18-08-2020, 10:57 AM
2eme ANNEE fêtes de fin d’année : (07 / 150) (CHU)
Plusieurs jours plus tard, une journée ordinaire.
Florian arrive comme à son habitude très tôt le matin et va s’enquérir sur le tableau des opérations prévues pour lui aujourd’hui.
Rien de bien spécial apparemment et il se dit qu’il va être vite libre à moins qu’une urgence de dernière heure n’arrive.
Il rejoint ses amis et se prépare pour son premier patient, un homme d’une quarantaine d’années qui souffre de calculs rénaux.
Il enchaîne alors à la vitesse de l’éclair comme à son habitude et c’est vers onze heures trente qu’une fois le dernier opéré retourné en salle de réveil, qu’il décide d’aller ausculter ceux dont il s’est occupé depuis son retour de Paris et qui ne sont pas encore sortis.
Il sent bien la surveillance qu’il y a à son encontre, même si elle se fait le plus discrètement possible.
Seulement voilà, il ne suffit pas de mettre une blouse blanche sur le dos d’un homme pour en faire quelqu’un du service médical.
Néanmoins il fait contre mauvaise fortune bon cœur et s’efforce de les renseigner sur ses intentions afin de facilité au mieux leurs missions, n’ayant pas la moindre envie de revivre les derniers événements et se demandant même ce qu’on lui veut à la fin.
Une alarme retentit alors qu’il termine ses visites, un large sourire lui vient aux lèvres en se dirigeant d’un pas rapide vers le service d’urgence d’où provient le son strident et qui est un appel à tous les chirurgiens libres présents pour qu’ils se mettent à la disposition du chef de service.
Apparemment c’est un peu la panique au service, à voir le personnel s’affairer dans tous les sens la mine grave.
Il est vite rejoint par Émilie « Juju » et Patricia et c’est l’équipe au complet qui se présente devant René qui est manifestement soulagé de les voir arriver.
- Ah !! Florian !! Tu tombes bien !!
- Oui ! Qu’est-ce qu’il se passe ?
- Encore un accident sur l’autoroute, deux motards qui se sont fait faucher par un poids lourd.
- Merde !! Tu sais ce qu’ils ont ?
- J’ai un membre arraché sur un et un trauma sur l’autre, André est déjà au bloc avec son équipe à se préparer pour le trauma. Tu veux bien t’occuper de l’autre ? J’ai déjà assez de boulot comme ça.
- Ok !! « Pat » ? Tu prépares un bloc s’il te plaît ? Prends Émilie et « Juju » avec toi, moi je reste là le temps qu’ils arrivent.
- (Patricia) Pas de soucis !
En attendant l’ambulance qui doit les amener, j’aide un peu René qui effectivement a largement de quoi faire par ailleurs.
La sirène nous avertit de son arrivée imminente et je me dirige directement vers la sortie, sitôt l’arrière de l’ambulance ouvert, je vais aux nouvelles et m’aperçois sidéré qu’il y a une petite fille et un homme sur les deux civières.
Un garrot sur l’enfant au niveau du bras montrant un moignon sanguinolent et la mallette réfrigérante contenant la main sectionnée me fait grimacer.
Ma première pensée va pour cette pauvre gamine et je m’empresse alors de donner les ordres nécessaires afin de perdre le moins de temps possible.
Moi qui voulais du boulot, je suis servi sur ce coup-là et les deux heures qui suivent passent très vite.
La main s’est sectionnée au montant de la rambarde de sécurité au moment où l’enfant s’est retrouvé éjecté de la moto, heureusement la coupure est franche et facilite mon travail.
Le plus difficile est d’arriver à lui redonner la sensibilité dans sa main car les nerfs et les tendons se sont rétractés et il faut aller les chercher loin dans les chairs.
Malgré tout et avec beaucoup de patience, j’arrive à remettre tout en ordre et j’estime qu’après une bonne rééducation elle devrait retrouver une bonne part de mobilité et de sensation.
Quand je sors du bloc, laissant Patricia terminer les bandages qui vont lui maintenir le temps nécessaire le poignet en place ; Je vais jeter un œil dans le bloc d’à côté pour voir comment s’en sort André avec l’adulte qui conduisait la moto.
Je le vois suer de grosses gouttes et ses aides s’affairer sur les fonctions vitales de l’homme.
J’enfile des vêtements propres et je le rejoins pour l’assister s’il en ressent le besoin.
- Ça va ?
- Pas vraiment, non !! Je n’arrive pas à stopper l’hémorragie !
- Tu m’as l’air crevé ! Tu veux me passer la main ?
- Volontiers « Flo » ! Je suis en train de m’énerver et ça n’amène rien de bon.
- Ok ! Je m’en charge, j’aurais besoin du laser !
- Putain ! Le laser ! J’aurais dû y penser !
Une fois celui-ci mit en service, il ne me faut que très peu de temps pour cautériser la veine et arrêter l’afflux de sang.
Ensuite une fois la plaie nettoyée, il devient plus aisé de voir les vrais dégâts et d’y apporter les attentions qu’il convient.
Le lobe cérébral n’étant touché que superficiellement, il m’est alors « facile » d’y apporter les soins nécessaires.
Ensuite la pose de la plaque frontale n’est plus qu’un jeu d’enfant et je laisse André terminer son patient sous l’œil reconnaissant de son équipe qui comprenne que mon geste lui évite de perdre tout à fait la face par apport à son manque de discernement sans doute due à une baisse de forme temporaire.
Je retrouve René quelques minutes plus tard qui me voit arriver la mine soucieuse car André n’a vraiment pas assuré sur ce coup-là.
- Alors !! Comment ça s’est passé ?
- Aux petits oignons t’inquiète !!
René voit repartir tranquillement le jeune garçon et ne peut s’empêcher de sourire tendrement.
- Sacré Florian !! Aux petits oignons !! J’y crois pas !
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (08 / 150) (Aix/Paris)
Quelques jours plus tard.
Tony est satisfait et a un large sourire aux lèvres quand il voit repartir le dernier véhicule ayant apporté les roulottes promises par son frère.
Celles-ci devraient plaire aux vacanciers par leurs airs pimpants et d’un autre siècle tout en ayant un intérieur des plus pratiques et moderne.
Les hommes que Maurice lui a envoyés se sont également pris au jeu et maintenant se comportent comme de vrais pros.
Le nettoyage des cages et autres litières ne leur sont plus un secret et ils ont même sympathisé avec le reste de la troupe, preuve en est les petits moments de rires et de connivences qu’ils ont tous ensemble désormais.
Ne reste plus qu’à attendre la venue de cette bande de jeunes gens qui il l’espère ne contrariera pas la bonne marche du cirque.
Un peu plus loin dans un petit immeuble surplombant le cirque, plusieurs personnes qui de toute évidence n’ont pas le même plaisir à se trouver là discutent entre eux de la marche à suivre des prochains jours.
L’homme en se détournant de la fenêtre les jumelles à la main.
- Ça ne va pas être de la tarte pour attraper le gamin !! J’ai compté au moins six gars de la DST parmi le personnel du cirque.
- (Un autre homme) Qu’est-ce qu’il a de si important pour qu’on s’intéresse tant à ce gars ?
- Tu connais les ordres ? Pour le reste je n’en sais pas plus que toi, de toute évidence cette fois-ci nous ne travaillons pas dans le même camp.
- Je n’aime pas ça du tout, j’ai l’impression que c’est nous les méchants si tu veux savoir !!
- (Un troisième homme) On nous paye pour obéir aux ordres, pas pour penser.
- (Le dernier homme du groupe) Il y a forcément un des deux groupes qui n’est pas dans la légalité et je suis prêt à penser que c’est nous.
- (Le deuxième homme) Entre un kidnapping et une protection rapprochée c’est clair.
- (Le dernier homme) On fait quoi alors ?
Le premier homme qui doit être leur chef :
- On exécute la mission un point c’est tout, de toute façon je ne vois pas bien comment faire autrement.
- (Le deuxième homme) Je suis d’accord avec toi mais en douceur alors ! Ce sont quand même des collègues et nous sommes censés être dans le même camp.
***/***
- Faites-le entrer je vous prie !
- Bien monsieur.
L’homme sort du bureau et va jusqu’à un salon où un homme à la forte stature les cheveux poivre et sel attend nerveusement en se tortillant les doigts.
- Vous pouvez y aller monsieur, il vous attend.
- (Maurice se lève) Merci.
Il parcourt très rapidement les quelques mètres qui le séparent du bureau et entre respectueusement à l’intérieur, attendant que le maître des lieux l’invite à s’asseoir.
- Assieds-toi Maurice ! Pas de protocole entre nous voyons ! Depuis le temps que nous nous connaissons.
Maurice s’installe confortablement dans l’épais fauteuil.
- Merci monsieur le président.
Le président soupire et repousse le dossier qu’il a lu plusieurs fois.
- Eh bien cette fois-ci je dois reconnaître que tu avais raison sur toute la ligne, nous avons affaire à un traître qui profite de son appartenance au plus haut poste des services généraux pour des fins personnelles peu louables.
- Hélas oui monsieur.
- Je vais donner les ordres pour son remplacement et je te charge de faire en sorte que ses agissements cessent au plus vite.
- Qu’elles sont mes prérogatives monsieur ?
- Pas de vagues ! J’insiste ! Ou il comprend que le mieux pour lui est qu’il disparaisse ou tu t’en charges toi-même.
- J’ai bien peur monsieur qu’avec tout ce qu’il a découvert, il ne cesse pas tant qu’il ne sera pas parvenu à ses fins, quitte à entrer dans l’illégalité la plus absolue. Le pire je pense serait qu’il aille présenter son projet à un pays ou à une personne suffisamment décidé à reprendre ses intentions en son nom, je ne vous cache pas que dans ce cas-là ils nous seraient très difficile de maintenir une surveillance suffisamment efficace tout en restant discret.
- Mon prédécesseur m’avait bien prévenu des enjeux et que ce serait sans doute pendant mon septennat qu’il nous faudrait prendre les décisions adéquates.
- Les avez-vous prises monsieur ?
- En quelque sorte oui ! Déjà au vu des différents rapports, ce garçon mérite une attention toute particulière et nous ne pourrons pas éviter encore très longtemps de le mettre à contribution et à utiliser son extraordinaire intelligence. Quant à ses possibilités disons-le hors du commun, il faudra aussi faire des recherches afin d’essayer d’en comprendre le pourquoi. Tu comprends bien qu’il nous est impossible de faire comme si elles n’existaient pas.
- Sans doute oui ! Mais si elles proviennent bien comme nous le pensons de son exposition tout à fait exceptionnelle aux météorites ? Nous n’en tirerons rien de plus si ce n’est lui ôter sa tranquillité car de toute évidence notre compréhension de ce phénomène n’est pas près d’arriver, tandis que le laisser faire des recherches personnelles pour l’avancée de la médecine me paraît plus judicieux.
- Tu veux sans doute faire allusion au dernier rapport du général Mathéi ?
- Oui ! Rendez-vous compte qu’en à peine quelques heures, il nous a mis sur des pistes d’avancées extraordinaires. Imaginez s’il y passait disons quelques heures par semaine ? Combien de temps faudrait-il pour que les retombées soient perceptibles et profitent à tous ?
- Tu as sans doute raison, il me reste encore un peu de temps avant de prendre une décision. En attendant je te charge d’éloigner cette ombre de malfaisance qui plane sur lui et d’engager toute opération nécessaire à nous en débarrasser une bonne fois pour toutes. Je ne sais pas moi ! L’histoire du taxi pourrait se reproduire par exemple, bien sûr je ne t’ai rien dit.
- Il va de soi monsieur qu’en cas de raté je prendrais tout sous ma seule responsabilité.
- (Le président se lève) Souhaitons qu’il n’y en ait pas alors, je te laisse donc faire ce que tu fais le mieux. Nous nous reverrons bientôt je pense et avec de bonnes nouvelles cette fois-ci.
Maurice se lève à son tour et serre une main ferme à ce personnage si important.
- À très bientôt monsieur le président.
Maurice sort de la pièce et rassurer d’avoir l’aval de sa hiérarchie, prend son téléphone en main et compose un numéro avec un profond soupire de satisfaction.
- ……….
- C’est Maurice ! Nous avons le feu vert, déclenchez immédiatement l’opération.
- ……….
- Toutes les preuves doivent disparaître tu m’entends ? Aussi bien matérielles qu’humaines.
- …………….
- Exactement !!
2eme ANNEE fêtes de fin d’année : (09 / 150) (Thillois)
« Ding Dong »
Fabienne va ouvrir la porte et s’exclame ravie de la surprise.
- Florian !!! Quel plaisir de te voir, comment tu vas mon garçon ?
- Bien merci ! J’avais envie de venir vous faire un petit coucou depuis le temps et aussi de prendre des nouvelles de Sébastien, nous partons dans deux jours et je voulais être sûr que ça va bien pour lui.
- Il est dans sa chambre, tu n’as qu’à aller t’en rendre compte par toi-même. Tu restes dîné avec nous ce soir ?
- Oui mais faudra pas que je parte trop tard, je suis venu en stop et la nuit ça craint.
- Reste coucher là si tu veux, André et les garçons seront contents de t’avoir pour la soirée. Demain il te ramènera en allant au travail.
Je la regarde amusée.
- Je vois que les filles n’apprécient pas ma présence Hi ! Hi !
Fabienne le prend dans ses bras et l’embrasse.
- Bien sûr que si, allons ! C’était juste une façon de parler.
- Tu me rassures Hi ! Hi ! Je vais voir si notre Kojac s’est mis un coup de peigne Hi ! Hi !
- Rhaaa !!! Moque-toi ! Déjà que les autres n’arrêtent pas. Pauvre garçon, déjà que ce n’est pas facile pour lui.
- T’inquiète ça repoussera.
Je laisse Fabienne dans l’entrée et vais direct vers l’ancienne chambre de Mélanie, je rentre sans bruit pour lui faire la surprise et le vois, allongé sur le lit, dans une position plus que compromettante.
- Tu veux que je t’aide ?
Sébastien sursaute et ne sait plus quoi faire de ses mains qui jusqu’à présent astiquaient avec conviction un sexe tout raide et luisant.
Se sachant pris sur le vif et me reconnaissant, il ne cherche plus à cacher ce qu’il était en train de faire et s’en amuse même.
- Eh bien oui pourquoi pas Hi ! Hi ! Mais ferme la porte s’il te plaît, toi ça va mais bon ! Faudrait pas non plus en faire un spectacle.
J’apprécie franchement de plus en plus ce garçon, je ferme donc la porte et en souriant vais m’asseoir tout contre lui en mettant ma main près de sa queue toujours bandée.
- Qu’est-ce que tu attends ?
- Pourquoi faire ?
- Retirer tes mains pardi ! Sinon comment veux-tu que je te la secoue !
- Aidez-moi plutôt à me rhabiller au lieu de dire des conneries.
Je fais celui qui est déçu.
- Ah ! Ok ! Dommage alors !
- Pourquoi ? Tu voulais vraiment me le faire ?
- Mais non banane ! Juste que t’es tout beau comme ça et que c’est dommage que je ne puisse plus me rincer l’œil Hi ! Hi !
- Ah d’accord !! Je vois je vois !! Monsieur est un mateur de beaux mecs.
Je l’aide à mettre un boxer.
- Voilà ! Comme ça la bête est rentrée au bercail, comment tu te sens sinon ? Tes jambes ?
Sébastien avec un grand sourire.
- Les séances avec Jordan me font du bien et je commence à maîtriser, regarde !!
Il relève doucement ses genoux et arrive même à bouger ses doigts de pieds.
- Tu vois ? Jordan m’a dit que nous commencerions à faire quelques pas d’ici peu.
- Cool !!
- J’aurais aimé que ça aille plus vite mais il m’a dit de ne rien précipiter, ce n’est pourtant pas l’envie qui me manque. Tu sais « Flo » ? Je ne sais vraiment pas comment te remercier de tout ce que tu as fait pour moi ?
- (Je lui souris) Je te l’avais dit que ce ne serait qu’une petite intervention.
- À d’autres !! J’ai des oreilles tu sais et je les ai bien entendus quand ils disaient que tu avais encore fait un miracle, alors ne me la joue pas avec ta petite intervention.
- Bah !! Je peux bien te le dire après tout.
- Me dire quoi ?
- J’ai un « don » pour guérir les gens.
- Ça, ce n’est pas nouveau, je le savais déjà figure toi.
- Non !! Tu n’as pas compris !! Un vrai « don » !! Écoute, si je te dis que je peux te faire marcher dès ce soir ?
- Comment ça !!!
- En utilisant mon « don » tout simplement.
- Tu déconnes ????
- Pas du tout.
Sébastien regarde son ami l’air tout bête.
- Comme ça ? Ici ?
- Oui comme ça !
- Et en faisant quoi ?
- En t’embrassant tout simplement !
- Wouah !! Dis plutôt que tu veux me rouler une pelle Hi ! Hi !
- (Amusé) Aussi oui ! Alors tu veux bien ?
- Bah non quand même, c’est quoi ce délire ?
Je ne réponds pas et vais dans la salle de bains d’où je reviens avec un verre rempli d’eau, je commence à y mettre ma salive devant Sébastien qui me regarde d’abord surpris puis légèrement écœuré.
- Berk !!! Tu fais quoi là ???
Je lui tends le verre.
- Allez ! Bois !
Il me regarde incrédule.
- Mais c’est dégueulasse !! Tu viens de cracher dedans !!
- Fallait accepter la première solution alors ! Bois je te dis ! Tu as confiance en moi ou pas ?
Sébastien hésite mais voit bien mon sérieux, il tend alors la main et voyant que je lui fais signe de le faire.
Il ferme les yeux et avale d’un trait le contenu du verre, je vais de nouveau à la salle de bains le remplir et nous faisons plusieurs fois le même manège jusqu’au moment où je trouve que c’est suffisant.
- Bon ! Maintenant tu te tiens tranquille pendant une heure ou deux et on se revoit tout à l’heure pour faire le premier essai.
Plusieurs jours plus tard, une journée ordinaire.
Florian arrive comme à son habitude très tôt le matin et va s’enquérir sur le tableau des opérations prévues pour lui aujourd’hui.
Rien de bien spécial apparemment et il se dit qu’il va être vite libre à moins qu’une urgence de dernière heure n’arrive.
Il rejoint ses amis et se prépare pour son premier patient, un homme d’une quarantaine d’années qui souffre de calculs rénaux.
Il enchaîne alors à la vitesse de l’éclair comme à son habitude et c’est vers onze heures trente qu’une fois le dernier opéré retourné en salle de réveil, qu’il décide d’aller ausculter ceux dont il s’est occupé depuis son retour de Paris et qui ne sont pas encore sortis.
Il sent bien la surveillance qu’il y a à son encontre, même si elle se fait le plus discrètement possible.
Seulement voilà, il ne suffit pas de mettre une blouse blanche sur le dos d’un homme pour en faire quelqu’un du service médical.
Néanmoins il fait contre mauvaise fortune bon cœur et s’efforce de les renseigner sur ses intentions afin de facilité au mieux leurs missions, n’ayant pas la moindre envie de revivre les derniers événements et se demandant même ce qu’on lui veut à la fin.
Une alarme retentit alors qu’il termine ses visites, un large sourire lui vient aux lèvres en se dirigeant d’un pas rapide vers le service d’urgence d’où provient le son strident et qui est un appel à tous les chirurgiens libres présents pour qu’ils se mettent à la disposition du chef de service.
Apparemment c’est un peu la panique au service, à voir le personnel s’affairer dans tous les sens la mine grave.
Il est vite rejoint par Émilie « Juju » et Patricia et c’est l’équipe au complet qui se présente devant René qui est manifestement soulagé de les voir arriver.
- Ah !! Florian !! Tu tombes bien !!
- Oui ! Qu’est-ce qu’il se passe ?
- Encore un accident sur l’autoroute, deux motards qui se sont fait faucher par un poids lourd.
- Merde !! Tu sais ce qu’ils ont ?
- J’ai un membre arraché sur un et un trauma sur l’autre, André est déjà au bloc avec son équipe à se préparer pour le trauma. Tu veux bien t’occuper de l’autre ? J’ai déjà assez de boulot comme ça.
- Ok !! « Pat » ? Tu prépares un bloc s’il te plaît ? Prends Émilie et « Juju » avec toi, moi je reste là le temps qu’ils arrivent.
- (Patricia) Pas de soucis !
En attendant l’ambulance qui doit les amener, j’aide un peu René qui effectivement a largement de quoi faire par ailleurs.
La sirène nous avertit de son arrivée imminente et je me dirige directement vers la sortie, sitôt l’arrière de l’ambulance ouvert, je vais aux nouvelles et m’aperçois sidéré qu’il y a une petite fille et un homme sur les deux civières.
Un garrot sur l’enfant au niveau du bras montrant un moignon sanguinolent et la mallette réfrigérante contenant la main sectionnée me fait grimacer.
Ma première pensée va pour cette pauvre gamine et je m’empresse alors de donner les ordres nécessaires afin de perdre le moins de temps possible.
Moi qui voulais du boulot, je suis servi sur ce coup-là et les deux heures qui suivent passent très vite.
La main s’est sectionnée au montant de la rambarde de sécurité au moment où l’enfant s’est retrouvé éjecté de la moto, heureusement la coupure est franche et facilite mon travail.
Le plus difficile est d’arriver à lui redonner la sensibilité dans sa main car les nerfs et les tendons se sont rétractés et il faut aller les chercher loin dans les chairs.
Malgré tout et avec beaucoup de patience, j’arrive à remettre tout en ordre et j’estime qu’après une bonne rééducation elle devrait retrouver une bonne part de mobilité et de sensation.
Quand je sors du bloc, laissant Patricia terminer les bandages qui vont lui maintenir le temps nécessaire le poignet en place ; Je vais jeter un œil dans le bloc d’à côté pour voir comment s’en sort André avec l’adulte qui conduisait la moto.
Je le vois suer de grosses gouttes et ses aides s’affairer sur les fonctions vitales de l’homme.
J’enfile des vêtements propres et je le rejoins pour l’assister s’il en ressent le besoin.
- Ça va ?
- Pas vraiment, non !! Je n’arrive pas à stopper l’hémorragie !
- Tu m’as l’air crevé ! Tu veux me passer la main ?
- Volontiers « Flo » ! Je suis en train de m’énerver et ça n’amène rien de bon.
- Ok ! Je m’en charge, j’aurais besoin du laser !
- Putain ! Le laser ! J’aurais dû y penser !
Une fois celui-ci mit en service, il ne me faut que très peu de temps pour cautériser la veine et arrêter l’afflux de sang.
Ensuite une fois la plaie nettoyée, il devient plus aisé de voir les vrais dégâts et d’y apporter les attentions qu’il convient.
Le lobe cérébral n’étant touché que superficiellement, il m’est alors « facile » d’y apporter les soins nécessaires.
Ensuite la pose de la plaque frontale n’est plus qu’un jeu d’enfant et je laisse André terminer son patient sous l’œil reconnaissant de son équipe qui comprenne que mon geste lui évite de perdre tout à fait la face par apport à son manque de discernement sans doute due à une baisse de forme temporaire.
Je retrouve René quelques minutes plus tard qui me voit arriver la mine soucieuse car André n’a vraiment pas assuré sur ce coup-là.
- Alors !! Comment ça s’est passé ?
- Aux petits oignons t’inquiète !!
René voit repartir tranquillement le jeune garçon et ne peut s’empêcher de sourire tendrement.
- Sacré Florian !! Aux petits oignons !! J’y crois pas !
2eme ANNEE Fêtes de fin d’année : (08 / 150) (Aix/Paris)
Quelques jours plus tard.
Tony est satisfait et a un large sourire aux lèvres quand il voit repartir le dernier véhicule ayant apporté les roulottes promises par son frère.
Celles-ci devraient plaire aux vacanciers par leurs airs pimpants et d’un autre siècle tout en ayant un intérieur des plus pratiques et moderne.
Les hommes que Maurice lui a envoyés se sont également pris au jeu et maintenant se comportent comme de vrais pros.
Le nettoyage des cages et autres litières ne leur sont plus un secret et ils ont même sympathisé avec le reste de la troupe, preuve en est les petits moments de rires et de connivences qu’ils ont tous ensemble désormais.
Ne reste plus qu’à attendre la venue de cette bande de jeunes gens qui il l’espère ne contrariera pas la bonne marche du cirque.
Un peu plus loin dans un petit immeuble surplombant le cirque, plusieurs personnes qui de toute évidence n’ont pas le même plaisir à se trouver là discutent entre eux de la marche à suivre des prochains jours.
L’homme en se détournant de la fenêtre les jumelles à la main.
- Ça ne va pas être de la tarte pour attraper le gamin !! J’ai compté au moins six gars de la DST parmi le personnel du cirque.
- (Un autre homme) Qu’est-ce qu’il a de si important pour qu’on s’intéresse tant à ce gars ?
- Tu connais les ordres ? Pour le reste je n’en sais pas plus que toi, de toute évidence cette fois-ci nous ne travaillons pas dans le même camp.
- Je n’aime pas ça du tout, j’ai l’impression que c’est nous les méchants si tu veux savoir !!
- (Un troisième homme) On nous paye pour obéir aux ordres, pas pour penser.
- (Le dernier homme du groupe) Il y a forcément un des deux groupes qui n’est pas dans la légalité et je suis prêt à penser que c’est nous.
- (Le deuxième homme) Entre un kidnapping et une protection rapprochée c’est clair.
- (Le dernier homme) On fait quoi alors ?
Le premier homme qui doit être leur chef :
- On exécute la mission un point c’est tout, de toute façon je ne vois pas bien comment faire autrement.
- (Le deuxième homme) Je suis d’accord avec toi mais en douceur alors ! Ce sont quand même des collègues et nous sommes censés être dans le même camp.
***/***
- Faites-le entrer je vous prie !
- Bien monsieur.
L’homme sort du bureau et va jusqu’à un salon où un homme à la forte stature les cheveux poivre et sel attend nerveusement en se tortillant les doigts.
- Vous pouvez y aller monsieur, il vous attend.
- (Maurice se lève) Merci.
Il parcourt très rapidement les quelques mètres qui le séparent du bureau et entre respectueusement à l’intérieur, attendant que le maître des lieux l’invite à s’asseoir.
- Assieds-toi Maurice ! Pas de protocole entre nous voyons ! Depuis le temps que nous nous connaissons.
Maurice s’installe confortablement dans l’épais fauteuil.
- Merci monsieur le président.
Le président soupire et repousse le dossier qu’il a lu plusieurs fois.
- Eh bien cette fois-ci je dois reconnaître que tu avais raison sur toute la ligne, nous avons affaire à un traître qui profite de son appartenance au plus haut poste des services généraux pour des fins personnelles peu louables.
- Hélas oui monsieur.
- Je vais donner les ordres pour son remplacement et je te charge de faire en sorte que ses agissements cessent au plus vite.
- Qu’elles sont mes prérogatives monsieur ?
- Pas de vagues ! J’insiste ! Ou il comprend que le mieux pour lui est qu’il disparaisse ou tu t’en charges toi-même.
- J’ai bien peur monsieur qu’avec tout ce qu’il a découvert, il ne cesse pas tant qu’il ne sera pas parvenu à ses fins, quitte à entrer dans l’illégalité la plus absolue. Le pire je pense serait qu’il aille présenter son projet à un pays ou à une personne suffisamment décidé à reprendre ses intentions en son nom, je ne vous cache pas que dans ce cas-là ils nous seraient très difficile de maintenir une surveillance suffisamment efficace tout en restant discret.
- Mon prédécesseur m’avait bien prévenu des enjeux et que ce serait sans doute pendant mon septennat qu’il nous faudrait prendre les décisions adéquates.
- Les avez-vous prises monsieur ?
- En quelque sorte oui ! Déjà au vu des différents rapports, ce garçon mérite une attention toute particulière et nous ne pourrons pas éviter encore très longtemps de le mettre à contribution et à utiliser son extraordinaire intelligence. Quant à ses possibilités disons-le hors du commun, il faudra aussi faire des recherches afin d’essayer d’en comprendre le pourquoi. Tu comprends bien qu’il nous est impossible de faire comme si elles n’existaient pas.
- Sans doute oui ! Mais si elles proviennent bien comme nous le pensons de son exposition tout à fait exceptionnelle aux météorites ? Nous n’en tirerons rien de plus si ce n’est lui ôter sa tranquillité car de toute évidence notre compréhension de ce phénomène n’est pas près d’arriver, tandis que le laisser faire des recherches personnelles pour l’avancée de la médecine me paraît plus judicieux.
- Tu veux sans doute faire allusion au dernier rapport du général Mathéi ?
- Oui ! Rendez-vous compte qu’en à peine quelques heures, il nous a mis sur des pistes d’avancées extraordinaires. Imaginez s’il y passait disons quelques heures par semaine ? Combien de temps faudrait-il pour que les retombées soient perceptibles et profitent à tous ?
- Tu as sans doute raison, il me reste encore un peu de temps avant de prendre une décision. En attendant je te charge d’éloigner cette ombre de malfaisance qui plane sur lui et d’engager toute opération nécessaire à nous en débarrasser une bonne fois pour toutes. Je ne sais pas moi ! L’histoire du taxi pourrait se reproduire par exemple, bien sûr je ne t’ai rien dit.
- Il va de soi monsieur qu’en cas de raté je prendrais tout sous ma seule responsabilité.
- (Le président se lève) Souhaitons qu’il n’y en ait pas alors, je te laisse donc faire ce que tu fais le mieux. Nous nous reverrons bientôt je pense et avec de bonnes nouvelles cette fois-ci.
Maurice se lève à son tour et serre une main ferme à ce personnage si important.
- À très bientôt monsieur le président.
Maurice sort de la pièce et rassurer d’avoir l’aval de sa hiérarchie, prend son téléphone en main et compose un numéro avec un profond soupire de satisfaction.
- ……….
- C’est Maurice ! Nous avons le feu vert, déclenchez immédiatement l’opération.
- ……….
- Toutes les preuves doivent disparaître tu m’entends ? Aussi bien matérielles qu’humaines.
- …………….
- Exactement !!
2eme ANNEE fêtes de fin d’année : (09 / 150) (Thillois)
« Ding Dong »
Fabienne va ouvrir la porte et s’exclame ravie de la surprise.
- Florian !!! Quel plaisir de te voir, comment tu vas mon garçon ?
- Bien merci ! J’avais envie de venir vous faire un petit coucou depuis le temps et aussi de prendre des nouvelles de Sébastien, nous partons dans deux jours et je voulais être sûr que ça va bien pour lui.
- Il est dans sa chambre, tu n’as qu’à aller t’en rendre compte par toi-même. Tu restes dîné avec nous ce soir ?
- Oui mais faudra pas que je parte trop tard, je suis venu en stop et la nuit ça craint.
- Reste coucher là si tu veux, André et les garçons seront contents de t’avoir pour la soirée. Demain il te ramènera en allant au travail.
Je la regarde amusée.
- Je vois que les filles n’apprécient pas ma présence Hi ! Hi !
Fabienne le prend dans ses bras et l’embrasse.
- Bien sûr que si, allons ! C’était juste une façon de parler.
- Tu me rassures Hi ! Hi ! Je vais voir si notre Kojac s’est mis un coup de peigne Hi ! Hi !
- Rhaaa !!! Moque-toi ! Déjà que les autres n’arrêtent pas. Pauvre garçon, déjà que ce n’est pas facile pour lui.
- T’inquiète ça repoussera.
Je laisse Fabienne dans l’entrée et vais direct vers l’ancienne chambre de Mélanie, je rentre sans bruit pour lui faire la surprise et le vois, allongé sur le lit, dans une position plus que compromettante.
- Tu veux que je t’aide ?
Sébastien sursaute et ne sait plus quoi faire de ses mains qui jusqu’à présent astiquaient avec conviction un sexe tout raide et luisant.
Se sachant pris sur le vif et me reconnaissant, il ne cherche plus à cacher ce qu’il était en train de faire et s’en amuse même.
- Eh bien oui pourquoi pas Hi ! Hi ! Mais ferme la porte s’il te plaît, toi ça va mais bon ! Faudrait pas non plus en faire un spectacle.
J’apprécie franchement de plus en plus ce garçon, je ferme donc la porte et en souriant vais m’asseoir tout contre lui en mettant ma main près de sa queue toujours bandée.
- Qu’est-ce que tu attends ?
- Pourquoi faire ?
- Retirer tes mains pardi ! Sinon comment veux-tu que je te la secoue !
- Aidez-moi plutôt à me rhabiller au lieu de dire des conneries.
Je fais celui qui est déçu.
- Ah ! Ok ! Dommage alors !
- Pourquoi ? Tu voulais vraiment me le faire ?
- Mais non banane ! Juste que t’es tout beau comme ça et que c’est dommage que je ne puisse plus me rincer l’œil Hi ! Hi !
- Ah d’accord !! Je vois je vois !! Monsieur est un mateur de beaux mecs.
Je l’aide à mettre un boxer.
- Voilà ! Comme ça la bête est rentrée au bercail, comment tu te sens sinon ? Tes jambes ?
Sébastien avec un grand sourire.
- Les séances avec Jordan me font du bien et je commence à maîtriser, regarde !!
Il relève doucement ses genoux et arrive même à bouger ses doigts de pieds.
- Tu vois ? Jordan m’a dit que nous commencerions à faire quelques pas d’ici peu.
- Cool !!
- J’aurais aimé que ça aille plus vite mais il m’a dit de ne rien précipiter, ce n’est pourtant pas l’envie qui me manque. Tu sais « Flo » ? Je ne sais vraiment pas comment te remercier de tout ce que tu as fait pour moi ?
- (Je lui souris) Je te l’avais dit que ce ne serait qu’une petite intervention.
- À d’autres !! J’ai des oreilles tu sais et je les ai bien entendus quand ils disaient que tu avais encore fait un miracle, alors ne me la joue pas avec ta petite intervention.
- Bah !! Je peux bien te le dire après tout.
- Me dire quoi ?
- J’ai un « don » pour guérir les gens.
- Ça, ce n’est pas nouveau, je le savais déjà figure toi.
- Non !! Tu n’as pas compris !! Un vrai « don » !! Écoute, si je te dis que je peux te faire marcher dès ce soir ?
- Comment ça !!!
- En utilisant mon « don » tout simplement.
- Tu déconnes ????
- Pas du tout.
Sébastien regarde son ami l’air tout bête.
- Comme ça ? Ici ?
- Oui comme ça !
- Et en faisant quoi ?
- En t’embrassant tout simplement !
- Wouah !! Dis plutôt que tu veux me rouler une pelle Hi ! Hi !
- (Amusé) Aussi oui ! Alors tu veux bien ?
- Bah non quand même, c’est quoi ce délire ?
Je ne réponds pas et vais dans la salle de bains d’où je reviens avec un verre rempli d’eau, je commence à y mettre ma salive devant Sébastien qui me regarde d’abord surpris puis légèrement écœuré.
- Berk !!! Tu fais quoi là ???
Je lui tends le verre.
- Allez ! Bois !
Il me regarde incrédule.
- Mais c’est dégueulasse !! Tu viens de cracher dedans !!
- Fallait accepter la première solution alors ! Bois je te dis ! Tu as confiance en moi ou pas ?
Sébastien hésite mais voit bien mon sérieux, il tend alors la main et voyant que je lui fais signe de le faire.
Il ferme les yeux et avale d’un trait le contenu du verre, je vais de nouveau à la salle de bains le remplir et nous faisons plusieurs fois le même manège jusqu’au moment où je trouve que c’est suffisant.
- Bon ! Maintenant tu te tiens tranquille pendant une heure ou deux et on se revoit tout à l’heure pour faire le premier essai.
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