12-09-2023, 04:03 PM
Je lançais le percolateur et je montais prendre une douche et redescendis tout nu, comme d’habitude. J'en avais profité pour mater Hans qui dormait, ventre sur le lit et les fesse semi-découvertes.
Mon café fini je m'en fis couler un autre que je bus aussitôt. R et R, qui étaient couchés sur le tapis du salon remuèrent la queue… Gus et Chip arrivèrent. Ils se levèrent d'un bon et allèrent leur faire des fêtes.
Ils buvaient toujours du cacao et mangeaient toujours du salé. Et ils tiraient de moi parce que tant qu'ils n'avaient pas bu leur cacao ils étaient un peu dans les vaps.
Ils rangèrent leurs bols dans le lave-vaisselle et Gus alla au frigo et donna à manger aux chiens qui bien sûr avalèrent tout.
— Papa, tu viens nous aider à nous occuper des chevaux et des mules ?
— Il faudrait d'abord aller vous habiller non ?
— Mais il ne fait pas froid Papa.
— Oui je sais mais je préfère. Vous n'avez qu'à enfiler un short et un tee-shirt ça suffira.
— On peut réveiller Papa Hans ?
— Non, laissez-le dormir. On le réveillera quand on partira, s'il n'est pas debout.
En nous voyant arriver Holly et Blacky trottèrent vers nous. Les mules et la jument arrivèrent à leur tour. On leur donna à manger et quand ils eurent fini on commença à bâter les mules. Puis on sella Holly, Blacky et la jument. On attacha tout ce petit monde devant la maison et comme Hans n'était toujours pas levé, je lui laissais un mot sur la table et on partit rejoindre les étudiants qui nous attendaient déjà.
Ils avaient déjà préparé tout le matériel qu'il fallait monter au lieu des fouilles. Ils nous aidèrent à charger les mules et les chevaux et on partit. La moitié des étudiants resta pour aider pour le prochain voyage. Une heure après on arriva sur les lieux. On déchargea et les jumeaux grimpèrent sur Holly et Blacky et repartirent faire le second voyage.
— Vous les laissez aller seuls ?
— Ils ne craignent rien. Vous devriez les voir quand ils font les fous avec eux dans le parc. Ils sont debout sur Holly ou Blacky, ils montent les mules a cru. Sans compter que quand les loups s'en mêlent c'est de la folie.
— Ce sont des vrais loups, Monsieur ?
— D'après mon arrière-grand-père et le vétérinaire, oui ce sont des vrais loups. C'est Gus et Chip qui les ont trouvés alors qu'ils étaient bébés. Depuis, ils ont été élevés comme des chiens.
— Oui, bin, maintenant ce sont plus des bébés.
Monsieur, ce n’est pas indiscret de vous demander pourquoi Chip et Gus ne sont pas à l’école ? Il y a encore cours pour eux, non !
— C'est Hans qui leur donne des cours. En fait ils ne sont jamais allés à l’école.
— La chance ! Et ils sont en quelle classe ?
— Ils viennent de passer le bac.
— Vous vous foutez de nous, là !
— J'aimerai mais non, je suis sérieux, hélas.
— Bon les gars on bosse ? On doit installer le matériel. On va commencer par la tombe de l'âge de bronze qui est la plus exposée et endommagée, pour sauver au plus vite son contenu, l'autre est plus ancienne mais mieux conservée.
Je les laissais se débrouiller et j'allais boire un coup à la source. J'en profitais pour agrandir le bassin afin que les chevaux puissent boire plus facilement. Romulus et Rémus arrivèrent en courant. Ils firent le tour de tout le monde pour réclamer des caresses et ils partirent en direction de la source. Un petit quart d'heure après Les jumeaux et le reste du groupe arriva.
J'aidais à décharger, on laissa les animaux se reposer un peu, on alla les faire boire et on repartit. Les jumeaux sifflèrent avec leurs doigts et très vite Rémus et Romulus arrivèrent. On redescendit et on rentra. On passa par chez mes grands-parents, puis par chez mes parents. On s'arrêta pour discuter avec Louis qui était un peu débordé par tout le travail surtout que la femme, qui d'habitude l'aidait quand il y avait du monde, était en vacances et elle ne reviendrait pas après parce que son mari avait été muté et bien sûr elle le suivait. Mais à partir de lundi il y aurait quelqu'un qui en plus du ménage l'aiderait aussi à cuisiner quand il organiserait des stages hippiques.
Arrivés à la maison, Hans nous rejoignit, on s'occupa des chevaux et des mules puis on alla se baigner. Le téléphone de Hans sonna et il alla répondre. Il revint quelques minutes après tout souriant.
— C'était votre arrière-grand-mère au téléphone. Elle est à Monaco et au retour elle voudrait s'arrêter ici et elle nous demandait si on pouvait la recevoir quelques jours. J'ai accepté, bien sûr. Elle dit aussi qu'elle vous apporte une surprise qui vous fera plaisir.
— C'est quoi la surprise, papa Hans ?
— Gus, ta mamé Victoria est comme ton papa, elle ne m'a rien dit. Mais elle arrive demain soir avec la surprise.
On continua à se baigner un moment et une fois encore, le téléphone de Hans sonna. Il retourna répondre. La conversation dura un peu plus longtemps que la première fois.
— C'était qui papa ?
— C'était encore mamé Victoria Chip. En fait elle arrive toujours demain soir mais avec DES surprises. Et, non, elle ne m'a toujours pas dit ce que c'était, Gus.
— Elle n’est pas marrante mais je suis content qu'elle vienne nous voir. Ça fait longtemps qu'on l'avait plus vue.
— Cependant pendant qu'elle sera là, on met un maillot de bain pour se baigner.
— Mais pourquoi ? On n'en met jamais d’habitude.
— Tu sais Gus, ta mamé est d'une autre époque et pour elle être nu en public, ça ne se fait pas. Vous n'avez pas faim ?
— Si. On mange quoi ?
— On fait réchauffer les pizzas qui restent d’hier… sinon vous pouvez aller brouter avec les chevaux. Hé, hé !
Pendant qu'on préparait le repas Gus et Chip s'occupèrent de donner à manger à R et R qui, j’en étais persuadé, préféraient que ce soient les jumeaux qui le fassent parce que les portions étaient bien plus grosses. Ils avalèrent le tout en quelques bouchées et vinrent quémander quelques restes que bien sûr ils eurent.
Puis on alla faire un tour jusqu'au village où la place n'avait jamais été autant animée. Certains jeunes jouaient à la pétanque, d'autres faisaient un foot et mes grands-parents discutaient avec le prof responsable des fouilles.
— Bé, tu tombes bien. Jean-Paul (prénom du prof) me dit qu'il y a une légende qui parle d'un sanctuaire ou d'un temple qu'il y aurait eu par ici. Tu te souviens si Cyprien t'a parlé de quelque chose du genre ?
— Non pas que je me souvienne mais si ça me revient je vous en parlerai.
— Et vous qui pratiquez la montagne, vous n'avez jamais rien remarqué de particulier comme des murs au milieu de nulle part ou des pierres taillées ou même de vieux arbres centenaires ?
— Heu non sauf peut-être le vieil olivier à moitié mort. Tu sais celui avec lequel Papé avait greffé nos oliviers.
— Ah oui c'est vrai. Je ne m'en souvenais plus. Mais tu avais vu des pierres taillées ou un mur ?
— Non rien de tout ça juste que l'olivier devait être très, très vieux.
— À l'occasion vous pourrez me le montrer ?
— Oui, pas de souci. Vous avez commencé à fouiller ?
— Non pas encore, pour le moment on prépare les repères. On devrait commencer d'ici un jour ou deux.
Son téléphone sonna.
— Je m'excuse c'est mon épouse.
Il s'éloigna et nous on accompagna mes grands-parents chez eux.
— Les jumeaux, si ça vous dit, il y a des fraises à ramasser.
— Yes, on y va. On pourra en manger ?
— Mais bien sûr.
On alla tous au jardin qui était derrière la maison et on s'assit sur le banc en pierre à côté de la cabane en regardant Gus et Chip se gaver de fraises.
— Papy, Mamy, en fait j'ai menti à Jean-Paul. Je sais où est le temple. Et papé Cyprien le savait aussi. C'est lui qui m'a montré où il était.
— Il ne nous en avait jamais parlé.
— C'était un secret entre lui et moi.
Et je leur racontais le banc et le magot sous le bidon. On essaya de bouger la pierre mais on n'y arriva pas. Du coup on alla dans la cabane, je déplaçais le bidon et je creusais. Au bout de quelques coups de bêche je tombais sur une planche que je dégageais et dessous il y avait un pot en grès. Je le sortis difficilement, vu son poids, et on essaya de l’ouvrir.
— Tu n'y arriveras pas Bé. Tu vois, là, on dirait qu'il y a de la cire. Il faut chauffer le tout pour la faire fondre. On retourne à la maison. J'ai un petit chalumeau ça devrait suffire.
— Papa, vous faites quoi ?
— Papé Cyprien avait caché un trésor et on essaye d'ouvrir le pot. Mais il ne faut surtout pas en parler.
B
Mon café fini je m'en fis couler un autre que je bus aussitôt. R et R, qui étaient couchés sur le tapis du salon remuèrent la queue… Gus et Chip arrivèrent. Ils se levèrent d'un bon et allèrent leur faire des fêtes.
Ils buvaient toujours du cacao et mangeaient toujours du salé. Et ils tiraient de moi parce que tant qu'ils n'avaient pas bu leur cacao ils étaient un peu dans les vaps.
Ils rangèrent leurs bols dans le lave-vaisselle et Gus alla au frigo et donna à manger aux chiens qui bien sûr avalèrent tout.
— Papa, tu viens nous aider à nous occuper des chevaux et des mules ?
— Il faudrait d'abord aller vous habiller non ?
— Mais il ne fait pas froid Papa.
— Oui je sais mais je préfère. Vous n'avez qu'à enfiler un short et un tee-shirt ça suffira.
— On peut réveiller Papa Hans ?
— Non, laissez-le dormir. On le réveillera quand on partira, s'il n'est pas debout.
En nous voyant arriver Holly et Blacky trottèrent vers nous. Les mules et la jument arrivèrent à leur tour. On leur donna à manger et quand ils eurent fini on commença à bâter les mules. Puis on sella Holly, Blacky et la jument. On attacha tout ce petit monde devant la maison et comme Hans n'était toujours pas levé, je lui laissais un mot sur la table et on partit rejoindre les étudiants qui nous attendaient déjà.
Ils avaient déjà préparé tout le matériel qu'il fallait monter au lieu des fouilles. Ils nous aidèrent à charger les mules et les chevaux et on partit. La moitié des étudiants resta pour aider pour le prochain voyage. Une heure après on arriva sur les lieux. On déchargea et les jumeaux grimpèrent sur Holly et Blacky et repartirent faire le second voyage.
— Vous les laissez aller seuls ?
— Ils ne craignent rien. Vous devriez les voir quand ils font les fous avec eux dans le parc. Ils sont debout sur Holly ou Blacky, ils montent les mules a cru. Sans compter que quand les loups s'en mêlent c'est de la folie.
— Ce sont des vrais loups, Monsieur ?
— D'après mon arrière-grand-père et le vétérinaire, oui ce sont des vrais loups. C'est Gus et Chip qui les ont trouvés alors qu'ils étaient bébés. Depuis, ils ont été élevés comme des chiens.
— Oui, bin, maintenant ce sont plus des bébés.
Monsieur, ce n’est pas indiscret de vous demander pourquoi Chip et Gus ne sont pas à l’école ? Il y a encore cours pour eux, non !
— C'est Hans qui leur donne des cours. En fait ils ne sont jamais allés à l’école.
— La chance ! Et ils sont en quelle classe ?
— Ils viennent de passer le bac.
— Vous vous foutez de nous, là !
— J'aimerai mais non, je suis sérieux, hélas.
— Bon les gars on bosse ? On doit installer le matériel. On va commencer par la tombe de l'âge de bronze qui est la plus exposée et endommagée, pour sauver au plus vite son contenu, l'autre est plus ancienne mais mieux conservée.
Je les laissais se débrouiller et j'allais boire un coup à la source. J'en profitais pour agrandir le bassin afin que les chevaux puissent boire plus facilement. Romulus et Rémus arrivèrent en courant. Ils firent le tour de tout le monde pour réclamer des caresses et ils partirent en direction de la source. Un petit quart d'heure après Les jumeaux et le reste du groupe arriva.
J'aidais à décharger, on laissa les animaux se reposer un peu, on alla les faire boire et on repartit. Les jumeaux sifflèrent avec leurs doigts et très vite Rémus et Romulus arrivèrent. On redescendit et on rentra. On passa par chez mes grands-parents, puis par chez mes parents. On s'arrêta pour discuter avec Louis qui était un peu débordé par tout le travail surtout que la femme, qui d'habitude l'aidait quand il y avait du monde, était en vacances et elle ne reviendrait pas après parce que son mari avait été muté et bien sûr elle le suivait. Mais à partir de lundi il y aurait quelqu'un qui en plus du ménage l'aiderait aussi à cuisiner quand il organiserait des stages hippiques.
Arrivés à la maison, Hans nous rejoignit, on s'occupa des chevaux et des mules puis on alla se baigner. Le téléphone de Hans sonna et il alla répondre. Il revint quelques minutes après tout souriant.
— C'était votre arrière-grand-mère au téléphone. Elle est à Monaco et au retour elle voudrait s'arrêter ici et elle nous demandait si on pouvait la recevoir quelques jours. J'ai accepté, bien sûr. Elle dit aussi qu'elle vous apporte une surprise qui vous fera plaisir.
— C'est quoi la surprise, papa Hans ?
— Gus, ta mamé Victoria est comme ton papa, elle ne m'a rien dit. Mais elle arrive demain soir avec la surprise.
On continua à se baigner un moment et une fois encore, le téléphone de Hans sonna. Il retourna répondre. La conversation dura un peu plus longtemps que la première fois.
— C'était qui papa ?
— C'était encore mamé Victoria Chip. En fait elle arrive toujours demain soir mais avec DES surprises. Et, non, elle ne m'a toujours pas dit ce que c'était, Gus.
— Elle n’est pas marrante mais je suis content qu'elle vienne nous voir. Ça fait longtemps qu'on l'avait plus vue.
— Cependant pendant qu'elle sera là, on met un maillot de bain pour se baigner.
— Mais pourquoi ? On n'en met jamais d’habitude.
— Tu sais Gus, ta mamé est d'une autre époque et pour elle être nu en public, ça ne se fait pas. Vous n'avez pas faim ?
— Si. On mange quoi ?
— On fait réchauffer les pizzas qui restent d’hier… sinon vous pouvez aller brouter avec les chevaux. Hé, hé !
Pendant qu'on préparait le repas Gus et Chip s'occupèrent de donner à manger à R et R qui, j’en étais persuadé, préféraient que ce soient les jumeaux qui le fassent parce que les portions étaient bien plus grosses. Ils avalèrent le tout en quelques bouchées et vinrent quémander quelques restes que bien sûr ils eurent.
Puis on alla faire un tour jusqu'au village où la place n'avait jamais été autant animée. Certains jeunes jouaient à la pétanque, d'autres faisaient un foot et mes grands-parents discutaient avec le prof responsable des fouilles.
— Bé, tu tombes bien. Jean-Paul (prénom du prof) me dit qu'il y a une légende qui parle d'un sanctuaire ou d'un temple qu'il y aurait eu par ici. Tu te souviens si Cyprien t'a parlé de quelque chose du genre ?
— Non pas que je me souvienne mais si ça me revient je vous en parlerai.
— Et vous qui pratiquez la montagne, vous n'avez jamais rien remarqué de particulier comme des murs au milieu de nulle part ou des pierres taillées ou même de vieux arbres centenaires ?
— Heu non sauf peut-être le vieil olivier à moitié mort. Tu sais celui avec lequel Papé avait greffé nos oliviers.
— Ah oui c'est vrai. Je ne m'en souvenais plus. Mais tu avais vu des pierres taillées ou un mur ?
— Non rien de tout ça juste que l'olivier devait être très, très vieux.
— À l'occasion vous pourrez me le montrer ?
— Oui, pas de souci. Vous avez commencé à fouiller ?
— Non pas encore, pour le moment on prépare les repères. On devrait commencer d'ici un jour ou deux.
Son téléphone sonna.
— Je m'excuse c'est mon épouse.
Il s'éloigna et nous on accompagna mes grands-parents chez eux.
— Les jumeaux, si ça vous dit, il y a des fraises à ramasser.
— Yes, on y va. On pourra en manger ?
— Mais bien sûr.
On alla tous au jardin qui était derrière la maison et on s'assit sur le banc en pierre à côté de la cabane en regardant Gus et Chip se gaver de fraises.
— Papy, Mamy, en fait j'ai menti à Jean-Paul. Je sais où est le temple. Et papé Cyprien le savait aussi. C'est lui qui m'a montré où il était.
— Il ne nous en avait jamais parlé.
— C'était un secret entre lui et moi.
Et je leur racontais le banc et le magot sous le bidon. On essaya de bouger la pierre mais on n'y arriva pas. Du coup on alla dans la cabane, je déplaçais le bidon et je creusais. Au bout de quelques coups de bêche je tombais sur une planche que je dégageais et dessous il y avait un pot en grès. Je le sortis difficilement, vu son poids, et on essaya de l’ouvrir.
— Tu n'y arriveras pas Bé. Tu vois, là, on dirait qu'il y a de la cire. Il faut chauffer le tout pour la faire fondre. On retourne à la maison. J'ai un petit chalumeau ça devrait suffire.
— Papa, vous faites quoi ?
— Papé Cyprien avait caché un trésor et on essaye d'ouvrir le pot. Mais il ne faut surtout pas en parler.
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