03-10-2023, 11:36 AM
(Modification du message : 03-10-2023, 11:37 AM par Philou0033.)
Gilbert se rapproche de nous, il a le sourire aux lèvres. Il nous propose de passer chez lui quand nous souhaitons pour profiter de la piscine. Ben et moi acceptons cette invitation et nous convenons de passer dans deux jours. Irma nous propose de venir dès onze heures pour rester pour le repas de midi et l’après-midi. Nous marquons notre accord, très content de cette invitation.
Nous quittons alors le local pour rejoindre la voiture de maman, ma mère attend tranquillement sur un banc du parc tout proche. Ben est donc venu avec elle pour me ramener à la maison. Je me love dans les bras de maman, je lui dépose quelques bisous sur le front, je suis content de la revoir. Elle me demande si je vais bien et si le camp s’est bien passé. Je lui réponds que tout a été super et que je raconterai tout ce soir lorsque nous serons en famille. Je dépose mon sac à dos dans le coffre de l’auto. Je monte à l’arrière avec Ben, maman nous conduit à la maison. Durant le trajet je tiens la main de mon Ben chéri, il m’a beaucoup manqué et je sais que je lui ai aussi beaucoup manqué.
Arrivés à la maison, je vois débouler sur le seuil d’entrée mon petit frère Jean. Cela me rappelle mes retours après l’école, quand il m’attendait. C’est fou comme nous partageons des moments fraternels et intenses depuis des années. Je sais qu’il a eu tellement peur quand je me suis fait attaquer lors de nos vacances vendéennes. Je prends mon frérot dans les bras et nous nous faisons un gros câlin. Maman reste en retrait, je vois qu’elle écrase un larme qu’elle a laissé échapper. Ben lui aussi l’a remarqué. Il sait que nous sommes très fusionnel dans la famille.
Nous rentrons dans la maison et c’est papa qui vient m’enlacer. Il me souhaite un bon retour à la maison. Toujours présent mon père, juste ce qu’il faut pour laisser de la place aux autres membres de la famille. Ma sœur est aussi présente avec André, ils viennent tous les deux m’enlacer à leur tour. Ils sont contents de me revoir. Puis c’est Amandine qui s’approche, elle me fait un grand sourire et me donne un petit bisou sur la joue. Mon cher frère a de la chance d’avoir une petite amie si gentille et à la fois discrète.
Nous nous installons au salon pour prendre un apéritif bien mérité. C’est Jean et Amandine qui servent les boissons, Maman et Anne s’occupent des zakouskis. Nous trinquons à la santé de tous ceux qui sont présents. Ben est collé à moi, cela ne gène personne, tous savent que nous avons été séparés durant deux semaines. Une fois les premières gorgées avalées, je vois sur chacun des visages comme une invitation à savoir comment mon camp scout en tant qu’animateur s’est passé. Je ne peux m’empêcher de regarder mon Ben d’amour, car lui aussi a de quoi raconter à la suite de son premier camp louveteau comme animateur. Je ne sais rien de son camp, Ben me fait un clin d’œil, il a compris ce que je pensais. Il me laisse la parole sachant qu’il parlera de son camp par la suite.
Je raconte donc ce que j’ai vécu avec les scouts et les animateurs, depuis le pré-camp jusqu’au retour au local. Je parle aussi du concours de cuisine organisé vers la fin du camp et aussi de ses implications après digestion. Je ne suis pas trop gêné de raconter comment je me suis senti honteux d’avoir eu une diarrhée dans mon pantalon. J’ai surtout insisté sur mon implication auprès des patrouilles pour que chaque scout se sente bien. Puis j’ai parlé de la patrouille des Eléphants et l’esprit d’ouverture à la suite des soucis rencontrés par Jean-Philippe. Je termine mon exposé en disant que je suis partant pour devenir animateur à part entière chez les scouts et pourquoi pas chez les pionniers par la suite !
C’est alors Ben qui prend la parole en me disant qu’il est très content de savoir que j’ai apprécié mon camp comme animateur. Il ajoute que j’avais l’étoffe d’un animateur à part entière. Ben raconte alors son camp et son attention apportée aux trois enfants moins valides. Il explique son implication pour que tous trouvent leur place au sein de la meute. Puis il parle de Pierric et de l’évolution de ce garçon au milieu de la meute et de l’ouverture des louveteaux envers les trois garçons « particuliers ». Puis Ben raconte ce qui s’est passé lorsque Pierric a rejoint ses parents, les larmes de joie partagées entre Pierric, Ben, Raph et les parents de l’enfant.
Tous nous sommes impressionnés de ce que Ben nous a raconté. Des larmes perlent sous les yeux de la plupart de ceux qui sont assis dans le salon. Ben nous dit alors qu’il va suivre des études en vue de devenir éducateur spécialisé pour qu’il puisse s’occuper d’enfant « différents ». On entend alors des applaudissements et des « super, tu as raison ». Je prends Ben dans mes bras, je lui fais un gros câlin et ensuite je l’embrasse à pleine bouche. Je lui dis ensuite que je suis très content pour lui.
Nous passons à table tout en continuant à poser l’une ou l’autre question concernant les camps auxquels nous avons participé. C’est Jean qui est intéressé sur l’aspect de l’aide psychologique apportée pour que les jeunes puisent comprendre et accepter certaines situations, tels que les pipis au lit, les accidents ou même les situations difficiles. Il est impressionné de voir comme les jeunes scouts peuvent faire front, ensemble, pour protéger l’un des leurs ! Il fait bien entendu référence à ce qui s’est passé dans la patrouille des Eléphants. Anne de son côté pose des questions sur l’intendance chez les loups et chez les scouts. Il est évident que ce n’est pas la même chose, les scouts cuisent le plus souvent leurs repas en patrouille, tandis que chez les loups, ce sont les intendantes qui s’en occupent. Bref chacun s’intéresse à ce que Ben et moi avons vécu chacun de notre côté. Pour nous deux, c’est en fait l’accomplissement d’un cheminement au sein de l’unité scoute, dans les sections et aussi notre implication pour poursuivre dans cette direction.
Le repas est terminé, Anne et Amandine s’occupent de la vaisselle, laissant à Maman l’occasion de reste tranquille. Papa nous propose de prendre un dernier verre, Ben et mois nous souhaitons prendre une boisson sans alcool, nous avons eu notre dose lors de l’apéro et du repas. Il faut dire que nous n’avions rien bu, ou presque, durant le camp. C’est donc avec un jus de fruit que nous terminons la soirée.
Nous montons à l’étage pour prendre une bonne douche à deux. Nous nous embrassons à pleine bouche sous la douche laissant nos langues danser entre elles. Nos attributs sont bien entendu dressés, mais nous attendons d’être dans notre lit pour nous aimer.
Nous quittons alors le local pour rejoindre la voiture de maman, ma mère attend tranquillement sur un banc du parc tout proche. Ben est donc venu avec elle pour me ramener à la maison. Je me love dans les bras de maman, je lui dépose quelques bisous sur le front, je suis content de la revoir. Elle me demande si je vais bien et si le camp s’est bien passé. Je lui réponds que tout a été super et que je raconterai tout ce soir lorsque nous serons en famille. Je dépose mon sac à dos dans le coffre de l’auto. Je monte à l’arrière avec Ben, maman nous conduit à la maison. Durant le trajet je tiens la main de mon Ben chéri, il m’a beaucoup manqué et je sais que je lui ai aussi beaucoup manqué.
Arrivés à la maison, je vois débouler sur le seuil d’entrée mon petit frère Jean. Cela me rappelle mes retours après l’école, quand il m’attendait. C’est fou comme nous partageons des moments fraternels et intenses depuis des années. Je sais qu’il a eu tellement peur quand je me suis fait attaquer lors de nos vacances vendéennes. Je prends mon frérot dans les bras et nous nous faisons un gros câlin. Maman reste en retrait, je vois qu’elle écrase un larme qu’elle a laissé échapper. Ben lui aussi l’a remarqué. Il sait que nous sommes très fusionnel dans la famille.
Nous rentrons dans la maison et c’est papa qui vient m’enlacer. Il me souhaite un bon retour à la maison. Toujours présent mon père, juste ce qu’il faut pour laisser de la place aux autres membres de la famille. Ma sœur est aussi présente avec André, ils viennent tous les deux m’enlacer à leur tour. Ils sont contents de me revoir. Puis c’est Amandine qui s’approche, elle me fait un grand sourire et me donne un petit bisou sur la joue. Mon cher frère a de la chance d’avoir une petite amie si gentille et à la fois discrète.
Nous nous installons au salon pour prendre un apéritif bien mérité. C’est Jean et Amandine qui servent les boissons, Maman et Anne s’occupent des zakouskis. Nous trinquons à la santé de tous ceux qui sont présents. Ben est collé à moi, cela ne gène personne, tous savent que nous avons été séparés durant deux semaines. Une fois les premières gorgées avalées, je vois sur chacun des visages comme une invitation à savoir comment mon camp scout en tant qu’animateur s’est passé. Je ne peux m’empêcher de regarder mon Ben d’amour, car lui aussi a de quoi raconter à la suite de son premier camp louveteau comme animateur. Je ne sais rien de son camp, Ben me fait un clin d’œil, il a compris ce que je pensais. Il me laisse la parole sachant qu’il parlera de son camp par la suite.
Je raconte donc ce que j’ai vécu avec les scouts et les animateurs, depuis le pré-camp jusqu’au retour au local. Je parle aussi du concours de cuisine organisé vers la fin du camp et aussi de ses implications après digestion. Je ne suis pas trop gêné de raconter comment je me suis senti honteux d’avoir eu une diarrhée dans mon pantalon. J’ai surtout insisté sur mon implication auprès des patrouilles pour que chaque scout se sente bien. Puis j’ai parlé de la patrouille des Eléphants et l’esprit d’ouverture à la suite des soucis rencontrés par Jean-Philippe. Je termine mon exposé en disant que je suis partant pour devenir animateur à part entière chez les scouts et pourquoi pas chez les pionniers par la suite !
C’est alors Ben qui prend la parole en me disant qu’il est très content de savoir que j’ai apprécié mon camp comme animateur. Il ajoute que j’avais l’étoffe d’un animateur à part entière. Ben raconte alors son camp et son attention apportée aux trois enfants moins valides. Il explique son implication pour que tous trouvent leur place au sein de la meute. Puis il parle de Pierric et de l’évolution de ce garçon au milieu de la meute et de l’ouverture des louveteaux envers les trois garçons « particuliers ». Puis Ben raconte ce qui s’est passé lorsque Pierric a rejoint ses parents, les larmes de joie partagées entre Pierric, Ben, Raph et les parents de l’enfant.
Tous nous sommes impressionnés de ce que Ben nous a raconté. Des larmes perlent sous les yeux de la plupart de ceux qui sont assis dans le salon. Ben nous dit alors qu’il va suivre des études en vue de devenir éducateur spécialisé pour qu’il puisse s’occuper d’enfant « différents ». On entend alors des applaudissements et des « super, tu as raison ». Je prends Ben dans mes bras, je lui fais un gros câlin et ensuite je l’embrasse à pleine bouche. Je lui dis ensuite que je suis très content pour lui.
Nous passons à table tout en continuant à poser l’une ou l’autre question concernant les camps auxquels nous avons participé. C’est Jean qui est intéressé sur l’aspect de l’aide psychologique apportée pour que les jeunes puisent comprendre et accepter certaines situations, tels que les pipis au lit, les accidents ou même les situations difficiles. Il est impressionné de voir comme les jeunes scouts peuvent faire front, ensemble, pour protéger l’un des leurs ! Il fait bien entendu référence à ce qui s’est passé dans la patrouille des Eléphants. Anne de son côté pose des questions sur l’intendance chez les loups et chez les scouts. Il est évident que ce n’est pas la même chose, les scouts cuisent le plus souvent leurs repas en patrouille, tandis que chez les loups, ce sont les intendantes qui s’en occupent. Bref chacun s’intéresse à ce que Ben et moi avons vécu chacun de notre côté. Pour nous deux, c’est en fait l’accomplissement d’un cheminement au sein de l’unité scoute, dans les sections et aussi notre implication pour poursuivre dans cette direction.
Le repas est terminé, Anne et Amandine s’occupent de la vaisselle, laissant à Maman l’occasion de reste tranquille. Papa nous propose de prendre un dernier verre, Ben et mois nous souhaitons prendre une boisson sans alcool, nous avons eu notre dose lors de l’apéro et du repas. Il faut dire que nous n’avions rien bu, ou presque, durant le camp. C’est donc avec un jus de fruit que nous terminons la soirée.
Nous montons à l’étage pour prendre une bonne douche à deux. Nous nous embrassons à pleine bouche sous la douche laissant nos langues danser entre elles. Nos attributs sont bien entendu dressés, mais nous attendons d’être dans notre lit pour nous aimer.