02-10-2023, 12:38 PM
Chapitre 094 : « Vacances universitaire »
« Grand stade Nordien, deuxième partie du concert des « Kai/toon ». »
Le concert va bientôt reprendre quand Charles voit revenir vers lui le grand prince Louis, ce dernier lui faisant un clin d’œil rassurant sur la mission qu’il lui avait donner.
Néanmoins il préfère l’entendre et s’avance donc vers lui, pour l’éloigner ensuite des quelques techniciens restés encore sur la scène pour les dernières vérifications.
- Alors ?
- Ils font leur possible, mais cela va prendre encore un bon quart d’heure avant qu’ils n’arrivent.
- Pourquoi tout ce temps ?
Louis observe son ami avec une lueur d'incompréhension.
- Tu croyais quoi ? qu’ils étaient tous là au garde à vous à nous attendre ? figure-toi que beaucoup sont devant leur télé avec toute la famille pour ne rien manquer au concert.
- Hum… bon, ok ! Je vais demander à ce qu’ils y aillent mollo sur les premiers morceaux.
- Ne fait pas ça malheureux !
Charles cette fois observe le grand prince sans comprendre où il veut en venir.
- Qu’est-ce qui te prend d’un seul coup ?
- Tu as juste oublié ce qui est arrivé au tout début de la première partie, quand tu as fait la même demande.
Charles revisualise la scène et le solo endiabler de batterie qui en a suivit de peu son conseil de modération, aussi hoche-t-il la tête pour montrer qu’il a compris le message.
- Croisons les doigts que tout se passe bien alors.
- Faisons ça ! Hi ! Hi !
- Je vois que mon inquiétude t’amuse.
- Ce n’est pas ça, juste que quoi qu’on fasse, nous n'y changerons rien et s’il doit se passer quelque chose, cela se passera avec ou sans nous. Je pense que le tort principal a été de choisir un endroit pouvant contenir autant de monde, mais maintenant que s’est fait il ne nous reste plus qu’à souhaiter que tout se finisse bien.
- Hum !
Un technicien s’approche de Charles pour l’avertir que l’heure est arrivée, se dernier décide alors de reprendre la parole pour gagner quelques minutes précieuses.
Il passe donc de l’autre côté du rideau en jetant un coup d’œil au passage vers ses amis déjà tous à leurs places, Kai illumine déjà la scène vêtu de son habit de lumière en lui amenant une crispation instinctive devant l’inéluctable, en souhaitant néanmoins de tout cœur se tromper.
Pourtant tel qu’il le voit, il irradie déjà de mille feux et du coup l’ouverture du rideau lui amène les pires craintes, revivant le temps d’un bref instant le même moment avec seulement quelques dizaines de personnes lors de la journée porte ouverte.
Charles prend deux énormes bouffées d’air pour calmer son corps soudainement tremblant de stresse, regardant ensuite devant lui la foule au visage avide d’assister enfin au spectacle.
Il cherche les mots qui soudainement deviennent bien fades, avant de lâcher une simple phrase n’ayant rien qui lui vienne à l’esprit, ce dernier complètement bloquer par l’appréhension.
- Que… le spectacle commence !
C’est juste après ses brèves paroles que le rideau s’ouvre et que…
***/***
« Bureau de sa majesté, quelques heures plus tard. »
François lit les rapports qui lui arrivent sans cesse, venant tant des services hospitaliers de la capitale que de ceux des villes les plus proches demandées en renfort devant le nombre sans cesse croissant des demandent de prises en charges.
Le service de santé de permanence au grand stade s’est retrouvé complètement déborder dès la levée du rideau à la deuxième partie du spectacle et s’est amplifié de façon tragique dès le premier morceau, évanouissement, insuffisance cardiaque, insuffisance respiratoire et autres maux dues pour la plupart au déplacement de foule voulant se rapprocher ou pire, monter sur scène.
Le bilan reste lourd avec déjà l’annonce de plusieurs milliers d’hospitalisations, sans comptés ceux plus rares toutefois qui se sont sentis mal chez eux devant leur téléviseur.
Un bref coup à la porte de son bureau fait sursauter François.
- Oui ?
- C’est le ministre de la santé votre majesté, il dit avoir reçu une convocation de votre part.
- Ah… Oui, c’est exact, faites-le entrer.
- Bien votre majesté.
Le temps pour François de réviser son apparence et la porte s’ouvre sur un homme d’un âge certain, les cheveux et la barbe blanche, qui s’avance à pas mesurés pour une fois arriver à la limite réglementaire, amorcer un visible effort pour plier les genoux dans un salut protocolaire.
François cette fois encore lui fait signe qu’il l’en dispense, recevant en retour un sourire soulager du vieil homme.
- Votre majesté m’a demandé ?
- En effet, je voulais faire le point avec vous des mesures prises et de celles qui restent à prendre.
Le ministre s’assoit avec un plaisir visible, après avoir reçu l’invitation à le faire de celui qu’il sert après avoir déjà servi son père et son grand-père.
Le rapport fait de tête amène l’éternel respect de François envers cet homme, qui malgré son grand âge garde une lucidité et une mémoire sans failles.
Il l’écoute donc sans l’interrompre amener les chiffres de cette énorme erreur qu’il a eu d’autoriser une telle manifestation, alors que nombre de ses conseillés la désapprouvée depuis le début.
Il congédie ensuite son ministre après l’avoir remercié de s’être déplacer à une heure aussi tardive et sort à son tour rejoindre l’aile privée où il vit avec sa famille.
Le brouhaha de voix venant du grand salon l’y amène tout naturellement, retrouvant sa famille au complet autour de ceux encore en costumes ayant été sauvés par le cordon d’officiers qui les ont exfiltrés dés le début du mouvement de foule.
Un bref tour d’horizon lui montre les visages encore sous le coup de la frayeur qu’ils ont ressentis, pourtant sa colère fond tout d’un coup devant la plus jeune des princesses, assise sur les genoux de celui qui bien involontairement il le reconnait, n’en est pas moins l’élément déclencheur de la situation actuelle.
La petite princesse couve littéralement du regard le jeune Kai qui la serre dans ses bras, faisant soupirer François, mais le désarmant également du coup de gueule qu’il prévoyait de leurs passer à tous.
- Vous êtes satisfait à présent ? heureusement que pour l’instant nous ne recensons aucuns décès et vous pouvez remercier Charles et Louis d’avoir eu le nez creux en demandant des renforts aux services d’ordres de la ville, sinon je ne sais pas ce qui vous serez arrivé.
- Comment pouvions nous prévoir un truc pareil aussi ?
- La question serait plutôt pourquoi ne l’avez-vous pas anticipé, après tout n’est-ce pas vous qui avec vos jeux en ligne avez fait en sorte d’en faire des idoles ? j’étais contre le fait de vous démasqués et vous n’en avez fait qu’à votre tête, tout ce serait passer autrement si vous m’aviez écouté. De plus, d’avoir voulu voir si grand n’était également pas le plus judicieux, voyez maintenant le résultat !
- Nous voulions juste nous montrer une dernière fois en…
Un coup de coude de Daniel vers Lee-Rim, qui sans réfléchir allait dévoiler tout ou partie de leurs plans, pourtant il voit bien que le peu qui a été prononcé amène déjà des plis suspicieux au front du roi.
« Grand stade Nordien, deuxième partie du concert des « Kai/toon ». »
Le concert va bientôt reprendre quand Charles voit revenir vers lui le grand prince Louis, ce dernier lui faisant un clin d’œil rassurant sur la mission qu’il lui avait donner.
Néanmoins il préfère l’entendre et s’avance donc vers lui, pour l’éloigner ensuite des quelques techniciens restés encore sur la scène pour les dernières vérifications.
- Alors ?
- Ils font leur possible, mais cela va prendre encore un bon quart d’heure avant qu’ils n’arrivent.
- Pourquoi tout ce temps ?
Louis observe son ami avec une lueur d'incompréhension.
- Tu croyais quoi ? qu’ils étaient tous là au garde à vous à nous attendre ? figure-toi que beaucoup sont devant leur télé avec toute la famille pour ne rien manquer au concert.
- Hum… bon, ok ! Je vais demander à ce qu’ils y aillent mollo sur les premiers morceaux.
- Ne fait pas ça malheureux !
Charles cette fois observe le grand prince sans comprendre où il veut en venir.
- Qu’est-ce qui te prend d’un seul coup ?
- Tu as juste oublié ce qui est arrivé au tout début de la première partie, quand tu as fait la même demande.
Charles revisualise la scène et le solo endiabler de batterie qui en a suivit de peu son conseil de modération, aussi hoche-t-il la tête pour montrer qu’il a compris le message.
- Croisons les doigts que tout se passe bien alors.
- Faisons ça ! Hi ! Hi !
- Je vois que mon inquiétude t’amuse.
- Ce n’est pas ça, juste que quoi qu’on fasse, nous n'y changerons rien et s’il doit se passer quelque chose, cela se passera avec ou sans nous. Je pense que le tort principal a été de choisir un endroit pouvant contenir autant de monde, mais maintenant que s’est fait il ne nous reste plus qu’à souhaiter que tout se finisse bien.
- Hum !
Un technicien s’approche de Charles pour l’avertir que l’heure est arrivée, se dernier décide alors de reprendre la parole pour gagner quelques minutes précieuses.
Il passe donc de l’autre côté du rideau en jetant un coup d’œil au passage vers ses amis déjà tous à leurs places, Kai illumine déjà la scène vêtu de son habit de lumière en lui amenant une crispation instinctive devant l’inéluctable, en souhaitant néanmoins de tout cœur se tromper.
Pourtant tel qu’il le voit, il irradie déjà de mille feux et du coup l’ouverture du rideau lui amène les pires craintes, revivant le temps d’un bref instant le même moment avec seulement quelques dizaines de personnes lors de la journée porte ouverte.
Charles prend deux énormes bouffées d’air pour calmer son corps soudainement tremblant de stresse, regardant ensuite devant lui la foule au visage avide d’assister enfin au spectacle.
Il cherche les mots qui soudainement deviennent bien fades, avant de lâcher une simple phrase n’ayant rien qui lui vienne à l’esprit, ce dernier complètement bloquer par l’appréhension.
- Que… le spectacle commence !
C’est juste après ses brèves paroles que le rideau s’ouvre et que…
***/***
« Bureau de sa majesté, quelques heures plus tard. »
François lit les rapports qui lui arrivent sans cesse, venant tant des services hospitaliers de la capitale que de ceux des villes les plus proches demandées en renfort devant le nombre sans cesse croissant des demandent de prises en charges.
Le service de santé de permanence au grand stade s’est retrouvé complètement déborder dès la levée du rideau à la deuxième partie du spectacle et s’est amplifié de façon tragique dès le premier morceau, évanouissement, insuffisance cardiaque, insuffisance respiratoire et autres maux dues pour la plupart au déplacement de foule voulant se rapprocher ou pire, monter sur scène.
Le bilan reste lourd avec déjà l’annonce de plusieurs milliers d’hospitalisations, sans comptés ceux plus rares toutefois qui se sont sentis mal chez eux devant leur téléviseur.
Un bref coup à la porte de son bureau fait sursauter François.
- Oui ?
- C’est le ministre de la santé votre majesté, il dit avoir reçu une convocation de votre part.
- Ah… Oui, c’est exact, faites-le entrer.
- Bien votre majesté.
Le temps pour François de réviser son apparence et la porte s’ouvre sur un homme d’un âge certain, les cheveux et la barbe blanche, qui s’avance à pas mesurés pour une fois arriver à la limite réglementaire, amorcer un visible effort pour plier les genoux dans un salut protocolaire.
François cette fois encore lui fait signe qu’il l’en dispense, recevant en retour un sourire soulager du vieil homme.
- Votre majesté m’a demandé ?
- En effet, je voulais faire le point avec vous des mesures prises et de celles qui restent à prendre.
Le ministre s’assoit avec un plaisir visible, après avoir reçu l’invitation à le faire de celui qu’il sert après avoir déjà servi son père et son grand-père.
Le rapport fait de tête amène l’éternel respect de François envers cet homme, qui malgré son grand âge garde une lucidité et une mémoire sans failles.
Il l’écoute donc sans l’interrompre amener les chiffres de cette énorme erreur qu’il a eu d’autoriser une telle manifestation, alors que nombre de ses conseillés la désapprouvée depuis le début.
Il congédie ensuite son ministre après l’avoir remercié de s’être déplacer à une heure aussi tardive et sort à son tour rejoindre l’aile privée où il vit avec sa famille.
Le brouhaha de voix venant du grand salon l’y amène tout naturellement, retrouvant sa famille au complet autour de ceux encore en costumes ayant été sauvés par le cordon d’officiers qui les ont exfiltrés dés le début du mouvement de foule.
Un bref tour d’horizon lui montre les visages encore sous le coup de la frayeur qu’ils ont ressentis, pourtant sa colère fond tout d’un coup devant la plus jeune des princesses, assise sur les genoux de celui qui bien involontairement il le reconnait, n’en est pas moins l’élément déclencheur de la situation actuelle.
La petite princesse couve littéralement du regard le jeune Kai qui la serre dans ses bras, faisant soupirer François, mais le désarmant également du coup de gueule qu’il prévoyait de leurs passer à tous.
- Vous êtes satisfait à présent ? heureusement que pour l’instant nous ne recensons aucuns décès et vous pouvez remercier Charles et Louis d’avoir eu le nez creux en demandant des renforts aux services d’ordres de la ville, sinon je ne sais pas ce qui vous serez arrivé.
- Comment pouvions nous prévoir un truc pareil aussi ?
- La question serait plutôt pourquoi ne l’avez-vous pas anticipé, après tout n’est-ce pas vous qui avec vos jeux en ligne avez fait en sorte d’en faire des idoles ? j’étais contre le fait de vous démasqués et vous n’en avez fait qu’à votre tête, tout ce serait passer autrement si vous m’aviez écouté. De plus, d’avoir voulu voir si grand n’était également pas le plus judicieux, voyez maintenant le résultat !
- Nous voulions juste nous montrer une dernière fois en…
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