11-12-2023, 08:31 PM
— Lui c'est Prince. Il a tout juste un an. Il n'aurait pas dû naitre mais son père a réussi à sauter une barrière et à honorer sa mère. C'est un étalon magnifique mais qui n'a qu'un seul testicule. On ne va pas pouvoir le garder dans le haras des reproducteurs parce qu'il est considéré comme imparfait.
— Et tu vas en faire quoi William ?
— Je ne sais pas, le donner ou le faire castrer. Si vous le voulez les jumeaux, je vous l’offre en échange de Star.
— On peut le prendre Papa ?
— Et on va le mettre où, si on le prend ?
— Chez Louis, il a beaucoup de place pour les chevaux.
— Vous savez. Jean-François, ce cheval à une longue lignée de champions des deux côtés.
— Je n'en doute pas votre Majesté mais il faut me comprendre, je ne vais pas avoir le temps de m'en occuper correctement. Mon arrière-grand-père n'est plus de ce monde et c'était lui le spécialiste des chevaux, pas moi.
— Votre ami s'est engagé à le dresser pour vous.
— Alors si l'affaire est déjà réglée, je n'ai plus qu'à m’incliner.
— Vox populi, vox dei. Et si on passait à table ?
Les désirs d'une reine étant des ordres, on passa à table. Et cette fois autant les jumeaux que la reine mangèrent au même rythme.
On faisait une promenade digestive après ce repas frugal mais suffisant quand Chip me dit :
— Papa, tu as vu là-bas. Ils sont en train de charger Prince dans un camion.
Je n’ai eu que le temps de regarder vers l’endroit qu’il me désignait que William fournissait l’explication :
— Oui, c'était prévu. Pour le même prix le transporteur, qui est français et qui vient de par chez toi, a accepté de prendre Prince et de le livrer chez Louis en attendant que vous reveniez chez vous.
— Donc l'affaire était réglée depuis longtemps.
— On savait que tu ne pourrais pas échapper aux manigances de la perfide Albion… ni à la supplique de deux jeunes garçons !
Et tous éclatèrent de rire.
On se sépara et chacun regagna son logis. Le lendemain on partait pour l’écosse. Nos kilts étaient arrivés dans l'après-midi et Caroline les avait rangés dans nos chambres respectives.
Victoria ne venait pas avec nous. Elle avait d'autres occupations de prévues. Ni Hans, ni moi on se sentait de conduire à gauche, alors, on y alla en train. Et une fois arrivés on alla directement à l'auberge pour réserver des chambres. Mais hélas c'était plein. Il y avait un concours de jeux écossais. Et pour loger tout le monde le maire avait exceptionnellement ouvert le château. Il nous donna une petite pièce où on mit 4 lits ''picot'‘. Pour ce qui était toilettes, c'était des dizaines de toilettes de chantier et pour les douches des marabouts aménagés.
On alla faire un tour au village pour voir les animations.
— Tu as vu, ils sont tous en kilt. On va mettre les nôtres ?
— Ça peut pas attendre demain ?
— Allez Papa, dis ouiiii.
— On ferait plus couleur locale, Bé et puis les ducs du pays se doivent de montrer l’exemple.
— Si toi aussi tu t'y mets, Hans, je n'ai pas le choix.
On retourna donc se changer. Et on fit très couleur locale quand on débarqua en pleine fête du village. On se fit apostropher par un habitant qui nous reprocha de porter les couleurs de tartan du village. Chip réagit le premier :
— Mais on est vos Ducs alors on en a le droit et même le devoir.
— Ah mon dieu, excusez-moi, je ne vous avais pas reconnu vos seigneuries. Je vais prévenir le maire que vous êtes là.
Et il partit en courant. Très vite les autorités locales arrivèrent et on assista aux jeux de la tribune officielle. Gus, Chip et moi on dut aussi participer à certains et on s'en tira ''honorablement'' pour une première fois.
Les jeux durèrent 3 jours. 3 jours à porter le kilt, à nous doucher et nous laver en commun. Je crois bien même que les jumeaux ont eu leurs premières copines cette fois-là.
Rien de sexuel, bien sûr, juste quelques bisous échangés et des promenades main dans la main. Ce n'était pas des jumelles mais elles se ressemblaient beaucoup et jamais les jumeaux n'échangèrent de partenaire (ce que plus grands ils feront souvent et beaucoup, mais j’anticipe).
on resta 3 jours supplémentaires et on rentra à Londres où on ne resta pas plus de 24 heures car on partit pour la ''campagne'' de Victoria où on retrouva Nick, Fanny et le petit émilien. On passa la semaine tranquillement et de là on partit aux USA. J'avais toujours ma carte magique et on voyagea en première.
On alla d'abord à San Francisco. Hans nous traita de grands gosses parce qu'avec les jumeaux on kiffait trop de faire du câble car. On alla aussi visiter Alcatraz où je voulais laisser les jumeaux en cellules mais le personnel s'y opposa … LOL !
De là, on alla à Los Angeles où on passa une semaine, puis on alla voir Antho et Méli au Texas et on rentra. On passa nos derniers jours de vacances à L’appartement de Carnon pour préparer la rentrée des jumeaux et de Hans puis ils passèrent la dernière semaine aux Fourches avec moi qui avait repris le travail. Et le vendredi c'est le cœur gros qu'on chargea les voitures et qu'on partit à Carnon.
On profita de la plage longuement et les nuits avec Hans étaient torrides. J'avais décidé… plutôt. on avait décidé que j'irai les voir tous les 15 jours et je m'étais arrangé avec mon père et mon oncle pour travailler un vendredi complet sur deux.
Les deux premières semaines furent un véritable calvaire ! Je déprimais et les loups comme les chevaux ce n'était pas mieux. Tous cherchaient après Hans et - surtout - les jumeaux, si bien que je dus accepter que les loups dorment dans ma chambre, pour qu'ils ne passent pas la nuit à tourner dans la maison et à gémir.
Tous les jours je leur téléphonais mais bon ça ne faisait pas tout.
Ça y est on est jeudi soir et je rentre enfin. Le temps de prendre une douche et de me changer en vitesse. Depuis la veille, j’ai mon sac dans la voiture, j'y fais grimper les loups et nous voilà partis. Heureusement que je n'ai pas croisé de radar sur la route parce que sinon je n'avais plus de permis. Enfin j'y étais. Les jumeaux devaient me guetter parce qu'ils déboulèrent alors que je descendais de la voiture.
— Papa, tu nous a manqué. Chouette, tu as emmené R et R.
ça a été des embrassades et des léchouilles de part et d'autre puis on monta.
— Hans a cours jusqu'à 20 h 30. on a fait le diner.
— Ha et qu'est-ce qu’on va manger de bon ?
— Des pizzas. On va nous les livrer bientôt.
— Alors, ça, c’est original comme façon de cuisinier. Bon, comment s’est passé votre rentrée ?
— Bin on t'a déjà tout dit au téléphone.
— Vous vous êtes fait des amis ?
— Pas trop, parce qu'on est trop jeune pour eux alors ils veulent pas de nous, même s’ils sont sympas en cours. Y'a juste un gars qui vient manger avec nous au RU. Il s'appelle Laszlo Martin. Il a 14 ans mais lui, il est en histoire de l’art. Il vit à la cité U mais personne lui parle et il languit. Tu crois que si on demandait à Marc et à Annie il voudraient bien qu'il vienne habiter chez nous ? On a encore 2 chambres libres.
— Je ne sais pas. Ce garçon vous ne le connaissez que depuis quelques jours, on ne sait pas qui c’est, ni d'où il vient. Et qui vous dit que ses parents seront d'accord pour qu'il vienne vivre avec vous ?
— On ne sait pas encore mais si toi tu veux pas, c'est pas la peine qu'on lui demande.
— Et Hans en pense quoi ?
— On ne lui en a pas encore parlé. De toute façon il fait tout ce que tu dis.
— Il fait tout ce que je dis ? Ça veut dire quoi, ça ?
Bin, que lui et toi vous vous entendez bien et que si tu dis oui il le dira aussi.
— Avant de vous répondre, j'aimerai bien le rencontrer et le connaître un peu mieux.
— Si tu veux on peut l'inviter ce soir pour manger avec nous.
— Il va faire comment pour nous rejoindre, il n'a pas le permis de conduire je pense.
— Hans n'aura qu'à le prendre à la fin de ses cours. Il le connait et il pourra rester coucher ici et repartir demain matin en bus.
— Ok, vous n'avez qu'à lui demander s'il veut venir manger avec nous. Mais il y aura assez de pizzas pour tous ?
— Ne t'en fais pas, on avait prévu large. On lui envoie un message. Tu viens Gus, on va aller promener Rémus et Romulus.
— Pensez à prendre des sacs à caca.
Et oui, les jumeaux avaient eu droit à un portable chacun, au cas où il se serait passé quelque chose. Mais ils n'en abusaient pas enfin je le suppose. Du haut du balcon je regardais la mer et je vis les jumeaux qui jouaient avec les loups qui avaient trouvé un bout de bois énorme et qui le tiraient.
Un gamin de 3 ou 4 ans alla vers les loups. Ses parents avaient eu l'air horrifié mais se mirent à rire quand R et R lui firent des fêtes et le léchèrent gentiment de partout. Le gosse hurlait de joie !
Je reçus un message de Chip pour me dire que son copain venait, et un de Hans pour me dire qu'il arrivait avec Laszlo. Je vis aussi arriver un gars en scooter qui apportait les pizzas. Les jumeaux n'avaient effectivement pas lésiné. Il y en avait dix. je payais et je lui donnais un bon pourboire.
Hans et Laszlo arrivèrent les premiers. Laszlo était tout intimidé de me voir. Et il le fut encore plus quand R et R entrèrent et firent des fêtes à Hans et de suite après à lui. J'accompagnais Hans jusqu'à la chambre et on se roula une bonne pelle. Je sentais son érection à travers son jean et lui devait sentir la mienne.
— On se calme Bé. On a tout le week-end pour ça. Et si tu insistes encore les pizzas seront froides quand on ira les manger.
— Tu connais Laszlo ?
— Comme ça, sans plus. Il est copain avec les jumeaux et c’est un gentil gars mais je n'en sais pas beaucoup plus. Pourquoi ?
— Ils m'ont demandé s'il pouvait venir habiter ici.
— Ha, c'était donc ça qu'ils manigançaient. Je savais qu'il y avait anguille sous roche parce que plusieurs fois ils ont arrêté de parler quand j'arrivais ou ils changeaient de conversation mais je ne savais pas où ils voulaient en venir. Tu serais pour qu'il vienne ?
— Je ne sais pas du tout. Je ne le connais pas. Et puis c'est toi le principal intéressé dans l'histoire parce que tu vas devoir t'occuper de trois ados et des ados surdoués, en plus.
— On peut lui proposer de passer le week-end avec nous histoire de le connaître. Non on va faire mieux, on va se débrouiller pour que ce soit les jumeaux qui nous demandent de le garder le week-end entier. Ça sera facile à faire.
— On va les rejoindre parce que je n'aime pas les pizzas froides.
On passa à table. Laszlo était réservé avec nous mais jovial avec Gus et Chip. Tous me posaient des questions sur ce qu'il se passait aux Fourches, comment tout le monde allait comme s'ils étaient partis depuis des années.
— Ta famille ne te manque pas trop Laszlo ?
— Si, beaucoup, surtout ma sœur. On est très fusionnels tous les deux.
— Ta sœur à quel âge ?
— 14 ans, comme moi.
— Vous êtes jumeaux aussi ?
— Non, c'est plus compliqué que ça. C'est ma demi-sœur. Nos mamans ont décidé d'avoir un enfant chacune en même temps. On a que quelques jours de différence.
Il était devenu tout rouge en disant ça.
— Qui reveut de la pizza avant qu'elles soient froides ?
— Moi !
— Moi aussi !
— Tout le monde si je comprends bien. Servez-vous.
Le repas fini, on débarrassa et Laszlo partit avec les jumeaux pour faire faire une promenade à R et R en précisant qu'ils avaient pris des sacs au cas où.
— Alors Bé, tu en penses quoi de Laszlo ?
— Pas plus que tout à l’heure. On n'en sait pas plus sur lui sauf qu'il a une demi-sœur et deux mamans.
— Tu crois qu'elles sont lesbiennes ?
— Ça, c'est fort probable même, mais pas certain. Ça peut être des copines qui élèvent les enfants ensemble, bien que j’en doute. Il nous en parlera s'il en a envie.
— C'est vrai que tu n'es pas très curieux de nature.
— Si, je suis curieux de nature, mais ma curiosité n'est pas portée sur la vie des gens, les cancans ou les ragots.
Mais changeons de sujet si ça ne te fait rien. Quand je t'ai proposé de nous pacser tu avais dit oui mais on n'a toujours pas fixé la date. Tu n'en as plus envie ?
— Bien sûr que si que j'en ai toujours envie. Je ne demande que ça. Mais il y a une chose qui m’ennuie.
— Ah oui et c'est quoi ?
— C'est ton alliance, enfin votre alliance à Liam et à toi. Je sais que tu y tiens énormément et je ne veux pas te blesser en te demandant de la quitter. Mais je voudrais bien aussi que tu en portes une pour moi, pour nous, pour symboliser notre union.
— Je te remercie de ta délicatesse. Je t'aime Hans, tout autant que j'ai aimé Liam et c'est vrai que je ne me sens pas de m'en séparer. Je comprends aussi que tu veuilles un symbole de notre union et moi aussi j'y tiens.
— Écoute Bé, on va y réfléchir tous les deux. Rien ne presse. Au fait, tu as ouvert tes mails aujourd’hui ?
— Non, pourquoi ça ?
— Rémi m'a envoyé la copie de ce que je lui avais demandé. Tu sais, mon testament. Il a dû faire pareil pour toi et Nick.
— On verra ça demain. Je me demande bien ce que font les jumeaux.
— Ils ne sont pas partis depuis si longtemps que ça.
J'ai hâte qu'ils rentrent.
Ils te manquent tant que ça ?
Non, VOUS me manquez beaucoup, énormément même. Mais dès qu'ils seront rentrés, on pourra aller se coucher.
— Je vais aller prendre une douche ça sera fait.
Attends qu'ils rentrent, on la prendra à deux.
— Si tu me prends par les sentiments …
La porte s'ouvrit sur des jumeaux et un Laszlo hilares.
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— Et tu vas en faire quoi William ?
— Je ne sais pas, le donner ou le faire castrer. Si vous le voulez les jumeaux, je vous l’offre en échange de Star.
— On peut le prendre Papa ?
— Et on va le mettre où, si on le prend ?
— Chez Louis, il a beaucoup de place pour les chevaux.
— Vous savez. Jean-François, ce cheval à une longue lignée de champions des deux côtés.
— Je n'en doute pas votre Majesté mais il faut me comprendre, je ne vais pas avoir le temps de m'en occuper correctement. Mon arrière-grand-père n'est plus de ce monde et c'était lui le spécialiste des chevaux, pas moi.
— Votre ami s'est engagé à le dresser pour vous.
— Alors si l'affaire est déjà réglée, je n'ai plus qu'à m’incliner.
— Vox populi, vox dei. Et si on passait à table ?
Les désirs d'une reine étant des ordres, on passa à table. Et cette fois autant les jumeaux que la reine mangèrent au même rythme.
On faisait une promenade digestive après ce repas frugal mais suffisant quand Chip me dit :
— Papa, tu as vu là-bas. Ils sont en train de charger Prince dans un camion.
Je n’ai eu que le temps de regarder vers l’endroit qu’il me désignait que William fournissait l’explication :
— Oui, c'était prévu. Pour le même prix le transporteur, qui est français et qui vient de par chez toi, a accepté de prendre Prince et de le livrer chez Louis en attendant que vous reveniez chez vous.
— Donc l'affaire était réglée depuis longtemps.
— On savait que tu ne pourrais pas échapper aux manigances de la perfide Albion… ni à la supplique de deux jeunes garçons !
Et tous éclatèrent de rire.
On se sépara et chacun regagna son logis. Le lendemain on partait pour l’écosse. Nos kilts étaient arrivés dans l'après-midi et Caroline les avait rangés dans nos chambres respectives.
Victoria ne venait pas avec nous. Elle avait d'autres occupations de prévues. Ni Hans, ni moi on se sentait de conduire à gauche, alors, on y alla en train. Et une fois arrivés on alla directement à l'auberge pour réserver des chambres. Mais hélas c'était plein. Il y avait un concours de jeux écossais. Et pour loger tout le monde le maire avait exceptionnellement ouvert le château. Il nous donna une petite pièce où on mit 4 lits ''picot'‘. Pour ce qui était toilettes, c'était des dizaines de toilettes de chantier et pour les douches des marabouts aménagés.
On alla faire un tour au village pour voir les animations.
— Tu as vu, ils sont tous en kilt. On va mettre les nôtres ?
— Ça peut pas attendre demain ?
— Allez Papa, dis ouiiii.
— On ferait plus couleur locale, Bé et puis les ducs du pays se doivent de montrer l’exemple.
— Si toi aussi tu t'y mets, Hans, je n'ai pas le choix.
On retourna donc se changer. Et on fit très couleur locale quand on débarqua en pleine fête du village. On se fit apostropher par un habitant qui nous reprocha de porter les couleurs de tartan du village. Chip réagit le premier :
— Mais on est vos Ducs alors on en a le droit et même le devoir.
— Ah mon dieu, excusez-moi, je ne vous avais pas reconnu vos seigneuries. Je vais prévenir le maire que vous êtes là.
Et il partit en courant. Très vite les autorités locales arrivèrent et on assista aux jeux de la tribune officielle. Gus, Chip et moi on dut aussi participer à certains et on s'en tira ''honorablement'' pour une première fois.
Les jeux durèrent 3 jours. 3 jours à porter le kilt, à nous doucher et nous laver en commun. Je crois bien même que les jumeaux ont eu leurs premières copines cette fois-là.
Rien de sexuel, bien sûr, juste quelques bisous échangés et des promenades main dans la main. Ce n'était pas des jumelles mais elles se ressemblaient beaucoup et jamais les jumeaux n'échangèrent de partenaire (ce que plus grands ils feront souvent et beaucoup, mais j’anticipe).
on resta 3 jours supplémentaires et on rentra à Londres où on ne resta pas plus de 24 heures car on partit pour la ''campagne'' de Victoria où on retrouva Nick, Fanny et le petit émilien. On passa la semaine tranquillement et de là on partit aux USA. J'avais toujours ma carte magique et on voyagea en première.
On alla d'abord à San Francisco. Hans nous traita de grands gosses parce qu'avec les jumeaux on kiffait trop de faire du câble car. On alla aussi visiter Alcatraz où je voulais laisser les jumeaux en cellules mais le personnel s'y opposa … LOL !
De là, on alla à Los Angeles où on passa une semaine, puis on alla voir Antho et Méli au Texas et on rentra. On passa nos derniers jours de vacances à L’appartement de Carnon pour préparer la rentrée des jumeaux et de Hans puis ils passèrent la dernière semaine aux Fourches avec moi qui avait repris le travail. Et le vendredi c'est le cœur gros qu'on chargea les voitures et qu'on partit à Carnon.
On profita de la plage longuement et les nuits avec Hans étaient torrides. J'avais décidé… plutôt. on avait décidé que j'irai les voir tous les 15 jours et je m'étais arrangé avec mon père et mon oncle pour travailler un vendredi complet sur deux.
Les deux premières semaines furent un véritable calvaire ! Je déprimais et les loups comme les chevaux ce n'était pas mieux. Tous cherchaient après Hans et - surtout - les jumeaux, si bien que je dus accepter que les loups dorment dans ma chambre, pour qu'ils ne passent pas la nuit à tourner dans la maison et à gémir.
Tous les jours je leur téléphonais mais bon ça ne faisait pas tout.
Ça y est on est jeudi soir et je rentre enfin. Le temps de prendre une douche et de me changer en vitesse. Depuis la veille, j’ai mon sac dans la voiture, j'y fais grimper les loups et nous voilà partis. Heureusement que je n'ai pas croisé de radar sur la route parce que sinon je n'avais plus de permis. Enfin j'y étais. Les jumeaux devaient me guetter parce qu'ils déboulèrent alors que je descendais de la voiture.
— Papa, tu nous a manqué. Chouette, tu as emmené R et R.
ça a été des embrassades et des léchouilles de part et d'autre puis on monta.
— Hans a cours jusqu'à 20 h 30. on a fait le diner.
— Ha et qu'est-ce qu’on va manger de bon ?
— Des pizzas. On va nous les livrer bientôt.
— Alors, ça, c’est original comme façon de cuisinier. Bon, comment s’est passé votre rentrée ?
— Bin on t'a déjà tout dit au téléphone.
— Vous vous êtes fait des amis ?
— Pas trop, parce qu'on est trop jeune pour eux alors ils veulent pas de nous, même s’ils sont sympas en cours. Y'a juste un gars qui vient manger avec nous au RU. Il s'appelle Laszlo Martin. Il a 14 ans mais lui, il est en histoire de l’art. Il vit à la cité U mais personne lui parle et il languit. Tu crois que si on demandait à Marc et à Annie il voudraient bien qu'il vienne habiter chez nous ? On a encore 2 chambres libres.
— Je ne sais pas. Ce garçon vous ne le connaissez que depuis quelques jours, on ne sait pas qui c’est, ni d'où il vient. Et qui vous dit que ses parents seront d'accord pour qu'il vienne vivre avec vous ?
— On ne sait pas encore mais si toi tu veux pas, c'est pas la peine qu'on lui demande.
— Et Hans en pense quoi ?
— On ne lui en a pas encore parlé. De toute façon il fait tout ce que tu dis.
— Il fait tout ce que je dis ? Ça veut dire quoi, ça ?
Bin, que lui et toi vous vous entendez bien et que si tu dis oui il le dira aussi.
— Avant de vous répondre, j'aimerai bien le rencontrer et le connaître un peu mieux.
— Si tu veux on peut l'inviter ce soir pour manger avec nous.
— Il va faire comment pour nous rejoindre, il n'a pas le permis de conduire je pense.
— Hans n'aura qu'à le prendre à la fin de ses cours. Il le connait et il pourra rester coucher ici et repartir demain matin en bus.
— Ok, vous n'avez qu'à lui demander s'il veut venir manger avec nous. Mais il y aura assez de pizzas pour tous ?
— Ne t'en fais pas, on avait prévu large. On lui envoie un message. Tu viens Gus, on va aller promener Rémus et Romulus.
— Pensez à prendre des sacs à caca.
Et oui, les jumeaux avaient eu droit à un portable chacun, au cas où il se serait passé quelque chose. Mais ils n'en abusaient pas enfin je le suppose. Du haut du balcon je regardais la mer et je vis les jumeaux qui jouaient avec les loups qui avaient trouvé un bout de bois énorme et qui le tiraient.
Un gamin de 3 ou 4 ans alla vers les loups. Ses parents avaient eu l'air horrifié mais se mirent à rire quand R et R lui firent des fêtes et le léchèrent gentiment de partout. Le gosse hurlait de joie !
Je reçus un message de Chip pour me dire que son copain venait, et un de Hans pour me dire qu'il arrivait avec Laszlo. Je vis aussi arriver un gars en scooter qui apportait les pizzas. Les jumeaux n'avaient effectivement pas lésiné. Il y en avait dix. je payais et je lui donnais un bon pourboire.
Hans et Laszlo arrivèrent les premiers. Laszlo était tout intimidé de me voir. Et il le fut encore plus quand R et R entrèrent et firent des fêtes à Hans et de suite après à lui. J'accompagnais Hans jusqu'à la chambre et on se roula une bonne pelle. Je sentais son érection à travers son jean et lui devait sentir la mienne.
— On se calme Bé. On a tout le week-end pour ça. Et si tu insistes encore les pizzas seront froides quand on ira les manger.
— Tu connais Laszlo ?
— Comme ça, sans plus. Il est copain avec les jumeaux et c’est un gentil gars mais je n'en sais pas beaucoup plus. Pourquoi ?
— Ils m'ont demandé s'il pouvait venir habiter ici.
— Ha, c'était donc ça qu'ils manigançaient. Je savais qu'il y avait anguille sous roche parce que plusieurs fois ils ont arrêté de parler quand j'arrivais ou ils changeaient de conversation mais je ne savais pas où ils voulaient en venir. Tu serais pour qu'il vienne ?
— Je ne sais pas du tout. Je ne le connais pas. Et puis c'est toi le principal intéressé dans l'histoire parce que tu vas devoir t'occuper de trois ados et des ados surdoués, en plus.
— On peut lui proposer de passer le week-end avec nous histoire de le connaître. Non on va faire mieux, on va se débrouiller pour que ce soit les jumeaux qui nous demandent de le garder le week-end entier. Ça sera facile à faire.
— On va les rejoindre parce que je n'aime pas les pizzas froides.
On passa à table. Laszlo était réservé avec nous mais jovial avec Gus et Chip. Tous me posaient des questions sur ce qu'il se passait aux Fourches, comment tout le monde allait comme s'ils étaient partis depuis des années.
— Ta famille ne te manque pas trop Laszlo ?
— Si, beaucoup, surtout ma sœur. On est très fusionnels tous les deux.
— Ta sœur à quel âge ?
— 14 ans, comme moi.
— Vous êtes jumeaux aussi ?
— Non, c'est plus compliqué que ça. C'est ma demi-sœur. Nos mamans ont décidé d'avoir un enfant chacune en même temps. On a que quelques jours de différence.
Il était devenu tout rouge en disant ça.
— Qui reveut de la pizza avant qu'elles soient froides ?
— Moi !
— Moi aussi !
— Tout le monde si je comprends bien. Servez-vous.
Le repas fini, on débarrassa et Laszlo partit avec les jumeaux pour faire faire une promenade à R et R en précisant qu'ils avaient pris des sacs au cas où.
— Alors Bé, tu en penses quoi de Laszlo ?
— Pas plus que tout à l’heure. On n'en sait pas plus sur lui sauf qu'il a une demi-sœur et deux mamans.
— Tu crois qu'elles sont lesbiennes ?
— Ça, c'est fort probable même, mais pas certain. Ça peut être des copines qui élèvent les enfants ensemble, bien que j’en doute. Il nous en parlera s'il en a envie.
— C'est vrai que tu n'es pas très curieux de nature.
— Si, je suis curieux de nature, mais ma curiosité n'est pas portée sur la vie des gens, les cancans ou les ragots.
Mais changeons de sujet si ça ne te fait rien. Quand je t'ai proposé de nous pacser tu avais dit oui mais on n'a toujours pas fixé la date. Tu n'en as plus envie ?
— Bien sûr que si que j'en ai toujours envie. Je ne demande que ça. Mais il y a une chose qui m’ennuie.
— Ah oui et c'est quoi ?
— C'est ton alliance, enfin votre alliance à Liam et à toi. Je sais que tu y tiens énormément et je ne veux pas te blesser en te demandant de la quitter. Mais je voudrais bien aussi que tu en portes une pour moi, pour nous, pour symboliser notre union.
— Je te remercie de ta délicatesse. Je t'aime Hans, tout autant que j'ai aimé Liam et c'est vrai que je ne me sens pas de m'en séparer. Je comprends aussi que tu veuilles un symbole de notre union et moi aussi j'y tiens.
— Écoute Bé, on va y réfléchir tous les deux. Rien ne presse. Au fait, tu as ouvert tes mails aujourd’hui ?
— Non, pourquoi ça ?
— Rémi m'a envoyé la copie de ce que je lui avais demandé. Tu sais, mon testament. Il a dû faire pareil pour toi et Nick.
— On verra ça demain. Je me demande bien ce que font les jumeaux.
— Ils ne sont pas partis depuis si longtemps que ça.
J'ai hâte qu'ils rentrent.
Ils te manquent tant que ça ?
Non, VOUS me manquez beaucoup, énormément même. Mais dès qu'ils seront rentrés, on pourra aller se coucher.
— Je vais aller prendre une douche ça sera fait.
Attends qu'ils rentrent, on la prendra à deux.
— Si tu me prends par les sentiments …
La porte s'ouvrit sur des jumeaux et un Laszlo hilares.
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