20-08-2020, 02:37 PM
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (28 / 150) (Afrique) (fin)
Antoine étonné qu’un jeune guerrier Massaï emploie ce mot.
- Raconte-moi tout mon garçon et si je puis t’aider ne doute pas un instant que je le ferai.
- Je dois retrouver l’enfant devenu homme que mon père t’a amené il y a tant de lunes.
Antoine écarquille les yeux de stupeur.
- Florian ???
- Si c’est le nom de l’enfant aux cheveux rouge, alors c’est bien de lui que je vous parle mon père. Il faut que je le retrouve et que j’accomplisse ma mission.
Antoine soudain pris par une énorme curiosité.
- Qui t’as donné une telle mission mon garçon ? Ton père ?
- Vous savez bien qu’il l’aurait mené à bien lui-même si c’était le cas, non ! C’est le nouveau gardien de la clairière sacrée qui me l’a confié.
Le père Antoine marque un temps d’arrêt en entendant ses paroles, il en connaît maintenant suffisamment des secrets de cette fameuse clairière pour savoir que c’est la mère de « Kinou » qui actuellement en garde l’entrée et en assure avec une extrême efficacité la protection.
L’emploi des mots « nouveau gardien » prêterait à penser que ce n’est plus le cas et qu’un autre animal en a pris la place.
Ce qui attriste le père Antoine qui s’imagine alors que « Kinou » est devenu orphelin et que peut-être ce ne sera pas aussi simple pour lui au cas où pour une raison ou une autre il reviendrait parmi eux.
- Un nouveau gardien tu dis ? La panthère n’en a plus la charge alors ?
Akim qui était là quand c’est arrivé.
- Elle n’a rien mon père, juste qu’il lui a demandé de partir en précisant que c’était lui maintenant qui serait le gardien de la clairière.
- Mais enfin !! Qui ça lui ???
- (Akim) Le dieu qui a pris l’aspect d’un homme blanc et qui n’existe qu’à moitié.
Antoine incrédule se tourne vers Taha.
- Tu peux m’en dire plus ? Cet homme existe ou n’existe pas mais ne peut pas être là qu’à moitié !!
Taha repensant à sa rencontre.
- Je ne sais pas trouver les mots qui vont bien mon père, mais Akim a raison quand il dit que son corps est à la fois là mais aussi pas tout à fait. C’est comme si on pouvait passer à travers et ce n’est que quand il s’est mis au milieu des pierres qui soignent qu’il nous a paru presque normal. Mais c’est un dieu, il nous a dit qu’il venait d’au-delà de tout ce qui existe autour de nous et qu’il voyage avec les siens depuis bien avant que nous soyons là.
Antoine se doute bien que l’explication des deux jeunes Massai n’est que la partie qui leur a été compréhensible de celle qu’a pu leur raconter cet homme si étrange et que leur éducation ne leur a pas permis de comprendre mieux que ça.
- Que vous a-t-il dit d’autre ?
Taha essaie visiblement de retrouver ses souvenirs de la rencontre qu’il a eue.
- Que là où ils vivaient il ne restait plus rien et que pour survivre son peuple a dû changer de corps et trouver refuge dans les pierres du ciel. Deux de ses pierres du ciel seraient vides à cause de L’enfant aux cheveux rouge et de « Kinou » pour une raison que je n’ai pas comprise mais qui avait l’air d’être très important pour lui et sa tribu.
- (Akim) Il a confié les pierres du ciel à Taha en lui demandant de les amener près de l’enfant et de « Kinou » pour ensuite revenir les déposer près de ses frères dans la clairière des dieux une fois que ceux de son peuple seraient revenus dedans.
Antoine écoute en écrivant mot pour mot car il ne doute pas un instant des paroles qu’ont interprété avec il en est conscient beaucoup de déformations dues à leurs croyances et à leurs incompréhensions faute du savoir nécessaire les deux jeunes garçons qui se trouvent en face de lui.
- Mais lui !! Il a bien réussi à prendre l’apparence d’un homme, alors pourquoi ses frères comme vous dites n’en ont-ils pas fait autant ?
Taha désolé de ne pas mieux se faire comprendre.
- Il parlait bizarrement mon père, beaucoup de ses mots nous étaient et nous sont toujours inconnus. Il a parlé de matières carbonées qu’il n’aurait pas trouvées en quantité suffisamment saine pour rester très longtemps sous cette forme, le dieu a voulu nous apparaître comme un homme pour ne pas nous effrayer je crois mais il lui manquait son “cataseur” et il n’est pas sûr qu’ils survivront encore très longtemps sans lui si j’ai bien compris.
Antoine écrit toujours pour pouvoir relire tout ça à tête reposer et tenter d’en comprendre un peu plus sur toute cette histoire.
- Tu es sûr qu’il a dit “cataseur” ? Ce ne serait pas plutôt “catalyseur” ?
- (Taha) C’est ça mon père ! C’est bien ce mot-là qu’il a employé mais je ne le connais pas et je n’en comprends pas le sens.
- (Antoine en souriant) Cela signifie déclencheur ou activateur.
Taha dans l’incompréhension absolue.
- Si vous le dites mon père !! En tous les cas ce que j’ai bien compris c’est qu’il faut que leurs frères reviennent rapidement près d’eux pour leurs survies et que je dois faire attention de ne pas perdre les pierres du ciel sinon ce serait la fin pour eux et son espoir en nous était tel qu’il nous les a confiés ainsi qu’un des leurs dans chacun de nos corps pour que nous puissions communiquer moi et Akim quand je serais loin dans le pays des hommes blancs.
Le père Antoine se signe rapidement.
- Vous avez un de ses êtres en vous ????? Dieu du ciel !!!!
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (29 / 150) (Paris) (Hôpital militaire Begin)
Le général Mathéi attend avec impatience que les trois officiers qu’il a convoqués ce matin-là arrivent.
Les ordres reçus dernièrement sur un renforcement de surveillance militaire à l’intérieur de l’hôpital et de vérifier systématiquement d’une façon très poussée les identités des personnes en franchissant l’enceinte, sans lui en donner les vraies raisons le perturbent plus qu’il n’y paraît.
L’arrivée récente du jeune De Bierne lui laisse à penser qu’il y a cause à effet.
Il veut faire avec eux le bilan de cette première semaine qu’a passé avec eux le jeune homme et surtout en analyser leurs premières impressions à chaud avant qu’il ne revienne le mois prochain.
Son fils qui fait partie de l’équipe qu’il s’est constituée n’arrête pas de lui dire à quel point il est doué et qu’il en apprend plus avec Florian en un jour qu’avec n’importe quel autre chirurgien en un mois.
Sachant combien son garçon est pragmatique et connaissant la réputation que le jeune Florian s’est faite au CHU de Reims, il s’interroge sur ce qu’est en définitif ce jeune garçon et surtout qui tire les ficelles pour qu’il reste malgré tout relativement protégé des médias qui n’en font pour ainsi dire jamais allusion si ce n’est quelques encarts sans y mentionner ni son nom ni son âge; Comme si une pression leur était faite pour qu’ils en gardent ce qu’ils en savent pour eux seuls.
« Toc ! Toc ! »
- Oui entrez !!!
Les trois officiers entrent et saluent leur supérieur qui y répond et leur demande de s’asseoir pour en venir à la raison de cette convocation qu’il précise être informelle et juste pour mettre à plat toutes les pensées qu’ils ont quant à la performance reconnue du jeune De Bierne et de ses capacités tant intellectuelles que professionnelles qu’il montre dans l’enceinte du complexe hospitalier.
- (Le général Mathéi) Bien messieurs !! Venant en aux faits !! Pour ma part je dirais que l’intelligence de Florian et son esprit d’analyse sont sans contexte largement au-dessus de qui que ce soit que j’ai pu rencontrer dans ma vie ou même dont j’ai pu avoir connaissance et cela m’interpelle voyez-vous car je n’arrive pas à comprendre pourquoi il ne fait pas la une des gros titres et qu’au contraire, c’est comme s’il n’existait quasiment pas si ce n’est de quelques personnes dans la profession comme nous qui ont eu écho des “miracles” dont ce garçon est capable de ses mains.
Le capitaine Malherbe devenu « Philsou » pour Florian prend la parole.
- C’est aussi les questions que je me pose mon général, sans doute est-ce dû en partie à l’énorme sympathie qu’il inspire autour de lui et qui fait que les personnes qui travaillent avec lui évitent de trop parler pour ne pas justement qu’il soit inquiété dans sa vie privée. Je sais que c’est tiré par les cheveux comme explication mais je ne vois que ça pour expliquer cet état de fait.
Le commandant Hartshum devenu pour tout le personnel militaire derrière son dos le commandant « à vos souhaits ».
- Je ne suis pas vraiment d’accord sur le raisonnement du capitaine, je dirais que ce garçon manque cruellement d’éducation et que ses moqueries en sont un exemple flagrant. Cela dit pour avoir suivi le travail qu’il a fait pendant toute cette semaine, je dois avouer qu’il est à la hauteur de sa réputation même si je ne m’explique pas comme le général l’a si bien dit, pourquoi celle-ci ne dépasse pas les portes de la profession. Je pencherais plus pour ma part à une censure ou une protection, qu’importe le terme pour protéger ce garçon d’éventuelles envies de se l’approprier à des fins moins nobles ou encore plus simplement pour se le réserver une fois qu’il sera au plus haut niveau de son intellect à des recherches avancées pour notre pays.
- (Le général) C’est aussi une des possibilités auxquelles j’ai réfléchi et qui expliquerait cet état de siège qu’on nous impose maintenant.
Le colonel Binet qui a eu droit aux tags à l’arrière de sa blouse lors de sa rencontre avec Florian.
- Cela viendrait de la présidence alors ? Et surtout ça signifierait que ce n’est pas d’aujourd’hui qu’il est sous surveillance. Par contre ce que je ne m’explique pas c’est pourquoi ce renfort de protection si soudain. Ce garçon en quelques heures m’a donné un énorme coup de pied au cul et m’a fait avancer d’une façon spectaculaire dans mes recherches. Là où depuis des années je séchais lamentablement, il m’a guidé vers la solution en quelques paroles et idées lâchées j’en suis sûr avec un intérêt certain mais aussi une facilité déconcertante.
- (Le général) Donc si je fais une petite synthèse de tout ce qui vient de se dire, je dirai que pour le capitaine c’est un garçon attachant et doué, pour le commandant un moqueur éhonté mais d’un intérêt exceptionnel qu’il faut protéger pour le bien du pays et enfin pour le colonel un puits de science et un esprit de synthèse hors du commun.
Le capitaine en souriant et en s’adressant au commandant.
- Tu es un peu dur je pense en disant qu’il est irrespectueux, je suis bien sûr au courant de votre petit différent, mais je suis certain qu’il n’a pas dit ça pour te blesser mais juste comme une plaisanterie qu’il n’a pas su retenir et qu’il a préféré faire devant toi plutôt que derrière ton dos comme beaucoup l’ont fait et le font encore.
Le commandant fixe son camarade et commence à sourire.
- Ou alors peut-être m’a-t-il cru tout simplement enrhumé qui sait !!! C’est vrai qu’en y repensant il n’a pas cherché ses mots et ça lui est sorti tout seul comme une phrase de politesse.
- (Le capitaine en riant) Allez !! Avoue que toi aussi tu as craqué Hi ! Hi ! Moi quand je le vois c’est terrible à dire mais je me bidonne d’avance, mon autorité en a pris un sacré coup depuis qu’il hurle des « Philsou » partout dès qu’il me voit tu sais Hi ! Hi !
Le commandant en lui faisant un gros clin d’œil peu militaire.
- Hé !!!
Le général perdant d’un seul coup toute sa superbe.
- Et moi donc, quand il balance des « Marcel » à tout va Hi ! Hi !
Le colonel en riant à son tour.
- Il faudra que je te montre ma blouse Hi ! Hi ! J’ai entendu des gars et des filles m’appeler le « smilley » alors qu’ils croient que je ne les entends pas et je t’assure qu’il n’y a pas que nous qui y avons droits. Ça doit être sa façon de donner des petits noms aux gens qu’il apprécie je dirais, en tout cas c’est jamais dit ni fait méchamment.
Le général pour conclure avant de les libérer.
- En tout cas je peux vous garantir que je ferais tout pour qu’il ne lui arrive rien quand il sera entre nos murs !! Maintenant je vais me renseigner sur quelques points qui m’ont mis la puce à l’oreille suite à notre conversation. Je vous remercie messieurs d’avoir parlé aussi librement et je vous en suis gré, vous pouvez disposer et je vous tiendrai au courant si j’apprends quelque chose d’intéressant sur notre crevette antimilitariste Hi ! Hi !
Se sentant soudainement gêné de son petit débordement visiblement affectif.
- Rompez !!!
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (30 / 150) (Au cirque) (L’installation) (La veille au soir) (Chez les Louvain) (Cours de prévention)
Chacun trouve sa place et s’installe pour ses deux semaines de vacances, en fait il y a largement la place pour tout le monde et il reste encore de quoi loger deux personnes au cas où quelqu’un de pas prévu arriverait par surprise.
Les Louvain accueillent Damien et Guillaume à la plus grande joie de Léa et Mathis qui s’empressent à prendre chacun son amoureux dans sa chambre avant que les parents n’en décident autrement.
Guillaume connaît déjà bien la maison alors que pour Damien c’est la première fois qu’il va y rester pour coucher.
Il est visible que les recommandations des parents sont surtout dirigées vers leur fille, ce qui amuse beaucoup Damien qui leur en fait la réflexion à table juste pour mettre la gêne à son grand frère.
- Tu vas dormir avec Léa ?
Guillaume fusille son cadet.
- Pourquoi ? Tu ne vas pas en faire autant avec Mathis ?
Damien faisant l’innocent :
- Oui mais nous, ce n’est pas pareil.
André amusé car il a compris le manège de Damien.
- Tu peux nous expliquer la différence s’il te plaît ?
Damien pris à son propre jeu pique un bol qui fait rire tout le monde.
- Eh bien nous, on risque rien quoi !!!
Nathalie fixe sa fille soucieuse.
- Damien a raison, j’espère que vous êtes sages tous les deux ?
- (Léa) Maman !!! Tu sais bien que nous sommes ensemble avec Guillaume !!
- (Nathalie insiste) Oui mais vous faites attention quand même ?
Guillaume sans cesser de fusiller son frère :
- Tu es content de toi là ?
Il se tourne toujours couleur pivoine vers Nathalie.
- Bien sûr que nous faisons attention, pas comme eux !!
Damien tire la langue à son frère.
- Ça t’embête hein !!
- (André en riant) Mais c’est fini vous deux Hi ! Hi ! Nous nous doutons bien que vous avez des relations sexuelles mais ce n’est pas une raison pour tout déballer à table. Léa si tu veux pouvoir être tranquille avec ton copain, tu n’auras qu’à aller avec ta mère voir notre médecin pour qu’il te prescrive un contraceptif comme ça, vous pourrez être plus libre et surtout éprouver plus de plaisir qu’avec des capotes.
Nathalie surprise des paroles de son mari.
- Papa !!! Tu entends comment tu parles ??
- Eh bien oui quoi !! Ils sont majeurs et je ne pense pas leur avoir appris quelque chose qui les a choqués, pas vrai ?
- Oui mais quand même !!
André très sérieusement cette fois :
- Écoutez-moi bien les enfants !! Il y a encore un an, vous étiez amoureux de la même personne et là ça me gênait un peu je dois vous l’avouer. Depuis que vous vous êtes rencontrés et je vois bien que c’est du sérieux, il n’y a qu’à voir la tête que vous faites le restant de l’année quand vous êtes loin les uns des autres. Alors oui ! Je vous parle comme un père doit parler à ses enfants, je me rappelle la gêne et le manque de plaisir d’utiliser des capotes mais c’est nécessaire quand on n’est pas sûr de la personne. Pour vous c’est différent je le conçois bien et c’est juste pour nous éviter d’être grands-parents trop tôt, alors il est peut-être temps ma fille d’envisager pour votre confort à tous les deux d’utiliser un autre moyen de contraception qui vous permettra de découvrir toutes les sensations de plaisir qu’un vrai couple a droit.
- (Mathis bouche bée) Eh bien dis donc !!! C’est du lourd ce soir !!
- (André sentencieux) Comme tu dis mon fils !! Vous auriez dû y penser vous aussi, même pour deux garçons il y a des risques à ne pas se protéger.
- (Mathis ahuri) Mais p’pa !! Nous n’avons connu personne d’autre « Dami » et moi !!
- (André) Ça ne prouve rien tu sais ? Un de vous deux aurait très bien pu attraper une saloperie autrement, il n’y a pas que dans les rapports sexuels qu’on peut choper des maladies même si le risque et minime.
- (Nathalie) Ton père a raison et je serais vous, j’irais faire un test, c’est gratuit et étant donné que vous n’êtes pas allés voir ailleurs, sans de réels risques mais ça vous apprendra à prendre conscience que tout n’est pas écrit d’avance et vous responsabilisera dans la confiance que vous devrez toujours avoir l’un envers l’autre.
Damien qui commence à se demander s’il n’aurait pas mieux fait de se taire.
- Vous savez bien que nous sommes tous en bonne santé grâce à Florian, d’ailleurs vous ne savez même pas ce que c’est qu'un rhume pas vrai ?
- (André en souriant) Il ne sera peut-être pas toujours là et les bonnes habitudes doivent se prendre avant que les problèmes arrivent.
- (Nathalie) Je crois qu’il est temps de passer à autre chose mon chéri, je suis sûre qu’ils ont tous compris le message et laissons les profiter de leurs vacances et du temps qu’ils passent ensemble. Juste un mot pour clore le sujet, nous sommes là pour vous guider alors n’hésitez pas à nous parler franchement comme nous venons de le faire ce soir.
Léa se lève et va embrasser son père.
- Tu es le meilleur des papas tu sais !!
Elle va ensuite dans les bras de sa mère.
- Et toi la meilleure des mamans, si tu veux nous irons voir le médecin demain comme ça Guillaume ne sera plus obligé de pester comme il le fait en mettant son Kway Hi ! Hi !
Guillaume qui ne s’attendait pas à celle-là, s’étouffe et recrache l’eau qu’il était en train de boire.
- Ho !!!
Grosse crise de fou rire chez les Louvain qui clôt la conversation et surtout qui remet de la bonne humeur pour le reste de la soirée.
C’est une fois dans leurs chambres que chaque couple discute de tout ce qui s’est dit.
***/***
Dans la chambre de Mathis.
- (Damien) Tu crois vraiment qu’on a pris des risques toi ?
- (Mathis) Bien sûr que non !! Ils ont dit ça pour nous faire réfléchir et apparemment ils ont réussi leur coup à entendre ta question.
- (Damien) Alors on fait quoi pour le test ?
- (Mathis) Ça ne coûte rien de le faire et puis comme tu l’as si bien dit, grâce à Florian nous sommes tranquilles.
- (Damien) Oui je sais mais s’il n’avait pas été là ?
Mathis se rapproche et prend son copain dans ses bras.
- Déjà une !! Nous ne nous serions certainement jamais rencontrés. Mais grâce au ciel il est là alors arrête de stresser et embrasse-moi.
Antoine étonné qu’un jeune guerrier Massaï emploie ce mot.
- Raconte-moi tout mon garçon et si je puis t’aider ne doute pas un instant que je le ferai.
- Je dois retrouver l’enfant devenu homme que mon père t’a amené il y a tant de lunes.
Antoine écarquille les yeux de stupeur.
- Florian ???
- Si c’est le nom de l’enfant aux cheveux rouge, alors c’est bien de lui que je vous parle mon père. Il faut que je le retrouve et que j’accomplisse ma mission.
Antoine soudain pris par une énorme curiosité.
- Qui t’as donné une telle mission mon garçon ? Ton père ?
- Vous savez bien qu’il l’aurait mené à bien lui-même si c’était le cas, non ! C’est le nouveau gardien de la clairière sacrée qui me l’a confié.
Le père Antoine marque un temps d’arrêt en entendant ses paroles, il en connaît maintenant suffisamment des secrets de cette fameuse clairière pour savoir que c’est la mère de « Kinou » qui actuellement en garde l’entrée et en assure avec une extrême efficacité la protection.
L’emploi des mots « nouveau gardien » prêterait à penser que ce n’est plus le cas et qu’un autre animal en a pris la place.
Ce qui attriste le père Antoine qui s’imagine alors que « Kinou » est devenu orphelin et que peut-être ce ne sera pas aussi simple pour lui au cas où pour une raison ou une autre il reviendrait parmi eux.
- Un nouveau gardien tu dis ? La panthère n’en a plus la charge alors ?
Akim qui était là quand c’est arrivé.
- Elle n’a rien mon père, juste qu’il lui a demandé de partir en précisant que c’était lui maintenant qui serait le gardien de la clairière.
- Mais enfin !! Qui ça lui ???
- (Akim) Le dieu qui a pris l’aspect d’un homme blanc et qui n’existe qu’à moitié.
Antoine incrédule se tourne vers Taha.
- Tu peux m’en dire plus ? Cet homme existe ou n’existe pas mais ne peut pas être là qu’à moitié !!
Taha repensant à sa rencontre.
- Je ne sais pas trouver les mots qui vont bien mon père, mais Akim a raison quand il dit que son corps est à la fois là mais aussi pas tout à fait. C’est comme si on pouvait passer à travers et ce n’est que quand il s’est mis au milieu des pierres qui soignent qu’il nous a paru presque normal. Mais c’est un dieu, il nous a dit qu’il venait d’au-delà de tout ce qui existe autour de nous et qu’il voyage avec les siens depuis bien avant que nous soyons là.
Antoine se doute bien que l’explication des deux jeunes Massai n’est que la partie qui leur a été compréhensible de celle qu’a pu leur raconter cet homme si étrange et que leur éducation ne leur a pas permis de comprendre mieux que ça.
- Que vous a-t-il dit d’autre ?
Taha essaie visiblement de retrouver ses souvenirs de la rencontre qu’il a eue.
- Que là où ils vivaient il ne restait plus rien et que pour survivre son peuple a dû changer de corps et trouver refuge dans les pierres du ciel. Deux de ses pierres du ciel seraient vides à cause de L’enfant aux cheveux rouge et de « Kinou » pour une raison que je n’ai pas comprise mais qui avait l’air d’être très important pour lui et sa tribu.
- (Akim) Il a confié les pierres du ciel à Taha en lui demandant de les amener près de l’enfant et de « Kinou » pour ensuite revenir les déposer près de ses frères dans la clairière des dieux une fois que ceux de son peuple seraient revenus dedans.
Antoine écoute en écrivant mot pour mot car il ne doute pas un instant des paroles qu’ont interprété avec il en est conscient beaucoup de déformations dues à leurs croyances et à leurs incompréhensions faute du savoir nécessaire les deux jeunes garçons qui se trouvent en face de lui.
- Mais lui !! Il a bien réussi à prendre l’apparence d’un homme, alors pourquoi ses frères comme vous dites n’en ont-ils pas fait autant ?
Taha désolé de ne pas mieux se faire comprendre.
- Il parlait bizarrement mon père, beaucoup de ses mots nous étaient et nous sont toujours inconnus. Il a parlé de matières carbonées qu’il n’aurait pas trouvées en quantité suffisamment saine pour rester très longtemps sous cette forme, le dieu a voulu nous apparaître comme un homme pour ne pas nous effrayer je crois mais il lui manquait son “cataseur” et il n’est pas sûr qu’ils survivront encore très longtemps sans lui si j’ai bien compris.
Antoine écrit toujours pour pouvoir relire tout ça à tête reposer et tenter d’en comprendre un peu plus sur toute cette histoire.
- Tu es sûr qu’il a dit “cataseur” ? Ce ne serait pas plutôt “catalyseur” ?
- (Taha) C’est ça mon père ! C’est bien ce mot-là qu’il a employé mais je ne le connais pas et je n’en comprends pas le sens.
- (Antoine en souriant) Cela signifie déclencheur ou activateur.
Taha dans l’incompréhension absolue.
- Si vous le dites mon père !! En tous les cas ce que j’ai bien compris c’est qu’il faut que leurs frères reviennent rapidement près d’eux pour leurs survies et que je dois faire attention de ne pas perdre les pierres du ciel sinon ce serait la fin pour eux et son espoir en nous était tel qu’il nous les a confiés ainsi qu’un des leurs dans chacun de nos corps pour que nous puissions communiquer moi et Akim quand je serais loin dans le pays des hommes blancs.
Le père Antoine se signe rapidement.
- Vous avez un de ses êtres en vous ????? Dieu du ciel !!!!
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (29 / 150) (Paris) (Hôpital militaire Begin)
Le général Mathéi attend avec impatience que les trois officiers qu’il a convoqués ce matin-là arrivent.
Les ordres reçus dernièrement sur un renforcement de surveillance militaire à l’intérieur de l’hôpital et de vérifier systématiquement d’une façon très poussée les identités des personnes en franchissant l’enceinte, sans lui en donner les vraies raisons le perturbent plus qu’il n’y paraît.
L’arrivée récente du jeune De Bierne lui laisse à penser qu’il y a cause à effet.
Il veut faire avec eux le bilan de cette première semaine qu’a passé avec eux le jeune homme et surtout en analyser leurs premières impressions à chaud avant qu’il ne revienne le mois prochain.
Son fils qui fait partie de l’équipe qu’il s’est constituée n’arrête pas de lui dire à quel point il est doué et qu’il en apprend plus avec Florian en un jour qu’avec n’importe quel autre chirurgien en un mois.
Sachant combien son garçon est pragmatique et connaissant la réputation que le jeune Florian s’est faite au CHU de Reims, il s’interroge sur ce qu’est en définitif ce jeune garçon et surtout qui tire les ficelles pour qu’il reste malgré tout relativement protégé des médias qui n’en font pour ainsi dire jamais allusion si ce n’est quelques encarts sans y mentionner ni son nom ni son âge; Comme si une pression leur était faite pour qu’ils en gardent ce qu’ils en savent pour eux seuls.
« Toc ! Toc ! »
- Oui entrez !!!
Les trois officiers entrent et saluent leur supérieur qui y répond et leur demande de s’asseoir pour en venir à la raison de cette convocation qu’il précise être informelle et juste pour mettre à plat toutes les pensées qu’ils ont quant à la performance reconnue du jeune De Bierne et de ses capacités tant intellectuelles que professionnelles qu’il montre dans l’enceinte du complexe hospitalier.
- (Le général Mathéi) Bien messieurs !! Venant en aux faits !! Pour ma part je dirais que l’intelligence de Florian et son esprit d’analyse sont sans contexte largement au-dessus de qui que ce soit que j’ai pu rencontrer dans ma vie ou même dont j’ai pu avoir connaissance et cela m’interpelle voyez-vous car je n’arrive pas à comprendre pourquoi il ne fait pas la une des gros titres et qu’au contraire, c’est comme s’il n’existait quasiment pas si ce n’est de quelques personnes dans la profession comme nous qui ont eu écho des “miracles” dont ce garçon est capable de ses mains.
Le capitaine Malherbe devenu « Philsou » pour Florian prend la parole.
- C’est aussi les questions que je me pose mon général, sans doute est-ce dû en partie à l’énorme sympathie qu’il inspire autour de lui et qui fait que les personnes qui travaillent avec lui évitent de trop parler pour ne pas justement qu’il soit inquiété dans sa vie privée. Je sais que c’est tiré par les cheveux comme explication mais je ne vois que ça pour expliquer cet état de fait.
Le commandant Hartshum devenu pour tout le personnel militaire derrière son dos le commandant « à vos souhaits ».
- Je ne suis pas vraiment d’accord sur le raisonnement du capitaine, je dirais que ce garçon manque cruellement d’éducation et que ses moqueries en sont un exemple flagrant. Cela dit pour avoir suivi le travail qu’il a fait pendant toute cette semaine, je dois avouer qu’il est à la hauteur de sa réputation même si je ne m’explique pas comme le général l’a si bien dit, pourquoi celle-ci ne dépasse pas les portes de la profession. Je pencherais plus pour ma part à une censure ou une protection, qu’importe le terme pour protéger ce garçon d’éventuelles envies de se l’approprier à des fins moins nobles ou encore plus simplement pour se le réserver une fois qu’il sera au plus haut niveau de son intellect à des recherches avancées pour notre pays.
- (Le général) C’est aussi une des possibilités auxquelles j’ai réfléchi et qui expliquerait cet état de siège qu’on nous impose maintenant.
Le colonel Binet qui a eu droit aux tags à l’arrière de sa blouse lors de sa rencontre avec Florian.
- Cela viendrait de la présidence alors ? Et surtout ça signifierait que ce n’est pas d’aujourd’hui qu’il est sous surveillance. Par contre ce que je ne m’explique pas c’est pourquoi ce renfort de protection si soudain. Ce garçon en quelques heures m’a donné un énorme coup de pied au cul et m’a fait avancer d’une façon spectaculaire dans mes recherches. Là où depuis des années je séchais lamentablement, il m’a guidé vers la solution en quelques paroles et idées lâchées j’en suis sûr avec un intérêt certain mais aussi une facilité déconcertante.
- (Le général) Donc si je fais une petite synthèse de tout ce qui vient de se dire, je dirai que pour le capitaine c’est un garçon attachant et doué, pour le commandant un moqueur éhonté mais d’un intérêt exceptionnel qu’il faut protéger pour le bien du pays et enfin pour le colonel un puits de science et un esprit de synthèse hors du commun.
Le capitaine en souriant et en s’adressant au commandant.
- Tu es un peu dur je pense en disant qu’il est irrespectueux, je suis bien sûr au courant de votre petit différent, mais je suis certain qu’il n’a pas dit ça pour te blesser mais juste comme une plaisanterie qu’il n’a pas su retenir et qu’il a préféré faire devant toi plutôt que derrière ton dos comme beaucoup l’ont fait et le font encore.
Le commandant fixe son camarade et commence à sourire.
- Ou alors peut-être m’a-t-il cru tout simplement enrhumé qui sait !!! C’est vrai qu’en y repensant il n’a pas cherché ses mots et ça lui est sorti tout seul comme une phrase de politesse.
- (Le capitaine en riant) Allez !! Avoue que toi aussi tu as craqué Hi ! Hi ! Moi quand je le vois c’est terrible à dire mais je me bidonne d’avance, mon autorité en a pris un sacré coup depuis qu’il hurle des « Philsou » partout dès qu’il me voit tu sais Hi ! Hi !
Le commandant en lui faisant un gros clin d’œil peu militaire.
- Hé !!!
Le général perdant d’un seul coup toute sa superbe.
- Et moi donc, quand il balance des « Marcel » à tout va Hi ! Hi !
Le colonel en riant à son tour.
- Il faudra que je te montre ma blouse Hi ! Hi ! J’ai entendu des gars et des filles m’appeler le « smilley » alors qu’ils croient que je ne les entends pas et je t’assure qu’il n’y a pas que nous qui y avons droits. Ça doit être sa façon de donner des petits noms aux gens qu’il apprécie je dirais, en tout cas c’est jamais dit ni fait méchamment.
Le général pour conclure avant de les libérer.
- En tout cas je peux vous garantir que je ferais tout pour qu’il ne lui arrive rien quand il sera entre nos murs !! Maintenant je vais me renseigner sur quelques points qui m’ont mis la puce à l’oreille suite à notre conversation. Je vous remercie messieurs d’avoir parlé aussi librement et je vous en suis gré, vous pouvez disposer et je vous tiendrai au courant si j’apprends quelque chose d’intéressant sur notre crevette antimilitariste Hi ! Hi !
Se sentant soudainement gêné de son petit débordement visiblement affectif.
- Rompez !!!
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (30 / 150) (Au cirque) (L’installation) (La veille au soir) (Chez les Louvain) (Cours de prévention)
Chacun trouve sa place et s’installe pour ses deux semaines de vacances, en fait il y a largement la place pour tout le monde et il reste encore de quoi loger deux personnes au cas où quelqu’un de pas prévu arriverait par surprise.
Les Louvain accueillent Damien et Guillaume à la plus grande joie de Léa et Mathis qui s’empressent à prendre chacun son amoureux dans sa chambre avant que les parents n’en décident autrement.
Guillaume connaît déjà bien la maison alors que pour Damien c’est la première fois qu’il va y rester pour coucher.
Il est visible que les recommandations des parents sont surtout dirigées vers leur fille, ce qui amuse beaucoup Damien qui leur en fait la réflexion à table juste pour mettre la gêne à son grand frère.
- Tu vas dormir avec Léa ?
Guillaume fusille son cadet.
- Pourquoi ? Tu ne vas pas en faire autant avec Mathis ?
Damien faisant l’innocent :
- Oui mais nous, ce n’est pas pareil.
André amusé car il a compris le manège de Damien.
- Tu peux nous expliquer la différence s’il te plaît ?
Damien pris à son propre jeu pique un bol qui fait rire tout le monde.
- Eh bien nous, on risque rien quoi !!!
Nathalie fixe sa fille soucieuse.
- Damien a raison, j’espère que vous êtes sages tous les deux ?
- (Léa) Maman !!! Tu sais bien que nous sommes ensemble avec Guillaume !!
- (Nathalie insiste) Oui mais vous faites attention quand même ?
Guillaume sans cesser de fusiller son frère :
- Tu es content de toi là ?
Il se tourne toujours couleur pivoine vers Nathalie.
- Bien sûr que nous faisons attention, pas comme eux !!
Damien tire la langue à son frère.
- Ça t’embête hein !!
- (André en riant) Mais c’est fini vous deux Hi ! Hi ! Nous nous doutons bien que vous avez des relations sexuelles mais ce n’est pas une raison pour tout déballer à table. Léa si tu veux pouvoir être tranquille avec ton copain, tu n’auras qu’à aller avec ta mère voir notre médecin pour qu’il te prescrive un contraceptif comme ça, vous pourrez être plus libre et surtout éprouver plus de plaisir qu’avec des capotes.
Nathalie surprise des paroles de son mari.
- Papa !!! Tu entends comment tu parles ??
- Eh bien oui quoi !! Ils sont majeurs et je ne pense pas leur avoir appris quelque chose qui les a choqués, pas vrai ?
- Oui mais quand même !!
André très sérieusement cette fois :
- Écoutez-moi bien les enfants !! Il y a encore un an, vous étiez amoureux de la même personne et là ça me gênait un peu je dois vous l’avouer. Depuis que vous vous êtes rencontrés et je vois bien que c’est du sérieux, il n’y a qu’à voir la tête que vous faites le restant de l’année quand vous êtes loin les uns des autres. Alors oui ! Je vous parle comme un père doit parler à ses enfants, je me rappelle la gêne et le manque de plaisir d’utiliser des capotes mais c’est nécessaire quand on n’est pas sûr de la personne. Pour vous c’est différent je le conçois bien et c’est juste pour nous éviter d’être grands-parents trop tôt, alors il est peut-être temps ma fille d’envisager pour votre confort à tous les deux d’utiliser un autre moyen de contraception qui vous permettra de découvrir toutes les sensations de plaisir qu’un vrai couple a droit.
- (Mathis bouche bée) Eh bien dis donc !!! C’est du lourd ce soir !!
- (André sentencieux) Comme tu dis mon fils !! Vous auriez dû y penser vous aussi, même pour deux garçons il y a des risques à ne pas se protéger.
- (Mathis ahuri) Mais p’pa !! Nous n’avons connu personne d’autre « Dami » et moi !!
- (André) Ça ne prouve rien tu sais ? Un de vous deux aurait très bien pu attraper une saloperie autrement, il n’y a pas que dans les rapports sexuels qu’on peut choper des maladies même si le risque et minime.
- (Nathalie) Ton père a raison et je serais vous, j’irais faire un test, c’est gratuit et étant donné que vous n’êtes pas allés voir ailleurs, sans de réels risques mais ça vous apprendra à prendre conscience que tout n’est pas écrit d’avance et vous responsabilisera dans la confiance que vous devrez toujours avoir l’un envers l’autre.
Damien qui commence à se demander s’il n’aurait pas mieux fait de se taire.
- Vous savez bien que nous sommes tous en bonne santé grâce à Florian, d’ailleurs vous ne savez même pas ce que c’est qu'un rhume pas vrai ?
- (André en souriant) Il ne sera peut-être pas toujours là et les bonnes habitudes doivent se prendre avant que les problèmes arrivent.
- (Nathalie) Je crois qu’il est temps de passer à autre chose mon chéri, je suis sûre qu’ils ont tous compris le message et laissons les profiter de leurs vacances et du temps qu’ils passent ensemble. Juste un mot pour clore le sujet, nous sommes là pour vous guider alors n’hésitez pas à nous parler franchement comme nous venons de le faire ce soir.
Léa se lève et va embrasser son père.
- Tu es le meilleur des papas tu sais !!
Elle va ensuite dans les bras de sa mère.
- Et toi la meilleure des mamans, si tu veux nous irons voir le médecin demain comme ça Guillaume ne sera plus obligé de pester comme il le fait en mettant son Kway Hi ! Hi !
Guillaume qui ne s’attendait pas à celle-là, s’étouffe et recrache l’eau qu’il était en train de boire.
- Ho !!!
Grosse crise de fou rire chez les Louvain qui clôt la conversation et surtout qui remet de la bonne humeur pour le reste de la soirée.
C’est une fois dans leurs chambres que chaque couple discute de tout ce qui s’est dit.
***/***
Dans la chambre de Mathis.
- (Damien) Tu crois vraiment qu’on a pris des risques toi ?
- (Mathis) Bien sûr que non !! Ils ont dit ça pour nous faire réfléchir et apparemment ils ont réussi leur coup à entendre ta question.
- (Damien) Alors on fait quoi pour le test ?
- (Mathis) Ça ne coûte rien de le faire et puis comme tu l’as si bien dit, grâce à Florian nous sommes tranquilles.
- (Damien) Oui je sais mais s’il n’avait pas été là ?
Mathis se rapproche et prend son copain dans ses bras.
- Déjà une !! Nous ne nous serions certainement jamais rencontrés. Mais grâce au ciel il est là alors arrête de stresser et embrasse-moi.
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