18-12-2023, 02:01 PM
— Qu'est-ce-qui vous fait tant rire que ça ?
— C'est Rémus et Romulus. Y'a un gars qui promenait son chien et quand ils nous ont croisé son chien nous a aboyé après. Tu aurais vu Rémus et Romulus arriver en courant et montrer les dents. Son chien s'est caché derrière lui en passant entre ses jambes et il en est tombé sur le cul, en plus sur la merde que son chien venait de faire et qu'il n'avait pas ramassé.
— Bon, on vous laisse Hans et moi. On va se coucher.
— Papa, Laszlo peut rester ce week-end ?
— Je n'ai rien contre mais est-ce-que ses mamans sont d’accord ?
— Je ne leur ai pas demandé. Elles me font confiance et elles savent que je suis raisonnable. Avant de rejoindre Hans, je leur ai téléphoné pour leur dire que j'étais invité chez vous ce soir. Elles étaient contentes pour moi que je sorte un peu.
— Et puis elles sont loin. Je ne les verrai que pour les vacances de Noël et puis plus avant les vacances d'été quand je rentrerai à St Pierre.
— Saint Pierre ?
— Saint Pierre et Miquelon à côté du Canada.
— En effet, tu n'habites pas la porte à coté dis donc. Elles ne te manquent pas trop ?
— Si beaucoup même si on est en communication assez souvent, tous les jours ou presque. Mais c'est pas pareil.
Il avait dit ça sur un ton triste et en baissant la tête. Une larme brillait au coin de ses yeux. Les jumeaux le prirent chacun par une main et dirent :
— On va se coucher. Bonne nuit. Au fait Papa, il vaut mieux aller à la boulangerie un peu plus loin, celle sur la petite place, les croissants sont meilleurs et plus gros.
— Et qui te dit que demain j'irai en chercher plus loin, Gus ?
— Mon petit doigt et parce que tu es encore plus gourmand que nous.
— On verra ça demain. Tu viens Hans, on va se coucher aussi. J'ai mal au dos. J'aurai besoin d'un bon massage.
Bonne nuit tout le monde et à demain.
Je ne vous cache pas que Hans et moi on dormit fort peu cette nuit-là. On s'était fait jouir en se masturbant réciproquement ou ensemble sous la douche puis, au lit, on avait fait longuement l’amour, nous arrêtant quand lui ou moi allions jouir et on avait fait durer au maximum. Pour me faire plaisir il avait commencé par me prendre et c'était retiré au tout dernier moment et j'avais repris son rôle à sa plus grande joie. On avait joui presque ensemble et après nous être câliné on avait recommencé puis on s'était endormi sur un bisou.
Les habitudes sont ce qu'elles sont et à 6 heures j'étais réveillé. Je me levais pour satisfaire un besoin naturel et R et R vinrent me rejoindre et gémissaient devant la porte. J'allais enfiler de quoi courir, je pris de l'argent et des sacs à caca et nous voilà partis tous les trois pour un petit jogging matinal.
Au début ce fut fastidieux parce que R et R cherchaient leurs endroits pour se soulager et quand la petite et la grosse commission fut faite pour les deux, ils me suivirent sans problème. Quand on arriva devant la boulangerie ils tiraient une langue de six pieds de long et quand j'en sortis je les trouvais allongés de tout leur long sur le trottoir. On rentra en courant et dès qu'on arriva ils allèrent boire et se plantèrent devant le frigo. Je leur donnais à manger et après avoir tout avalé ils allèrent rejoindre les jumeaux dans leur chambre.
J'entrais doucement dans la nôtre, je pris une douche, j'enfilais un bas de jogging et un tee-shirt et je retournais à la cuisine me faire un café. Je déjeunais tranquillement quand un ''bonjour'' inconnu me surprit. Laszlo en boxer sortait de la chambre et s'avançait, très mal réveiller, vers moi. Il me fit la bise et tout naturellement il se posa sur mes genoux et me passa un bras par-dessus les épaules.
Je lui fis comme je faisais aux jumeaux des gratouillis derrière a tête et dans le dos. Il en fermait les yeux de plaisir… puis il éclata en sanglots.
— Qu'est-ce-qui ne va pas mon grand ?
— Mes mamans me manquent et je les languis. Et puis je suis tout seul et ce que tu viens de me faire ça m'a rappelé ce que me fait maman Marie et…
il recommença à pleurer. Je le serrais très fort entre mes bras et je le berçais doucement. Il se calma.
— Tu veux quoi pour ton petit-déjeuner ?
— D'habitude je n'en prends pas mais comme je vois des pains au chocolat et des croissants, si vous avez du cacao aussi j'en veux bien un bol.
— Je te prépare ça. Tu as bien dormi ?
-- Ça va mais on était un peu serrés dans le lit tous les cinq.
— Tu as dormi avec les jumeaux ?
-- Oui c'est eux qui ont voulu. J'ai pas le droit ?
— Si, bien sûr que tu as le droit. Je suis content que les jumeaux t'aient rencontré. J'avais peur qu'ils ne se fassent pas d’amis.
— Oui, ils m'en ont parlé et ils m'ont même dit que tu ne voulais pas qu'ils viennent à la fac parce qu'ils étaient trop jeunes. Et que tu as insisté aussi pour que Hans reprenne ses études. Mais du coup c'est toi qui te retrouve tout seul. Tu ne les languis pas ?
— Ho que si, je les languis. Bon, après, à la maison j'ai mon boulot, je dois m'occuper des loups et des chevaux et puis j'ai aussi mes parents et mes grands-parents que je vais voir quand j'ai un coup de blues. Tu n'as vraiment personne en France ?
— Si, j'y ai toute ma famille, en fait, dont mon père génétique qui n’a été qu’un donneur de sperme et aussi mes grands-parents mais ils refusent de me voir, à cause de ma mère. Il n'y a guère que les parents de Lucie qui acceptent de me voir de temps en temps mais ce ne sont pas mes grands-parents mais ceux d'Odile ma demi-sœur.
— Ça n'est jamais simple dans les couples gay. Et c'est encore moins simple quand on a une demi-sœur du même père mais pas de la même mère.
Donc si je comprends bien ta maman s'appelle Marie, sa compagne Lucie et ta sœur Odile.
— Et moi c’est Laszlo, tu as tout compris !
— Fous toi de ma gueule, petit con ! Tu ne sais pas quelle punition je réserve aux jumeaux quand ils me font ça ?
— Non, il ne me l'ont pas dit. C'est quoi ?
— Des chatouilles !
— Je m'en fous, je les crains pas.
Je lui en fis quelques-unes et c'est vrai, ils ne les craignait pas. Hans arriva à moitié endormi. Il me fit un bisou puis alla se servir un café et vint s'asseoir à table. Je me levais et je m'en servis un autre pour l’accompagner. Puis ce furent R et R qui apparurent suivis des jumeaux tout aussi endormis que Hans. Ils nous firent la bise et se préparèrent leur petit-déjeuner.
— Papa, tu veux bien nous faire des œufs ?
— Pas de problème. Combien vous en voulez ?
— Deux chacun.
— Ça roule.
— Je peux en avoir aussi, s’il te plait ?
— Bien sûr Laszlo. C'est parti pour six œufs, avec le jaune pas cassé ? C'est bien ça ?
— Tu peux en faire deux pour moi, Bé ? s'il te plait.
— Pas de souci, je vais vous faire ça en deux fois.
Le temps que tout le monde passe à la douche, il était pas loin de 14 heures. On alla faire un tour en ville où on acheta de quoi remplir le frigo puis on rentra. R et R nous suivaient comme des petits chiens bien sages, ignorant la gente canine locale.
Le temps étant encore beau on profita de la plage l'après-midi. On rentrait juste quand le téléphone de Laszlo sonna.
— Je m'excuse mais je dois répondre c'est ma maman. Allo Maman,
il s'éloigna quelques minutes pour discuter tranquillement avec elle. Puis il revint vers moi.
— Jean-François, ma maman voudrait te parler.
-- Bonjour Monsieur, je suis Marie Martin, je voulais vous remercier d'avoir accueilli mon fils chez vous pour le week-end.
— Bonjour Madame, Jean-François Favre à l’appareil, Je…
— Et merde, Bé, c'est toi ?
— Mais comment vous me connaissez ? Et qui plus est par mon surnom.
— Andouille ! La famille Martin des Fourches, ça ne te dit rien ?
— Tu veux dire que tu es la Marie Martin des Fourches, celle qui a l'âge de mon frère Antho ?
— Ha, ha, ha ! Quand même tu me remets.
On discuta plus d'une heure ensemble pendant laquelle elle me posa mille et une question sur les Fourches, les gens qu'elle connaissait …
— Marie, mes fils m'ont demandé si Laszlo pouvait venir habiter chez nous à Carnon. Jusqu'à présent je n'avais pas pris de décision mais maintenant que je sais que c'est ton fiston. c'est sans problème que j'accepte leur demande. Enfin, si tu es d’accord.
Pour cette partie de la conversation, je m'étais éloigné un peu, au cas où elle refuserait. Elle accepta pour le principe mais négocia sa pension. Je n'y avais même pas pensé. On finalisa notre accord et elle me demanda de lui passer son fils pour savoir s'il acceptait de venir vivre ici.
Pendant ce temps j'allais dire aux jumeaux et à Hans ce que j'avais négocié avec Marie. Les jumeaux sautèrent de joie et c'est un Laszlo entre rires et larmes qui vint nous rejoindre.
— C'est vrai ? C'est vraiment vrai, vous voulez que je vienne habiter avec vous ?
— Bin non, l’idée est de tes copains, j’ai juste accepté leur proposition et seulement si tu l’acceptes. On ne t'oblige à rien.
Il me sauta dans les bras et me couvrit de bisous. Il fit pareil à Hans et aux jumeaux avec qui il dansa une sarabande. Puis me demanda ;
— Je vais pouvoir venir ici à partir de quand ?
— Le temps d'aller récupérer tes affaires à la cité U.
— On peut y aller maintenant Pa ? C'est pas tard. Et à cinq on aura vite fait de tout descendre.
Je n'avais pas trop envie de bouger ce soir mais devant l'insistance des jumeaux, le regard de chien battu de Laszlo et le clin d’œil de Hans, on y alla. L'avantage d'avoir un pick-up c'est qu'on peut mettre beaucoup de choses à l’arrière.
On fit deux voyages chacun et la chambre était vide. Encore deux voyages pour tout monter à l’appart et l'affaire était faite. Après un repas vite fait on discuta longtemps des Fourches. Laszlo nous posa tout un tas de questions.
— Ça doit être cool de vivre là-haut. Vous vous connaissez tous.
— Tu verras ça dans quelques temps pour les prochaines vacances.
— C'est vrai, je vais aller en vacances chez vous ?
— Mais bien sûr. À moins que tu préfères rester ici tout seul.
— Même pas en rêve. On pourra faire du cheval aussi ?
— Si le temps le permet pourquoi pas. Tu aimes faire du cheval Laszlo ?
— Je n'en ai jamais fait mais j'aimerais essayer.
— Bon, les garçons, je ne sais pas ce que vous comptez faire mais moi je vais au lit.
— Aide-moi à me lever Bé, je t’accompagne. Ne vous couchez pas trop tard et demain vous révisez. Bonne nuit.
— On va sortir faire faire leurs besoin à R et R et on se couche après.
— D'accord mais ne trainez pas trop.
— Ok Pa.
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— C'est Rémus et Romulus. Y'a un gars qui promenait son chien et quand ils nous ont croisé son chien nous a aboyé après. Tu aurais vu Rémus et Romulus arriver en courant et montrer les dents. Son chien s'est caché derrière lui en passant entre ses jambes et il en est tombé sur le cul, en plus sur la merde que son chien venait de faire et qu'il n'avait pas ramassé.
— Bon, on vous laisse Hans et moi. On va se coucher.
— Papa, Laszlo peut rester ce week-end ?
— Je n'ai rien contre mais est-ce-que ses mamans sont d’accord ?
— Je ne leur ai pas demandé. Elles me font confiance et elles savent que je suis raisonnable. Avant de rejoindre Hans, je leur ai téléphoné pour leur dire que j'étais invité chez vous ce soir. Elles étaient contentes pour moi que je sorte un peu.
— Et puis elles sont loin. Je ne les verrai que pour les vacances de Noël et puis plus avant les vacances d'été quand je rentrerai à St Pierre.
— Saint Pierre ?
— Saint Pierre et Miquelon à côté du Canada.
— En effet, tu n'habites pas la porte à coté dis donc. Elles ne te manquent pas trop ?
— Si beaucoup même si on est en communication assez souvent, tous les jours ou presque. Mais c'est pas pareil.
Il avait dit ça sur un ton triste et en baissant la tête. Une larme brillait au coin de ses yeux. Les jumeaux le prirent chacun par une main et dirent :
— On va se coucher. Bonne nuit. Au fait Papa, il vaut mieux aller à la boulangerie un peu plus loin, celle sur la petite place, les croissants sont meilleurs et plus gros.
— Et qui te dit que demain j'irai en chercher plus loin, Gus ?
— Mon petit doigt et parce que tu es encore plus gourmand que nous.
— On verra ça demain. Tu viens Hans, on va se coucher aussi. J'ai mal au dos. J'aurai besoin d'un bon massage.
Bonne nuit tout le monde et à demain.
Je ne vous cache pas que Hans et moi on dormit fort peu cette nuit-là. On s'était fait jouir en se masturbant réciproquement ou ensemble sous la douche puis, au lit, on avait fait longuement l’amour, nous arrêtant quand lui ou moi allions jouir et on avait fait durer au maximum. Pour me faire plaisir il avait commencé par me prendre et c'était retiré au tout dernier moment et j'avais repris son rôle à sa plus grande joie. On avait joui presque ensemble et après nous être câliné on avait recommencé puis on s'était endormi sur un bisou.
Les habitudes sont ce qu'elles sont et à 6 heures j'étais réveillé. Je me levais pour satisfaire un besoin naturel et R et R vinrent me rejoindre et gémissaient devant la porte. J'allais enfiler de quoi courir, je pris de l'argent et des sacs à caca et nous voilà partis tous les trois pour un petit jogging matinal.
Au début ce fut fastidieux parce que R et R cherchaient leurs endroits pour se soulager et quand la petite et la grosse commission fut faite pour les deux, ils me suivirent sans problème. Quand on arriva devant la boulangerie ils tiraient une langue de six pieds de long et quand j'en sortis je les trouvais allongés de tout leur long sur le trottoir. On rentra en courant et dès qu'on arriva ils allèrent boire et se plantèrent devant le frigo. Je leur donnais à manger et après avoir tout avalé ils allèrent rejoindre les jumeaux dans leur chambre.
J'entrais doucement dans la nôtre, je pris une douche, j'enfilais un bas de jogging et un tee-shirt et je retournais à la cuisine me faire un café. Je déjeunais tranquillement quand un ''bonjour'' inconnu me surprit. Laszlo en boxer sortait de la chambre et s'avançait, très mal réveiller, vers moi. Il me fit la bise et tout naturellement il se posa sur mes genoux et me passa un bras par-dessus les épaules.
Je lui fis comme je faisais aux jumeaux des gratouillis derrière a tête et dans le dos. Il en fermait les yeux de plaisir… puis il éclata en sanglots.
— Qu'est-ce-qui ne va pas mon grand ?
— Mes mamans me manquent et je les languis. Et puis je suis tout seul et ce que tu viens de me faire ça m'a rappelé ce que me fait maman Marie et…
il recommença à pleurer. Je le serrais très fort entre mes bras et je le berçais doucement. Il se calma.
— Tu veux quoi pour ton petit-déjeuner ?
— D'habitude je n'en prends pas mais comme je vois des pains au chocolat et des croissants, si vous avez du cacao aussi j'en veux bien un bol.
— Je te prépare ça. Tu as bien dormi ?
-- Ça va mais on était un peu serrés dans le lit tous les cinq.
— Tu as dormi avec les jumeaux ?
-- Oui c'est eux qui ont voulu. J'ai pas le droit ?
— Si, bien sûr que tu as le droit. Je suis content que les jumeaux t'aient rencontré. J'avais peur qu'ils ne se fassent pas d’amis.
— Oui, ils m'en ont parlé et ils m'ont même dit que tu ne voulais pas qu'ils viennent à la fac parce qu'ils étaient trop jeunes. Et que tu as insisté aussi pour que Hans reprenne ses études. Mais du coup c'est toi qui te retrouve tout seul. Tu ne les languis pas ?
— Ho que si, je les languis. Bon, après, à la maison j'ai mon boulot, je dois m'occuper des loups et des chevaux et puis j'ai aussi mes parents et mes grands-parents que je vais voir quand j'ai un coup de blues. Tu n'as vraiment personne en France ?
— Si, j'y ai toute ma famille, en fait, dont mon père génétique qui n’a été qu’un donneur de sperme et aussi mes grands-parents mais ils refusent de me voir, à cause de ma mère. Il n'y a guère que les parents de Lucie qui acceptent de me voir de temps en temps mais ce ne sont pas mes grands-parents mais ceux d'Odile ma demi-sœur.
— Ça n'est jamais simple dans les couples gay. Et c'est encore moins simple quand on a une demi-sœur du même père mais pas de la même mère.
Donc si je comprends bien ta maman s'appelle Marie, sa compagne Lucie et ta sœur Odile.
— Et moi c’est Laszlo, tu as tout compris !
— Fous toi de ma gueule, petit con ! Tu ne sais pas quelle punition je réserve aux jumeaux quand ils me font ça ?
— Non, il ne me l'ont pas dit. C'est quoi ?
— Des chatouilles !
— Je m'en fous, je les crains pas.
Je lui en fis quelques-unes et c'est vrai, ils ne les craignait pas. Hans arriva à moitié endormi. Il me fit un bisou puis alla se servir un café et vint s'asseoir à table. Je me levais et je m'en servis un autre pour l’accompagner. Puis ce furent R et R qui apparurent suivis des jumeaux tout aussi endormis que Hans. Ils nous firent la bise et se préparèrent leur petit-déjeuner.
— Papa, tu veux bien nous faire des œufs ?
— Pas de problème. Combien vous en voulez ?
— Deux chacun.
— Ça roule.
— Je peux en avoir aussi, s’il te plait ?
— Bien sûr Laszlo. C'est parti pour six œufs, avec le jaune pas cassé ? C'est bien ça ?
— Tu peux en faire deux pour moi, Bé ? s'il te plait.
— Pas de souci, je vais vous faire ça en deux fois.
Le temps que tout le monde passe à la douche, il était pas loin de 14 heures. On alla faire un tour en ville où on acheta de quoi remplir le frigo puis on rentra. R et R nous suivaient comme des petits chiens bien sages, ignorant la gente canine locale.
Le temps étant encore beau on profita de la plage l'après-midi. On rentrait juste quand le téléphone de Laszlo sonna.
— Je m'excuse mais je dois répondre c'est ma maman. Allo Maman,
il s'éloigna quelques minutes pour discuter tranquillement avec elle. Puis il revint vers moi.
— Jean-François, ma maman voudrait te parler.
-- Bonjour Monsieur, je suis Marie Martin, je voulais vous remercier d'avoir accueilli mon fils chez vous pour le week-end.
— Bonjour Madame, Jean-François Favre à l’appareil, Je…
— Et merde, Bé, c'est toi ?
— Mais comment vous me connaissez ? Et qui plus est par mon surnom.
— Andouille ! La famille Martin des Fourches, ça ne te dit rien ?
— Tu veux dire que tu es la Marie Martin des Fourches, celle qui a l'âge de mon frère Antho ?
— Ha, ha, ha ! Quand même tu me remets.
On discuta plus d'une heure ensemble pendant laquelle elle me posa mille et une question sur les Fourches, les gens qu'elle connaissait …
— Marie, mes fils m'ont demandé si Laszlo pouvait venir habiter chez nous à Carnon. Jusqu'à présent je n'avais pas pris de décision mais maintenant que je sais que c'est ton fiston. c'est sans problème que j'accepte leur demande. Enfin, si tu es d’accord.
Pour cette partie de la conversation, je m'étais éloigné un peu, au cas où elle refuserait. Elle accepta pour le principe mais négocia sa pension. Je n'y avais même pas pensé. On finalisa notre accord et elle me demanda de lui passer son fils pour savoir s'il acceptait de venir vivre ici.
Pendant ce temps j'allais dire aux jumeaux et à Hans ce que j'avais négocié avec Marie. Les jumeaux sautèrent de joie et c'est un Laszlo entre rires et larmes qui vint nous rejoindre.
— C'est vrai ? C'est vraiment vrai, vous voulez que je vienne habiter avec vous ?
— Bin non, l’idée est de tes copains, j’ai juste accepté leur proposition et seulement si tu l’acceptes. On ne t'oblige à rien.
Il me sauta dans les bras et me couvrit de bisous. Il fit pareil à Hans et aux jumeaux avec qui il dansa une sarabande. Puis me demanda ;
— Je vais pouvoir venir ici à partir de quand ?
— Le temps d'aller récupérer tes affaires à la cité U.
— On peut y aller maintenant Pa ? C'est pas tard. Et à cinq on aura vite fait de tout descendre.
Je n'avais pas trop envie de bouger ce soir mais devant l'insistance des jumeaux, le regard de chien battu de Laszlo et le clin d’œil de Hans, on y alla. L'avantage d'avoir un pick-up c'est qu'on peut mettre beaucoup de choses à l’arrière.
On fit deux voyages chacun et la chambre était vide. Encore deux voyages pour tout monter à l’appart et l'affaire était faite. Après un repas vite fait on discuta longtemps des Fourches. Laszlo nous posa tout un tas de questions.
— Ça doit être cool de vivre là-haut. Vous vous connaissez tous.
— Tu verras ça dans quelques temps pour les prochaines vacances.
— C'est vrai, je vais aller en vacances chez vous ?
— Mais bien sûr. À moins que tu préfères rester ici tout seul.
— Même pas en rêve. On pourra faire du cheval aussi ?
— Si le temps le permet pourquoi pas. Tu aimes faire du cheval Laszlo ?
— Je n'en ai jamais fait mais j'aimerais essayer.
— Bon, les garçons, je ne sais pas ce que vous comptez faire mais moi je vais au lit.
— Aide-moi à me lever Bé, je t’accompagne. Ne vous couchez pas trop tard et demain vous révisez. Bonne nuit.
— On va sortir faire faire leurs besoin à R et R et on se couche après.
— D'accord mais ne trainez pas trop.
— Ok Pa.
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