12-07-2023, 11:56 AM
Chapitre 062 : « Fin du deuxième semestre. »
Un organisateur arrive alors pour les prévenir que leur tour ne va plus tarder, s’arrêtant net devant le blondinet en train de revêtir sa tenue.
Il faut lui expliquer le changement, ce qui au demeurant n’est pas aussi simple qu’ils le pensaient tous, heureusement que Kai dans sa discussion de l’après midi avait pensé à cette éventualité.
- Je ne pense pas que ce soit une bonne idée les gars, de plus le règlement l’interdit, il est bien précisé que tous les membres d’un groupe doivent faire parties du club de musique qu’ils représentent.
- Je ne vois donc pas où est le problème puisque Kai a lui aussi sa carte du club, tenez… regardez…
Kai qui s’était rapproché d’eux tend sa carte toute neuve à l’organisateur du concours qui l’examine à la loupe, relevant ensuite la tête vers eux pour l’invalider.
- De qui vous moquez vous, cette carte n’a été délivré qu’il y a à peine trois heures !
- Le règlement ne parle pas d’une durée de validation et cette carte à un tampon avec l’heure d’inscription qui est antérieur au début du concours, rien donc ne vous donne le droit de refuser le changement. De plus il est spécifié clairement qu’en cas de force majeur, chaque club était en droit de remplacer l’un de ses membres et… regardez…
Le garçon pointe du doigt le chanteur qui visiblement semble bien mal en point et d’une pâleur à faire peur.
- … comment voulez vous que nous continuions dans ces conditions.
- Surtout réfléchissez aux conséquences !
La dernière phrase venant de Kai attire l’attention générale.
- Imaginez un peu comment sera reçu votre refus de ma présence sur scène quand elle sera connue.
Tout le monde s’y mettant en même temps, il faut bien au garçon de reconnaitre finalement ses torts et repartir la « queue basse » prévenir les groupes suivants.
***/***
« Huitièmes de finales du concours de musique. »
Le moment arrive enfin pour l’académie d’arts et médias de revenir sur scène, un murmure s’amplifiant fait relever la tête de Ralphy qui s’amusait jusque là à regarder Daniel au bord de l’endormissement, s’attendant d’un moment à l’autre à le voir s’étaler de tout son long à même le sol, la curiosité lui fait cependant reporter son attention sur la scène et ses yeux s’arrondissent d'un coup de surprise, quand un garçon de petit gabarit en tenue de lapin blanc se présente devant le micro qu’un de ses amis règle rapidement à sa taille.
Il fait rapidement un tour visuel de ses copains pour s’apercevoir que le doute qui venait de le prendre était tout à fait vraisemblable, donnant un coup de coude à Daniel qui se redresse en sursaut.
- Hein… oui, quoi !
Ralphy n’a pas le temps de répondre que cette dernière vient de Marc qui pointe un doigt vers la scène.
- Ne me dites pas que c’est notre zouave qui est sur scène les gars !
- Oups!! On est dans la merde je vous le dis !
- On? Pourquoi donc nous mettre tous dans le même sac, il n’y a que lui qui devra en subir les conséquences mais je ne m’inquiète pas plus que ça du fait qu’il est déjà au top de la popularité depuis la parution de la série, alors un peu plus, un peu moins, qu’est-ce que cela changera je te le demande ?
- Oui mais… et pour le lapin blanc !!
On voit bien que ce n’est pas du tout le même costume et puis d’ici une paire d’heures, quand ce sera notre tour et qu’il sera présent dans le public, il n’y aura plus de confusion dans les esprits.
Les petits couacs de la musique sont très vites oubliés quand cette fois encore la voix du blondinet arrive aux oreilles de tous, un silence se fait alors jusqu’à la fin du morceau, suivit d’un véritable mouvement d’hystérie venant du public une fois la dernière note jouée.
Les étudiants de dernières années se tenant là pour la sécurité de tous, font alors de leurs mieux pour endiguer le mouvement de foule, mais ne peuvent rien faire pour celles et ceux qui se sentent soudainement mal.
Le chapiteau mit en place par l’académie de médecine pour prévenir les quelques bobos lors du weekend, se voit vite déborder et le proviseur prend alors l’initiative de faire appel à l’Hopital le plus proche.
Après s’être concerter avec les autres responsables académiques, il est décidé à l’unanimité de clore la suite du concours à la plus grande déception de tous.
Charles qui avait entre temps disparu pour aller aux nouvelles et de retour avec la mine visiblement renfrognée, furieux plus que de raison contre Kai qui décidément n’en a pas raté une de la journée.
Il s’avance vers Daniel tout à fait éveiller cette fois et de Ralphy qui observe le résultat du vent de folie qui a traversée en quelques secondes cette foule d’étudiants à la simple écoute d’une chanson.
- Il y a encore fallu qu’il fasse parler de lui !! Quand allez vous enfin comprendre qu’il ne faut pas tout lui céder ? vous voyez le résultat ? de plus votre prestation a heureusement été annulé ce qui m’a paru pour le moins judicieux, imaginez une prestation des « Kai/toon » derrière ça ? Pffttt !!
- Quelque part ce n’est pas plus mal que ce soit arrivé, je n’ose imaginer si nous étions apparus comme prévu.
- J’avoue que je n’ai jamais imaginé qu’un délire pareil pourrait arriver.
Charles observe ses deux amis en fixant l’un d’eux tout en se posant un doigt sur le crâne pour lui faire comprendre ce qu’il attend.
« Tu ne peux rien faire pour que ce chaos ne se reproduise pas ? »
« Je n’en ai hélas pas le pouvoir, déjà que de revenir en arrière de quelques minutes sur les frasques de Kai au déjeuner m’a mis Ko. »
« Je pense qu’il va falloir faire profile bas durant quelques temps et revoir nos plans pour faire découvrir votre groupe au grand public. »
« Après ce qui vient de se passer je suis entièrement d’accord avec toi et je ne pense pas que ce soit différent pour les autres. »
« Pour Kai, on fait quoi ? »
« Comment ça ? »
« Tu ne peux pas lui entrer dans le crâne une bonne fois pour toute qu’il arrête de faire tout ce qui lui passe par la tête ? »
Charles voit bien le petit rictus de son ami suite à sa dernière question et il se doute bien de sa réponse, réponse qui ne tarde d’ailleurs pas à lui confirmer qu’il avait vu juste.
« Comme si je n’avais jamais essayé, mais c’est comme vouloir parler à un mur tellement il a toujours été de tout temps comme un électron libre. J’avoue y être sans doute pour beaucoup, quand bébé j’ai modelé quelque peu son esprit en lui donnant certains atouts qui aujourd’hui semblent poser problèmes. »
« Bref… tu fais comme tu veux, mais tu résous le problème avant qu’il empire. »
« Je vais voir ce que je peux faire pour le raisonner. »
Un signe de tête de Charles lui donne son accord et clos de ce fait la conversation mentale, les deux amis reprenant alors le fil de la discussion toujours suivit par le reste de la colocation.
Les propositions venant de la discussion mentale sont alors données au grand jour, obtenant un accord général sur le fait de garder encore un moment l’anonymat.
C’est alors que tous en ont quasiment finis, qu’arrive Kai, ce dernier manifestement encore sous le choc de ce à quoi il a assisté.
- J’ai failli me retrouver à poils, heureusement que j’ai pu m’échapper ! Vous verriez l’état du costume, je ne comprends pas qu’on puisse devenir aussi hystérique, j’en ai encore la chair de poule ! Bree !!
- Qu’est-ce qui t’a pris aussi de vouloir faire le mariole ?
- Ha parce que c’est de ma faute en plus ! Qui aurait pu prévoir un truc pareil ?
- Hum, je dois reconnaitre que tu n’as pas tout à fait tort, heureusement que personne ne connait ton identité.
Kai regarde Charles avec un regard montrant bien l’absurdité de sa dernière remarque.
- Si tu ne comptes pas le club de musique, quelques organisateurs et les filles qui ont cousues le costume, à part ça personne ne sait que c’est moi en effet.
- Dans ce cas nous devons réfléchir et prendre ensemble une position qui n’entravera pas mes plans personnels.
- Hein !! Tes plans ? quels plans ?
Un organisateur arrive alors pour les prévenir que leur tour ne va plus tarder, s’arrêtant net devant le blondinet en train de revêtir sa tenue.
Il faut lui expliquer le changement, ce qui au demeurant n’est pas aussi simple qu’ils le pensaient tous, heureusement que Kai dans sa discussion de l’après midi avait pensé à cette éventualité.
- Je ne pense pas que ce soit une bonne idée les gars, de plus le règlement l’interdit, il est bien précisé que tous les membres d’un groupe doivent faire parties du club de musique qu’ils représentent.
- Je ne vois donc pas où est le problème puisque Kai a lui aussi sa carte du club, tenez… regardez…
Kai qui s’était rapproché d’eux tend sa carte toute neuve à l’organisateur du concours qui l’examine à la loupe, relevant ensuite la tête vers eux pour l’invalider.
- De qui vous moquez vous, cette carte n’a été délivré qu’il y a à peine trois heures !
- Le règlement ne parle pas d’une durée de validation et cette carte à un tampon avec l’heure d’inscription qui est antérieur au début du concours, rien donc ne vous donne le droit de refuser le changement. De plus il est spécifié clairement qu’en cas de force majeur, chaque club était en droit de remplacer l’un de ses membres et… regardez…
Le garçon pointe du doigt le chanteur qui visiblement semble bien mal en point et d’une pâleur à faire peur.
- … comment voulez vous que nous continuions dans ces conditions.
- Surtout réfléchissez aux conséquences !
La dernière phrase venant de Kai attire l’attention générale.
- Imaginez un peu comment sera reçu votre refus de ma présence sur scène quand elle sera connue.
Tout le monde s’y mettant en même temps, il faut bien au garçon de reconnaitre finalement ses torts et repartir la « queue basse » prévenir les groupes suivants.
***/***
« Huitièmes de finales du concours de musique. »
Le moment arrive enfin pour l’académie d’arts et médias de revenir sur scène, un murmure s’amplifiant fait relever la tête de Ralphy qui s’amusait jusque là à regarder Daniel au bord de l’endormissement, s’attendant d’un moment à l’autre à le voir s’étaler de tout son long à même le sol, la curiosité lui fait cependant reporter son attention sur la scène et ses yeux s’arrondissent d'un coup de surprise, quand un garçon de petit gabarit en tenue de lapin blanc se présente devant le micro qu’un de ses amis règle rapidement à sa taille.
Il fait rapidement un tour visuel de ses copains pour s’apercevoir que le doute qui venait de le prendre était tout à fait vraisemblable, donnant un coup de coude à Daniel qui se redresse en sursaut.
- Hein… oui, quoi !
Ralphy n’a pas le temps de répondre que cette dernière vient de Marc qui pointe un doigt vers la scène.
- Ne me dites pas que c’est notre zouave qui est sur scène les gars !
- Oups!! On est dans la merde je vous le dis !
- On? Pourquoi donc nous mettre tous dans le même sac, il n’y a que lui qui devra en subir les conséquences mais je ne m’inquiète pas plus que ça du fait qu’il est déjà au top de la popularité depuis la parution de la série, alors un peu plus, un peu moins, qu’est-ce que cela changera je te le demande ?
- Oui mais… et pour le lapin blanc !!
On voit bien que ce n’est pas du tout le même costume et puis d’ici une paire d’heures, quand ce sera notre tour et qu’il sera présent dans le public, il n’y aura plus de confusion dans les esprits.
Les petits couacs de la musique sont très vites oubliés quand cette fois encore la voix du blondinet arrive aux oreilles de tous, un silence se fait alors jusqu’à la fin du morceau, suivit d’un véritable mouvement d’hystérie venant du public une fois la dernière note jouée.
Les étudiants de dernières années se tenant là pour la sécurité de tous, font alors de leurs mieux pour endiguer le mouvement de foule, mais ne peuvent rien faire pour celles et ceux qui se sentent soudainement mal.
Le chapiteau mit en place par l’académie de médecine pour prévenir les quelques bobos lors du weekend, se voit vite déborder et le proviseur prend alors l’initiative de faire appel à l’Hopital le plus proche.
Après s’être concerter avec les autres responsables académiques, il est décidé à l’unanimité de clore la suite du concours à la plus grande déception de tous.
Charles qui avait entre temps disparu pour aller aux nouvelles et de retour avec la mine visiblement renfrognée, furieux plus que de raison contre Kai qui décidément n’en a pas raté une de la journée.
Il s’avance vers Daniel tout à fait éveiller cette fois et de Ralphy qui observe le résultat du vent de folie qui a traversée en quelques secondes cette foule d’étudiants à la simple écoute d’une chanson.
- Il y a encore fallu qu’il fasse parler de lui !! Quand allez vous enfin comprendre qu’il ne faut pas tout lui céder ? vous voyez le résultat ? de plus votre prestation a heureusement été annulé ce qui m’a paru pour le moins judicieux, imaginez une prestation des « Kai/toon » derrière ça ? Pffttt !!
- Quelque part ce n’est pas plus mal que ce soit arrivé, je n’ose imaginer si nous étions apparus comme prévu.
- J’avoue que je n’ai jamais imaginé qu’un délire pareil pourrait arriver.
Charles observe ses deux amis en fixant l’un d’eux tout en se posant un doigt sur le crâne pour lui faire comprendre ce qu’il attend.
« Tu ne peux rien faire pour que ce chaos ne se reproduise pas ? »
« Je n’en ai hélas pas le pouvoir, déjà que de revenir en arrière de quelques minutes sur les frasques de Kai au déjeuner m’a mis Ko. »
« Je pense qu’il va falloir faire profile bas durant quelques temps et revoir nos plans pour faire découvrir votre groupe au grand public. »
« Après ce qui vient de se passer je suis entièrement d’accord avec toi et je ne pense pas que ce soit différent pour les autres. »
« Pour Kai, on fait quoi ? »
« Comment ça ? »
« Tu ne peux pas lui entrer dans le crâne une bonne fois pour toute qu’il arrête de faire tout ce qui lui passe par la tête ? »
Charles voit bien le petit rictus de son ami suite à sa dernière question et il se doute bien de sa réponse, réponse qui ne tarde d’ailleurs pas à lui confirmer qu’il avait vu juste.
« Comme si je n’avais jamais essayé, mais c’est comme vouloir parler à un mur tellement il a toujours été de tout temps comme un électron libre. J’avoue y être sans doute pour beaucoup, quand bébé j’ai modelé quelque peu son esprit en lui donnant certains atouts qui aujourd’hui semblent poser problèmes. »
« Bref… tu fais comme tu veux, mais tu résous le problème avant qu’il empire. »
« Je vais voir ce que je peux faire pour le raisonner. »
Un signe de tête de Charles lui donne son accord et clos de ce fait la conversation mentale, les deux amis reprenant alors le fil de la discussion toujours suivit par le reste de la colocation.
Les propositions venant de la discussion mentale sont alors données au grand jour, obtenant un accord général sur le fait de garder encore un moment l’anonymat.
C’est alors que tous en ont quasiment finis, qu’arrive Kai, ce dernier manifestement encore sous le choc de ce à quoi il a assisté.
- J’ai failli me retrouver à poils, heureusement que j’ai pu m’échapper ! Vous verriez l’état du costume, je ne comprends pas qu’on puisse devenir aussi hystérique, j’en ai encore la chair de poule ! Bree !!
- Qu’est-ce qui t’a pris aussi de vouloir faire le mariole ?
- Ha parce que c’est de ma faute en plus ! Qui aurait pu prévoir un truc pareil ?
- Hum, je dois reconnaitre que tu n’as pas tout à fait tort, heureusement que personne ne connait ton identité.
Kai regarde Charles avec un regard montrant bien l’absurdité de sa dernière remarque.
- Si tu ne comptes pas le club de musique, quelques organisateurs et les filles qui ont cousues le costume, à part ça personne ne sait que c’est moi en effet.
- Dans ce cas nous devons réfléchir et prendre ensemble une position qui n’entravera pas mes plans personnels.
- Hein !! Tes plans ? quels plans ?
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