18-10-2023, 12:10 PM
Chapitre 096 : « Vacances universitaire »
« Salle de réunion du grand palais. »
Sa majesté observe attentivement la réaction de ses ministres et comme toujours, les deux factions sont en désaccords total.
Celle de droite la plus modérée étant de son avis, tandis que celle de gauche beaucoup plus conservatrice semble lui reprochés un trop grand laxisme dès lors qu’il s’agit d’une demande émanant du grand prince.
Pour sa part il a déjà passé le pas sur cette soirée qui a fortement marqué les esprits au sein des quatre royaumes, heureusement aucuns reproches officiels émanant des trois émissaires permanents ne sont venus entacher les liens amicaux qui règnent depuis plusieurs décennies sur le monde.
Le but de cette réunion est donc toute autre et vues les réactions actuelles, lui donne à réfléchir sur l’opportunité ou non de la mettre à l’ordre du jour.
Quelque chose le retient de révéler une vérité longtemps cachée et qui à l’heure actuelle, pour les rares personnes en ayant conscience, revient comme marcher la cigarette au bec sur une véritable poudrière.
François passe donc le reste de la réunion à traiter des affaires classiques, n’arrivant visiblement pas à prendre la décision de faire connaitre le secret qu’il garde depuis maintenant dix-huit ans.
Ce n’est qu’une fois de retour dans son bureau, qu’il soupire et convoque un cabinet restreint composer de ceux dont il a toute confiance, leur exposant les faits avec comme il se doit les preuves irréfutables qu’il a recueilli depuis que l’affaire de l’hexagone extra-terrestre a éclaté au grand jour.
Cela prend toute l’après midi pour au final recevoir un avis mi-figue, mi-raisin venant de leurs parts, qui ne l’aide pas outre mesure à prendre une décision finale sur la question.
La tendance pourtant reste à la pondération, chacun s’accordant sur le fait qu’aucune loi du royaume ne permet à ce jour de dire s’il y a eu délit ou non.
La conversation se poursuit donc ou chacun donne ses propres impressions, marquées toutefois par la connaissance qu’ils ont des garçons impliqués dans cette étrange affaire et cela depuis leurs plus jeunes âges pour certains d'entre eux.
- Quoique les faits soient troublants, il n’y a dans cette affaire que des preuves physiques d’appartenance de deux d’entre eux à une espèce différente de la nôtre, je conçois bien qu’à elles seules elles suffisent à troubler l’ordre public, en faisant remonter dans l’inconscient du peuple les peurs ataviques venant de ce qui représente pour lui l’inconnu.
- Il y a également des preuves psychiques, comment expliquer sinon l’effacement partiel du temps sur une partie de la capitale ?
- Cela montre également la faiblesse et les lacunes de celui qui détient un tel pouvoir, sinon pourquoi avoir limiter cet effacement à une zone aussi réduite ? de plus le but n’étant en rien de l’utiliser pour une mauvaise action, mais juste pour éviter que l’un d’entre eux n’ait honte d’avoir manquer de respect à sa majesté.
- Devrions-nous alors attendre qu’ils maitrisent mieux leurs différences et qu’un jour ils supplantent le pouvoir en place des quatre royaumes, pouvoir existant sans véritables heurts depuis plus de mille-cinq-cent ans.
François écoute sans prendre la parole, son esprit aiguiser étant monopoliser sur cette phrase venant de Lee-Rim interrompue promptement par Charles.
Il en a perdu le sommeil et a passé la nuit à cogiter sur ce qu’elle pourrait bien signifiée, il a passé en revue toutes les options qui lui sont venues à l’esprit, les rejetant l’une après l’autre, pour au final n’en garder qu’une qui lui parait la plus probable et qui du coup lui amène un goût amer à la bouche, en effet l’idée de perdre à jamais son cadet et d’autres presque aussi chers à son cœur lui est proprement intolérable.
Pourtant le sens de la phrase allait bien vers cette solution, sinon pourquoi prétendre que ce serait leur seule fois sur scène alors que leur popularité explose le ciel.
Le son de voix venant de ses ministres se faisant de plus en plus ténu, il revient vers eux pour suspendre la réunion en leurs donnant toutefois un conseil sur la pertinence de garder pour eux ce qu’il leurs a révélé et qui doit rester secret pour le moment.
***/***
« Le lendemain matin au palais. »
L’officier commandant la garde royale du palais quitte se dernier pour une mission confiée par sa majesté, il arrive donc devant la porte de l’appartement des garçons en y frappant un coup puissant, plutôt qu’en utilisant le bouton de sonnette.
Marc est celui qui ouvre la porte, se retrouvant nez à nez avec une surprise évidente devant celui qu’il ne connait que trop bien de par sa réputation altruiste et sa fonction au palais.
- Commandant de la garde ? que nous vaut cet honneur de votre présence ici de si bon matin ?
- Sa majesté demande le grand prince Louis ainsi que le prince Lee-Rim.
- Un coup de téléphone aurait aussi bien fait l’affaire.
- Sont-ils là actuellement ?
- Euh… Oui en effet, mais…
- Demandez leurs de se préparer à me suivre immédiatement.
Marc fronce les sourcils sur le ton de commandement de cette demande pour le moins inhabituelle, l’inquiétude sur le sort de ses deux amis remplace rapidement l’incompréhension et la curiosité qui marquait jusqu’alors ses traits de visage.
Pourtant alors qu’il allait se retourner pour prévenir les deux princes, il perçoit le net changement dans la physionomie de l’officier qui maintenant semble comme figer.
Il tourne la tête pour vérifier si l’idée qui lui est soudainement venue correspond à la réalité et se retrouve comme il se doit à dévisager Daniel, arriver subrepticement derrière lui et ayant sans doute entendu tout ou partie de la conversation.
Il lui montre le commandant du doigt.
- C’est toi qui…
- Hum… oui, ne perdons pas de temps, nous n’avons que quelques minutes avant qu’il ne reprenne conscience.
Les deux amis s’en retournent alors vers la cuisine où les autres terminent leurs petits déjeuner, ils lèvent un regard curieux vers leurs deux amis revenus seuls.
Pourtant la tête de Marc averti Charles qu’un problème est arrivé.
- Qui était-ce ?
- Le commandant de la garde royale du palais, il…
Marc donne un bref résumé du souci qui se présente à eux, laissant ensuite Daniel prendre la parole pour expliquer la raison de son action.
- Je pense que sa majesté veut s’assurer que les deux princes ne quitteront pas la planète.
- Comment peut-il en être venu à cette certitude que c’était bien là notre intension ?
- Mon père a sans doute reçu des rapports venant justement du sujet dont nous parlions hier sur mes lacunes d’avoir tenté d’effacer les traces de ce que nous sommes.
- Que faisons-nous alors ?
- Nous devons le rassurer dans un premier temps et vous deux vous allez devoir accepter de rester au palais, l’idéal serait même que cela vienne de vous.
- Comment ça de nous ?
- De façon à lui ôter toute inquiétude à votre sujet, vous aurez le temps de trouver une excuse d’ici à ce que vous soyez en sa présence. Ne vous inquiétez pas pour vous deux, le « Kannn » pourra tout aussi bien vous trouvez là où vous serez pour vous amener à son bord. D’ici là soyez le plus naturel possible et tout se passera bien, vous verrez.
Les minutes arrivant à leurs fins, Marc et Daniel reviennent tous deux face au commandant qui reprend conscience au même moment.
Daniel lui sourit tandis que Marc fait demi-tour pour prévenir les deux princes.
- Sa majesté doit être préoccuper par la sécurité de nos deux princes pour envoyer un officier aussi important ?
« Salle de réunion du grand palais. »
Sa majesté observe attentivement la réaction de ses ministres et comme toujours, les deux factions sont en désaccords total.
Celle de droite la plus modérée étant de son avis, tandis que celle de gauche beaucoup plus conservatrice semble lui reprochés un trop grand laxisme dès lors qu’il s’agit d’une demande émanant du grand prince.
Pour sa part il a déjà passé le pas sur cette soirée qui a fortement marqué les esprits au sein des quatre royaumes, heureusement aucuns reproches officiels émanant des trois émissaires permanents ne sont venus entacher les liens amicaux qui règnent depuis plusieurs décennies sur le monde.
Le but de cette réunion est donc toute autre et vues les réactions actuelles, lui donne à réfléchir sur l’opportunité ou non de la mettre à l’ordre du jour.
Quelque chose le retient de révéler une vérité longtemps cachée et qui à l’heure actuelle, pour les rares personnes en ayant conscience, revient comme marcher la cigarette au bec sur une véritable poudrière.
François passe donc le reste de la réunion à traiter des affaires classiques, n’arrivant visiblement pas à prendre la décision de faire connaitre le secret qu’il garde depuis maintenant dix-huit ans.
Ce n’est qu’une fois de retour dans son bureau, qu’il soupire et convoque un cabinet restreint composer de ceux dont il a toute confiance, leur exposant les faits avec comme il se doit les preuves irréfutables qu’il a recueilli depuis que l’affaire de l’hexagone extra-terrestre a éclaté au grand jour.
Cela prend toute l’après midi pour au final recevoir un avis mi-figue, mi-raisin venant de leurs parts, qui ne l’aide pas outre mesure à prendre une décision finale sur la question.
La tendance pourtant reste à la pondération, chacun s’accordant sur le fait qu’aucune loi du royaume ne permet à ce jour de dire s’il y a eu délit ou non.
La conversation se poursuit donc ou chacun donne ses propres impressions, marquées toutefois par la connaissance qu’ils ont des garçons impliqués dans cette étrange affaire et cela depuis leurs plus jeunes âges pour certains d'entre eux.
- Quoique les faits soient troublants, il n’y a dans cette affaire que des preuves physiques d’appartenance de deux d’entre eux à une espèce différente de la nôtre, je conçois bien qu’à elles seules elles suffisent à troubler l’ordre public, en faisant remonter dans l’inconscient du peuple les peurs ataviques venant de ce qui représente pour lui l’inconnu.
- Il y a également des preuves psychiques, comment expliquer sinon l’effacement partiel du temps sur une partie de la capitale ?
- Cela montre également la faiblesse et les lacunes de celui qui détient un tel pouvoir, sinon pourquoi avoir limiter cet effacement à une zone aussi réduite ? de plus le but n’étant en rien de l’utiliser pour une mauvaise action, mais juste pour éviter que l’un d’entre eux n’ait honte d’avoir manquer de respect à sa majesté.
- Devrions-nous alors attendre qu’ils maitrisent mieux leurs différences et qu’un jour ils supplantent le pouvoir en place des quatre royaumes, pouvoir existant sans véritables heurts depuis plus de mille-cinq-cent ans.
François écoute sans prendre la parole, son esprit aiguiser étant monopoliser sur cette phrase venant de Lee-Rim interrompue promptement par Charles.
Il en a perdu le sommeil et a passé la nuit à cogiter sur ce qu’elle pourrait bien signifiée, il a passé en revue toutes les options qui lui sont venues à l’esprit, les rejetant l’une après l’autre, pour au final n’en garder qu’une qui lui parait la plus probable et qui du coup lui amène un goût amer à la bouche, en effet l’idée de perdre à jamais son cadet et d’autres presque aussi chers à son cœur lui est proprement intolérable.
Pourtant le sens de la phrase allait bien vers cette solution, sinon pourquoi prétendre que ce serait leur seule fois sur scène alors que leur popularité explose le ciel.
Le son de voix venant de ses ministres se faisant de plus en plus ténu, il revient vers eux pour suspendre la réunion en leurs donnant toutefois un conseil sur la pertinence de garder pour eux ce qu’il leurs a révélé et qui doit rester secret pour le moment.
***/***
« Le lendemain matin au palais. »
L’officier commandant la garde royale du palais quitte se dernier pour une mission confiée par sa majesté, il arrive donc devant la porte de l’appartement des garçons en y frappant un coup puissant, plutôt qu’en utilisant le bouton de sonnette.
Marc est celui qui ouvre la porte, se retrouvant nez à nez avec une surprise évidente devant celui qu’il ne connait que trop bien de par sa réputation altruiste et sa fonction au palais.
- Commandant de la garde ? que nous vaut cet honneur de votre présence ici de si bon matin ?
- Sa majesté demande le grand prince Louis ainsi que le prince Lee-Rim.
- Un coup de téléphone aurait aussi bien fait l’affaire.
- Sont-ils là actuellement ?
- Euh… Oui en effet, mais…
- Demandez leurs de se préparer à me suivre immédiatement.
Marc fronce les sourcils sur le ton de commandement de cette demande pour le moins inhabituelle, l’inquiétude sur le sort de ses deux amis remplace rapidement l’incompréhension et la curiosité qui marquait jusqu’alors ses traits de visage.
Pourtant alors qu’il allait se retourner pour prévenir les deux princes, il perçoit le net changement dans la physionomie de l’officier qui maintenant semble comme figer.
Il tourne la tête pour vérifier si l’idée qui lui est soudainement venue correspond à la réalité et se retrouve comme il se doit à dévisager Daniel, arriver subrepticement derrière lui et ayant sans doute entendu tout ou partie de la conversation.
Il lui montre le commandant du doigt.
- C’est toi qui…
- Hum… oui, ne perdons pas de temps, nous n’avons que quelques minutes avant qu’il ne reprenne conscience.
Les deux amis s’en retournent alors vers la cuisine où les autres terminent leurs petits déjeuner, ils lèvent un regard curieux vers leurs deux amis revenus seuls.
Pourtant la tête de Marc averti Charles qu’un problème est arrivé.
- Qui était-ce ?
- Le commandant de la garde royale du palais, il…
Marc donne un bref résumé du souci qui se présente à eux, laissant ensuite Daniel prendre la parole pour expliquer la raison de son action.
- Je pense que sa majesté veut s’assurer que les deux princes ne quitteront pas la planète.
- Comment peut-il en être venu à cette certitude que c’était bien là notre intension ?
- Mon père a sans doute reçu des rapports venant justement du sujet dont nous parlions hier sur mes lacunes d’avoir tenté d’effacer les traces de ce que nous sommes.
- Que faisons-nous alors ?
- Nous devons le rassurer dans un premier temps et vous deux vous allez devoir accepter de rester au palais, l’idéal serait même que cela vienne de vous.
- Comment ça de nous ?
- De façon à lui ôter toute inquiétude à votre sujet, vous aurez le temps de trouver une excuse d’ici à ce que vous soyez en sa présence. Ne vous inquiétez pas pour vous deux, le « Kannn » pourra tout aussi bien vous trouvez là où vous serez pour vous amener à son bord. D’ici là soyez le plus naturel possible et tout se passera bien, vous verrez.
Les minutes arrivant à leurs fins, Marc et Daniel reviennent tous deux face au commandant qui reprend conscience au même moment.
Daniel lui sourit tandis que Marc fait demi-tour pour prévenir les deux princes.
- Sa majesté doit être préoccuper par la sécurité de nos deux princes pour envoyer un officier aussi important ?
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=71.0 Florian 18 ans surdoué livre4 tome 3
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=69.0 le colocataire
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=267.0 Florian 18 ans surdoué livre4 tome 4
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=86.0 Florian 18 ans surdoué li
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=69.0 le colocataire
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=267.0 Florian 18 ans surdoué livre4 tome 4
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=86.0 Florian 18 ans surdoué li