Chapitre 3 - La Grosse Pomme (10)
Vendredi 16 juillet 1965, New York, NY
Le minibus les attendait devant le bâtiment avec Dennis à son bord, ils montèrent et Urbain les conduisit au Waldorf Astoria, hôtel emblématique de New York. Un voiturier prit les clefs du véhicule pour le parquer pendant qu’un bagagiste s’occupait des deux sacs minuscules des Américains, les posant sur un chariot. Frédéric alla à la réception pour effectuer l’enregistrement et monta dans la chambre située au vingtième étage avec Dennis et Gary, Koen les accompagna tandis que les autres se rendirent directement au restaurant situé au sommet du gratte-ciel, avec un ascenseur express. Koen remarqua l’absence du treizième étage, s’en étonnant car il y avait des bites de 13 cm de long, puis il se rappela que les bites de 13 pouces n’existaient pas.
— Waouh ! s’exclama Gary en découvrant la chambre, c’est luxueux !
La chambre était pourtant petite, l’ameublement était kitsch, style faux vieux, mais la moquette était épaisse.
— Il y a même un téléviseur, ajouta Dennis.
Le bagagiste entra, déposa les sacs et l’alluma. Il expliqua ensuite comment la climatisation se réglait. Frédéric lui remit un pourboire.
— On pourrait aussi dormir les deux dans cet hôtel cette nuit, proposa Koen, comme si c’était notre première fois.
— Non, répondit Frédéric, tu as voulu aller à l’auberge, tu la supporteras jusqu’au bout. Pense à toutes les bites que tu verras demain matin sous la douche.
— Oui, tu as raison, je suis trop capricieux. Tu ne m’en veux pas ?
— T’en vouloir ? Pourquoi ? Si je ne te supportais pas il y a longtemps que je t’aurais plaqué. L’amour est aveugle.
Koen et Frédéric échangèrent un tendre baiser, Gary et Dennis sourirent en les voyant.
— Nous n’avons pas le temps, dit ensuite le Suisse, les autres nous attendent.
— On peut pisser avant ? demanda Gary.
— Bien sûr, cela n’aurait pas nécessaire de me le demander.
Les deux Américains entrèrent dans la salle de bain, décorée de marbre, de nombreux miroirs et de dorures tout aussi kitsch que le reste de la chambre. Koen les suivit, Frédéric le stoppa.
— Attends qu’ils aient fini, dit-il.
— Tu as pourtant dit qu’on ne devait pas te demander la permission pour pisser.
— Il peut venir, fit Dennis.
— Tu vois, ils sont d’accord. Juste cinq minutes.
— OK, je monte déjà prendre l’apéritif, vous nous rejoindrez pour le dessert.
Frédéric pensa une fois de plus que son ami resterait à jamais incorrigible et sortit de la chambre. Koen entra dans la salle de bain. Les deux amis urinaient en même temps.
— C’est normal qu’il nous regarde pisser, dit Dennis, puisqu’il veut devenir médecin pour zizis.
— Les médecins regardent ça ? s’étonna Gary.
— Mon père doit toujours pisser à la médecine du travail, mais je crois que c’est devant une infirmière.
— Pourquoi ? Le mien ne m’en a jamais parlé.
— Pour voir s’ils prennent de la drogue, expliqua Koen.
— Tu te drogues, toi ? demanda Gary.
— Non, mais j’aimerais bien essayer une fois du LSD pour voir les effets, comme une expérience scientifique.
— Tu trouveras bien un endroit où le faire lors de ton voyage.
Les deux jeunes secouèrent leur pénis pour extraire les dernières gouttes. Koen, qui n’avait pas besoin, se sentit obligé de sortir sa bite de sa braguette et de les imiter, sans grand succès.
— Tu as déjà des problèmes avec ta prostate ? demanda Dennis.
— Non, mais j’ai déjà pissé avant de quitter l’auberge.
— Donc tu es venu seulement pour nous mater.
— Euh… oui. Comment sais-tu qu’on peut avoir des problèmes avec la prostate ?
— Mon grand-père, il a dû aller à l’hôpital et m’a raconté pourquoi.
— Tu sais qu’on peut masser la prostate ? demanda Koen.
— Non, tu nous montres ?
— En vitesse, alors.
Koen alla chercher du lubrifiant dans la poche de sa veste, il en avait toujours avec lui avec une boite de capotes.
— Tu nous le laisses pour cette nuit ? s’inquiéta Gary. Nous n’en avons pas.
— Bien sûr, j’étais scout et ce sera ma B.A. du jour. Baisse ton pantalon et ton slip et penche-toi en avant, appuyé sur le lavabo.
Koen lubrifia la rosette et introduisit rapidement son index dans le rectum du jeune homme puis massa longuement la prostate en donnant des explications. Dennis regardait le pénis de son ami qui était légèrement gonflé, un liquide finit par couler du méat.
— C’est normal ? demanda-t-il.
— Oui, le massage va libérer les fluides, dit Koen.
— Comme lorsqu’on presse une orange.
— Je préfère le jus d’orange, dit Gary.
Koen ressortit son doigt pour le laver.
— Tu as aimé ? demanda Dennis à Gary.
— C’était une sensation bizarre, il faudra que je m’habitude. Tu veux aussi essayer ?
— Évidemment, nous n’aurons pas toujours un éminent spécialiste pour le faire.
Dennis baissa à son tour son pantalon et Koen répéta l’opération.
— J’espère que cela ne va pas trop couler, fit ensuite Dennis, sinon ma mère se demandera ce que sont ces taches dans mon slip.
— Elle doit déjà avoir vu celles de ton pyjama, dit Gary, tu as certainement eu des pollutions nocturnes.
— Si elle me fait des remarques, je dirai que nous avons eu une visite médicale à la fin du camp, elle comprendra.
Ils quittèrent ensuite la chambre après avoir éteint la climatisation, le téléviseur et la lumière.
— Il faut économiser l’énergie, sinon nous n’en aurons plus dans 50 ans, fit Dennis.
— Cela ne semble pas être la principale préoccupation de tes compatriotes, dit Koen, avec vos gigantesques voitures.
— Votre minibus n’est pas mal non plus. Après nous le déluge.
Ils prirent l’ascenseur jusqu’au restaurant. Koen s’excusa :
— Nous sommes confus pour le retard, j’ai dû leur montrer comment se faisait un massage de la prostate.
— Je propose de ne plus parler de cul pendant le reste du repas, dit Frédéric. Celui qui enfreindra cette règle aura un gage.
— Lequel ?
— Une semaine avec une cage de chasteté.
— Je te rappelle l’article 5 de la Déclaration universelle des droits de l’homme : « Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. »
— On trouvera autre chose…
Les autres avaient réservé les meilleures places aux Américains, côte à côte, au milieu de la table, en face de la fenêtre. Gary proposa de les échanger avec les deux cousins :
— Nous, on voit la ville tous les jours, on vous laisse en profiter, avec tout ce vous faites pour nous.
Des serveurs s’approchèrent immédiatement pour pousser les chaises sous leurs fesses après le déplacement, puis l’un d’entre eux leur demanda ce qu’ils désiraient boire. Gary demanda :
— Avez-vous du Pepsi ? ou du Coke ?
— Nous avons les deux, Monsieur.
— Un Pepsi, alors.
— Pour moi un Coke, fit Dennis.
— Il y a une différence ? questionna Dom.
— Tu verras sur les pubs. Ils les comparent souvent.
Les autres commandèrent des cocktails maison, Urbain se contenta d’un verre de vin blanc, il devait limiter sa consommation d’alcool car c’était lui qui conduisait Le maitre d’hôtel leur apporta ensuite la carte et leur énuméra les plats du menu gastronomique, en français dans le texte.
— Vous avez des hamburgers et des frites ? demanda Gary.
— Ce n’est pas sur la carte, Monsieur, mais nous pourrions vous proposer un tartare de filet mignon avec des pommes pont-neuf.
— C’est cru le tartare ?
— Oui, Monsieur, mais c’est de la viande d’excellente qualité, 10 onces. Nous pourrions aussi la griller légèrement.
— Et c’est quoi les pommes pont-neuf ?
— Un autre nom pour les frites, Monsieur.
— Tu ne veux pas prendre le menu avec nous ? fit Dennis. Je te paierai un hamburger au McDo demain avec les 5 $.
— Je me laisse convaincre, après tout c’est la journée des découvertes.
— Et la journée est loin d’être terminée.
Vendredi 16 juillet 1965, New York, NY
Le minibus les attendait devant le bâtiment avec Dennis à son bord, ils montèrent et Urbain les conduisit au Waldorf Astoria, hôtel emblématique de New York. Un voiturier prit les clefs du véhicule pour le parquer pendant qu’un bagagiste s’occupait des deux sacs minuscules des Américains, les posant sur un chariot. Frédéric alla à la réception pour effectuer l’enregistrement et monta dans la chambre située au vingtième étage avec Dennis et Gary, Koen les accompagna tandis que les autres se rendirent directement au restaurant situé au sommet du gratte-ciel, avec un ascenseur express. Koen remarqua l’absence du treizième étage, s’en étonnant car il y avait des bites de 13 cm de long, puis il se rappela que les bites de 13 pouces n’existaient pas.
— Waouh ! s’exclama Gary en découvrant la chambre, c’est luxueux !
La chambre était pourtant petite, l’ameublement était kitsch, style faux vieux, mais la moquette était épaisse.
— Il y a même un téléviseur, ajouta Dennis.
Le bagagiste entra, déposa les sacs et l’alluma. Il expliqua ensuite comment la climatisation se réglait. Frédéric lui remit un pourboire.
— On pourrait aussi dormir les deux dans cet hôtel cette nuit, proposa Koen, comme si c’était notre première fois.
— Non, répondit Frédéric, tu as voulu aller à l’auberge, tu la supporteras jusqu’au bout. Pense à toutes les bites que tu verras demain matin sous la douche.
— Oui, tu as raison, je suis trop capricieux. Tu ne m’en veux pas ?
— T’en vouloir ? Pourquoi ? Si je ne te supportais pas il y a longtemps que je t’aurais plaqué. L’amour est aveugle.
Koen et Frédéric échangèrent un tendre baiser, Gary et Dennis sourirent en les voyant.
— Nous n’avons pas le temps, dit ensuite le Suisse, les autres nous attendent.
— On peut pisser avant ? demanda Gary.
— Bien sûr, cela n’aurait pas nécessaire de me le demander.
Les deux Américains entrèrent dans la salle de bain, décorée de marbre, de nombreux miroirs et de dorures tout aussi kitsch que le reste de la chambre. Koen les suivit, Frédéric le stoppa.
— Attends qu’ils aient fini, dit-il.
— Tu as pourtant dit qu’on ne devait pas te demander la permission pour pisser.
— Il peut venir, fit Dennis.
— Tu vois, ils sont d’accord. Juste cinq minutes.
— OK, je monte déjà prendre l’apéritif, vous nous rejoindrez pour le dessert.
Frédéric pensa une fois de plus que son ami resterait à jamais incorrigible et sortit de la chambre. Koen entra dans la salle de bain. Les deux amis urinaient en même temps.
— C’est normal qu’il nous regarde pisser, dit Dennis, puisqu’il veut devenir médecin pour zizis.
— Les médecins regardent ça ? s’étonna Gary.
— Mon père doit toujours pisser à la médecine du travail, mais je crois que c’est devant une infirmière.
— Pourquoi ? Le mien ne m’en a jamais parlé.
— Pour voir s’ils prennent de la drogue, expliqua Koen.
— Tu te drogues, toi ? demanda Gary.
— Non, mais j’aimerais bien essayer une fois du LSD pour voir les effets, comme une expérience scientifique.
— Tu trouveras bien un endroit où le faire lors de ton voyage.
Les deux jeunes secouèrent leur pénis pour extraire les dernières gouttes. Koen, qui n’avait pas besoin, se sentit obligé de sortir sa bite de sa braguette et de les imiter, sans grand succès.
— Tu as déjà des problèmes avec ta prostate ? demanda Dennis.
— Non, mais j’ai déjà pissé avant de quitter l’auberge.
— Donc tu es venu seulement pour nous mater.
— Euh… oui. Comment sais-tu qu’on peut avoir des problèmes avec la prostate ?
— Mon grand-père, il a dû aller à l’hôpital et m’a raconté pourquoi.
— Tu sais qu’on peut masser la prostate ? demanda Koen.
— Non, tu nous montres ?
— En vitesse, alors.
Koen alla chercher du lubrifiant dans la poche de sa veste, il en avait toujours avec lui avec une boite de capotes.
— Tu nous le laisses pour cette nuit ? s’inquiéta Gary. Nous n’en avons pas.
— Bien sûr, j’étais scout et ce sera ma B.A. du jour. Baisse ton pantalon et ton slip et penche-toi en avant, appuyé sur le lavabo.
Koen lubrifia la rosette et introduisit rapidement son index dans le rectum du jeune homme puis massa longuement la prostate en donnant des explications. Dennis regardait le pénis de son ami qui était légèrement gonflé, un liquide finit par couler du méat.
— C’est normal ? demanda-t-il.
— Oui, le massage va libérer les fluides, dit Koen.
— Comme lorsqu’on presse une orange.
— Je préfère le jus d’orange, dit Gary.
Koen ressortit son doigt pour le laver.
— Tu as aimé ? demanda Dennis à Gary.
— C’était une sensation bizarre, il faudra que je m’habitude. Tu veux aussi essayer ?
— Évidemment, nous n’aurons pas toujours un éminent spécialiste pour le faire.
Dennis baissa à son tour son pantalon et Koen répéta l’opération.
— J’espère que cela ne va pas trop couler, fit ensuite Dennis, sinon ma mère se demandera ce que sont ces taches dans mon slip.
— Elle doit déjà avoir vu celles de ton pyjama, dit Gary, tu as certainement eu des pollutions nocturnes.
— Si elle me fait des remarques, je dirai que nous avons eu une visite médicale à la fin du camp, elle comprendra.
Ils quittèrent ensuite la chambre après avoir éteint la climatisation, le téléviseur et la lumière.
— Il faut économiser l’énergie, sinon nous n’en aurons plus dans 50 ans, fit Dennis.
— Cela ne semble pas être la principale préoccupation de tes compatriotes, dit Koen, avec vos gigantesques voitures.
— Votre minibus n’est pas mal non plus. Après nous le déluge.
Ils prirent l’ascenseur jusqu’au restaurant. Koen s’excusa :
— Nous sommes confus pour le retard, j’ai dû leur montrer comment se faisait un massage de la prostate.
— Je propose de ne plus parler de cul pendant le reste du repas, dit Frédéric. Celui qui enfreindra cette règle aura un gage.
— Lequel ?
— Une semaine avec une cage de chasteté.
— Je te rappelle l’article 5 de la Déclaration universelle des droits de l’homme : « Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. »
— On trouvera autre chose…
Les autres avaient réservé les meilleures places aux Américains, côte à côte, au milieu de la table, en face de la fenêtre. Gary proposa de les échanger avec les deux cousins :
— Nous, on voit la ville tous les jours, on vous laisse en profiter, avec tout ce vous faites pour nous.
Des serveurs s’approchèrent immédiatement pour pousser les chaises sous leurs fesses après le déplacement, puis l’un d’entre eux leur demanda ce qu’ils désiraient boire. Gary demanda :
— Avez-vous du Pepsi ? ou du Coke ?
— Nous avons les deux, Monsieur.
— Un Pepsi, alors.
— Pour moi un Coke, fit Dennis.
— Il y a une différence ? questionna Dom.
— Tu verras sur les pubs. Ils les comparent souvent.
Les autres commandèrent des cocktails maison, Urbain se contenta d’un verre de vin blanc, il devait limiter sa consommation d’alcool car c’était lui qui conduisait Le maitre d’hôtel leur apporta ensuite la carte et leur énuméra les plats du menu gastronomique, en français dans le texte.
— Vous avez des hamburgers et des frites ? demanda Gary.
— Ce n’est pas sur la carte, Monsieur, mais nous pourrions vous proposer un tartare de filet mignon avec des pommes pont-neuf.
— C’est cru le tartare ?
— Oui, Monsieur, mais c’est de la viande d’excellente qualité, 10 onces. Nous pourrions aussi la griller légèrement.
— Et c’est quoi les pommes pont-neuf ?
— Un autre nom pour les frites, Monsieur.
— Tu ne veux pas prendre le menu avec nous ? fit Dennis. Je te paierai un hamburger au McDo demain avec les 5 $.
— Je me laisse convaincre, après tout c’est la journée des découvertes.
— Et la journée est loin d’être terminée.
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