20-08-2020, 03:36 PM
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (78 /150) (Au cirque) (Deuxième jour) (fin)
Erwan suit Florian qui le présente à ses amis en faisant le tour de chacun pour qu’ils se serrent la main en échangeant quelques paroles.
Vu le nombre, ça prend un certain temps et Erwan n’en revient toujours pas qu’il y en ait autant.
Il s’assoit enfin en croyant en avoir fini quand d’autres arrivent encore par deux ou en couple et viennent se joindre à eux non sans venir se présenter à leurs tours à ce jeune homme qu’ils n’avaient encore jamais vu jusque-là.
Il est presque dix heures quand tous se lèvent et bizarrement partent par groupes en s’éparpillant dans tous les sens ; reste près de Florian un grand blond magnifique ainsi qu’un grand brun indubitablement asiatique et sa petite amie qu’il serre tout contre lui depuis qu’il est arrivé, sûrement de peur de la perdre se dit-il en riant intérieurement.
Je vois Erwan et son visage incrédule :
- Il va falloir que je t’explique comment nous fonctionnons quand nous sommes tous ensemble, tu te doutes bien que nous ne sommes pas toujours les uns avec les autres sinon il y aurait vite embouteillage Hi ! Hi !
- Oui mais là !! C’est pire qu’une envolée de moineaux dis donc ??
- T’inquiète nous nous reverrons tous dans la journée au gré de nos envies, bien sûr tu restes avec moi aujourd’hui mais sache que tu es libre d’aller avec qui tu veux quand tu veux suivant ceux de mes amis avec qui tu as envie de passer un moment.
- (Erwan) Ah ! Je comprends ! En fait c’est super comme idée, si je saisis bien vous êtes resté vous quatre comme ça et ça aurait pu être aussi bien quelqu’un d’autre avec toi ?
- Tu as tout compris mon pote, ce matin nous avions envie de passer un moment ensemble mais bien sûr tu es le bienvenu.
- (Yuan) Florian apprend l’équitation et nous sommes restés avec lui pour voir comment il progresse, mais tu verras que sous le chapiteau il y en aura d’autres parce que c’est franchement trop drôle Hi ! Hi !
- Facile de te moquer ! Je voudrais bien t’y voir toi ?
- (Yuan amusé) Si Ramirez est d’accord pourquoi pas.
- (Thomas) J’essaierais bien moi aussi !
- (Patricia) Tiens oui !! Pourquoi pas !!
Erwan reste un moment songeur en regardant ce petit groupe d’amis qui visiblement s’entend à merveille.
Il est troublé par leurs beautés et la façon naturelle qu’ils ont de se sourire sans arrêt.
C’est quand le grand blond sorti tout droit d’un magazine prend Florian par la taille et que celui-ci se colle langoureusement à lui qu’il s’arrête net le temps d’en comprendre enfin la signification.
Yuan et Patricia voient son trouble et s’approchent de lui.
-(Yuan étonné) Tu ne savais pas pour Thomas et Florian ?
- (Erwan en se ressaisissant) Comment ?
- (Patricia) Qu’ils sont en couple ! Tu ne le savais pas ?
- Ma foi non !! Ça fiche un coup quand même !!
Thomas se retourne et voit ses amis arrêtés quelques mètres en arrière, il remarque l’air ahuri d’Erwan figé sur eux et croit comprendre.
- Tu n’as pas dit à ton copain pour nous deux ?
- Non ! Pourquoi ?
- Parce qu’il vient juste de s’en rendre compte apparemment !!
Je me retourne à mon tour et constate moi aussi le visage figé de surprise d’Erwan.
J’entraîne alors Thomas en arrière et le rejoins en souriant, sa stupeur doit être grande car il est comme statufié devant nous.
- Ah oui au fait « Wanou », j’avais oublié de te dire qu’on était ensemble avec « Thom ». Houhou !!!
Je lui mets la main devant les yeux en la remuant de gauche à droite.
- Y’a quelqu’un !!! Houhou !!
- Eh bien ça alors !!!
Je me fige à mon tour, sa tête me fait penser qu’il n’apprécie pas la nouvelle.
- Ça te dérange ??
- Hein !! Non ce n’est pas ça !!
- C’est quoi alors ??
Erwan sourit d’un seul coup.
- Putain les mecs !! Comment vous allez bien ensemble, c’est incroyable !!!
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (79 /150) (Aix) (Hassan)
Hassan quitte le lit en y laissant celle de ses favorites qui était du voyage et a eu l’honneur de partager sa couche, il s’habille rapidement et descend jusqu’au hall d’entrée.
Sa première épouse, la mère de son fils unique Amid est déjà prête à le suivre jusqu’à l’hôpital où le jeune homme aux dernières nouvelles est toujours en sommeil assisté.
Omar son secrétaire particulier ayant déjà fait préparer la limousine qui les attend avec son chauffeur devant la porte.
Le petit-déjeuner lui est servi pendant le trajet qui le mènera une demi-heure plus tard au centre hospitalier Paul Sézanne.
Le chauffeur remarque les quatre motards en uniformes collant la limousine et en avertit son patron.
- Votre excellence, nous avons droit à la protection de la police.
- (Hassan se tourne légèrement) C’est toi Omar qui les a avertis ?
- Bien sûr que non-excellence !!
Hassan jette un œil rapide sur son secrétaire et esquisse un sourire.
- Préviens les autorités que je n’ai pas besoin d’eux.
- Bien excellence.
Hassan regarde un moment l’homme encore jeune qui est à son service depuis des années, comme à chaque fois son cœur bat plus vite et il sait très bien que pour Omar c’est réciproque car ils s’aiment vraiment et ce depuis le premier jour où ils se sont rencontrés.
C’était lors de l’entretien d’embauche que le tout jeune homme, qu’était alors Omar, venait passer en tremblant d’intimidation, ne sachant pas comment lui parler et en bafouillant de panique en le fixant de ses yeux magnifiques.
Hassan avait tout de suite compris que quelque chose venait d’arriver et que ce garçon de six ans son cadet allait non seulement entrer à son service malgré qu’il n’en eût pas et de loin les meilleures aptitudes, mais qu’avec le temps il lui serait indispensable pour son équilibre.
Et de fait, très vite leur relation s’est imposée à eux pour devenir ce qu’elle est aujourd’hui, c'est-à-dire secrète car elle ne serait pas acceptée dans son pays bien qu’il en soit le maître absolu, mais d’une intensité telle qu’une séparation même de quelques jours leur semblerait à tout deux intolérable.
Ils s’y sont déjà essayés suite à un pari débile qu’ils s’étaient donné lors d’une de leurs « réunions informelles » qu’ils organisent régulièrement pour soi-disant mettre au point les affaires du pays et qui se terminent et parfois même commencent enlacés dans les bras l’un de l’autre.
Hassan était donc parti pour une affaire commerciale sans lui, n’emmenant qu’une épouse et deux concubines.
Dès le lendemain son humeur est devenue exécrable et il lui a fallu interrompre son voyage avant la fin de la semaine, n’y tenant plus de ne pouvoir lui parler qu’au téléphone.
À peine de retour, ils se sont enfermés dans son bureau et ont fait l’amour comme des fous n’en sortant que tard dans la nuit avec des poches sous les yeux qui les ont bien fait rire ce jour-là.
Depuis plus jamais ils n’ont fait de paris idiots quant à leurs possibilités de rester plus d’un jour loin l’un de l’autre.
Hassan croise le regard d’Omar et sourit tendrement, il le reporte ensuite pour retrouver sa prestance vers la vitre où il voit avec satisfaction les motos perdre du terrain pour finalement disparaître de sa vue.
- (Omar) C’est fait votre excellence.
- J’ai vu !! Merci !!
Sa première épouse sourit derrière son voile, le merci ne faisant pas partie des mots qu’utilise son époux sauf bien sûr quand il s’adresse à son « secrétaire » ou à elle.
Il y a longtemps qu’elle a percé leur petit jeu et qu’elle connaît ce que ressentent l’un pour l’autre les deux hommes, elle accepte la situation parce qu’elle aime son époux et qu’elle est la seule à qui il a donné un fils.
Ses deux autres épouses et ses cinq concubines ont été prévenues qu’elles n’enfanteraient jamais de lui, pour soi-disant garder l’héritage à son seul fils aîné.
La réalité est tout autre car même si Hassan ne rechigne pas à les honorer comme il se doit, elles ne sont là que comme façade pour le respect des coutumes et si ça n’avait pas été le cas, il s’en serait passé sans aucun regret.
Fatima aime son époux et son époux l’aime, même s’il partage son cœur avec Omar et sa couche avec toutes les autres.
Hassan voit les yeux brillant de Fatima et le sourire d’Omar, il sait qu’elle est au courant pour eux deux et aussi que son "secrétaire" n’ignore pas que sa première épouse connaît la relation qu’il a avec lui.
S’ils n’en parlent pas c’est tout simplement par un accord tacite, comprenant sans se l’avoir jamais dit qu’ainsi ils n’auront jamais l’occasion de commettre un impair fatal pour eux trois devant un étranger qui pourrait alors comprendre et rapporter au peuple « l’ignominieuse perversion » de son dirigeant pourtant adulé.
La limousine se gare enfin sur le parking de l’hôpital en prenant trois places à elle toute seule, Omar s’empresse d’aller ouvrir à Hassan puis à son épouse et tous trois se dirigent vers l’entrée pour aller aux nouvelles de leurs fils et pour Omar celui qu’il considère comme un neveu qu’il chérit de tout son cœur.
2eme ANNEE Fêtes de fin d’années : (80 /150) (Chan / Dante)
"La veille au soir"
Le câlin terminé et les explications données, Dante tout sourire entre dans la buanderie pour préparer sa valise quand il voit que celle-ci est déjà faite.
- Tu as pensé à tout je vois !!
Chan entrant dans la pièce à son tour.
- Je n’avais rien d’autre à faire, mais tu as encore le temps de regarder s’il ne te manque rien. Nous ne prenons le train que demain matin.
- Ah ! Ok ! Mais dis-moi ? On va dormir où ?
- J’ai eu Yuan tout à l’heure et il m’a dit qu’il s’en occupe et qu’il ne devrait pas y avoir de soucis.
- Et s’il y en a ?
- Tu sais chéri, les hôtels ne sont pas faits pour les chiens et puis je peux toujours appeler oncle Ming. J’ai appris qu’il était là-bas lui aussi et ça me fera trop plaisir de le voir.
- Cool !! Viens ici que je t’embrasse toi !!
Chan faisant semblant de reculer de peur.
- Encore !!
Dante va pour lui balancer une vanne quand la sonnette de l’entrée retentit.
« Ding ! Dong ! »
- (Dante surpris) Tu attends quelqu’un ?
- Ma foi non !!
Il va ouvrir et tombe sur une jeune femme assez petite mais avec de longs cheveux bruns et de magnifiques yeux verts qui lui sourient aussitôt qu’elle le voit.
- Bonjour ! Ou plutôt bonsoir !
- (Chan courtois) Bonsoir ! C’est pourquoi ?
- Je crois que vous êtes des amis de Florian et j’ai à vous parler.
Chan se place de côté pour la laisser entrer.
- En effet !! Mais entrez donc.
- Merci !
Il referme derrière elle et lui propose de s’installer au salon en lui offrant une boisson, entre-temps Dante entre dans la pièce à son tour en montrant à son ami la jeune femme avec des yeux étonnés.
Celui-ci lui répond par un hochement d’épaule voulant dire qu’il n’en sait pas plus que lui quant à la raison de sa présence.
- (Chan) Voici mon compagnon Dante, Florian vous en a sans doute parlé.
- Oui en effet ! Enchantez de vous connaître, mais je ne me suis pas présentée ; Camille une amie qui travaille avec Patrice à la DST.
Dante aussitôt panique.
- Il n’est rien arrivé à « Flo » ?
Camille d’un sourire rassurant.
- Non ! Ne t’en fais pas, si je suis venue vous voir c’est que j’ai un petit service à vous demander. J’ai appris que vous partiez le rejoindre demain et justement nous attendons quelqu’un qui doit absolument le rejoindre et je me demandais si vous ne pourriez pas le prendre en charge. C’est juste pour le trajet rassurez-vous, après Patrice s’en occupera et il ne vous gênera plus.
- (Chan amusé) C’est quoi ce coup-ci ? Un crocodile ?
- (Camille en riant) Bien sûr que non Hi ! Hi ! C’est juste un jeune garçon un peu particulier.
- (Dante intéressé) Particulier dans quel sens ?
- C’est un jeune chasseur Massaï qui n’a encore jamais quitté sa tribu et pour qui notre façon de vivre est totalement inconnue. Si je vous demande votre aide, c’est juste parce que mon travail m’empêche d’y aller moi-même et qu’il est préférable que ce soient des amis de Florian plutôt que des hommes du service qui s’en occupent.
- (Chan en riant) Dès l’instant qu’il ne mord pas, il n’y a aucun problème.
- (Dante curieux) Et pourquoi veut-il voir Florian ?
- (Camille) Sans doute une chose en rapport avec l’accident de ses parents, je n’en sais pas beaucoup plus. Juste que ça a l’air suffisamment important pour qu’il vienne en France. Mais ne vous inquiétez pas, il parle notre langue même si parfois il donne une image différente des choses.
- (Dante soucieux) S’il vient d’Afrique, pas sûr que ça fasse plaisir à Florian de le rencontrer.
Camille en hochant la tête.
- C’est à Patrice de gérer ça une fois qu’il sera rendu à destination, je connais bien son père et son petit frère et s’il est du même acabit. Je ne pense pas que « Flo » le repousse, enfin !! Vous le verrez bien !! Votre train est bien à dix heures gare de Lyon ?
- (Chan) Exact !!
- Alors je vous y attendrai avec Taha.
Camille sourit une dernière fois aux deux garçons qu’elle trouve sympathiques et mignons, se disant intérieurement que ça n’aurait même pas dû lui venir à l’esprit connaissant la plupart des amis de Florian.
Elle repose son verre et se lève alors pour prendre congé avant qu’ils ne viennent à lui poser d’autres questions dont elle n’aurait pas le droit de répondre.
- Je m’excuse, mais je ne peux rester plus longtemps. Nous aurons certainement l’occasion de nous revoir très vite.
Chan la raccompagne jusqu’au palier. Une fois la porte refermée derrière elle, il rejoint son compagnon avec l’air soucieux.
- Je me demande bien ce que ça va encore amener comme problèmes cette histoire !!
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (81 / 150) (Aix) (L’enlèvement)
Nicolaï et son adjoint arrivent à la gare d’Aix en Provence, ils montent directement dans un véhicule garé non loin et se rendent sans perdre de temps jusqu’à un appartement situé à quelques pas de celui où étaient en planque les agents des renseignements généraux.
Six hommes y sont déjà dont cinq depuis la veille et surveillent à tours de rôles le cirque à la jumelle.
Quand ils voient entrer leur chef, ils se raidissent et le saluent respectueusement.
"En Russe".
- (Nicolaï) Alors ??
- (Sergei) Nous avons eu quelques renseignements complémentaires sur celui que nous cherchons, Il se prénommerait Florian et serait roux.
- (Vassili) Nous n’avons repéré que deux garçons roux dans le cirque patron, tenez !! Voici les clichés que nous en avons pris.
Nicolaï les lui prend des mains et les regarde attentivement, il en rejette une partie et rend les autres à son homme de mains.
- Ce doit être celui-là, l’autre me paraît beaucoup trop jeune pour être déjà chirurgien.
- (Stanislas son adjoint) Que faisons-nous maintenant ?
- (Nicolaï) Nous devons agir très vite, il faut que nous ayons replié avant demain matin.
- (Sergei) Le mieux serait de les endormir tous, le cirque fait relâche cette nuit et ce sera le moment ou jamais.
- (Nicolaï) Ce plan me plaît !! Mettez-le en action !! Je dois repartir immédiatement, il serait trop dangereux pour moi de rester ici. Stanislas restera avec vous et vous conduirez immédiatement le garçon où vous savez, le bateau relâchera demain matin avant l’aube au port de Marseille.
- (Stanislas) Bien patron.
- (Nicolaï) Vadim va me reconduire à la gare et je veux un silence radio total vous m’entendez ?? Stanislas m’enverra un texto quand la mission sera terminée et que le gamin sera dans le bateau en route pour le pays. Un "il fait beau" suffira pour que je comprenne, sinon n’importe quoi et je saurai qu’il y a eu un problème et je n’ose pas imaginer les conséquences que ça aurait sur nous tous messieurs alors ne chiottés pas cette mission !!
Les sept hommes se saluent, le visage sombre car ils ont très bien compris le message, Vadim enfile son manteau et raccompagne son patron comme il lui a demandé pendant que le reste de l’équipe reprend sa surveillance et prépare ce dont ils auront besoin pour le soir.
***/***
Deux hommes de la DST voient revenir Nicolaï accompagné cette fois-ci d’un autre homme que celui avec lequel il est venu depuis Moscou.
- Qu’est-ce qu’on fait ?
- Je reste là et toi tu les files !!
- Ok !! Préviens le service, c’est louche cette histoire. Il n’est pas resté longtemps et d’ici qu’on sache où ils se planquent et combien ils sont !!!
- T’inquiète je vais faire ratisser la zone et on les trouvera bien, occupe-toi de savoir où il va et surtout qu’il ne quitte pas le pays. Fais-toi aider par la « nationale » s’il le faut, je ne sais pas pour toi mais pour moi ça craint un max.
- Comme tu dis oui !! (Ils démarrent), je dois y aller !! Fais gaffe à toi !!
La voiture avance est entre dans le trafic à la suite de celle où est monté Nicolaï, l’homme restant en place alerte aussitôt sa base et attend les instructions.
***/***
Nicolaï se détend, la rapidité de l’action qu’ils vont mener lui donne tout espoir de réussite.
Le temps que les premiers rapports sur son passage en France fassent le tour des services concernés, tout sera déjà bouclé et lui sera loin.
Ils ne s’attendent sûrement pas à ce que son pays s’intéresse si particulièrement à ce jeune médecin et le temps qu’ils se rendent compte qu’il n’est plus là après leur réveil, le bateau sera déjà dans les eaux internationales et ils ne pourront plus agir sans de graves ennuis diplomatiques.
Maintenant il va devoir ensuite gérer cette menace qui a été faite à l’encontre de ses proches, un plan machiavélique prend place petit à petit dans son esprit retord qui lui fait retrousser les lèvres dans un rictus démoniaque.
Vladimir se croit le plus fort et jusqu’à maintenant c’était la réalité car il avait auprès de lui une équipe fidèle à son régime, maintenant qu’il fasse pression sur ceux qui l’ont fait accéder au pouvoir n’était pas la meilleure idée qu’il a eu et il va descendre de haut le jour où il n’aura plus personne derrière lui pense-t-il.
Il fait le compte dans sa tête de ceux qu’il devra convaincre à ses idées et se dit qu’en fin de compte il n’en a pas temps que ça et que ce devrait être une chose réalisable avec du temps et de la patience.
Il revoit dans son esprit la photo du jeune rouquin tout souriant et à un bref instant un pincement au cœur en imaginant quel destin il va maintenant avoir aux mains d’un tel despote.
Si c’était à un de ses enfants qu’on réservait un traitement pareil, il se dit que lui ne s’en remettrait sûrement pas.
Ce bref moment de compassion passe très vite car ce n’est pas dans sa nature de s’apitoyer sur le destin des autres et il sourit en pensant à sa famille à lui qu’il va très vite retrouver sain et sauf grâce à son génie dont il se complaît à en reconnaître la valeur.
Erwan suit Florian qui le présente à ses amis en faisant le tour de chacun pour qu’ils se serrent la main en échangeant quelques paroles.
Vu le nombre, ça prend un certain temps et Erwan n’en revient toujours pas qu’il y en ait autant.
Il s’assoit enfin en croyant en avoir fini quand d’autres arrivent encore par deux ou en couple et viennent se joindre à eux non sans venir se présenter à leurs tours à ce jeune homme qu’ils n’avaient encore jamais vu jusque-là.
Il est presque dix heures quand tous se lèvent et bizarrement partent par groupes en s’éparpillant dans tous les sens ; reste près de Florian un grand blond magnifique ainsi qu’un grand brun indubitablement asiatique et sa petite amie qu’il serre tout contre lui depuis qu’il est arrivé, sûrement de peur de la perdre se dit-il en riant intérieurement.
Je vois Erwan et son visage incrédule :
- Il va falloir que je t’explique comment nous fonctionnons quand nous sommes tous ensemble, tu te doutes bien que nous ne sommes pas toujours les uns avec les autres sinon il y aurait vite embouteillage Hi ! Hi !
- Oui mais là !! C’est pire qu’une envolée de moineaux dis donc ??
- T’inquiète nous nous reverrons tous dans la journée au gré de nos envies, bien sûr tu restes avec moi aujourd’hui mais sache que tu es libre d’aller avec qui tu veux quand tu veux suivant ceux de mes amis avec qui tu as envie de passer un moment.
- (Erwan) Ah ! Je comprends ! En fait c’est super comme idée, si je saisis bien vous êtes resté vous quatre comme ça et ça aurait pu être aussi bien quelqu’un d’autre avec toi ?
- Tu as tout compris mon pote, ce matin nous avions envie de passer un moment ensemble mais bien sûr tu es le bienvenu.
- (Yuan) Florian apprend l’équitation et nous sommes restés avec lui pour voir comment il progresse, mais tu verras que sous le chapiteau il y en aura d’autres parce que c’est franchement trop drôle Hi ! Hi !
- Facile de te moquer ! Je voudrais bien t’y voir toi ?
- (Yuan amusé) Si Ramirez est d’accord pourquoi pas.
- (Thomas) J’essaierais bien moi aussi !
- (Patricia) Tiens oui !! Pourquoi pas !!
Erwan reste un moment songeur en regardant ce petit groupe d’amis qui visiblement s’entend à merveille.
Il est troublé par leurs beautés et la façon naturelle qu’ils ont de se sourire sans arrêt.
C’est quand le grand blond sorti tout droit d’un magazine prend Florian par la taille et que celui-ci se colle langoureusement à lui qu’il s’arrête net le temps d’en comprendre enfin la signification.
Yuan et Patricia voient son trouble et s’approchent de lui.
-(Yuan étonné) Tu ne savais pas pour Thomas et Florian ?
- (Erwan en se ressaisissant) Comment ?
- (Patricia) Qu’ils sont en couple ! Tu ne le savais pas ?
- Ma foi non !! Ça fiche un coup quand même !!
Thomas se retourne et voit ses amis arrêtés quelques mètres en arrière, il remarque l’air ahuri d’Erwan figé sur eux et croit comprendre.
- Tu n’as pas dit à ton copain pour nous deux ?
- Non ! Pourquoi ?
- Parce qu’il vient juste de s’en rendre compte apparemment !!
Je me retourne à mon tour et constate moi aussi le visage figé de surprise d’Erwan.
J’entraîne alors Thomas en arrière et le rejoins en souriant, sa stupeur doit être grande car il est comme statufié devant nous.
- Ah oui au fait « Wanou », j’avais oublié de te dire qu’on était ensemble avec « Thom ». Houhou !!!
Je lui mets la main devant les yeux en la remuant de gauche à droite.
- Y’a quelqu’un !!! Houhou !!
- Eh bien ça alors !!!
Je me fige à mon tour, sa tête me fait penser qu’il n’apprécie pas la nouvelle.
- Ça te dérange ??
- Hein !! Non ce n’est pas ça !!
- C’est quoi alors ??
Erwan sourit d’un seul coup.
- Putain les mecs !! Comment vous allez bien ensemble, c’est incroyable !!!
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (79 /150) (Aix) (Hassan)
Hassan quitte le lit en y laissant celle de ses favorites qui était du voyage et a eu l’honneur de partager sa couche, il s’habille rapidement et descend jusqu’au hall d’entrée.
Sa première épouse, la mère de son fils unique Amid est déjà prête à le suivre jusqu’à l’hôpital où le jeune homme aux dernières nouvelles est toujours en sommeil assisté.
Omar son secrétaire particulier ayant déjà fait préparer la limousine qui les attend avec son chauffeur devant la porte.
Le petit-déjeuner lui est servi pendant le trajet qui le mènera une demi-heure plus tard au centre hospitalier Paul Sézanne.
Le chauffeur remarque les quatre motards en uniformes collant la limousine et en avertit son patron.
- Votre excellence, nous avons droit à la protection de la police.
- (Hassan se tourne légèrement) C’est toi Omar qui les a avertis ?
- Bien sûr que non-excellence !!
Hassan jette un œil rapide sur son secrétaire et esquisse un sourire.
- Préviens les autorités que je n’ai pas besoin d’eux.
- Bien excellence.
Hassan regarde un moment l’homme encore jeune qui est à son service depuis des années, comme à chaque fois son cœur bat plus vite et il sait très bien que pour Omar c’est réciproque car ils s’aiment vraiment et ce depuis le premier jour où ils se sont rencontrés.
C’était lors de l’entretien d’embauche que le tout jeune homme, qu’était alors Omar, venait passer en tremblant d’intimidation, ne sachant pas comment lui parler et en bafouillant de panique en le fixant de ses yeux magnifiques.
Hassan avait tout de suite compris que quelque chose venait d’arriver et que ce garçon de six ans son cadet allait non seulement entrer à son service malgré qu’il n’en eût pas et de loin les meilleures aptitudes, mais qu’avec le temps il lui serait indispensable pour son équilibre.
Et de fait, très vite leur relation s’est imposée à eux pour devenir ce qu’elle est aujourd’hui, c'est-à-dire secrète car elle ne serait pas acceptée dans son pays bien qu’il en soit le maître absolu, mais d’une intensité telle qu’une séparation même de quelques jours leur semblerait à tout deux intolérable.
Ils s’y sont déjà essayés suite à un pari débile qu’ils s’étaient donné lors d’une de leurs « réunions informelles » qu’ils organisent régulièrement pour soi-disant mettre au point les affaires du pays et qui se terminent et parfois même commencent enlacés dans les bras l’un de l’autre.
Hassan était donc parti pour une affaire commerciale sans lui, n’emmenant qu’une épouse et deux concubines.
Dès le lendemain son humeur est devenue exécrable et il lui a fallu interrompre son voyage avant la fin de la semaine, n’y tenant plus de ne pouvoir lui parler qu’au téléphone.
À peine de retour, ils se sont enfermés dans son bureau et ont fait l’amour comme des fous n’en sortant que tard dans la nuit avec des poches sous les yeux qui les ont bien fait rire ce jour-là.
Depuis plus jamais ils n’ont fait de paris idiots quant à leurs possibilités de rester plus d’un jour loin l’un de l’autre.
Hassan croise le regard d’Omar et sourit tendrement, il le reporte ensuite pour retrouver sa prestance vers la vitre où il voit avec satisfaction les motos perdre du terrain pour finalement disparaître de sa vue.
- (Omar) C’est fait votre excellence.
- J’ai vu !! Merci !!
Sa première épouse sourit derrière son voile, le merci ne faisant pas partie des mots qu’utilise son époux sauf bien sûr quand il s’adresse à son « secrétaire » ou à elle.
Il y a longtemps qu’elle a percé leur petit jeu et qu’elle connaît ce que ressentent l’un pour l’autre les deux hommes, elle accepte la situation parce qu’elle aime son époux et qu’elle est la seule à qui il a donné un fils.
Ses deux autres épouses et ses cinq concubines ont été prévenues qu’elles n’enfanteraient jamais de lui, pour soi-disant garder l’héritage à son seul fils aîné.
La réalité est tout autre car même si Hassan ne rechigne pas à les honorer comme il se doit, elles ne sont là que comme façade pour le respect des coutumes et si ça n’avait pas été le cas, il s’en serait passé sans aucun regret.
Fatima aime son époux et son époux l’aime, même s’il partage son cœur avec Omar et sa couche avec toutes les autres.
Hassan voit les yeux brillant de Fatima et le sourire d’Omar, il sait qu’elle est au courant pour eux deux et aussi que son "secrétaire" n’ignore pas que sa première épouse connaît la relation qu’il a avec lui.
S’ils n’en parlent pas c’est tout simplement par un accord tacite, comprenant sans se l’avoir jamais dit qu’ainsi ils n’auront jamais l’occasion de commettre un impair fatal pour eux trois devant un étranger qui pourrait alors comprendre et rapporter au peuple « l’ignominieuse perversion » de son dirigeant pourtant adulé.
La limousine se gare enfin sur le parking de l’hôpital en prenant trois places à elle toute seule, Omar s’empresse d’aller ouvrir à Hassan puis à son épouse et tous trois se dirigent vers l’entrée pour aller aux nouvelles de leurs fils et pour Omar celui qu’il considère comme un neveu qu’il chérit de tout son cœur.
2eme ANNEE Fêtes de fin d’années : (80 /150) (Chan / Dante)
"La veille au soir"
Le câlin terminé et les explications données, Dante tout sourire entre dans la buanderie pour préparer sa valise quand il voit que celle-ci est déjà faite.
- Tu as pensé à tout je vois !!
Chan entrant dans la pièce à son tour.
- Je n’avais rien d’autre à faire, mais tu as encore le temps de regarder s’il ne te manque rien. Nous ne prenons le train que demain matin.
- Ah ! Ok ! Mais dis-moi ? On va dormir où ?
- J’ai eu Yuan tout à l’heure et il m’a dit qu’il s’en occupe et qu’il ne devrait pas y avoir de soucis.
- Et s’il y en a ?
- Tu sais chéri, les hôtels ne sont pas faits pour les chiens et puis je peux toujours appeler oncle Ming. J’ai appris qu’il était là-bas lui aussi et ça me fera trop plaisir de le voir.
- Cool !! Viens ici que je t’embrasse toi !!
Chan faisant semblant de reculer de peur.
- Encore !!
Dante va pour lui balancer une vanne quand la sonnette de l’entrée retentit.
« Ding ! Dong ! »
- (Dante surpris) Tu attends quelqu’un ?
- Ma foi non !!
Il va ouvrir et tombe sur une jeune femme assez petite mais avec de longs cheveux bruns et de magnifiques yeux verts qui lui sourient aussitôt qu’elle le voit.
- Bonjour ! Ou plutôt bonsoir !
- (Chan courtois) Bonsoir ! C’est pourquoi ?
- Je crois que vous êtes des amis de Florian et j’ai à vous parler.
Chan se place de côté pour la laisser entrer.
- En effet !! Mais entrez donc.
- Merci !
Il referme derrière elle et lui propose de s’installer au salon en lui offrant une boisson, entre-temps Dante entre dans la pièce à son tour en montrant à son ami la jeune femme avec des yeux étonnés.
Celui-ci lui répond par un hochement d’épaule voulant dire qu’il n’en sait pas plus que lui quant à la raison de sa présence.
- (Chan) Voici mon compagnon Dante, Florian vous en a sans doute parlé.
- Oui en effet ! Enchantez de vous connaître, mais je ne me suis pas présentée ; Camille une amie qui travaille avec Patrice à la DST.
Dante aussitôt panique.
- Il n’est rien arrivé à « Flo » ?
Camille d’un sourire rassurant.
- Non ! Ne t’en fais pas, si je suis venue vous voir c’est que j’ai un petit service à vous demander. J’ai appris que vous partiez le rejoindre demain et justement nous attendons quelqu’un qui doit absolument le rejoindre et je me demandais si vous ne pourriez pas le prendre en charge. C’est juste pour le trajet rassurez-vous, après Patrice s’en occupera et il ne vous gênera plus.
- (Chan amusé) C’est quoi ce coup-ci ? Un crocodile ?
- (Camille en riant) Bien sûr que non Hi ! Hi ! C’est juste un jeune garçon un peu particulier.
- (Dante intéressé) Particulier dans quel sens ?
- C’est un jeune chasseur Massaï qui n’a encore jamais quitté sa tribu et pour qui notre façon de vivre est totalement inconnue. Si je vous demande votre aide, c’est juste parce que mon travail m’empêche d’y aller moi-même et qu’il est préférable que ce soient des amis de Florian plutôt que des hommes du service qui s’en occupent.
- (Chan en riant) Dès l’instant qu’il ne mord pas, il n’y a aucun problème.
- (Dante curieux) Et pourquoi veut-il voir Florian ?
- (Camille) Sans doute une chose en rapport avec l’accident de ses parents, je n’en sais pas beaucoup plus. Juste que ça a l’air suffisamment important pour qu’il vienne en France. Mais ne vous inquiétez pas, il parle notre langue même si parfois il donne une image différente des choses.
- (Dante soucieux) S’il vient d’Afrique, pas sûr que ça fasse plaisir à Florian de le rencontrer.
Camille en hochant la tête.
- C’est à Patrice de gérer ça une fois qu’il sera rendu à destination, je connais bien son père et son petit frère et s’il est du même acabit. Je ne pense pas que « Flo » le repousse, enfin !! Vous le verrez bien !! Votre train est bien à dix heures gare de Lyon ?
- (Chan) Exact !!
- Alors je vous y attendrai avec Taha.
Camille sourit une dernière fois aux deux garçons qu’elle trouve sympathiques et mignons, se disant intérieurement que ça n’aurait même pas dû lui venir à l’esprit connaissant la plupart des amis de Florian.
Elle repose son verre et se lève alors pour prendre congé avant qu’ils ne viennent à lui poser d’autres questions dont elle n’aurait pas le droit de répondre.
- Je m’excuse, mais je ne peux rester plus longtemps. Nous aurons certainement l’occasion de nous revoir très vite.
Chan la raccompagne jusqu’au palier. Une fois la porte refermée derrière elle, il rejoint son compagnon avec l’air soucieux.
- Je me demande bien ce que ça va encore amener comme problèmes cette histoire !!
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (81 / 150) (Aix) (L’enlèvement)
Nicolaï et son adjoint arrivent à la gare d’Aix en Provence, ils montent directement dans un véhicule garé non loin et se rendent sans perdre de temps jusqu’à un appartement situé à quelques pas de celui où étaient en planque les agents des renseignements généraux.
Six hommes y sont déjà dont cinq depuis la veille et surveillent à tours de rôles le cirque à la jumelle.
Quand ils voient entrer leur chef, ils se raidissent et le saluent respectueusement.
"En Russe".
- (Nicolaï) Alors ??
- (Sergei) Nous avons eu quelques renseignements complémentaires sur celui que nous cherchons, Il se prénommerait Florian et serait roux.
- (Vassili) Nous n’avons repéré que deux garçons roux dans le cirque patron, tenez !! Voici les clichés que nous en avons pris.
Nicolaï les lui prend des mains et les regarde attentivement, il en rejette une partie et rend les autres à son homme de mains.
- Ce doit être celui-là, l’autre me paraît beaucoup trop jeune pour être déjà chirurgien.
- (Stanislas son adjoint) Que faisons-nous maintenant ?
- (Nicolaï) Nous devons agir très vite, il faut que nous ayons replié avant demain matin.
- (Sergei) Le mieux serait de les endormir tous, le cirque fait relâche cette nuit et ce sera le moment ou jamais.
- (Nicolaï) Ce plan me plaît !! Mettez-le en action !! Je dois repartir immédiatement, il serait trop dangereux pour moi de rester ici. Stanislas restera avec vous et vous conduirez immédiatement le garçon où vous savez, le bateau relâchera demain matin avant l’aube au port de Marseille.
- (Stanislas) Bien patron.
- (Nicolaï) Vadim va me reconduire à la gare et je veux un silence radio total vous m’entendez ?? Stanislas m’enverra un texto quand la mission sera terminée et que le gamin sera dans le bateau en route pour le pays. Un "il fait beau" suffira pour que je comprenne, sinon n’importe quoi et je saurai qu’il y a eu un problème et je n’ose pas imaginer les conséquences que ça aurait sur nous tous messieurs alors ne chiottés pas cette mission !!
Les sept hommes se saluent, le visage sombre car ils ont très bien compris le message, Vadim enfile son manteau et raccompagne son patron comme il lui a demandé pendant que le reste de l’équipe reprend sa surveillance et prépare ce dont ils auront besoin pour le soir.
***/***
Deux hommes de la DST voient revenir Nicolaï accompagné cette fois-ci d’un autre homme que celui avec lequel il est venu depuis Moscou.
- Qu’est-ce qu’on fait ?
- Je reste là et toi tu les files !!
- Ok !! Préviens le service, c’est louche cette histoire. Il n’est pas resté longtemps et d’ici qu’on sache où ils se planquent et combien ils sont !!!
- T’inquiète je vais faire ratisser la zone et on les trouvera bien, occupe-toi de savoir où il va et surtout qu’il ne quitte pas le pays. Fais-toi aider par la « nationale » s’il le faut, je ne sais pas pour toi mais pour moi ça craint un max.
- Comme tu dis oui !! (Ils démarrent), je dois y aller !! Fais gaffe à toi !!
La voiture avance est entre dans le trafic à la suite de celle où est monté Nicolaï, l’homme restant en place alerte aussitôt sa base et attend les instructions.
***/***
Nicolaï se détend, la rapidité de l’action qu’ils vont mener lui donne tout espoir de réussite.
Le temps que les premiers rapports sur son passage en France fassent le tour des services concernés, tout sera déjà bouclé et lui sera loin.
Ils ne s’attendent sûrement pas à ce que son pays s’intéresse si particulièrement à ce jeune médecin et le temps qu’ils se rendent compte qu’il n’est plus là après leur réveil, le bateau sera déjà dans les eaux internationales et ils ne pourront plus agir sans de graves ennuis diplomatiques.
Maintenant il va devoir ensuite gérer cette menace qui a été faite à l’encontre de ses proches, un plan machiavélique prend place petit à petit dans son esprit retord qui lui fait retrousser les lèvres dans un rictus démoniaque.
Vladimir se croit le plus fort et jusqu’à maintenant c’était la réalité car il avait auprès de lui une équipe fidèle à son régime, maintenant qu’il fasse pression sur ceux qui l’ont fait accéder au pouvoir n’était pas la meilleure idée qu’il a eu et il va descendre de haut le jour où il n’aura plus personne derrière lui pense-t-il.
Il fait le compte dans sa tête de ceux qu’il devra convaincre à ses idées et se dit qu’en fin de compte il n’en a pas temps que ça et que ce devrait être une chose réalisable avec du temps et de la patience.
Il revoit dans son esprit la photo du jeune rouquin tout souriant et à un bref instant un pincement au cœur en imaginant quel destin il va maintenant avoir aux mains d’un tel despote.
Si c’était à un de ses enfants qu’on réservait un traitement pareil, il se dit que lui ne s’en remettrait sûrement pas.
Ce bref moment de compassion passe très vite car ce n’est pas dans sa nature de s’apitoyer sur le destin des autres et il sourit en pensant à sa famille à lui qu’il va très vite retrouver sain et sauf grâce à son génie dont il se complaît à en reconnaître la valeur.
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