12-06-2023, 08:48 PM
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Natacha rattrapa les trois hommes en leur disant :
— Et moi ? Je ne peux pas vous accompagner ?
— Tu sais bien que nous préférons les pénis aux vagins, fit Mehdi.
— Ça tombe bien, moi aussi, et je serais curieuse de voir si les extraterrestres ont les mêmes que vous. N’as-tu jamais lu ce vieux roman « Les Trois Mousquetaires » ? Ils étaient quatre…
— Oui, je le connais, mais si tu viens avec nous je ne sais pas si quelqu’un pourra…
— Pas de souci, je serai spectatrice. Ludivien, tu m’invites aussi ? Nous sommes tes hôtes, après tout, c’est à toi de décider.
— Bien sûr, répondit celui-ci, n’avez-vous pas un proverbe qui dit « Plus on est de folles, plus on rit ! » ?
— On dit des « fous », fit Maël, le mot « folles » peut avoir un autre sens péjoratif.
— Désolé, je pensais faire plaisir à Natacha en utilisant un mot féminin.
— On parlera des nuances de notre langue une autre fois, dit Mehdi.
— Exact, tu nuanceras tes coups de langue en suçant Ludivien, fit Maël.
L’extraterrestre les conduisit dans sa chambre dont il avait changé le décor, ce n’était plus le château de Ludwig II, il ressemblait maintenant à celui de la fin du film 2001.
— Tu ne nous réserves pas de mauvaise surprise, fit Natacha en riant, pas de vieillissement rapide et de renaissance sous forme de fœtus spatial ?
— Non, rassure-toi, pas de monolithe non plus. Nos monolithes sont nos IA.
— Et ta bite, dit Mehdi. En somme, pourquoi étais-tu si pressé de contempler la mienne, car je suppose que tu as déjà vu celle de Maël. Parce qu’elle est plus grosse ?
— Je n’en ai jamais vu de circoncise, à part en photo.
— Comment sais-tu que j’ai été circoncis ?
— J’ai lu ton dossier, je devais tout savoir de vous avant de vous donner l’autorisation de venir dans la base.
— Ce n’étaient pas les IA qui donnaient cette autorisation ?
— Oui, j’avoue que c’était plutôt ma curiosité, fit Ludivien, connaissant ton origine et vos coutumes.
— Il n’y a pas de circoncision sur votre planète ?
— C’est très rare, on le fait seulement pour des raisons esthétiques, uniquement lorsqu’on est adulte et il est toujours possible de faire une autogreffe de prépuce si l’on change d’idée ensuite. Si ça t’intéresse…
— Cela ne m’est jamais venu à l’esprit, je vais y réfléchir. On peut le faire dans la base ?
— Non, seulement sur notre planète. Ici, nous n’avons pas tous les équipements médicaux. Dans les cas graves, les personnes malades ou accidentées sont mises en stase profonde et évacuées pour être soignées.
— Oui, je comprends, dit Mehdi, réparer un zizi n’est pas un cas assez grave.
— Mais tu vas aller de toute façon sur notre planète.
— Moi ? Pourquoi ?
— Pas seulement toi, aussi Maël et Natacha, pour votre formation de Veilleur, si vous acceptez de le devenir. Et je vous accompagnerai. J’aimerais cependant vous demander quelque chose : ne choisissez pas ce métier uniquement pour suivre quelqu’un dont vous ne savez pas si vous êtes amoureux, mais seulement si cela vous intéresse vraiment.
— C’est pour cela que tu ne m’as pas dit que Mehdi pourrait aussi devenir Veilleur ? demanda Maël.
— Il voulait plutôt te garder pour lui tout seul, fit Mehdi.
— Je ne pouvais pas deviner que vous aviez autant envie l’un de l’autre, dit Ludivien, au point de partir vous branler aux toilettes dès que vous vous êtes revus.
— En fait, ajouta Maël, pourquoi Mehdi et Natacha peuvent-ils aussi devenir Veilleurs ?
— On en reparlera plus tard.
Natacha intervint :
— Je ne pensais pas que les hommes bavardaient autant avant de baiser.
— Ils doivent recharger leurs batteries, dit Ludivien.
— Tu n’as pas un petit stimulant qui fait bander à volonté ?
— La volonté, c’est ça le stimulant. Mais il est vrai que la pharmacopée de notre planète peut aider discrètement…
— Donc, dit Maël, tu pourrais même honorer Natacha.
— Nous découvrons toutes les facettes de la sexualité et ce ne serait pas la première fois que je mettrais mon pénis dans un vagin, si tu veux tout savoir. Je crois que je vais « honorer » Natacha, comme tu le dis, pendant que Mehdi et toi…
— J’ai fait une erreur de venir, dit celle-ci, je vais vous laisser.
— Non, non, reste, comme je l’ai dit à Maël, nous dissocions le fait d’avoir des relations sexuelles et l’amour. Je pense que personne d’entre nous n’est vraiment amoureux en ce moment, cela viendra plus tard… ou jamais.
Ludivien donna un ordre dans sa langue et le décor changea à nouveau, la luminosité baissa, les murs se couvrirent de tentures rouges et noires qui faisaient penser à un bordel. Il réunit les Terriens au pied de son lit et leur dit, d’un ton solennel :
— Vous allez vivre une grande aventure, encore plus extraordinaire que ce que vous aviez imaginé en devenant Explorateurs sur la Terre, une aventure qu’aucun autre habitant de votre planète n’a jamais vécue. Je serai votre mentor, ce sera aussi une nouveauté pour moi. Nous devrons être unis, même s’il y a des difficultés.
— Je pensais que les IA avaient prévu que nous avions les capacités nécessaires, dit Mehdi.
— Elles ne peuvent pas tout prévoir, fit Natacha, elles sont incapables de prédire l’avenir, ni de ressentir des sentiments humains comme l’amitié, l’amour, la tristesse, la joie. Partageons également nos émotions, nos émois, avec ce contact intime de nos corps.
— Tu as raison, dit Ludivien, c’est quelque chose que nous avons oublié dans notre civilisation et que je peux apprendre de vous trois. Cela me sera utile si je vais un jour sur la Terre.
— Toi ? Aller sur la Terre ? s’étonna Maël, Je pensais que c’était interdit pour vous.
— On en reparlera plus tard, assez philosophé. Mehdi, tu nous la montres, ta grosse bite circoncise ?
Natacha rattrapa les trois hommes en leur disant :
— Et moi ? Je ne peux pas vous accompagner ?
— Tu sais bien que nous préférons les pénis aux vagins, fit Mehdi.
— Ça tombe bien, moi aussi, et je serais curieuse de voir si les extraterrestres ont les mêmes que vous. N’as-tu jamais lu ce vieux roman « Les Trois Mousquetaires » ? Ils étaient quatre…
— Oui, je le connais, mais si tu viens avec nous je ne sais pas si quelqu’un pourra…
— Pas de souci, je serai spectatrice. Ludivien, tu m’invites aussi ? Nous sommes tes hôtes, après tout, c’est à toi de décider.
— Bien sûr, répondit celui-ci, n’avez-vous pas un proverbe qui dit « Plus on est de folles, plus on rit ! » ?
— On dit des « fous », fit Maël, le mot « folles » peut avoir un autre sens péjoratif.
— Désolé, je pensais faire plaisir à Natacha en utilisant un mot féminin.
— On parlera des nuances de notre langue une autre fois, dit Mehdi.
— Exact, tu nuanceras tes coups de langue en suçant Ludivien, fit Maël.
L’extraterrestre les conduisit dans sa chambre dont il avait changé le décor, ce n’était plus le château de Ludwig II, il ressemblait maintenant à celui de la fin du film 2001.
— Tu ne nous réserves pas de mauvaise surprise, fit Natacha en riant, pas de vieillissement rapide et de renaissance sous forme de fœtus spatial ?
— Non, rassure-toi, pas de monolithe non plus. Nos monolithes sont nos IA.
— Et ta bite, dit Mehdi. En somme, pourquoi étais-tu si pressé de contempler la mienne, car je suppose que tu as déjà vu celle de Maël. Parce qu’elle est plus grosse ?
— Je n’en ai jamais vu de circoncise, à part en photo.
— Comment sais-tu que j’ai été circoncis ?
— J’ai lu ton dossier, je devais tout savoir de vous avant de vous donner l’autorisation de venir dans la base.
— Ce n’étaient pas les IA qui donnaient cette autorisation ?
— Oui, j’avoue que c’était plutôt ma curiosité, fit Ludivien, connaissant ton origine et vos coutumes.
— Il n’y a pas de circoncision sur votre planète ?
— C’est très rare, on le fait seulement pour des raisons esthétiques, uniquement lorsqu’on est adulte et il est toujours possible de faire une autogreffe de prépuce si l’on change d’idée ensuite. Si ça t’intéresse…
— Cela ne m’est jamais venu à l’esprit, je vais y réfléchir. On peut le faire dans la base ?
— Non, seulement sur notre planète. Ici, nous n’avons pas tous les équipements médicaux. Dans les cas graves, les personnes malades ou accidentées sont mises en stase profonde et évacuées pour être soignées.
— Oui, je comprends, dit Mehdi, réparer un zizi n’est pas un cas assez grave.
— Mais tu vas aller de toute façon sur notre planète.
— Moi ? Pourquoi ?
— Pas seulement toi, aussi Maël et Natacha, pour votre formation de Veilleur, si vous acceptez de le devenir. Et je vous accompagnerai. J’aimerais cependant vous demander quelque chose : ne choisissez pas ce métier uniquement pour suivre quelqu’un dont vous ne savez pas si vous êtes amoureux, mais seulement si cela vous intéresse vraiment.
— C’est pour cela que tu ne m’as pas dit que Mehdi pourrait aussi devenir Veilleur ? demanda Maël.
— Il voulait plutôt te garder pour lui tout seul, fit Mehdi.
— Je ne pouvais pas deviner que vous aviez autant envie l’un de l’autre, dit Ludivien, au point de partir vous branler aux toilettes dès que vous vous êtes revus.
— En fait, ajouta Maël, pourquoi Mehdi et Natacha peuvent-ils aussi devenir Veilleurs ?
— On en reparlera plus tard.
Natacha intervint :
— Je ne pensais pas que les hommes bavardaient autant avant de baiser.
— Ils doivent recharger leurs batteries, dit Ludivien.
— Tu n’as pas un petit stimulant qui fait bander à volonté ?
— La volonté, c’est ça le stimulant. Mais il est vrai que la pharmacopée de notre planète peut aider discrètement…
— Donc, dit Maël, tu pourrais même honorer Natacha.
— Nous découvrons toutes les facettes de la sexualité et ce ne serait pas la première fois que je mettrais mon pénis dans un vagin, si tu veux tout savoir. Je crois que je vais « honorer » Natacha, comme tu le dis, pendant que Mehdi et toi…
— J’ai fait une erreur de venir, dit celle-ci, je vais vous laisser.
— Non, non, reste, comme je l’ai dit à Maël, nous dissocions le fait d’avoir des relations sexuelles et l’amour. Je pense que personne d’entre nous n’est vraiment amoureux en ce moment, cela viendra plus tard… ou jamais.
Ludivien donna un ordre dans sa langue et le décor changea à nouveau, la luminosité baissa, les murs se couvrirent de tentures rouges et noires qui faisaient penser à un bordel. Il réunit les Terriens au pied de son lit et leur dit, d’un ton solennel :
— Vous allez vivre une grande aventure, encore plus extraordinaire que ce que vous aviez imaginé en devenant Explorateurs sur la Terre, une aventure qu’aucun autre habitant de votre planète n’a jamais vécue. Je serai votre mentor, ce sera aussi une nouveauté pour moi. Nous devrons être unis, même s’il y a des difficultés.
— Je pensais que les IA avaient prévu que nous avions les capacités nécessaires, dit Mehdi.
— Elles ne peuvent pas tout prévoir, fit Natacha, elles sont incapables de prédire l’avenir, ni de ressentir des sentiments humains comme l’amitié, l’amour, la tristesse, la joie. Partageons également nos émotions, nos émois, avec ce contact intime de nos corps.
— Tu as raison, dit Ludivien, c’est quelque chose que nous avons oublié dans notre civilisation et que je peux apprendre de vous trois. Cela me sera utile si je vais un jour sur la Terre.
— Toi ? Aller sur la Terre ? s’étonna Maël, Je pensais que c’était interdit pour vous.
— On en reparlera plus tard, assez philosophé. Mehdi, tu nous la montres, ta grosse bite circoncise ?
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