26-06-2023, 03:18 PM
Chapitre 055 : « Fin du deuxième semestre. »
L’entrée des deux garçons dans l’appartement en faisant claquer violemment la porte d’entrée, amène comme il se doit la curiosité de ceux déjà installés dans le salon.
Kai va directement s’enfermer dans sa chambre, tandis que Lee-Rim va s’assoir près de ses amis.
- J’en ai marre de ce mec !!
- Qu’est-il arrivé encore ?
- C’est à croire qu’il est bipolaire, il est adorable les trois quarts du temps et sans prévenir, il devient le pire des cons.
Ralphy et Daniel ne se démontent pas car ils ont eu à subir cela depuis leur plus tendre enfance, les excès de colères soudaines du blondinet ayant une réputation n’étant plus à faire au sein de l’orphelinas.
- Quand cela arrive il n’y a qu’une chose à faire, le laisser seul le temps qu’il se calme.
- Ralphy a raison, il ne sert à rien d’essayer d’argumenter avec lui quand il pique ses crises, heureusement elles se font de plus en plus rares.
- Si tu nous racontais plutôt ce qui est arrivé cette fois-ci.
Lee-Rim les met alors au courant du fameux pari que Kai aurait gagné et de l’enjeu de ce dernier, ses amis l’écoutent jusqu’au bout avant de faire leurs commentaires.
- Eh bien, pas de quoi fouetter un cheval.
- Pourquoi l’asticoter là-dessus aussi ? tu devrais suffisamment le connaitre pour savoir qu’il est fier comme un paon et qu’il ne supporte pas qu’on mette en doute ses paroles.
La porte d’entrée s’ouvre à nouveau pour laisser cette fois entrer les derniers locataires de l’appartement, Charles devant le sérieux afficher de ses amis comprend de suite qu’il y a encore eu une bisbrouille avec Kai.
Une fois mit au courant, il prend la parole pour donner son avis sur la question.
- Je ne vois vraiment pas le problème, de plus cela donnera l’occasion à « Lee » de faire ses premiers essais en public, de toute façon vous n’apparaitrez que masqués.
Une voix forte venant de derrière eux les font sursautés.
- C’est hors de question que quelqu’un me remplace !! J’ai promis de faire jouer le groupe durant le weekend porte ouverte, pas d’être là à y assister.
Charles va pour tenter de le faire revenir sur sa décision, quand une voix entre dans sa tête.
- « Ne te mêle pas de ça, cette décision ne peut être prise que par les membres du groupe. »
Ralphy se lève pour se positionner face à Kai, sachant très bien que c’est la meilleure position à prendre avec lui que de le regarder dans les yeux, quand comme c’est le cas actuellement il se trouve prit dans ses émotions au point d’en perdre tout bon sens.
- Déjà une tu te calmes, ensuite nous en reparlerons.
- Ralphy n’a pas tort, il nous reste encore quelques jours pour nous mettre d’accord, alors s’il te plait reprends ton calme, tu sais très bien qu’il ne ressort jamais rien de bon quand tu te butes au point d’être irraisonnable.
- Mais j’en ai marre de toujours devoir nous cacher, nous ne faisons rien de mal et de plus nous sommes majeurs maintenant, personne ne peut plus désormais nous empêcher de faire ce que bon nous semble du moment que nous suivons les lois du royaume.
- Mais n’est-ce pas trop tôt pour vous dévoiler ?
Charles est celui qui pose la question, car pour lui elle se pose en termes financiers plus qu’autre chose.
- Je comprends bien que vous avez envies de notoriété, mais financièrement parlant ce n’est ni le bon endroit, ni le bon moment.
- C’est quand pour toi le bon moment ?
- Quand vos fans seront encore plus nombreux et seront tous près à casser leurs tirelires, pour cela il faut encore que le mystère de qui vous êtes reste entier. Se découvrir lors d’un évènement aussi peu médiatique qu’une porte ouverte d’académie, n’apportera aucune plus-value.
- Tu ne penses qu’à l’argent alors que tu en as déjà plus que tu ne pourras jamais en dépenser, c’est une vraie maladie chez toi.
Charles ne peut révéler la raison première qui lui fait accumuler depuis toutes ces années une fortune devenue colossale, presque à l’équivalence à celle de son « père », et ce sans passer pour un fou auprès de ses amis.
Son regard va alors chercher de l’aide vers celui qui incarne « Cha-A » et ne reçoit rien de sa part en retour, comprenant que lui aussi a ses propres priorités et n’est pas encore près à s’engager dans son combat pour sauver la planète.
- Pense ce que tu veux, je donne juste mon avis sur la question. Jusqu’à maintenant je ne vous ai pas entendu vous plaindre que votre compte en banque depuis notre première rencontre vous mettait à l’abris du besoin.
Une sorte de statu quo silencieux se fait jusqu’au moment ou Ralphy reprend la parole et les étonne à l’entendre aller dans le sens de Kai.
- Moi aussi je dois reconnaitre que j’éprouve de la frustration à devoir me cacher derrière un masque alors que nous ne faisons rien de repréhensible, je sais ce que tu vas nous répondre, que c’est pour que nous puissions nous balader dans la rue et finir nos études sans être pris sans arrêt à parti. Tu oublies juste que nous le sommes déjà quoique nous fassions, il n’y a qu’à voir tous ses regards déjà portés sur nous en temps normal, alors un peu plus ou un peu moins ne devrait pas changer la donne au point de nous faire perdre notre liberté.
- J’aimerais aller dans ton sens camarade, mais je suis hélas bien placer pour vous avertir, maintenant c’est votre vie, alors libre à vous après tout d’en faire ce que vous voulez.
Daniel voit bien le trouble occasionner par les paroles de Charles sur ses deux amis d’enfance, pourtant il relève quand même un anachronisme troublant venant de lui.
- Attend un peu !! Il faudrait savoir si oui ou non il est plus sûr pour nous de ne pas dévoilé nos visages, pourtant j’avais cru comprendre que pour toi ce n’était juste pas le bon moment et cela avec un point de vue essentiellement financier, alors il faudrait savoir, qu’est-ce que cela changera d’être plus riche si de toute façon nous finissons par dévoiler nos identités.
- Eh « pan » dans les dents ! Hi ! Hi !
Kai est cette fois mort de rire en allant se blottir dans les bras de celui qui vient de prendre sa défense, recevant en remerciement une légère caresse sur le dessus de la tête qui commence à le faire ronronner de plaisir.
Ralphy reconnait les signes précurseurs, il s’en inquiète alors que Charles et Lee-Rim sont toujours là avec eux, il tente alors de les séparer tout en essayant de les raisonner.
- Nous ne sommes pas mercredi soir les gars, alors un peu de tenue !
Pourtant il termine à peine de lancer l’avertissement qu’il ressent déjà à son tour les prémices de l’excitation, son regard captant au passage ceux de Louis et de Marc, qui à leurs tours commencent à en ressentir les signes.
Charles s’en étonne, pour sa part il ne semble pas atteint par la montée de libido que ressentent ses amis, sans doute du au fait qu’il soit hétéro pur et dur, ou peut-être aussi parce qu’il n’est pas vraiment humain et que ses propres besoins sexuels ne sont pas à la même échelle que les leurs.
Lee-Rim sent son corps se durcir et son sang bouillonner dans ses veines, il en est presque à cesser toute résistance quand il se sent entrainer vers la sortie et ce n’est qu’une fois au sous-sol, qu’il reprend enfin suffisamment sur lui-même, ne sachant pas s’il doit remercier Charles ou au contraire lui en vouloir d’avoir interférer sur l’occasion d’avoir son premier rapport sexuel.
Pourtant après une brève hésitation, c’est la raison qui prime sur la luxure, sachant très bien qu’il l’aurait regretté un jour s’il s’était laissé emporter par ses sens.
***/***
Pourtant au même moment, Anthony prend à son tour l’ascenseur pour monter faire un petit coucou à ses nouveaux amis, mais surtout dans le but avouer de voir celui qu’il a l’intention d’avoir au plus vite comme petit ami, n’arrivant plus à juguler ses rêves érotiques qui hantent maintenant toutes ses nuits, en le laissant le lendemain dans un état quasi comateux, baignant dans sa sueur et quelque autre liquide corporel tout aussi odorant et inconfortable.
Une fois dans le couloir menant à l’appartement, il ressent soudainement une violente excitation, qui l’amène à ouvrir la porte sans même attendre qu’on l’y invite et découvre sous ses yeux un spectacle étonnant qui lui fait perdre toutes les barrières morales de son éducation puritaine.
L’entrée des deux garçons dans l’appartement en faisant claquer violemment la porte d’entrée, amène comme il se doit la curiosité de ceux déjà installés dans le salon.
Kai va directement s’enfermer dans sa chambre, tandis que Lee-Rim va s’assoir près de ses amis.
- J’en ai marre de ce mec !!
- Qu’est-il arrivé encore ?
- C’est à croire qu’il est bipolaire, il est adorable les trois quarts du temps et sans prévenir, il devient le pire des cons.
Ralphy et Daniel ne se démontent pas car ils ont eu à subir cela depuis leur plus tendre enfance, les excès de colères soudaines du blondinet ayant une réputation n’étant plus à faire au sein de l’orphelinas.
- Quand cela arrive il n’y a qu’une chose à faire, le laisser seul le temps qu’il se calme.
- Ralphy a raison, il ne sert à rien d’essayer d’argumenter avec lui quand il pique ses crises, heureusement elles se font de plus en plus rares.
- Si tu nous racontais plutôt ce qui est arrivé cette fois-ci.
Lee-Rim les met alors au courant du fameux pari que Kai aurait gagné et de l’enjeu de ce dernier, ses amis l’écoutent jusqu’au bout avant de faire leurs commentaires.
- Eh bien, pas de quoi fouetter un cheval.
- Pourquoi l’asticoter là-dessus aussi ? tu devrais suffisamment le connaitre pour savoir qu’il est fier comme un paon et qu’il ne supporte pas qu’on mette en doute ses paroles.
La porte d’entrée s’ouvre à nouveau pour laisser cette fois entrer les derniers locataires de l’appartement, Charles devant le sérieux afficher de ses amis comprend de suite qu’il y a encore eu une bisbrouille avec Kai.
Une fois mit au courant, il prend la parole pour donner son avis sur la question.
- Je ne vois vraiment pas le problème, de plus cela donnera l’occasion à « Lee » de faire ses premiers essais en public, de toute façon vous n’apparaitrez que masqués.
Une voix forte venant de derrière eux les font sursautés.
- C’est hors de question que quelqu’un me remplace !! J’ai promis de faire jouer le groupe durant le weekend porte ouverte, pas d’être là à y assister.
Charles va pour tenter de le faire revenir sur sa décision, quand une voix entre dans sa tête.
- « Ne te mêle pas de ça, cette décision ne peut être prise que par les membres du groupe. »
Ralphy se lève pour se positionner face à Kai, sachant très bien que c’est la meilleure position à prendre avec lui que de le regarder dans les yeux, quand comme c’est le cas actuellement il se trouve prit dans ses émotions au point d’en perdre tout bon sens.
- Déjà une tu te calmes, ensuite nous en reparlerons.
- Ralphy n’a pas tort, il nous reste encore quelques jours pour nous mettre d’accord, alors s’il te plait reprends ton calme, tu sais très bien qu’il ne ressort jamais rien de bon quand tu te butes au point d’être irraisonnable.
- Mais j’en ai marre de toujours devoir nous cacher, nous ne faisons rien de mal et de plus nous sommes majeurs maintenant, personne ne peut plus désormais nous empêcher de faire ce que bon nous semble du moment que nous suivons les lois du royaume.
- Mais n’est-ce pas trop tôt pour vous dévoiler ?
Charles est celui qui pose la question, car pour lui elle se pose en termes financiers plus qu’autre chose.
- Je comprends bien que vous avez envies de notoriété, mais financièrement parlant ce n’est ni le bon endroit, ni le bon moment.
- C’est quand pour toi le bon moment ?
- Quand vos fans seront encore plus nombreux et seront tous près à casser leurs tirelires, pour cela il faut encore que le mystère de qui vous êtes reste entier. Se découvrir lors d’un évènement aussi peu médiatique qu’une porte ouverte d’académie, n’apportera aucune plus-value.
- Tu ne penses qu’à l’argent alors que tu en as déjà plus que tu ne pourras jamais en dépenser, c’est une vraie maladie chez toi.
Charles ne peut révéler la raison première qui lui fait accumuler depuis toutes ces années une fortune devenue colossale, presque à l’équivalence à celle de son « père », et ce sans passer pour un fou auprès de ses amis.
Son regard va alors chercher de l’aide vers celui qui incarne « Cha-A » et ne reçoit rien de sa part en retour, comprenant que lui aussi a ses propres priorités et n’est pas encore près à s’engager dans son combat pour sauver la planète.
- Pense ce que tu veux, je donne juste mon avis sur la question. Jusqu’à maintenant je ne vous ai pas entendu vous plaindre que votre compte en banque depuis notre première rencontre vous mettait à l’abris du besoin.
Une sorte de statu quo silencieux se fait jusqu’au moment ou Ralphy reprend la parole et les étonne à l’entendre aller dans le sens de Kai.
- Moi aussi je dois reconnaitre que j’éprouve de la frustration à devoir me cacher derrière un masque alors que nous ne faisons rien de repréhensible, je sais ce que tu vas nous répondre, que c’est pour que nous puissions nous balader dans la rue et finir nos études sans être pris sans arrêt à parti. Tu oublies juste que nous le sommes déjà quoique nous fassions, il n’y a qu’à voir tous ses regards déjà portés sur nous en temps normal, alors un peu plus ou un peu moins ne devrait pas changer la donne au point de nous faire perdre notre liberté.
- J’aimerais aller dans ton sens camarade, mais je suis hélas bien placer pour vous avertir, maintenant c’est votre vie, alors libre à vous après tout d’en faire ce que vous voulez.
Daniel voit bien le trouble occasionner par les paroles de Charles sur ses deux amis d’enfance, pourtant il relève quand même un anachronisme troublant venant de lui.
- Attend un peu !! Il faudrait savoir si oui ou non il est plus sûr pour nous de ne pas dévoilé nos visages, pourtant j’avais cru comprendre que pour toi ce n’était juste pas le bon moment et cela avec un point de vue essentiellement financier, alors il faudrait savoir, qu’est-ce que cela changera d’être plus riche si de toute façon nous finissons par dévoiler nos identités.
- Eh « pan » dans les dents ! Hi ! Hi !
Kai est cette fois mort de rire en allant se blottir dans les bras de celui qui vient de prendre sa défense, recevant en remerciement une légère caresse sur le dessus de la tête qui commence à le faire ronronner de plaisir.
Ralphy reconnait les signes précurseurs, il s’en inquiète alors que Charles et Lee-Rim sont toujours là avec eux, il tente alors de les séparer tout en essayant de les raisonner.
- Nous ne sommes pas mercredi soir les gars, alors un peu de tenue !
Pourtant il termine à peine de lancer l’avertissement qu’il ressent déjà à son tour les prémices de l’excitation, son regard captant au passage ceux de Louis et de Marc, qui à leurs tours commencent à en ressentir les signes.
Charles s’en étonne, pour sa part il ne semble pas atteint par la montée de libido que ressentent ses amis, sans doute du au fait qu’il soit hétéro pur et dur, ou peut-être aussi parce qu’il n’est pas vraiment humain et que ses propres besoins sexuels ne sont pas à la même échelle que les leurs.
Lee-Rim sent son corps se durcir et son sang bouillonner dans ses veines, il en est presque à cesser toute résistance quand il se sent entrainer vers la sortie et ce n’est qu’une fois au sous-sol, qu’il reprend enfin suffisamment sur lui-même, ne sachant pas s’il doit remercier Charles ou au contraire lui en vouloir d’avoir interférer sur l’occasion d’avoir son premier rapport sexuel.
Pourtant après une brève hésitation, c’est la raison qui prime sur la luxure, sachant très bien qu’il l’aurait regretté un jour s’il s’était laissé emporter par ses sens.
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Pourtant au même moment, Anthony prend à son tour l’ascenseur pour monter faire un petit coucou à ses nouveaux amis, mais surtout dans le but avouer de voir celui qu’il a l’intention d’avoir au plus vite comme petit ami, n’arrivant plus à juguler ses rêves érotiques qui hantent maintenant toutes ses nuits, en le laissant le lendemain dans un état quasi comateux, baignant dans sa sueur et quelque autre liquide corporel tout aussi odorant et inconfortable.
Une fois dans le couloir menant à l’appartement, il ressent soudainement une violente excitation, qui l’amène à ouvrir la porte sans même attendre qu’on l’y invite et découvre sous ses yeux un spectacle étonnant qui lui fait perdre toutes les barrières morales de son éducation puritaine.
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