Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6

[laurentdu51100]

Chapitre 104 : « derniers jours avant la rencontre d’avec le « Kannn ». »

François détail alors le jeune acteur, cherchant déjà quel pourrait bien être le motif l’ayant décidé à prendre cette décision de venir le voir en personne.

Anthony de son côté se retrouve étrangement hésitant, surtout maintenant qu’il se retrouve en présence de l’homme le plus important du royaume.

Le silence commençant à s’éterniser, c’est François qui attaque la discussion le premier.

- Asseyez vous donc jeune homme et dites-moi ce qui a occasionné cette décision pour le moins inhabituelle, de vous présenter au palais dans le but d’une entrevue. Une chance pour vous que je vous sache ami d’avec mon fils Louis, sinon votre outrecuidance vous aurait très certainement porté préjudice.
- Je m’en excuse votre majesté, mais l’affaire que j’apporte à votre connaissance est bien trop importante pour que je passe par la voix officielle.
- Hum… Vous me laisserez en juger, je vous écoute.
- Et bien voilà, comme vous devez le savoir, j’ai fait connaissance de…

***/***

« Chambre du prince Lee-Rim. »

Les deux amis sont assis devant l’écran, manettes à la main dans une compétition de jeu en ligne.

- Aide-moi donc un peu… protèges mes arrières, sinon nous allons perdre !
- Je fais pour le mieux.
- Attention… derrière toi…

La sueur leurs couvre le front, alors qu’ils sont tous deux entièrement prit dans leur rôle respectif, quand plusieurs coups frappent la porte.

Louis tourne à peine la tête.

- Pas maintenant… plus tard…

Les coups résonnent de nouveaux, faisant soupirer le grand prince en mettant le jeu sur pause.

- Ça a plutôt intérêt à être urgent ! Oui… entrez !!

La porte s’ouvre et laisse apercevoir Henri le prince héritier, ce dernier jaugeant d’un coup d’œil ce qui semblait être plus urgent que de le recevoir et s’en amuse un bref instant, avant d’en revenir au but de sa visite.

- Je vois que vous dérangez aurait pu être une question de vie ou de mort ! Hi ! Hi ! J’aimerais tellement n’avoir que ce genre d’urgences dans ma vie si vous saviez.
- Tu n’avais qu’à naitre après moi voilà tout !
- Vu comme ça, je n’ai plus rien à dire.

Louis malgré le reproche à peine voiler n’en est pas moins heureux de la visite de son grand-frère, aussi lui tend-t-il sa manette de jeu.

- Tu veux faire une partie avec nous ?
- Je ne suis pas venu pour cela, savais-tu que votre ami Anthony se trouve en ce moment en pleine discussion avec père ?

Louis fixe un instant Lee-Rim d’un air marquer d’étonnement, avant de reporter son attention sur son grand frère.

- Père l’a convoqué ? pour qu’elle raison ?
- De ce que j’en sais, c’est votre ami qui a demandé une audience.
- Qu’elle mouche l’a donc piqué ? de plus père a donc accepté de le recevoir ? n’est-ce pas étrange ?
- D’où la raison de venir te prévenir, vous n’auriez rien fait qui pourrait porter préjudice à vos rangs respectifs ? déjà que je me posais la question de connaitre la raison de votre présence à tous deux confinés au palais.

Louis se lève d’un bond et passe devant son ainé en lui mettant d’office la manette de jeu dans les mains.

- Fais une partie avec « Lee » pendant que je me renseigne.

Il n’attend aucune réponse tandis qu’il est déjà dans le couloir, entrant ensuite dans sa chambre pour y saisir son iPhone.

L’appel est lancé dans la foulée, tandis qu’il arpente nerveusement la pièce dans l’attente d’une réponse.

- Allo… c’est Charles ?
- …
- Daniel ?
…
- Bon, l’un ou l’autre importe peu, juste pour connaitre la raison qui a poussé « Antho » au palais ?
- Comment ça au palais ?
- Tient… je t’entends super bien d’un coup.

Louis fait alors un bond quand il sent une main se poser sur son épaule, se retournant en ouvrant grand la bouche devant Daniel qui lui sourit tenant lui aussi son iPhone à l’oreille.

- Je trouve aussi ! Hi ! Hi !
- Mais… comment ?
- Quoi ? ha, ça…

Il se montre du doigt

- … un « don » qui vient de me revenir.

Daniel lui fait signe de raccrocher, tandis qu’il range son téléphone dans sa poche intérieur de veste.

- Tu disais qu’Anthony est en se moment à discuter avec ton père ?
- J’ai trouvé cela bizarre, aussi je vous ai appelé pour savoir s’il vous avait prévenu et en connaitre la raison.
- Hum… laisses moi réfléchir…

Daniel se frotte le menton d’une main, ce qui chez lui démontre une profonde concentration, reprenant les dernières heures pour finalement froncer les sourcils devant l’option la plus probable ayant occasionner un tel geste.

***/***

« Bureau de sa majesté. »

François écoute avec attention les paroles du jeune homme qui non seulement lui révèle ce que lui savait déjà, mais également d’autres informations encore totalement inconnues de lui et ses services,

Informations capitales, qui si elles s’avèrent exactes, peuvent mettre en péril non seulement le royaume, mais également le monde sur lequel ils vivent.

Il n’aurait pas déjà depuis le début une connaissance de la nature de Charles et de Daniel, c’est certain qu’il aurait écouté d’une autre oreille se qui pour lui seraient à minima des absurdités ne méritant pas qu’il s’y attarde, ne serait-ce juste pour le punir de l’avoir pris pour un imbécile.

Seulement voilà, les paroles du jeune homme recoupent beaucoup trop d’informations que lui connait déjà et expliquent également certains des mystères rester encore à élucider, tel que ces quelques minutes de décalage des horloges d’une partie de la capitale ou encore l’explication sur ces images de vidéo de sécurité prises avec Kai cul nu quasiment sur ses genoux.

Du coup le reste, telles que les dernières vacances passées au bord de la mer, prend tout son sens et le convainc au final sur la vérité des paroles d’Anthony.

Ce qu’il retient principalement, c’est le risque d’attaque extra-terrestre venant pas moins d'un million d’années après avoir déposer l’hexagone en pleine période glaciaire.

Anthony s’est tu depuis déjà plusieurs minutes, lui-même étonner de ne pas être assailli de questions et de la pâleur soudaine de sa majesté, ce dernier ne semblant pas mettre ses paroles en doute, preuve sans doute qu’il était déjà au courant de tout ou partie de l’histoire.