16-10-2023, 08:53 AM
C'était dit avec un tel aplomb et une telle candeur qu'on éclata tous les trois de rire. Je m'arrêtais chez mes grands-parents et ma grand-mère vint aussi avec nous. On commença par aller faire nos courses chez Mary et de là on alla au supermarché prendre ce qu'on n'avait pas trouvé chez Mary puis on rentra.
Il n'y avait plus personne à la maison et les chevaux n'étaient plus dans le parc. Ma grand-mère avait tenu à venir chez nous pour m'aider à préparer pour ce soir. Pendant que je faisais la pâte à pizzas elle préparait la sauce tomate.
Hans, lui, avec quelques conseils de ma grand-mère (pourtant avare de ses secrets) préparait le repas de midi. Victoria nous fit même un gâteau anglais. C'est R et R qui arrivèrent les premiers puis la porte s'ouvrit sur les jumeaux hilares parce que Blacky avait donné un coup de nez dans les fesses de Willem alors qu'il était penché sur le bassin et il y était tombé, tête première dedans.
Ce fut un gros éclat de rire quand Will, qui s’était déshabillé sur la terrasse, passa en coup de vent devant nous juste vêtu de son caleçon.
Je me rinçais les mains quand William demanda à me parler en privé.
— Jean-François, ce matin je suis allé voir Louis au sujet de Star. Il m'a confirmé qu'il n'était pas intéressé par lui et ton cheval me plait énormément. Je voudrais te l’acheter. Tu crois que c'est possible de se mettre d’accord ?
— Écoute, s'il t'intéresse autant que ça, je te le donne.
— Mais je ne veux pas que tu me le donnes, je veux te l’acheter. C'est pour offrir à ma grand-mère.
— William, je dois te dire que nous aimons Star, mais comme il ne s'entend pas avec Blacky on ne le monte jamais ou presque. Louis le fait travailler un peu mais il n'a pas le temps de s'occuper correctement de lui. La solution serait de le castrer mais je n'ai jamais pu m'y résoudre.
Alors tu vois, de te le donner, lui permettra d'avoir une vie plus active et plus heureuse. Holly et Blacky sont de la famille proche, si on peut dire. Tandis que Star n'est qu'un poulain de Holly. Je ne sais pas si j'arrive à bien exprimer la différence qu'il y a entre lui et eux.
— Oui, Jean-François, j'ai saisi la différence dont tu me parles. Alors c'est d'accord j'accepte ton cadeau mais à charge de revanche. Par contre je prends à ma charge les frais de transport.
— D’accord. Tu n'auras qu'à me tenir au courant.
— Et la prochaine fois que vous venez à Londres, vous êtes mes invités. Tes fils sont trop marrants. Je me souviens encore du jour où on était chez Victoria et qu'un des deux a fait la morale à ma grand-mère. Elle nous en reparle de temps en temps, de ceux qu'elle appelle les petits ducs.
— Papa, il y a un monsieur qui veut te parler au téléphone.
— Prend son numéro et dit lui que je le rappelle dès que j'en ai fini avec William.
Gus repartit en courant.
— Jean-François cet après-midi j'aimerais faire faire une balade en hélicoptère aux jumeaux. Tu veux bien ?
— Oui, il n'y a pas de souci, par contre je ne serai pas du voyage donc tu ne fais pas de folies.
— Tu es vraiment un papa au top. J'espère que je serai un aussi bon père que toi.
— Tu sais Hans est un bon papa aussi, tout aussi bon que moi. Il a éduqué les jumeaux comme s'ils avaient été ses enfants. Et il a su en tirer tout le potentiel qu'ils avaient, enfoui au fond d’eux. Je ne regrette qu'une chose c'est qu'il ait sacrifié ses études pour mes enfants.
— Si j'ai bien compris ce que les jumeaux m'ont dit, ils viennent de passer leur bac et, à la prochaine rentrée, ils vont partir avec Hans à Montpellier en faculté.
— Oui c'est ça. Et ça ne me réjouit pas trop.
— Je me mêle peut-être de ce qui ne me regarde pas, mais pourquoi Hans ne poursuivrait-il pas ses études en même temps, vu que lui aussi sera sur place ?
— Putain, mais oui, c'est vrai ! On n'y avait même pas pensé ! J'espère qu'il n'est pas trop tard pour qu'il s’inscrive. Il va falloir que je lui en parle. Merci William pour ton idée géniale.
On retourna à la maison et Hans, qui avait parlé avec 'le monsieur du téléphone' me dit qu'il s'agissait du pote de Jean-Paul qui voulait savoir si on était disponible ce samedi pour aller lui montrer la crypte.
Je le rappelais et on se fixa rendez-vous chez nous pour 8 heures.
Après le repas William, Harry, Will et les jumeaux partirent faire un tour en hélico. Ils ne rentrèrent qu'à 18 heures ! Je sus plus tard par les jumeaux qu'ils étaient allés jusqu'à Monaco où ils avaient gouté chez le prince.
Pendant ce temps-là j'avais allumé le four et ma grand-mère était venue m'aider à étaler la pâte pour faire les pizzas. J'en fis plusieurs classiques que je fis cuire et je laissais quelques pâtons pour les spéciales. En faisant cela je pensais aux jumeaux qui avaient toujours eu une imagination débordante quant à la garniture des leurs.
Dès leur retour, ils avaient opté pour une garniture à la Honorin. Petit à petit les invités arrivaient. D'abord mon grand-père et mes parents, puis Nick, Tonin et leurs familles, Louis et en dernier, Tim et sa tribu avec ses parents. Tout le monde était là.
Les gosses couraient dans tous les sens, les loups jouaient avec eux, les adultes discutaient entre eux en ne tenant pas trop compte du 'protocole’. On ne peut pas dire qu'on passa à table parce que dès que je défournais les pizzas et des découpais en quartiers, chacun se servait et continuait à discuter. C'est de voir R et R devant la porte qui m’interpella. J'allais ouvrir et je fus surpris de voir Michel.
Les présentations faites Michel alla voir mes parents pour discuter avec eux en mangeant de la pizza comme tout le monde.
Et ce n'est qu’à minuit que les derniers invités partirent.
Le lendemain matin se fut le branlebas de combat parce qu'on s'était tous levé à la bourre. (même moi mais c’était pour la bonne cause, ayant dû satisfaire Hans avant de dormir)
À 14 heures, le chauffeur vint récupérer Victoria et à 15 William, Harry et Will décollaient. On se lança dans un grand nettoyage. La machine à laver tourna tout l'après-midi et une partie de la matinée du lendemain. On était déjà vendredi midi. ce vendredi après-midi fut de repos total qu'on passa nus à lézarder au bord de la piscine.
— C'est pas tout ça les jumeaux mais avec la visite qu'on a eue, vous avez pris du retard dans vos révisions pour la rentrée. Alors, à partir de lundi on passe la surmultipliée !
Ils se mirent à bouder. Ça leur passera !
— Hans, hier, alors que je discutais avec William, il a lancé une idée en l'air et depuis ça me travaille l’esprit.
— Il t'a parlé de lui vendre Star ?
— Oui, il m'en a parlé aussi. Je lui ai dit que je lui en faisais cadeau. Il va se débrouiller pour le faire venir en Angleterre.
— Qu'est-ce-qui te travaille, alors ?
— J'aimerai que tu reprennes tes études. Voilà, c'est dit.
— Mais Bé, ça ne va pas être possible, qui s'occuperait des jumeaux pendant que je suis en cours ?
— Et qui s'occupera d'eux quand ils seront en cours ? Pas toi en tout cas. Si vos horaires diffèrent, il sera temps de s’en préoccuper le moment venu. Avant, j'aimerais que tu regardes si c'est encore possible de t’inscrire.
— Tu en es vraiment sur ? Tu veux vraiment que je reprenne mes études ?
— Oui, je le voudrais mais je ne t'oblige en rien. Si tu n'as pas envie de reprendre les cours, je l'accepterai mais ça me ferait plaisir que tu le fasses.
— Qu'il fasse quoi Papa ?
— Tiens, vous ne boudez plus ?
— Allez Papa, dis-nous ce que tu veux que Hans fasse.
— Je voudrais qu'il retourne à la fac en même temps que vous pour finir ses études qu'il a abandonnées pour s'occuper de vous après le départ de votre maman.
— Ah oui ! Ça serait troooooop cool ça. Dis oui Hans !
— Je ne dis pas non, je vais regarder si c'est encore possible de s'inscrire et s'il y a ce que je voudrai faire comme cursus le plus proche de ce que j'ai arrêté en Hollande.
J'ai eu 3 masters mais je voudrais continuer en faisant un doctorat de sociologie ou quelque chose d’approchant. Enfin c'est plus compliqué que ça parce qu'en Hollande je m'occupais d'enfants surdoués comme vous mais en complet échec scolaire parce qu'il n'y avait rien d'adapté pour eux.
— Tu attends quoi pour le faire ?
— Faire quoi ?
— Et bien voir si c'est encore possible de t'inscrire à la fac bien sûr et si ça l'est de commencer les démarches.
— Tu es toujours pressé Bé.
— Imagine qu'aujourd'hui se soit le dernier jour ! Allez, regarde sur leur site comme ça on sera fixés.
C'est en rouspétant que Hans alla chercher son ordi et qu'il s'installa sur la table du jardin. Il trouva quelque chose qui lui convenait et commença son inscription.
— Ça ne va pas marcher. Je ne peux pas m’inscrire.
— Ah bon et pourquoi ça ?
— Parce qu'on me demande de joindre la copie de mes diplômes et je ne les ai pas. Ils sont en Hollande.
— Va les chercher ou demande à ta fac qu'ils t'envoient des copies ou des attestations comme quoi tu les as eus.
— Je ne sais pas si ma famille acceptera de me recevoir depuis le temps qu'ils ont coupé les ponts avec moi et pour la fac ça risque d'être très long d'avoir une réponse.
— Commence par demander à la fac où tu étais on verra bien leur réponse. Et en fonction de ce qu'ils répondront et bien on ira tous faire un tour en Hollande pour les récupérer.
31
Il n'y avait plus personne à la maison et les chevaux n'étaient plus dans le parc. Ma grand-mère avait tenu à venir chez nous pour m'aider à préparer pour ce soir. Pendant que je faisais la pâte à pizzas elle préparait la sauce tomate.
Hans, lui, avec quelques conseils de ma grand-mère (pourtant avare de ses secrets) préparait le repas de midi. Victoria nous fit même un gâteau anglais. C'est R et R qui arrivèrent les premiers puis la porte s'ouvrit sur les jumeaux hilares parce que Blacky avait donné un coup de nez dans les fesses de Willem alors qu'il était penché sur le bassin et il y était tombé, tête première dedans.
Ce fut un gros éclat de rire quand Will, qui s’était déshabillé sur la terrasse, passa en coup de vent devant nous juste vêtu de son caleçon.
Je me rinçais les mains quand William demanda à me parler en privé.
— Jean-François, ce matin je suis allé voir Louis au sujet de Star. Il m'a confirmé qu'il n'était pas intéressé par lui et ton cheval me plait énormément. Je voudrais te l’acheter. Tu crois que c'est possible de se mettre d’accord ?
— Écoute, s'il t'intéresse autant que ça, je te le donne.
— Mais je ne veux pas que tu me le donnes, je veux te l’acheter. C'est pour offrir à ma grand-mère.
— William, je dois te dire que nous aimons Star, mais comme il ne s'entend pas avec Blacky on ne le monte jamais ou presque. Louis le fait travailler un peu mais il n'a pas le temps de s'occuper correctement de lui. La solution serait de le castrer mais je n'ai jamais pu m'y résoudre.
Alors tu vois, de te le donner, lui permettra d'avoir une vie plus active et plus heureuse. Holly et Blacky sont de la famille proche, si on peut dire. Tandis que Star n'est qu'un poulain de Holly. Je ne sais pas si j'arrive à bien exprimer la différence qu'il y a entre lui et eux.
— Oui, Jean-François, j'ai saisi la différence dont tu me parles. Alors c'est d'accord j'accepte ton cadeau mais à charge de revanche. Par contre je prends à ma charge les frais de transport.
— D’accord. Tu n'auras qu'à me tenir au courant.
— Et la prochaine fois que vous venez à Londres, vous êtes mes invités. Tes fils sont trop marrants. Je me souviens encore du jour où on était chez Victoria et qu'un des deux a fait la morale à ma grand-mère. Elle nous en reparle de temps en temps, de ceux qu'elle appelle les petits ducs.
— Papa, il y a un monsieur qui veut te parler au téléphone.
— Prend son numéro et dit lui que je le rappelle dès que j'en ai fini avec William.
Gus repartit en courant.
— Jean-François cet après-midi j'aimerais faire faire une balade en hélicoptère aux jumeaux. Tu veux bien ?
— Oui, il n'y a pas de souci, par contre je ne serai pas du voyage donc tu ne fais pas de folies.
— Tu es vraiment un papa au top. J'espère que je serai un aussi bon père que toi.
— Tu sais Hans est un bon papa aussi, tout aussi bon que moi. Il a éduqué les jumeaux comme s'ils avaient été ses enfants. Et il a su en tirer tout le potentiel qu'ils avaient, enfoui au fond d’eux. Je ne regrette qu'une chose c'est qu'il ait sacrifié ses études pour mes enfants.
— Si j'ai bien compris ce que les jumeaux m'ont dit, ils viennent de passer leur bac et, à la prochaine rentrée, ils vont partir avec Hans à Montpellier en faculté.
— Oui c'est ça. Et ça ne me réjouit pas trop.
— Je me mêle peut-être de ce qui ne me regarde pas, mais pourquoi Hans ne poursuivrait-il pas ses études en même temps, vu que lui aussi sera sur place ?
— Putain, mais oui, c'est vrai ! On n'y avait même pas pensé ! J'espère qu'il n'est pas trop tard pour qu'il s’inscrive. Il va falloir que je lui en parle. Merci William pour ton idée géniale.
On retourna à la maison et Hans, qui avait parlé avec 'le monsieur du téléphone' me dit qu'il s'agissait du pote de Jean-Paul qui voulait savoir si on était disponible ce samedi pour aller lui montrer la crypte.
Je le rappelais et on se fixa rendez-vous chez nous pour 8 heures.
Après le repas William, Harry, Will et les jumeaux partirent faire un tour en hélico. Ils ne rentrèrent qu'à 18 heures ! Je sus plus tard par les jumeaux qu'ils étaient allés jusqu'à Monaco où ils avaient gouté chez le prince.
Pendant ce temps-là j'avais allumé le four et ma grand-mère était venue m'aider à étaler la pâte pour faire les pizzas. J'en fis plusieurs classiques que je fis cuire et je laissais quelques pâtons pour les spéciales. En faisant cela je pensais aux jumeaux qui avaient toujours eu une imagination débordante quant à la garniture des leurs.
Dès leur retour, ils avaient opté pour une garniture à la Honorin. Petit à petit les invités arrivaient. D'abord mon grand-père et mes parents, puis Nick, Tonin et leurs familles, Louis et en dernier, Tim et sa tribu avec ses parents. Tout le monde était là.
Les gosses couraient dans tous les sens, les loups jouaient avec eux, les adultes discutaient entre eux en ne tenant pas trop compte du 'protocole’. On ne peut pas dire qu'on passa à table parce que dès que je défournais les pizzas et des découpais en quartiers, chacun se servait et continuait à discuter. C'est de voir R et R devant la porte qui m’interpella. J'allais ouvrir et je fus surpris de voir Michel.
- Entre Michel. Si je n'avais pas vu les loups devant la porte je n'aurai pas su que tu étais là.
- J'ai frappé mais ça n'a pas répondu. Mais je vois que tu as du monde, je repasserai. Je suis ici pour quelques jours.
- Non reste, on a des invités qui partent demain alors on organise un petit pot de départ pour eux.
- Mais, mais c’est…
- Oui Michel c'est eux, en effet. Viens que je te présente.
Les présentations faites Michel alla voir mes parents pour discuter avec eux en mangeant de la pizza comme tout le monde.
Et ce n'est qu’à minuit que les derniers invités partirent.
Le lendemain matin se fut le branlebas de combat parce qu'on s'était tous levé à la bourre. (même moi mais c’était pour la bonne cause, ayant dû satisfaire Hans avant de dormir)
À 14 heures, le chauffeur vint récupérer Victoria et à 15 William, Harry et Will décollaient. On se lança dans un grand nettoyage. La machine à laver tourna tout l'après-midi et une partie de la matinée du lendemain. On était déjà vendredi midi. ce vendredi après-midi fut de repos total qu'on passa nus à lézarder au bord de la piscine.
— C'est pas tout ça les jumeaux mais avec la visite qu'on a eue, vous avez pris du retard dans vos révisions pour la rentrée. Alors, à partir de lundi on passe la surmultipliée !
- Mais Hans, on est au top !
- On n'est jamais au top et c'est comme ça et pas autrement !
Ils se mirent à bouder. Ça leur passera !
— Hans, hier, alors que je discutais avec William, il a lancé une idée en l'air et depuis ça me travaille l’esprit.
— Il t'a parlé de lui vendre Star ?
— Oui, il m'en a parlé aussi. Je lui ai dit que je lui en faisais cadeau. Il va se débrouiller pour le faire venir en Angleterre.
— Qu'est-ce-qui te travaille, alors ?
— J'aimerai que tu reprennes tes études. Voilà, c'est dit.
— Mais Bé, ça ne va pas être possible, qui s'occuperait des jumeaux pendant que je suis en cours ?
— Et qui s'occupera d'eux quand ils seront en cours ? Pas toi en tout cas. Si vos horaires diffèrent, il sera temps de s’en préoccuper le moment venu. Avant, j'aimerais que tu regardes si c'est encore possible de t’inscrire.
— Tu en es vraiment sur ? Tu veux vraiment que je reprenne mes études ?
— Oui, je le voudrais mais je ne t'oblige en rien. Si tu n'as pas envie de reprendre les cours, je l'accepterai mais ça me ferait plaisir que tu le fasses.
— Qu'il fasse quoi Papa ?
— Tiens, vous ne boudez plus ?
— Allez Papa, dis-nous ce que tu veux que Hans fasse.
— Je voudrais qu'il retourne à la fac en même temps que vous pour finir ses études qu'il a abandonnées pour s'occuper de vous après le départ de votre maman.
— Ah oui ! Ça serait troooooop cool ça. Dis oui Hans !
— Je ne dis pas non, je vais regarder si c'est encore possible de s'inscrire et s'il y a ce que je voudrai faire comme cursus le plus proche de ce que j'ai arrêté en Hollande.
J'ai eu 3 masters mais je voudrais continuer en faisant un doctorat de sociologie ou quelque chose d’approchant. Enfin c'est plus compliqué que ça parce qu'en Hollande je m'occupais d'enfants surdoués comme vous mais en complet échec scolaire parce qu'il n'y avait rien d'adapté pour eux.
— Tu attends quoi pour le faire ?
— Faire quoi ?
— Et bien voir si c'est encore possible de t'inscrire à la fac bien sûr et si ça l'est de commencer les démarches.
— Tu es toujours pressé Bé.
— Imagine qu'aujourd'hui se soit le dernier jour ! Allez, regarde sur leur site comme ça on sera fixés.
C'est en rouspétant que Hans alla chercher son ordi et qu'il s'installa sur la table du jardin. Il trouva quelque chose qui lui convenait et commença son inscription.
— Ça ne va pas marcher. Je ne peux pas m’inscrire.
— Ah bon et pourquoi ça ?
— Parce qu'on me demande de joindre la copie de mes diplômes et je ne les ai pas. Ils sont en Hollande.
— Va les chercher ou demande à ta fac qu'ils t'envoient des copies ou des attestations comme quoi tu les as eus.
— Je ne sais pas si ma famille acceptera de me recevoir depuis le temps qu'ils ont coupé les ponts avec moi et pour la fac ça risque d'être très long d'avoir une réponse.
— Commence par demander à la fac où tu étais on verra bien leur réponse. Et en fonction de ce qu'ils répondront et bien on ira tous faire un tour en Hollande pour les récupérer.
31