27-11-2023, 12:53 PM
Je discutais quelques instants avec la mère des garçons qui accepta ma proposition. Les jumeaux sautaient de joie. Je rappelais Rémi et on se donna rendez-vous à la plage près de la grande roue une heure plus tard. On y alla en bus et Peter et Willy nous aidèrent bien pour les bus.
— Tu sais Jean-François, on ne se déplace qu'en bus. Hier c'était exceptionnel parce qu'on est allé en dehors de la ville pour faire du cheval.
On passa une journée formidable. Même si Hans passait son temps à nous critiquer, parce qu'on ne faisait que manger des saloperies, comme il disait.
Je pus m'isoler une heure avec Rémi pour lui donner les grandes lignes de ce que je voulais. Et je pris Nick à part pour lui en parler aussi car lui aussi faisait partie de mon testament. Il faisait partie du ''conseil de famille'' et je tenais à ce qu'il soit au courant.
— Bé, tu crois que Rémi pourrait faire pareil pour moi ? Parce que c'est vrai que je n'ai jamais pensé à ma mort mais comme tu le dis ça peut se produire n'importe quand.
— Vas le lui demander. Je ne pense pas qu'il te refuse ça.
— De quoi vous parlez si sérieusement tous les deux ?
— Ton chéri vient de me mettre au courant pour son testament et je vais en faire un aussi, je me demandais si Rémi voudrait bien s'en occuper.
— Je le lui ai demandé et il a accepté alors je ne vois pas pourquoi il refuserait de faire le tien aussi. Parce que moi, s'il m'arrive quelque chose c'est mes parents et mon frangin qui héritent de tout et ça je ne le veux absolument pas.
— Bé, s'il m'arrive quelque chose tu voudras bien t'occuper de Fanny et de notre bébé ?
— Oui bien sûr mais ne pensons plus à ça, on en rediscutera entre nous à tête reposée.
''Papa, papa on peut aller refaire un tour sur la grande roue ?'‘, ''Papa, papa on peut avoir une glace ?'‘, ''Papa, papa, on peut manger une gaufre ?'‘. Quand ce n'était pas moi qui disaient oui c'était Nick ou Joris ou Rémi. Et on soupa dans une pizzeria. Puis on raccompagna Peter et Willy chez eux et on rentra se coucher.
Et le lendemain matin ça a été le branle-bas de combat. Il fallait qu'on se fasse beaux pour aller à la party de Willem. Et les jumeaux avaient décidé de s'habiller pareil !
On y alla en bus. Il fallut montrer patte blanche pour rentrer mais ça se passa bien. On ne vit pas tout de suite Will mais les parent de Peter et Willy. Les garçons partirent jouer avec d’autres. Il y avait pas mal de monde et Nick et Hans me présentèrent certaines relations qu'ils avaient eu dans leur autre vie. C'est un peu par hasard que Will nous tomba dessus.
— Hans, Nick, Jeff enfin je vous trouve. Je savais que vous étiez là mais je n'ai pas encore eu l'occasion de discuter avec vous.
— On a vu que tu étais très occupé alors on t'a laissé tranquille.
— Merci, au fait, j'ai un message de ma mère pour toi, elle veut te voir et elle veut que tu lui présentes ta famille. Pas tout de suite parce qu'elle est en grande discussion avec le roi d'Arabie et son homme à tout faire.
— Qui ça, ce cher John Smith ?
— Oui, lui-même, mais tu le connais ?
— Oui et le roi aussi est de mes connaissances.
— Dans ce cas-là venez, on y va tout de suite. On récupèrera les jumeaux en route. Je viens de les voir il n'y a pas longtemps.
En effet ils étaient en train de boire au bar des enfants. Puis on se dirigea vers sa mère qui discutait toujours avec ses invités.
- Maman, je te présente Jean-François chez qui j'ai passé quelques jours avec William et Harry.
Jean-François je te présente ma mère et mon père ainsi que sa majesté le roi d'Arabie et John Smith.
Je serais la main à tout ce petit monde et c'est le roi d'Arabie qui prit la parole.
- Ça me fait plaisir de vous revoir Jean-François, ça fait combien que nous ne nous sommes plus revus ?
— Une bonne dizaine d'année je pense, depuis que je suis allé visiter votre pays.
— Mes amis, savez vous que c'est grâce à lui si je suis toujours vivant ? …
On discuta comme ça encore un petit quart d'heure quand l'arrivée de William et Harry coupa court à notre discussion. La reine, son mari, Willem et le roi allèrent les accueillir.
— On y va aussi papa ?
— Non Cyp allez jouer plutôt.
— Mais on veut voir William et Harry, nous aussi.
— On les verra plus tard.
— Papa, on a faim.
— Ça ne devrait plus tarder, les garçons, les invités de marque sont tous là.
Ils partirent et on retrouva les parents de Hans et Victoria avec lesquels on discuta en attendant que le buffet soit servi.
Ce n'est qu'en milieu d'après-midi qu'on rencontra William et Harry. Un Harry, tout comme Will, qui commençaient à avoir les pieds dans la vigne.
Je me mis d'accord avec William au sujet de Star et on était invité à passer le voir quand on serait en Angleterre. Et fin d'après-midi on rentra. Ouf ! J'avais horreur de ce genre de festivités. Le soir et la journée du lendemain furent tranquilles.
On prépara nos affaires et le lundi Stijn nous conduisit à l'aéroport de Rotterdam directement aux pieds du jet du roi d'Arabie où William et Harry nous attendaient. Les jumeaux leur firent la bise et grimpèrent les escaliers en courant et très vite ils nous firent coucou du hublot de la cabine de pilotage.
— On monte avant qu'ils décollent sans nous ?
— Ne plaisante pas avec ça William, ils en sont capables. Ils doivent toucher à tout si le pilote n'y prend pas garde.
— Montons, sinon on va être en retard sur le plan de vol.
— Ça fait plaisir de te voir Nick, tu manques à nos soirées.
— Tu sais Harry, nos soirées ne me manquent plus. J'ai une copine et un bébé et maintenant que je suis devenu père je me rends compte de la futilité de ce que je faisais. Ma nouvelle vie me convient très bien et ça je le dois à Jean-François et à sa famille qui m'a accepté comme j'étais sans jamais me juger mais aussi à Hans.
— Jean-François il va falloir que tu prennes Harry en pension alors.
— Certainement pas sinon Adeline serait toujours fourrée à la maison.
— Adeline ? Je ne me souviens plus d’elle.
— C'est la fille de mon meilleur pote, celle qui est née le même jour que les jumeaux.
— Ah oui, je me souviens d’elle. Un peu jeune pour moi.
— Papa ! Le pilote nous a dit de vous dire de vous asseoir et de vous attacher, on va décoller.
— Ouf, j'avais peur que se soient vous les pilotes.
On décolla. On en avait pour 2 heures. William discutait avec Victoria.
— Les jumeaux, William nous propose d'aller avec lui inaugurer une salle du British Museum demain. Ça vous dit d'y aller ?
— C'est quoi cette salle William ?
— Ça montre Londres à l'époque romaine.
— Ah ok, je sais pas, t'en dit quoi Gus ?
— Je sais pas trop, non plus.
— Je vous disais ça car il y aura ceux qui ont fait les vitrines et vous pourriez leur demander des conseils pour celles où vos trésors seront exposés.
— Ah oui, bonne idée William, on veut y aller.
— Jean-François et Hans vous venez aussi ? Nick, je te fais ajouter sur la liste de mes invités ?
— Non merci William, j'ai rendez-vous avec la banque cet après-midi et ce soir je prends le train pour rentrer.
— Déjà ?
— Et oui William, il y a des gens qui travaillent !
— Alors bon voyage Nick et à bientôt, j’espère.
On discuta encore quelques minutes puis chacun partit de son côté. C'est James qui était venu nous récupérer. Le temps de s’installer, de manger un bout et Nick nous quittait à son tour. Le temps de défaire les valises et les jumeaux eurent droit à un bon gouter puis ils allèrent se défouler dans le parc tandis que Victoria, Hans et moi on discutait assis sur la terrasse.
Personne ne traina le soir après le repas et, à mon habitude, j'étais le premier debout. Chose exceptionnelle, les jumeaux et Hans firent la grâce matinée. Le temps de manger, de se faire beau et c'était déjà l'heure d'aller au British Museum. Lady Victoria étant connue on entra facilement et on en profita pour visiter certaines salles qui exceptionnellement N’étaient pas fermées au public. Puis William arriva, serra des mains et fut conduit à la place d’honneur, puis les discours officiels et enfin la visite des salles. Avec Hans et les jumeaux on laissa partir le gros du troupeau et on visita les salles plus tranquillement.
— Papa, Papa viens vite voir un truc.
— Ne crie pas Gus. Je finis de regarder cette vitrine et j’arrive.
— Mais viens on te dit, c'est urgent. On a trouvé un truc.
— C'est bon, j'arrive mais calmez-vous.
Heureusement qu'il n'y avait plus trop de monde dans la salle.
— Alors, qu'est-ce qu’il y a de si important et d'urgent à voir ?
— Mais tu vois pas ?
— Heu… non, qu'est-ce-que je devrais voir ?
— Bin là, sur la mosaïque c'est Flavius Marcus Strabo. C’est exactement le même visage mais il est habillé en gladiateur.
— Pardon Messieurs, je viens d'entendre votre conversation sans le vouloir et c'est le nom que vous venez de donner qui me fait m'en mêler. Comment savez vous que cet homme est Flavius Marcus Strabo ? Nous n'avons pas fini de restaurer la mosaïque et son nom est sur la partie manquante juste dessous.
— Chez nous on a sa tombe et une mosaïque qui le représente avec toute sa famille et on a même son épitaphe.
— Vous plaisantez, jeunes homme ?
— Non, pas du tout, je vous le confirme, monsieur. Les jumeaux, le plus simple est de tout raconter à monsieur mais dans l'ordre et sans sauter du coq à l’âne, s’il vous plaît.
Ça nous prit un bon gros quart d'heure et le gars était surexcité. Les gens avaient fini leur visite, les huiles revenaient avec William qui donnait le bras à Victoria et discutait avec elle.
— Vous étiez passé où les jumeaux ?
— Viens avec nous, on veut te montrer un truc de ouf, William.
Et ils lui prirent une main chacun et l'entrainèrent vers la mosaïque.
— Tu vois c'est le même que chez nous. Ils ont pas fini de la restaurer mais y'a un monsieur qui nous a dit que sur le morceau qui manque c’est le même nom qu'il y a d’écrit dessus !
— Alors il va falloir que vous la prêtiez au British Museum pour faire une exposition.
— Ça, il faudra demander à PJ, mais nous on est d’accord.
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— Tu sais Jean-François, on ne se déplace qu'en bus. Hier c'était exceptionnel parce qu'on est allé en dehors de la ville pour faire du cheval.
On passa une journée formidable. Même si Hans passait son temps à nous critiquer, parce qu'on ne faisait que manger des saloperies, comme il disait.
Je pus m'isoler une heure avec Rémi pour lui donner les grandes lignes de ce que je voulais. Et je pris Nick à part pour lui en parler aussi car lui aussi faisait partie de mon testament. Il faisait partie du ''conseil de famille'' et je tenais à ce qu'il soit au courant.
— Bé, tu crois que Rémi pourrait faire pareil pour moi ? Parce que c'est vrai que je n'ai jamais pensé à ma mort mais comme tu le dis ça peut se produire n'importe quand.
— Vas le lui demander. Je ne pense pas qu'il te refuse ça.
— De quoi vous parlez si sérieusement tous les deux ?
— Ton chéri vient de me mettre au courant pour son testament et je vais en faire un aussi, je me demandais si Rémi voudrait bien s'en occuper.
— Je le lui ai demandé et il a accepté alors je ne vois pas pourquoi il refuserait de faire le tien aussi. Parce que moi, s'il m'arrive quelque chose c'est mes parents et mon frangin qui héritent de tout et ça je ne le veux absolument pas.
— Bé, s'il m'arrive quelque chose tu voudras bien t'occuper de Fanny et de notre bébé ?
— Oui bien sûr mais ne pensons plus à ça, on en rediscutera entre nous à tête reposée.
''Papa, papa on peut aller refaire un tour sur la grande roue ?'‘, ''Papa, papa on peut avoir une glace ?'‘, ''Papa, papa, on peut manger une gaufre ?'‘. Quand ce n'était pas moi qui disaient oui c'était Nick ou Joris ou Rémi. Et on soupa dans une pizzeria. Puis on raccompagna Peter et Willy chez eux et on rentra se coucher.
Et le lendemain matin ça a été le branle-bas de combat. Il fallait qu'on se fasse beaux pour aller à la party de Willem. Et les jumeaux avaient décidé de s'habiller pareil !
On y alla en bus. Il fallut montrer patte blanche pour rentrer mais ça se passa bien. On ne vit pas tout de suite Will mais les parent de Peter et Willy. Les garçons partirent jouer avec d’autres. Il y avait pas mal de monde et Nick et Hans me présentèrent certaines relations qu'ils avaient eu dans leur autre vie. C'est un peu par hasard que Will nous tomba dessus.
— Hans, Nick, Jeff enfin je vous trouve. Je savais que vous étiez là mais je n'ai pas encore eu l'occasion de discuter avec vous.
— On a vu que tu étais très occupé alors on t'a laissé tranquille.
— Merci, au fait, j'ai un message de ma mère pour toi, elle veut te voir et elle veut que tu lui présentes ta famille. Pas tout de suite parce qu'elle est en grande discussion avec le roi d'Arabie et son homme à tout faire.
— Qui ça, ce cher John Smith ?
— Oui, lui-même, mais tu le connais ?
— Oui et le roi aussi est de mes connaissances.
— Dans ce cas-là venez, on y va tout de suite. On récupèrera les jumeaux en route. Je viens de les voir il n'y a pas longtemps.
En effet ils étaient en train de boire au bar des enfants. Puis on se dirigea vers sa mère qui discutait toujours avec ses invités.
- Maman, je te présente Jean-François chez qui j'ai passé quelques jours avec William et Harry.
Jean-François je te présente ma mère et mon père ainsi que sa majesté le roi d'Arabie et John Smith.
Je serais la main à tout ce petit monde et c'est le roi d'Arabie qui prit la parole.
- Ça me fait plaisir de vous revoir Jean-François, ça fait combien que nous ne nous sommes plus revus ?
— Une bonne dizaine d'année je pense, depuis que je suis allé visiter votre pays.
— Mes amis, savez vous que c'est grâce à lui si je suis toujours vivant ? …
On discuta comme ça encore un petit quart d'heure quand l'arrivée de William et Harry coupa court à notre discussion. La reine, son mari, Willem et le roi allèrent les accueillir.
— On y va aussi papa ?
— Non Cyp allez jouer plutôt.
— Mais on veut voir William et Harry, nous aussi.
— On les verra plus tard.
— Papa, on a faim.
— Ça ne devrait plus tarder, les garçons, les invités de marque sont tous là.
Ils partirent et on retrouva les parents de Hans et Victoria avec lesquels on discuta en attendant que le buffet soit servi.
Ce n'est qu'en milieu d'après-midi qu'on rencontra William et Harry. Un Harry, tout comme Will, qui commençaient à avoir les pieds dans la vigne.
Je me mis d'accord avec William au sujet de Star et on était invité à passer le voir quand on serait en Angleterre. Et fin d'après-midi on rentra. Ouf ! J'avais horreur de ce genre de festivités. Le soir et la journée du lendemain furent tranquilles.
On prépara nos affaires et le lundi Stijn nous conduisit à l'aéroport de Rotterdam directement aux pieds du jet du roi d'Arabie où William et Harry nous attendaient. Les jumeaux leur firent la bise et grimpèrent les escaliers en courant et très vite ils nous firent coucou du hublot de la cabine de pilotage.
— On monte avant qu'ils décollent sans nous ?
— Ne plaisante pas avec ça William, ils en sont capables. Ils doivent toucher à tout si le pilote n'y prend pas garde.
— Montons, sinon on va être en retard sur le plan de vol.
— Ça fait plaisir de te voir Nick, tu manques à nos soirées.
— Tu sais Harry, nos soirées ne me manquent plus. J'ai une copine et un bébé et maintenant que je suis devenu père je me rends compte de la futilité de ce que je faisais. Ma nouvelle vie me convient très bien et ça je le dois à Jean-François et à sa famille qui m'a accepté comme j'étais sans jamais me juger mais aussi à Hans.
— Jean-François il va falloir que tu prennes Harry en pension alors.
— Certainement pas sinon Adeline serait toujours fourrée à la maison.
— Adeline ? Je ne me souviens plus d’elle.
— C'est la fille de mon meilleur pote, celle qui est née le même jour que les jumeaux.
— Ah oui, je me souviens d’elle. Un peu jeune pour moi.
— Papa ! Le pilote nous a dit de vous dire de vous asseoir et de vous attacher, on va décoller.
— Ouf, j'avais peur que se soient vous les pilotes.
On décolla. On en avait pour 2 heures. William discutait avec Victoria.
— Les jumeaux, William nous propose d'aller avec lui inaugurer une salle du British Museum demain. Ça vous dit d'y aller ?
— C'est quoi cette salle William ?
— Ça montre Londres à l'époque romaine.
— Ah ok, je sais pas, t'en dit quoi Gus ?
— Je sais pas trop, non plus.
— Je vous disais ça car il y aura ceux qui ont fait les vitrines et vous pourriez leur demander des conseils pour celles où vos trésors seront exposés.
— Ah oui, bonne idée William, on veut y aller.
— Jean-François et Hans vous venez aussi ? Nick, je te fais ajouter sur la liste de mes invités ?
— Non merci William, j'ai rendez-vous avec la banque cet après-midi et ce soir je prends le train pour rentrer.
— Déjà ?
— Et oui William, il y a des gens qui travaillent !
— Alors bon voyage Nick et à bientôt, j’espère.
On discuta encore quelques minutes puis chacun partit de son côté. C'est James qui était venu nous récupérer. Le temps de s’installer, de manger un bout et Nick nous quittait à son tour. Le temps de défaire les valises et les jumeaux eurent droit à un bon gouter puis ils allèrent se défouler dans le parc tandis que Victoria, Hans et moi on discutait assis sur la terrasse.
Personne ne traina le soir après le repas et, à mon habitude, j'étais le premier debout. Chose exceptionnelle, les jumeaux et Hans firent la grâce matinée. Le temps de manger, de se faire beau et c'était déjà l'heure d'aller au British Museum. Lady Victoria étant connue on entra facilement et on en profita pour visiter certaines salles qui exceptionnellement N’étaient pas fermées au public. Puis William arriva, serra des mains et fut conduit à la place d’honneur, puis les discours officiels et enfin la visite des salles. Avec Hans et les jumeaux on laissa partir le gros du troupeau et on visita les salles plus tranquillement.
— Papa, Papa viens vite voir un truc.
— Ne crie pas Gus. Je finis de regarder cette vitrine et j’arrive.
— Mais viens on te dit, c'est urgent. On a trouvé un truc.
— C'est bon, j'arrive mais calmez-vous.
Heureusement qu'il n'y avait plus trop de monde dans la salle.
— Alors, qu'est-ce qu’il y a de si important et d'urgent à voir ?
— Mais tu vois pas ?
— Heu… non, qu'est-ce-que je devrais voir ?
— Bin là, sur la mosaïque c'est Flavius Marcus Strabo. C’est exactement le même visage mais il est habillé en gladiateur.
— Pardon Messieurs, je viens d'entendre votre conversation sans le vouloir et c'est le nom que vous venez de donner qui me fait m'en mêler. Comment savez vous que cet homme est Flavius Marcus Strabo ? Nous n'avons pas fini de restaurer la mosaïque et son nom est sur la partie manquante juste dessous.
— Chez nous on a sa tombe et une mosaïque qui le représente avec toute sa famille et on a même son épitaphe.
— Vous plaisantez, jeunes homme ?
— Non, pas du tout, je vous le confirme, monsieur. Les jumeaux, le plus simple est de tout raconter à monsieur mais dans l'ordre et sans sauter du coq à l’âne, s’il vous plaît.
Ça nous prit un bon gros quart d'heure et le gars était surexcité. Les gens avaient fini leur visite, les huiles revenaient avec William qui donnait le bras à Victoria et discutait avec elle.
— Vous étiez passé où les jumeaux ?
— Viens avec nous, on veut te montrer un truc de ouf, William.
Et ils lui prirent une main chacun et l'entrainèrent vers la mosaïque.
— Tu vois c'est le même que chez nous. Ils ont pas fini de la restaurer mais y'a un monsieur qui nous a dit que sur le morceau qui manque c’est le même nom qu'il y a d’écrit dessus !
— Alors il va falloir que vous la prêtiez au British Museum pour faire une exposition.
— Ça, il faudra demander à PJ, mais nous on est d’accord.
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