Désolé d’avoir attendu si longtemps avant d’écrire la suite. Je ne me souviens plus de ce que j’ai déjà raconté, il pourrait y avoir des répétitions. J’espère que vous avez aussi oublié.
439
Maël était gêné car, contrairement à Mehdi, il ne bandait pas. Pour gagner du temps, il lui demanda :
— Tu veux vraiment mettre ce gros engin entre mes fesses ? J’ai encore le souvenir de celui de Ludivien.
— Qui n’est pourtant pas si gros, dit celui-ci, un Veilleur ne doit avoir peur de rien, surtout pas d’une grosse bite dans son cul.
— C’est un test ? Sommes-nous surveillés par des IA pour nous juger ?
— Peut-être que des IA nous surveillent, mais ne crains rien, il n’y aura ni test ni examen, même pas au sujet de vos performances sexuelles. Si elles vous ont choisis c’est parce qu’elles vous font confiance.
— Elles ne se trompent jamais ?
— Hem… Je te répondrai lorsque tu auras fini ta formation.
— Je pourrais le faire un autre jour, fit Mehdi, pas de souci, mais alors c’est toi qui devras passer à l’action maintenant et m’enculer.
— Je ne suis pas sûr d’avoir récupéré après notre branlette aux WC…
— La providence y pourvoira, fit Ludivien, tu vois, j’ai appris les dictons de ta planète.
Il sortit alors un tube d’une armoire, baissa la culotte de Maël et enduisit son pénis avec un onguent.
— Ça sent le chocolat, dit Natacha.
— Nous connaissons effectivement cette plante qui pousse sur votre planète et nous l’apprécions, dit Ludivien. Idéal pour les fellations. N’en mets pas chaque fois, sinon tu t’habituerais.
L’onguent fit immédiatement de l’effet, le Terrien banda. Il finit de se déshabiller et se coucha sur le lit avec Mehdi, ils renoncèrent au sexe anal pour se livrer à des fellations qui se terminèrent en 69. Ludivien et Natacha se couchèrent aussi, ils étaient à l’étroit mais se promirent de le faire la prochaine fois au bord de l’eau, sans se soucier des autres personnes qui pourraient les observer.
Leurs relations manquèrent de naturel ce jour-là, ils étaient encore dans une phase d’apprentissage, de découverte du corps de l’autre, mais elles permirent de sceller leur amitié qui durerait très longtemps. Ils prirent une douche rapide dans la petite salle de bain attenante à la chambre de Ludivien. En ressortant, l’extraterrestre leur demanda de ne pas encore se rhabiller et leur donna à chacun une tablette, en les priant de lire le texte affiché jusqu’au bout. C’était le contrat de Veilleur qui les lierait définitivement à la civilisation extraterrestre.
— Des questions ? demanda Ludivien.
— Oui, dit Maël, j’ai lu qu’on pouvait renoncer en cours de route, mais qu’on ne devrait évidemment rien divulguer de ce que nous aurons vu et appris. Comment le contrôlerez-vous ?
— On vous fait confiance, mais, si nécessaire, on vous empêchera de le faire avec la puce d’identification personnelle qui a certaines fonctions à cet usage.
— Quelles fonctions ?
— Je ne le sais pas moi-même. Le mieux est de ne pas tenter le diable.
— Surveillance permanente, fit Natacha, c’est contraire à nos principes.
— Tu le crois, mais n’êtes-vous pas surveillés en permanence par ce que vous appelez le Réseau et tous vos appareils qui y sont reliés ?
— Tu as raison. Avez-vous aussi cette puce ?
— Bien sûr, dès la naissance. En devenant Veilleurs vous aurez exactement les mêmes droits et devoirs que tous les autres habitants de ma planète.
— Et si je repartais maintenant, sans avoir cette puce, et que je dévoilais ce que j’ai vu ici ?
— Ça ne me concernerait pas, tu as signé un contrat avec l’Agence Spatiale Mondiale qui t’empêcherait de la faire. Mais ce que tu raconterais ne serait pas un scoop car notre présence sera bientôt rendue publique.
— C’est vrai ? fit Maël, étonné. Pour quelle raison ?
— Je vous expliquerai. Si nous restions encore cloitrés ici, nous n’aurions pas besoin de vous.
Ils continuèrent à lire le texte.
— Je vois qu’on nous demande de rester au moins dix années terrestres à veiller sur la Terre, dit Mehdi.
— Oui, fit Ludivien, pendant cette période vous ne pourrez pas partir à l’autre bout de l’univers, après, vous serez libres d’aller où vous voulez.
— Vous avez donc besoin de nous pour préparer votre venue sur la Terre, si j’ai bien compris.
— Tu as bien compris. D’abord je vous ferai découvrir ma planète et après vous me ferez découvrir la vôtre. J’espère que vous aurez la patience d’attendre cette décennie sur votre planète, tout en sachant que vous pourrez faire du tourisme spatial pendant vos vacances.
— Mais quel rôle auras-tu, demanda Natacha, le rôle d’un Veilleur lambda ou un autre ?
— Je serai ce que vous appelez un Ambassadeur plénipotentiaire.
— On devra t’appeler « Votre Excellence » ?
— Si ça t’amuse… Mais dans l’intimité tu pourras toujours m’appeler Ludi.
— Depuis quand le sais-tu ?
— Depuis le départ de votre vol. Avant, je pensais que Maël venait seulement pour retrouver sa mère avec son père.
— Tu as été étonné d’être choisi comma Ambassadeur ? demanda Maël.
— Pour être honnête, pas vraiment. Les IA ont toujours dit que j’étais un très bon diplomate.
— Mais pourquoi ai-je dû entrer par le couloir dans la grotte ?
— Tu n’as pas aimé cette petite épreuve initiatique ? Il est possible que l’IA qui a conçu la base était fan de suspense.
— Oui, mais j’aurais aussi pu entrer par la grande porte.
— Tu devais aussi passer dans le sas pour contrôler que tu n’aies pas de virus. L’IA trouvait peut-être amusant que je puisse mater ta bite avant ton entrée dans la base.
— Elle aurait aussi pu prévoir une analyse de sperme.
— Tu aimerais te faire branler par un robot ? Tu ne préfères pas Mehdi qui te suce ?
— Je n’ai jamais été branlé par un robot.
— En voici justement un.
La porte s’ouvrit et un robot médical sur roulettes entra.
— Je suis à sec, fit Mehdi, peut-être un autre jour, ce serait amusant.
— Il n’est pas là pour ça. Si vous êtes d’accord avec le contrat, vous signez en bas par l’empreinte digitale votre pouce droit. Si quelqu’un s’oppose à cette union, qu’il parle maintenant ou se taise à jamais.
Les trois Terriens se regardèrent, puis, sans dire un mot, apposèrent en même temps leur doigt. L’image sur les murs fut remplacée par un feu d’artifice, Ludivien les remercia et récolta les tablettes. Le robot se mis en route et se dirigea vers Maël.
— Montre-lui ton cul, dit Ludivien.
Le robot allait-il lui faire un massage prostatique ? pensa le Terrien, ce serait aussi agréable.
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Maël était gêné car, contrairement à Mehdi, il ne bandait pas. Pour gagner du temps, il lui demanda :
— Tu veux vraiment mettre ce gros engin entre mes fesses ? J’ai encore le souvenir de celui de Ludivien.
— Qui n’est pourtant pas si gros, dit celui-ci, un Veilleur ne doit avoir peur de rien, surtout pas d’une grosse bite dans son cul.
— C’est un test ? Sommes-nous surveillés par des IA pour nous juger ?
— Peut-être que des IA nous surveillent, mais ne crains rien, il n’y aura ni test ni examen, même pas au sujet de vos performances sexuelles. Si elles vous ont choisis c’est parce qu’elles vous font confiance.
— Elles ne se trompent jamais ?
— Hem… Je te répondrai lorsque tu auras fini ta formation.
— Je pourrais le faire un autre jour, fit Mehdi, pas de souci, mais alors c’est toi qui devras passer à l’action maintenant et m’enculer.
— Je ne suis pas sûr d’avoir récupéré après notre branlette aux WC…
— La providence y pourvoira, fit Ludivien, tu vois, j’ai appris les dictons de ta planète.
Il sortit alors un tube d’une armoire, baissa la culotte de Maël et enduisit son pénis avec un onguent.
— Ça sent le chocolat, dit Natacha.
— Nous connaissons effectivement cette plante qui pousse sur votre planète et nous l’apprécions, dit Ludivien. Idéal pour les fellations. N’en mets pas chaque fois, sinon tu t’habituerais.
L’onguent fit immédiatement de l’effet, le Terrien banda. Il finit de se déshabiller et se coucha sur le lit avec Mehdi, ils renoncèrent au sexe anal pour se livrer à des fellations qui se terminèrent en 69. Ludivien et Natacha se couchèrent aussi, ils étaient à l’étroit mais se promirent de le faire la prochaine fois au bord de l’eau, sans se soucier des autres personnes qui pourraient les observer.
Leurs relations manquèrent de naturel ce jour-là, ils étaient encore dans une phase d’apprentissage, de découverte du corps de l’autre, mais elles permirent de sceller leur amitié qui durerait très longtemps. Ils prirent une douche rapide dans la petite salle de bain attenante à la chambre de Ludivien. En ressortant, l’extraterrestre leur demanda de ne pas encore se rhabiller et leur donna à chacun une tablette, en les priant de lire le texte affiché jusqu’au bout. C’était le contrat de Veilleur qui les lierait définitivement à la civilisation extraterrestre.
— Des questions ? demanda Ludivien.
— Oui, dit Maël, j’ai lu qu’on pouvait renoncer en cours de route, mais qu’on ne devrait évidemment rien divulguer de ce que nous aurons vu et appris. Comment le contrôlerez-vous ?
— On vous fait confiance, mais, si nécessaire, on vous empêchera de le faire avec la puce d’identification personnelle qui a certaines fonctions à cet usage.
— Quelles fonctions ?
— Je ne le sais pas moi-même. Le mieux est de ne pas tenter le diable.
— Surveillance permanente, fit Natacha, c’est contraire à nos principes.
— Tu le crois, mais n’êtes-vous pas surveillés en permanence par ce que vous appelez le Réseau et tous vos appareils qui y sont reliés ?
— Tu as raison. Avez-vous aussi cette puce ?
— Bien sûr, dès la naissance. En devenant Veilleurs vous aurez exactement les mêmes droits et devoirs que tous les autres habitants de ma planète.
— Et si je repartais maintenant, sans avoir cette puce, et que je dévoilais ce que j’ai vu ici ?
— Ça ne me concernerait pas, tu as signé un contrat avec l’Agence Spatiale Mondiale qui t’empêcherait de la faire. Mais ce que tu raconterais ne serait pas un scoop car notre présence sera bientôt rendue publique.
— C’est vrai ? fit Maël, étonné. Pour quelle raison ?
— Je vous expliquerai. Si nous restions encore cloitrés ici, nous n’aurions pas besoin de vous.
Ils continuèrent à lire le texte.
— Je vois qu’on nous demande de rester au moins dix années terrestres à veiller sur la Terre, dit Mehdi.
— Oui, fit Ludivien, pendant cette période vous ne pourrez pas partir à l’autre bout de l’univers, après, vous serez libres d’aller où vous voulez.
— Vous avez donc besoin de nous pour préparer votre venue sur la Terre, si j’ai bien compris.
— Tu as bien compris. D’abord je vous ferai découvrir ma planète et après vous me ferez découvrir la vôtre. J’espère que vous aurez la patience d’attendre cette décennie sur votre planète, tout en sachant que vous pourrez faire du tourisme spatial pendant vos vacances.
— Mais quel rôle auras-tu, demanda Natacha, le rôle d’un Veilleur lambda ou un autre ?
— Je serai ce que vous appelez un Ambassadeur plénipotentiaire.
— On devra t’appeler « Votre Excellence » ?
— Si ça t’amuse… Mais dans l’intimité tu pourras toujours m’appeler Ludi.
— Depuis quand le sais-tu ?
— Depuis le départ de votre vol. Avant, je pensais que Maël venait seulement pour retrouver sa mère avec son père.
— Tu as été étonné d’être choisi comma Ambassadeur ? demanda Maël.
— Pour être honnête, pas vraiment. Les IA ont toujours dit que j’étais un très bon diplomate.
— Mais pourquoi ai-je dû entrer par le couloir dans la grotte ?
— Tu n’as pas aimé cette petite épreuve initiatique ? Il est possible que l’IA qui a conçu la base était fan de suspense.
— Oui, mais j’aurais aussi pu entrer par la grande porte.
— Tu devais aussi passer dans le sas pour contrôler que tu n’aies pas de virus. L’IA trouvait peut-être amusant que je puisse mater ta bite avant ton entrée dans la base.
— Elle aurait aussi pu prévoir une analyse de sperme.
— Tu aimerais te faire branler par un robot ? Tu ne préfères pas Mehdi qui te suce ?
— Je n’ai jamais été branlé par un robot.
— En voici justement un.
La porte s’ouvrit et un robot médical sur roulettes entra.
— Je suis à sec, fit Mehdi, peut-être un autre jour, ce serait amusant.
— Il n’est pas là pour ça. Si vous êtes d’accord avec le contrat, vous signez en bas par l’empreinte digitale votre pouce droit. Si quelqu’un s’oppose à cette union, qu’il parle maintenant ou se taise à jamais.
Les trois Terriens se regardèrent, puis, sans dire un mot, apposèrent en même temps leur doigt. L’image sur les murs fut remplacée par un feu d’artifice, Ludivien les remercia et récolta les tablettes. Le robot se mis en route et se dirigea vers Maël.
— Montre-lui ton cul, dit Ludivien.
Le robot allait-il lui faire un massage prostatique ? pensa le Terrien, ce serait aussi agréable.
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