23-12-2023, 08:57 AM
Chapitre 128 : « derniers jours avant la rencontre d’avec le « Kannn ». »
« Sur « Penn », dans le village protéger par le temple. »
Alexandre se promène en tenant la main de Raphael qu’il ne lâche plus d’une semelle depuis qu’ils se sont retrouvés, sans doute de crainte de le perdre une fois encore.
Beaucoup des villageois se retournent vers eux avec curiosité, la chevelure blonde d’Alexandre sur un humain étant suffisamment rare pour cela quoique par contre très courante au peuple Elfe.
Raphael lui en fait la remarque.
- Ils ne doivent rien y comprendre !
- Quoi donc ?
- Tu as la couleur de cheveux d’un Elfe, sans en avoir aucuns traits, ni de visage, ni physiquement. Tu n’avais donc pas remarqué tous ses regards portés sur toi ? remarque qu’une partie vient également de tes vêtements.
- En fait niveau cheveux je ne suis pas vraiment surpris, puisque j’ai vécu longtemps sur une planète ou déjà cette couleur n’était pas courante, tout comme la tienne d’ailleurs, mais je ne dirais pas que c’est le cas ici.
Raphael lui explique alors la raison d’une telle concentration de rouquins dans ce village en particulier, l’histoire semble si horrible à Alexandre qu’il en devient tout blême, commençant même à inquiéter son ami.
- Tu vas bien ?
- Oui… c’est juste que je suis choqué par ton histoire.
- Bah !! C’est du passé maintenant.
Ils poursuivent leurs chemins jusqu’à la maison où vit Raphael avec ceux qui tout comme lui viennent de la Terre, l’amenant directement dans sa chambre pour qu’il puisse s’y reposer le temps qu’il fasse quelques courses d’habillement, en effet les vêtements d’Alexandre poseraient immanquablement bien trop de questions sur ses véritables origines.
- C’est ici notre chambre, repose-toi le temps que je m’occupe de choses plus triviales.
- Je pensais voir Xiao et les autres.
- Il est encore trop tôt pour eux de rentrer à la maison.
- Ah oui ? que font-ils donc de leurs journées ?
- Quand ils ne jouent pas à la bête à deux dos tu veux dire ?
- Soit sérieux, tu ne vas pas me faire croire qu’ils sont tellement accros au sexe qu’ils ne font que ça ?
- Non, quand même pas, mais pas loin ! Hi ! Hi ! Remarque je ne me plains pas, question de ça ils me respectent tous sans jamais avoir essayés de me forcer la main.
- C’est ce que j’avais cru comprendre, tu n’avais réellement jusque-là qu’Hoshio comme partenaire ?
- Oui et c’est déjà bien suffisant, parce que le loulou ne reniera pas son père à ce niveau ! Hi ! Hi !
Raphael voit bien la moue contrariée d’Alexandre, aussi se reprend-t-il rapidement pour ne pas laisser une mauvaise impression sitôt son retour dans sa vie.
- Je ne disais pas ça dans le sens du nombre, mais surtout parce que pour moi ils font partis de la famille, je les ai vu grandir rappelle toi.
Alexandre hoche la tête en signe de compréhension, se rappelant très bien maintenant de comment son chéri était perçu par tous ces jeunes qui se nomment eux mêmes venant de la deuxième génération.
- Du coup je comprends mieux que tu te sois limité à Hoshio, puisqu’il est le seul venant d’un autre endroit que le complexe De-Bierne, pourtant il y avait aussi Eldarian, pourquoi seulement maintenant ?
- Il était en couple jusqu’à encore quelques décennies en arrière, ensuite je le sentais bien trop malheureux de la perte de celui qu’il aimait plus que tout et j’avoue n’avoir pas osé prendre l’initiative, jusqu’à il n’y a pas longtemps ou Hoshio m’a servi plus ou moins d’entremetteur pour me faire comprendre que l’idée était également déjà bien implantée dans l’esprit d’Eldarian.
- Je suis arrivé au bon moment on dirait.
- On peut dire ça, j’avoue que j’ai été surpris que tu sois aussi… « partageur ».
- Ne l’étais-je déjà pas à l’époque avec Éric et Florian ?
- C’est vrai, suis-je bête.
Alexandre se mettrait bien des gifles d’avoir remis à l’esprit de Raphael celui qu’il aimait tant et qu’il a appris récemment n’avoir pas fait partie de ceux qui ont eus la chance d’être encore de ce monde.
En effet, à l’énoncer du prénom d’Éric, Raphael s’est refermer comme une huitre en se replongeant dans ses pensées douloureuses que sont ses souvenirs de son amour perdu.
- Allons, il faut vivre le présent maintenant, de plus Florian réapparaitra un jour avec de nouvelles personnes qui ne te laisseront pas indifférentes, je te le promets.
Raphael préfère ne pas répliquer en comprenant très bien que le cœur d’Alexandre c’est durement forger par la perte d’amoureux bien plus nombreux, aussi lui cache-t-il pudiquement les larmes qui s’échappent sans contrôles de ses yeux pour le quitter et aller faire les quelques courses nécessaires pour le bien être de son chéri retrouver.
***/***
« Le lendemain matin. »
Alexandre se réveil en entendant un brouhaha de discussions venant depuis la salle à vivre de la maison, tâtant la couche à sa droite pour s’apercevoir que Raphael s’est déjà levé.
Il se redresse alors soudainement, curieux de retrouver ses anciens amis alors que la veille au soir il s’était endormi sans qu’ils soient déjà rentrés.
Il s’habille de ses nouveaux vêtements en se regardant avec amusement dans la glace, le côté nettement médiéval de l’accoutrement le rendant encore plus beau, du moins c’est la première pensée qui lui vient.
La porte de la chambre s’ouvre tandis que Raphael jette un œil à l’intérieur et sourit en le voyant déjà lever, son œil brille alors, appréciateur du nouveau look de son chéri.
- Wouah ! Encore plus canon dedans que je ne l’imaginais en les achetant.
- Ce qui devrait encore plus te donner envie de les ôtés pas vrai ?
- Et sans doute pas qu’à moi.
Le tout suivi d’un clin d’œil grivois.
- Allez, le petit déjeuner t’attend et j’en connais plus d’un qui ont hâtes de te revoir.
Alexandre suit alors son chéri, pourtant une certaine timidité le prend à franchir le seuil de la chambre, se demandant quel changement il allait trouver en eux depuis tous ces millénaires d’absence.
Malgré qu’il s’y soit quand même attendu, le fait de les retrouvés tels qu’il les avait quittés lui amène un énorme soulagement.
Xiao est le premier à se lever de table, pour se jeter sur lui en l’enlaçant, presque à lui en couper le souffle.
- Alexandre… c’est bien toi ?
Les larmes d’Alexandre lui brouillent la vue, son corps est alors pris de tremblement d’émotions devant cet accueil aussi sincère que chaleureux, accueil bientôt suivit par celui de Nicolas et de Tom, qui se joignent tous deux à Xiao pour venir l’étreindre.
Cela dure quelques longues secondes avant qu’ils le relâchent enfin et qu’il puisse respirer plus librement, voyant bien sur les visages de ses jeunes amis retrouvés, l’énorme émotion qui est alors la leur.
Il se sent soulager d’avoir enfin passer le pire et s’apprête à prendre sa place à table, quand il se sent de nouveau enserrer dans des bras puissants alors qu’il pensait le moment d’épanchement passer.
- Tu n’as pas du tout changé.
Le ton doux de cette voix trainante lui rappelle des souvenirs du passé et quand il arrive à tourner la tête suffisamment pour vérifier qu’il a vu juste, le voilà alors qui éclate de rire, bientôt suivit du reste de la tablée, reconnaissant le garçon d’une beauté également peu commune, tout comme son manque certain de vivacité.
Il arrive à le repousser le temps de se dégager, afin de le prendre à son tour dans ses bras, toujours prit dans son fou rire.
- Décidemment tu ne changeras jamais, mais c’est aussi bien et c’est comme ça qu’on t’aime ! Hi ! Hi !
« Sur « Penn », dans le village protéger par le temple. »
Alexandre se promène en tenant la main de Raphael qu’il ne lâche plus d’une semelle depuis qu’ils se sont retrouvés, sans doute de crainte de le perdre une fois encore.
Beaucoup des villageois se retournent vers eux avec curiosité, la chevelure blonde d’Alexandre sur un humain étant suffisamment rare pour cela quoique par contre très courante au peuple Elfe.
Raphael lui en fait la remarque.
- Ils ne doivent rien y comprendre !
- Quoi donc ?
- Tu as la couleur de cheveux d’un Elfe, sans en avoir aucuns traits, ni de visage, ni physiquement. Tu n’avais donc pas remarqué tous ses regards portés sur toi ? remarque qu’une partie vient également de tes vêtements.
- En fait niveau cheveux je ne suis pas vraiment surpris, puisque j’ai vécu longtemps sur une planète ou déjà cette couleur n’était pas courante, tout comme la tienne d’ailleurs, mais je ne dirais pas que c’est le cas ici.
Raphael lui explique alors la raison d’une telle concentration de rouquins dans ce village en particulier, l’histoire semble si horrible à Alexandre qu’il en devient tout blême, commençant même à inquiéter son ami.
- Tu vas bien ?
- Oui… c’est juste que je suis choqué par ton histoire.
- Bah !! C’est du passé maintenant.
Ils poursuivent leurs chemins jusqu’à la maison où vit Raphael avec ceux qui tout comme lui viennent de la Terre, l’amenant directement dans sa chambre pour qu’il puisse s’y reposer le temps qu’il fasse quelques courses d’habillement, en effet les vêtements d’Alexandre poseraient immanquablement bien trop de questions sur ses véritables origines.
- C’est ici notre chambre, repose-toi le temps que je m’occupe de choses plus triviales.
- Je pensais voir Xiao et les autres.
- Il est encore trop tôt pour eux de rentrer à la maison.
- Ah oui ? que font-ils donc de leurs journées ?
- Quand ils ne jouent pas à la bête à deux dos tu veux dire ?
- Soit sérieux, tu ne vas pas me faire croire qu’ils sont tellement accros au sexe qu’ils ne font que ça ?
- Non, quand même pas, mais pas loin ! Hi ! Hi ! Remarque je ne me plains pas, question de ça ils me respectent tous sans jamais avoir essayés de me forcer la main.
- C’est ce que j’avais cru comprendre, tu n’avais réellement jusque-là qu’Hoshio comme partenaire ?
- Oui et c’est déjà bien suffisant, parce que le loulou ne reniera pas son père à ce niveau ! Hi ! Hi !
Raphael voit bien la moue contrariée d’Alexandre, aussi se reprend-t-il rapidement pour ne pas laisser une mauvaise impression sitôt son retour dans sa vie.
- Je ne disais pas ça dans le sens du nombre, mais surtout parce que pour moi ils font partis de la famille, je les ai vu grandir rappelle toi.
Alexandre hoche la tête en signe de compréhension, se rappelant très bien maintenant de comment son chéri était perçu par tous ces jeunes qui se nomment eux mêmes venant de la deuxième génération.
- Du coup je comprends mieux que tu te sois limité à Hoshio, puisqu’il est le seul venant d’un autre endroit que le complexe De-Bierne, pourtant il y avait aussi Eldarian, pourquoi seulement maintenant ?
- Il était en couple jusqu’à encore quelques décennies en arrière, ensuite je le sentais bien trop malheureux de la perte de celui qu’il aimait plus que tout et j’avoue n’avoir pas osé prendre l’initiative, jusqu’à il n’y a pas longtemps ou Hoshio m’a servi plus ou moins d’entremetteur pour me faire comprendre que l’idée était également déjà bien implantée dans l’esprit d’Eldarian.
- Je suis arrivé au bon moment on dirait.
- On peut dire ça, j’avoue que j’ai été surpris que tu sois aussi… « partageur ».
- Ne l’étais-je déjà pas à l’époque avec Éric et Florian ?
- C’est vrai, suis-je bête.
Alexandre se mettrait bien des gifles d’avoir remis à l’esprit de Raphael celui qu’il aimait tant et qu’il a appris récemment n’avoir pas fait partie de ceux qui ont eus la chance d’être encore de ce monde.
En effet, à l’énoncer du prénom d’Éric, Raphael s’est refermer comme une huitre en se replongeant dans ses pensées douloureuses que sont ses souvenirs de son amour perdu.
- Allons, il faut vivre le présent maintenant, de plus Florian réapparaitra un jour avec de nouvelles personnes qui ne te laisseront pas indifférentes, je te le promets.
Raphael préfère ne pas répliquer en comprenant très bien que le cœur d’Alexandre c’est durement forger par la perte d’amoureux bien plus nombreux, aussi lui cache-t-il pudiquement les larmes qui s’échappent sans contrôles de ses yeux pour le quitter et aller faire les quelques courses nécessaires pour le bien être de son chéri retrouver.
***/***
« Le lendemain matin. »
Alexandre se réveil en entendant un brouhaha de discussions venant depuis la salle à vivre de la maison, tâtant la couche à sa droite pour s’apercevoir que Raphael s’est déjà levé.
Il se redresse alors soudainement, curieux de retrouver ses anciens amis alors que la veille au soir il s’était endormi sans qu’ils soient déjà rentrés.
Il s’habille de ses nouveaux vêtements en se regardant avec amusement dans la glace, le côté nettement médiéval de l’accoutrement le rendant encore plus beau, du moins c’est la première pensée qui lui vient.
La porte de la chambre s’ouvre tandis que Raphael jette un œil à l’intérieur et sourit en le voyant déjà lever, son œil brille alors, appréciateur du nouveau look de son chéri.
- Wouah ! Encore plus canon dedans que je ne l’imaginais en les achetant.
- Ce qui devrait encore plus te donner envie de les ôtés pas vrai ?
- Et sans doute pas qu’à moi.
Le tout suivi d’un clin d’œil grivois.
- Allez, le petit déjeuner t’attend et j’en connais plus d’un qui ont hâtes de te revoir.
Alexandre suit alors son chéri, pourtant une certaine timidité le prend à franchir le seuil de la chambre, se demandant quel changement il allait trouver en eux depuis tous ces millénaires d’absence.
Malgré qu’il s’y soit quand même attendu, le fait de les retrouvés tels qu’il les avait quittés lui amène un énorme soulagement.
Xiao est le premier à se lever de table, pour se jeter sur lui en l’enlaçant, presque à lui en couper le souffle.
- Alexandre… c’est bien toi ?
Les larmes d’Alexandre lui brouillent la vue, son corps est alors pris de tremblement d’émotions devant cet accueil aussi sincère que chaleureux, accueil bientôt suivit par celui de Nicolas et de Tom, qui se joignent tous deux à Xiao pour venir l’étreindre.
Cela dure quelques longues secondes avant qu’ils le relâchent enfin et qu’il puisse respirer plus librement, voyant bien sur les visages de ses jeunes amis retrouvés, l’énorme émotion qui est alors la leur.
Il se sent soulager d’avoir enfin passer le pire et s’apprête à prendre sa place à table, quand il se sent de nouveau enserrer dans des bras puissants alors qu’il pensait le moment d’épanchement passer.
- Tu n’as pas du tout changé.
Le ton doux de cette voix trainante lui rappelle des souvenirs du passé et quand il arrive à tourner la tête suffisamment pour vérifier qu’il a vu juste, le voilà alors qui éclate de rire, bientôt suivit du reste de la tablée, reconnaissant le garçon d’une beauté également peu commune, tout comme son manque certain de vivacité.
Il arrive à le repousser le temps de se dégager, afin de le prendre à son tour dans ses bras, toujours prit dans son fou rire.
- Décidemment tu ne changeras jamais, mais c’est aussi bien et c’est comme ça qu’on t’aime ! Hi ! Hi !
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