20-08-2020, 08:41 PM
Vers 19h45 la sonnette de la maison avait retenti. Papa ne savait pas qui venait de sonner à la porte. Maman s’en doutait car je lui avais dit que j’allais présenter mon ami Jacques ce soir. Je voulais être certain que mon père avait bien accepté ma position et mon orientation sexuelle, qu’il n’avait pas été mielleux uniquement dans le but de revenir à la maison. C’était « LE TEST », c’était maintenant qu’on allait voir si ça passait ou si ça cassait. Je m’étais donc levé et j’étais allé ouvrir la porte. C’était bien entendu Jacques. Dès qu’il fut entré, je lui avais donné un baiser sur la bouche. Je ne savais pas si mon père l’avait vu car je pense qu’il n’avait pas le bon angle de vue, cela n’empêche que c’était de cette façon que je voulais accueillir mon ami.
J’avais fait entrer Jacques dans le salon. Jacques avait été saluer maman ainsi que ma sœur qu’il connaissait ; puis il s’est présenté devant mon père. Il lui a dit un bonjour franc et papa en lui serrant la main a dit :
Papa : Bonjour Jacques, Phil m’a parlé de toi, tu ne vois pas d’inconvénient à ce que je te fasse la bise !
Jac : Bonsoir monsieur, pas de problème.
Papa avait fait la bise à Jacques. Puis papa avait ajouté :
Papa : Tu sais Jacques, tu peux m’appeler Alain. Sois le bienvenu à la maison !
Jac : Oui, merci Alain, ça me fait plaisir de vous connaitre !
Papa : Moi de même, tu es dans la classe de Phil je crois.
Jac : Oui Alain, c’est bien ça !
Moi : Oui papa ; nous sommes dans la même classe. Tu sais que c’est mon petit ami !
Papa : Oui Phil, tu m’en as parlé. Je suis très heureux de faire sa connaissance et je voudrais vous souhaiter d’être heureux. La seule chose c’est que vous devez faire attention de ne pas trop montrer que vous êtes homos, car ce n’est pas facile, il y a des homophobes partout.
Moi : Merci papa, merci.
Jac : C’est très gentil Alain.
Papa : Phil, je voudrais ajouter un petit mot pour vous deux. Je suppose Jacques que tu es au courant de ce qui s’est passé il y a quelques semaines, cela m’a permis de réfléchir et de prendre une décision, j’ai pris la décision de soutenir les jeunes qui sont dans votre cas, qui sont homos et qui parfois ont des problèmes. J’ai été suivi par un psychologue durant près de dix séances, soit cinq par semaine et j’ai enfin pu ouvrir les yeux, il m’a fait ouvrir les yeux. Je me suis inscrit à une formation pour intégrer un centre qui vient en aide aux jeunes homos qui sont dans le désarroi. Voilà ce que je voulais vous dire.
Moi : Je…je…ne sais ...
Papa : Ne dit rien Phil, vient dans mes bras ! Jacques tu peux venir aussi !
Jacques et moi nous avions rejoint mon père et nous nous sommes étreints. Nous étions Jacques et moi dans les bras de mon Papa. ! Des larmes de joie coulaient sur mes joues, Jacques lui aussi avait les yeux humide et il était au bord des larmes. Maman de son côté avait sorti un mouchoir. Delphine était restée assise dans un fauteuil avec les larmes aux yeux.
Delphine s’était levée et avait rejoint notre trio. Elle nous enlaçait, elle semblait apaisée. Maman de son côté avait été dans la cuisine pour téléphoner à Stéphanie. Elle lui avait demandé de venir à la maison.
Une fois l’étreinte terminée avec mon papa, nous avions repris nos places dans les fauteuils du salon. Jacques s’était assis à côté de moi. Papa avait un large sourire qui était communicatif, nous avions tous la pêche. Maman m’avait dit que si cela se passait bien qu’elle allait appeler Stéphanie pour qu’elle vienne elle aussi. Maman avait tout prévu pour le repas, d’ailleurs la table été dressée pour six personnes ! Papa ne l’avait pas remarqué.
Je retrouvais enfin mon papa. J’étais convaincu de sa position vis-à-vis de Jacques et moi, mais d’apprendre qu’il allait aider les jeunes homos en difficulté, c’est qu’il avait fait un énorme travail sur lui-même ! Je voyais que papa ne tenait plus en place. Il s’est levé et avait dit :
Papa : Bon ce n’est pas un soir comme les autres. J’avais demandé à maman de mettre une ou deux bouteilles au frais. Je vous propose une flute de champagne pour fêter le renouveau de la famille et accueillir Jacques.
Moi : Merci papa.
Ding - dong, on sonnait à la porte de la maison. Maman savait qui c’était, elle était allée ouvrir la porte, c’était Stéphanie. Elles étaient entrées dans le salon ensemble. Delphine avait fondu en larme. Elle ne pouvait pas prononcer un mot. Papa qui avait déjà vu Stéphanie se demandait ce qui se passait. Puis, une fois les embrassades terminées, Stéphanie s’était assise à côté de Delphine. Puis papa avait dit :
Papa : Je crois que ce soir est un grand soir. Stéphanie, je me doutais bien, depuis le temps, qu’il y avait quelque chose entre toi et ma chère fille. Tu n’étais pas présente lorsque Jacques est arrivé, tu le sais surement que c’est l’ami de Phil, et toi tu es l’amie très intime de ma fille Delphine. Je vous souhaite à vous deux également d’être heureuses !
À la suite de ses paroles, Delphine s’était ruée au cou de papa. Elle était heureuse, elle pleurait à chaudes larmes.
Je n’en revenais pas de voir mon papa comme ça. Il avait vraiment changé. Nous avions pris un verre de champagne, même deux. Maman nous avait alors appelés pour le repas. Toute la famille était joyeuse, il y avait un vrai esprit de famille qui régnait dans la maison.
Maman avait préparé un excellent repas, elle avait mis les petits plats dans les grands comme on dit. Tout était succulent. Papa était allé chercher une très bonne bouteille de vin pour boire avec le repas.
J’étais si heureux de voir tous les sourires autour de cette table, dans la salle à manger familiale. Maman vit que j’étais une nouvelle fois parti dans mes pensées et elle me demanda :
Mam : Houhou Phil, ça va, tu as l’air si loin en pensée !
Moi : Ah, oui, euh, oui j’étais occupé à penser que j’étais heureux d’avoir Jacques avec moi et que nous pouvions être heureux ensemble mais surtout de faire partie d’une famille enfin réunie et si aimante !
Mam : Tu vas nous faire pleurer.
Papa : Oh Phil tu as si bien dit les choses qui te passent par l’esprit. Je suis d’accord avec toi, nous devons garder cet esprit de famille entre nous. Je vous aime mes quatre enfants !
Moi, Delphine, Stéphanie et Jacques : Oh merci, merci ! (Tous en cœur)
Papa : Je ne sais pas ce que vous avez prévus pour les vacances de Noël, mais je vous propose de tous aller en montagne pour faire du ski !
Tous : Oh oui, ce serait super !
Papa : Stéphanie et Jacques vous en parlez à vos parents et vous me dites quoi dans deux ou trois jours.
Sté : Oh oui, j’ai même envie de téléphoner maintenant. Je peux.
Papa : Oui tu peux. Je vois que tu es impatiente de connaître la réponse.
Jac : Si ce n’est pas trop demander, je voudrais aussi le demander ce soir. Je suis si heureux.
Papa : Mais aucun problème Jacques, dès que Stéphanie a fini, tu peux y aller.
Jac : Merci Alain. Je suis si heureux !
Papa : Moi aussi ça me rend heureux de vous vous comme ça. Vous êtes tellement ouverts, tellement amoureux que je ne peux rien vous refuser. Merci de me faire à nouveau confiance.
Je voyais que maman avait des larmes aux yeux. Elle ne reconnaissait plus notre père. Elle découvrait un homme nouveau. Elle était heureuse. Nous étions tous heureux dans le famille.
Stéphanie revenait avec très large sourire qui en disait long, elle pouvait nous accompagner au ski pour les vacances de Noël.
C’était au tour de Jacques à prendre contact avec ses parents. Au bout de trois minutes Jacques revenait, il avait lui aussi le sourire aux lèvres. C’était oui, il pouvait lui aussi venir. J’étais heureux de pouvoir partir en vacances en famille avec mon amour.
Je suis certain que ma sœur Delphine ressentait la même chose. Nous aurions l’occasion d’en parler dans les jours à venir.
Le repas s’était terminé dans la bonne humeur. Nous étions tous heureux d’être ensemble. Puis c’est maman qui avait pris la parole :
Mama: Je suis si heureuse de vous voir tous heureux. Je souhaite que ce sentiment reste continuellement présent dans le cœur de chacun d’entre vous !
Papa : Merci Fanny. Ce sont de très belles paroles ! Il se fait tard, je suppose que Stéphanie et Jacques restent loger.
Sté : Oui, si ça ne vous dérange pas !
Papa : Que du contraire, ça fait plaisir à Delphine et à moi aussi ! (Éclats de rire.)
Jac : Oh moi aussi je reste pour loger. Merci Alain, merci Fanny !
Mam : Mais tu n’as pas à me remercier, tu fais partie de la famille.
Jac : Merci, ça me touche beaucoup.
Je voyais des larmes se former dans les yeux de Jacques, puis elles coulaient sur ses joues. Je m’étais penché vers lui pour les essuyer. Maman l’avait aussi remarqué, elle s’était levée pour venir prendre Jacques dans ses bras.
Le reste de la soirée s’était déroulée dans le salon, devant la télévision, que personne ne regardait par ailleurs. Nous étions tous occupés à discuter des futures vacances à la neige pour y faire du ski.
Chacun y allait de ses envies, de ses souvenirs d’enfance, qui pour l’un étaient des balades en ski de fond, pour d’autres c’étaient des descentes le long des pistes enneigées, ou encore d’un brevet d’argent à la suite des cours de ski suivis durant une huitaine de jours. Pour maman c’étaient les soirées passées au coin du feu ou alors dans un chalet avec un bon verre de vin chaud à la main ; avec ou sans la famille
Nous étions tous heureux et emballés par l’idée de ces vacances de ski. Je regardais papa du coin de l’œil et je voyais qu’il était heureux de faire plaisir à sa famille. Quel changement, je n’en revenais toujours pas.
Puis vers 23h00 c’est maman qui avait dit qu’il était déjà grand temps d’aller dormir.
Nous nous étions tous levés, enfin nous les jeunes, pour saluer maman et papa avant de monter dans nos chambres. Delphine et Stéphanie étaient les premières, ensuite c’est mon ami Jacques qui avait suivi ; quant à moi je trainais un peu, j’avais fait signe à Jacques de monter sans m’attendre. Puis une fois que je m’étais retrouvé devant mes parents, j’avais pris à chacun une main et je les avais placées entre mes deux mains. Puis la voix enrouée je leur avais dit :
Moi : Merci à vous de m’aimer tel que je suis, merci de vous aimer, car cela me donne bien du courage pour affronter la vie. Je vous aime tous les deux !
J’avais les larmes aux yeux, maman pleurait elle aussi, c’est papa qui avait dit :
Papa : Oh Phil, que c’est très bien dit. Tu nous aimes et nous t’aimons comme nous aimons ta sœur, son amie Stéphanie et bien entendu ton ami Jacques. Tu nous remercies, c’est très bien de ta part, mais nous te remercions maman et moi d’être le fils que tu es. Reste tel que tu es, tu nous comble de joie. Sois heureux tu le mérites.
Je voyais des larmes couler sur les joues de mon papa, des larmes d’amour, d’une sincérité mise à nu. Je n’avais jamais vu mon papa pleurer comme ça depuis longtemps. Rien que dans sa voix on pouvait percevoir toute l’émotion et tout l’amour qu’il portait à, sa famille. Maman nous regardait tour à tour et elle nous donna un baiser sur la joue.
Après cette effusion, j’avais souhaité une très bonne nuit à mes parents.
En entrant dans ma chambre j’avais bien vu que Jacques se demandait ce qui s’était passé, j’avais encore les yeux rouges. Je lui avais alors expliqué ma démarche auprès de mes parents. Jacques m’a approuvé et en guise d’amitié il m’avait pris dans ses bras. Lui aussi était heureux d’être avec moi et d’avoir été accepté par la famille.
Jacques avait approché ses lèvres des miennes et nous nous étions embrassés tendrement. L’atmosphère était à la douceur et l’amour. Jacques savais par quelles étapes j’étais passé et il me soutenait comme il pouvait. Je lui en étais reconnaissant. Notre baiser dura quelques minutes, nous ne pouvions pas en connaître la durée, nous étions comme hors du temps. Nous étions ensuite allés prendre une bonne douche dans la salle de bain avant d’aller dormir !
J’avais fait entrer Jacques dans le salon. Jacques avait été saluer maman ainsi que ma sœur qu’il connaissait ; puis il s’est présenté devant mon père. Il lui a dit un bonjour franc et papa en lui serrant la main a dit :
Papa : Bonjour Jacques, Phil m’a parlé de toi, tu ne vois pas d’inconvénient à ce que je te fasse la bise !
Jac : Bonsoir monsieur, pas de problème.
Papa avait fait la bise à Jacques. Puis papa avait ajouté :
Papa : Tu sais Jacques, tu peux m’appeler Alain. Sois le bienvenu à la maison !
Jac : Oui, merci Alain, ça me fait plaisir de vous connaitre !
Papa : Moi de même, tu es dans la classe de Phil je crois.
Jac : Oui Alain, c’est bien ça !
Moi : Oui papa ; nous sommes dans la même classe. Tu sais que c’est mon petit ami !
Papa : Oui Phil, tu m’en as parlé. Je suis très heureux de faire sa connaissance et je voudrais vous souhaiter d’être heureux. La seule chose c’est que vous devez faire attention de ne pas trop montrer que vous êtes homos, car ce n’est pas facile, il y a des homophobes partout.
Moi : Merci papa, merci.
Jac : C’est très gentil Alain.
Papa : Phil, je voudrais ajouter un petit mot pour vous deux. Je suppose Jacques que tu es au courant de ce qui s’est passé il y a quelques semaines, cela m’a permis de réfléchir et de prendre une décision, j’ai pris la décision de soutenir les jeunes qui sont dans votre cas, qui sont homos et qui parfois ont des problèmes. J’ai été suivi par un psychologue durant près de dix séances, soit cinq par semaine et j’ai enfin pu ouvrir les yeux, il m’a fait ouvrir les yeux. Je me suis inscrit à une formation pour intégrer un centre qui vient en aide aux jeunes homos qui sont dans le désarroi. Voilà ce que je voulais vous dire.
Moi : Je…je…ne sais ...
Papa : Ne dit rien Phil, vient dans mes bras ! Jacques tu peux venir aussi !
Jacques et moi nous avions rejoint mon père et nous nous sommes étreints. Nous étions Jacques et moi dans les bras de mon Papa. ! Des larmes de joie coulaient sur mes joues, Jacques lui aussi avait les yeux humide et il était au bord des larmes. Maman de son côté avait sorti un mouchoir. Delphine était restée assise dans un fauteuil avec les larmes aux yeux.
Delphine s’était levée et avait rejoint notre trio. Elle nous enlaçait, elle semblait apaisée. Maman de son côté avait été dans la cuisine pour téléphoner à Stéphanie. Elle lui avait demandé de venir à la maison.
Une fois l’étreinte terminée avec mon papa, nous avions repris nos places dans les fauteuils du salon. Jacques s’était assis à côté de moi. Papa avait un large sourire qui était communicatif, nous avions tous la pêche. Maman m’avait dit que si cela se passait bien qu’elle allait appeler Stéphanie pour qu’elle vienne elle aussi. Maman avait tout prévu pour le repas, d’ailleurs la table été dressée pour six personnes ! Papa ne l’avait pas remarqué.
Je retrouvais enfin mon papa. J’étais convaincu de sa position vis-à-vis de Jacques et moi, mais d’apprendre qu’il allait aider les jeunes homos en difficulté, c’est qu’il avait fait un énorme travail sur lui-même ! Je voyais que papa ne tenait plus en place. Il s’est levé et avait dit :
Papa : Bon ce n’est pas un soir comme les autres. J’avais demandé à maman de mettre une ou deux bouteilles au frais. Je vous propose une flute de champagne pour fêter le renouveau de la famille et accueillir Jacques.
Moi : Merci papa.
Ding - dong, on sonnait à la porte de la maison. Maman savait qui c’était, elle était allée ouvrir la porte, c’était Stéphanie. Elles étaient entrées dans le salon ensemble. Delphine avait fondu en larme. Elle ne pouvait pas prononcer un mot. Papa qui avait déjà vu Stéphanie se demandait ce qui se passait. Puis, une fois les embrassades terminées, Stéphanie s’était assise à côté de Delphine. Puis papa avait dit :
Papa : Je crois que ce soir est un grand soir. Stéphanie, je me doutais bien, depuis le temps, qu’il y avait quelque chose entre toi et ma chère fille. Tu n’étais pas présente lorsque Jacques est arrivé, tu le sais surement que c’est l’ami de Phil, et toi tu es l’amie très intime de ma fille Delphine. Je vous souhaite à vous deux également d’être heureuses !
À la suite de ses paroles, Delphine s’était ruée au cou de papa. Elle était heureuse, elle pleurait à chaudes larmes.
Je n’en revenais pas de voir mon papa comme ça. Il avait vraiment changé. Nous avions pris un verre de champagne, même deux. Maman nous avait alors appelés pour le repas. Toute la famille était joyeuse, il y avait un vrai esprit de famille qui régnait dans la maison.
Maman avait préparé un excellent repas, elle avait mis les petits plats dans les grands comme on dit. Tout était succulent. Papa était allé chercher une très bonne bouteille de vin pour boire avec le repas.
J’étais si heureux de voir tous les sourires autour de cette table, dans la salle à manger familiale. Maman vit que j’étais une nouvelle fois parti dans mes pensées et elle me demanda :
Mam : Houhou Phil, ça va, tu as l’air si loin en pensée !
Moi : Ah, oui, euh, oui j’étais occupé à penser que j’étais heureux d’avoir Jacques avec moi et que nous pouvions être heureux ensemble mais surtout de faire partie d’une famille enfin réunie et si aimante !
Mam : Tu vas nous faire pleurer.
Papa : Oh Phil tu as si bien dit les choses qui te passent par l’esprit. Je suis d’accord avec toi, nous devons garder cet esprit de famille entre nous. Je vous aime mes quatre enfants !
Moi, Delphine, Stéphanie et Jacques : Oh merci, merci ! (Tous en cœur)
Papa : Je ne sais pas ce que vous avez prévus pour les vacances de Noël, mais je vous propose de tous aller en montagne pour faire du ski !
Tous : Oh oui, ce serait super !
Papa : Stéphanie et Jacques vous en parlez à vos parents et vous me dites quoi dans deux ou trois jours.
Sté : Oh oui, j’ai même envie de téléphoner maintenant. Je peux.
Papa : Oui tu peux. Je vois que tu es impatiente de connaître la réponse.
Jac : Si ce n’est pas trop demander, je voudrais aussi le demander ce soir. Je suis si heureux.
Papa : Mais aucun problème Jacques, dès que Stéphanie a fini, tu peux y aller.
Jac : Merci Alain. Je suis si heureux !
Papa : Moi aussi ça me rend heureux de vous vous comme ça. Vous êtes tellement ouverts, tellement amoureux que je ne peux rien vous refuser. Merci de me faire à nouveau confiance.
Je voyais que maman avait des larmes aux yeux. Elle ne reconnaissait plus notre père. Elle découvrait un homme nouveau. Elle était heureuse. Nous étions tous heureux dans le famille.
Stéphanie revenait avec très large sourire qui en disait long, elle pouvait nous accompagner au ski pour les vacances de Noël.
C’était au tour de Jacques à prendre contact avec ses parents. Au bout de trois minutes Jacques revenait, il avait lui aussi le sourire aux lèvres. C’était oui, il pouvait lui aussi venir. J’étais heureux de pouvoir partir en vacances en famille avec mon amour.
Je suis certain que ma sœur Delphine ressentait la même chose. Nous aurions l’occasion d’en parler dans les jours à venir.
Le repas s’était terminé dans la bonne humeur. Nous étions tous heureux d’être ensemble. Puis c’est maman qui avait pris la parole :
Mama: Je suis si heureuse de vous voir tous heureux. Je souhaite que ce sentiment reste continuellement présent dans le cœur de chacun d’entre vous !
Papa : Merci Fanny. Ce sont de très belles paroles ! Il se fait tard, je suppose que Stéphanie et Jacques restent loger.
Sté : Oui, si ça ne vous dérange pas !
Papa : Que du contraire, ça fait plaisir à Delphine et à moi aussi ! (Éclats de rire.)
Jac : Oh moi aussi je reste pour loger. Merci Alain, merci Fanny !
Mam : Mais tu n’as pas à me remercier, tu fais partie de la famille.
Jac : Merci, ça me touche beaucoup.
Je voyais des larmes se former dans les yeux de Jacques, puis elles coulaient sur ses joues. Je m’étais penché vers lui pour les essuyer. Maman l’avait aussi remarqué, elle s’était levée pour venir prendre Jacques dans ses bras.
Le reste de la soirée s’était déroulée dans le salon, devant la télévision, que personne ne regardait par ailleurs. Nous étions tous occupés à discuter des futures vacances à la neige pour y faire du ski.
Chacun y allait de ses envies, de ses souvenirs d’enfance, qui pour l’un étaient des balades en ski de fond, pour d’autres c’étaient des descentes le long des pistes enneigées, ou encore d’un brevet d’argent à la suite des cours de ski suivis durant une huitaine de jours. Pour maman c’étaient les soirées passées au coin du feu ou alors dans un chalet avec un bon verre de vin chaud à la main ; avec ou sans la famille
Nous étions tous heureux et emballés par l’idée de ces vacances de ski. Je regardais papa du coin de l’œil et je voyais qu’il était heureux de faire plaisir à sa famille. Quel changement, je n’en revenais toujours pas.
Puis vers 23h00 c’est maman qui avait dit qu’il était déjà grand temps d’aller dormir.
Nous nous étions tous levés, enfin nous les jeunes, pour saluer maman et papa avant de monter dans nos chambres. Delphine et Stéphanie étaient les premières, ensuite c’est mon ami Jacques qui avait suivi ; quant à moi je trainais un peu, j’avais fait signe à Jacques de monter sans m’attendre. Puis une fois que je m’étais retrouvé devant mes parents, j’avais pris à chacun une main et je les avais placées entre mes deux mains. Puis la voix enrouée je leur avais dit :
Moi : Merci à vous de m’aimer tel que je suis, merci de vous aimer, car cela me donne bien du courage pour affronter la vie. Je vous aime tous les deux !
J’avais les larmes aux yeux, maman pleurait elle aussi, c’est papa qui avait dit :
Papa : Oh Phil, que c’est très bien dit. Tu nous aimes et nous t’aimons comme nous aimons ta sœur, son amie Stéphanie et bien entendu ton ami Jacques. Tu nous remercies, c’est très bien de ta part, mais nous te remercions maman et moi d’être le fils que tu es. Reste tel que tu es, tu nous comble de joie. Sois heureux tu le mérites.
Je voyais des larmes couler sur les joues de mon papa, des larmes d’amour, d’une sincérité mise à nu. Je n’avais jamais vu mon papa pleurer comme ça depuis longtemps. Rien que dans sa voix on pouvait percevoir toute l’émotion et tout l’amour qu’il portait à, sa famille. Maman nous regardait tour à tour et elle nous donna un baiser sur la joue.
Après cette effusion, j’avais souhaité une très bonne nuit à mes parents.
En entrant dans ma chambre j’avais bien vu que Jacques se demandait ce qui s’était passé, j’avais encore les yeux rouges. Je lui avais alors expliqué ma démarche auprès de mes parents. Jacques m’a approuvé et en guise d’amitié il m’avait pris dans ses bras. Lui aussi était heureux d’être avec moi et d’avoir été accepté par la famille.
Jacques avait approché ses lèvres des miennes et nous nous étions embrassés tendrement. L’atmosphère était à la douceur et l’amour. Jacques savais par quelles étapes j’étais passé et il me soutenait comme il pouvait. Je lui en étais reconnaissant. Notre baiser dura quelques minutes, nous ne pouvions pas en connaître la durée, nous étions comme hors du temps. Nous étions ensuite allés prendre une bonne douche dans la salle de bain avant d’aller dormir !