Chapitre 3 - La Grosse Pomme (7)
Vendredi 16 juillet 1965, New York, NY
C’étaient Frédéric, Daniel et Dom qui rentraient du musée, chargés de livres d’art dans des sacs. Ils furent surpris en découvrant Gary qui suçait Koen, observés par Séverin, habillé, et Dennis, nu.
— Oh, désolés, vous avez des invités, fit Dom. On ne vous dérange pas ? On peut aller boire un Coke et revenir plus tard.
— Non, restez, fit le photographe, ces jeunes gens ne sont pas très pudiques, ils ont l’habitude de se baigner nus et ont finalement désiré des Polaroïds de leurs organes en érection. Celui qui suce Koen est Gary, un futur peintre de talent qui aimerait montrer ses œuvres à Daniel pour avoir son avis, et l’autre est Dennis, son futur avocat.
— Bonjour Monsieur Daniel, fit celui-ci, je vais représenter les intérêts de mon ami puisqu’il a la bouche pleine. C’est vous le spécialiste en art, vous avez une galerie ?
— Je commence seulement mes études, répondit Daniel en riant, il faudra plusieurs années pour que je décide quelle sera mon occupation définitive.
— Mon ami étudiera encore à la high school pendant deux ans, mais ce serait utile d’avoir déjà des contacts, et, peut-être, un peu d’argent pour l’aider à étudier par la suite, ses parents n’auraient pas les moyens de l’inscrire dans une école d’art.
— Vous pensez à tout. Je n’ai pas d’argent, à moins que… Frédéric ?
— Oui, la filiale américaine de notre entreprise familiale a aussi une fondation culturelle. Mais tout cela me parait un peu prématuré.
— Je ne le pense pas, dit Dennis, si nous posions les bases d’un accord maintenant, sans obligation, ce serait une situation gagnante pour tout le monde.
— Vous êtes déjà un véritable avocat d’affaires, dit Frédéric. Attendons d’avoir l’avis de l’expert.
Dennis prit le carton à dessins et montra les peintures à Daniel qui fut impressionné par le style en apparence naïf mais qui dénotait déjà une grande maitrise. Il expliqua à Frédéric les éléments sur lesquels il se basait, faisant référence à des tableaux vus au MoMA. Si Gary continuait dans cette voie, il avait effectivement des chances de percer. Daniel dit à son cousin :
— Cela ne m’enchanterait pas de passer par les avocats américains de ta boite, si cela pouvait rester entre nous, ce serait mieux. Tu n’as pas accès aux fonds de la fondation de ton père ?
— Si c’est toi qui cautionnes la demande, je pense qu’il acceptera, surtout que Gary n’en aura pas besoin tant qu’il est au lycée. C’est un investissement à long terme.
— Très bien. Dennis, vous nous préparerez un projet de convention entre Gary, la fondation « Starship » et moi-même pour l’exclusivité d’achat des futures œuvres de votre ami. Je vous donnerai les détails plus tard.
— Je vous le livre dès demain soir, dactylographié par ma mère avec des copies carbone.
— Nous n’en demandons pas tant.
Les deux cousins sortirent ensuite de la chambre pour aller pisser, ils voulaient en fait se parler seuls devant les urinoirs sans séparation.
— Tu crois vraiment à ce jeune artiste ? demanda Frédéric.
— Oui, mais pas à ce projet de collaboration. Je doute que s’il devient un jour célèbre il pensera à moi, mais ça vaut la peine d’essayer. Et on fera revoir la convention par les avocats de ton père, on ne va pas la signer tout de suite.
— D’accord. On les invite à souper ce soir ?
— Bonne idée.
Pendant ce temps, Gary avait cessé de sucer Koen pour demander à Dennis :
— Qu’as-tu manigancé avec les autres ?
— Un projet de collaboration, dans ton intérêt, mais fais plutôt jouir Koen.
Gary n’avait pas envie d’avaler le sperme, il termina donc à la main, s’intéressant particulièrement au prépuce, jusqu’à ce que Koen laissât échapper sa semence.
Frédéric et Daniel étaient revenus, ils demandèrent aux jeunes s’ils étaient d’accord de manger avec eux le soir. Ceux-ci acceptèrent, désirant passer d’abord chez leurs parents les informer et se changer. Frédéric ressortit pour réserver une table par l’intermédiaire de la secrétaire de Mr. Evans, le PDG de la filiale américaine, qui lui conseilla un bon restaurant. Il restait une bonne heure à occuper.
— Si on m’avait dit ce matin que je sucerais la bite non-circoncise d’un Européen aujourd’hui, fit Gary, je ne l’aurais pas cru.
— Il y en a encore quatre autres à votre disposition, dit Séverin. Vous désirez faire quoi ?
— J’aimerais aussi sucer quelqu’un, fit Dennis.
— Qui ?
— Il aimerait comparer avant de choisir, dit Gary.
Frédéric, Daniel, Dom et Séverin se mirent en cercle et baissèrent leur pantalon. Dennis fut étonné du sous-vêtement de Dom : un slip rose.
— Bizarre, dit-il, vous n’avez pas peur qu’on vous fasse des remarques désobligeantes ? Qu’on vous traite de pédé ?
— Je suis une femme, mais ce serait trop compliqué à t’expliquer maintenant.
— Mais vous avez des couilles !
— Tu peux les tâter. Et tu peux me tutoyer.
Dennis passa la main sur les organes de Dom puis tira l’élastique du slip.
— Tu es bien un homme, enfin non puisque tu es une femme. Je peux te sucer ?
— Avec plaisir.
— Mais je veux d’abord voir la bite des autres.
Ils baissèrent leurs slips. Koen se leva, les rejoignit, fit des commentaires sur chaque organe en mentionnant sa mensuration en érection convertie en pouces. Dennis les observa avec intérêt puis quitta le cercle avec Dom.
— Et toi, Gary, que désires-tu ? demanda Frédéric.
— J’aimerais bien voir comment deux hommes font l’amour, mais je ne suis pas prêt à le faire moi-même. Je préférais le faire avec Dennis la première fois.
— C’est tout à fait normal. Qui devrait te montrer ?
— Pourquoi pas mes futurs bienfaiteurs si j’ai bien compris ? Vous voir baiser scellera notre accord bien plus que la paperasse de Dennis.
— D’accord. Quelle position ?
— Tu m’en demandes trop, celle qui est le plus facile pour la première fois.
— N’oubliez pas les préservatifs, dit Koen, il faut leur montrer le bon exemple.
— Oui, docteur, fit Frédéric.
Les deux cousins se déshabillèrent puis se mirent sur le lit de Daniel et optèrent pour une levrette, cela leur rappela leur première fois l’année précédente, dans la nature, avant même qu’ils ne fissent avec leurs partenaires. Gary s’assit sur le lit voisin après avoir pris son carton à dessins, une feuille de papier vierge et des pastels. Frédéric était actif.
Il ne restait que Séverin et Koen qui n’eurent aucune peine à se mettre d’accord : une pénétration par le photographe dans la position du bateau ivre. Tout le monde se mit au travail afin d’assurer l’éducation sexuelle des jeunes Américains. À ce moment-là, la porte de la chambre s’ouvrit.
Vendredi 16 juillet 1965, New York, NY
C’étaient Frédéric, Daniel et Dom qui rentraient du musée, chargés de livres d’art dans des sacs. Ils furent surpris en découvrant Gary qui suçait Koen, observés par Séverin, habillé, et Dennis, nu.
— Oh, désolés, vous avez des invités, fit Dom. On ne vous dérange pas ? On peut aller boire un Coke et revenir plus tard.
— Non, restez, fit le photographe, ces jeunes gens ne sont pas très pudiques, ils ont l’habitude de se baigner nus et ont finalement désiré des Polaroïds de leurs organes en érection. Celui qui suce Koen est Gary, un futur peintre de talent qui aimerait montrer ses œuvres à Daniel pour avoir son avis, et l’autre est Dennis, son futur avocat.
— Bonjour Monsieur Daniel, fit celui-ci, je vais représenter les intérêts de mon ami puisqu’il a la bouche pleine. C’est vous le spécialiste en art, vous avez une galerie ?
— Je commence seulement mes études, répondit Daniel en riant, il faudra plusieurs années pour que je décide quelle sera mon occupation définitive.
— Mon ami étudiera encore à la high school pendant deux ans, mais ce serait utile d’avoir déjà des contacts, et, peut-être, un peu d’argent pour l’aider à étudier par la suite, ses parents n’auraient pas les moyens de l’inscrire dans une école d’art.
— Vous pensez à tout. Je n’ai pas d’argent, à moins que… Frédéric ?
— Oui, la filiale américaine de notre entreprise familiale a aussi une fondation culturelle. Mais tout cela me parait un peu prématuré.
— Je ne le pense pas, dit Dennis, si nous posions les bases d’un accord maintenant, sans obligation, ce serait une situation gagnante pour tout le monde.
— Vous êtes déjà un véritable avocat d’affaires, dit Frédéric. Attendons d’avoir l’avis de l’expert.
Dennis prit le carton à dessins et montra les peintures à Daniel qui fut impressionné par le style en apparence naïf mais qui dénotait déjà une grande maitrise. Il expliqua à Frédéric les éléments sur lesquels il se basait, faisant référence à des tableaux vus au MoMA. Si Gary continuait dans cette voie, il avait effectivement des chances de percer. Daniel dit à son cousin :
— Cela ne m’enchanterait pas de passer par les avocats américains de ta boite, si cela pouvait rester entre nous, ce serait mieux. Tu n’as pas accès aux fonds de la fondation de ton père ?
— Si c’est toi qui cautionnes la demande, je pense qu’il acceptera, surtout que Gary n’en aura pas besoin tant qu’il est au lycée. C’est un investissement à long terme.
— Très bien. Dennis, vous nous préparerez un projet de convention entre Gary, la fondation « Starship » et moi-même pour l’exclusivité d’achat des futures œuvres de votre ami. Je vous donnerai les détails plus tard.
— Je vous le livre dès demain soir, dactylographié par ma mère avec des copies carbone.
— Nous n’en demandons pas tant.
Les deux cousins sortirent ensuite de la chambre pour aller pisser, ils voulaient en fait se parler seuls devant les urinoirs sans séparation.
— Tu crois vraiment à ce jeune artiste ? demanda Frédéric.
— Oui, mais pas à ce projet de collaboration. Je doute que s’il devient un jour célèbre il pensera à moi, mais ça vaut la peine d’essayer. Et on fera revoir la convention par les avocats de ton père, on ne va pas la signer tout de suite.
— D’accord. On les invite à souper ce soir ?
— Bonne idée.
Pendant ce temps, Gary avait cessé de sucer Koen pour demander à Dennis :
— Qu’as-tu manigancé avec les autres ?
— Un projet de collaboration, dans ton intérêt, mais fais plutôt jouir Koen.
Gary n’avait pas envie d’avaler le sperme, il termina donc à la main, s’intéressant particulièrement au prépuce, jusqu’à ce que Koen laissât échapper sa semence.
Frédéric et Daniel étaient revenus, ils demandèrent aux jeunes s’ils étaient d’accord de manger avec eux le soir. Ceux-ci acceptèrent, désirant passer d’abord chez leurs parents les informer et se changer. Frédéric ressortit pour réserver une table par l’intermédiaire de la secrétaire de Mr. Evans, le PDG de la filiale américaine, qui lui conseilla un bon restaurant. Il restait une bonne heure à occuper.
— Si on m’avait dit ce matin que je sucerais la bite non-circoncise d’un Européen aujourd’hui, fit Gary, je ne l’aurais pas cru.
— Il y en a encore quatre autres à votre disposition, dit Séverin. Vous désirez faire quoi ?
— J’aimerais aussi sucer quelqu’un, fit Dennis.
— Qui ?
— Il aimerait comparer avant de choisir, dit Gary.
Frédéric, Daniel, Dom et Séverin se mirent en cercle et baissèrent leur pantalon. Dennis fut étonné du sous-vêtement de Dom : un slip rose.
— Bizarre, dit-il, vous n’avez pas peur qu’on vous fasse des remarques désobligeantes ? Qu’on vous traite de pédé ?
— Je suis une femme, mais ce serait trop compliqué à t’expliquer maintenant.
— Mais vous avez des couilles !
— Tu peux les tâter. Et tu peux me tutoyer.
Dennis passa la main sur les organes de Dom puis tira l’élastique du slip.
— Tu es bien un homme, enfin non puisque tu es une femme. Je peux te sucer ?
— Avec plaisir.
— Mais je veux d’abord voir la bite des autres.
Ils baissèrent leurs slips. Koen se leva, les rejoignit, fit des commentaires sur chaque organe en mentionnant sa mensuration en érection convertie en pouces. Dennis les observa avec intérêt puis quitta le cercle avec Dom.
— Et toi, Gary, que désires-tu ? demanda Frédéric.
— J’aimerais bien voir comment deux hommes font l’amour, mais je ne suis pas prêt à le faire moi-même. Je préférais le faire avec Dennis la première fois.
— C’est tout à fait normal. Qui devrait te montrer ?
— Pourquoi pas mes futurs bienfaiteurs si j’ai bien compris ? Vous voir baiser scellera notre accord bien plus que la paperasse de Dennis.
— D’accord. Quelle position ?
— Tu m’en demandes trop, celle qui est le plus facile pour la première fois.
— N’oubliez pas les préservatifs, dit Koen, il faut leur montrer le bon exemple.
— Oui, docteur, fit Frédéric.
Les deux cousins se déshabillèrent puis se mirent sur le lit de Daniel et optèrent pour une levrette, cela leur rappela leur première fois l’année précédente, dans la nature, avant même qu’ils ne fissent avec leurs partenaires. Gary s’assit sur le lit voisin après avoir pris son carton à dessins, une feuille de papier vierge et des pastels. Frédéric était actif.
Il ne restait que Séverin et Koen qui n’eurent aucune peine à se mettre d’accord : une pénétration par le photographe dans la position du bateau ivre. Tout le monde se mit au travail afin d’assurer l’éducation sexuelle des jeunes Américains. À ce moment-là, la porte de la chambre s’ouvrit.
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