17-07-2023, 07:19 PM
Il finit un peu avant midi. Je le vois quitter son tablier de cuir, enlever son tee-shirt et aller jusqu'au bassin où il se lava sommairement avant de sortir une serviette de sa voiture. Il entra.
– Honorin, viens, tu veux quoi sur ta pizza ?
– Je vais me la préparer, si ça ne t'ennuie pas.
– Comme tu veux.
Et c'est la première fois que je vis quelqu'un qui se faisait une pizza ‘portion’. six portions différentes, en tout. Je les fis cuire et on les mangea presque toutes. Enfin une grosse moitié. J'en donnais trois à mes grands-parents et deux autres à Honorin. Ils suffirait pour eux de les réchauffer.
L'après-midi il s'occupa de ferrer les mules et nous, après le départ des grands-parents, on alla à la piscine. Les gamins y jouèrent bien et ils finirent par s'endormir sur un transat.
Honorin avait fini et il passa par le garage. Il ne fut pas plus surpris que ça de voir qu'on était nu. Il avisa la douche extérieure.
– Je peux en profiter ?
– Fais comme chez toi. Tu as des serviettes dans le coffre derrière toi.
Il se mit nu et on put voir que lui aussi était bronzé de partout. Et il était super bien gaulé, le gaillard.
Quand il eut fini il vint vers nous, nu et s'assit à la table où on était. Hans et lui burent une bière, tandis que je buvais un coca. Les garçons se réveillèrent et on rentra goûter… avec des restes de Pizzas.
Puis on alla tous se baigner.
– Vous êtes naturistes aussi ou vous n'en faites que chez vous ?
– Quand on peut, on va en vacances au Cap d’Agde.
– Je trouve le Cap d'Agde surfait et je préfère de loin un petit camping familial en Ardèche. À la maison je vis nu aussi. Après, c'est un peu comme chez vous, je suis perdu en plein milieu de la plaine de la Crau et tous ceux qui viennent à la maison savent qu'il faut sonner à la porte s'ils ne veulent pas nous voir nus, mon frère et moi.
– Ici aussi, tout le monde le sait. Alors mes parents ou mes grands-parents nous téléphonent avant de venir. Hans et moi on s’habille. Les jumeaux, ça dépend des fois.
– Il fait bien frais chez toi, pourtant je n'ai pas vu de clim.
– C'est un système qui pompe l'eau froide du bassin qui toute l'année sort à 5 degrés. Et une pompe qui fonctionne avec les panneaux solaires la fait circuler dans toute la maison.
– C'est très écolo, comme système de clim.
– On est presque auto suffisant en énergie. La facture est minime. Mais dis-moi Honorin, comment tu en es venu à choisir ce métier ?
– J'ai toujours été un manuel. J'ai toujours aimé travailler le bois, la pierre mais mon préféré c'était le fer. Alors j'ai choisi de faire maréchal-ferrant pour nous nourrir, Marius et moi. Mais mon truc, le week-end c'est de faire des couteaux ou des poignards.
– Et ton frère, il fait quoi ?
– Marius, Il est à la fac de Montpellier. Il est en L3 en histoire de l'art et archéologie. Il ne sait pas encore s'il veut continuer en doctorat ou faire brocanteur.
– Avant de connaître Hans, je vivais avec un garçon qui avait fait les mêmes études que lui. Et, en tant que brocanteur, il en vivait bien, très bien, même. Bon c'est vrai que sa mère qui était son unique acheteuse le coachait bien en lui disant ce qu'elle voulait pour son magasin.
– Il faut voir le bordel qu'il me ramène des brocantes qu'il fait tous les week-ends. Et quand lui en fait, pour vendre, il revient les poches pleines. Mais heureusement que la maison est grande. Il achète, retape ce qu'il peut, je l'aide quand il ne sait pas faire ou qu'il ne peut pas le faire. Ça serait bien que tu lui présentes la mère de ton ami.
– Je veux bien, mais il faudra qu'il aille jusqu’à Los Angeles.
– Ha, ha ! Oui, quand même. Bon c'est pas tout ça, il faut que je me rentre. À bientôt et merci pour tout.
Le lendemain, vu que les chevaux et les mules avaient des ‘’chaussures neuves’’, comme disaient les jumeaux, on alla faire une longue balade. On alla où je trouvais les pinets habituellement mais il n'y en avait pas cette année. Par contre j'avais pris une barre à mine et une chaine. Je voulais voir ce qu'il y avait sous la dalle dont Cyprien m'avait parlé. On mangea puis, pendant que les jumeaux faisaient la sieste à l'ombre de pins, je fis signe à Hans de m’accompagner. Je réussis à la faire bouger un peu grâce à la barre à mine. C'était creux dessous. À deux on réussit à la déplacer assez pour qu'on puisse y passer la tête. On put voir un escalier qui se perdait dans le noir.
– Tu as pris une lampe électrique ?
– Non, je n'y ai pas pensé. Et on est trop loin pour retourner en chercher une…
On n'a qu'à tout remettre en place et on reviendra une autre fois.
– Mais comment tu savais qu'il y avait quelque chose sous cette pierre ?
– C'est papé Cyprien qui avait trouvé quelque chose, sous celle-là, à côté. Mais il ne m'a pas dit quoi. Il a vu que ici il y avait une cavité, il a essayé de la déplacer mais, seul, il n'a pas réussi.
On remit la dalle en place. Et on rentra en passant par le terrain de mon père. Il y avait une petite source qui y coulait toute l'année et on s'y abreuva. Les jumeaux qui n'étaient jamais venu ici partirent en exploration et pendant qu'on faisait boire les chevaux et les mules on les surveillait de loin. Ils devaient avoir vu un lézard car ils déplaçaient les pierres du terrain.
– Papas, venez vite, on a trouvé un truc.
– C'est quoi ?
– On sait pas. C'est du fer qui est tout vert.
On les rejoignit et ils nous montrèrent leurs trouvailles. Il y avait trois bracelets, deux haches et deux poignards. J'en avais vu dans des revues que Liam achetait. Ça devait dater de la période du bronze. Je les mis dans les fontes de ma selle. Et on rentra. On s'occupa des chevaux et on alla tous prendre une douche, ensemble. Puis les jumeaux me reparlèrent de leur 'trésor’. On le passa sous l’eau.
J'en fis des photos que j'envoyais à Honorin en lui demandant s'il voulait bien les montrer à Marius.
Les jumeaux espéraient une réponse rapide… qui n'arriva qu'une heure plus tard !
Quand mon téléphone sonna :
– Bonsoir, c'est Marius, le frère d’Honorin, je téléphone au sujet des photos que vous avez envoyé.
– Bonsoir Marius, on a trouvé ça, cet après-midi, lors d'une balade à cheval.
– On dirait des objets de l'âge du bronze. Mais pour être plus précis, il faudrait que je puisse les examiner.
– Ils sont à la maison, si vous voulez venir les voir c'est sans problème.
– Mon frère remonte le week-end prochain pour finir de ferrer les chevaux de Louis. Si ça ne vous dérange pas, je pourrais venir aussi.
– D’accord, on vous attend la semaine prochaine, alors.
Les jumeaux qui avaient écouté la conversation étaient déçus de ne pas savoir tout de suite. Mais l'appel du ventre leur fit oublier leur déception. La semaine passa vite et le samedi matin quand Honorin et Marius arrivèrent j'étais le seul réveillé encore. J'avais enfilé un jogging et un sweat-shirt. Je leur offris le café et Honorin partit.
– Je suis désolé Marius, mais je ne sais pas où les jumeaux ont caché ce qu'ils ont trouvé la semaine dernière. Quand j'ai fait les photos, ils sont partis au garage, ils sont revenus avec une boite où ils ont rangés ce qu'ils avaient trouvé et sont partis cacher leur trésor. Mais ils ne devraient pas tarder à se lever.
Les jumeaux descendirent peu après et allèrent chercher la boite. Pendant qu'ils prenaient leur petit-déjeuner, Marius étudia ce qu'ils avaient trouvé. À voir ses réactions, ça devait lui plaire.
– On pourrait aller voir là où vous les avez trouvés ?
– Oui bien sûr. Les jumeaux, on monte s’habiller, je vais réveiller Hans et le temps de tous préparer, on part d'ici une heure.
– Ok Papa, cool.
Pendant que les jumeaux s’habillaient, j'allais réveiller Hans qui avait une sacrée érection matinale. Mais je me contentais de lui faire un bisou et de lui ébouriffer la tête, même si j'avais envie d'autre chose.
Pendant qu'il s'habillait je descendis préparer le casse-croûte de midi et j'allais préparer, avec l'aide des jumeaux, les chevaux et les mules. Tout était prêt.
– Les jumeaux, qui monte avec moi sur Holly, que Marius puisse monter l’une des mules ?
– Euh ! Je ne suis pas très doué à cheval, alors si ça ne t'ennuie pas, je vais venir avec toi.
– C'est comme tu veux, Marius. Allez, grimpe derrière.
Une grosse heure plus tard on arriva. Après être descendu de cheval Marius se frotta les fesses et les jumeaux lui indiquèrent là où ils avaient trouvé leurs trésors. Tous se mirent à fouiller.
– Papa, tu viens nous aider ?
– Non, je vais voir ailleurs là où j'avais déjà trouvé des trucs.
– C'était quoi tes trucs ?
– Des petites pierres.
– Alors, on reste avec Marius.
– C'est comme vous voulez. Je file !
– Honorin, viens, tu veux quoi sur ta pizza ?
– Je vais me la préparer, si ça ne t'ennuie pas.
– Comme tu veux.
Et c'est la première fois que je vis quelqu'un qui se faisait une pizza ‘portion’. six portions différentes, en tout. Je les fis cuire et on les mangea presque toutes. Enfin une grosse moitié. J'en donnais trois à mes grands-parents et deux autres à Honorin. Ils suffirait pour eux de les réchauffer.
L'après-midi il s'occupa de ferrer les mules et nous, après le départ des grands-parents, on alla à la piscine. Les gamins y jouèrent bien et ils finirent par s'endormir sur un transat.
Honorin avait fini et il passa par le garage. Il ne fut pas plus surpris que ça de voir qu'on était nu. Il avisa la douche extérieure.
– Je peux en profiter ?
– Fais comme chez toi. Tu as des serviettes dans le coffre derrière toi.
Il se mit nu et on put voir que lui aussi était bronzé de partout. Et il était super bien gaulé, le gaillard.
Quand il eut fini il vint vers nous, nu et s'assit à la table où on était. Hans et lui burent une bière, tandis que je buvais un coca. Les garçons se réveillèrent et on rentra goûter… avec des restes de Pizzas.
Puis on alla tous se baigner.
– Vous êtes naturistes aussi ou vous n'en faites que chez vous ?
– Quand on peut, on va en vacances au Cap d’Agde.
– Je trouve le Cap d'Agde surfait et je préfère de loin un petit camping familial en Ardèche. À la maison je vis nu aussi. Après, c'est un peu comme chez vous, je suis perdu en plein milieu de la plaine de la Crau et tous ceux qui viennent à la maison savent qu'il faut sonner à la porte s'ils ne veulent pas nous voir nus, mon frère et moi.
– Ici aussi, tout le monde le sait. Alors mes parents ou mes grands-parents nous téléphonent avant de venir. Hans et moi on s’habille. Les jumeaux, ça dépend des fois.
– Il fait bien frais chez toi, pourtant je n'ai pas vu de clim.
– C'est un système qui pompe l'eau froide du bassin qui toute l'année sort à 5 degrés. Et une pompe qui fonctionne avec les panneaux solaires la fait circuler dans toute la maison.
– C'est très écolo, comme système de clim.
– On est presque auto suffisant en énergie. La facture est minime. Mais dis-moi Honorin, comment tu en es venu à choisir ce métier ?
– J'ai toujours été un manuel. J'ai toujours aimé travailler le bois, la pierre mais mon préféré c'était le fer. Alors j'ai choisi de faire maréchal-ferrant pour nous nourrir, Marius et moi. Mais mon truc, le week-end c'est de faire des couteaux ou des poignards.
– Et ton frère, il fait quoi ?
– Marius, Il est à la fac de Montpellier. Il est en L3 en histoire de l'art et archéologie. Il ne sait pas encore s'il veut continuer en doctorat ou faire brocanteur.
– Avant de connaître Hans, je vivais avec un garçon qui avait fait les mêmes études que lui. Et, en tant que brocanteur, il en vivait bien, très bien, même. Bon c'est vrai que sa mère qui était son unique acheteuse le coachait bien en lui disant ce qu'elle voulait pour son magasin.
– Il faut voir le bordel qu'il me ramène des brocantes qu'il fait tous les week-ends. Et quand lui en fait, pour vendre, il revient les poches pleines. Mais heureusement que la maison est grande. Il achète, retape ce qu'il peut, je l'aide quand il ne sait pas faire ou qu'il ne peut pas le faire. Ça serait bien que tu lui présentes la mère de ton ami.
– Je veux bien, mais il faudra qu'il aille jusqu’à Los Angeles.
– Ha, ha ! Oui, quand même. Bon c'est pas tout ça, il faut que je me rentre. À bientôt et merci pour tout.
Le lendemain, vu que les chevaux et les mules avaient des ‘’chaussures neuves’’, comme disaient les jumeaux, on alla faire une longue balade. On alla où je trouvais les pinets habituellement mais il n'y en avait pas cette année. Par contre j'avais pris une barre à mine et une chaine. Je voulais voir ce qu'il y avait sous la dalle dont Cyprien m'avait parlé. On mangea puis, pendant que les jumeaux faisaient la sieste à l'ombre de pins, je fis signe à Hans de m’accompagner. Je réussis à la faire bouger un peu grâce à la barre à mine. C'était creux dessous. À deux on réussit à la déplacer assez pour qu'on puisse y passer la tête. On put voir un escalier qui se perdait dans le noir.
– Tu as pris une lampe électrique ?
– Non, je n'y ai pas pensé. Et on est trop loin pour retourner en chercher une…
On n'a qu'à tout remettre en place et on reviendra une autre fois.
– Mais comment tu savais qu'il y avait quelque chose sous cette pierre ?
– C'est papé Cyprien qui avait trouvé quelque chose, sous celle-là, à côté. Mais il ne m'a pas dit quoi. Il a vu que ici il y avait une cavité, il a essayé de la déplacer mais, seul, il n'a pas réussi.
On remit la dalle en place. Et on rentra en passant par le terrain de mon père. Il y avait une petite source qui y coulait toute l'année et on s'y abreuva. Les jumeaux qui n'étaient jamais venu ici partirent en exploration et pendant qu'on faisait boire les chevaux et les mules on les surveillait de loin. Ils devaient avoir vu un lézard car ils déplaçaient les pierres du terrain.
– Papas, venez vite, on a trouvé un truc.
– C'est quoi ?
– On sait pas. C'est du fer qui est tout vert.
On les rejoignit et ils nous montrèrent leurs trouvailles. Il y avait trois bracelets, deux haches et deux poignards. J'en avais vu dans des revues que Liam achetait. Ça devait dater de la période du bronze. Je les mis dans les fontes de ma selle. Et on rentra. On s'occupa des chevaux et on alla tous prendre une douche, ensemble. Puis les jumeaux me reparlèrent de leur 'trésor’. On le passa sous l’eau.
J'en fis des photos que j'envoyais à Honorin en lui demandant s'il voulait bien les montrer à Marius.
Les jumeaux espéraient une réponse rapide… qui n'arriva qu'une heure plus tard !
Quand mon téléphone sonna :
– Bonsoir, c'est Marius, le frère d’Honorin, je téléphone au sujet des photos que vous avez envoyé.
– Bonsoir Marius, on a trouvé ça, cet après-midi, lors d'une balade à cheval.
– On dirait des objets de l'âge du bronze. Mais pour être plus précis, il faudrait que je puisse les examiner.
– Ils sont à la maison, si vous voulez venir les voir c'est sans problème.
– Mon frère remonte le week-end prochain pour finir de ferrer les chevaux de Louis. Si ça ne vous dérange pas, je pourrais venir aussi.
– D’accord, on vous attend la semaine prochaine, alors.
Les jumeaux qui avaient écouté la conversation étaient déçus de ne pas savoir tout de suite. Mais l'appel du ventre leur fit oublier leur déception. La semaine passa vite et le samedi matin quand Honorin et Marius arrivèrent j'étais le seul réveillé encore. J'avais enfilé un jogging et un sweat-shirt. Je leur offris le café et Honorin partit.
– Je suis désolé Marius, mais je ne sais pas où les jumeaux ont caché ce qu'ils ont trouvé la semaine dernière. Quand j'ai fait les photos, ils sont partis au garage, ils sont revenus avec une boite où ils ont rangés ce qu'ils avaient trouvé et sont partis cacher leur trésor. Mais ils ne devraient pas tarder à se lever.
Les jumeaux descendirent peu après et allèrent chercher la boite. Pendant qu'ils prenaient leur petit-déjeuner, Marius étudia ce qu'ils avaient trouvé. À voir ses réactions, ça devait lui plaire.
– On pourrait aller voir là où vous les avez trouvés ?
– Oui bien sûr. Les jumeaux, on monte s’habiller, je vais réveiller Hans et le temps de tous préparer, on part d'ici une heure.
– Ok Papa, cool.
Pendant que les jumeaux s’habillaient, j'allais réveiller Hans qui avait une sacrée érection matinale. Mais je me contentais de lui faire un bisou et de lui ébouriffer la tête, même si j'avais envie d'autre chose.
Pendant qu'il s'habillait je descendis préparer le casse-croûte de midi et j'allais préparer, avec l'aide des jumeaux, les chevaux et les mules. Tout était prêt.
– Les jumeaux, qui monte avec moi sur Holly, que Marius puisse monter l’une des mules ?
– Euh ! Je ne suis pas très doué à cheval, alors si ça ne t'ennuie pas, je vais venir avec toi.
– C'est comme tu veux, Marius. Allez, grimpe derrière.
Une grosse heure plus tard on arriva. Après être descendu de cheval Marius se frotta les fesses et les jumeaux lui indiquèrent là où ils avaient trouvé leurs trésors. Tous se mirent à fouiller.
– Papa, tu viens nous aider ?
– Non, je vais voir ailleurs là où j'avais déjà trouvé des trucs.
– C'était quoi tes trucs ?
– Des petites pierres.
– Alors, on reste avec Marius.
– C'est comme vous voulez. Je file !