20-08-2020, 02:28 PM
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (24 / x) (Aix) (Au cirque) (Le matin au réveil)
***/***
- Te revoilà !!
- Oui mais dépêchons-nous, il faut qu’il comprenne !
- Il doit aller où sont nos frères.
- Pourquoi autant d’empressement ?
- Certains sont faibles et ont besoin de leur catalyseur pour survivre.
- Allons !! Tu sais bien que leur vie est si courte que cela ne représente rien à notre échelle de valeur !
- Que cherches-tu dans ce carboné ?
- Cet humain tu veux dire ? Nos origines, rappelle-toi ?
- Tu ne dois pas rester en lui ! C’est peut-être déjà trop tard ! Rappelle-toi également comment a fini notre monde ?
- Justement il faut qu’il comprenne et qu’il évite nos erreurs du passé !
- Tu veux l’éduquer ?
- Son âme est déjà forte, nos secrets sont maintenant gravés en lui et même si je le quitte, il est déjà trop tard.
- Forme-le alors !! Pourquoi y a-t-il fallu que ce soit justement toi qui le soignes ? N’importe qui d'autre d'entre nous aurait suffi sans que tout cela arrive.
***/***
Les voix dans ma tête sont revenues, j’ai l’impression qu’elles cherchent à me faire comprendre quelque chose d’important.
Seulement quand mon esprit s’en rend compte et s’éveille, elles disparaissent aussitôt me laissant plonger dans l’incrédulité absolue.
J’ouvre les yeux et je n’ai pas le temps de me demander où je suis que déjà une langue râpeuse vient me débarbouiller le visage.
Comme je me doute bien que ce n’est pas Thomas, j’avance mes mains et repousse doucement la tête velue qui me prodigue de cette façon sa joie de me voir éveiller.
- Beurk !! Tu es dégoûtant !! Mais arrête !! Va plutôt faire un tour dehors et laisse-nous tranquille le temps d’un gros câlin.
- Hum ! Oui un câlin !!
Je tourne, amusé, mon visage vers Thomas qui me décoche un grand sourire en se rapprochant et en me collant de tout son corps.
- Tu vas mieux ce matin on dirait ?
- Grace à toi, oui !
- Alors il vient ce câlin ?
- Ce n’est pas ce que nous faisons en ce moment ?
Thomas en approchant ses lèvres des miennes :
- J’ai connu mieux, tu pourrais faire un petit effort.
Je joins mes lèvres aux siennes quelques secondes.
- Comme ça ?
- C’est un bon début je dirais.
D’un mouvement leste et nerveux, je m’allonge sur lui et l’embrasse en y mêlant nos langues, nos corps s’embrasent et nos mains s'affolent.
Le temps s’arrête et nos cœurs s’unissent pendant que nos yeux se noient et qu’un long frisson de plaisir nous parcourt le corps.
- C’est mieux comme ça ?
- Hum !!!
Je frotte mon bas-ventre contre son barreau tout dur qui roule contre le mien dans un état identique, je mordille sa lèvre inférieure et le fais gémir de plaisir.
- Et comme ça ?
- Hummmm !!!!
Mes mains crochent l’élastique de son boxer et le descendent rapidement, elles en font autant avec le mien et je reprends ma position en me frottant encore plus nerveusement sur son corps.
Ses jambes se relèvent et s’écartent en me faisant comprendre ses envies, mon sexe trouve aussitôt ce lieu d’accueil qui lui donne les sensations les plus fortes et d’un petit coup viril de mes reins j’entre en lui.
- Arrrrhhhh !! Ouuiii !!!
Le corps de Thomas se tend et s’offre à mes va et vient, sa tête dodeline de bonheur sur l’oreiller pendant que ma bouche tête goulûment un de ses petits tétons saillant déjà érigé comme un minuscule sexe en le faisant ronronner comme un chat.
Mon ventre masse sa hampe au gland énorme déjà prêt à jouir tellement l’envie est forte et que l’orgasme annonciateur de sa jouissance lui noue les nerfs.
Le grand frisson me prend à mon tour et me tétanise le corps, mon sexe pulse et libère sa semence en longs jets libérateurs qui accompagne l’orgasme fulgurant de Thomas qui ne peut retenir un râle de pur plaisir.
Thomas reprend ses esprits après quelques secondes de répits.
- Je peux te dire un truc « Flo » ?
Je lui réponds d’une voix encore frémissante de l’immense plaisir que je viens de prendre.
- Bien sûr !
- Tu as vraiment une grosse bite Hi ! Hi !
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (25 / 150) (Aix) (Le matin)
Ming s’étire dans son lit, il vient de passer une super nuit comme il n’en a pas connu depuis très longtemps.
Les souvenirs de toutes ses nuits passées ici dans sa jeunesse lui reviennent alors en mémoire et le sourire qu’il arbore en y pensant, lui fait comprendre qu’enfin il vient de faire son deuil de son ami disparu beaucoup trop tôt.
Sa première rencontre avec Pierre s’est faite sur les bancs de la fac alors qu’il n’était qu’un jeune homme fraîchement débarqué de sa Chine natale.
Ses parents l’avaient envoyé en France pour éviter les années sombres que connaissait alors son pays sous le régime dictatorial du « guide suprême » et voulaient donner à leur fils tous les moyens nécessaires pour qu’il devienne quelqu’un d’important quand le moment serait venu de redresser ce pays exsangue qui l’a vu naître.
Pierre était là, assis près de lui et le regardait avec amusement vêtu qu’il était déjà à la mode des films américains qu’il aimait tant regarder alors.
Le jour même, ils étaient devenus inséparables et les longues années d’études en commun ont encore renforcé leur amitié.
Ils étaient loin d’être des étudiants modèles et se plaisaient à s’amuser de tout et de rien comme n’importe quel jeune de leur âge.
Michel et Maryse ont été une seconde famille pour lui et l’ont accueilli à toutes les vacances où il ne pouvait pas se payer le voyage pour revoir ses parents.
La chance d’avoir un père qui faisait partie d’un clan très riche malgré la dictature et le régime communautariste de ces années-là lui a permis de mettre le pied à l’étrier et de racheter cette entreprise proche de la faillite qu’il a ensuite redressée pas à pas avec une ténacité exceptionnelle pour un garçon de son âge.
La chute du régime et le besoin phénoménal de reconstruction l’ont amené très vite à une richesse colossale qui ne lui a pas fait perdre la tête pour autant et lui a permis de conserver ses amis et ses relations.
C’est à ce moment-là qu’il s’est un peu détaché de la France et par là même de son meilleur ami et qu’il a connu celle qui deviendrait très vite l’amour de sa vie.
Un amour fou qui a eu pour fruit ce merveilleux garçon qu’il chérit de tout son cœur de père et pour qui il a mené jour après jour un travail de sape lui permettant de conquérir de plus en plus de marchés et de devenir un des piliers de ce nouvel état en plein essor.
La mort de son ami Pierre est survenue peu de temps après qu’il lui ait annoncé fou de joie la naissance de son petit Florian et qu’il n’a pu pour des raisons qu’il trouve maintenant bien bénigne faire le voyage pour son baptême.
Ça aurait été là sa dernière occasion de le voir vivant et de pouvoir une fois de plus lui prouver toute l’amitié qu’il éprouvait pour lui, c’est cette occasion perdue qui lui a fait passer tant de nuits blanches peuplées de cauchemars et dont seule une petite poignée d’amis fidèles en connaissait la cause.
La mort subite de sa femme quelques années plus tôt et ce coup de téléphone miraculeux d’un jeune garçon parlant parfaitement sa langue l'ont fait réfléchir sur sa solitude et son envie de revenir aux sources de son bonheur perdu.
Maintenant le voilà à nouveau dans cette maison où il a connu les jours les plus heureux de sa vie et lui a fait finalement retrouver un sourire depuis si longtemps disparu de son visage.
Son fils si solitaire jusqu’à présent a maintenant des amis en qui il peut compter, sa maladie qui lui rongeait le corps et le visage les trois quarts du temps a elle aussi miraculeusement disparue; Le voilà maintenant heureux et éperdument amoureux d’une belle jeune fille et de deux magnifiques garçons.
Ming soupire car lui aussi a été amoureux une fois d’un garçon mais n’a jamais eu le courage de le lui avouer de peur de perdre son amitié.
Pierre n’était sans doute pas complètement dupe mais n’a jamais eu la moindre parole railleuse ou de reproche, se contentant d’être là pour lui et de lui prouver jour après jour son énorme attachement à son égard.
Il se redresse et se lève lentement, de s’être remis toutes ses choses en mémoire l’a libéré de tous ses fantômes et maintenant il se sent enfin bien dans son corps.
Même si pense-t-il en souriant, celui-ci aurait bien besoin de perdre quelques kilos et de faire un peu de sport.
Il rejoint Michel et Maryse déjà installés devant un bol de café fumant et qui le voient arriver vers eux avec un quelque chose de changer dans sa façon d’être qui leur amène un grand sourire aux lèvres.
- (Michel amical) Eh bien mon « petit Ming » ? On dirait que ses vacances te font le plus grand bien ?
- (Ming en souriant) Ce matin j’ai pensé à Pierre !
- (Michel tendant le dos) Et ???
- (Ming d’une voix joyeuse) Je n’ai pas pleuré !!!
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (26 / 150) (Au cirque)
Patrice est levé depuis un petit moment déjà et regarde d’un œil amical ses deux amis encore endormis, « Cathy » est sortie pour aller chercher le pain frais pendant que lui s’occupait de mettre la table et de faire passer le café.
Dorian sent le regard posé sur lui et ouvre les yeux, il croise le regard de son ami et lui sourit heureux qu’ils se soient retrouvés pour passer un peu de temps ensemble.
- Rassure-moi « Pat » Hi ! Hi ! Tu n’as pas viré ta cuti j’espère Hi ! Hi ! Parce qu’ouvrir les yeux sur un mec qui vous fixe comme tu le fais il y a de quoi se poser la question Hi ! Hi !
- (Patrice amusé) Toujours aussi con toi, mais ne change surtout pas et puis tel que je te connais devant un beau mec comme moi tu ne serais pas fâché que ce soit le cas.
- Hum !! Je ne préfère pas répondre pour sauvegarder notre amitié Hi ! Hi ! Ça sent bon dis donc !!
- Café maison mon gars !! Tu n’as qu’à bouger tes fesses et te servir, Catherine ne devrait plus tarder de chez le boulanger. Réveille ton loir et venez-vous mettre à table, n’oublie pas que nous avons du taf.
Dorian se redresse et s’assoit sur le lit.
- Bah !! C’est cool maintenant puisque le danger est passé.
Patrice en se mettant à table.
- Celui-là oui !! Mais qui te dis qu’il n’y en a pas un autre derrière?
Dorian se lève d’un bond et vient s’asseoir près de son copain.
- Tu sais quelque chose ?
Patrice en lui remplissant son bol.
- Mais non !! Ne t’affole pas !! Je disais ça pour te faire comprendre qu’il pourrait très bien y avoir quelqu’un d’autre qui en voudrait à « Flo » et que si nous sommes là c’est pour veiller sur lui, c’est tout.
- (Une voix derrière eux) Tu as raison, qui sait s’il n’a pas mis quelqu’un dans le coup avant de passer l’arme à gauche !! En plus il fallait bien qu’il l’emmène quelque part, non ?
Patrice tourne la tête et fait face à Gérôme.
- Tiens !! Il y a longtemps que tu es réveillé toi ?
Gérôme en lui faisant un clin d’œil et en se levant pour embrasser son copain.
- Depuis le « beau mec », drôle de conversation que vous avez le matin vous deux ?
- (Patrice) Ton mec a de gros fantasmes, tu sais ? Hi ! Hi ! Bon !! Sérieux !! Ce que tu viens de dire n’est pas con et il serait bon de fouiller un peu dans cette direction au cas où.
Gérôme en tournant le sucre dans son bol de café.
- On s’en occupe !! Toi tu as ton équipe à diriger, à moins que Maurice ait changé d’avis et les ait rappelés ?
- Pas de soucis, ils sont tous là !! En plus ça aurait été vache pour Tony, il lui aurait fallu trouver du personnel sur le pouce et ce n’était pas évident pour lui.
- (Dorian curieux) Qu’est-ce que ça donne pour eux ?
- A priori, ils se plaisent plutôt bien ici et les gens du cirque sont super-sympa avec eux.
Un bruit de pas montant les marches de la caravane les fait se retourner et ils voient entrer Catherine les bras chargés de viennoiseries.
La jeune femme sourit à la vue des trois garçons en boxer et ne peut s’empêcher d’un petit sifflement appréciateur.
- Pff !! Mais c’est que vous êtes à croquer dans cette tenue tous les trois.
- (Patrice amusé) Pas autant que ce que tu tiens dans tes mains j’espère ?
- C’est à voir Hi ! Hi !
Dorian et Gérôme vont mettre un pantalon pendant que Patrice aide sa copine à se débarrasser et porte les croissants sur la table.
Catherine faisant la grimace.
- J’aurais mieux fait de me taire.
Dorian se tourne vers elle amusé.
- Pourquoi ? Tu préférais te rincer l’œil ?
- Bah oui ! Vous étiez tout mignons comme ça, ce n’est pas tous les jours que j’ai l’occasion d’avoir une vue pareille.
Dorian regarde Gérôme et lui fait un clin d’œil, ensuite il retire son pantalon et voit que son ami amusé fait pareil.
- Dans ce cas profites-en Hi ! Hi !
Les deux garçons reprennent leur place à table et sans plus se préoccuper de leur tenue, mordent à pleines dents chacun dans un croissant encore tout chaud.
Dorian avec un grand sourire :
- Miam !! Délicieux !!
Patrice qui a tout suivi :
- Eh bien ! Ça promet avec deux loustics pareils.
Catherine éclate de rire car sur le coup elle était restée toute bête.
- Comme tu dis mon chéri, manque plus que Florian Hi ! Hi !
- (Dorian la bouche pleine) Attends de voir « Thom Thom » alors !!
- (Gérôme à Patrice) Mais là faudra sûrement que tu l’attaches sinon elle va lui sauter dessus direct Hi ! Hi !
- (Catherine intéressée) Ah oui !! Vous croyez ??
- (Gérôme en riant) Oh oui !! À côté Brad Pitt c’est le quasimodo de Notre-Dame Hi ! Hi !
Patrice en remet une couche.
- Et c’est peu dire Hi ! Hi !
- (Catherine) Dépêchez-vous de manger alors !!
- (Dorian) Hé !! Pourquoi donc ?
- Que je voie ça de plus près Hi ! Hi !
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (27 / 150) (Afrique)
Akim entre en trombe dans le dispensaire et saute dans les bras du vieux père Antoine qui manque de tomber sous le choc.
- Hé là !!! Doucement mon enfant !! Je n’ai plus soixante ans moi !! Qu’est-ce qu’il te prend de me sauter dessus comme ça ?
- (Akim) Excusez-moi mon père mais c’est la joie de vous voir.
Antoine en souriant au petit garçon.
- C’est gentil, mais vas-y doucement quand même. Tu es venu tout seul ?
- Non mon père ! Taha m’accompagne.
Le père Antoine est surpris car cela fait très longtemps qu’il n’a pas vu le fils aîné d’Okoumé venir par ici.
Il regarde par la fenêtre mais n’y voit personne, il rejoint alors l’enfant et lui demande :
- Il a dû se perdre en route, depuis le temps qu’il n’est pas venu Hi ! Hi !
- (Akim hausse les épaules) Mais non mon père, c’est juste qu’il ne veut pas arriver les mains vides et il s’est arrêté pour chasser.
Antoine voit le gamin qui ferme les yeux semblant écouté quelque chose.
- C’est bon !! Il arrive !! Il vient de tuer un jeune phacochère et il sera là dans pas longtemps.
Antoine regarde Akim surpris.
- Comment tu sais ça toi ?
- Parce qu’il vient de me le dire mon père !
Devant la visible incompréhension du vieil homme, Akim lui raconte comment depuis qu’ils sont revenus de la clairière, ils peuvent communiquer ensemble quand ils en ont envie.
- Mais c’est impossible !! Allons mon enfant ce n’est pas bien de se moquer de moi tu sais ?
Akim regarde Antoine avec la franchise qui le caractérise :
- Mais je ne dis que la vérité !!
Akim voit son frère arriver au loin chargé de sa pièce de gibier dont il a pris le temps de le vider de ses intestins ainsi que de ses parties génitales pour ne pas que le goût de la viande en soit affecté.
- Tenez le voilà et il vous ramène sa chasse !!
Antoine retourne vers la fenêtre et constate qu’en effet ce qu’a dit le gamin est vrai.
Bien sûr cela ne manque pas de l’interpeller et il aimerait en avoir le cœur net.
- Demande-lui de s’arrêter et de déposer le cochon à ses pieds puis de nous faire de grands signes avec ses deux mains libres s’il te plaît !
Akim ferme une nouvelle fois les yeux et Antoine voit son grand frère stopper net son avancée vers eux et faire exactement ce qu’il a demandé au gamin de lui dire.
- (Ahuri) C’est bien je te crois, tu peux lui dire de venir maintenant.
Akim un peu vexé qu’on ne l’ait pas cru la première fois.
- Comme vous le voyez mon père, je ne suis pas un menteur.
- Excuse-moi Akim mais c’est tellement incompréhensible que je devais m’en assurer par moi-même. Il ne s’est passé que ce que tu m’as raconté dans cette clairière ?
- Non mon père mais je laisse Taha vous expliquez le but de sa visite car c’est assez compliqué et je ne sais même pas si ce sera possible pour vous de l’aider.
- Eh bien attendant d’en savoir plus alors, viens !! Allons le rejoindre avant qu’il ne mette du sang partout.
Ils rejoignent alors l’adolescent pour qu’il dépose son présent dans la réserve tout en prévenant l’intendante qu’elle devra vite s’en occuper.
Ensuite le père Antoine conduit les deux garçons dans la partie privative du dispensaire où il a ses appartements et après leur avoir servi une boisson fraîche et sucrée dont ils raffolent, s’installe tranquillement dans son fauteuil et regarde le jeune homme avec une moue appréciatrice.
Taha a la minceur de ceux de sa race avec une musculature qui respire la force, ses traits qui n’ont pas encore perdu entièrement ceux de l’enfance lui donnent une allure d’une beauté sauvage que le vieil homme apprécie à sa juste valeur sachant reconnaître quand quelqu’un se différencie des autres par un physique avantageux.
En fait ce garçon est magnifique pense-t-il, il n’a pas encore subi les affres du temps et les blessures communes aux chasseurs de ses peuplades restées encore sauvages.
Il les laisse terminer tranquillement leurs boissons avant d’entamer la liste de questions qui lui brûlent les lèvres, quand enfin les verres sont reposés avec délicatesse sur la table basse, il se décide à parler.
- Tu es devenu un magnifique jeune homme depuis ta dernière venue par ici !
Taha sent le petit air de reproche dans la voix du père blanc.
- Je sais que je vous ai délaissé mon père mais notre village réclamait jusqu’alors toutes mes attentions.
- (Antoine) Ce n’était pas un reproche Taha, tu as le droit de mener ta vie comme tu en as envie. Un fait nouveau te fait revenir vers moi et je suis fier de la confiance qui te pousse à venir m’en parler, dis-moi ce qui te trouble mon garçon.
- J’ai une mission mon père et je ne sais pas comment l’aborder car elle me fait « peur ».
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- Te revoilà !!
- Oui mais dépêchons-nous, il faut qu’il comprenne !
- Il doit aller où sont nos frères.
- Pourquoi autant d’empressement ?
- Certains sont faibles et ont besoin de leur catalyseur pour survivre.
- Allons !! Tu sais bien que leur vie est si courte que cela ne représente rien à notre échelle de valeur !
- Que cherches-tu dans ce carboné ?
- Cet humain tu veux dire ? Nos origines, rappelle-toi ?
- Tu ne dois pas rester en lui ! C’est peut-être déjà trop tard ! Rappelle-toi également comment a fini notre monde ?
- Justement il faut qu’il comprenne et qu’il évite nos erreurs du passé !
- Tu veux l’éduquer ?
- Son âme est déjà forte, nos secrets sont maintenant gravés en lui et même si je le quitte, il est déjà trop tard.
- Forme-le alors !! Pourquoi y a-t-il fallu que ce soit justement toi qui le soignes ? N’importe qui d'autre d'entre nous aurait suffi sans que tout cela arrive.
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Les voix dans ma tête sont revenues, j’ai l’impression qu’elles cherchent à me faire comprendre quelque chose d’important.
Seulement quand mon esprit s’en rend compte et s’éveille, elles disparaissent aussitôt me laissant plonger dans l’incrédulité absolue.
J’ouvre les yeux et je n’ai pas le temps de me demander où je suis que déjà une langue râpeuse vient me débarbouiller le visage.
Comme je me doute bien que ce n’est pas Thomas, j’avance mes mains et repousse doucement la tête velue qui me prodigue de cette façon sa joie de me voir éveiller.
- Beurk !! Tu es dégoûtant !! Mais arrête !! Va plutôt faire un tour dehors et laisse-nous tranquille le temps d’un gros câlin.
- Hum ! Oui un câlin !!
Je tourne, amusé, mon visage vers Thomas qui me décoche un grand sourire en se rapprochant et en me collant de tout son corps.
- Tu vas mieux ce matin on dirait ?
- Grace à toi, oui !
- Alors il vient ce câlin ?
- Ce n’est pas ce que nous faisons en ce moment ?
Thomas en approchant ses lèvres des miennes :
- J’ai connu mieux, tu pourrais faire un petit effort.
Je joins mes lèvres aux siennes quelques secondes.
- Comme ça ?
- C’est un bon début je dirais.
D’un mouvement leste et nerveux, je m’allonge sur lui et l’embrasse en y mêlant nos langues, nos corps s’embrasent et nos mains s'affolent.
Le temps s’arrête et nos cœurs s’unissent pendant que nos yeux se noient et qu’un long frisson de plaisir nous parcourt le corps.
- C’est mieux comme ça ?
- Hum !!!
Je frotte mon bas-ventre contre son barreau tout dur qui roule contre le mien dans un état identique, je mordille sa lèvre inférieure et le fais gémir de plaisir.
- Et comme ça ?
- Hummmm !!!!
Mes mains crochent l’élastique de son boxer et le descendent rapidement, elles en font autant avec le mien et je reprends ma position en me frottant encore plus nerveusement sur son corps.
Ses jambes se relèvent et s’écartent en me faisant comprendre ses envies, mon sexe trouve aussitôt ce lieu d’accueil qui lui donne les sensations les plus fortes et d’un petit coup viril de mes reins j’entre en lui.
- Arrrrhhhh !! Ouuiii !!!
Le corps de Thomas se tend et s’offre à mes va et vient, sa tête dodeline de bonheur sur l’oreiller pendant que ma bouche tête goulûment un de ses petits tétons saillant déjà érigé comme un minuscule sexe en le faisant ronronner comme un chat.
Mon ventre masse sa hampe au gland énorme déjà prêt à jouir tellement l’envie est forte et que l’orgasme annonciateur de sa jouissance lui noue les nerfs.
Le grand frisson me prend à mon tour et me tétanise le corps, mon sexe pulse et libère sa semence en longs jets libérateurs qui accompagne l’orgasme fulgurant de Thomas qui ne peut retenir un râle de pur plaisir.
Thomas reprend ses esprits après quelques secondes de répits.
- Je peux te dire un truc « Flo » ?
Je lui réponds d’une voix encore frémissante de l’immense plaisir que je viens de prendre.
- Bien sûr !
- Tu as vraiment une grosse bite Hi ! Hi !
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (25 / 150) (Aix) (Le matin)
Ming s’étire dans son lit, il vient de passer une super nuit comme il n’en a pas connu depuis très longtemps.
Les souvenirs de toutes ses nuits passées ici dans sa jeunesse lui reviennent alors en mémoire et le sourire qu’il arbore en y pensant, lui fait comprendre qu’enfin il vient de faire son deuil de son ami disparu beaucoup trop tôt.
Sa première rencontre avec Pierre s’est faite sur les bancs de la fac alors qu’il n’était qu’un jeune homme fraîchement débarqué de sa Chine natale.
Ses parents l’avaient envoyé en France pour éviter les années sombres que connaissait alors son pays sous le régime dictatorial du « guide suprême » et voulaient donner à leur fils tous les moyens nécessaires pour qu’il devienne quelqu’un d’important quand le moment serait venu de redresser ce pays exsangue qui l’a vu naître.
Pierre était là, assis près de lui et le regardait avec amusement vêtu qu’il était déjà à la mode des films américains qu’il aimait tant regarder alors.
Le jour même, ils étaient devenus inséparables et les longues années d’études en commun ont encore renforcé leur amitié.
Ils étaient loin d’être des étudiants modèles et se plaisaient à s’amuser de tout et de rien comme n’importe quel jeune de leur âge.
Michel et Maryse ont été une seconde famille pour lui et l’ont accueilli à toutes les vacances où il ne pouvait pas se payer le voyage pour revoir ses parents.
La chance d’avoir un père qui faisait partie d’un clan très riche malgré la dictature et le régime communautariste de ces années-là lui a permis de mettre le pied à l’étrier et de racheter cette entreprise proche de la faillite qu’il a ensuite redressée pas à pas avec une ténacité exceptionnelle pour un garçon de son âge.
La chute du régime et le besoin phénoménal de reconstruction l’ont amené très vite à une richesse colossale qui ne lui a pas fait perdre la tête pour autant et lui a permis de conserver ses amis et ses relations.
C’est à ce moment-là qu’il s’est un peu détaché de la France et par là même de son meilleur ami et qu’il a connu celle qui deviendrait très vite l’amour de sa vie.
Un amour fou qui a eu pour fruit ce merveilleux garçon qu’il chérit de tout son cœur de père et pour qui il a mené jour après jour un travail de sape lui permettant de conquérir de plus en plus de marchés et de devenir un des piliers de ce nouvel état en plein essor.
La mort de son ami Pierre est survenue peu de temps après qu’il lui ait annoncé fou de joie la naissance de son petit Florian et qu’il n’a pu pour des raisons qu’il trouve maintenant bien bénigne faire le voyage pour son baptême.
Ça aurait été là sa dernière occasion de le voir vivant et de pouvoir une fois de plus lui prouver toute l’amitié qu’il éprouvait pour lui, c’est cette occasion perdue qui lui a fait passer tant de nuits blanches peuplées de cauchemars et dont seule une petite poignée d’amis fidèles en connaissait la cause.
La mort subite de sa femme quelques années plus tôt et ce coup de téléphone miraculeux d’un jeune garçon parlant parfaitement sa langue l'ont fait réfléchir sur sa solitude et son envie de revenir aux sources de son bonheur perdu.
Maintenant le voilà à nouveau dans cette maison où il a connu les jours les plus heureux de sa vie et lui a fait finalement retrouver un sourire depuis si longtemps disparu de son visage.
Son fils si solitaire jusqu’à présent a maintenant des amis en qui il peut compter, sa maladie qui lui rongeait le corps et le visage les trois quarts du temps a elle aussi miraculeusement disparue; Le voilà maintenant heureux et éperdument amoureux d’une belle jeune fille et de deux magnifiques garçons.
Ming soupire car lui aussi a été amoureux une fois d’un garçon mais n’a jamais eu le courage de le lui avouer de peur de perdre son amitié.
Pierre n’était sans doute pas complètement dupe mais n’a jamais eu la moindre parole railleuse ou de reproche, se contentant d’être là pour lui et de lui prouver jour après jour son énorme attachement à son égard.
Il se redresse et se lève lentement, de s’être remis toutes ses choses en mémoire l’a libéré de tous ses fantômes et maintenant il se sent enfin bien dans son corps.
Même si pense-t-il en souriant, celui-ci aurait bien besoin de perdre quelques kilos et de faire un peu de sport.
Il rejoint Michel et Maryse déjà installés devant un bol de café fumant et qui le voient arriver vers eux avec un quelque chose de changer dans sa façon d’être qui leur amène un grand sourire aux lèvres.
- (Michel amical) Eh bien mon « petit Ming » ? On dirait que ses vacances te font le plus grand bien ?
- (Ming en souriant) Ce matin j’ai pensé à Pierre !
- (Michel tendant le dos) Et ???
- (Ming d’une voix joyeuse) Je n’ai pas pleuré !!!
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (26 / 150) (Au cirque)
Patrice est levé depuis un petit moment déjà et regarde d’un œil amical ses deux amis encore endormis, « Cathy » est sortie pour aller chercher le pain frais pendant que lui s’occupait de mettre la table et de faire passer le café.
Dorian sent le regard posé sur lui et ouvre les yeux, il croise le regard de son ami et lui sourit heureux qu’ils se soient retrouvés pour passer un peu de temps ensemble.
- Rassure-moi « Pat » Hi ! Hi ! Tu n’as pas viré ta cuti j’espère Hi ! Hi ! Parce qu’ouvrir les yeux sur un mec qui vous fixe comme tu le fais il y a de quoi se poser la question Hi ! Hi !
- (Patrice amusé) Toujours aussi con toi, mais ne change surtout pas et puis tel que je te connais devant un beau mec comme moi tu ne serais pas fâché que ce soit le cas.
- Hum !! Je ne préfère pas répondre pour sauvegarder notre amitié Hi ! Hi ! Ça sent bon dis donc !!
- Café maison mon gars !! Tu n’as qu’à bouger tes fesses et te servir, Catherine ne devrait plus tarder de chez le boulanger. Réveille ton loir et venez-vous mettre à table, n’oublie pas que nous avons du taf.
Dorian se redresse et s’assoit sur le lit.
- Bah !! C’est cool maintenant puisque le danger est passé.
Patrice en se mettant à table.
- Celui-là oui !! Mais qui te dis qu’il n’y en a pas un autre derrière?
Dorian se lève d’un bond et vient s’asseoir près de son copain.
- Tu sais quelque chose ?
Patrice en lui remplissant son bol.
- Mais non !! Ne t’affole pas !! Je disais ça pour te faire comprendre qu’il pourrait très bien y avoir quelqu’un d’autre qui en voudrait à « Flo » et que si nous sommes là c’est pour veiller sur lui, c’est tout.
- (Une voix derrière eux) Tu as raison, qui sait s’il n’a pas mis quelqu’un dans le coup avant de passer l’arme à gauche !! En plus il fallait bien qu’il l’emmène quelque part, non ?
Patrice tourne la tête et fait face à Gérôme.
- Tiens !! Il y a longtemps que tu es réveillé toi ?
Gérôme en lui faisant un clin d’œil et en se levant pour embrasser son copain.
- Depuis le « beau mec », drôle de conversation que vous avez le matin vous deux ?
- (Patrice) Ton mec a de gros fantasmes, tu sais ? Hi ! Hi ! Bon !! Sérieux !! Ce que tu viens de dire n’est pas con et il serait bon de fouiller un peu dans cette direction au cas où.
Gérôme en tournant le sucre dans son bol de café.
- On s’en occupe !! Toi tu as ton équipe à diriger, à moins que Maurice ait changé d’avis et les ait rappelés ?
- Pas de soucis, ils sont tous là !! En plus ça aurait été vache pour Tony, il lui aurait fallu trouver du personnel sur le pouce et ce n’était pas évident pour lui.
- (Dorian curieux) Qu’est-ce que ça donne pour eux ?
- A priori, ils se plaisent plutôt bien ici et les gens du cirque sont super-sympa avec eux.
Un bruit de pas montant les marches de la caravane les fait se retourner et ils voient entrer Catherine les bras chargés de viennoiseries.
La jeune femme sourit à la vue des trois garçons en boxer et ne peut s’empêcher d’un petit sifflement appréciateur.
- Pff !! Mais c’est que vous êtes à croquer dans cette tenue tous les trois.
- (Patrice amusé) Pas autant que ce que tu tiens dans tes mains j’espère ?
- C’est à voir Hi ! Hi !
Dorian et Gérôme vont mettre un pantalon pendant que Patrice aide sa copine à se débarrasser et porte les croissants sur la table.
Catherine faisant la grimace.
- J’aurais mieux fait de me taire.
Dorian se tourne vers elle amusé.
- Pourquoi ? Tu préférais te rincer l’œil ?
- Bah oui ! Vous étiez tout mignons comme ça, ce n’est pas tous les jours que j’ai l’occasion d’avoir une vue pareille.
Dorian regarde Gérôme et lui fait un clin d’œil, ensuite il retire son pantalon et voit que son ami amusé fait pareil.
- Dans ce cas profites-en Hi ! Hi !
Les deux garçons reprennent leur place à table et sans plus se préoccuper de leur tenue, mordent à pleines dents chacun dans un croissant encore tout chaud.
Dorian avec un grand sourire :
- Miam !! Délicieux !!
Patrice qui a tout suivi :
- Eh bien ! Ça promet avec deux loustics pareils.
Catherine éclate de rire car sur le coup elle était restée toute bête.
- Comme tu dis mon chéri, manque plus que Florian Hi ! Hi !
- (Dorian la bouche pleine) Attends de voir « Thom Thom » alors !!
- (Gérôme à Patrice) Mais là faudra sûrement que tu l’attaches sinon elle va lui sauter dessus direct Hi ! Hi !
- (Catherine intéressée) Ah oui !! Vous croyez ??
- (Gérôme en riant) Oh oui !! À côté Brad Pitt c’est le quasimodo de Notre-Dame Hi ! Hi !
Patrice en remet une couche.
- Et c’est peu dire Hi ! Hi !
- (Catherine) Dépêchez-vous de manger alors !!
- (Dorian) Hé !! Pourquoi donc ?
- Que je voie ça de plus près Hi ! Hi !
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (27 / 150) (Afrique)
Akim entre en trombe dans le dispensaire et saute dans les bras du vieux père Antoine qui manque de tomber sous le choc.
- Hé là !!! Doucement mon enfant !! Je n’ai plus soixante ans moi !! Qu’est-ce qu’il te prend de me sauter dessus comme ça ?
- (Akim) Excusez-moi mon père mais c’est la joie de vous voir.
Antoine en souriant au petit garçon.
- C’est gentil, mais vas-y doucement quand même. Tu es venu tout seul ?
- Non mon père ! Taha m’accompagne.
Le père Antoine est surpris car cela fait très longtemps qu’il n’a pas vu le fils aîné d’Okoumé venir par ici.
Il regarde par la fenêtre mais n’y voit personne, il rejoint alors l’enfant et lui demande :
- Il a dû se perdre en route, depuis le temps qu’il n’est pas venu Hi ! Hi !
- (Akim hausse les épaules) Mais non mon père, c’est juste qu’il ne veut pas arriver les mains vides et il s’est arrêté pour chasser.
Antoine voit le gamin qui ferme les yeux semblant écouté quelque chose.
- C’est bon !! Il arrive !! Il vient de tuer un jeune phacochère et il sera là dans pas longtemps.
Antoine regarde Akim surpris.
- Comment tu sais ça toi ?
- Parce qu’il vient de me le dire mon père !
Devant la visible incompréhension du vieil homme, Akim lui raconte comment depuis qu’ils sont revenus de la clairière, ils peuvent communiquer ensemble quand ils en ont envie.
- Mais c’est impossible !! Allons mon enfant ce n’est pas bien de se moquer de moi tu sais ?
Akim regarde Antoine avec la franchise qui le caractérise :
- Mais je ne dis que la vérité !!
Akim voit son frère arriver au loin chargé de sa pièce de gibier dont il a pris le temps de le vider de ses intestins ainsi que de ses parties génitales pour ne pas que le goût de la viande en soit affecté.
- Tenez le voilà et il vous ramène sa chasse !!
Antoine retourne vers la fenêtre et constate qu’en effet ce qu’a dit le gamin est vrai.
Bien sûr cela ne manque pas de l’interpeller et il aimerait en avoir le cœur net.
- Demande-lui de s’arrêter et de déposer le cochon à ses pieds puis de nous faire de grands signes avec ses deux mains libres s’il te plaît !
Akim ferme une nouvelle fois les yeux et Antoine voit son grand frère stopper net son avancée vers eux et faire exactement ce qu’il a demandé au gamin de lui dire.
- (Ahuri) C’est bien je te crois, tu peux lui dire de venir maintenant.
Akim un peu vexé qu’on ne l’ait pas cru la première fois.
- Comme vous le voyez mon père, je ne suis pas un menteur.
- Excuse-moi Akim mais c’est tellement incompréhensible que je devais m’en assurer par moi-même. Il ne s’est passé que ce que tu m’as raconté dans cette clairière ?
- Non mon père mais je laisse Taha vous expliquez le but de sa visite car c’est assez compliqué et je ne sais même pas si ce sera possible pour vous de l’aider.
- Eh bien attendant d’en savoir plus alors, viens !! Allons le rejoindre avant qu’il ne mette du sang partout.
Ils rejoignent alors l’adolescent pour qu’il dépose son présent dans la réserve tout en prévenant l’intendante qu’elle devra vite s’en occuper.
Ensuite le père Antoine conduit les deux garçons dans la partie privative du dispensaire où il a ses appartements et après leur avoir servi une boisson fraîche et sucrée dont ils raffolent, s’installe tranquillement dans son fauteuil et regarde le jeune homme avec une moue appréciatrice.
Taha a la minceur de ceux de sa race avec une musculature qui respire la force, ses traits qui n’ont pas encore perdu entièrement ceux de l’enfance lui donnent une allure d’une beauté sauvage que le vieil homme apprécie à sa juste valeur sachant reconnaître quand quelqu’un se différencie des autres par un physique avantageux.
En fait ce garçon est magnifique pense-t-il, il n’a pas encore subi les affres du temps et les blessures communes aux chasseurs de ses peuplades restées encore sauvages.
Il les laisse terminer tranquillement leurs boissons avant d’entamer la liste de questions qui lui brûlent les lèvres, quand enfin les verres sont reposés avec délicatesse sur la table basse, il se décide à parler.
- Tu es devenu un magnifique jeune homme depuis ta dernière venue par ici !
Taha sent le petit air de reproche dans la voix du père blanc.
- Je sais que je vous ai délaissé mon père mais notre village réclamait jusqu’alors toutes mes attentions.
- (Antoine) Ce n’était pas un reproche Taha, tu as le droit de mener ta vie comme tu en as envie. Un fait nouveau te fait revenir vers moi et je suis fier de la confiance qui te pousse à venir m’en parler, dis-moi ce qui te trouble mon garçon.
- J’ai une mission mon père et je ne sais pas comment l’aborder car elle me fait « peur ».
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