20-08-2020, 03:09 PM
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (56 / 150) (Le jeune prince) (suite)
Un « bip » nous rappelle à l’ordre et Patricia regarde l’appareil l’air contrarié.
- Prends vite ta décision !! Il commence à flancher, ça fait trop longtemps qu’il est ouvert !
- Mais non !! C’est juste la moelle épinière qui re-circule normalement et il faut laisser le temps à son cerveau de reprendre ses fonctions normales, il reçoit un tas d’information qu’il avait commencé à perdre l’habitude d’avoir.
- Son pouls est à neuf et il baisse encore.
- Laisse-moi voir ça !!
Je m’approche des moniteurs et observe un moment les graphiques, je m’aperçois alors que je suis en dehors des champs des deux caméras et une idée me vient tout de suite en tête, je soulève mon masque et laisse filer un long jet de salive dans mon gant en latex.
Je retourne rapidement vers eux en leur prodiguant des paroles rassurantes.
- Ça remonte tranquille, c’était bien comme je l’avais dit !! Maintenant vérifions une nouvelle fois ce nœud !! Ne bougez pas vos doigts les gars !!
Je couvre au maximum le corps du garçon avec le mien et laisse filer ma salive le long de mes deux doigts joints.
Une fois qu’elle commence à goutter sur la vertèbre, j’étale avec mon autre main le liquide tout le long de la trace de la cassure en prenant soin d’en garder assez pour faire également l’autre côté.
Quelques secondes suffisent pour que la marque de la fente commence déjà à s’estomper, je bidouille un peu la ligature et je prends un air satisfait en relevant la tête et en m’adressant à mes amis.
- En fin de compte je pense que ça tiendra assez longtemps !!
Patricia qui bien sûr comme les deux garçons a tout suivi avec attention :
- Je pense aussi !!
- Enlevez doucement vos doigts les gars !! Comme ça oui !! C’est du tout bon !!
Je raccorde quelques nerfs sectionnés et renforce avec une seringue remplie d’un substitut cartilagineux les coussins amortisseur entre les trois vertèbres qui ont morflé et je remets avec précaution les muscles dorsaux en place après avoir jeté un dernier coup d’œil sur la vertèbre qui maintenant est comme neuve.
Le reste est un jeu d’enfant et je me mets aux points de sutures en faisant du mieux possible pour qu’il n’ait pas une marque trop esthétiquement handicapante.
Je mate amusé ses fesses glabres et toutes rondes en pensant qu’avec quelques kilos de moins il y aurait foule pour avoir envie de les prendre en mains.
J’espère avoir l’occasion de lui parler pour lui en faire la remarque en toute amitié afin qu’il comprenne qu’un peu de sport et une nourriture équilibrée feraient rapidement de lui un mec très attirant et je sais de quoi je parle avec ma bande de loustic qui n’a rien à jeter eux non plus.
- Vous lui enlevez la solution nourrissante et vous lui mettez une poche d’antiseptique en intraveineuse à la place, je ne voudrais pas qu’il chope une saloperie derrière ça. Vérifiez également ses plaquettes et si besoin est rajoutez-y une poche de sang, maintenez-le en endormissement assisté pendant quarante-huit heures. Bon !! Un petit nettoyage de la plaie à la Bétadine et vous lui mettez une compresse avec une ceinture herniaire bien serrée sans lui couper la circulation sanguine non plus.
- (Julien) Il va s’en remettre alors ?
Maxime en badigeonnant la cicatrice avec l’antiseptique :
- On dirait bien oui !! Encore un qui a eu de la chance et qui ne saura sans doute jamais à quel point.
Patricia lève la tête et sursaute car elle vient de capter le petit point de lumière dans le plafond.
- Regardez discrètement au plafond les gars !! J’ai la nette impression qu’on n’avait pas encore tout vue.
Nous voyons tous la troisième caméra qui nous nargue et je revisualise le moment où j’ai utilisé ma salive en essayant d’y inclure le champ de la caméra.
Normalement elle n’a dû prendre que mon dos car je m’étais penché en avant pour faire semblant de lire les graphismes sur les appareils électroniques et je réalise qu’elle n’a rien pu capter qui pourrait mettre en danger mon secret.
- Bah !! Normalement c’est bon ! Au pire qui aurait l’idée de s’arrêter sur tout ça vu que tout s’est bien passé ?
- (Maxime) Préviens quand même qui tu sais, on ne sait jamais.
- Je lui en dirais deux mots tu as raison mais ça me gêne toujours d’être tout le temps à l’embêter avec mes histoires.
Tout semblant avoir été dit, nous manipulons avec précaution notre patient en lui faisant reprendre place dans son lit et Maxime le sort du bloc avec Julien pour le ramener dans sa chambre et lui mettre les perfusions que je lui aie demandées tout à l’heure.
Je retourne aux douches pour me débarrasser de mes vêtements que je mets directement au sale vu dans l’état où ils sont après l'opération, sans oublié néanmoins d'en ôter le rafistolage de Patricia pour les mettre à ma taille.
J’entre sous la douche et me délasse un long moment en appréciant l’eau chaude qui cingle mon corps.
Je suis déjà sous le jet d'eau brûlant de la douche quand deux mecs nus déboulent en riant et entrent à leurs tours en me plaquant contre la faïence sous leurs masses.
- (Maxime amusé) Alors la crevette !! Pas encore assez ébouillanté ?
- (Julien en riant) Mais c’est qu’il a grandi le bougre !! Hi ! Hi !
- (Maxime en riant à son tour) De quoi tu parles ? De « Flo » ou du « Babar » qu’il a entre les jambes Hi ! Hi ! Parce que si c’est de « Flo » tu as tout faux, c’est juste que nous sommes dans le bac et lui sur le carrelage Hi ! Hi !
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (57 / 150) (Le jeune prince) (fin)
Bien sûr je ne me laisse pas faire et de grands cris résonnent dans la salle de douche qui très vite se transforme en piscine.
C’est une voix bien connue mais féminine qui nous calme d’un coup.
- Eh bien !! De vrais gamins !!
Maxime ne se démonte pas au contraire de ses deux copains et s’approche d’elle en jouant les chippendale.
De voir ses fesses se trémousser sous son nez, Julien chope une érection du feu de dieu qui très vite amène la mienne sans pour autant que je pense à mal.
Patricia regarde « Maxou » et rigole comme une malade devant ses conneries.
Maxime en gonflant ses biceps :
- Tate ma grande !! C’est de la dynamite !!
Patricia qui ne manque pas de repartie mate le corps bien musclé de son copain puis éclate de rire.
- C’est sûr que question dynamite il y a ce qu’il faut Hi ! Hi ! Mais je trouve la mèche bien riquiqui Hi ! Hi ! Sûr que si j’y mets le feu ça va me péter à la figure aussi sec Hi ! Hi !
Maxime regarde son sexe qui sous l’effet de l’eau de la douche n’est pas et loin de là dans sa meilleure forme commence à piquer son bol, Julien capte à ce moment-là l’érection de Florian et repousse son copain pour qu’il apparaisse à la vue de sa copine morte de rire.
- Regarde bien ma grande !! C’est sûr que question dynamite, c’est plutôt restreint mais pour la mèche je ne pense pas que tu y trouveras à redire, elle n’est pas prête à te péter à la figure celle-là.
Comprenant qu’on parle de moi et me rendant compte que je bande comme un âne devant une fille, je pique à mon tour un fard phénoménal en tentant de cacher au mieux mes attributs que Patricia découvre pour la première fois avec les yeux lui sortant de la tête.
- Wouahhhh !!
Julien toujours mort de rire :
- Ferme la bouche, tu veux bien Hi ! Hi ! De toute façon ça ne rentrerait pas Hi ! Hi !
Patricia comme à son habitude ne se démonte pas très longtemps et reprend vite son sens de l’humour, elle s’approche du rouquin qui la voit s’avancer vers lui en souhaitant de tout son cœur disparaître quelque part.
Patricia tend la main vers la chose qui la laisse sans voix, enfin presque :
- Je peux toucher ?
L’éclat de rire des deux garçons derrière elle me ramène à la réalité et c’est en rentrant vite fait dans la douche que je lui réponds en riant à mon tour :
- Pas sans autorisation expresse de Thomas Hi ! Hi ! Maintenant que tu t’es bien rincé l’œil, tu pourrais sortir et nous laisser terminer tranquillement.
Ce petit épisode terminé, nous finissons quand même par calmer le jeu et ressortir pour rejoindre la chambre voir comment va notre jeune Saoudien.
Deux hommes en blouses blanches d’un certain âge sont auprès de lui ainsi que le préfet et vérifient les constantes qui apparemment au vu de leurs airs satisfaits sont bonnes.
Le plus âgé des deux se tourne vers moi en me détaillant de la tête aux pieds.
- Si je n’avais pas eu le docteur Viala en qui j’ai une confiance absolue au téléphone, jamais ne n’aurais pu croire un seul instant que vous seriez capable d’un tel exploit mon garçon !! Je n’en reviens d’abord toujours pas et je serais curieux de savoir où vous avez appris tout ce que vous faites. La précision avec laquelle vous avez sans doute rétabli les fonctions motrices et peut-être même vitales de ce garçon est tout simplement incroyable. L’IRM était pourtant des plus parlantes et je ne connais personne qui se serait essayé à ce que vous venez de faire sans penser que c’était une cause perdue à l’avance.
- C’est que ses personnes ne méritent pas d’être médecins monsieur, il n’y a pas de causes perdues. Juste des gens qui n’ont pas suffisamment de foi en eux pour y arriver.
- Vos paroles sont bien dures vis-à-vis de vos collègues je trouve, chacun de nous fait au mieux avec ses capacités propres et il n’est pas donné à tout le monde d’être aussi doué que vous l’êtes assurément.
Voyant que je n’ai pas l’intention de répondre, le préfet s’avance et me tape fraternellement sur l’épaule.
- Ce garçon revient de loin et les relations entre son pays et le nôtre également.
Maxime qui n’est certainement pas au fait de la diplomatie :
- C’est quand même fort de café votre histoire !! Comme si la France était responsable d’un accident d’avion ?
Le préfet souriant car soulagé d’un grand poids et donc plus conciliant pour répondre aux questions.
- Les arcanes de la relation entre les états sont ainsi faites que les choses ne sont pas toujours aussi simples. Bien sûr que nous ne sommes pas responsables, mais pour l’émir la France serait devenue le pays où serait mort son enfant unique et cela aurait forcément eu un impact sur notre commerce avec lui.
- (Je reste sceptique) Alors que maintenant ?
- Et bien maintenant nous sommes le pays qui a sauvé son fils et l’impact n’en sera que positif lors de nos futures négociations commerciales avec son pays.
- Je trouve ça débile mais je comprends.
- Je dois tenir son père informé, est ce que je peux lui dire qu’il n’y a plus de danger et que son fils va s’en remettre ?
- (Je hoche la tête) Il est hors de danger oui ! Par contre il y a toujours un risque qu’il ne remarche pas même s’il est minime et de toute façon la rééducation sera longue et sans doute douloureuse.
- Peut-être accepteriez-vous de lui expliquer tout ça de vive voix ?
- Si vous pensez que c’est le mieux, pourquoi pas. Ah oui !! Au fait pendant que je vous tiens !! Je vous conseille de récupérer les enregistrements des « trois » caméras et d’en parler à vos supérieurs qui vous diront sûrement quoi en faire.
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (58 /150) (L’émir)
Le préfet respire de toute évidence beaucoup mieux de ne pas avoir à rendre compte directement au père du garçon qui a l’air de le mettre facilement mal à l’aise.
L’histoire des caméras lui passe un peu au-dessus de la tête quand il compose le numéro et qu’il attend la liaison avec l’émir.
- ………….
- Votre altesse ? C’est le préfet Delesalle !!
- …………
- Je vous passe le chirurgien qui vient de terminer l’opération de votre garçon.
- ……………..
- Non ! Non !! Tout va bien rassurez-vous !! Il saura mieux vous en parler que moi.
- …………….
- Entendu votre altesse !!
Il me tend l’appareil.
- Allô ton altesse !! C’est Florian !!
- ………..
- Oui c’est ça !! Le docteur De Bierne si vous préférez !!
- ………..
Dans sa langue car ma façon de parler a l’air de choquer le préfet et d’amuser le reste de la galerie.
- Il va bien oui !!
- ………….
- Il est encore dans le coma et je préfère qu’il y reste encore au moins deux jours.
- …………
- Il m’entend là ?
- ……..
- Ok cool !!
J’explique alors en résumé les actes chirurgicaux que j’ai été obligé de faire sur son fils, le chirurgien près de lui me pose quelques questions très sensées qui me prouvent si besoin était son extrême compétence sur le sujet.
Comme moi il a été surpris de la cassure nette de la vertèbre et apparemment n’en revient pas que j’ai réussi d'en juguler l’épanchement.
Tout ça dure encore un bon quart d’heure où je les sens plus joviales à l’autre bout.
- Maintenant il y aura une rééducation à prévoir et il faudra le suivre de près, la douleur sera sans doute présente encore pendant quelques mois et je vous déconseille de le droguer même si en apparence ça le soulagerait.
- ........
- Le hic c’est que dans ce cas-là il pourrait faire de faux mouvements que la douleur lui aurait sans doute empêché de faire, vous comprenez ?
- ………
- Ça ne lui fera pas de mal parce qu’il est plutôt grassouillet pépère Hi ! Hi !
- …………
- Eh bien c’est du propre !! Pas étonnant si vous lui laissez manger n’importe quoi à n’importe quelle heure.
- …………….
- Vous arrivez demain ? C’est cool mais il devra rester ici quelque temps ou alors ça serait risqué pour lui.
- ………….
- Tu plaisantes ton altesse !! L’avion c’est le pire de tout avec l’effet de décompression, demande à ton toubib !!
- ……………
- Je ne serais pas loin oui ! Pourquoi ?
- ……….
- Ah ok !!
- ……….
- D’accord !! Pas de soucis, je suis en vacances dans un cirque alors vous ne pourrez pas le rater.
- …………
Je reprends le Français pour terminer.
- Bon !! Là c’est nous qui payons la com alors je vous laisse.
- ……………
- C’est ça oui !! Loukoum et salade ton altesse.
Je me rends compte au moment où je termine ma phrase que la connerie qui nous fait rire moi et Ludovic m’a échappée dans la conversation.
Sur le coup il y a un blanc à l’autre bout et je vois bien que le préfet me regarde outré de mes derniers propos, deux énormes éclats de rire sortent du téléphone et résonnent dans la chambre.
Je souris alors en raccrochant et en rendant le téléphone.
- Il n’a pas l’air si terrible ce type !! En tous les cas il connaît bien notre langue.
Le préfet encore visiblement déconcerté :
- Vous avez conscience de la façon dont vous lui avez parlé ?
- Qu’est-ce qu’elle a ma façon de lui parler ?
- Cet homme est multimillionnaire et on ne leur parle pas de cette façon, allons !!
- On me parle bien comme ça à moi ?
- Oui mais ce n’est pas pareil, cet homme est très important et comme je vous l’ai dit multimillionnaire et je suis sans doute loin du compte.
- Eh bien moi aussi et alors ????
Un « bip » nous rappelle à l’ordre et Patricia regarde l’appareil l’air contrarié.
- Prends vite ta décision !! Il commence à flancher, ça fait trop longtemps qu’il est ouvert !
- Mais non !! C’est juste la moelle épinière qui re-circule normalement et il faut laisser le temps à son cerveau de reprendre ses fonctions normales, il reçoit un tas d’information qu’il avait commencé à perdre l’habitude d’avoir.
- Son pouls est à neuf et il baisse encore.
- Laisse-moi voir ça !!
Je m’approche des moniteurs et observe un moment les graphiques, je m’aperçois alors que je suis en dehors des champs des deux caméras et une idée me vient tout de suite en tête, je soulève mon masque et laisse filer un long jet de salive dans mon gant en latex.
Je retourne rapidement vers eux en leur prodiguant des paroles rassurantes.
- Ça remonte tranquille, c’était bien comme je l’avais dit !! Maintenant vérifions une nouvelle fois ce nœud !! Ne bougez pas vos doigts les gars !!
Je couvre au maximum le corps du garçon avec le mien et laisse filer ma salive le long de mes deux doigts joints.
Une fois qu’elle commence à goutter sur la vertèbre, j’étale avec mon autre main le liquide tout le long de la trace de la cassure en prenant soin d’en garder assez pour faire également l’autre côté.
Quelques secondes suffisent pour que la marque de la fente commence déjà à s’estomper, je bidouille un peu la ligature et je prends un air satisfait en relevant la tête et en m’adressant à mes amis.
- En fin de compte je pense que ça tiendra assez longtemps !!
Patricia qui bien sûr comme les deux garçons a tout suivi avec attention :
- Je pense aussi !!
- Enlevez doucement vos doigts les gars !! Comme ça oui !! C’est du tout bon !!
Je raccorde quelques nerfs sectionnés et renforce avec une seringue remplie d’un substitut cartilagineux les coussins amortisseur entre les trois vertèbres qui ont morflé et je remets avec précaution les muscles dorsaux en place après avoir jeté un dernier coup d’œil sur la vertèbre qui maintenant est comme neuve.
Le reste est un jeu d’enfant et je me mets aux points de sutures en faisant du mieux possible pour qu’il n’ait pas une marque trop esthétiquement handicapante.
Je mate amusé ses fesses glabres et toutes rondes en pensant qu’avec quelques kilos de moins il y aurait foule pour avoir envie de les prendre en mains.
J’espère avoir l’occasion de lui parler pour lui en faire la remarque en toute amitié afin qu’il comprenne qu’un peu de sport et une nourriture équilibrée feraient rapidement de lui un mec très attirant et je sais de quoi je parle avec ma bande de loustic qui n’a rien à jeter eux non plus.
- Vous lui enlevez la solution nourrissante et vous lui mettez une poche d’antiseptique en intraveineuse à la place, je ne voudrais pas qu’il chope une saloperie derrière ça. Vérifiez également ses plaquettes et si besoin est rajoutez-y une poche de sang, maintenez-le en endormissement assisté pendant quarante-huit heures. Bon !! Un petit nettoyage de la plaie à la Bétadine et vous lui mettez une compresse avec une ceinture herniaire bien serrée sans lui couper la circulation sanguine non plus.
- (Julien) Il va s’en remettre alors ?
Maxime en badigeonnant la cicatrice avec l’antiseptique :
- On dirait bien oui !! Encore un qui a eu de la chance et qui ne saura sans doute jamais à quel point.
Patricia lève la tête et sursaute car elle vient de capter le petit point de lumière dans le plafond.
- Regardez discrètement au plafond les gars !! J’ai la nette impression qu’on n’avait pas encore tout vue.
Nous voyons tous la troisième caméra qui nous nargue et je revisualise le moment où j’ai utilisé ma salive en essayant d’y inclure le champ de la caméra.
Normalement elle n’a dû prendre que mon dos car je m’étais penché en avant pour faire semblant de lire les graphismes sur les appareils électroniques et je réalise qu’elle n’a rien pu capter qui pourrait mettre en danger mon secret.
- Bah !! Normalement c’est bon ! Au pire qui aurait l’idée de s’arrêter sur tout ça vu que tout s’est bien passé ?
- (Maxime) Préviens quand même qui tu sais, on ne sait jamais.
- Je lui en dirais deux mots tu as raison mais ça me gêne toujours d’être tout le temps à l’embêter avec mes histoires.
Tout semblant avoir été dit, nous manipulons avec précaution notre patient en lui faisant reprendre place dans son lit et Maxime le sort du bloc avec Julien pour le ramener dans sa chambre et lui mettre les perfusions que je lui aie demandées tout à l’heure.
Je retourne aux douches pour me débarrasser de mes vêtements que je mets directement au sale vu dans l’état où ils sont après l'opération, sans oublié néanmoins d'en ôter le rafistolage de Patricia pour les mettre à ma taille.
J’entre sous la douche et me délasse un long moment en appréciant l’eau chaude qui cingle mon corps.
Je suis déjà sous le jet d'eau brûlant de la douche quand deux mecs nus déboulent en riant et entrent à leurs tours en me plaquant contre la faïence sous leurs masses.
- (Maxime amusé) Alors la crevette !! Pas encore assez ébouillanté ?
- (Julien en riant) Mais c’est qu’il a grandi le bougre !! Hi ! Hi !
- (Maxime en riant à son tour) De quoi tu parles ? De « Flo » ou du « Babar » qu’il a entre les jambes Hi ! Hi ! Parce que si c’est de « Flo » tu as tout faux, c’est juste que nous sommes dans le bac et lui sur le carrelage Hi ! Hi !
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (57 / 150) (Le jeune prince) (fin)
Bien sûr je ne me laisse pas faire et de grands cris résonnent dans la salle de douche qui très vite se transforme en piscine.
C’est une voix bien connue mais féminine qui nous calme d’un coup.
- Eh bien !! De vrais gamins !!
Maxime ne se démonte pas au contraire de ses deux copains et s’approche d’elle en jouant les chippendale.
De voir ses fesses se trémousser sous son nez, Julien chope une érection du feu de dieu qui très vite amène la mienne sans pour autant que je pense à mal.
Patricia regarde « Maxou » et rigole comme une malade devant ses conneries.
Maxime en gonflant ses biceps :
- Tate ma grande !! C’est de la dynamite !!
Patricia qui ne manque pas de repartie mate le corps bien musclé de son copain puis éclate de rire.
- C’est sûr que question dynamite il y a ce qu’il faut Hi ! Hi ! Mais je trouve la mèche bien riquiqui Hi ! Hi ! Sûr que si j’y mets le feu ça va me péter à la figure aussi sec Hi ! Hi !
Maxime regarde son sexe qui sous l’effet de l’eau de la douche n’est pas et loin de là dans sa meilleure forme commence à piquer son bol, Julien capte à ce moment-là l’érection de Florian et repousse son copain pour qu’il apparaisse à la vue de sa copine morte de rire.
- Regarde bien ma grande !! C’est sûr que question dynamite, c’est plutôt restreint mais pour la mèche je ne pense pas que tu y trouveras à redire, elle n’est pas prête à te péter à la figure celle-là.
Comprenant qu’on parle de moi et me rendant compte que je bande comme un âne devant une fille, je pique à mon tour un fard phénoménal en tentant de cacher au mieux mes attributs que Patricia découvre pour la première fois avec les yeux lui sortant de la tête.
- Wouahhhh !!
Julien toujours mort de rire :
- Ferme la bouche, tu veux bien Hi ! Hi ! De toute façon ça ne rentrerait pas Hi ! Hi !
Patricia comme à son habitude ne se démonte pas très longtemps et reprend vite son sens de l’humour, elle s’approche du rouquin qui la voit s’avancer vers lui en souhaitant de tout son cœur disparaître quelque part.
Patricia tend la main vers la chose qui la laisse sans voix, enfin presque :
- Je peux toucher ?
L’éclat de rire des deux garçons derrière elle me ramène à la réalité et c’est en rentrant vite fait dans la douche que je lui réponds en riant à mon tour :
- Pas sans autorisation expresse de Thomas Hi ! Hi ! Maintenant que tu t’es bien rincé l’œil, tu pourrais sortir et nous laisser terminer tranquillement.
Ce petit épisode terminé, nous finissons quand même par calmer le jeu et ressortir pour rejoindre la chambre voir comment va notre jeune Saoudien.
Deux hommes en blouses blanches d’un certain âge sont auprès de lui ainsi que le préfet et vérifient les constantes qui apparemment au vu de leurs airs satisfaits sont bonnes.
Le plus âgé des deux se tourne vers moi en me détaillant de la tête aux pieds.
- Si je n’avais pas eu le docteur Viala en qui j’ai une confiance absolue au téléphone, jamais ne n’aurais pu croire un seul instant que vous seriez capable d’un tel exploit mon garçon !! Je n’en reviens d’abord toujours pas et je serais curieux de savoir où vous avez appris tout ce que vous faites. La précision avec laquelle vous avez sans doute rétabli les fonctions motrices et peut-être même vitales de ce garçon est tout simplement incroyable. L’IRM était pourtant des plus parlantes et je ne connais personne qui se serait essayé à ce que vous venez de faire sans penser que c’était une cause perdue à l’avance.
- C’est que ses personnes ne méritent pas d’être médecins monsieur, il n’y a pas de causes perdues. Juste des gens qui n’ont pas suffisamment de foi en eux pour y arriver.
- Vos paroles sont bien dures vis-à-vis de vos collègues je trouve, chacun de nous fait au mieux avec ses capacités propres et il n’est pas donné à tout le monde d’être aussi doué que vous l’êtes assurément.
Voyant que je n’ai pas l’intention de répondre, le préfet s’avance et me tape fraternellement sur l’épaule.
- Ce garçon revient de loin et les relations entre son pays et le nôtre également.
Maxime qui n’est certainement pas au fait de la diplomatie :
- C’est quand même fort de café votre histoire !! Comme si la France était responsable d’un accident d’avion ?
Le préfet souriant car soulagé d’un grand poids et donc plus conciliant pour répondre aux questions.
- Les arcanes de la relation entre les états sont ainsi faites que les choses ne sont pas toujours aussi simples. Bien sûr que nous ne sommes pas responsables, mais pour l’émir la France serait devenue le pays où serait mort son enfant unique et cela aurait forcément eu un impact sur notre commerce avec lui.
- (Je reste sceptique) Alors que maintenant ?
- Et bien maintenant nous sommes le pays qui a sauvé son fils et l’impact n’en sera que positif lors de nos futures négociations commerciales avec son pays.
- Je trouve ça débile mais je comprends.
- Je dois tenir son père informé, est ce que je peux lui dire qu’il n’y a plus de danger et que son fils va s’en remettre ?
- (Je hoche la tête) Il est hors de danger oui ! Par contre il y a toujours un risque qu’il ne remarche pas même s’il est minime et de toute façon la rééducation sera longue et sans doute douloureuse.
- Peut-être accepteriez-vous de lui expliquer tout ça de vive voix ?
- Si vous pensez que c’est le mieux, pourquoi pas. Ah oui !! Au fait pendant que je vous tiens !! Je vous conseille de récupérer les enregistrements des « trois » caméras et d’en parler à vos supérieurs qui vous diront sûrement quoi en faire.
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (58 /150) (L’émir)
Le préfet respire de toute évidence beaucoup mieux de ne pas avoir à rendre compte directement au père du garçon qui a l’air de le mettre facilement mal à l’aise.
L’histoire des caméras lui passe un peu au-dessus de la tête quand il compose le numéro et qu’il attend la liaison avec l’émir.
- ………….
- Votre altesse ? C’est le préfet Delesalle !!
- …………
- Je vous passe le chirurgien qui vient de terminer l’opération de votre garçon.
- ……………..
- Non ! Non !! Tout va bien rassurez-vous !! Il saura mieux vous en parler que moi.
- …………….
- Entendu votre altesse !!
Il me tend l’appareil.
- Allô ton altesse !! C’est Florian !!
- ………..
- Oui c’est ça !! Le docteur De Bierne si vous préférez !!
- ………..
Dans sa langue car ma façon de parler a l’air de choquer le préfet et d’amuser le reste de la galerie.
- Il va bien oui !!
- ………….
- Il est encore dans le coma et je préfère qu’il y reste encore au moins deux jours.
- …………
- Il m’entend là ?
- ……..
- Ok cool !!
J’explique alors en résumé les actes chirurgicaux que j’ai été obligé de faire sur son fils, le chirurgien près de lui me pose quelques questions très sensées qui me prouvent si besoin était son extrême compétence sur le sujet.
Comme moi il a été surpris de la cassure nette de la vertèbre et apparemment n’en revient pas que j’ai réussi d'en juguler l’épanchement.
Tout ça dure encore un bon quart d’heure où je les sens plus joviales à l’autre bout.
- Maintenant il y aura une rééducation à prévoir et il faudra le suivre de près, la douleur sera sans doute présente encore pendant quelques mois et je vous déconseille de le droguer même si en apparence ça le soulagerait.
- ........
- Le hic c’est que dans ce cas-là il pourrait faire de faux mouvements que la douleur lui aurait sans doute empêché de faire, vous comprenez ?
- ………
- Ça ne lui fera pas de mal parce qu’il est plutôt grassouillet pépère Hi ! Hi !
- …………
- Eh bien c’est du propre !! Pas étonnant si vous lui laissez manger n’importe quoi à n’importe quelle heure.
- …………….
- Vous arrivez demain ? C’est cool mais il devra rester ici quelque temps ou alors ça serait risqué pour lui.
- ………….
- Tu plaisantes ton altesse !! L’avion c’est le pire de tout avec l’effet de décompression, demande à ton toubib !!
- ……………
- Je ne serais pas loin oui ! Pourquoi ?
- ……….
- Ah ok !!
- ……….
- D’accord !! Pas de soucis, je suis en vacances dans un cirque alors vous ne pourrez pas le rater.
- …………
Je reprends le Français pour terminer.
- Bon !! Là c’est nous qui payons la com alors je vous laisse.
- ……………
- C’est ça oui !! Loukoum et salade ton altesse.
Je me rends compte au moment où je termine ma phrase que la connerie qui nous fait rire moi et Ludovic m’a échappée dans la conversation.
Sur le coup il y a un blanc à l’autre bout et je vois bien que le préfet me regarde outré de mes derniers propos, deux énormes éclats de rire sortent du téléphone et résonnent dans la chambre.
Je souris alors en raccrochant et en rendant le téléphone.
- Il n’a pas l’air si terrible ce type !! En tous les cas il connaît bien notre langue.
Le préfet encore visiblement déconcerté :
- Vous avez conscience de la façon dont vous lui avez parlé ?
- Qu’est-ce qu’elle a ma façon de lui parler ?
- Cet homme est multimillionnaire et on ne leur parle pas de cette façon, allons !!
- On me parle bien comme ça à moi ?
- Oui mais ce n’est pas pareil, cet homme est très important et comme je vous l’ai dit multimillionnaire et je suis sans doute loin du compte.
- Eh bien moi aussi et alors ????
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=71.0 Florian 18 ans surdoué livre4 tome 3
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=69.0 le colocataire
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=267.0 Florian 18 ans surdoué livre4 tome 4
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=86.0 Florian 18 ans surdoué li
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=69.0 le colocataire
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=267.0 Florian 18 ans surdoué livre4 tome 4
https://forum.slygame.fr/index.php?topic=86.0 Florian 18 ans surdoué li