20-08-2020, 02:48 PM
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (37 / 150) (Au cirque) (L’installation) (La veille au soir) (fin)
« Chez les Jourdan »
Anne-Lise regarde avec émotion sa fille et son futur gendre se tenant main dans la main assis l’un près de l’autre sur le canapé du salon.
Ça lui rappelle tant de souvenirs quand elle et Marc avaient le même âge et qu’ils passaient les week-ends chez ses parents.
Marc avait ce même air un peu emprunté comme l’a en ce moment Aurélien, elle adore ce jeune homme en qui elle ne trouve que des qualités.
Elle reconnaît volontiers que c’est un beau garçon mais ce qu’elle apprécie le plus c’est son calme olympien qu’il tient en toutes circonstances, ne se démontant jamais pour quoi que ce soit et d’une franchise qui parfois la gêne quelque peu.
- Alors les enfants ? Content de vous retrouver pour deux grandes semaines ?
- (Chloé en souriant) Oh oui maman, en plus nous allons tous nous retrouver pendant la journée et il paraît même que Florian va faire un spectacle en public. C’est le directeur du cirque qui lui a demandé, il semblerait qu’il lui trouve des qualités cachées Hi ! Hi !
-(Anne-Lise amusée) Pas pour tout le monde, nous ne manquerons ça pour rien au monde. Prévenez-nous quand vous saurez à quel moment ça se fera, je suis certaine que ton père en rira d’avance.
- Tiens oui au fait !! Il est ou papa ?
-(Anne-Lise) Tiens oui au fait !!
- (Aurélien d’une voix tranquille) Il doit sans doute être toujours à la cave, tout à l’heure je l’ai croisé et il était trempé pissant. Paraîtrait qu’il y a la canalisation d’eau qui a lâché et il n’est pas sûr d’arriver à la réparer.
- (Anne-Lise affolée) Mon Dieu !! Il lui est peut-être arrivé quelque chose !! Ça fait plus d’une heure que je ne l’ai pas vu !!
- (Aurélien se lève tranquillement) Je vais aller voir si tout va bien.
Les deux femmes le regardent partir et se regardent incrédules.
- (Anne-Lise) Il y a des fois où il m’inquiète ton copain tu sais ?
Chloé se retenant de ne pas rire.
- C’est sa façon d’être, rien ne le démonte. Un jour il arrivera tranquillement avec sa tête sous le bras en nous disant qu’il a un petit problème.
Anne-Lise ne peut s’empêcher de sourire.
- Tu n’as jamais envie de le secouer un peu ?
Chloé en riant et en se levant :
- Des fois j’avoue que si !! Allons plutôt voir comment ça se passe en bas, il est capable d’apprendre à nager à papa si la cave est pleine d’eau Hi ! Hi !
« Chez les Désmaré »
Maurice rentre chez lui en banlieue parisienne, Martine sa femme est dans la cuisine à préparer le repas et se retourne en entendant des pas derrière elle.
- Ah !! Te voilà déjà mon chéri ? Tu as quitté le bureau de bonne heure aujourd’hui ?
- (Maurice avec un grand sourire) Tu ne vas pas me croire mais je suis en vacances, c’est bien la première fois depuis très longtemps que ça ne m’était pas arrivé.
- (Martine les yeux ronds) Comme ça ?? Sans prévenir ??
- C’est calme en ce moment et j’avais envie de profiter des fêtes de fin d’année avec ma famille, on prépare nos valises et si tu veux demain on part quelques jours s’aérer un peu les idées.
- (Martine ravie) Tu nous emmènes où ?
- (Maurice en souriant) Au cirque !!
- Qu’est-ce qu’on va faire dans un cirque ?
- Se détendre ma chérie et tu ne devrais pas le regretter crois-moi Hi ! Hi !
- (Martine visiblement à l’ouest) Tu es sûr que ça va bien ? Et Erwan ? Tu y as pensé ? Il va se retrouver ici tout seul ?
- Surement pas puisqu’il vient avec nous.
- Allons mon chéri !! Tu sais bien qu’il n’est plus en âge de partir avec ses parents.
- (Maurice lui fait un clin d’œil) Il est là ?
- Oui il est rentré depuis un moment et comme d’habitude il est dans sa chambre avec son ordinateur.
Maurice met ses mains en porte-voix et hurle :
- Erwan !!!! Descends !!! J’ai un truc à te dire !!!
Un bruit de pas à l’étage puis une porte qui s’ouvre.
- C’est toi p’pa qui m’appelle ?
- Oui descends s’il te plaît, il faut que je te parle !!
Une cavalcade dans l’escalier et Erwan déboule surpris de cet appel paternel dont il n’a pas l’habitude.
- Qu’est-ce qu’il y a ?
- J’emmène ta mère en vacances dès demain, tu viens avec nous ?
- (Erwan en faisant la grimace) Vous allez où ?
Maurice fixe sa femme toujours en souriant, celle-ci lui fait un signe de convenu comme quoi elle l’avait prévenu.
- A Aix en Provence voir un ami qui passe des vacances dans un cirque, mais si tu veux rester là libre à toi.
Erwan fait tout de suite le rapprochement et saute dans les bras de son père fébrile.
- Et comment que je viens avec vous !!! Youppiiiii !!!
Il embrasse sa mère surprise et remonte à fond la caisse l’escalier en criant de joie.
- Youpiii !!!!
Maurice regarde sa femme, content de son petit effet.
Celle-ci reste ébahie devant tant de joie venant de son grand garçon et se demande bien ce qu’il peut y avoir de si exceptionnel à cet endroit pour le mettre dans un état pareil.
- Tu m’expliques ?
Maurice vient lui déposer une bise rapide sur les lèvres.
- Où serait la surprise, fais-moi confiance tu ne devrais pas t’ennuyer Hi ! Hi !
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (38 / 150) (Pendant ce temps-là)
L’homme claque des talons une fois devant l’immense bureau où l’homme le plus puissant du pays étudie un énorme dossier, le front plissé à force de réflexion.
Il relève la tête et observe le visage fermé le militaire attendant raide comme un piquet à quelques dizaines de centimètres de lui, tenant sous le bras une pochette semblant prête à craquer.
- Da ??
L’homme lui tend le porte-documents.
- Voici les derniers rapports monsieur !!
- (D’une voix atone) Posez-le sur le bureau et faites venir le directeur du KGB sur le champ !!
L’homme claque une nouvelle fois les talons.
- Bien monsieur !!! À vos ordres !!!!
Il se retourne et sort du bureau, une fois la porte refermée il pousse un énorme soupir de soulagement comme à chaque fois qu’il quitte cet homme qui l’effraie au plus haut point comme il effraie la totalité du pays d’ailleurs.
Vladimir ouvre le porte-documents et en extrait la liasse de papiers se trouvant à l’intérieur qu’il étale ensuite sur son plan de travail.
Un tri rapide et il trouve les photos recherchées, il les compare avec d’autres qu’il avait déjà en sa possession et se lève d’un bond n’en croyant pas ce que ses yeux lui montrent.
- Impossible !!! Tout simplement impossible !!!
Il retourne les clichés pour y lire les dates de prises et les jette d’un geste rageur sur le plateau du bureau.
- Ou quelqu’un se moque de nous ou alors c’est vrai, et dans ce cas il faut agir très vite avant que quelqu’un d’autre ne l’apprenne !!
Un coup à la porte le fait aller se rasseoir.
- Da !! Entrer !!
L’homme qui pénètre dans le bureau a tout d’une fouine, vêtu d’un costume noir dont en sortent une tête et des mains maigres au point d’en voir les os.
Ses yeux par contre dénotent une extrême intelligence et Vladimir l’accueille d’un sourire en lui faisant signe de s’asseoir.
- Qu’en penses-tu Nicolaï ?
- Comme toi je crois !! C’est quelque chose qui ne devrait pas être possible et pourtant les preuves sont là !!
- Comment avons-nous pu passer à côté de ça pendant si longtemps ? Je croyais que nos services secrets étaient les meilleurs qui existent de par ce monde?
- Sans doute parce qu’ils ne s’attendaient pas à une telle découverte et si la mort de Delfosse n’avait pas attiré l’attention de nos agents en place dans son service, nous ne serions jamais remontés jusqu’à cet accident de voiture dont la DST à fait disparaître le croit-elle toutes traces.
- Les rapports en sa possession certifiaient de graves lésions cérébrales et maintes fractures sur l’un des deux hommes tandis que pour l’autre il n’y avait plus rien à faire.
Vladimir reprend les derniers clichés reçus quelques minutes plus tôt et les lui met sous le nez.
- Quelques semaines plus tard et les voilà en pleine forme surpris dans un établissement thermal, que s’est-il passé entre-temps ?
- Nous enquêtons là-dessus depuis et ça aurait apparemment un rapport avec un jeune chirurgien qui les aurait opérés et dont certaines rumeurs disent de lui qu’il ferait des miracles.
- Je veux en savoir plus sur ce chirurgien tu m’entends ??
- J’y travaille mais nous devons y aller avec prudence, beaucoup d’hommes fichés comme appartenant aux services secrets Français ont été vus dans son sillage et je pense que Désmaré l’a mis lui aussi sous surveillance et tu sais comment il est celui-là !!
Vladimir se lève et arpente son bureau quelques minutes semblant réfléchir à plusieurs possibilités, il vient brusquement se rasseoir en face de Nicolaï en frappant rudement le bureau de son poing fermé.
- Amenez-moi ce garçon ici au plus vite !!!
- (Nicolaï sursaute) Mais !!!
- (Vladimir le regard tranchant) Je t’ai donné un ordre !! Aurais-tu l’impudence de vouloir le discuter ?
Nicolaï en avalant avec peine sa salive :
- Bien sûr que non !! Je voulais juste dire que nous risquons un grave incident diplomatique avec la France si ça venait à se savoir !!
- (Vladimir hors de lui) Je n’en ai rien à foutre tu m’entends ??? L’autre bouffeur de tête de veau n'a pas intérêt à m'emmerder, je veux ce gamin et qu’importe la façon dont tu vas t’y prendre !! Mais je le veux et tout de suite !!
- (Nicolaï se lève tremblant) Bien monsieur !!
Il va pour sortir quand Vladimir le rappelle.
- Nicolaï !!!
- Oui monsieur ?
- Ne te représente jamais devant moi sans lui tu m’as bien compris ?
Nicolaï devenant blanc comme un linge.
- Ce n’était pas mon intention monsieur !!
- Je l’espère pour toi et ta famille !! Je veux ce chirurgien ici avant dix jours ou j’aurais ta tête et celles de tes proches.
Nicolaï d’une voix éteinte par la peur :
- Vous l’aurez monsieur.
Vladimir avec un sourire cruel.
- Je n’en doute pas un instant.
Une fois sortie du Kremlin, Nicolaï sort son téléphone et appelle sa femme.
- C’est moi !!
- …………..
- (Livide) Je serais absent quelque temps, embrasse les enfants et dis-leur que je les aime et que je les embrasse.
- ……………..
- Je reviens dès que ma mission sera terminée, prends soin de toi et des enfants.
- …………..
- Moi aussi je t’aime !
Il raccroche et monte dans sa voiture en claquant la porte, Vladimir avait déjà tout prévu car le pavillon où il habite avec sa famille est déjà sous surveillance et sa femme le lui a bien fait comprendre en l’appelant par son prénom alors que quand tout va bien elle l’appelle « Nico » et c’est un code entre eux pour signifier qu’il y a un gros problème.
Maintenant il ne lui reste plus qu’à réussir sa mission et c’est en prenant sur lui qu’il commence à mettre en place le plan nécessaire à sa réussite.
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (39 / 150) (Au cirque)
Florian referme une fois encore son médaillon et décide de le ranger dans sa boîte et de le confier à ses grands-parents dès qu’il en aura l’occasion.
Trop de sentiments et de peines pour lui à l’avoir en sa possession et il préfère le savoir en lieu sûr avec eux.
Il sort de la caravane suivit par « Kinou », la matinée est froide mais le vent est sec et il aime bien se promener dehors dans ces cas-là chaudement vêtu et il décide de faire le tour du cirque et d’aller observer les artistes pendant leurs séances de répétitions.
Il entre dans la partie aménagée en écurie où quatre magnifiques alezans noirs se font étriller par un jeune homme qui ne le voit pas venir et qui sursaute en l’entendant lui parler.
- Salut Ramirez !!
- Oups !! Ah c’est toi Florian !! Décidément tu es pire qu’un chat, je ne t’ai pas entendu approcher et les chevaux n’ont pas bronché eux non plus.
Faudra que tu m’expliques comment tu fais (Il regarde « Kinou » qui est assis à mes pieds) Et lui, c’est pareil !! Regarde-le !! Les chevaux devraient être au minimum nerveux en sa présence et c’est comme s’il n’était pas là.
- C’est sans doute qu’ils y sont habitués maintenant.
- (Ramirez en souriant) Il y a forcément autre chose parce qu’avec les félins de mes parents ils ne sont pas comme ça crois-moi et pourtant ils sont nés ici eux.
Je caresse « Kinou » qui me fixe dans les yeux en ronronnant de bonheur.
- Tu voudras bien m’apprendre à monter à cheval ?
- Pas de soucis !! Tu n’as qu’à venir avec moi sous le chapiteau, de toute façon c’est l’heure pour eux de faire leurs exercices.
- Wouah !! Tu veux dire là !! Maintenant !!
Ramirez sourit devant le regard brillant du jeune garçon qu’il ne connaît pas beaucoup mais qu’il apprécie déjà comme un ami.
- Si tu es libre pourquoi attendre ?
Je regarde ce jeune homme et capte son regard amical qui me fait lui sourire en retour.
Je suis en vacances ne l’oublie pas et Pedro ne me donnera les cours pour m’occuper de « Kinou » que l’après-midi après sa répétition avec Rax et Phtilie.
Alors allons-y !! Prends Akirou et Bella pendant que je sors Sun et *****.
Ok cool !!
J’attrape les longes des deux animaux qu’il m’a indiqués et j’y accroche les rênes puis je me dirige avec eux vers l’entrée principale du chapiteau sous l’œil étonné de leur dresseur.
- N’y a pas !! Tu as vraiment un don avec les animaux toi !!
Je me retourne vers lui en souriant.
- Pourquoi tu dis ça ?
- Parce que je mets au défi n’importe lequel de tes amis de faire ce que tu viens de faire !! Voilà pourquoi !!
Je suis étonné de ses paroles.
- Ce n’était pas bien difficile d’accrocher leurs rênes et de les emmener jusque-là tu sais ?
- Je pensais plutôt au fait qu’ils t’ont suivi comme ils ne le feraient qu’avec moi normalement.
Je caresse le torse des deux alezans.
- Ils ne sont pas méchants, regarde comme ils aiment bien les caresses ?
Ramirez avec un drôle de regard.
- Tu sais que normalement il ne faut pas caresser une jument près d’un étalon ? Si ça avait été quelqu’un d’autre, il risquait une bonne ruade ou un bon coup de dent et regarde Akirou ? Il ne bronche même pas.
Je suis pris d’un fou rire.
- C’est parce qu’il a bien vu que je ne risquais pas de lui piquer sa meuf Hi ! Hi ! Et puis sinon ce serait plutôt à Bella de s’inquiéter Hi ! Hi !
Ramirez regarde le jeune rouquin sans comprendre.
- Je ne vois pas où tu veux en venir ?
- C’est juste parce que moi je préfère les garçons aux filles Hi ! Hi !
Je vois à son regard surpris qu’il n’était pas au courant.
- Tu as bien vu que j’étais avec Thomas quand même ?
Ramirez ouvre de grands yeux.
- Bah non !! Je croyais que c’était juste ton copain, eh bien ça alors !!! Si je m’attendais !!
Nous reprenons notre chemin jusqu’au centre de la piste principale, je suis surpris malgré tout qu’il ne se soit pas rendu compte qu’entre moi et Thomas, c’était beaucoup plus que de l’amitié et ses dernières paroles m’intriguent et j’aimerais vraiment savoir dans quel sens elles ont été prononcées.
- Ça te dérange ?
- De quoi donc ?
- Et bien que je sois homo ?
« Chez les Jourdan »
Anne-Lise regarde avec émotion sa fille et son futur gendre se tenant main dans la main assis l’un près de l’autre sur le canapé du salon.
Ça lui rappelle tant de souvenirs quand elle et Marc avaient le même âge et qu’ils passaient les week-ends chez ses parents.
Marc avait ce même air un peu emprunté comme l’a en ce moment Aurélien, elle adore ce jeune homme en qui elle ne trouve que des qualités.
Elle reconnaît volontiers que c’est un beau garçon mais ce qu’elle apprécie le plus c’est son calme olympien qu’il tient en toutes circonstances, ne se démontant jamais pour quoi que ce soit et d’une franchise qui parfois la gêne quelque peu.
- Alors les enfants ? Content de vous retrouver pour deux grandes semaines ?
- (Chloé en souriant) Oh oui maman, en plus nous allons tous nous retrouver pendant la journée et il paraît même que Florian va faire un spectacle en public. C’est le directeur du cirque qui lui a demandé, il semblerait qu’il lui trouve des qualités cachées Hi ! Hi !
-(Anne-Lise amusée) Pas pour tout le monde, nous ne manquerons ça pour rien au monde. Prévenez-nous quand vous saurez à quel moment ça se fera, je suis certaine que ton père en rira d’avance.
- Tiens oui au fait !! Il est ou papa ?
-(Anne-Lise) Tiens oui au fait !!
- (Aurélien d’une voix tranquille) Il doit sans doute être toujours à la cave, tout à l’heure je l’ai croisé et il était trempé pissant. Paraîtrait qu’il y a la canalisation d’eau qui a lâché et il n’est pas sûr d’arriver à la réparer.
- (Anne-Lise affolée) Mon Dieu !! Il lui est peut-être arrivé quelque chose !! Ça fait plus d’une heure que je ne l’ai pas vu !!
- (Aurélien se lève tranquillement) Je vais aller voir si tout va bien.
Les deux femmes le regardent partir et se regardent incrédules.
- (Anne-Lise) Il y a des fois où il m’inquiète ton copain tu sais ?
Chloé se retenant de ne pas rire.
- C’est sa façon d’être, rien ne le démonte. Un jour il arrivera tranquillement avec sa tête sous le bras en nous disant qu’il a un petit problème.
Anne-Lise ne peut s’empêcher de sourire.
- Tu n’as jamais envie de le secouer un peu ?
Chloé en riant et en se levant :
- Des fois j’avoue que si !! Allons plutôt voir comment ça se passe en bas, il est capable d’apprendre à nager à papa si la cave est pleine d’eau Hi ! Hi !
« Chez les Désmaré »
Maurice rentre chez lui en banlieue parisienne, Martine sa femme est dans la cuisine à préparer le repas et se retourne en entendant des pas derrière elle.
- Ah !! Te voilà déjà mon chéri ? Tu as quitté le bureau de bonne heure aujourd’hui ?
- (Maurice avec un grand sourire) Tu ne vas pas me croire mais je suis en vacances, c’est bien la première fois depuis très longtemps que ça ne m’était pas arrivé.
- (Martine les yeux ronds) Comme ça ?? Sans prévenir ??
- C’est calme en ce moment et j’avais envie de profiter des fêtes de fin d’année avec ma famille, on prépare nos valises et si tu veux demain on part quelques jours s’aérer un peu les idées.
- (Martine ravie) Tu nous emmènes où ?
- (Maurice en souriant) Au cirque !!
- Qu’est-ce qu’on va faire dans un cirque ?
- Se détendre ma chérie et tu ne devrais pas le regretter crois-moi Hi ! Hi !
- (Martine visiblement à l’ouest) Tu es sûr que ça va bien ? Et Erwan ? Tu y as pensé ? Il va se retrouver ici tout seul ?
- Surement pas puisqu’il vient avec nous.
- Allons mon chéri !! Tu sais bien qu’il n’est plus en âge de partir avec ses parents.
- (Maurice lui fait un clin d’œil) Il est là ?
- Oui il est rentré depuis un moment et comme d’habitude il est dans sa chambre avec son ordinateur.
Maurice met ses mains en porte-voix et hurle :
- Erwan !!!! Descends !!! J’ai un truc à te dire !!!
Un bruit de pas à l’étage puis une porte qui s’ouvre.
- C’est toi p’pa qui m’appelle ?
- Oui descends s’il te plaît, il faut que je te parle !!
Une cavalcade dans l’escalier et Erwan déboule surpris de cet appel paternel dont il n’a pas l’habitude.
- Qu’est-ce qu’il y a ?
- J’emmène ta mère en vacances dès demain, tu viens avec nous ?
- (Erwan en faisant la grimace) Vous allez où ?
Maurice fixe sa femme toujours en souriant, celle-ci lui fait un signe de convenu comme quoi elle l’avait prévenu.
- A Aix en Provence voir un ami qui passe des vacances dans un cirque, mais si tu veux rester là libre à toi.
Erwan fait tout de suite le rapprochement et saute dans les bras de son père fébrile.
- Et comment que je viens avec vous !!! Youppiiiii !!!
Il embrasse sa mère surprise et remonte à fond la caisse l’escalier en criant de joie.
- Youpiii !!!!
Maurice regarde sa femme, content de son petit effet.
Celle-ci reste ébahie devant tant de joie venant de son grand garçon et se demande bien ce qu’il peut y avoir de si exceptionnel à cet endroit pour le mettre dans un état pareil.
- Tu m’expliques ?
Maurice vient lui déposer une bise rapide sur les lèvres.
- Où serait la surprise, fais-moi confiance tu ne devrais pas t’ennuyer Hi ! Hi !
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (38 / 150) (Pendant ce temps-là)
L’homme claque des talons une fois devant l’immense bureau où l’homme le plus puissant du pays étudie un énorme dossier, le front plissé à force de réflexion.
Il relève la tête et observe le visage fermé le militaire attendant raide comme un piquet à quelques dizaines de centimètres de lui, tenant sous le bras une pochette semblant prête à craquer.
- Da ??
L’homme lui tend le porte-documents.
- Voici les derniers rapports monsieur !!
- (D’une voix atone) Posez-le sur le bureau et faites venir le directeur du KGB sur le champ !!
L’homme claque une nouvelle fois les talons.
- Bien monsieur !!! À vos ordres !!!!
Il se retourne et sort du bureau, une fois la porte refermée il pousse un énorme soupir de soulagement comme à chaque fois qu’il quitte cet homme qui l’effraie au plus haut point comme il effraie la totalité du pays d’ailleurs.
Vladimir ouvre le porte-documents et en extrait la liasse de papiers se trouvant à l’intérieur qu’il étale ensuite sur son plan de travail.
Un tri rapide et il trouve les photos recherchées, il les compare avec d’autres qu’il avait déjà en sa possession et se lève d’un bond n’en croyant pas ce que ses yeux lui montrent.
- Impossible !!! Tout simplement impossible !!!
Il retourne les clichés pour y lire les dates de prises et les jette d’un geste rageur sur le plateau du bureau.
- Ou quelqu’un se moque de nous ou alors c’est vrai, et dans ce cas il faut agir très vite avant que quelqu’un d’autre ne l’apprenne !!
Un coup à la porte le fait aller se rasseoir.
- Da !! Entrer !!
L’homme qui pénètre dans le bureau a tout d’une fouine, vêtu d’un costume noir dont en sortent une tête et des mains maigres au point d’en voir les os.
Ses yeux par contre dénotent une extrême intelligence et Vladimir l’accueille d’un sourire en lui faisant signe de s’asseoir.
- Qu’en penses-tu Nicolaï ?
- Comme toi je crois !! C’est quelque chose qui ne devrait pas être possible et pourtant les preuves sont là !!
- Comment avons-nous pu passer à côté de ça pendant si longtemps ? Je croyais que nos services secrets étaient les meilleurs qui existent de par ce monde?
- Sans doute parce qu’ils ne s’attendaient pas à une telle découverte et si la mort de Delfosse n’avait pas attiré l’attention de nos agents en place dans son service, nous ne serions jamais remontés jusqu’à cet accident de voiture dont la DST à fait disparaître le croit-elle toutes traces.
- Les rapports en sa possession certifiaient de graves lésions cérébrales et maintes fractures sur l’un des deux hommes tandis que pour l’autre il n’y avait plus rien à faire.
Vladimir reprend les derniers clichés reçus quelques minutes plus tôt et les lui met sous le nez.
- Quelques semaines plus tard et les voilà en pleine forme surpris dans un établissement thermal, que s’est-il passé entre-temps ?
- Nous enquêtons là-dessus depuis et ça aurait apparemment un rapport avec un jeune chirurgien qui les aurait opérés et dont certaines rumeurs disent de lui qu’il ferait des miracles.
- Je veux en savoir plus sur ce chirurgien tu m’entends ??
- J’y travaille mais nous devons y aller avec prudence, beaucoup d’hommes fichés comme appartenant aux services secrets Français ont été vus dans son sillage et je pense que Désmaré l’a mis lui aussi sous surveillance et tu sais comment il est celui-là !!
Vladimir se lève et arpente son bureau quelques minutes semblant réfléchir à plusieurs possibilités, il vient brusquement se rasseoir en face de Nicolaï en frappant rudement le bureau de son poing fermé.
- Amenez-moi ce garçon ici au plus vite !!!
- (Nicolaï sursaute) Mais !!!
- (Vladimir le regard tranchant) Je t’ai donné un ordre !! Aurais-tu l’impudence de vouloir le discuter ?
Nicolaï en avalant avec peine sa salive :
- Bien sûr que non !! Je voulais juste dire que nous risquons un grave incident diplomatique avec la France si ça venait à se savoir !!
- (Vladimir hors de lui) Je n’en ai rien à foutre tu m’entends ??? L’autre bouffeur de tête de veau n'a pas intérêt à m'emmerder, je veux ce gamin et qu’importe la façon dont tu vas t’y prendre !! Mais je le veux et tout de suite !!
- (Nicolaï se lève tremblant) Bien monsieur !!
Il va pour sortir quand Vladimir le rappelle.
- Nicolaï !!!
- Oui monsieur ?
- Ne te représente jamais devant moi sans lui tu m’as bien compris ?
Nicolaï devenant blanc comme un linge.
- Ce n’était pas mon intention monsieur !!
- Je l’espère pour toi et ta famille !! Je veux ce chirurgien ici avant dix jours ou j’aurais ta tête et celles de tes proches.
Nicolaï d’une voix éteinte par la peur :
- Vous l’aurez monsieur.
Vladimir avec un sourire cruel.
- Je n’en doute pas un instant.
Une fois sortie du Kremlin, Nicolaï sort son téléphone et appelle sa femme.
- C’est moi !!
- …………..
- (Livide) Je serais absent quelque temps, embrasse les enfants et dis-leur que je les aime et que je les embrasse.
- ……………..
- Je reviens dès que ma mission sera terminée, prends soin de toi et des enfants.
- …………..
- Moi aussi je t’aime !
Il raccroche et monte dans sa voiture en claquant la porte, Vladimir avait déjà tout prévu car le pavillon où il habite avec sa famille est déjà sous surveillance et sa femme le lui a bien fait comprendre en l’appelant par son prénom alors que quand tout va bien elle l’appelle « Nico » et c’est un code entre eux pour signifier qu’il y a un gros problème.
Maintenant il ne lui reste plus qu’à réussir sa mission et c’est en prenant sur lui qu’il commence à mettre en place le plan nécessaire à sa réussite.
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (39 / 150) (Au cirque)
Florian referme une fois encore son médaillon et décide de le ranger dans sa boîte et de le confier à ses grands-parents dès qu’il en aura l’occasion.
Trop de sentiments et de peines pour lui à l’avoir en sa possession et il préfère le savoir en lieu sûr avec eux.
Il sort de la caravane suivit par « Kinou », la matinée est froide mais le vent est sec et il aime bien se promener dehors dans ces cas-là chaudement vêtu et il décide de faire le tour du cirque et d’aller observer les artistes pendant leurs séances de répétitions.
Il entre dans la partie aménagée en écurie où quatre magnifiques alezans noirs se font étriller par un jeune homme qui ne le voit pas venir et qui sursaute en l’entendant lui parler.
- Salut Ramirez !!
- Oups !! Ah c’est toi Florian !! Décidément tu es pire qu’un chat, je ne t’ai pas entendu approcher et les chevaux n’ont pas bronché eux non plus.
Faudra que tu m’expliques comment tu fais (Il regarde « Kinou » qui est assis à mes pieds) Et lui, c’est pareil !! Regarde-le !! Les chevaux devraient être au minimum nerveux en sa présence et c’est comme s’il n’était pas là.
- C’est sans doute qu’ils y sont habitués maintenant.
- (Ramirez en souriant) Il y a forcément autre chose parce qu’avec les félins de mes parents ils ne sont pas comme ça crois-moi et pourtant ils sont nés ici eux.
Je caresse « Kinou » qui me fixe dans les yeux en ronronnant de bonheur.
- Tu voudras bien m’apprendre à monter à cheval ?
- Pas de soucis !! Tu n’as qu’à venir avec moi sous le chapiteau, de toute façon c’est l’heure pour eux de faire leurs exercices.
- Wouah !! Tu veux dire là !! Maintenant !!
Ramirez sourit devant le regard brillant du jeune garçon qu’il ne connaît pas beaucoup mais qu’il apprécie déjà comme un ami.
- Si tu es libre pourquoi attendre ?
Je regarde ce jeune homme et capte son regard amical qui me fait lui sourire en retour.
Je suis en vacances ne l’oublie pas et Pedro ne me donnera les cours pour m’occuper de « Kinou » que l’après-midi après sa répétition avec Rax et Phtilie.
Alors allons-y !! Prends Akirou et Bella pendant que je sors Sun et *****.
Ok cool !!
J’attrape les longes des deux animaux qu’il m’a indiqués et j’y accroche les rênes puis je me dirige avec eux vers l’entrée principale du chapiteau sous l’œil étonné de leur dresseur.
- N’y a pas !! Tu as vraiment un don avec les animaux toi !!
Je me retourne vers lui en souriant.
- Pourquoi tu dis ça ?
- Parce que je mets au défi n’importe lequel de tes amis de faire ce que tu viens de faire !! Voilà pourquoi !!
Je suis étonné de ses paroles.
- Ce n’était pas bien difficile d’accrocher leurs rênes et de les emmener jusque-là tu sais ?
- Je pensais plutôt au fait qu’ils t’ont suivi comme ils ne le feraient qu’avec moi normalement.
Je caresse le torse des deux alezans.
- Ils ne sont pas méchants, regarde comme ils aiment bien les caresses ?
Ramirez avec un drôle de regard.
- Tu sais que normalement il ne faut pas caresser une jument près d’un étalon ? Si ça avait été quelqu’un d’autre, il risquait une bonne ruade ou un bon coup de dent et regarde Akirou ? Il ne bronche même pas.
Je suis pris d’un fou rire.
- C’est parce qu’il a bien vu que je ne risquais pas de lui piquer sa meuf Hi ! Hi ! Et puis sinon ce serait plutôt à Bella de s’inquiéter Hi ! Hi !
Ramirez regarde le jeune rouquin sans comprendre.
- Je ne vois pas où tu veux en venir ?
- C’est juste parce que moi je préfère les garçons aux filles Hi ! Hi !
Je vois à son regard surpris qu’il n’était pas au courant.
- Tu as bien vu que j’étais avec Thomas quand même ?
Ramirez ouvre de grands yeux.
- Bah non !! Je croyais que c’était juste ton copain, eh bien ça alors !!! Si je m’attendais !!
Nous reprenons notre chemin jusqu’au centre de la piste principale, je suis surpris malgré tout qu’il ne se soit pas rendu compte qu’entre moi et Thomas, c’était beaucoup plus que de l’amitié et ses dernières paroles m’intriguent et j’aimerais vraiment savoir dans quel sens elles ont été prononcées.
- Ça te dérange ?
- De quoi donc ?
- Et bien que je sois homo ?
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