— Pourquoi veux tu qu'il tombe ?
— Bin, on ne sait jamais ce qu'il peut arriver.
— Hé, hé, hé, Papa poule !
— Tu verras quand tu auras des enfants.
— On y travaille ardemment et c'est plutôt agréable comme occupation. Bon, tu vois comme Gus et Prince ne font qu’un. C'est dommage qu'il soit à la fac si loin. Je pourrais en faire des champions tous les deux.
Gus ne nous avait pas vu au bord du terrain et il continuait à sauter. On le voyait de temps en temps flatter l'encolure de Prince, se dresser sur ses étriers pour aller lui parler à l’oreille. Puis il stoppa, descendit de cheval et il se dirigea vers les obstacles qu'il monta au plus haut.
— Louis, tu ne vas pas lui laisser faire ça !
— Bien sûr que si. Il l'a déjà fait plusieurs fois mais encore jamais avec Prince. Il a le saut dans le sang. Laisse-le faire, ne dis rien et regarde.
Gus avait fini. Il remonta sur Prince et recommença le parcours. Après deux ou trois tours d'essais il nous offrit un spectacle digne d'un concours équestre. Je vis Louis sortir son téléphone et le chronométrer.
— Tu vois Bé, il ne tombe pas et avec le temps qu'il fait, compte tenu des deux ou trois fautes d'assiette qu'il a commise, il serait un des premiers au classement dans un concours.
Hans vint nous rejoindre et regarda Gus un moment, avant de nous dire.
— Il est vraiment doué, vous ne trouvez pas ? Et on voit qu’il s'éclate vraiment.
— C'est ce que je disais à Bé qui lui n'a qu'une peur c'est qu'il tombe.
— C'est le risque en faisant du cheval mais Gus et Prince sont si en symbiose que ça n'arrivera pas.
— Bé, il est bientôt midi et on doit y aller. Ta mère vient d'appeler Antho.
— Gus, on y va.
— Encore un tour Pa et j’arrive.
On retourna au manège où tous les gosses étaient sur les chevaux.
— Allez mauvaise troupe on descend. Mamy nous attend pour manger.
— Oh non, pas encore, on veut rester.
— On descend et on dit merci à Louis, sinon plus de cheval de la semaine.
La réaction de la marmaille fut instantanée.
— Revenez quand vous voulez, ça fait du bien aux chevaux de voir du monde, d'entendre crier les gosses ça les habitue au bruit. Et quand vous reviendrez, avertissez-moi un peu à l'avance je sellerai les poneys, eux aussi ont besoin d’exercice.
— Où sont passé Chip et Laszlo ? Il ne sont plus dans le corral.
— Ils sont allés dire bonjour aux mules.
— Merci Amandine, on les prendra au passage.
On avait chargé les plus petits sur Holly et Blacky, pour rentrer plus vite. Et tout le long ça ne parla que d'y retourner.
Ça y est tout le monde s'était lavé les mains !
Ma mère avait fait deux tables. Une pour les gamins et une pour nous. On avait servi les gamins en premiers.
J’avais repris place à table et annonçais, haut et fort :
— Au fait ce soir vous êtes tous invités à la maison. Je fais des pizzas.
Je vous dis pas le cri de joie des gamins.
— On pourra venir aussi, Bé ?
— Mais bien sûr, Adeline. Tu diras aussi à ton papa et à ta maman de venir puis aussi à ton Papy et à ta mamy.
— On peut inviter Louis et Amandine aussi, Pa ?
— Bien sûr Gus, pas de problème tu iras le faire.
— Tonton Bé, on pourra venir t'aider à faire nos pizzas ?
— Mais bien sûr.
— Tu veux que j'aille t'aider pour la sauce mon grand ?
— C'est pas la peine Mamé, j'ai tout sorti du congélateur ce matin. La pâte est faite aussi. Par contre je veux bien que tu me prêtes ton rouleau il va mieux que le mien pour étaler la pâte.
Mon téléphone bipa. C'était un message de Joris. Avec Rémi, ils seraient là d'ici deux heures. Merde je ne pensais plus à eux. Je voulais avertir mes parents de mes démarches.
— Papa, Maman, Antho et toi aussi Audrey, je voudrais vous parler. Hans tu peux venir aussi s'il te plait ? On peut aller dans ta chambre, Pa ?
— Oui, on y va.
— Bon, alors, qu'est-ce qu’il se passe ?
— Rien de grave Maman. Voilà, tout à l'heure il y a Rémi et Joris qui vont arriver. J'ai fait mon testament et Rémi vient me le faire signer. En gros je donne l'usufruit de la propriété à Hans tant qu’il veut l’habiter et j'aimerais que s'il m'arrive quelque chose il finisse d'élever les jumeaux avec votre aide.
— Mais tu es encore jeune pour penser à ça, voyons !
— On ne sait jamais ce qu'il peut arriver, Man.
— Ne parle pas comme ça, Bé.
— J'ai déjà failli mourir plusieurs fois. Alors ça ne coute rien de le faire maintenant. Je peux compter sur vous ?
— Bien sûr Jeff. On sera là s'il t'arrive quelque chose pour épauler Hans.
— Merci. J'ai aussi mis vos enfants dans mon testament Antho et Audrey. Quand je casserais ma pipe, les jumeaux n'auront pas besoin de mes avoirs pécuniers personnels. Alors je les laisse aux petits.
— Mais, et les jumeaux, justement ?
— Ils ont déjà leur fortune personnelle qui est plus que confortable.
— Excuse-moi de te couper, Bé.
— Oui Hans ?
— Je tiens aussi à préciser qu'en plus de leur fortune personnelle, à ma mort ils hériteront aussi de la part qui me vient de mon grand-père, c'est à dire plus ou moins autant que ce qu'ils ont déjà. Je n'en avais pas parlé à Jean-François. Et Antho et Audrey je compte aussi sur vous s'il nous arrive quelque chose pour aider et soutenir nos enfants.
— Oui tu peux compter sur nous.
— Bon, c'est tout ce que j'avais à vous dire.
— Puisqu'on parle de ça, votre père et moi en voudrait aussi faire le nôtre. On en parlera plus tard. Mais en gros on donnerait les terres à Bébé, la maison à Antho ou à Audrey et celle de votre oncle et de votre tante à celui qui n'aura pas la nôtre. Et pour la carrière mettre Bébé PDG et vous actionnaires tous à part égale. Je vous laisse y réfléchir et nous dire si ça vous convient.
— Bon, j'y vais. Je dois aller commencer à étaler la pâte.
— Je viens avec toi.
— Pa, on ramène les chevaux et on revient ici.
Dès qu'on rentra je me mis aux fourneaux enfin sur le plan de travail à détailler des petites boules. Hans m'avait proposé son aide mais je n'avais pas besoin de lui pour le moment. Il alla voir nos mails.
— Bé, il y en a un de l'hôpital de Marseille. C'est la commission de réforme.
— Tu peux l'ouvrir et me le lire s'il te plait.
— Bé, c'est quoi cette histoire d’opération ? Qu'est-ce qu’il se passe ? Tu as quoi ? Pourquoi je suis pas au courant ? Et qu…
Il était catastrophé !
— Calme toi Hans. Je me lave les mains et je vais tout t’expliquer.
On alla s'asseoir sur le canapé et je lui dis ce que m'avait dit le docteur. Ça le calma un peu et je dus le serrer entre mes bras pour qu'il retrouve tout son calme. Je lus le mail et il y avait un lien pour les dates disponibles d’opération.
— Comme il n'y a rien d'urgent, je ferai ça après les fêtes de fin d’année, Hans. Je vais en parler à mes parents pour qu'on puisse s'organiser à la carrière et je n'en parlerai aux jumeaux qu'après les fêtes.
— Pourquoi pas tout de suite ? Et à moi tu comptais le dire quand ?
— Pour les jumeaux je veux attendre la dernière minute pour ne pas les perturbé plus que nécessaire.
Et toi, quand j'aurai reçu ce mail. Mais bon, comme tu l'as ouvert, c'est venu plus vite et brutalement que prévu.
— MAIS POURQUOI ? BORDEL !
— Ne t'énerve pas, Hans, c'est pour ne pas que vous vous fassiez du mouron pour moi. C'est tout.
— Il y a des fois où tu mériterais des gifles, Bé.
— On n'a pas souvent essayé mais si me donner une fessée te tente, je veux bien essayer.
— Bé, ça suffit tes conneries ! Je t'aime et je me fais du souci pour toi et toi tu me racontes des conneries.
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