Chapitre 6
Sur Sterrn, dans le palais du seigneur Frégast.
Richard Archer, le second du maître de la Fondation court dans la base, ce qui ne lui est vraiment pas habituel, pour retrouver son seigneur.
Quand il arrive dans le palais, le seigneur Frégast tourne la tête de son écran et affaisse ses épaules mécaniques, pour afficher clairement son exaspération.
- Pourquoi tu cours comme ça ?
- Monseigneur... Répond Richard, haletant. C'est incroyable !
- Eh bien ? Parle !
- Il y a une bombe nucléaire dans notre base, à Lille !
Surpris, le maître se crispe par réflexe et détruit la souris qu'il tient en main. Le terrible seigneur ne maîtrise pas tout à fait la puissance du scaphandre. Il se tourne intégralement vers son serviteur, en lui accordant enfin sa pleine attention.
- Pardon ?
- Il y a une bombe atomique dans le hangar de Lille ! annonce Richard.
- Mais comment c'est possible ?
- Je pensais que vous alliez me le dire !
Le seigneur Frégast est complètement abasourdi. Jamais dans ses plans, il n'a pris en compte une possibilité aussi improbable.
- Je n'en ai pas la moindre idée... Que disent les gardes ?
- Ils ne se souviennent de rien. Ils se sont réveillés et la bombe était là.
- Parce qu'ils dormaient ? s'énerve le maître, qui frappe sur la table et y laisse une marque.
- Oui, monseigneur. Ils ne comprennent pas ce qui leur est arrivé, ils avaient tous la migraine au réveil.
- C'est très louche, je veux voir ça de plus près.
Il quitte le palais, si intrigué qu'il en oublie dans un premier temps d'enfiler son long manteau de cuir noir, qui masque partiellement son apparence terrifiante.
--- --- ---
Sur Terre, à Lille.
Evran se réveille lentement, se disant qu'étant le plus matinal, il pourra enfin s'offrir le plaisir de réveiller Justin comme il se doit, cette fois.
Il déchante rapidement, en constatant que personne n'est en face de lui.
En revanche, le jeune homme est assis, nu, à l'extrémité du clic-clac.
Justin se crispe en sentant son amant bouger, avant de se retourner avec un sourire mais Evran devine que celui-ci est forcé.
- Tu as l'air soucieux ?
- Oui... En fait, je pense beaucoup à ma famille après ce qui est arrivé au frère de Tony, puis à Bertrand... J'ai peur.
Evran reste un moment silencieux et remarque que les yeux de Justin sont un peu humides.
- Tu devrais aller les voir, tu serais en paix après.
- Je ne pense pas être le bienvenu...
- Mais tu n'es pas obligé d'aller à leur rencontre, tu pourrais juste les observer de loin, t'assurer que tout va bien, puis partir, suggère Evran.
- Ça me tenterait bien... Mais ça doit te déranger ?
- Pas du tout et puis il faut bien s'occuper avant de quitter ce monde, à midi.
- En parlant de nous occuper... Je crois que j'ai deviné ce que tu voulais faire... Dit Justin, constatant que son chéri est nu à ses côtés.
Un sourire vient illuminer le visage du jeune homme, qui constate que rien n'échappe à son cher et tendre.
Les amants se jettent l'un sur l'autre. Justin, au-dessus d'Evran, embrasse chaque parcelle de sa peau.
- C'est pas raisonnable, on perd du temps...
- M'en fiche, rétorque Justin, en l'embrassant.
Alors que les mains et les langues s'activent, les sexes prennent de la vigueur.
Les corps se frottent, transmettant leur chaleur et Justin se sépare des lèvres de son amant, pour descendre doucement le long de son corps si bronzé.
Il ferme les paupières de son chéri, tout en s'attardant sur ses tétons qu'il titille de sa langue, pendant que ses mains viennent lui caresser les fesses.
La colonne de chair d'Evran est pressée contre le torse de Justin et ses frottements irréguliers lui indiquent l'impatience du jeune homme.
Jugeant l'avoir fait languir suffisamment longtemps, Justin fond sur cette tige de désir et dépose un baiser sur son gland luisant avant de l'enfourner entre ces lèvres. Lorsque sa langue se met en mouvement, le bassin de son amant frémit.
Evran savoure cet instant et de ses mains, caresse les cheveux de son homme, tout en régulant la cadence des va-et-vient.
Plusieurs fois, le compagnon de Justin faillit atteindre la jouissance mais Justin le perçoit à temps et délaisse son arbre de vie pour aller jouer avec ses bourses imberbes.
Après un quart d'heure d'extase grandissante, Justin caresse la rosette de son amant et y introduit un doigt imprégné de salive. L'effet est immédiat, Evran halète doucement. Convaincu de son effet, Justin poursuit son entreprise avec deux autres doigts, tout en reprenant sa fellation de plus belle.
- Arrête, je veux te sentir en moi...
Justin ne se fait pas prier, il serait impoli de refuser une pareille invitation.
Il se penche du côté de son sac, pour y prendre un petit flacon de lubrifiant et commence à en enduire son sexe. Evran l'attend et accueille son chéri avec un regard amoureux lorsque celui-ci a terminé.
De nouveau sur le lit, Evran se tourne et présente son fessier à Justin, qui s'y frotte un moment avant de s'y enfoncer très rapidement, jusqu'à la garde. Evran aime beaucoup le recevoir de cette façon.
Justement, le jeune homme pousse un cri, puis gémit longuement quand Justin l'atteint au plus profond de lui.
- Ça va ? s'enquiert Justin, un peu inquiet.
- T'inquiète pas, j'aime ça, continue ! répond-il.
Rassuré, le jeune homme poursuit ses manœuvres, pilonnant son amant avec une passion incontrôlée.
Livré à leur plaisir et dans un concert de grincements de lit et de soupirs de bien-être, l'amour dure longtemps, si bien que les protagonistes perdent la notion du temps.
- Retourne-toi, je veux te voir... Demande Justin, en se retirant.
Pendant qu'Evran s'exécute, le Terrien aperçoit une goutte de semence agrippée au méat du jeune homme. Incapable de résister, Justin vient la cueillir avec sa langue, avant de se positionner face à Evran.
Evran écarte ses jambes, puis de nouveau, Justin s'enfonce en lui. Les jeux reprennent, les amants perdent toute retenue. Voir le plaisir sur le visage de l'autre semble décupler le leur. Evran gémit de plus en plus bruyamment sous les assauts presque sauvages de son compagnon.
Justin, dans un dernier râle, s'enfonce une dernière fois, plus vigoureusement que jamais, pour déverser son plaisir dans l'intimité de l'autochtone.
Mais ce dernier n'en a pas terminé et lorsque Justin le constate, il se précipite pour prendre les choses en mains (ou plutôt en bouche) et Evran ne tarde pas à venir également, remplissant la bouche de son aimé du fruit de sa jouissance.
- 'e 'aime.
- Parle pas la bouche pleine, c'est pas poli ! le réprimande Evran, faussement choqué.
Justin manque d'en mettre partout en éclatant de rire, ce qui amuse son homme.
Soudain, Justin perçoit dans son esprit une spirale inhumaine qui était jusqu'alors discrète mais sa propre hilarité a trahi.
- Nurmiyax ! s'exclame Justin, furieux contre lui-même d'avoir oublié de ranger l'épée plus loin.
- Ha ha ha ! Je l'avoue, j'étais curieux ! La sexualité humaine n'a aucun équivalent Valvor, c'était très enrichissant... Et c'est un bon remède à l'ennui, même pour moi !
Sur Sterrn, dans le palais du seigneur Frégast.
Richard Archer, le second du maître de la Fondation court dans la base, ce qui ne lui est vraiment pas habituel, pour retrouver son seigneur.
Quand il arrive dans le palais, le seigneur Frégast tourne la tête de son écran et affaisse ses épaules mécaniques, pour afficher clairement son exaspération.
- Pourquoi tu cours comme ça ?
- Monseigneur... Répond Richard, haletant. C'est incroyable !
- Eh bien ? Parle !
- Il y a une bombe nucléaire dans notre base, à Lille !
Surpris, le maître se crispe par réflexe et détruit la souris qu'il tient en main. Le terrible seigneur ne maîtrise pas tout à fait la puissance du scaphandre. Il se tourne intégralement vers son serviteur, en lui accordant enfin sa pleine attention.
- Pardon ?
- Il y a une bombe atomique dans le hangar de Lille ! annonce Richard.
- Mais comment c'est possible ?
- Je pensais que vous alliez me le dire !
Le seigneur Frégast est complètement abasourdi. Jamais dans ses plans, il n'a pris en compte une possibilité aussi improbable.
- Je n'en ai pas la moindre idée... Que disent les gardes ?
- Ils ne se souviennent de rien. Ils se sont réveillés et la bombe était là.
- Parce qu'ils dormaient ? s'énerve le maître, qui frappe sur la table et y laisse une marque.
- Oui, monseigneur. Ils ne comprennent pas ce qui leur est arrivé, ils avaient tous la migraine au réveil.
- C'est très louche, je veux voir ça de plus près.
Il quitte le palais, si intrigué qu'il en oublie dans un premier temps d'enfiler son long manteau de cuir noir, qui masque partiellement son apparence terrifiante.
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Sur Terre, à Lille.
Evran se réveille lentement, se disant qu'étant le plus matinal, il pourra enfin s'offrir le plaisir de réveiller Justin comme il se doit, cette fois.
Il déchante rapidement, en constatant que personne n'est en face de lui.
En revanche, le jeune homme est assis, nu, à l'extrémité du clic-clac.
Justin se crispe en sentant son amant bouger, avant de se retourner avec un sourire mais Evran devine que celui-ci est forcé.
- Tu as l'air soucieux ?
- Oui... En fait, je pense beaucoup à ma famille après ce qui est arrivé au frère de Tony, puis à Bertrand... J'ai peur.
Evran reste un moment silencieux et remarque que les yeux de Justin sont un peu humides.
- Tu devrais aller les voir, tu serais en paix après.
- Je ne pense pas être le bienvenu...
- Mais tu n'es pas obligé d'aller à leur rencontre, tu pourrais juste les observer de loin, t'assurer que tout va bien, puis partir, suggère Evran.
- Ça me tenterait bien... Mais ça doit te déranger ?
- Pas du tout et puis il faut bien s'occuper avant de quitter ce monde, à midi.
- En parlant de nous occuper... Je crois que j'ai deviné ce que tu voulais faire... Dit Justin, constatant que son chéri est nu à ses côtés.
Un sourire vient illuminer le visage du jeune homme, qui constate que rien n'échappe à son cher et tendre.
Les amants se jettent l'un sur l'autre. Justin, au-dessus d'Evran, embrasse chaque parcelle de sa peau.
- C'est pas raisonnable, on perd du temps...
- M'en fiche, rétorque Justin, en l'embrassant.
Alors que les mains et les langues s'activent, les sexes prennent de la vigueur.
Les corps se frottent, transmettant leur chaleur et Justin se sépare des lèvres de son amant, pour descendre doucement le long de son corps si bronzé.
Il ferme les paupières de son chéri, tout en s'attardant sur ses tétons qu'il titille de sa langue, pendant que ses mains viennent lui caresser les fesses.
La colonne de chair d'Evran est pressée contre le torse de Justin et ses frottements irréguliers lui indiquent l'impatience du jeune homme.
Jugeant l'avoir fait languir suffisamment longtemps, Justin fond sur cette tige de désir et dépose un baiser sur son gland luisant avant de l'enfourner entre ces lèvres. Lorsque sa langue se met en mouvement, le bassin de son amant frémit.
Evran savoure cet instant et de ses mains, caresse les cheveux de son homme, tout en régulant la cadence des va-et-vient.
Plusieurs fois, le compagnon de Justin faillit atteindre la jouissance mais Justin le perçoit à temps et délaisse son arbre de vie pour aller jouer avec ses bourses imberbes.
Après un quart d'heure d'extase grandissante, Justin caresse la rosette de son amant et y introduit un doigt imprégné de salive. L'effet est immédiat, Evran halète doucement. Convaincu de son effet, Justin poursuit son entreprise avec deux autres doigts, tout en reprenant sa fellation de plus belle.
- Arrête, je veux te sentir en moi...
Justin ne se fait pas prier, il serait impoli de refuser une pareille invitation.
Il se penche du côté de son sac, pour y prendre un petit flacon de lubrifiant et commence à en enduire son sexe. Evran l'attend et accueille son chéri avec un regard amoureux lorsque celui-ci a terminé.
De nouveau sur le lit, Evran se tourne et présente son fessier à Justin, qui s'y frotte un moment avant de s'y enfoncer très rapidement, jusqu'à la garde. Evran aime beaucoup le recevoir de cette façon.
Justement, le jeune homme pousse un cri, puis gémit longuement quand Justin l'atteint au plus profond de lui.
- Ça va ? s'enquiert Justin, un peu inquiet.
- T'inquiète pas, j'aime ça, continue ! répond-il.
Rassuré, le jeune homme poursuit ses manœuvres, pilonnant son amant avec une passion incontrôlée.
Livré à leur plaisir et dans un concert de grincements de lit et de soupirs de bien-être, l'amour dure longtemps, si bien que les protagonistes perdent la notion du temps.
- Retourne-toi, je veux te voir... Demande Justin, en se retirant.
Pendant qu'Evran s'exécute, le Terrien aperçoit une goutte de semence agrippée au méat du jeune homme. Incapable de résister, Justin vient la cueillir avec sa langue, avant de se positionner face à Evran.
Evran écarte ses jambes, puis de nouveau, Justin s'enfonce en lui. Les jeux reprennent, les amants perdent toute retenue. Voir le plaisir sur le visage de l'autre semble décupler le leur. Evran gémit de plus en plus bruyamment sous les assauts presque sauvages de son compagnon.
Justin, dans un dernier râle, s'enfonce une dernière fois, plus vigoureusement que jamais, pour déverser son plaisir dans l'intimité de l'autochtone.
Mais ce dernier n'en a pas terminé et lorsque Justin le constate, il se précipite pour prendre les choses en mains (ou plutôt en bouche) et Evran ne tarde pas à venir également, remplissant la bouche de son aimé du fruit de sa jouissance.
- 'e 'aime.
- Parle pas la bouche pleine, c'est pas poli ! le réprimande Evran, faussement choqué.
Justin manque d'en mettre partout en éclatant de rire, ce qui amuse son homme.
Soudain, Justin perçoit dans son esprit une spirale inhumaine qui était jusqu'alors discrète mais sa propre hilarité a trahi.
- Nurmiyax ! s'exclame Justin, furieux contre lui-même d'avoir oublié de ranger l'épée plus loin.
- Ha ha ha ! Je l'avoue, j'étais curieux ! La sexualité humaine n'a aucun équivalent Valvor, c'était très enrichissant... Et c'est un bon remède à l'ennui, même pour moi !