20-08-2020, 02:59 PM
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (46 / 150) (Au cirque) (suite) (Quelques heures plus tôt) (fin)
- Tu ne crois pas que s’il t’avait voulu du mal, ce serait déjà fait ? Viens plutôt m’aider au lieu de te faire des films.
- Je voudrais t’y voir !!
- (Amusé) Ah oui ?? Et je suis où là ?
Raphaël sourit car ses dernières paroles étaient pour le moins hors sujet et dites par habitude, il s’approche alors et se permet même une petite caresse rapide sur la crinière du vieux mâle qui le laisse faire sans broncher.
Il vient ensuite s’agenouiller près de son ami et ouvre la trousse de soins du véto, il en sort ce dont il a besoin et commence à nettoyer la trace de morsure sur le flanc de la lionne qui tourne sa gueule vers lui.
Je trouve qu’il se débrouille plutôt bien pour un débutant, il nettoie en profondeur la plaie puis y applique un antiseptique et enfin il lui fait une piqûre d’antibiotique pour éviter une éventuelle inflammation due aux moisissures et autres saloperies qu’aurait pu occasionner la morsure.
D’avoir mon ami si près de moi, sa nuque dégagée blanche et douce offerte à mon regard et si sérieux commence à sérieusement m’exciter, j’ai déjà remarqué que sa proximité et son contact déclenchaient très souvent ma libido et une fois encore je ressens l’échauffement de mes sens.
Apparemment je ne suis pas le seul et Raphaël tourne son visage marquant la surprise vers moi, le simple fait de croiser son regard me fait frissonner et s’en apercevant le fait sourire avec une expression de contentement qui ne m’échappe pas.
Il m’attrape doucement la main et la caresse avec ses doigts, je sens ma libido éclater à tous vents et je fais un effort terrible pour me ressaisir et m’éloigner de lui.
Mais apparemment le mal est fait, les lions s’agitent et rugissent en se fixant dans les yeux.
La femelle se lève et rejoint son mâle qui rugit à nouveau puissamment en présentant un sexe énorme en érection rouge sang qui sort de sa gaine protectrice, elle se couche devant lui en lui présentant sa croupe qu’il s’empresse de saillir en lui mordant le cou sous le regard de tous.
Pedro et Miranda n’en reviennent pas, les choses se sont faites si rapidement qu’ils n’en ont pris conscience que quand la lionne pousse un rugissement de douleur quand son mâle jouit et se retire d’elle.
Je prends mon ami par la manche pour le pousser gentiment vers la sortie, la vision du coït animal nous ayant fait oublier notre excitation et tout est rentré dans l’ordre à notre niveau quand nous nous retrouvons devant les autres qui ont toujours l’œil rivé sur le spectacle des deux lions en pleine copulation.
C’est le vétérinaire qui reprend en premier la parole.
- Eh bien !! J’aurais assisté à ça au moins une fois dans ma vie !! Incroyable qu’ils aient fait un truc pareil devant nous !!
Miranda au moins aussi surprise que le véto :
- Incroyable oui !!! Et ce n’est pas peu dire !!!
- (Je pense à un truc) Va falloir les laisser tranquille parce qu’ils vont remettre ça sans arrêt pendant quelque temps et avec un peu de chance vous aurez droit à la nouvelle génération d’ici quatre mois.
- (Raphaël étonné) Quand tu dis « sans arrêt » tu penses à combien de fois ?
Je me remémore mes lectures sur le sujet que je faisais étant jeune.
- Une cinquantaine de fois par jour pendant quelques jours, mais tu as vu ? Ça ne dure pas longtemps à chaque fois, une trentaine de secondes pas plus.
- (Pedro surpris) On dirait que tu en connais un sacré bout sur le sujet ?
- Ça m’a passionné à une époque.
- (Miranda curieuse) Je me demande bien quand même ce qui leur a pris !!
Je capte le sourire de Raphaël.
- C’est sans doute qu’il a été soulagé quand il n’a plus ressenti la douleur de l’esquille d’os qu’il avait dans la gencive.
- (Miranda pas convaincue) Bizarre quand même !! Némo est déjà très vieux pour son espèce, il a plus de vingt ans vous savez ?
Commence alors entre les dompteurs et le vétérinaire une conversation sur la durée de vie des animaux en captivité qui dépasse de beaucoup celle qu’ils ont à l’état sauvage.
Je fais un petit signe de tête à Damien et à Raphaël et nous les laissons tous les trois poursuivre leurs discussions sans doute très intéressantes pour eux mais qui s’annonce plutôt longue, vu comme ils sont partis.
- (Damien) J’ai bien vu que c’est à cause de vous deux qu’ils ont fait ça !!
- (Raphaël amusé) Moi aussi j’ai un don figure toi.
- (Damien curieux) Comment ça ?
- Celui d’exciter « Flo » qui bande comme un âne dès que je suis trop près de lui Hi ! Hi !
- (Damien surpris) Sans déconner !!! C’est vrai « Flo » ?
- Meu non !!! Tu ne vois pas qu’il se fait un gros fantasme la ?
Raphaël capte le regard de Florian en lui déposant comme il l’a montré à Éric ses bras autour de son cou.
- Un fantasme ? Ah oui !! Vraiment ??
Un long frisson me parcourt le corps tout entier, mon sexe se redresse d’un bond et une formidable excitation me parcourt les reins en même temps qu’une forte chaleur me prend aux joues.
Raphaël s’embrase à son tour, pris à son propre jeu.
C’est Damien qui moins réceptif nous sépare en riant, stupéfait quand même de nous voir nous mettre dans un état pareil aussi rapidement.
- Stoppe les gars !! J’ai compris !! Continuez comme ça et vous allez vous donner en spectacle au beau milieu du cirque Hi ! Hi ! C’est l’heure du repas, allons plutôt rejoindre les autres Hi ! Hi ! Putain quelle bande de queutards.
- (Raphaël s’écarte en souriant) Un fantasme ? Tiens donc !!
Je ne sais quoi répondre et me retrouve tout bête devant eux, ils le voient bien et s’en amusent à mes dépens pendant tout le chemin qui mène au réfectoire du cirque où déjà beaucoup de monde est installé.
Thomas et Éric nous ont laissé une place près d’eux alors que « Dami » retrouve Mathis de l’autre côté de la grande table.
Mathis voit les yeux rieurs de Damien et lui pose la question.
- Tu t’amuses bien on dirait ? Vous étiez où ? Je t’ai cherché partout !
- C’est « Flo » qui voulait transformer la ménagerie en nurserie Hi ! Hi !
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (47 / 150) (Le jeune prince) (suite)
Retour au présent.
Patrice amusé par temps de solennité :
- Eh bien capitaine !! Que se passe-t-il donc pour avoir droit à cette arrivée en fanfare ?
- J’ai pour instruction d’amener le docteur De Bierne immédiatement au centre hospitalier Paul Cézanne à Aix.
- Puis-je en connaître la raison si ce n’est pas trop vous demandez ?
- (Le capitaine en souriant) Ce n’est pas un secret d’État vous savez !! Nous avons eu des instructions de Paris, Ils héliportent en ce moment un blessé atteint gravement et il nous a été demandé d’escorter au plus vite ce chirurgien jusque-là bas sans perdre de temps. Est-il parmi vous ?
- (Je lève la main) C’est moi m’sieur !!
Le capitaine visiblement surpris.
- Vous êtes Florian De Bierne ????
- Bah oui m'sieur !! Pourquoi ?
Voyant bien l’incrédulité bien compréhensible de l’officier, Patrice reprend la parole.
- C’est bien lui, je vous le confirme, même si au premier abord ça paraît surprenant.
L’officier ne détache pas son regard du jeune rouquin.
- Très bien alors !! Acceptez-vous de venir avec nous ? Bien entendu nous vous ramènerons une fois votre travail terminé.
Tout ça me semble suffisamment important pour piquer ma curiosité.
- Bien sûr !! Seulement je n’irai pas seul, j’emmène avec moi une personne faisant partie de mon équipe et je vous donnerai en route l’adresse pour aller en chercher deux autres qui ne sont pas loin d'ici.
Patrice sans lui laisser le choix :
- Deux hommes à moi iront également avec vous et ce n’est pas négociable !! D’autres vous retrouveront là-bas avec moi !!
- Entendu mais pressons s’il vous plaît, on m’a bien fait comprendre l’urgence de la situation et l’hélicoptère devrait arriver d’ici moins de deux heures maintenant.
Je fais signe à Patricia de me suivre et nous montons dans l’une des voitures, je vois deux des hommes à Patrice prendre place dans une autre pendant que Dorian et Gérôme s’empressent à rejoindre leur véhicule avec la nette intention de nous suivre également.
Je donne les noms et l’adresse où « Maxou » et « Ju » sont en cure à Manosque en souriant à l’avance de la surprise qu’ils vont avoir et aussi de mon plaisir à les retrouver.
J’essaie d’en savoir plus sur le blessé et pour toute réponse l’officier me tend un téléphone après en avoir composé un numéro et prévenu la personne à l’autre bout qu’il me le passait.
Qu’elle n’est pas ma surprise en reconnaissant la voix de Frédéric qui m’explique alors plus en détail ce à quoi je vais être confronté.
Ses remarques sur l’état du blessé ne me disent rien de bon et je me demande s’il ne me prend pas lui aussi pour un magicien.
Je raccroche alors la mine soucieuse en me demandant qui peut bien être cette personne pour déclencher un tel dispositif de la part des autorités gouvernementales.
Maintenant que j’ai été embringué dans cette aventure, il ne me reste plus qu’à faire de mon mieux et de garder mon calme.
Nous arrivons très vite au centre hospitalier et nous sommes aussitôt amenés dans une salle où nous attendent plusieurs personnes appartenant à n’en pas douter à l’administration locale.
Prévenus de toute évidence que je ne ressemble pas vraiment à ce qu’ils pourraient s’attendre d’un chirurgien d’une certaine compétence, ils me serrent la main sans trop montrer leur surprise et en viennent directement au vif du sujet.
Ils m’expliquent rapidement les causes ainsi que les dégâts humains occasionnés par le double accident d’avion et en viennent très vite au jeune homme dont je vais devoir m’occuper.
Patrice arrive dans ces entrefaites et demande à parler à un certain Jean François Delesalle, préfet du département.
L’homme qui me parlait jusque-là s’avance.
- C’est moi-même !!
Patrice lui tend son portable après lui avoir serré la main.
- Enchanté !! Si vous voulez bien prendre cette communication ?
- Heu !! Oui !! Bien entendu !! Allô !!
- ……………..
Les yeux du préfet s’écarquillent soudainement :
- Maurice Désmaré !!! Bien sûr que je sais qui vous êtes !!
- …………….
- Entendu monsieur, vous pouvez compter sur ma discrétion et celle de mes collaborateurs.
- ………………..
- C’est évident !! Eux aussi recevront les instructions nécessaires ne vous en faites pas.
- ……………..
- Je prends toutes les dispositions dans ce sens monsieur.
- …………..
- Je serais honoré de faire votre connaissance
- ………….
- Bien monsieur, à tout à l’heure.
- …………….
- J’attendrais votre arrivée et je prends immédiatement les mesures adéquates.
- ………….
- Bonne route !!
Le préfet rend le téléphone à Patrice et fait aussitôt appel au capitaine de gendarmerie qui a amené Florian jusqu’ici.
- Faites libérer l’aile de cet hôpital de toutes personnes non autorisé et du personnel soignant capitaine, ne garder que les hommes qui ont vu ce jeune homme et demandez aux autres de rester hors de cette enceinte.
- Mais monsieur !!!
- Exécutez mes ordres sans discuter c’est compris ?
- Bien monsieur !!
- Ah oui !! Autre chose capitaine !! Vous et vos hommes n’avez jamais vu le docteur De Bierne et de ce fait ne parlerez de lui à qui que ce soit, c’est bien compris ??
- Oui monsieur !!
- Très bien !! Maintenant occupez-vous de ce que je vous ai demandé.
- (Le capitaine en saluant) A vos ordres !!
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (48 / 150) (Pendant ce temps-là) (suite)
Nicolaï monte dans l’avion avec un de ses hommes, il lui a fallu tout ce temps pour contacter ses agents « dormants » et les mettre au fait de leurs missions.
D’après les derniers renseignements, le gars qu’il recherche serait dans le sud de la France en vacances.
Il ne sait pas grand-chose de plus et c’est bien ce qu’il l’inquiète car autant de mystères sur une même personne ne sont pas habituels et il se doute qu’il y a quelque chose derrière tout ça qui doit largement sortir des qualités mêmes exceptionnelles qu’on lui prête.
***/***
Aéroport de Roissy Charles de Gaulle.
Une alerte résonne dans un bureau du complexe aéroportuaire, l’homme de faction vient s’asseoir devant son ordinateur et y lit la fiche d’un des passagers du prochain vol en provenance de Moscou.
Une grimace vient marquer un bref instant son visage, il lance les vérifications habituelles et très vite a la confirmation que le renseignement est exact.
Il enclenche alors la procédure et soupire de satisfaction une fois que tout est lancé et qu’il peut aller prendre les autres mesures prévues auprès des services de surveillance de l’ADP.
***/***
Maurice est arrêté sur une aire de repos près de Macon, sa femme et son fils en ont profité pour aller aux toilettes et se dégourdirent un peu les jambes.
Aussi est-il tranquille pour recevoir les dernières nouvelles du service, il se raidit quand on lui apprend qu’un jeune prince Saoudien est très gravement blessé suite à un double accident d’avion.
Il connaît suffisamment l’importance politique que tout ceci va prendre et hésite un moment à faire demi-tour pour reprendre sa place au bureau afin de gérer comme il se doit cette affaire.
Il change très vite d’avis quand son interlocuteur lui parle de l’héliportage et des dispositions en cours pour retrouver le chirurgien recommandé par les services hospitaliers.
Dix minutes plus tard quand sa famille le rejoint, il a déjà pris tous les renseignements et les dispositions qu’il a jugés utile avant son arrivée.
C’est quand il s’apprête à redémarrer que son téléphone sonne et qu’il écoute attentivement son collègue avec un rictus sur les lèvres qui ne présage rien de bon.
- Mettez le sous surveillance, si possible avec des agents qui ne seraient pas connus de ses services.
- ………..
- Non ! Surtout pas !! Il serait très vite remplacé et ça ferait un foin pas possible !!
- …….....
- J’ai ma petite idée, j’espère me tromper mais actuellement je ne vois que cette possibilité pour qu’il ose mettre les pieds chez nous !!
- ……….
- Entendu !! Je veux être au courant de ses moindres déplacements, à n’importe quelle heure du jour comme de la nuit c’est compris ?
- ………
- En tous les cas, il doit être bien perturbé pour venir comme ça !! Il nous prend vraiment pour des débutants !!
- ……..
- Essayez de découvrir ses contacts, peut-être qu’avec un peu de chance il y en aura un de ceux qui sont maintenant de notre côté quoique je me méfie de ses types qui retournent leurs vestes.
- ………..
- Je te rappelle dès que j’arrive à Aix, bonne chasse !!
Maurice reste un long moment assis sans rien dire, sa femme et son fils connaissent bien cette façon d’être et respectent son silence, sachant qu’il ne leur dira de toute façon que ce qu’il jugera bon et rien de plus.
Maurice fait les calculs dans sa tête et comprend qu’il aura une relative tranquillité au moins jusqu’au lendemain soir, ce qui lui laisse largement le temps pour mettre en place le dispositif qu’il a en tête.
Bien sûr il peut également s’être trompé du tout au tout sur la présence du chef des services secrets Russe en France.
Seulement comme il ne croit pas trop aux coïncidences, il préfère faire confiance à son sixième sens qui jusque-là lui a plutôt réussi.
Il s’apprête à repasser un appel, quand il se rappelle qu’il n’est pas seul.
- Chérie ? Ça ne te dérange pas d’aller faire un tour avec « Wanou » ?
- (Martine) Bien sûr que non ! Mais je nous croyais en vacances et j’ai la nette impression que ton boulot t’a déjà rattrapé, pas vrai ?
- (Maurice sourit) Ce n’est que l’histoire de quelques minutes, le temps de prévenir mon patron et après ça nous repartirons comme prévu.
Martine sachant pertinemment qui est son patron acquiesce.
- Nous ne serons pas loin, tu n’auras qu’à nous faire signe quand tu en auras terminé.
- D’accord, merci d’être toujours aussi compréhensive ma chérie.
Martine avant de s’éloigner avec son fils :
- Je sais l’importance de ce que tu fais et je t’aime.
- Tu ne crois pas que s’il t’avait voulu du mal, ce serait déjà fait ? Viens plutôt m’aider au lieu de te faire des films.
- Je voudrais t’y voir !!
- (Amusé) Ah oui ?? Et je suis où là ?
Raphaël sourit car ses dernières paroles étaient pour le moins hors sujet et dites par habitude, il s’approche alors et se permet même une petite caresse rapide sur la crinière du vieux mâle qui le laisse faire sans broncher.
Il vient ensuite s’agenouiller près de son ami et ouvre la trousse de soins du véto, il en sort ce dont il a besoin et commence à nettoyer la trace de morsure sur le flanc de la lionne qui tourne sa gueule vers lui.
Je trouve qu’il se débrouille plutôt bien pour un débutant, il nettoie en profondeur la plaie puis y applique un antiseptique et enfin il lui fait une piqûre d’antibiotique pour éviter une éventuelle inflammation due aux moisissures et autres saloperies qu’aurait pu occasionner la morsure.
D’avoir mon ami si près de moi, sa nuque dégagée blanche et douce offerte à mon regard et si sérieux commence à sérieusement m’exciter, j’ai déjà remarqué que sa proximité et son contact déclenchaient très souvent ma libido et une fois encore je ressens l’échauffement de mes sens.
Apparemment je ne suis pas le seul et Raphaël tourne son visage marquant la surprise vers moi, le simple fait de croiser son regard me fait frissonner et s’en apercevant le fait sourire avec une expression de contentement qui ne m’échappe pas.
Il m’attrape doucement la main et la caresse avec ses doigts, je sens ma libido éclater à tous vents et je fais un effort terrible pour me ressaisir et m’éloigner de lui.
Mais apparemment le mal est fait, les lions s’agitent et rugissent en se fixant dans les yeux.
La femelle se lève et rejoint son mâle qui rugit à nouveau puissamment en présentant un sexe énorme en érection rouge sang qui sort de sa gaine protectrice, elle se couche devant lui en lui présentant sa croupe qu’il s’empresse de saillir en lui mordant le cou sous le regard de tous.
Pedro et Miranda n’en reviennent pas, les choses se sont faites si rapidement qu’ils n’en ont pris conscience que quand la lionne pousse un rugissement de douleur quand son mâle jouit et se retire d’elle.
Je prends mon ami par la manche pour le pousser gentiment vers la sortie, la vision du coït animal nous ayant fait oublier notre excitation et tout est rentré dans l’ordre à notre niveau quand nous nous retrouvons devant les autres qui ont toujours l’œil rivé sur le spectacle des deux lions en pleine copulation.
C’est le vétérinaire qui reprend en premier la parole.
- Eh bien !! J’aurais assisté à ça au moins une fois dans ma vie !! Incroyable qu’ils aient fait un truc pareil devant nous !!
Miranda au moins aussi surprise que le véto :
- Incroyable oui !!! Et ce n’est pas peu dire !!!
- (Je pense à un truc) Va falloir les laisser tranquille parce qu’ils vont remettre ça sans arrêt pendant quelque temps et avec un peu de chance vous aurez droit à la nouvelle génération d’ici quatre mois.
- (Raphaël étonné) Quand tu dis « sans arrêt » tu penses à combien de fois ?
Je me remémore mes lectures sur le sujet que je faisais étant jeune.
- Une cinquantaine de fois par jour pendant quelques jours, mais tu as vu ? Ça ne dure pas longtemps à chaque fois, une trentaine de secondes pas plus.
- (Pedro surpris) On dirait que tu en connais un sacré bout sur le sujet ?
- Ça m’a passionné à une époque.
- (Miranda curieuse) Je me demande bien quand même ce qui leur a pris !!
Je capte le sourire de Raphaël.
- C’est sans doute qu’il a été soulagé quand il n’a plus ressenti la douleur de l’esquille d’os qu’il avait dans la gencive.
- (Miranda pas convaincue) Bizarre quand même !! Némo est déjà très vieux pour son espèce, il a plus de vingt ans vous savez ?
Commence alors entre les dompteurs et le vétérinaire une conversation sur la durée de vie des animaux en captivité qui dépasse de beaucoup celle qu’ils ont à l’état sauvage.
Je fais un petit signe de tête à Damien et à Raphaël et nous les laissons tous les trois poursuivre leurs discussions sans doute très intéressantes pour eux mais qui s’annonce plutôt longue, vu comme ils sont partis.
- (Damien) J’ai bien vu que c’est à cause de vous deux qu’ils ont fait ça !!
- (Raphaël amusé) Moi aussi j’ai un don figure toi.
- (Damien curieux) Comment ça ?
- Celui d’exciter « Flo » qui bande comme un âne dès que je suis trop près de lui Hi ! Hi !
- (Damien surpris) Sans déconner !!! C’est vrai « Flo » ?
- Meu non !!! Tu ne vois pas qu’il se fait un gros fantasme la ?
Raphaël capte le regard de Florian en lui déposant comme il l’a montré à Éric ses bras autour de son cou.
- Un fantasme ? Ah oui !! Vraiment ??
Un long frisson me parcourt le corps tout entier, mon sexe se redresse d’un bond et une formidable excitation me parcourt les reins en même temps qu’une forte chaleur me prend aux joues.
Raphaël s’embrase à son tour, pris à son propre jeu.
C’est Damien qui moins réceptif nous sépare en riant, stupéfait quand même de nous voir nous mettre dans un état pareil aussi rapidement.
- Stoppe les gars !! J’ai compris !! Continuez comme ça et vous allez vous donner en spectacle au beau milieu du cirque Hi ! Hi ! C’est l’heure du repas, allons plutôt rejoindre les autres Hi ! Hi ! Putain quelle bande de queutards.
- (Raphaël s’écarte en souriant) Un fantasme ? Tiens donc !!
Je ne sais quoi répondre et me retrouve tout bête devant eux, ils le voient bien et s’en amusent à mes dépens pendant tout le chemin qui mène au réfectoire du cirque où déjà beaucoup de monde est installé.
Thomas et Éric nous ont laissé une place près d’eux alors que « Dami » retrouve Mathis de l’autre côté de la grande table.
Mathis voit les yeux rieurs de Damien et lui pose la question.
- Tu t’amuses bien on dirait ? Vous étiez où ? Je t’ai cherché partout !
- C’est « Flo » qui voulait transformer la ménagerie en nurserie Hi ! Hi !
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (47 / 150) (Le jeune prince) (suite)
Retour au présent.
Patrice amusé par temps de solennité :
- Eh bien capitaine !! Que se passe-t-il donc pour avoir droit à cette arrivée en fanfare ?
- J’ai pour instruction d’amener le docteur De Bierne immédiatement au centre hospitalier Paul Cézanne à Aix.
- Puis-je en connaître la raison si ce n’est pas trop vous demandez ?
- (Le capitaine en souriant) Ce n’est pas un secret d’État vous savez !! Nous avons eu des instructions de Paris, Ils héliportent en ce moment un blessé atteint gravement et il nous a été demandé d’escorter au plus vite ce chirurgien jusque-là bas sans perdre de temps. Est-il parmi vous ?
- (Je lève la main) C’est moi m’sieur !!
Le capitaine visiblement surpris.
- Vous êtes Florian De Bierne ????
- Bah oui m'sieur !! Pourquoi ?
Voyant bien l’incrédulité bien compréhensible de l’officier, Patrice reprend la parole.
- C’est bien lui, je vous le confirme, même si au premier abord ça paraît surprenant.
L’officier ne détache pas son regard du jeune rouquin.
- Très bien alors !! Acceptez-vous de venir avec nous ? Bien entendu nous vous ramènerons une fois votre travail terminé.
Tout ça me semble suffisamment important pour piquer ma curiosité.
- Bien sûr !! Seulement je n’irai pas seul, j’emmène avec moi une personne faisant partie de mon équipe et je vous donnerai en route l’adresse pour aller en chercher deux autres qui ne sont pas loin d'ici.
Patrice sans lui laisser le choix :
- Deux hommes à moi iront également avec vous et ce n’est pas négociable !! D’autres vous retrouveront là-bas avec moi !!
- Entendu mais pressons s’il vous plaît, on m’a bien fait comprendre l’urgence de la situation et l’hélicoptère devrait arriver d’ici moins de deux heures maintenant.
Je fais signe à Patricia de me suivre et nous montons dans l’une des voitures, je vois deux des hommes à Patrice prendre place dans une autre pendant que Dorian et Gérôme s’empressent à rejoindre leur véhicule avec la nette intention de nous suivre également.
Je donne les noms et l’adresse où « Maxou » et « Ju » sont en cure à Manosque en souriant à l’avance de la surprise qu’ils vont avoir et aussi de mon plaisir à les retrouver.
J’essaie d’en savoir plus sur le blessé et pour toute réponse l’officier me tend un téléphone après en avoir composé un numéro et prévenu la personne à l’autre bout qu’il me le passait.
Qu’elle n’est pas ma surprise en reconnaissant la voix de Frédéric qui m’explique alors plus en détail ce à quoi je vais être confronté.
Ses remarques sur l’état du blessé ne me disent rien de bon et je me demande s’il ne me prend pas lui aussi pour un magicien.
Je raccroche alors la mine soucieuse en me demandant qui peut bien être cette personne pour déclencher un tel dispositif de la part des autorités gouvernementales.
Maintenant que j’ai été embringué dans cette aventure, il ne me reste plus qu’à faire de mon mieux et de garder mon calme.
Nous arrivons très vite au centre hospitalier et nous sommes aussitôt amenés dans une salle où nous attendent plusieurs personnes appartenant à n’en pas douter à l’administration locale.
Prévenus de toute évidence que je ne ressemble pas vraiment à ce qu’ils pourraient s’attendre d’un chirurgien d’une certaine compétence, ils me serrent la main sans trop montrer leur surprise et en viennent directement au vif du sujet.
Ils m’expliquent rapidement les causes ainsi que les dégâts humains occasionnés par le double accident d’avion et en viennent très vite au jeune homme dont je vais devoir m’occuper.
Patrice arrive dans ces entrefaites et demande à parler à un certain Jean François Delesalle, préfet du département.
L’homme qui me parlait jusque-là s’avance.
- C’est moi-même !!
Patrice lui tend son portable après lui avoir serré la main.
- Enchanté !! Si vous voulez bien prendre cette communication ?
- Heu !! Oui !! Bien entendu !! Allô !!
- ……………..
Les yeux du préfet s’écarquillent soudainement :
- Maurice Désmaré !!! Bien sûr que je sais qui vous êtes !!
- …………….
- Entendu monsieur, vous pouvez compter sur ma discrétion et celle de mes collaborateurs.
- ………………..
- C’est évident !! Eux aussi recevront les instructions nécessaires ne vous en faites pas.
- ……………..
- Je prends toutes les dispositions dans ce sens monsieur.
- …………..
- Je serais honoré de faire votre connaissance
- ………….
- Bien monsieur, à tout à l’heure.
- …………….
- J’attendrais votre arrivée et je prends immédiatement les mesures adéquates.
- ………….
- Bonne route !!
Le préfet rend le téléphone à Patrice et fait aussitôt appel au capitaine de gendarmerie qui a amené Florian jusqu’ici.
- Faites libérer l’aile de cet hôpital de toutes personnes non autorisé et du personnel soignant capitaine, ne garder que les hommes qui ont vu ce jeune homme et demandez aux autres de rester hors de cette enceinte.
- Mais monsieur !!!
- Exécutez mes ordres sans discuter c’est compris ?
- Bien monsieur !!
- Ah oui !! Autre chose capitaine !! Vous et vos hommes n’avez jamais vu le docteur De Bierne et de ce fait ne parlerez de lui à qui que ce soit, c’est bien compris ??
- Oui monsieur !!
- Très bien !! Maintenant occupez-vous de ce que je vous ai demandé.
- (Le capitaine en saluant) A vos ordres !!
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (48 / 150) (Pendant ce temps-là) (suite)
Nicolaï monte dans l’avion avec un de ses hommes, il lui a fallu tout ce temps pour contacter ses agents « dormants » et les mettre au fait de leurs missions.
D’après les derniers renseignements, le gars qu’il recherche serait dans le sud de la France en vacances.
Il ne sait pas grand-chose de plus et c’est bien ce qu’il l’inquiète car autant de mystères sur une même personne ne sont pas habituels et il se doute qu’il y a quelque chose derrière tout ça qui doit largement sortir des qualités mêmes exceptionnelles qu’on lui prête.
***/***
Aéroport de Roissy Charles de Gaulle.
Une alerte résonne dans un bureau du complexe aéroportuaire, l’homme de faction vient s’asseoir devant son ordinateur et y lit la fiche d’un des passagers du prochain vol en provenance de Moscou.
Une grimace vient marquer un bref instant son visage, il lance les vérifications habituelles et très vite a la confirmation que le renseignement est exact.
Il enclenche alors la procédure et soupire de satisfaction une fois que tout est lancé et qu’il peut aller prendre les autres mesures prévues auprès des services de surveillance de l’ADP.
***/***
Maurice est arrêté sur une aire de repos près de Macon, sa femme et son fils en ont profité pour aller aux toilettes et se dégourdirent un peu les jambes.
Aussi est-il tranquille pour recevoir les dernières nouvelles du service, il se raidit quand on lui apprend qu’un jeune prince Saoudien est très gravement blessé suite à un double accident d’avion.
Il connaît suffisamment l’importance politique que tout ceci va prendre et hésite un moment à faire demi-tour pour reprendre sa place au bureau afin de gérer comme il se doit cette affaire.
Il change très vite d’avis quand son interlocuteur lui parle de l’héliportage et des dispositions en cours pour retrouver le chirurgien recommandé par les services hospitaliers.
Dix minutes plus tard quand sa famille le rejoint, il a déjà pris tous les renseignements et les dispositions qu’il a jugés utile avant son arrivée.
C’est quand il s’apprête à redémarrer que son téléphone sonne et qu’il écoute attentivement son collègue avec un rictus sur les lèvres qui ne présage rien de bon.
- Mettez le sous surveillance, si possible avec des agents qui ne seraient pas connus de ses services.
- ………..
- Non ! Surtout pas !! Il serait très vite remplacé et ça ferait un foin pas possible !!
- …….....
- J’ai ma petite idée, j’espère me tromper mais actuellement je ne vois que cette possibilité pour qu’il ose mettre les pieds chez nous !!
- ……….
- Entendu !! Je veux être au courant de ses moindres déplacements, à n’importe quelle heure du jour comme de la nuit c’est compris ?
- ………
- En tous les cas, il doit être bien perturbé pour venir comme ça !! Il nous prend vraiment pour des débutants !!
- ……..
- Essayez de découvrir ses contacts, peut-être qu’avec un peu de chance il y en aura un de ceux qui sont maintenant de notre côté quoique je me méfie de ses types qui retournent leurs vestes.
- ………..
- Je te rappelle dès que j’arrive à Aix, bonne chasse !!
Maurice reste un long moment assis sans rien dire, sa femme et son fils connaissent bien cette façon d’être et respectent son silence, sachant qu’il ne leur dira de toute façon que ce qu’il jugera bon et rien de plus.
Maurice fait les calculs dans sa tête et comprend qu’il aura une relative tranquillité au moins jusqu’au lendemain soir, ce qui lui laisse largement le temps pour mettre en place le dispositif qu’il a en tête.
Bien sûr il peut également s’être trompé du tout au tout sur la présence du chef des services secrets Russe en France.
Seulement comme il ne croit pas trop aux coïncidences, il préfère faire confiance à son sixième sens qui jusque-là lui a plutôt réussi.
Il s’apprête à repasser un appel, quand il se rappelle qu’il n’est pas seul.
- Chérie ? Ça ne te dérange pas d’aller faire un tour avec « Wanou » ?
- (Martine) Bien sûr que non ! Mais je nous croyais en vacances et j’ai la nette impression que ton boulot t’a déjà rattrapé, pas vrai ?
- (Maurice sourit) Ce n’est que l’histoire de quelques minutes, le temps de prévenir mon patron et après ça nous repartirons comme prévu.
Martine sachant pertinemment qui est son patron acquiesce.
- Nous ne serons pas loin, tu n’auras qu’à nous faire signe quand tu en auras terminé.
- D’accord, merci d’être toujours aussi compréhensive ma chérie.
Martine avant de s’éloigner avec son fils :
- Je sais l’importance de ce que tu fais et je t’aime.
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