15-07-2023, 07:14 AM
Chapitre 063 : « Fin du deuxième semestre. »
Charles se pince les lèvres, furieux contre lui-même d’en avoir trop dit, pourtant il lui faut bien admettre que les choses ne peuvent pas rester comme elles le sont éternellement.
C’est Marc qui se croit le seul à connaitre la vérité sur son ami d’enfance et qui tente d’apaiser la curiosité de ceux qui fixent maintenant Charles en attendant la suite.
- Il parlait des futurs projets de jeux vidéo et sans doute aussi des soirées de concerts « VIP » données au club le mercredi soir. Cela me va pour ma part, après tout nous méritons des vacances et quand en profiter le mieux que lors des congés universitaires, de plus il nous faut bien dépenser un peu des sommes folles que nous avons gagné depuis ces deux derniers semestres.
- Folles à quel point ?
Marc se tourne vers Kai, en le fixant comme s’il fixait un extra-terrestre.
- Ne nous dit pas que tu n’as jamais regardé ton compte en banque ?
- Euh… non en fait… je n’y ai jamais pensé puisque je ne suis pas en charge de la comptabilité et qu’en plus je n’avais besoin de rien de spécial.
Marc cette fois se tourne vers Ralphy, qui lui envoie un sourire en réponse à sa future question qu’il anticipe en sachant bien qu’elle en sera la teneur.
- Rappelle-toi que nous sommes des pupilles du royaume et que nous n’avons pas été habitué à vivre richement, du coup depuis que nous sommes avec vous c’est déjà merveilleux pour nous d’avoir un si bel appartement et la chance d’étudier dans des universités prestigieuses.
Marc lui renvoie son sourire en comprenant qu’il a eu se jugement seulement parce que pour lui et cela sans doute à cause principalement de Charles, l’argent a toujours été un véritable chalenge.
Ralphy renvoie le sourire à son chéri.
- Maintenant la curiosité étant en nous, tu pourrais nous renseigner sur nos avoirs.
Un bref coup d’œil vers Charles qui lui donne son accord d’un petit signe de tête et voilà Marc à sortir son smartphone pour entrer sur le site de la banque royale Nordienne.
- A nous tous nous disposons à quelques millions près de six milliards de couronnes, dont cinq cent millions qui appartiennent à vous trois depuis que nous avons commencé à nous associés.
- Wouah !!
Marc voit bien que la surprise de ses trois amis n’est pas feinte, quoique pour l’un d’eux le doute lui vient.
- Tu ne sembles pas aussi étonner que tes deux inséparables ?
- Disons que je le montre moins, du coup l’idée de partir en vacances n’est dépourvu, ni de sens, ni d’intérêt, profitons en tant que nous sommes jeunes et beaux ! Hi ! Hi !
Il se connecte à Charles.
- "Je suis sûr que tu as déjà une destination toute prête ? "
Charles cache difficilement sa surprise, heureusement pour lui que personne ne faisait spécialement attention à lui.
- J’aimerais pour ma part visiter l’endroit où le père de Marc a découvert ce mystérieux engin extra-terrestre, de plus j’ai toujours le souvenir des histoires qu’il nous racontait quand nous étions enfants et qui nous faisait rêver d’aventures.
- Attends un peu !! Ce n’est pas sur la calotte glaciaire ton truc ? tu veux qu’on aille se gelés les burnes en guise de premières vacances ?
- Cela leurs fera peut-être du bien en calmant un peu tes habituelles turpitudes, tu ne crois pas ?
Kai se sentant visé ne met pas longtemps pour reprendre du poil de la bête en venant se mettre face à Charles, qui du coup baisse la tête pour pouvoir le fixer dans les yeux, amuser comme à chaque fois par la petite taille de son ami et cela même et surtout quand il s’autorise comme en ce moment à se mettre en mode coq de combat.
- De quoi tu parles ?
- D’après toi ?
- Hum ! J’hésite entre nos mercredi soir quand tu nous évites, ou sur ce qui s’est passé aujourd’hui ?
- Réfléchi à mes paroles et tu auras ta réponse, sache seulement que je ne vous évite pas, mais que je ne partage tout simplement pas votre… comment dire… soif de stupre qui vous prend avec la régularité d’une horloge Nordienne, alors que le reste du temps vous êtes chacun avec votre chéri sans même y faire une allusion grivoise.
- On ne t’empêche pas d’avoir ta propre vie sexuelle, alors ne juge pas la nôtre, d’accord ?
- Je ne me permettrais pas de juger quoique ce soit, ce n’était qu’un constat et rien de plus, quant à ma sexualité, elle est ce qu’elle est sans que je n’y puisse rien y faire pour en changer.
Marc connait suffisamment Charles pour savoir quand il est temps de passer à autre chose, aussi prend-t-il le relais en proposant un nouveau sujet de discussion.
- C’est bon les gars, inutile de se disputer entre nous et pour des conneries en plus, si nous allions dîner dans un bon resto histoire de nous changer les idées, déjà pour fêtés la fin de l’année académique, mais aussi et surtout le début des deux mois de congés qui débutent demain ?
***/***
« Plus tard dans la soirée, de retour à l’appartement. »
Marc s’arrange pour coincer Charles dans un coin, pour avoir enfin une explication seul à seul avec lui, car le véritable sens de ses paroles l’a turlupiné toute la soirée.
- Tu n’as quand même pas l’intention de révéler ce que tu es à tout le monde ?
- Il va pourtant bien le falloir pour ne pas rester bloquer dans mon projet.
- Tu as réussi à fabriquer ta télécommande ?
- J’y suis presque.
- Il me semblait qu’il te manquait pourtant un composant essentiel qui n’existe pas sur cette terre ?
- C’est exact mais quelqu’un m’a aidé à dépasser ce problème, il me faut maintenant procéder à des tests que je ne pourrais faire qu’à proximité du site polaire, la portée de l’appareil a du coup été drastiquement réduit, du moins si déjà il fonctionne.
- C’est donc pour ça que tu voulais qu’on aille là-bas en vacances, je me demandais aussi ! Mais…
Marc hésite à poursuivre.
- Tu te demandes si c’est une bonne idée de vouloir y emmener tout le monde ?
- En effet !
- Surement parce que tu n’as pas encore toutes les dernières informations, écoute ce que j’ai à dire et ensuite on en reparle, il y a…
Charles entraine Marc dans sa chambre tout en lui racontant tout ce qu’il sait maintenant sur un deuxième bébé sorti de l’appareil extra-terrestre par leurs pères, terminant ses explications devant le visage ahuri de son ami par tout ce qu’il vient d’apprendre.
- Dis-moi que c’est une plaisanterie ?
- Allons Marc, tu me connais suffisamment pour savoir que je ne m’amuserais pas à ça avec toi, de plus tu es le seul connaissant tous mes secrets.
- Oui… mais là j’avoue que j’ai du mal à te suivre, il ne serait donc pas « humain » lui non plus, mais se serait créer à notre image de lui-même ?
- Je ne connais pas tout sur ses particularités, juste que pour mon peuple il est l’équivalent d’un dieu.
- « Kezako » ?
- Je sais bien que la notion de dieu n’existe pas sur ta planète, ce que d’ailleurs j’ai toujours trouvé étrange car de tout temps l’être humain a cherché à se raccrocher à l’existence d’un être divin, surtout lors des pires moments de son évolution. D’ailleurs ici aussi à une époque révolue cette croyance existait, quelque chose est sans doute arrivé et a fait qu’elle s’est arrêtée nette.
Charles fronce le front devant l’idée qui lui est venue soudainement.
- Peut-être pourrait-on y voir un lien direct avec notre arrivée, va savoir !
- Ce qui m’est le plus difficile à digérer dans ton histoire, c’est ce besoin de sexe et de prière pour qu’il atteigne l’apogée de ce qu’il est. Pour l’une des deux conditions, je dois bien reconnaitre qu’il a ce qu’il lui faut ! Hi ! Hi ! Mais pour la deuxième je me demande bien comment amener la… comment déjà ?
- Piétée !
- Oui c’est cela, la piétée donc… au sein des quatre royaumes incontestablement non croyants à ce genre de chose.
Charles se pince les lèvres, furieux contre lui-même d’en avoir trop dit, pourtant il lui faut bien admettre que les choses ne peuvent pas rester comme elles le sont éternellement.
C’est Marc qui se croit le seul à connaitre la vérité sur son ami d’enfance et qui tente d’apaiser la curiosité de ceux qui fixent maintenant Charles en attendant la suite.
- Il parlait des futurs projets de jeux vidéo et sans doute aussi des soirées de concerts « VIP » données au club le mercredi soir. Cela me va pour ma part, après tout nous méritons des vacances et quand en profiter le mieux que lors des congés universitaires, de plus il nous faut bien dépenser un peu des sommes folles que nous avons gagné depuis ces deux derniers semestres.
- Folles à quel point ?
Marc se tourne vers Kai, en le fixant comme s’il fixait un extra-terrestre.
- Ne nous dit pas que tu n’as jamais regardé ton compte en banque ?
- Euh… non en fait… je n’y ai jamais pensé puisque je ne suis pas en charge de la comptabilité et qu’en plus je n’avais besoin de rien de spécial.
Marc cette fois se tourne vers Ralphy, qui lui envoie un sourire en réponse à sa future question qu’il anticipe en sachant bien qu’elle en sera la teneur.
- Rappelle-toi que nous sommes des pupilles du royaume et que nous n’avons pas été habitué à vivre richement, du coup depuis que nous sommes avec vous c’est déjà merveilleux pour nous d’avoir un si bel appartement et la chance d’étudier dans des universités prestigieuses.
Marc lui renvoie son sourire en comprenant qu’il a eu se jugement seulement parce que pour lui et cela sans doute à cause principalement de Charles, l’argent a toujours été un véritable chalenge.
Ralphy renvoie le sourire à son chéri.
- Maintenant la curiosité étant en nous, tu pourrais nous renseigner sur nos avoirs.
Un bref coup d’œil vers Charles qui lui donne son accord d’un petit signe de tête et voilà Marc à sortir son smartphone pour entrer sur le site de la banque royale Nordienne.
- A nous tous nous disposons à quelques millions près de six milliards de couronnes, dont cinq cent millions qui appartiennent à vous trois depuis que nous avons commencé à nous associés.
- Wouah !!
Marc voit bien que la surprise de ses trois amis n’est pas feinte, quoique pour l’un d’eux le doute lui vient.
- Tu ne sembles pas aussi étonner que tes deux inséparables ?
- Disons que je le montre moins, du coup l’idée de partir en vacances n’est dépourvu, ni de sens, ni d’intérêt, profitons en tant que nous sommes jeunes et beaux ! Hi ! Hi !
Il se connecte à Charles.
- "Je suis sûr que tu as déjà une destination toute prête ? "
Charles cache difficilement sa surprise, heureusement pour lui que personne ne faisait spécialement attention à lui.
- J’aimerais pour ma part visiter l’endroit où le père de Marc a découvert ce mystérieux engin extra-terrestre, de plus j’ai toujours le souvenir des histoires qu’il nous racontait quand nous étions enfants et qui nous faisait rêver d’aventures.
- Attends un peu !! Ce n’est pas sur la calotte glaciaire ton truc ? tu veux qu’on aille se gelés les burnes en guise de premières vacances ?
- Cela leurs fera peut-être du bien en calmant un peu tes habituelles turpitudes, tu ne crois pas ?
Kai se sentant visé ne met pas longtemps pour reprendre du poil de la bête en venant se mettre face à Charles, qui du coup baisse la tête pour pouvoir le fixer dans les yeux, amuser comme à chaque fois par la petite taille de son ami et cela même et surtout quand il s’autorise comme en ce moment à se mettre en mode coq de combat.
- De quoi tu parles ?
- D’après toi ?
- Hum ! J’hésite entre nos mercredi soir quand tu nous évites, ou sur ce qui s’est passé aujourd’hui ?
- Réfléchi à mes paroles et tu auras ta réponse, sache seulement que je ne vous évite pas, mais que je ne partage tout simplement pas votre… comment dire… soif de stupre qui vous prend avec la régularité d’une horloge Nordienne, alors que le reste du temps vous êtes chacun avec votre chéri sans même y faire une allusion grivoise.
- On ne t’empêche pas d’avoir ta propre vie sexuelle, alors ne juge pas la nôtre, d’accord ?
- Je ne me permettrais pas de juger quoique ce soit, ce n’était qu’un constat et rien de plus, quant à ma sexualité, elle est ce qu’elle est sans que je n’y puisse rien y faire pour en changer.
Marc connait suffisamment Charles pour savoir quand il est temps de passer à autre chose, aussi prend-t-il le relais en proposant un nouveau sujet de discussion.
- C’est bon les gars, inutile de se disputer entre nous et pour des conneries en plus, si nous allions dîner dans un bon resto histoire de nous changer les idées, déjà pour fêtés la fin de l’année académique, mais aussi et surtout le début des deux mois de congés qui débutent demain ?
***/***
« Plus tard dans la soirée, de retour à l’appartement. »
Marc s’arrange pour coincer Charles dans un coin, pour avoir enfin une explication seul à seul avec lui, car le véritable sens de ses paroles l’a turlupiné toute la soirée.
- Tu n’as quand même pas l’intention de révéler ce que tu es à tout le monde ?
- Il va pourtant bien le falloir pour ne pas rester bloquer dans mon projet.
- Tu as réussi à fabriquer ta télécommande ?
- J’y suis presque.
- Il me semblait qu’il te manquait pourtant un composant essentiel qui n’existe pas sur cette terre ?
- C’est exact mais quelqu’un m’a aidé à dépasser ce problème, il me faut maintenant procéder à des tests que je ne pourrais faire qu’à proximité du site polaire, la portée de l’appareil a du coup été drastiquement réduit, du moins si déjà il fonctionne.
- C’est donc pour ça que tu voulais qu’on aille là-bas en vacances, je me demandais aussi ! Mais…
Marc hésite à poursuivre.
- Tu te demandes si c’est une bonne idée de vouloir y emmener tout le monde ?
- En effet !
- Surement parce que tu n’as pas encore toutes les dernières informations, écoute ce que j’ai à dire et ensuite on en reparle, il y a…
Charles entraine Marc dans sa chambre tout en lui racontant tout ce qu’il sait maintenant sur un deuxième bébé sorti de l’appareil extra-terrestre par leurs pères, terminant ses explications devant le visage ahuri de son ami par tout ce qu’il vient d’apprendre.
- Dis-moi que c’est une plaisanterie ?
- Allons Marc, tu me connais suffisamment pour savoir que je ne m’amuserais pas à ça avec toi, de plus tu es le seul connaissant tous mes secrets.
- Oui… mais là j’avoue que j’ai du mal à te suivre, il ne serait donc pas « humain » lui non plus, mais se serait créer à notre image de lui-même ?
- Je ne connais pas tout sur ses particularités, juste que pour mon peuple il est l’équivalent d’un dieu.
- « Kezako » ?
- Je sais bien que la notion de dieu n’existe pas sur ta planète, ce que d’ailleurs j’ai toujours trouvé étrange car de tout temps l’être humain a cherché à se raccrocher à l’existence d’un être divin, surtout lors des pires moments de son évolution. D’ailleurs ici aussi à une époque révolue cette croyance existait, quelque chose est sans doute arrivé et a fait qu’elle s’est arrêtée nette.
Charles fronce le front devant l’idée qui lui est venue soudainement.
- Peut-être pourrait-on y voir un lien direct avec notre arrivée, va savoir !
- Ce qui m’est le plus difficile à digérer dans ton histoire, c’est ce besoin de sexe et de prière pour qu’il atteigne l’apogée de ce qu’il est. Pour l’une des deux conditions, je dois bien reconnaitre qu’il a ce qu’il lui faut ! Hi ! Hi ! Mais pour la deuxième je me demande bien comment amener la… comment déjà ?
- Piétée !
- Oui c’est cela, la piétée donc… au sein des quatre royaumes incontestablement non croyants à ce genre de chose.
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